« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 Stronger [OS d'éclosion Azmel]

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AuteurMessage
Damien K. Ikeda
Administratrice Fondatrice
Damien K. Ikeda
Masculin Age : 31
Messages : 243
Date d'inscription : 18/10/2013

Âge du personnage : 25 ans
Métier / Études : Hôte de Pension à spécialisation Pokémon voyageurs
Pseudonyme(s) : ♦️ DIP, surnom d'Éleveur.
♦️ THE PHOENIX, pseudonyme de Résistant

Niveau : 60
Team active :

Stronger [OS d'éclosion Azmel] 653
♣️ Mesrine ♣️
Feunnec ♀ - Brasier - Malpolie

Stronger [OS d'éclosion Azmel] 398
♣️ Stella ♣️
Étouraptor ♀ - Intimidation - Joviale

Stronger [OS d'éclosion Azmel] 018
♣️ Elrey ♣️
Roucarnage ♂ - Regard Vif - Docile

Stronger [OS d'éclosion Azmel] 329
♣️ Azmel ♣️
Vibraninf ♂ - Lévitation - Jovial

Stronger [OS d'éclosion Azmel] 510
♣️ Miuranda ♣️
Leopardus ♀ - Délestage - Maline

Stronger [OS d'éclosion Azmel] 085
♣️ Venetrio ♣️
Dodrio ♂ - Matinal - Mauvais


Team spécifique :
Stronger [OS d'éclosion Azmel] 059
♣️ Kiona ♣️
Arcanin ♀ - Torche - Naïve

Stronger [OS d'éclosion Azmel] 3187914227_0_26_soFMH0cw
♣️ Booba ♣️
Métamorph shiney ∅ - Échauffement - Pressé



Stronger [OS d'éclosion Azmel] Empty
MessageSujet: Stronger [OS d'éclosion Azmel]   Stronger [OS d'éclosion Azmel] EmptyMer 13 Nov 2013 - 4:48


STRONGER.
feat. Azmel
Après-midi du deuxième jour, je m’activais dans la cuisine à préparer un repas des plus gastronomiques, une petite merveille que je me réservais à moi et à moi seul. Je ne pouvais pas m’en empêcher, je mourrais de faim. Comme si ma croissance avait soudainement repris, ou encore comme si je tentais de me gaver de tout ce dont j’avais pu manquer dans les dernières années d’incarcération. Mon plat? Un bol de mes céréales préférées, les croquantes avec des noix et une once de miel, agrémentées d’un peu de sucre et de fruits frais dénichés dans le réfrigérateur : des fraises, des mûres et des framboises. Un vrai délice que je me préparais à déguster histoire de tuer la faim qui ne me quittait plus depuis le matin. Peut-être que ma marche m’avait laissé plus fatigué que je ne l’aurais cru? Ou encore mon combat incessant contre la Feunnec durant toute la journée, alors qu’elle me faisait la vie dure… calquant chacun de ses mouvements au miens avant de disparaître dès qu’on tentait de l’approcher. Je me comptais chanceux déjà que sa maîtrise du feu n’était pas complétée et qu’elle peinait à utiliser ses capacités de ce son type, mais tout de même. J’espérais la voir disparaître rapidement des terres de mon futur beau-père, avant de foutre la merde et de faire de mon existence un enfer.

Vous devinerez cependant qu’il n’en fut pas ainsi. Je venais de poser mon bol de céréales sur la table, m’apprêtant à m’asseoir pour déguster ma petite merveille quand j’entendis un bruissement et un «click click» sur la table, comme le frottements de griffes contre une surface plane. Je n’eus même pas le temps d’esquiver un mouvement qu’une tête surmontée d’énormes oreilles se penchait dans le bol pour en lapper le lait sucré qui vint bientôt envahir sa gueule. Je me levais d’un bon –car j’avais bel et bien finit par m’asseoir- me frappant un genou contre la table dans le process et renversant ma chaise qui atterrit lourdement contre le plancher. Un cri parvint à ma gorge et explosa contre elle :

«MESRIIIINE!»

Ce nom, jaillit de nulle part, venait de la désigner. Elle avait gâché ma collation et je me retrouvais toujours aussi affamé et franchement frustré. De plus… Comment était-elle entrée dans la maison, cette peste? Je m’en emparai  par le collet. Elle sentait la vieille poubelle et avait fait une traînée malpropre dans la maison. Dans un grognement, je montai à l’étage, direction la salle de bain. Elle se débattait furieusement, mais cette fois, je la tenais bien. J’entrai vivement dans la salle d’eau, avant d’activer l’eau chaude. Elle se mit à couiner de plus belle avec de petits grognements pathétiques que j’ignorai superbement. La baignoire s’emplissait doucement, et quand il y eu dix centimètres d’eau à grandeur, je refermai le robinet. Je savais bien, bien sûr, qu’un type feu comme elle détesterait. Je donnais des bains à Kiona dans son enfance, parfois, et elle avait presque finit par apprécier. Je savais donc que Mesrine –Mesrine, je lui avais vraiment offert un nom?-  y survivrait. Elle en avait besoin. À l’aide d’une brosse que j’avais abandonné dans ma poche suite à ma matinée à bosser à la Pension, je me mis à la frotter vigoureusement sa peau, avant de l’enfoncer sans l’eau. Elle se mit littéralement à hurler, à mordre mes bras qui se trouvaient maintenant à sa portée. Le renarde mordait de toutes ses forces, de toute sa haine et bientôt mes avant-bras se retrouvèrent couverts de sang.

Je m’obstinais, tout autant qu’elle sinon plus. Mes doigts parcouraient sa peau, sous les poils, à la recherche de tiques, nombreuses. Je savonais pour la débarrasser de cette odeur, mais aussi pour rendre à son poil son lustre d’antan. Mesrine continuait à crier et à se débattre, puis même à pleurnicher, je fus le plus fort et arrivai à achever mon œuvre. Je l’extirpai de l’eau et elle tremblait de tous ses membres la pauvre créature, épuisée, vaincue et terrorisée. Je l’enroulai dans une serviette douillette et entrepris de sécher sa fourrure humide. Elle gémissait doucement, un peu traumatisée par cette expérience, cherchant ma chaleur alors que je la devinais furieuse. Avec un sourire triomphant, je la frictionnais et elle se laissait faire, probablement trop fatiguée après s’être autant débattue.

«Voilà qui est mieux. Je ne pouvais pas te laisser faire de la maison une poubelle après tout!»

À ce moment, j’entendis trois petits coups discrets à la porte de la salle de bain, laissée entrouverte à mon entrée dans la pièce. Jackson entra, tout sourire, amusé par la pauvre boule de poils qui tremblait dans mes bras. Je lui demandai ce qu’il voulait, souriant aussi, et il me demanda mon aide pour une naissance. Une naissance? Je n’avais pas assisté à une éclosion depuis… bon, je ne répétrai pas depuis combien de temps. Nous le savons tous à présent. Les yeux brillants, j’acceptai de le suivre, emportant avec moi la pauvre Feunnec. Je n’avais pas fait deux pas cependant qu’elle se dégageait avant de disparaître à nouveau. Quelle étrange créature… Je suivis donc l’Hôte de Pension vers les couveuses. Un Œuf brillait en effet à intervalles réguliers. Il s’agissait d’un Œuf orangé et vert, un genre que je n’avais jamais vu. Je me demandais bien de quelle espèce il pouvait s’agir, ainsi je m’en approchais, préparant déjà la couverture pour y recevoir le nouveau-né. Jackson restait en retrait tandis que je caressais la surface lisse de l’Oeuf laissant un frisson me parcourir.

J’en rêvais, je ne pouvais le cacher. Avoir mon propre endroit, ma propre Pension. Un endroit où je pourrais devenir l’Éleveur que j’étais destiné à être. Avoir mes propres installations, mon terrain, ma maison. Voilà qui serait un bon départ pour notre famille, à Solène et moi, n’est-ce pas? Je souriais, sans même m’en rendre compte, à cette idée. Alors que je caressais toujours la coquille, elle se mit à chauffer avant d’illuminer vivement. Cette fois était la bonne et bientôt, l’Oeuf se changea en une forme étrange. Quand la lumière s’estompa, un petit être apparu, tout rond et prenant une teinte rouge-orange. Un Kraknoix! J’ignorais que Jackson s’occupait de petits Kraknoix… Je me retournai vers lui, le petit dans les bras. Déjà, il agitait ses petites pattes maladroites dans tous les sens et gasouillait joyeusement. Je ne pouvais m’empêcher de frotter son petit ventre, amusé et attendri. Jackson s’approcha et je pus le questionner sur ce petit et sur son origine. Il me confia alors que l’Oeuf lui avait été confié par les dresseurs de deux Libégon, qui avaient produit ce petit pendant leur passage à la Pension. Le père de la famille Weber continua sur sa lancée en m’avouant m’avoir reservé cet Œuf, de s’en être occupé pour moi depuis que mes plans pour ma libération avaient été mis en route, dans l’espoir de me revoir. Il disait… il disait que Kraknoix était un Pokémon solide, qui pouvait passer à travers les pires épreuves et qui toujours, s’en relevait.

Autant dire que je ne savais pas quoi dire quand son discours s’acheva. Le bébé me regardait à présent, visiblement affamé. Je glissai le biberon dans sa bouche, complètement sous le choc et touché au plus profond de mon être. Un Pokémon… aurais-je enfin un Pokémon? Un nouveau départ? Comme ce petit, allais-je enfin m’en sortir pour devenir plus fort, toujours plus fort?

«Je l’appelerai Azmel, dans ce cas. Merci, Jackson…»

Merci pour tant, tant de choses. Mes yeux en disaient tout autant. Dans mes bras, le petit Kraknoix mâchouillait son biberon afin d’en têter le lait. Dans l’ombre de la pouponnière, deux yeux orangés nous scrutaient, et Kiona jappait au loin. Il ne manquait plus qu’une seule présence à ce tableau. Mon Maître, Jackson, ma gardienne, Kiona, mon espoir, Azmel, et Mesrine qui n’appartenait à aucune autre case que celle du mystère pour le moment. Il ne manquait plus que Stella.

Hors-Jeu:


(c)Golden
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