— Je vous ai fait venir pour que vous mesuriez la difficulté de la tâche, de ce que vous demandez à la Résistance. Si vous pensez que je réussirais à chasser le Régime tout seul, vous vous trompez ! Aidez-moi, sinon, vos familles et vos amis sont condamnés à mort à cause de cette épée de Damoclès qui a déjà fait son effet, il y a de cela un peu plus de 5 ans. Vous tous devez comprendre ce que j'ai à vous dire.

» Jusque-là vous avez supporté bien des malheurs. Comprenez-le, mes amis, pour ne pas faire ça en vain, il faudra se liguer contre l’ennemi sans moral. Le temps presse, et l’heure des débats philosophique est révolue. Si vous êtes ici ce soir, c’est que vous êtes résolu à chasser l’ennemi de vos terres.

» Nous sommes l'unique chance de ce pays, et la dernière...

» A présent, laissez moi vous racontez une histoire. Ensuite vous choisirez ce que sera votre avenir.

— Il y à cinq ans, au début de l'été, je vivais paisiblement dans mes forêts, je n'avais besoin de rien, sauf de ma famille et de mes amis. La majorité vivait en ville, et une bonne partie à la capitale. J'étais garde forestier, et guide pour les brebis perdues, et je menais cette existence dans la tranquillité, proche des gens que j'aimais. Je ne connaissais presque rien du monde qui m'entourait. En un sens, j'étais exactement comme vous, avant l'arrivée du Régime, et c'est pour ça que je comprends vos sentiments face aux changements brutaux.

» Moi aussi, je vivais à l'abri, dans l'insouciance, avant que le monde que je connaisse ne bascule à cause d'éventuels ennemis.

— Oh ! Je n'ai pas vraiment fondé la résistance, pas seul, et pas vraiment avec mes petites mains. Mais laissez moi vous racontez ce jour, mon jour.

» J'ai rencontré quelque chose dans ma chère forêt. Comme nous, son espèce avait de gros problèmes, et il avait besoin d'aide. C'était un Pokémon, et il est à présent mon ami. Sachez cela : Le Régime n’a aucune vergogne à persécuter les Pokémon, dont les plus faibles. Cette créature était venu me prévenir qu'un vent mauvais soufflerais sur l'île.

» C'est ce même jour qu'à eu lieu le bombardement d'Amanil, l'investissement de la grande maison, la chute de notre très chère présidente...

» Tout ces jours d'horreur, de crainte, de paranoïa. Tout un chacun c'est plié au Régime, ou, au contraire, à chercher à résister à ce dernier.

» Le Régime, une fois installé, n'a pus être délogé depuis. Cela fait plus de 5 ans, et ils n'ont plus bougés de chez eu depuis. Même si leurs soldat ne sont pas immobiles, à ce compte là, c'est comme laissé une bombe à retardement en place. C'est pour cela que nous, la Résistance, nous sommes formées. Un ensemble hétéroclites de femmes et d'hommes qui n'avions rien en commun, sauf une chose, un idéal qui doit devenir notre réalité : libérer Enola de la dictature du Régime.

» Depuis lors, nous combattons depuis tout ce temps l'envahisseur pour le vaincre, ou au moins le renvoyer chez lui. Cependant, le 2 juillet, le jour de la mort de notre regrettée Eliza Turnac, appréciée ou non, retentit. Pensez-vous que cet acte est digne de l'espère humaine ?

» Il y à peu, nous avons pris la décision d'agir méthodiquement et de frapper fort afin de montrer au Régime que nous ne sommes pas qu'une simple épine dans son pied. Afin de rendre hommage à cette femme.

— Nous avons pris d'assaut le Bloc R. Ce fut un coup de maître. Nous avions prévu l'assaut depuis longtemps. Nous nous étions séparés en deux groupes, l'un s'occuperait de la libération, le second du soutien. Je n'ai pas pu être en première ligne, mais j'ai fait en sorte de participer à la coupure générale des lieux. Il nous à fallu agir à plusieurs et rapidement, mais on est arrivé à faire crasher le système. Il m'a fallu presque tout le temps du règne du régime pour utiliser convenablement les outils informatiques, et pour étudier la sécurité de la prison. Une fois libéré, le groupe de soutien as pris en charge les Résistants qui venaient de revenir et les prisonniers nouvellement libérés. Nous n'avons pas pu extirper de là tous les otages, mais nous avons prouvé notre force. Pour Enola ! Debout ! Debout Enola !

— Vous êtes libres de rejoindre la résistance ou de ne rien en faire. Je ne vous blâmerais pas si l'un de vous préviens l'ennemi, je ne risque pas de revenir deux fois au même endroit.

» Sur ce, gentes dames, messieurs, je vous quitte. Vous connaissez le chemin du retour, suivez simplement la lumière.