« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! » ''Dégage'', de Bryan Adams. |
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| Quand t'abandonne ton paradis, que te reste-t-il? {pv. Damien & Crystal en special guest /!/ Avertissement contenu très très intense 8D /!/ | |
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Auteur | Message |
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| Damien K. Ikeda Administratrice Fondatrice
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| Sujet: Re: Quand t'abandonne ton paradis, que te reste-t-il? {pv. Damien & Crystal en special guest /!/ Avertissement contenu très très intense 8D /!/ Jeu 24 Oct 2013 - 15:13 | |
| PAPAOUTAI Crystal & Dio SilveryJe ne m’étais pas tellement préparé à un refus, alors que j’aurais du m’y attendre, véritablement. Si elle portait bel et bien mon sang, alors je devais prévoir un peu de résistance. De toute façon, je n’étais pas là pour l’élever, mais bien pour la protéger. Si elle restait dans cette position, blottie contre moi, elle finirait bien par s’endormir tôt ou tard. Je ne m’en formalisai donc pas plus, même si j’aurais bien aimé me retrouver seul avec moi-même. Les pensées. Elles finiraient bien par revenir tôt ou tard et je devrais m’y préparer. Même si j’appréciais le contact rassurant de la fillette pour le moment, ce n’était pas dit qu’il en serait longtemps ainsi, avec ces sautes d’humeur. Vraiment, quand j’y repensais, je réalisais à quel point mes émotions s’étaient faites incertaines depuis son arrivée dans ma cage. Colère, anéantissement, brutalité, peine, douleur, puis ce fou rire, suivi de ce moment presque… mignon? Ouais, pour les soldats qui passaient dans ce couloir et qui jetaient un regard par la micro-fenêtre à barreaux de la porte et à qui il restait un peu d’humanité, cette scène devait avoir quelque chose d’attendrissant. Merde. J’avais même peut-être l’air d’un… père. Je me crispai de façon quasi imperceptible. Me refaisant la scène dans ma tête une énième fois.
Son cri, qui m’avait sorti du sommeil. Mes pas précipités vers sa tente, dans lequel j’entrais sans ménagement. Ses sanglots étouffés, mon nom soufflé, encore et encore, dans son sommeil. Je m’étais penché près d’elle, la secouant pour l’éveiller et la sortir de son cauchemar, avant de la recueillir, tout en pleurs, dans mes bras. Je me souvenais très bien de la façon dont j’avais caressé ses cheveux avec une infinie tendresse, avant de la croire assoupie et d’esquisser un mouvement pour retourner vers ma tente. Je me rappelais très bien de ses mots, quand elle me demandait de rester. Ma nervosité quand je me glissais près d’elle, dans ses couvertures. Mon souffle qui s’accélérait quand elle vint se blottir contre moi. L’éclat tendre de son regard qui me scrutait avec une insistance que je n’avais pas compris, mais qui me rendait complètement fou. Notre premier baiser, qui nous anima d’un seul coup. Mes mains contre son corps, son dos, ses seins, ses fesses, mes doigts dans ses cheveux, mes lèvres contre les siennes. Nos vêtements qui disparaissaient alors que nos caresses s’intensifiaient, tout comme nos désirs. Le moment où je l’avais serré contre mon corps, entièrement nus, avant de finalement me laisser aller et me glisser en elle dans un soupir à la fois de plaisir et de soulagement… Non, à aucun moment je n’avais refilé la protection. À aucun moment je n’avais même pensé à la capote. Je ne pensais qu’à elle, à sa chaleur, à l’amour inconditionnel que je lui portais. Près d’elle, j’oubliais tout.
J’avais oublié. Je tenais maintenant le résultat de ma stupidité contre moi, caressant ses petits cheveux de fillette. Je devais savoir. Je devais savoir ce qu’elle avait ressenti pendant cette fameuse nuit. Je devais savoir si elle m’avait aimé, ne serait-ce qu’un instant. Parce que là, maintenant, dans ma putain de cellule, je devais savoir, ouais. Je fus cependant distrait par un bruit de pas dans le couloir, plus léger, moins sévère. Je me détachai de la fillette pour accourir à la porte. Elle se tenait là, avec mon visage rond derrière ses lunettes, ses mèches brunes et folles lui retombant dans le visage comme à son habitude. Elle m’offrit un mince sourire tendu avant de glisser par le dessous de la porte qu’elle ouvrit grâce à une clé mon plateau qui contenait deux grands bols de porridge encore fumant, ainsi que… un pain! Un petit pain encore frais, qui embaumait toute la cellule. Je relevai la tête vers la jeune femme, surpris et bouche bée. Elle se contenta de regarda la fillette, au fond de ma cage. Ce petit pain était pour elle, mais je comptais bien en prendre une bouchée. Juste une toute petite. J’étais affamé. Je remerciai la dame d’un regard qui en disait long, avant de rejoindre la petite. Je lui tendis le plateau, avant de le poser par terre devant elle et d’attraper mon bol, un peu plus grand. Il avait été agrémenté de morceaux de pommes et de miel. Elle prenait de gros risques, la dame de la nourriture. Je priais pour qu’on ne lui fasse aucun mal. Je mangeais en silence, complètement affamé. J’avalai une bonne part de l’eau aussi, avant de m’excuser et de tendre le reste à la gamine.
«Tu as faim? Ce petit pain est pour toi, tu devrais en profiter, Criquet.»
Je lui souriais presque. La nourriture me rendait quelques couleurs, ainsi que de l’énergie. Je n’avais plus aussi froid, maintenant.
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| | | | Solène E. Weber-Ikeda Administratrice Fondatrice
Messages : 679 Date d'inscription : 01/07/2013 Âge du personnage : 26 ans, 24/01. Métier / Études : Dresseuse Pseudonyme(s) : .
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Soledad - Résistante.
Solange - Compétitrice, habitante de Baguin. Niveau : 100. Team active : .
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| Sujet: Re: Quand t'abandonne ton paradis, que te reste-t-il? {pv. Damien & Crystal en special guest /!/ Avertissement contenu très très intense 8D /!/ Jeu 24 Oct 2013 - 22:10 | |
| Quand t'abandonne ton paradis, que te reste-t-il?
Aucune réponse à sa piteuse justification de ce refus. Était-il dupe? Probablement que non, ce mensonge n'avait pas été très travaillé ni même très assuré. Juste une fausse excuse, refusant en un sens d'avouer sa faiblesse pourtant si évidente & tellement entendable dans cet immonde contexte. Foutue fierté développée si tôt, sans doute un peu la faute de la génétique. Y a-t-il des prédispositions à la fierté? Si oui, nul doute qu'elle en a hérité à la fois de ses deux parents, pour se montrer si déterminée à son si jeune âge. & encore, encore le silence avait donc repris ses droits sur la cellule. Mais cette fois malgré la tension inexpliquée qui émanait toujours de Dip, cette fois la tension n'était pas insoutenable, n'était pas objet à panique. Elle avait peur toujours, mais elle était rassurée par la présence de cet homme qui après plusieurs éclats s'était adouci, passant de mi-fou à protecteur sans qu'elle n'ait jamais vraiment douté qu'il puisse lui être ce repère dont elle avait tant besoin. Comment il le ressentait elle n'en savait rien, mais pour elle il était ce protecteur, ce repère rassurant contre lequel elle s'était blottie en quête de ce réconfort qu'il avait fini par lui apporter peut-être un peu sans le faire exprès.
Peut-être aurait-elle fini, malgré elle, par fermer les yeux. Terrassée par la fatigue malgré son inquiétude constante pour laquelle elle voulait se tenir éveillée. Peut-être se serait-elle endormie oui, si un son inconnu à ses oreilles n'avait pas, en raisonnant dans le couloir, fait lever soudainement Dip qui courut vers la porte. Surprise, elle manqua presque de tomber quand l'épaule sur laquelle elle s'était appuyée disparu soudain, se rattrapant précipitamment sur son bras. Lançant un regard surpris & incrédule à l'homme, elle le regarda se pencher pour saisir un plateau-repas, le tout en échangeant un regard qui semblait vouloir dire beaucoup avec une jeune femme au visage rond & étonnement sympathique pour l'une des leurs. Ne voyant pas ses yeux, la fillette ne pût espérer capter la teneur de cet échange muet, entendant la femme repartir dans le même bruit de pas léger alors que Dip revenait vers elle, déposant ce plateau devant eux. Deux bols de porridge & un petit pain chauds les y attendaient. Leur seul repas, bien maigre pour deux personnes même si l'une d'elles était un enfant. & pourtant fameux, pour un repas de prison. Un petit pain blanc, des fruits & du miel dans le porridge.. La dame qui avait porté ça avait dû faire des efforts, & en un sens cela surprenait la petite un tel "festin". Ne disait-on pas dans toutes les histoires "au pain sec & à l'eau"?
Aussi surprise qu'elle soit, elle ne dit rien & prit le petit bol quand Dip se fut saisit du sien, commençant à manger & savourant, comme pressentant malgré son jeune âge & son innocence que de tels repas ne seraient pas coutume d's cette prison. Puis, elle n'avait qu'à voir la réaction de l'homme pour en être convaincue.. Il s'était jeté sur la nourriture, après avoir avalé une bonne partie du pichet d'eau. S'excusant néanmoins de son incorrection pour laquelle elle ne parvenait pas à lui en vouloir, choquée de voir à quel point il semblait affamé, il lui annonça finalement que le pain était pour elle. Ce petit pain à la si bonne odeur. Il demanda si elle avait faim aussi, & elle resta figée un bref instant. La seule phrase dans son esprit, c'était pas autant que lui. Petite innocente qui n'aurait jamais imaginé possible d'être si affamé, elle était d'autant plus frappée par ce qu'elle voyait. Depuis combien de temps n'avait-il pas mangé, pour réagir comme il l'avait fait? Dire qu'elle avait eu un pique-nique copieux à peine quelques heures plus tôt.. Un frisson irrépressible la secoua en se rappelant comment avait fini ce pique-nique, & elle chassa vite cette pensée pour avaler un peu de porridge. Un regard à Dip la figea de nouveau, frappée de le découvrir moins pâle, frappée par la vitesse à laquelle il reprenait des couleurs grâce à seulement un peu de nourriture. Alors elle se décida à répondre après quelques courtes secondes de silence, avec une petite grimace pas tellement feinte mais dont le sens réel n'était pas vraiment celui qu'elle voulait qu'il y prête.
- Pas beaucoup non.
Mensonge encore, mais cette fois bien plus crédible, bien mieux prononcé. Après tout hein, on aurait pu comprendre qu'elle ait l'appétit un peu coupé par tous les événements, par les émotions & le trouble, par cette interminable & terrible journée. Sans rien ajouter elle prit le petit pain, & le rompit en deux avant d'en tendre la moitié à Dip. Elle avait toujours appris à partager après tout, & puis il n'y avait pas de raison qu'il n'y ait pas droit, même si elle appréciait l'attention de la dame à son égard.
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| | | | Damien K. Ikeda Administratrice Fondatrice
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| Sujet: Re: Quand t'abandonne ton paradis, que te reste-t-il? {pv. Damien & Crystal en special guest /!/ Avertissement contenu très très intense 8D /!/ Dim 27 Oct 2013 - 3:11 | |
| PAPAOUTAI Crystal & Dio SilveryElle mentait, elle mentait mal, telle une fillette de son âge. Je voyais bien que l’entièreté de ce petit pain moelleux, ce petit pain blanc, légèrement crouté, encore un peu tiède… J’avais l’eau à la bouche rien qu’à y penser, ainsi je ne pus… M’obstiner. Vraiment, je savais pleinement qu’il aurait fallu que je me batte un peu avec elle. Malgré ce petit caractère issu de sa très chère maman que je devenais sans peine, j’aurais probablement réussi à la convaincre de manger tout le pain. Ou même à la faire dormir. Une petite fille comme elle aurait dû déborder d’énergie, mais je sentais sa fatigue écrasante après une journée si forte en rebondissements. Après certaines séances de torture, je dormais parfois des jours et des jours entiers tant on m’avait épuisé moralement. J’aimais mieux dormir, au final. Dans le sommeil, on ne pouvait m’atteindre. Je ne faisais que peu de cauchemars, même dans les moments les plus difficiles, comme à la mort d’Angie. Ainsi, dormir m’apparaissait comme un échappatoire quand je n’en pouvais plus de souffrir. J’aurais aimé lui inculquer cette idée, ou la forcer à manger. Mais j’avais si faim que je ne refusai pas le petit bout de pain tendu en ma direction. Je l’attrapai dans mes doigts sales avant de le humer dans un soupir d’aise. Une petite lumière. Ce pain, cette nourriture, ce morceau de vie entre mes doigts, contre ma langue.
Je n’aimais pas la façon dont elle me regardait. Cette peine, cette pitié. Malgré tout, cette lueur au fond de son regard m’apprenait qu’elle n’avait jamais manqué de rien. Elle me regardait comme si j’était le premier homme qu’elle voyait ainsi affamé, brisé par des années de captivité. Non, tendre enfant, ne me regarde pas ainsi. C’était insupportable. Je me sentais honteux de paraître ainsi devant elle, ainsi je me promis de reprendre les reines aussi vite que possible. Je savourai le pain avec une lenteur contrôlée, avant de me relever. J’allai vers la porte, scrutant les passants. Je sentais l’énergie de ce repas chaud affluer dans mes veines, calmer les tremblements qui animaient mes membres un instant plus tôt sous l’effet de la faiblesse. Je me tenais bien droit cette fois. J’avais laissé derrière moi la douleur et toutes les questions qu’occasionnait la présence de la fillette pour me concentrer sur mon tout nouvel objectif : m’échapper de la prison. Je l’avais souvent considéré, j’avais même tenté le coup quelques fois. Au final, j’avais manqué d’espoir. Mais voir Crystal, qui me rappelait tant ma tendre Solène… J’avais envie de me battre.
«Profite de ce repas, Criquet, même si tu n’as pas faim. Rien n’est dit que tu en auras un demain. Ou du moins, pas un aussi bon.»
Dans le couloir, deux soldats approchaient. Je les surnommais «lovebirds». Ces deux imbéciles ne se lâchaient pas d’une semelle. Ils possédaient une intelligence limitée, ce qui en faisait mes proies de prédilection. Je laissai un sourire cruel envahir mon visage, me félicitant quand même que Crystal ne pouvait pas apercevoir mon visage, ainsi derrière moi.
«Nous aurons un signal spécial, d’accord, Crystal? Quand je dirai «Yeux et oreilles», tu fermeras tes yeux et boucheras tes oreilles, je t’en prie. Puis tu chanteras notre berceuse le plus fort possible.»
Si elle était à moitié comme moi, alors je me doutais déjà qu’elle n’en écouterait rien, mais je comptais sur mon charisme naturel pour la convaincre, d’autant que ma voix avait été douce, presque paternelle.
«Nous allons pratiquer dès maintenant. Yeux et oreilles!»
Les soldats étaient juste devant la porte. Je me retournai de nouveau vers eux, jetant au plus près :
«Hé, le laideron. Ta mère envoie ses salutations!»
Je lui offris un sourire satisfait, comme un mec qui vient de passer la meilleure nuit de sa vie. Dans mes yeux, cette lueur d’insolence qui faisait ma triste renommée.
«Toi, l’enfant de chienne, je vais te casser les doigts encore une fois!»
Un coup de matraque, à quelques centimètres de mes doigts figés sur les barreaux. Un sourire qui s’étirait d’autant plus.
«Je verrai à lui rendre ton message la prochaine fois où je la ferai jouir comme la pauvre pute qu’elle est!»
Évidemment, d’où j’étais, je ne pouvais pas baiser grand monde. Mais cette pique fonctionnait coup sur coup. Son collègue posait une main sur son épaule et ils disparaissaient tous deux dans l’obscurité du couloir. Je savais cependant qu’il y repenserait un moment, frustré par mes mots. Une fois disparus, je revins vers Criquet pour me planter devant elle. Je devais assumer mon autorité, non?
«Maintenant jeue fille, au dodo. Je veillerai sur ton sommeil pour m’assurer qu’aucun mal ne te soit fait.»
(c)Golden |
| | | | Solène E. Weber-Ikeda Administratrice Fondatrice
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| Sujet: Re: Quand t'abandonne ton paradis, que te reste-t-il? {pv. Damien & Crystal en special guest /!/ Avertissement contenu très très intense 8D /!/ Dim 27 Oct 2013 - 11:13 | |
| Quand t'abandonne ton paradis, que te reste-t-il?
Sans rien dire il accepta son partage, & elle ne chercha pas à croiser son regard pour tenter de deviner ce qu'il en avait pensé, préférant ne pas risquer de le faire changer d'avis en le regardant dans les yeux & se contentant donc d'esquisser un petit sourire avant d'entamer sa moitié du petit pain. Satisfaite d'avoir au moins pu faire ça pour celui qui de sa simple présence apaisante, avait déjà tant fait pour elle depuis qu'elle était là. Il acheva finalement son repas le premier & se leva, prenant la direction de la porte alors qu'elle mangeait son porridge tranquillement. Il rompit alors le silence par quelques mots, un conseil qu'elle accepta d'un simple hochement de tête qu'il ne vit probablement pas, lui tournant le dos. Profiter de ce repas, qu'elle avait déjà supposé être un véritable festin pour quelque chose servi à des prisonniers ; & qu'il lui confirma pas ses conseils, ses affirmations, être réellement une exception. Suivant cette indication qu'elle ne pouvait que supposer fondée après ce qu'elle avait déjà pu voir dans cette geôle, elle savoura donc ce qui lui restait de nourriture.
Puis alors qu'elle achevait son bol, des bruits de pas résonnèrent à nouveau dans le couloir, & Dip s'adressa à elle de nouveau, d'une voix douce & tendre qu'elle ne lui avait pas encore entendue mais qui lui rappela fort la façon dont son grand-père parlait parfois à sa maman ou à Maelys. Cependant elle n'eut pas le temps de relever ni de s'interroger sur ce ton, intriguée par la drôle de demande que formula l'homme en lui parlant ainsi. "Yeux & oreilles", par là il évoquait un signal, un code.. Pour se cacher le reste du monde? Mais, pourquoi? Elle n'était capable d'en être sûre évidemment, mais son instinct lui soufflait qu'il y aurait probablement des choses dans cette cellule qu'elle ferait mieux de ne jamais voir ou entendre. Que son camarade de cellule en inventant ce signal essayait peut-être juste de la préserver, bien qu'elle soit très loin d'imaginer toute l'horreur qui pourrait s'étaler devant elle ici. Quoique.. La vision terrifiante de la belle Galia frappée par deux balles & s'effondrant dans son sang lors de son kidnapping, lui donnait à elle seule un aperçu amplement suffisant desdites horreurs pour la convaincre qu'elle préférait ne pas voir d'autres scènes de ce genre. & que suivre le conseil de Dip pourrait bien être plus sage que de jouer les esprits de contradiction avec lui. Mais pour autant, elle ne réagit pas quand il lança le code pour la première fois ; trop pensive pour l'avoir entendu. Perdue dans ses réflexions sur l'utilité de ce signal, essayant de chasser de son esprit les souvenirs vagues qu'elle avait de son enlèvement. Toujours assise contre le même mur, ses bras entourant ses genoux & son regard fixé sur ses pieds, elle fredonnait inconsciemment la berceuse de sa mère, de Dip, pour se rassurer. Au moins, elle ne capta rien de l'altercation entre son protecteur & deux soldats.
Ah, ce pouvoir merveilleux qu'ont les enfants de parfois se couper du reste du monde. Même involontairement, comme cette fillette qui n'émergea de ses pensées que lorsque l'homme partageant sa cellule revint vers elle, que parce que par ce retour il avait capté son regard. Autoritaire il lui parla à nouveau, & cette fois elle le sentait, ce n'était pas une proposition qu'il lui faisait en lui disant d'aller dormir, c'était un ordre. C'était le même ton qu'employait sa mère le soir pour lui rappeler l'horaire du coucher quand elle l'oubliait. Sans rien dire, la petite se recroquevilla un peu plus sur elle-même à cette idée, se souvenant encore de son Evoli arraché à ses bras, & de ce que pour la première fois de sa vie elle devrait dormir seule, sans ses pokémons qui avaient remplacé tout doudou depuis quelques mois. Non décidément, cette perspective ne l'enchantait guère. Cependant cette fois Dip ne se contenta pas de lui dire d'aller dormir, il ajouta quelques mots qui la firent relever ses yeux d'azur vers lui, mi interrogative.
- Promis?.
Mal assurée sa petite voix, pour la première fois elle n'avait pas pu le cacher même à moitié. Ou peut-être n'avait-elle pas cherché à le faire, sentant déjà ses sens s'engourdir. Si forte & têtue qu'elle puisse se montrer la journée avait été longue & pleine de rudes rebondissements, elle ne pourrait repousser éternellement la fatigue. Elle ne le pouvait déjà plus vraiment d'ailleurs, & le fait qu'elle se sente en confiance auprès de Dip n'arrangeait rien. Finalement ses yeux se fermèrent d'eux-mêmes, un peu contre son gré, & elle s'endormit là à même le sol, toujours adossée au mur. N'ayant pas su trouver l'envie ou la force de se lever pour rejoindre la couchette, après une journée si épuisante où la seule perspective de dormir ne lui plaisait guère. Mais son corps ne lui avait pas laissé le choix finalement, même si elle était loin d'être aussi détendue qu'a son habitude dans ce sommeil rendu fort léger par l'inquiétude & l'incertitude.
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| | | | Damien K. Ikeda Administratrice Fondatrice
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| Sujet: Re: Quand t'abandonne ton paradis, que te reste-t-il? {pv. Damien & Crystal en special guest /!/ Avertissement contenu très très intense 8D /!/ Dim 27 Oct 2013 - 15:14 | |
| PAPAOUTAI Crystal & Dio SilveryJe faillis perdre pied, m’effondrer juste là sur le sol de la cellule. Vrai que mes mollets me faisaient un mal de chien. La douleur s’agglutinait, aigue. J’avais mis beaucoup de temps à guérir de ces blessures. J’avais dû me traîner dans ma cellule comme un animal pendant des semaines, n’arrivait pas à marcher. La douleur avait été telle que j’en avais été malade des jours entiers, frissonnant dans ma fièvre, vidé de toute énergie, délirant par moments. Je savais qu’ils m’avaient porté assistance d’une façon ou d’une autre, ou je serais mort de l’infection. Parfois, je regrettais sincèrement qu’il l’aille fait. Malgré cette profonde blessure, la raison de mon presque affalement contre le sol n’avait aucun rapport avec celle-ci. J’étais plutôt surpris parce… Bon sang j’étais plus préparé à un refus qu’à une obéissance résignée. Je me sentais tout puissant! Ha! Je pouvais bien le faire, moi aussi! Je pouvais me faire écouter d’une petite fille de pas même cinq ans. Avant de ne trop m’enfler la tête, je repensai à certains autres éléments à prendre en considération dans cette situation. La pauvre gamine avait beaucoup souffert aujourd’hui. J’ignorais dans quelles circonstances son kidnapping s’était produit, ce qu’elle avait pu voir ou subir sur le chemin. Ni même d’où elle provenait, ainsi.
Oui, j’ignorais tout de ce qui se passait là, dehors. Ce que faisait Solène, ce qu’elle ressentait. Où elle vivait, avec qui. Qui étaient ses amis, quelles étaient ses aspirations. Je restai planté là, marmonnant un «Promis.» sincère à l’intention de la petite qui s’endormait sous mes yeux. Je pensais à sa mère. Oui, voir la fille me rendrait l’espoir de la retrouver, ne serait-ce qu’un instant. Elle pouvait bien en aimer un autre. Au fond, je souhaitais simplement la voir saine et sauve. Je voulais la protéger. Son sourire serait comme un baume sur mes plaies si seulement j’arrivais à la voir, ne serait-ce qu’un instant. Oh, ma belle. Reviens-moi. Reviens-moi vite, je me meurs sans toi. De moi-même, je m’étais accroupi avant de m’asseoir. Mes jambes tremblaient sous l’effort d’être resté si longtemps debout. Je scrutais le visage de la petite. Les yeux fermés, elle lui ressemblait beaucoup. Elle me faisait penser à cette fillette fragile et pourtant si forte que j’avais rencontré étant plus jeune, celle qui avait changé le cours de mon existence. Elle n’en était pas bien différente. Je devinais chez elle une nature gentille et bonne, héritée de sa bonne famille.
«Je te promets.» répétai-je un peu plus fort.
Comme une promesse à moi-même. Malgré toutes les colères, les frustrations des dernières années face à ce petit être, je devais tout mettre derrière moi une fois pour toutes. Passer par-dessus pour reprendre ma place dans ce monde en tant qu’être humain et non un pauvre animal en cage. Je le devais pour moi-même, pour espérer pouvoir vivre avec moi-même ce jour fatidique où je sortirais enfin de prison. Il me fallait penser selon cette optique désormais. Alors je me repassais les visages des êtres aimés, vivants ou décédés, ceux qui avaient ensoleillés ma vie. Crystal en faisait maintenant partie à sa façon. Malgré ma douleur en la voyant arriver. Maintenant que je soupçonnais la vérité, et aussi effrayante elle était, elle me faisait du bien. Un sourire étira lentement mes lèvres alors qu’elle soupirait dans son sommeil. Elle me paraissait paisible, reposée. Dans un grognement, je me relevai et la pris dans mes bras avant de la poser avec délicatesse sous ma couche. Elle ne pesait presque rien. Je pris un soin méticuleux à la couvrir afin qu’elle n’attrape pas froid pendant la nuit. Je me reculai avant de me rasseoir contre le mur.
Je me mis à chantonner pour moi-même la berceuse que Crystal avait reconnu et qui me liait désormais à elle, d’une certaine façon. Je savais déjà que la nuit serait longue. Je ne pourrais fermer l’œil tant qu’elle ne serait pas terminée. Je ne dormirais plus tant que je ne saurais pas l’enfant en sécurité. Dans la pénombre de la cellule s’entamait mon tour de garde. Les bras croisés sur ma poitrine frissonnante, les lèvres pincées dans la mélodie caressante de cette chanson. Comme si j’attendais.
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| Sujet: Re: Quand t'abandonne ton paradis, que te reste-t-il? {pv. Damien & Crystal en special guest /!/ Avertissement contenu très très intense 8D /!/ | |
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