« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! » ''Dégage'', de Bryan Adams. |
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| Quand on cherche un maître, on trouve parfois un ennemi [PV Sky] | |
| Auteur | Message |
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| Maxwell R. Young Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 375 Date d'inscription : 01/08/2013 Âge du personnage : 32 ans Métier / Études : Maître Coordinateur de profession Pseudonyme(s) : • Monsieur Image, ce surnom affectueux, prêté par mes fans, qui me désigne pendant mes performances.
• Silver Spirit, ou Spirit, tout simplement, mon pseudonyme au sein de la Résistance. Niveau : 60 Team active :
Turbo "BO" • Mustéflott ♂ • Glissade • Rigide
Tarek "REK" • Gallame ♂ • Impassible • Modeste
Callie "SUE" • Phyllali ♀ • Feuille Garde • Maligne
Ruby "BEE" • Absol ♀ • Chanceux • Brave
Kingsey "KING" • Tylton ♂ • Médic Nature • Relax
Marselo "MARS" • Galopa ♂ • Torche • Brave Team spécifique :
Pandora "PAN" • Togekiss ♀ • Sérénité • Douce
Izobel "IZO" • Momartik ♀ • Rideau Neige • Malpolie
Gamen "GAM" • Farfaduvet ♂ • Infiltration • Jovial
Ydila "YDIE" • Milobellus ♀ • Écaille Spéciale • Calme
Domingo "DOM" • Simiabraz ♂ • Brasier • Gentil
Zackson "ZACK" • Voltali ♂ • Absorb Volt • Modeste
Aëlia "AËL" • Aéromite ♀ • Lentiteintée • Brave | |
| Sujet: Quand on cherche un maître, on trouve parfois un ennemi [PV Sky] Ven 25 Oct 2013 - 2:17 | |
| Quand on cherche un maître, un trouve parfois un ennemiJ’avais joué vieux jeu sur ce coup-là, j’espérais que le Champion de Zazambes ne s’en formaliserais pas trop. Je me déplaçais assez souvent ces derniers temps avec les nouvelles capacités de Tarek, tout juste acquises et maîtrisées : Téléport. Oui, le jeune Tarsal pouvait maintenant se juger comme un digne utilisateur de cette technique qui faisait mon plus grand bonheur. Moi qui manquait souvent la présence de mes proches, je pouvais maintenant les rejoindre plus souvent qu’autrement quand mon horaire chargé me le permettait. Mon nouveau train de vie, actif et social, me plaisait grandement. Je ressentais une nouvelle vague d’énergie de toutes ces rencontres. J’allais souvent aider Maelys à Baguin, ou encore rendre visite à mon amoureux que j’adorais chérir de mille et unes intentions. Depuis quelques jours, cependant, je logeais chez les Weber, et compagnie de Solène et de sa… nouvelle amie. Parce que oui, il fallait en parler de la journaliste. Elle était… si… étrange? Je l’appréciais un peu malgré moi, mais je trouvais franchement bizarre sa trop grande… proximité? Je me souvenais très bien d’un soir où elle m’avait pris à part pour me demander, juste comme ça, candidement : «Alors tu es gay, n’est-ce pas?». Autant dire que j’avais failli mourir de honte et j’avais brefouillé quelque excuse pour échapper à son interrogatoire des plus intrusifs. La fouineuse avait peut-être lu nos lettres, à Sunny moi. Ou peut-être avait-elle simplement un sens fin de l’observation… Je ne savais dire.
Je savais cependant que Victoria cherchait à bien faire. Sa présence agissait à merveille chez ma famille «adoptive» en quelque sorte. Elle avait beau être bruyante et même un peu écervellée, elle savait rendre le sourire, même quand je me languissais de mon précieux Emilio. Ainsi j’entretenais une relation chaud-froid avec elle. Enfin, revenons à monsieur Sky Vassily. Je disais donc avoir fait vieux jeu avec lui, le contactant par lettres pour solliciter un entraînement spécial auprès de lui quand le temps lui conviendrait, profitant au passage d’une visite à ma meilleure amie. Je ne l’avais jamais rencontré et j’étais plutôt curieux, à vrai dire, comme je connaissais la plupart des Champions d’Arène. Je n’avais pas pu assister au match de Solène, malgré ma promesse, ce qui m’avait grandement attristé. Je savais cependant qu’il s’agissait d’un jeune homme très talentueux, ce qui me rendait encore plus impatient. L’expert en Pokémon Combat avait accepté ma requête, la date avait été fixé et depuis… Turbo ne dormait plus. Il fallait le dire, j’avais pris ce rendez-vous spécial pour lui, pour mon petit Mustébouée. Nous préparions une performance pour notre Concours prochain à Vanawi, ainsi je voulais m’entraîner dur et faire les choses en grand.
Turbo se tenait justement à mes côtés, visiblement nerveux. Il se tortillait les pattes et je souriais, amusé. Je caressai sa tête en lui murmurant des paroles encourageantes, mais rien n’y faisait, il avait le trac. Quand les grandes portes de l’immeuble apparurent, ce fut encore pire. Afin de l’encourager, j’appelai à nous son modèle, mon fidèle Domingo. Le Simiabraz apparut dans un éclair rouge et parut très content quand je lui expliquai la raison de notre visite en ce lieu. Ses yeux brillaient. Je souris. Je me trouvais un peu idiot de ne pas avoir demandé au grand singe s’il souhaitait recevoir l’enseignement spécial de Sky, lui aussi. Visiblement, c’était le cas. Je posai une main contre son épaule et les intimai tous deux de me suivre. Tarek était toujours sur mon épaule, comme à son habitude, et observait les alentours avec de grands yeux curieux. Je pénétrai dans l’endroit et me présentai, avant de me diriger vers le fond de la salle, là où il se trouvait. Il était à peu près comme je me l’étais imaginé. Les cheveux longs et sombres, une bonne carrure malgré un corps félin et agile. Arrivé à sa hauteur, je m’inclinai avec respect. Je devais paraître un peu ridicule dans mon complet gris strié de violet. Mais bon, je n’étais pas celui qui s’entraînerait aujourd’hui, n’est-ce pas?
«Bonjour, monsieur Vassily. Je suis Maxwell Young. Merci beaucoup d’avoir accepté ma requête. Je dois avouer n’avoir entendu que du bien de vous. Vous me voyez enchanté d’enfin vous rencontrer.» Je souris avec gentillesse, avant de désigner l’impressionnant Simiabraz, ainsi que le nerveux petit Mustébouée.
«Je vous présente Domingo et Turbo. Nous nous étions d’abord entendus pour un entraînement avec le Mustébouée, mais mon ami ici présent a aussi émis le désir de recevoir votre enseignement… J’espère que cela ne vous incommoderais pas?» J’espérais vivement que le grand singe ne se fasse pas refuser. Il l’aurait assez mal supporté, et je doutais de la capacité de Turbo de rester calme sans la présence de son modèle auprès de lui. |
| | | | Invité Invité
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| Sujet: Re: Quand on cherche un maître, on trouve parfois un ennemi [PV Sky] Ven 25 Oct 2013 - 11:37 | |
| Quand on cherche un maître, on trouve parfois un ennemi Je relis la lettre, encore, lentement, et repose la lettre sur le bureau en bois noir en la chiffonnant. Je me lève, et descend pour aller au jardin. Rouge s'occupe d'autres papiers, assise dans l'arène, et elle me rejoint en me voyant passer. Je suis assis sur le perron de bois, observant le jardin japonisant. Je ne peux m'empêcher de songer à Alex, quand je le vois, et j'ai un petit sourire. Rouge s'installe à côté de moi, et me donne un petit coup d'épaule à épaule, amicale. « Ce Maxwell Young ne va pas tarder. Je sais pas pourquoi j'ai accepté de l'aider ... Peut-être parce que mon maître m'a toujours dis d'accepter les demandes à l'aide ... » dis-je en repoussant une mèche de cheveux.
Rouge me sourit, et ne dit rien. Elle sait quel homme je suis, comment je fonctionne. A force qu'elle m'aide, elle a compris tout ça. Je me relève, voyant que l'heure approche, et Rouge retourne à l'intérieur. Je me change, met mon kimono d'entraînement. Férosinge et Chimpenfeu sont en train de s'entraîner mollement. Je m'approche d'eux, sabre à la hanche. « Nous allons avoir un invité. Je compte sur vous pour ne pas faire le bazar, d'accord ? »
Les deux pokémons simiesques hochent leurs petites têtes, curieux. Plus loin, Tygnon s'entraîne avec Lucario. Je n'ai aucune idée d'où sont Persé, Loupio et Yaya. Peu m'importe, ils doivent être dans un coin, à dormir. J'entends soudain la voix de Rouge, et m'approche de l'arène pour y entrer. Il est là, et il a l'air d'un homme d'affaires. Je hausse les sourcils, et m'incline à mon tour, un peu déstabilisé par son apparence. « Le plaisir est pour moi, Monsieur Young. Je suis flatté que vous m'ayez accordé autant de crédit pour entraîner vos pokémons. » Autant de mots sans insultes ... Rouge déteint sur moi, je crois, à être aussi polie. Je jette un coup d'oeil aux pokémons, et la vue d'un Simiabraz fait briller mon regard. J'en connais une qui va être contente. Quant au Mustébouée, je connais la rapidité de cette race, et devine que je pourrais en faire quelque chose. « Pas de problèmes. Suivez-moi. »
Je m'avance vers la sortie, et sors dans le jardin jusqu'au cercle de terre ratissée entre la rivière au pont et les arbustes de cerisiers. Bille la chimpenfeu lève les yeux, Férosinge fait de même, et je vois la même lueur que chez moi dans leurs yeux. Ils sont là, sur le côté, et je ne peux pas ne pas les présenter. Tygnon et Lucario ont disparu, tant pis pour eux, ils ne verront pas notre invité. « Je vous présente Férosinge, mon plus vieil ami et mon rival d'entraînement le plus sévère. Il va aider Mustébouée aujourd'hui, avec mes conseils. Quant à la chimpenfeu, il s'agit de bille. Je n'avais pas prévu que nous ayons un deuxième pokémon à entraîner, mais je suppose qu'elle est la meilleure pour aider votre Simiabraz. »
Bille s'approche, renifle l'air, tandis que Férosinge galope et monte sur mon épaule, sa queue entourant mon cou avec un air possessif. Des armes - sabres, couteaux, bâtons, de bois mais aussi de métal - sont entassées plus loin. Mais je pense que nous n'en aurons pas besoin. « Je pense que votre Mustébouée peut, de par sa rapidité physique, apprendre d'une façon constructive et agréable. Quant à votre Simiabraz, il a ça dans le sang. Souhaitez-vous que l'on s'entraîne à quelque chose de particulier, ou me laissez-vous carte blanche ? » je demande, avant que l'on n'entre dans le vif du sujet.
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| | | | Maxwell R. Young Administratrice Fondatrice
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• Silver Spirit, ou Spirit, tout simplement, mon pseudonyme au sein de la Résistance. Niveau : 60 Team active :
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| Sujet: Re: Quand on cherche un maître, on trouve parfois un ennemi [PV Sky] Dim 27 Oct 2013 - 23:39 | |
| Quand on cherche un maître, un trouve parfois un ennemiSky se montra plus affable que ce à quoi je m’étais attendu. Il s’exprimait avec tout autant de politesse que moi, ce qui n’allait pas sans me déplaire. Évidemment, mes compliments avaient été sincères. J’avais longuement entendu parler de lui et de ses exploits dans la ville. On racontait qu’il avait une grande influence à Zazambes, une influence que j’espérais… positive. La grande ville du sud se tenait toujours aussi silencieuse dans ce conflit, et beaucoup d’adorateurs du Régime y menaient une existence confortable. Je ne pouvais m’imaginer le jeune homme franc et poli, dans son kimono de combat, se plier l’échine devant cette dictature… Mais je ne pouvais rien savoir, après tout. Je le considérais aisément comme l’expert dont j’avais besoin pour compléter mon entraînement en vue de mon Concours contre monsieur Aloïs LeGrand. Il connaissait toutes sortes d’arts martiaux en plus d’être le Champion de type Combat. Voilà qui m’apparaissait intéressant. Je n’avais jamais grande apprécié ce type en particulier, et voilà que je reconnaissais son importance pour ma performance à venir. Grâce à Turbo, j’avais enfin vu le potentiel dans les mouvements physiques, qui complétaient si bien son style unique! Sous des trombes et des trombes d’eau, je ne pouvais rêver de mieux pour rendre le sourire à mon public adoré, ainsi qu’aux juges.
«J’ai beaucoup entendu parlé de vous, l’une de mes amies vous a même affronté dernièrement et a réussi à l’arrachée à vous vaincre. Ainsi vous avez tout mon respect et mon estime.» J’acceptai de le suivre plus profondément dans son Arène où me mena dans une sorte de jardin très agréable. Je sentais le regard de Turbo se poser sur les alentours, appréciatifs de cette beauté indescriptible. Voilà un endroit dans lequel j’aurais adoré me reposer, en attente d’inspiration. Elle rappelait les origines japonaises du jeune homme à ne pas en douter. Je me sentis aussitôt plus détendu. Dans ce jardin, je me sentais un peu plus moi-même qu’en ce terrain à l’odeur de la sueur et du travail physique. J’avais toujours grandement détesté le sport et je ne comptais pas commencer aujourd’hui. J’ajustai mon veston sur mes épaules avant de suivre le jeune homme.
«Merci beaucoup d’accepter Domingo, monsieur Vassily, il ne vous décevra pas, j’en suis certain.» J’adressai un sourire chaleureux au Simiabraz qui me le rendit. Pour moi, le singe de feu était toujours en partie le Pokémon de Pasqual, ce petit Ouisticram énergique qui avait été son compagnon pendant tant d’années. J’en étais toujours aussi fier, fier de ce qu’il était devenu auprès de moi. Je le sentais excité à la perspective de s’entraîner pour des techniques qui correspondaient d’avantage, peut-être, à des combats. Il adorait toujours autant les batailles, après tout. Son sourire se muta en expression confuse, cependant, quand il aperçu Bille, la Chimpenfeu du Champion. Je le vis reculer un peu, avant de s’avancer, visiblement troublé de cette vision étrange. Une femelle! Oui, une femelle de son espèce et qui plus est, pas laide du tout. Je le sentis devenir un peu nerveux, ce qui m’amusa. Il allait en découdre s’il montrait quelque signe de faiblesse devant un Pokémon d’expert, ainsi.
«Enchanté, à vous deux. Oui, je suppose qu’un Chimpenfeu fera un merveilleux professeur pour mon allié ici présent.» J’adressai un regard plein de sous-entendus à Domingo qui ne mordit pas à ma pique, se contentant d’observer les alentours avec un intérêt feint. Sky me posa alors la question fatidique. Qu’étais-je venu faire auprès de lui, exactement? En quoi consistait cet entraînement auquel je faisais constamment référence? Je souris, un peu embarrassé malgré moi. Je ne m’y connaissais pas du tout dans les arts martiaux, ainsi j’avais effectué quelques recherches qui n’avaient servi, au final, qu’à m’embrouiller. Ainsi, je décidai de me montrer sincère :
«Je n’ai pas de style en particulier, de forme d’art martial qui se distingue dans mon plan. Je prépare une performance pour un Concours sous peu, et j’ai été inspiré par la souplesse, le talent, le côté dansant des arts martiaux et de combat. Je vous laisse donc carte blanche. J’aimerais inculquer les valeurs de votre art à mes deux compagnons, et plus particulièrement à Turbo, qui sera la star de mon Concours.» Je me retournai vers le Mustébouée dont les yeux brillaient à présent. Sa gêne s’était mutée en grande excitation.
«Mustébouée est d’ailleurs très motivé!» Comme pour appuyer mes dires, il s’inclina de façon presque théâtrale, tel que nous l’avions pratiqué. Tout en grâce et en humilité. |
| | | | Invité Invité
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| Sujet: Re: Quand on cherche un maître, on trouve parfois un ennemi [PV Sky] Lun 28 Oct 2013 - 12:14 | |
| Quand on cherche un maître, on trouve parfois un ennemi La référence à une amie me fit soudain réfléchir. J'avais combattu beaucoup de dresseurs, mais il y en avait peu qui avaient gagné contre moi, et peu dont le combat m'avait fait autant chavirer que celui contre une jeune femme, il y a peu. Parlait-il d'elle ? J'eus un petit sourire amusé en songeant à cette jeune femme : notre combat avait été intense, oui. Ainsi, elle avait parlé de moi ? Je me sentais d'autant plus flatté. C'était agréable, mais je ne devais pas me laisser avoir par les compliments. Je hochais la tête, sans répondre. Je n'aurais pas su quoi dire, de toute façon. Et je ne voulais pas paraître idiot, pas dans cet instant fatidique où quelqu'un était venu chercher mon savoir. La gêne du Simiabraz en voyant Bille fut évidente, et la pokémon de feu dût s'empêcher de rire en détournant le regard. Elle était taquine, Bille, mais elle ne ferait pas de mal à Domingo. J'eus moi-même un petit sourire : était-il gêné de se battre avec une fille, avec une fille pas encore évoluée en Simiabraz ? C'était amusant. Je le laissais faire semblant de n'avoir rien vu ni entendu, et écoutais avec intérêt la réponse de Maxwell à ma question. Je me penchais vers le Mustébouée, et souris. « Je vois ça. C'est une bonne chose. Bon, je suppose que vous recherchez des enchaînements de pas et de combat qui aient une certaine grâce. Bien. Je pense avoir quelques idées. Turbo, c'est ça ? Allez, approche, petit. »
Je fis un geste, puis pris un pose martiale, bras levés entre mon visage et mon torse, et d'un hochement de tête, demandais au mustébouée de faire la même chose que moi. Alors, je me mis à faire un enchaînement, lentement, pour laisser le pokémon comprendre comme je faisais les choses. Mes mouvements étaient gracieux, auréolés d'une aura combattive. Je roulais au sol, et le mustébouée fit de même. Il avait du potentiel, et je lui fis faire quelques coups de pieds, et lui intimais enfin de faire quelques mouvements de tout son corps. C'était lent, mais agréable à regarder de mon point de vue. « Très bien, très bien. Je pense que si tu t'entraînes à faire ces enchaînements, tu réussiras à les faire plus rapidement, et cela donnera une impression de grâce et de légèreté, tout en ayant l'air agressif. Essaye de faire ça, aussi ? »
Je fis un mouvement du corps, et le mustébouée fit de même. C'était un très bon élève, agile et preste. Mon sourire s'accentua, et je hochais la tête, pour enfin faire quelques étirements avec lui. Bien, maintenant que j'avais vu ce dont il était capable, nous allions pouvoir passer au niveau supérieur. Je me tournais vers Max, pendant que Férosinge venait offrir un peu d'eau à notre invité pokémon. « Votre Mustébouée est très doué. Il est agile, et motivé, comme vous l'avez dit. Souhaitez-vous boire quelque chose, avant que je passe au niveau supérieur avec lui ? » proposais-je avec politesse.
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| | | | Maxwell R. Young Administratrice Fondatrice
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| Sujet: Re: Quand on cherche un maître, on trouve parfois un ennemi [PV Sky] Dim 3 Nov 2013 - 2:46 | |
| Quand on cherche un maître, un trouve parfois un ennemiLe jeune homme pouvait presque paraître froid et pourtant, je l’appréciais. Au fond, je sentais que nous partagions quelques points communs. Comme par exemple ce même acharnement, cette même franchise en entraînement. Il était dévoué à son art tout autant que je pouvais l’être au mien ou du moins, c’est ce que je j’interprétais de son sérieux. Il m’écoutait avec respect et comprenait, du moins… Je pense. Il était de ceux qui ne dédaignaient pas la Coordination, malgré un intérêt plus poussé pour les combats. Pour toutes ces raisons, je l’appréciais, même si je le trouvais franchement mystérieux et peut-être un peu sévère. Tant qu’il se montre respectueux envers mes Pokémon et moi-même, je pouvais passer outre ce côté renfermé de lui. De plus, ces alliés semblaient l’aimer profondément. Il comprit donc que j’étais ici pour former une performance et non pour apprendre à détruire un adversaire x ou y. Il avait quelques idées, ce qui m’intriguait. Turbo s’approcha du maître avec des étincelles dans le regard qui me firent chaud au cœur. Peu importe comment se terminait cet entraînement, je serais heureux pour le jeune Mustébouée. Son excitation se faisait sentir jusqu’à moi et me gagnait peu à peu. Je me surpris à sourire alors que je n’étais pas tout à fait à l’aise encore et un peu timide dans ce milieu que je connaissais si peu.
Monsieur Sky Vassily m’impressionnait beaucoup, à vrai dire. Il s’avérait être un professeur patient et attentionné, en plus d’être très talentueux. La loutre suivait ses mouvements avec grande attention, tentant de les reproduire avec le plus de précision possible. Il y réussissait bien, de par sa grande concentration et son dévouement certain. Je les observais faire, à l’écart pour ne pas les déranger. Je notais mentalement chaque enseignement de la part du Champion afin de ne rien oublier, prenant parfois des notes à l’aide de quelques dessins peu créatifs, mais qui m’aideraient certainement à ne rien manquer des enchaînements que proposait le jeune homme. Je n’avais pas tellement l’habitude de tels exercices, ainsi je m’assurais de ne rien en manquer. J’étais très emballé à l’idée de changer un peu mon style, pour l’accorder à celui qui plaisait visiblement à mon allié. Il m’était si différent et pourtant, je lui réservais une place toute spéciale dans mon cœur. Turbo représentait parfaitement ce nouveau défi que je m’étais lancé : celui d’avancer en tant que Coordinateur. Quoi de plus parfait qu’un petit être qui m’était presque en tous points opposé?
Je souriais, détendu et attentif, ne ratant pas une seule seconde du plaisir du Mustébouée qui ne m’échappait pas un instant. Domingo surveillait son compère, tout aussi satisfait. Il brillait de mille feux. J’en étais ému. Quand Sky mit fin à l’exercice dans une pause méritée et que Turbo s’éloignait en compagnie du Férosinge du jeune homme afin de se désaltérer, j’avais encore la tête pleine de rêves et d’inspiration, ainsi je mis un certain temps à assimiler et à répondre à sa demande.
«Oh, oui bien sûr. Un peu de thé ou de café, sinon de l’eau suffira amplement.» Je détestais m’imposer, ainsi j’accepterais n’importe quel breuvage qu’il me proposerait. Déjà que je considérais cet entraînement privilégié comme un cadeau du ciel! Je me promis de lui rendre la pareille un jour, si je le pouvais. J’étais encore tout ébranlé, tout fébrile à l’idée de me lancer dans l’élaboration complexe de cette performance qui, je l’espérais, marquerait Enola à jamais. J’étais tel un enfant à Noël. La Coordination, mon petit plaisir quotidien.
«Déjà, je vous remercie du fond du cœur, Monsieur Vassily. J’ai rarement vu Turbo aussi heureux, aussi dédié. Vous lui faites plaisir et à moi aussi. Je ne saurais comment vous rendre la pareille.» En le disant, je m’y engageais déjà, d’une certaine façon. J’y tenais. Mes joues s’étaient rosies et mes yeux brillaient de toutes ces idées fabuleuses qui affluaient sous mon crâne.
- Hors-Jeu:
Pardon c'est court, mais comme Maxwell est pas dans son Arène, j'ai pas trop osé ;w; Pardon aussi pour le délai ;w;
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| | | | Invité Invité
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| Sujet: Re: Quand on cherche un maître, on trouve parfois un ennemi [PV Sky] Dim 3 Nov 2013 - 20:17 | |
| Quand on cherche un maître, on trouve parfois un ennemi L'entraînement se passait à merveilles, et j'avais remarqué que Maxwell prenait des notes. Turbo était motivé, agile, et j'avoue qu'enseigner mon savoir me mettait du baume au coeur. Accueillant la pause avec bonheur, je proposais à boire à nos invités et allais chercher le service à thé. Rouge adorait ça, et j'étais certain qu'elle en laisserait. Je retirais mes tabis, puis pénétrant dans l'arène, invitait Max à faire de même. Nous passâmes dans mon bureau, à droite où, comme je l'attendais, une théières en fonte vert foncé fumait. Je sortis deux tasses et servis à boire, le thé fleurant le jasmin, espérant que cela plairait à mon invité. « Voilà pour vous. J'espère que cela vous ira. »
Je tournais soudain la tête vers un coin de la pièce. Bas mais audible, la télévision qui encombrait le coin droit fonctionnait. L'écran offrait une espèce d'aura lumineuse pâle ; des informations s'y diffusaient. Par réflexe, je pris la télécommande et montais le son. Ils annonçaient quelques problèmes d'un côté de l'île où une pluie forte avait coupé certains foyers d'électricité. Délaissant un instant la télé, me disant que ce n'était pas très poli, je me tournais vers Maxwell, curieux. « Voilà êtes donc coordinateur, c'est cela ? De quelle ville, si je puis me permettre ? Je ne m'intéresse pas spécialement à cette branche, mais je devrais, Rou ... Mon assistante me le conseille vivement. Elle dit que cela me permettrait de voir au-delà du simple combat pokémon en arène.»
J'avais failli appeler Aéryne " rouge " comme je le disais si souvent. Mais Maxwell n'aurait sûrement pas compris. Je trempais mes lèvres et but le breuvage aromatisé. C'était fort, mais je l'aimais comme ça. Le goût était bon, fleuri, et je finis ma tasse rapidement. La chaleur se diffusa en moi, et je m'étirais doucement. Je m'étais détourné du poste de télévision, et alors que j'allais proposer de retourner à l'entraînement, je fronçais les sourcils, et désignais soudain l'écran de l'index. J'avais dis ça bêtement. Le présentateur avait affiché une photo du jeune homme à mes côtés, et expliquait que quelqu'un l'avait vu il y avait peu en charmante compagnie. Je n'étais pas curieux à ce point et détournais le regard, prenant la télécommande pour l'éteindre. Ce n'était pas bien d'être curieux. Mais soudain, je m'arrêtais, interdit. Ca ne pouvait pas être possible. Non. Non non non non. Merde.
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| | | | Maxwell R. Young Administratrice Fondatrice
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| Sujet: Re: Quand on cherche un maître, on trouve parfois un ennemi [PV Sky] Mer 6 Nov 2013 - 3:09 | |
| Quand on cherche un maître, un trouve parfois un ennemiDécidément, ce Sky avait bon goût. Ce thé au jasmin, que je dégustais dans ce qui semblait être son bureau, m’était absolument délicieux. Je me sentais d’autant plus ragaillardi par la sensation brûlante de la boisson chaude contre ma gorge. Vraiment, je nageais en plein bonheur. Je remerciai chaleureusement le jeune homme en dégustant le liquide, souriant bien malgré moi. Je réservais mes sourires à mes connaissances plus intimes, mais la perspective de briller bientôt à l’Amphithéâtre de Baguin me comblait tant que j’en oubliais même ma réserve habituelle. Le Champion Coordinateur levait le son de la télévision avant de me poser quelques questions. Voilà un appareil dont je ne me servais presque jamais. J’aimais bien le cinéma, surtout celui venu d’ailleurs puisque ici, sur Enola. Nous n’avions pas vraiment les moyens de faire de grands films. J’aimais bien les productions européennes, québécoises, aussi. J’aimais qu’on me fasse réfléchir et malheureusement, la télévision provoquait plutôt un délaissement cognitif qu’autre chose. Par contre, elle pouvait informer rapidement sur des situations se produisant sur l’île, je reconnaissais donc sa nature informative et pratique. Je me désintéressai rapidement ce l’appareil pour me concentrer à nouveau sur Sky. Il me posait des questions sur mon art, avouant qu’il n’y portait pas assez attention alors qu’il ne devrait. Je lui adressai un petit sourire désolé.
«Vous savez, vous ne seriez pas le seul. La Coordination est souvent interprétée à tort comme un pauvre spectacle de pacotille. Sa définition même me dérange assez à vrai dire. Axer sur la grâce, la beauté… Oui mais encore? La Coordination est pour moi l’expression même de la relation qui unit le dresseur à son Pokémon. Le but recherché est de faire valoir le caractère unique de notre allié. Voilà pourquoi j’ai cherché à sortir des terrains battus. Pour Turbo.» Je souris en le voyant au loin, continuant de s’entraîner avec le Férosinge et la Chimpenfeu, alors que Domingo suivait le moindre de leurs mouvements, en tentant lui aussi de les reproduire. J’étais si fier d’eux. Si heureux d’être venu ici, même si je devais par le fait même sacrifier une journée en compagnie de mon amoureux. J’adorais Emilio, mais j’avais aussi besoin de me concentrer un peu sur moi et rien ne m’était plus important que mon travail. Mon travail? Que disais-je? Ma passion profonde plutôt qu’un travail.
«Dans un même sens, on pourrait me reprocher mon manque d’intérêt pour le type Combat en général. Ce à quoi je remédie peu à peu en ouvrant mes horizons. Si vous le désirez, je pourrais vous procurer des places de choix pour mon prochain Concours, qui mettra en vedette monsieur Turbo. Après, je réalise qu’il sera présenté à l’autre bout de l’île et que vous avez vos responsabilités.» J’allais rire doucement quand je vis son visage prendre une expression étonnée et son doigt désigner la télévision. Je suivis le mouvement pour faire face à l’écran, avant de me figer d’un bond. Je n’en croyais pas mes yeux! C’était bel et bien moi, à la télévision, ce qui n’avait rien de très surprenant. Après tout, j’attirais les journalistes comme des mouches. Mais là… Là… Se trouvait devant mes yeux terrifiés un cliché que je n’avais jamais vu. Mais je me souvenais très bien de cet instant. Nous nous trouvions tous les deux, là, enlacés, les lèvres enlacées dans une danse frénétique, les paupières closes dans une joie non feinte. Malgré mes yeux fermés, on me reconnaissait entre mille et il n’y avait pas beaucoup de doute non plus sur l’identité de celui qui partageait mes embrassades. Je dus passer du rosé au blanc livide en une fraction de seconde.
J’avais manqué de prudence, vraiment. Je n’avais pas fait attention tellement j’étais heureux de le retrouver alors. Pourtant maintenant, je devais faire face à cette partie de moi-même que je n’assumais pas encore entière et ce, devant le regard d’une nation entière. Oh, moi qui avais voulu prendre mon temps pour trouver le courage de l’avouer à mes fans. Voilà que mon désir s’envolait en fumée. J’avais envie de fuir l’Arène et de me réfugier chez moi au plus vite. Qu’en penserait Sky? Je me retournais vers lui, l’air complètement terrorisé, cherchant à voir sa réaction alors que j’aurais plutôt préféré la fuir. Je voulais disparaître.
- Hors-Jeu:
Pas de presse pour répondre hein ;w; Pas de presse ;w;
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| Sujet: Re: Quand on cherche un maître, on trouve parfois un ennemi [PV Sky] Mar 19 Nov 2013 - 19:08 | |
| Quand on cherche un maître, on trouve parfois un ennemi Je regardais avec l'impression de mourir le poste de télévision. La photo affichée à l'écran montrait Max. Oui, c'était bel et bien lui. Même cheveux, même façon de s'habiller, même stature. Il faisait classe. Et l'homme qui, à l'écran, l'embrassait ... Je le connaissais. Je le connaissais, bordel de merde, et en voyant sa chevelure blonde, son air innocent, son baiser pas si innocent que ça, j'avais envie de crever sur place. Il ne pouvait pas être là. Il n'avait pas le droit ! J'avais abandonné le Sky d'autrefois pour le protéger, et il se retrouvait à la télé ?! Bordel ! Non ! La vie n'avait pas le droit d'être injuste à ce point ! Pourtant, c'était bien Emilio, mon premier amour, que je voyais embrasser cet homme. Je ne le jugeais pas. Je ne les jugeais pas. Emilio avait été abandonné par moi ; il était normal qu'il ait refait sa vie. Ca faisait mal, mais je le comprenais. Et pourtant, au fond de moi, une voix criait à la trahison. Est-ce qu'il pensait encore à moi, des fois, ou m'avait-il totalement oublié ? Je tremblais, debout, immobile, le visage cireux, le regard vide. Et, soudain, c'est comme si l'on m'avait rallumé. Je ne pouvais pas continuer. Je n'en avais pas la force. Lorsque je posais mon regard d'onyx froid et dur comme de la roche sur Max, je me sentis faiblir. Ce n'était pas sa faute, il n'y était pour rien. Mais j'étais trop faible. Je ne pouvais m'empêcher d'imaginer ce qu'ils avaient pu faire, et cela me donnait le sentiment de mourir sur pieds, mon coeur se desséchant dans ma poitrine. Je ne pouvais pas continuer à l'entraîner ; je risquais même de vouloir le frapper. De plus, je ne pouvais pas le laisser voir la soudaine colère qui me prenait. Il risquait de se faire des idées, mais il ne pouvait pas faire de lien entre Emilio et moi. Sinon, j'étais foutu. Je ne pouvais pas mettre toute ma nouvelle vie en branle à cause d'Emilio. A cause d'eux deux. « Je suis désolé, Max, mais j'aimerais que l'on reporte la suite de l'entraînement. Je ... Je ne me sens pas bien. »
C'était vrai. Il suffisait de me voir pour comprendre que quelque chose clochait. Mais je n'arrivais pas à effacer la rage, la colère, la tristesse de mes traits que j'espérais durs et neutres. Je baissais les yeux, et remarquais ma tasse par terre. J'avais dû la lâcher. Le thé formait une flaque au sol. Je voulus me baisser, mais je n'avais plus de forces. J'hésitais entre crier, pleurer, tuer quelque chose ou quelqu'un. Je ne pouvais pas lui laisser le choix. Ou il allait me voir m'effondrer. « J'ai ... J'ai besoin d'être seul. S'il vous plaît. »
Ma voix s'était brisée sur la fin, et je lui tournais délibérément le dos. Qu'il pense ce qu'il veut. Allait-il songer que j'étais homosexuel ? Ou pire, que j'étais raciste envers eux ? Cette idée fit naître un sourire cynique, jaune, sur mon visage. Moi, homophobe ? C'était des plus cocasses, non ? Je serrais les poings, pour m'empêcher de trembler plus fort. Emilio ... Je m'étais toujours senti coupable de l'avoir délaissé. J'avais choisi les habitants de cette île plutôt que ma vie avec lui. Je ne pouvais pas le laisser apparaître de nouveau dans ma vie. C'était bien trop dangereux pour nous deux. Mais qu'est-ce qu'il foutait là, bons dieux ?! J'aurais voulu lui dire de partir, de s'en aller. Mais maintenant qu'il avait Max ... Une jalousie bizarre me prit. Peut-être aurais-je pu choisir cette île ET Emilio ? Avoir les deux, protéger les deux ? Cette idée était douloureuse dans le fait qu'elle n'était plus possible, juste suspendue dans le temps. Je passais mes mains sur mon visage. Ne pas fondre tout de suite. Ne pas s'effondrer. Pas encore. Je devais faire face. Par certains côtés, j'étais content qu'il ait trouvé quelqu'un. C'était peut-être mieux qu'il m'ait oublié. Qu'il ne se rappelle plus de moi. J'espérais que c'était le cas. Qu'il se noyait dans l'amour de Max - et qu'ils étaient heureux, tous les deux. Alors, tout en sachant que c'était le mieux, pourquoi j'avais envie de tout casser ? Silencieuse, une larme roula sur ma joue droite, venant donner un goût salé à mes lèvres. Mes mâchoires étaient serrées, et j'étais incapable de dire quoi que ce soit. Quoi que ce soit de plus. Je voulais juste mourir.
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| | | | Maxwell R. Young Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 375 Date d'inscription : 01/08/2013 Âge du personnage : 32 ans Métier / Études : Maître Coordinateur de profession Pseudonyme(s) : • Monsieur Image, ce surnom affectueux, prêté par mes fans, qui me désigne pendant mes performances.
• Silver Spirit, ou Spirit, tout simplement, mon pseudonyme au sein de la Résistance. Niveau : 60 Team active :
Turbo "BO" • Mustéflott ♂ • Glissade • Rigide
Tarek "REK" • Gallame ♂ • Impassible • Modeste
Callie "SUE" • Phyllali ♀ • Feuille Garde • Maligne
Ruby "BEE" • Absol ♀ • Chanceux • Brave
Kingsey "KING" • Tylton ♂ • Médic Nature • Relax
Marselo "MARS" • Galopa ♂ • Torche • Brave Team spécifique :
Pandora "PAN" • Togekiss ♀ • Sérénité • Douce
Izobel "IZO" • Momartik ♀ • Rideau Neige • Malpolie
Gamen "GAM" • Farfaduvet ♂ • Infiltration • Jovial
Ydila "YDIE" • Milobellus ♀ • Écaille Spéciale • Calme
Domingo "DOM" • Simiabraz ♂ • Brasier • Gentil
Zackson "ZACK" • Voltali ♂ • Absorb Volt • Modeste
Aëlia "AËL" • Aéromite ♀ • Lentiteintée • Brave | |
| Sujet: Re: Quand on cherche un maître, on trouve parfois un ennemi [PV Sky] Jeu 21 Nov 2013 - 18:23 | |
| Quand on cherche un maître, un trouve parfois un ennemiJ’étais absolument terrorisé. J’ignorais comment faire face à ce monde sous cette étiquette, qui n’en était pourtant pas une. Je scrutais son visage dur, cherchais le contact de ses prunelles d’onyx, malgré cette angoisse qui grimpait lentement, très lentement, paralysant mes membres. Pourquoi cherchais-je son approbation? Probablement pour ce qu’il représentait alors. Le tout premier inconnu que je verrais réagir à l’annonce de ma «condition» comme certains idiots aimaient bien l’appeler. Je tremblais alors que mon ventre se changeait en océan de lave en fusion. Un moindre coup de vent aurait pu me briser, mais ce qui vint ne fut pas le vent, mais bien la tempête. Oh, combien je n’étais pas préparé. Cette photo m’avait pris de court, c’était le cas de le dire. Mon monde s’écroulait avec, comme si je n’avais pas assez eu de cela dans les dernières semaines. Tout ce temps que je m’étais réservé pour réfléchir, pour prendre ma décision pour moi-même, sans trop me brusquer ou brûler les étapes, tout ce précieux temps disparaissait, m’était arraché. Au final, je recherchais chez Sky la confirmation que je pouvais avoir confiance en ce monde maintenant que tous savaient réellement. Je me sentais… fragile, exposé, mis à nu devant le regard scrutateur des habitants d’Enola et je ressentais pour la première fois le contrecoup de ma popularité, celui qu’évitait Solène depuis déjà des années. Elle qui m’avait prévenu, dans un sens, que toute cette attention dont je ne me formalisais pas trop depuis toutes ces années avait son double-tranchant. Ce double-tranchant me saignait à présent.
Surtout que chez Sky, je n’eus pas l’appui désiré. Au contraire. Lorsque le regard sombre de monsieur Vassily se posa dans le mien, un long frisson me parcourut. Ses yeux s’étaient changés en douleur, en ressentiment, en doutes. Je ne comprenais pas. Je me reculais soudainement, portant une main à mon cœur. Il battait trop rapidement, trop rapidement. Pourquoi cette colère, pourquoi cette tristesse infinie? N’avais-je pas droit à mon bonheur, finalement? Fallait-il qu’il me juge pour ma sexualité? Je titubais, cherchant appui, ne trouvant rien d’autre que moi-même. Mes bras se refermèrent sur ma poitrine, l’entourant dans le but de la réchauffer. Toute chaleur m’avait quitté pour me laisser vide, vide de tout sens. J’avais détourné le regard, cillai à peine quand la voix de Sky s’éleva à nouveau pour mettre fin à cette rencontre. M’envahit alors la colère, la colère sourde de celui dont on a bafoué les droits. Depuis toujours, je me battais simplement pour exister. J’avais vécu la misère, la douleur, la perte d’êtres chers. Pour une fois que je tenais un soleil entre mes doigts, on tenterait donc de me retirer ma lumière?
Je lui en voulais. Je lui en voulais de me juger, de me détester, de me chasser pour ce que j’étais. Ma fragilité s’était mutée en un océan de haine, mais aussi une profonde envie de me battre. Maintenant que mon sac avait été déballé, que tous savaient, je me sentais libre et fort. Prêt à prendre les insultes, ou imbéciles. Oui, qu’il vienne, simplement, le Sky, tenter de me dire qui aimer. Mes poings se serraient et j’avais bien envie de le frapper, mais au final, je m’abstins. L’air s’était chargé d’électricité et ma poitrine se soulevait compulsivement. Je n’allais pas jouer des poings avec lui. Il me détruirait en un instant et alors, quel message passerait? J’osai finalement relever les yeux vers lui, bouillant d’une colère qui retomba aussitôt. Car l’homme qui se tenait devant moi en était un brisé. Comme dans un supplice, il me demandait de le laisser seul. Je ne comprenais plus. Qu’avais-je donc fait pour provoquer sa douleur? Je reculais d’avantage, me butai contre un objet inconnu. Mes yeux voulaient pleurer sans larmes. Je ne comprenais pas, je ne comprenais pas.
Je restai longuement ainsi, contre le mur, interdit. Une mixture épaisse de sentiments bouillonnant dans ma poitrine qui semblait se refermer contre mes poumons. On entendit finalement le claquement de mes souliers cirés, si parfaits, dont le reflet m’écœurait à présent, contre le plancher alors que je quittais, adressant un dernier regard à Sky, glissant de façon quasi imperceptible à son intention :
«Merci et pardon.» Je quittais ensuite pour rejoindre Turbo, Domingo, et les Pokémon de Sky dans l’autre pièce. Le Mustébouée se précipita contre mes jambes pour les enlacer, visiblement heureux. Trop heureux. Il se raidit bientôt en voyant mon expression pâle, mes yeux rougis, mes cheveux en bataille où j’avais trop passé mes doigts dans mon incompréhension.
«Nous partons.» Une protestation. Évidente. Forte. Deux petits yeux noirs qui me scrutaient, suppliant de rester. Un refus dans mon absence de réaction. La sienne qui se manifesta plus forte encore. Domingo s’approcha, posa une main rassurante sur l’épaule de la loutre affligée et un regard reproche et d’incompréhension à moi-même. Incompréhension. Il n’était pas le seul à se sentir ainsi. Deux éclairs rouges et ils avaient disparu dans leurs balles respectives, me laissant seul. Je quittai sans plus attendre en emportant simplement Tarek qui me mena à la maison. Deux heures plus tard, je recevais un appel des Weber. On avait retrouvé la prison. |
| | | | Invité Invité
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| Sujet: Re: Quand on cherche un maître, on trouve parfois un ennemi [PV Sky] Jeu 21 Nov 2013 - 19:05 | |
| Quand on cherche un maître, on trouve parfois un ennemi
J'aurais pu l'aider. Avec de simples mots, j'aurais pu lui redonner confiance. Cet homme avait vu son homosexualité dévoilée à la face du monde, violemment ; il devait être ébranlé, choqué. Et je devinais qu'il cherchais mon assentiment. Mais au lieu de l'aider, au lieu de le conforter dans sa vie, dans ses choix, je m'étais détourné de lui. J'avais trahi et bafoué toutes mes croyances ; alors qu'un homme me demandait silencieusement son aide, je lui avais tourné le dos. J'aurais dû l'aider, mais au lieu de cela, j'avais attendu qu'il parte, et je m'étais senti soulagé de l'entendre partir. Alors, je m'effondrais.
Clac, fit la porte. Shlock, firent mes genoux, alors que je tombais sur le parquet verni.
Ma vision s'était troublée, je tremblais de tous mes membres. Emilio. Il était ici. J'avais encore du mal à m'en rendre compte, mais c'était comme si, dès que cette pensée me venait, je recevais une claque. Je sentis une présence, et mon visage pâle, ravagé par la tristesse, se leva vers Colossinge. Alors, enfouissant mon visage dans sa fourrure pelucheuse, je me mis à pleurer. La gorge obstruée de cris, je me mis à pleurer, comme jamais je n'avais pleuré. Emilio. Je l'avais abandonné, oui. Jusque là, ce choix m'avait paru judicieux, le meilleur que j'ai pu prendre. J'avais fait le mort, et il était normal qu'il refasse sa vie.
Pourtant, les meilleures choses ne sont pas toujours celles que l'on souhaite. Frissonnant, je refermais mes bras sur moi ; mon nez coulait, mes yeux pleuraient, des larmes amères, salées, que j'avais retenu tout ce temps. Je devais me reprendre, mais je n'avais plus de forces. J'avais abandonné l'homme que j'aimais pour le protéger, et voilà qu'il se mettait en danger sans que je puisse rien faire. Je désirais encore le protéger. Mais Max. Il y avait Max. Je n'avais pas le droit d'interférer entre eux. J'avais envie de mourir. J'avais envie de cesser de vivre, là, sur le plancher. Ainsi cesseraient mes douleurs. Je n'aurais plus de choix à faire, ni bon ni mauvais.
Mais je n'avais pas le droit. Pas le droit d'abandonner. Alors, juste un peu, juste un moment, j'allais me laisser aller à ma douleur. Je m'allongeais sur le parquet, mon ami près de moi. Même lorsque j'avais frôlé la mort, jamais je ne m'étais senti aussi faible. Aussi rempli d'émotions négatives. Je ne savais quels choix faire, et j'espérais juste que Max ne parlerait pas de moi à Emilio. Je voulais juste cesser de penser. Mon ami m'observa longuement, alors que je continuais de sangloter, comme un enfant. Je me fichais d'avoir l'air idiot, d'être bête de pleurer, de savoir que pleurer n'arrangeait rien. Je pleurais en silence, mes cris ayant cessés, car dans la vie, certaines douleurs, au-delà de certaines compréhensions, malgré les pleurs, ne peuvent être dites. Certaines douleurs sont telles qu'elles sont muettes. Je ne sais combien de temps je restais là, sur le sol de mon bureau. Jusqu'à ne plus avoir d'eau dans le corps, je suppose. Jusqu'à ce que respirer me fasse mal, jusqu'à ce que simplement vivre me fasse mal.
Penser à eux me faisait mal. Mais, je devais faire face. J'aurais mal à jamais. Peut-être étais-je condamné à cela.
Souffrir.
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| Sujet: Re: Quand on cherche un maître, on trouve parfois un ennemi [PV Sky] | |
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