« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

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 Notre liberté s'arrête où commence celle des autres

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Léopold Richter
Administratrice
Léopold Richter
Messages : 160
Date d'inscription : 27/06/2014

Âge du personnage : 26 ans, né un 5 mai
Métier / Études : Etudes de Medecine, en stage chez un medecin généraliste a Anula et quelques fois à la clinique Connors d'Amanil
Pseudonyme(s) : White Dragon, identité de justicier

Niveau : 55
Team active : .
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♦️ Médée - Assurée - Voile Sable
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♦️ Luis - Préssé - Impassible
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♦️ Sisyphe - Foufou - Brasier
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♦️ Emil - Modeste - Attention
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♦️ Bellérophon - Assuré - Tête de Roc
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♦️ Thanatos - Timide - Agitation



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MessageSujet: Notre liberté s'arrête où commence celle des autres   Notre liberté s'arrête où commence celle des autres EmptyVen 27 Juin 2014 - 15:53

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LEOPOLD "LEO" RICHTER

INFORMATIONSNOM: Richter
PRÉNOM: Léopold
SURNOM: Léo, et c'est surtout comme ça qu'on le nomme. Il n'aime pas trop son prénom complet, pour tout dire.
PSEUDONYME(S): White Dragon, identité de Justicier
ÂGE: 25 ans
DATE DE NAISSANCE: 5 mai
SEXE: Masculin
GROUPE: Habitant
RÔLE: /
MÉTIER/ÉTUDES: Médecin généraliste (encore en apprentissage, mais il tient un cabinet en alternance avec un autre médecin d’expérience), aussi coursier et homme à tout faire de son paternel. Sinon, il est justicier et aussi un peu magicien prestidigitateur à ses heures.
ORIGINE: Enolian, né a Anula


PHYSIQUE
COULEUR DE PEAU: Plutôt pâle et fragile, Léo ne sort pas énormément le jour, d’où ce teint peu hâlé, malgré la chaleur Enolianne.
CARACTÉRISTIQUES DES CHEVEUX: Bruns et courts, lisses. Rien de spécial à signaler de ce côté-ci, mis à part que Léopold est visiblement en froid avec son coiffeur, nombre de mèches lui tombent dans les yeux, il s'en plaint parfois mais ne pense pas a y remédier.
CARACTÉRISTIQUES DES YEUX: Deux grands yeux bleus foncés, qui donnent au jeune homme un air mystérieux et plutôt séduisant, quand il pense a sourire.
DESCRIPTION DE LA SILHOUETTE: Léo mesure environ 191 cm, il est plutôt bien bâti, et doit peser dans les 81 kg.
PARTICULARITÉ: Fanboy pas vraiment assumé de films/séries et toute autre fiction dérivées qui lmet en scène des super-héros, Léo porte beaucoup d'habits en rapport avec cette passion. Il ne les mettra pas en avance cependant, du fait de sa réserve.


CARACTÈRE
PERSONNALITÉ:
Secret - Prévoyant - Docile - Plutôt froid - Posé - Discret - Patient - Timide - Réservé - Introverti - Subtil - Influençable - Fils à papa (un peu) - Obsessionnel en ce qui concerne sa famille et particulièrement son père - Professionnel - Compétant - Sérieux - Possède un certain charisme - Silencieux - Poli - Maniéré - Détaché en apparence - Peu paraître hautain et mal aimable - Solitaire - Grognon - Compliqué - Tenace, mais peut aussi vite se lasser - Déterminé - Appliqué - Organisé - Pragmatique - Essaie toujours de résoudre les choses par la rationalisation - Trop honnête pour son propre bien - Rabat-joie - Un peu parano - Peut-être un peu craintif et cassant quand il ne connait pas - Il peut devenir menaçant et agressif pour arriver à ses fins - A un côté enfantin et inexpérimenté - Complètement paumé - Préoccupé par ce que pensent les gens de lui

Léopold est neutre, tout simplement, il n’est ni aimable ni désagréable avec les gens, il se place juste  de façon à garder ses distance. C’est un jeune homme réservé et timide qui a du mal à se sociabiliser. Il n’est pas totalement fermé pour autant, même si c’est l’air qu’il se donne sans le vouloir, il n’est simplement pas doué avec les mots et ne parvient que rarement à exprimer ce qu’il veut de façon claire, de peur de trop se dévoiler. Il se garde d’en parler, mais il sait apprécier les choses simples quand il accepte de ne pas tout se compliquer. Léo est quelqu’un de plutôt terre à terre, et il a la manie plutôt agaçante de remettre les choses a leur valeur la plus rationnelle pour les expliquer et surtout pour se rassurer. Et quand il n’y parvient pas, il a tendance a se sentir très embarrassé, ignorant, aussi, quand il se rend compte de son manque de connaissance en certaines choses. Léo a tendance à se forger des préjugés pour se protéger, pourtant, il se rend bien compte que cela l’handicape plus que ça ne l’aide, et aimerait corriger ce défaut, seulement, sa difficulté à aller vers les autres ne l’aide pas dans sa démarche. C’est un homme qui veut toujours bien faire, même si il donne l’impression de voir les choses froidement, il se donnera toujours du mal pour accomplir jusqu’au bout ce qu’il a commencé, car il est convaincu qu’avec des efforts et de la volonté, tout peut être obtenu. En dépit de cela, Léopold n’est pas quelqu’un de franchement optimiste, ses histoires de famille lui ont forgé une vision du monde assez sombre et une certaine réticence à aller vers les autres. Il est habitué par la force des choses à la solitude, mais recherche, bien que peu adroitement, le contact humain qui lui manque, sans vraiment parvenir à le trouver ou il le voudrait.


GOÛTS & DÉGOÛTS: Léo ne s’intéresse pas a beaucoup au monde et n’aime par conséquent pas énormément de choses. Dans ce qu’il aime, on peut citer la musique, il joue lui-même du clavecin (il a aussi joué du piano, et de l'orgue du temps ou son père très croyant l'y avait obligé, il se débrouille très bien avec tous les instrument a clavier, en résumé) et un peu de violoncelle, il aime aussi lire, le théâtre, il a aussi pratiqué l'escrime pendant plusieurs années, et a un gout assez prononcé  (il s’en cache bien) pour les films de Super-Héros, des plus mauvais aux meilleurs (il possède un bon nombre de produits dérivés, pour preuve de son fanboyisme). Il apprécie aussi son métier, et ce qui touche a la médecine et à la science de manière générale. Il aime évidemment beaucoup ses Pokémon et s’entrainer en leur compagnie.
Dans ce qu’il n’apprécie pas, se trouve déjà tout ce qu’il craint, c'est-à-dire beaucoup de choses, tout ce qu’il ne connait pas. Il déteste le bruit et les gens envahissants ou trop insistants. Léo n’aime pas parler de lui, mais a également du mal à écouter les histoires des autres. Il préfère clairement la solitude au groupe. Il a une certaine aversion pour tout ce qui est concepts et croyances religieuses, dont il a été bassiné toute son enfance. Aussi, il ne croit absolument en dieu et a tendance a un peu moins tolérant avec les gens croyant aveuglement (comme il le dit) en lui.

ASPIRATIONS & PEURS: C’est Richard, son père, qui figure au milieu de ses ambitions. Léopold voudrait à tout pris guérir son père de sa paranoïa et le libérer de sa folie, même si il lui arrive de penser qu’il s’agit d’un combat déjà perdu. Il veut aussi devenir quelqu’un de meilleur, et rêve aussi qu’Enola devienne un pays ou son père et le reste de sa famille puissent vivre en paix. Sa plus grande peur est de ne pas être utile, il craint l’ignorance et parfois, est effrayé à l’idée de ne pas savoir sortir de sa solitude. Il est obsédé par la liberté, et qui sait ce qu'il serait capable de faire pour acquérir cette dernière. C'est du fait qu'il se sent prisonnier qu'il s'est fait justicier, dans l'espoir de trouver cette liberté perdue.

ALLÉGEANCES: Neutre. Il se dit justicier, mais il n’est aucunement rattaché à la Résistance, bien que ce soit ce qu’on raconte sur White Dragon, son identité de Justicier. Néanmoins, s’il y a un camp pour lequel pencherait plus Léo, ce serait justement la Résistance, il n'a simplement pas le projet de s'y engager.


BIOGRAPHIE
Pense-bête:



« Léo, j’en ai marre de te le demander sans cesse, mais arrête d’appeler à ce numéro pour toujours nous demander la même chose. Ma décision, et la décision de Cléo par ailleurs, sont définitives : nous ne reviendrons plus en arrière, et tu le sais. »
« Tu sais à quel point papa a besoin de vous. S’il te plaît, Sig. Ce n’est que l’histoire de quelques-»
« La réponse est non. Il a ruiné notre vie à tous, et la tienne aussi. On ne retournera pas voir Richard, il mérite ce qui lui arrive. J’en ai marre de jouer au grand frère avec toi, Léo, tu es assez grand pour décider de ta vie, alors arrêtes. Ouvre les yeux, bordel! Je ne sais même plus combien de fois je t’ai répété tout ça. »
« C’est peine perdu, je ne laisserais pas notre père seul, jamais. Ce n’est pas de sa faute. »
« Ne me dis pas que tu continues de croire à ces conneries. Je crois sincèrement qu’il a inventé ça avec pour seul but de briser sa propre famille. Toi aussi tu sais que c’est faux! »
« Je veux en avoir le cœur net. Je dois le retrouver. Si je le retrouve, peut-être que papa pourra…  Il y a forcément… »
« …Une explication logique. Je sais. Tu crois que tout est rationalisable, comme d’habitude! Sors-toi ta foutue logique médicale du crâne et réalises enfin que-»  
« Et toi, avec ta foutue logique d’artiste délirant, tu crois tout savoir? Il n’y a rien en ce monde qui ne puisse pas être expliqué. »
« Cette conversation ne mène nulle part. C’était la dernière, n’essaie plus de nous appeler. Et n’ose même plus prononcer le prénom de notre père devant Cléo ou devant moi… »  
« Tu ne comprends pas, sig. Tu ne comprendras jamais. Richard est- »  
« Au revoir, Léo. N’essaie plus d’appeler. »
 

Il eut un bruit sec à l’autre bout du fil puis le son perçant de la tonalité commença à s’étendre vers l’infini. Léopold eut une expression partagée entre la haine et la lassitude, observant le combiné encore dans sa main. Cela faisait deux semaines que Sigismond et Cléopâtre avaient quitté la maison de Richard, leur père. Ils avaient grandi tous ensembles dans la grande villa Anulienne. Tous? Non, pas tous. Le seul qui n’avait pas grandit avec eux, seul lui-même et Sig, les deux ainés, avaient pu l’entrapercevoir, mais seulement les quelques premières semaines de sa vie, avant que le bébé soit abandonné dans la nature, puis pris en charge par un orphelinat.  L’enfant maudit, l’enfant du mal, et même le mal lui-même, comme l’a toujours nommé Richard. Il est ce qui gangrène la famille depuis des années, il est la cause de tous leurs malheurs, de la psychose de leur père. Les poings du jeune homme brun se refermèrent sur eux-mêmes et ses dents grincèrent tandis que le prénom de son jeune frère et son visage de nouveau né hantaient son esprit, et que ses yeux passent d’abord sur des portraits de Cléo qui recouvrent les murs de la villa, la jeune sœur de Léo, montrée dans une splendeur divine… Puis, à terre, des dessins maladroits de Richard, piétinés, des traits glauques et tremblants qui le représentent, lui, le démon. Le nommant même par son prénom qu’il ne faut jamais prononcer.

« Cesar… »





De tous les enfants de Richard, Léo est le seul ayant accepté de rester veiller sur son père. Tous les autres ont quitté le navire depuis quelques années. Il y a maintenant 4 ans, Sigismond est parti avec Cléopatre, ou plutôt, ils ont fui la grande demeure de leur paternel. Et comme si ce dernier n’était pas assez dépressif et désespérant comme ça, il sombra encore plus en voyant Cléopatre, qu’il considérait comme une déesse vivante partir. Et son ainé, Léopold, dans tout ça? Très bonne question que celle-ci. Il a toujours été là, il n’a jamais reçu la moindre gratitude, mais du fait qu’il soit le premier et aussi le dernier à rester et à accepter son père, il continue de se donner toutes les peines du monde pour tenter de rendre la vie plus belle a son géniteur égocentrique. Et envers cette « mission » qu’il s’est donné, Léo a toujours nourri une obsession et une application presque miraculeuse, ce tout au long de sa vie. Toujours plus préoccupé par le sort de ses proches que parle sien en premier lieu, mais peu capable de parvenir à donner son amour sans se sentir moins que rien ou de trop, Léo a fini par préférer la solitude, et la compagnie de son père qui lui, ne demandait que d’avoir une attention permanente, tel un enfant. A l’école, il était le solitaire quasiment muet de la classe, qui ignorait la plupart du temps ses camarades, il s’attirait leur méchanceté, parfois, mais ne s’en souciait que très peu en apparence, car de l’intérieur, il a toujours été très préoccupé de ce que les gens penseraient de lui. Le pari de rendre Richard heureux était perdu d’avance depuis bien longtemps, avant même la naissance de Léo, en fait. Si Léo reste, ce n’est pas tant pour que son père aille bien, c’est par une envie désespérée d’obtenir la reconnaissance de son père qu’il n’a jamais pu avoir après plus d’une vingtaine d’années. Pendant 25 ans, Léopold n’a pas réussi à trouver sa place entre ses  3 frères et sa sœur, les 3 mères qu’il a pu voir défiler et qui sont toutes parties, sans grande surprise. Maintenant seul, il espère que c’est le moment.
Léopold a bien réussi jusqu’à maintenant, si l’on pense à sa vie plus ou moins active. Ses études de médecine, il gagne bien sa vie et aura dans quelques années son propre cabinet à Anula. Il a même beaucoup étudié la prestidigitation, à l’époque ou il acceptait encore d’avoir des passions et du temps à lui, Léo était doué pour des tas de choses. Mais une certaine personne qu’il appelle papa a fini par le faire bafouer toutes ses certitudes, et à ne le faire se préoccuper plus que d’une seule chose : le pauvre égo meurtri et le moral en permanence lamentablement bas de Richard. C’est froidement et en abusant de la gentillesse de son fils qu’il parvient à le garder a ses côtés, par le chantage affectif, par les crises d’angoisse et de panique, par les pleurs. L’acharnement de l’ainé à vouloir aider ce déchet de l’humanité tient du miracle. Ainsi que sa crédulité, et sa tendance à tomber et retomber dans les mêmes entourloupes. Léo n’est pourtant pas bête, loin de là. Mais il était seul. Tout comme Richard, le reste de la famille lui avait tourné le dos.


« Papa je viens de »
« Alors?! Alors, alors, tu as pu les convaincre? Cléo, ma Cléo, ma déesse, vais-je enfin la revoir? J’ai tant besoin d’elle, pour me tirer vers la lumière. Ah, tu vois… Les forces du mal, elles ont infesté ma chambre, seul ce lit me protège encore, je l’ai aspergé d’eau bénite… Je n’ai pas peur, je n’ai pas peur… Je sais que la protection de ma chère Cléopatre m’est encore donnée et… Dis-moi, dis-moi qu’ils peuvent venir. Ce démon, dans le coin de la chambre, il ne cesse de m’épier… Bientôt, le sol sera recouvert de serpents et de scolopendres gluants et… j’ai peur. J’ai peur! Cléopatre, reviens, je t’en prie, je t’en supplie! DIS MOI QU’ELLE VA VENIR! »
« Elle a dit oui mais… Pas tout de suite, elle a dit que ce n’était pas encore le temps. »
« Je… Je vois, ce n’est pas encore le moment pour moi de recevoir son baiser miraculant… ce n’est pas grave, ce n’est pas grave… Tu as appelé l’Eglise d’Arceus? Ils doivent remplacer les exorcisants de la chambre et ils doivent aussi me faire changer d’endroit pour dormir. Je les ferais sceller cette pièce. »


Léo ne pensait pas un mot de ce qu’il disait, dans ce genre de situations. Cléo ne reviendrait jamais, mais il s’agissait de faire régner en Richard un semblant d’espoir. Il fixa brièvement le coin de la chambre, celui que son père appelle « le coin du démon », et n’y vit bien évidemment personne. Le parquet n’était bien sur pas couvert d’horribles bêtes, seulement de trop vieux tapis aux couleurs et aux motifs psychédéliques et de quelques moutons de poussière. Richard a toujours été victime de ce genre d’hallucinations délirantes telles que celle-ci, du plus loin que l’ainé se souvienne. Il lui arrivait régulièrement d’hurler toute la nuit à travers la villa car il pensait être poursuivi par des nuées de morts sortis de la géhenne des enfers, terrifiant au passage tous ses enfants qui ne parvenaient pas à trouver le sommeil. Donc, oui, Léo n’avait jamais cru à tout ça, ou eu peur des engeances démoniaques dont parle son père à longueur de journée. La chambre de Richard était certainement une des plus fournies en matière de crucifix et autres matériaux exorcisant, en plus des différentes Eglises et sectes qu’il côtoyait, auxquelles ils contribuait financièrement, et qu’il invitait à venir bénir et re-bénir sa maison tous les trois jours. Oh bien sûr, Léopold sait très bien quelle réponse il y a derrière cette obsession de toutes ces croyances et doctrines par peur de toutes ces entités du mal… Une recherche de réponse, à un crime qui n’a jamais été résolu, celui des parents de Richard. Jamais une réponse ne fut donnée à son père qui s’est aliéné par toutes les formes de foi possibles. Quant à son délire… Celui-là a commencé à la naissance de son troisième enfant, Cesar. Elisa, la mère de Léo, Sig et Cesar, était la femme de la vie de Richard –enfin, selon lui, elle l’était, car l’image de bonne épouse fidèle d’Elisa ne persistait que dans les yeux béats d’admiration et d’amour de son mari– ; après 9 ans de vie commune, Elisa perdit la vie en mettant au monde Cesar. A peine l’enfant né,  Richard avait vu en lui l’assassin, le démon qui venait mettre fin à son bonheur. Il avait vu en lui le mal personnifié. Il s’est immédiatement débarrassé du nourrisson, qui fut recueilli par un orphelinat, Richard ne put se résoudre à l’éliminer, tant sa peur fut grande, et tant il avait peur de la vengeance du Malin.


Il n’y a rien a faire pour Richard. Léo le sait et sa vie continuer de graviter autour de son père. Mais a-t-il jamais eu sa propre vie? Léo connait la musique, le clavecin, le violoncelle, il aime le théâtre, le jouer comme l’observer, il aimait la vie. Tous ses bons souvenirs partent aux oubliettes par la seule présence de son père. Tout revient toujours à Richard. Tel un pantin, Léo était tout simplement un jouet de son père, un simple objet qui obéit aveuglément sans plus s’en rendre compte. Cela fait longtemps qu’il a perdu foi en lui. Il sombrait à son tour dans l’obscurité, peut-être ne tarderait-il pas à halluciner, lui aussi…
Mais un jour, tout s’éclaira. Enfin, tout est un bien grand mot. Mais Léopold parvint à faire un pas de plus vers son père, et ce pas ne fut pas un échec, pour la première fois. C’était le jour ou Cesar s’était échappé de l’asile ou il avait fini par se trouver. Richard était en panique ce jour là, et pour la première fois depuis des années…

« Léopold, Léopold, je t’en supplie tu dois me protéger! Tu dois me protéger de ce démon, il va venir me chercher! J’ai peur, j’ai si peur! Tu ne me quitteras pas, hein? Tu es tout ce que j'ai, je voudrais mourir si tu partais, alors restes! Léopold, reste, protège-moi de lui, tu es le seul qui puisse le faire!»
« Il ne t’approchera pas, papa, je vais m’en occuper personnellement. »
« Non… Non, pas toi… Il te tuerait! Il te tuerait, tu ne dois pas te salir les mains! »


Cela faisait si longtemps que Richard n’avait pas mis la moindre confiance en son ainé. Cela faisait si longtemps qu’il ne s’était pas inquiété de son sort, alors qu’il avait toujours été là. Voila que Léo existait de nouveau, après tout ce temps. Ses yeux se posèrent sur ce qu’il perçut comme un débris humain, mais avec un reste de son père, régnant dans une minuscule lumière au fond de son œil unique ; l’autre recouvert d’un bandeau, la cicatrice date de l’engagement au Régime de Richard, il y a quelques années, quand il était allé chercher auprès d’eux lors de leur montée en puissance le pouvoir qu’il n’avait pas, et était rentré bredouille.  Quelques jours plus tard, Léo avait organisé la filature et la capture de Cesar.

« Je suis fier de toi, mon cher Léo… Tu as bien fait… Tu ne t’es pas sali les mains, alors bravo, tu as tout fait comme il fallait le faire. Les vies des deux gars que tu as envoyés peuvent bien être sacrifiées, tu n’auras qu’à en trouver d’autres. Dès qu’il sera entre leurs mains, je serais prêt… Prêt à le faire déguerpir de la surface de la terre. »
« Je ferais tout pour que cela prenne fin. »
« Et peut-être que Cléopatre reviendra… Ma chère Cléopatre. Il faudra sacrifier Sigismond aussi, après tout, il n’est qu’un hérétique qui a osé poser la main et enlever ma déesse. »


Léopold a toujours jalousé Cléo, et il n’a jamais compris Sig. Cesar, n’en parlons pas. Et le benjamin Ferdinand, c’est a peine s’il l’a connu. Après avoir vécu plusieurs années sans n’être plus que l’ombre de lui-même, c’est à peine s’il s’éveillait et comprenait de quoi retournait ce qu’était en train de lui demander son père. Les habitudes et les routines sont parmi les choses les plus difficiles à vaincre, et alors que l’esprit et le libre arbitre de Léo se secouent enfin les puces, sa vie allait prendre un nouveau tournant. Peut-être. Ses loisirs et ses passions ont repris la place qu’ils avaient avant dans la vie de l’ainé. Revoir le monde extérieur lui faisait du bien. Il retournait un peu en enfance, se re-passionnant pour ses films de super-héros, des bêtises de ce genre. Et à côté, Richard sombrait encore en l’entrainant toujours vers le bas. Pour Léopold, c’était devenu le cours normal des choses, vivre dans cette ambiance d’angoisse permanente, même si il ne s’en rendait pas compte, cette angoisse de ne pas mener sa vie comme on l’entend, mais comme quelqu’un d’autre veut nous le faire entendre. Ce n’était pas par manque de force ou par stupidité. Simplement par peur. Par peur de son père, de l’abandon, et par peur de l’inconnu, l’inconnu qui avait grandi pendant son sommeil, l’inconnu qu’il voyait alors peuplé de multitudes de choses que sa science ne peut expliquer. Dans tous les cas, Léo a pris conscience de certaines choses. Enola, le monde en dehors de la maison de Richard n’était pas le plus beau des mondes. Du moins, il s’est éveillé en voyant le sort de certains. Léo se rendit à l’évidence, il ne pouvait pas rendre son père heureux sur cette île, si cette dernière faisait autant de peine à voir. Alors, il se faisait justicier. Un justicier masqué comme ceux qu’on voit dans les films.
« White Dragon », c’est comme ça qu’il commença à se faire appeler. Au début, il ne tentait que de petites choses. Simplement donner des soins, régler certains conflits. De façon fort maladroite, il faut l’admettre, Léo est pour le moment plus un justicier raté, déclenchant bien plus de bagarres qu’il n’en arrête. Rester si longtemps sans prendre garde aux autres être humains, le jeune homme a tout à réapprendre sur comment créer une relation avec autrui. Une relation qui soit saine, surtout. Il n’est encore personne, mais jouer ce rôle commence à l’amuser. Il a plus la réputation d’un imbécile qui fait son intéressant, de plus, il est complètement insouciant. Parce qu’il avait été béni d’une chance monumentale (pour une fois, me diriez-vous…), Léo, ou plutôt White Dragon parvint a échapper plusieurs fois au Régime, car ses discours enflammés de bonne volonté le faisaient passer pour un type engagé, un Résistant. On ne peut pas dire que White Dragon soit réellement engagé. Il ne porte pas le message de la Resistance, il se veut plutôt un héros pour enfants qui redonne le sourire. Du moins, c’est sa réputation à l’heure actuelle. Léo commence à s’améliorer pour ce qui est du combat, mais pour les relations humaines et du tact dans les discours qu’il adresse aux gens, on repassera dans quelques mois. C’est pour cela que bien qu’on lui ait donné une affiliation a la Resistance, Léopold agit exclusivement en cavalier solitaire. Un cavalier solitaire complètement paumé, doublé d’un type assez misérable encore complètement manipulé par son paternel. Dans tous les cas, c’est un début de progrès qui commence à se profiler pour Léo.


« Dites, docteur, vous avez entendu parler de cet espèce d’énergumène qui rode à Anula ces derniers temps? Vous savez, cet excentrique qui se fait appeler White Dragon. »

Ce coup-ci, Léo avait manqué de s’étouffer dans sa propre salive, son cœur venait de rater un battement. Il leva les yeux au plafond en secouant la tête avec un « mmmh-mhh » significatif et mit son nez dans ses ordonnances bien plus intéressants que le regard de sa patiente en train de repasser sa veste. Qu’est-ce qu’il faut répondre dans ces cas-là, en fait?  Elle n’était pas censée savoir que le concerné se trouvait a quelques mètres d’elle, et ce n’est pas plus mal.

« Le White Dragon? C’est un… Un drôle de nom… Un excentrique vous dites? »
« Mais oui! Et en plus, il fait n’importe quoi, ce type, l’autre jour, il a déclenché une bagarre dans le centre d’Anula, vous savez ! Il prétend vouloir faire d’Enola une île meilleur mais entre nous… Dire qu'Anula est une ville calme d’ordinaire! »
« Oui en effet c’est… Etrange. »
« Vous n’avez pas l’air dans votre assiette, Docteur… »
« Pas dans mon assiette? Mais tout vas bien! Tout va bien! Regardez, je suis frais comme un… Comment on dit déjà ? je suis f-frais, oui, c’est ça. Haha. Hahaha… »
« Mais en même temps… Ce White Dragon est très populaire auprès des enfants. Du moins, mon fils le trouve… Cool. C’est ce qu’il dit. »


Embarrassé, le jeune homme se replongea dans ses papiers avec le rouge aux joues. Il n’est pas à l’aise avec la conversation, et cela ne s’est pas amélioré avec les années. Mais là, il allait devenir complètement transparent si ça continue comme ça. Et puis… Si quelqu’un découvrait son identité cachée derrière son masque de justicier, comme devait-il procéder ? Fallait-il éliminer le témoin sur le champ? Il n’en était pas encore à se dire qu’il devait déjà recourir à de telles méthodes, mais il pensa qu’il pourrait probablement s’y résoudre sans trop culpabiliser. Enfin, là n’est pas la question pour le moment, car sa patiente l’inspectait de plus en plus près.

« Vous êtes bien mystérieux Docteur, vous savez que, dans les films, c’est souvent les hommes comme vous qui mènent une double-vie? »
« Hein? »
« Vous devriez voir votre tête! Enfin, il faut croire que mon histoire ne vous intéresse pas vraiment… »
« Je… »
« Je plaisantais, voyons! Quelqu’un comme vous, le White Dragon? Pff! Je passe trop de temps devant les dessins animés de mon fils, regardez-moi ça! »
« Oui, c’est sur… Euh… Tout de même… Je ne suis pas vraiment ce genre de personne, vous le savez, c’est un peu… Je serais embarrassé de faire de telles… De telles choses. »


Il ne pouvait s’empêcher de se sentir terriblement embarrassé dès qu’une conversation commençait a tourner autour de lui, et en plus, ça parlait doublement de lui, là, alors l’effet était bien pire. Ses mots se transformaient en bouillie verbale pas très compréhensible, signe qu’il fallait mettre fin à cette conversation. Il conduit donc sa patiente à la porte, la pressant un peu tandis qu’elle semblait plutôt folle de White Dragon sans l’être, au final. Le fait est que sous cette identité, Léo intriguait les gens,  et les distrayait… Moui, disons que c’était un début. Quand la dame fut sorti, il se laissa tomber dans son fauteuil et soupira longuement. Tout ça commence a prendre une envergure effrayante qui le ferait normalement renoncer, mais pour une raison qu’il ignore, Léo n’arrivait déjà plus à s’en passer. Avoir une double vie, ce n’est si facile… Et la célébrité, c’est aussi embarrassant qu’épuisant!




HORS-JEU
PUF: Certains me connaissent sous les noms d'Alex, Juju, Riku, Ces et Cobaba
ÂGE: Presque 21 ans, eh ouais.
DISPONIBILITÉ: Une présence permanente et accablante What a Face
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM?: Moi, moi, moi, et moi sont déjà dessus.
QUE PENSEZ-VOUS DU FORUM ET DU CONTEXTE? Nan mais sérieux, cette question.
PERSONNAGE SUR L'AVATAR: Seto Kaiba [Yu-Gi-Ho! Duel Monsters]
CODE: Eh bah Cobaba l'a bouffé!
AUTRE: Merci à Segnif ‘ de m’avoir autorisée a citer l’Eglise d’Arceus °  3°




FICHE DRESSEUR


INFORMATIONS
RAPPEL GROUPE: Habitant
RAPPEL RÔLE: /



TEAM
- Griknot ♀ - Médée - Voile Sable - Assurée
COMMENT L'AVEZ-VOUS CONNU?: Léo a reçu Médée à son dixième anniversaire. C’était un cadeau d’Alice, sa troisième « mère ». L’œuf éclot une nuit d’orage particulièrement violente, et Richard était dans tous ses etats, persuadé que le ciel allait lui tomber sur la tête. Il a paniqué en voyant la petite Griknot tout juste née dans les bras de son fils, cru qu’il s’agissait d’une créature infernale, comme d’habitude, et voulu se jeter sur elle. Léo s’interposa et parvint à protéger le dragon nouveau né, et cette dernière devint même plus agressive et finit d’effrayer le père de famille qui battit finalement en retraite. Depuis ce jour, Léopold et Médée se sont toujours supporté l’un l’autre. Ils sont de très bon amis. La Griknot sait être adorable, mais peut aussi être une véritable peste qui adore mettre son dresseur dans des situations embarrassantes, notamment en jouant aux entremetteuses.

- Tarsal ♂ - Luis - Synchro - Préssé
COMMENT L'AVEZ-VOUS CONNU?: Léo a rencontré Luis que depuis peu de temps. Le Tarsal a en fait vu son vrai visage lorsqu’il retrait à la villa, et se sentant responsable d’avoir découvert l’identité de White Dragon, donc il décida de devenir son acolyte. Luis est d’une nature plutôt angoissée, et panique facilement face à l’adversité, et il lui arrive même de tourner de l’œil quand une situation tourne mal, il n’a pas encore assez de courage pour aider son maitre dans ses projets de justicier et panique toujours pendant ses excursions nocturnes, en trainant souvent l’anxiété de Léo au passage…



Dernière édition par Léopold Richter le Dim 8 Fév 2015 - 12:39, édité 4 fois
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Notre liberté s'arrête où commence celle des autres Empty
MessageSujet: Re: Notre liberté s'arrête où commence celle des autres   Notre liberté s'arrête où commence celle des autres EmptyDim 29 Juin 2014 - 22:39

Piou piou!
Alors alors, sans surprise, Léopold est un personnage très space, mais que pouvait-on attendre d'autre du frère de Cesar? D'ailleurs, on comprend beaucoup mieux pourquoi ce dernier l'est autant en voyant de quel environnement il vient! & sinon, contrairement à ce que tu disais, cette fiche est vraiment très sympa à lire, hein x) D'ailleurs, je te dis de suite validée, & toc! En fait je n'ai qu'une seule remarque à te faire au final, mais comme c'est toi qui feras ton Sac, ben ça bloque pas la validation.. Juste, ton second pokémon, c'est un Tarsal ou un Farfuret au final? :derp:
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Notre liberté s'arrête où commence celle des autres

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