« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

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 Prêt pour le prochain tour ? | Morgan Everest

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MessageSujet: Prêt pour le prochain tour ? | Morgan Everest   Prêt pour le prochain tour ? | Morgan Everest EmptyDim 8 Sep 2013 - 1:44


♣ Prêt pour le prochain tour ?
« On va tout casser »

Dormir à la belle étoile, c’est bien mais les courbatures… Aïe mon dos. Je m’étire de tout mon long et entends quelques articulations craquer. Je me frotte le dos puis remarque que Kaï allongée sur mon duvet me regarde gesticuler pour tenter de me dégourdir les jambes. Nous avions passé la nuit près du lac, et le duvet n’avait pas sut être à la hauteur du lit de l’hôtel ou nous habitions. C’est un peu normal, mais j’aurais pensé que ça aurait pu être un peu mieux. Argh. Jamais. Je m’achète une tente, et un matelas. A même le sol, c’est horrible. Le seul point positif c’était de pouvoir regarder les étoiles dans le ciel, le soir. Le but était d’en découvrir le plus avec mes pokémons. Comme ça on pouvait leur donner des noms et doucement se laisser emporter par le sommeil. C’est toute suite plus poétique de penser à ça plutôt qu’aux cailloux qu’on retrouve coincé sous crâne ou notre épaule. Sans parler du fait qu’un duvet est bien trop serré pour être libre de ses mouvements la nuit. Lors de mon prochain passage en ville, je me rendrais dans la boutique pour y acheter un minimum de confort. Avoir le dos en vrac, chaque matin, très peu pour moi. Surtout que je n’aime pas être de mauvaise humeur, après, je fais fuir les gens, alors que je préfère les attirer. Bref, l’horreur. Il était temps de plier bagage. Je lance un coup d’œil à Kaï qui n’a toujours pas bougé, tranquillement allongée sur mon duvet. Je ne peux m’empêcher de retirer vivement son « coussin » pour le ranger. Sans au passage, lui glisser une petite phrase pleine d’amour dès le matin.
« Debout feignasse, il faut bouger vite et efficacement ce matin. On doit être en ville pour 11h. Il est déjà 9h donc on s’active. Remue tes fesses cocotte ! »
Je commençais à plier notre sac de couchage, pendant que Kaï se réveillait pleinement. Je la voyais frotter doucement ses pattes sur ses yeux pour être véritablement réveillée. En rangeant les dernières affaires dans le sac, j’en tirais une affiche. Celle d’un stage. Mon mal de dos n’avait pas l’air de vouloir partir. Peut être qu’avec un peu de marche… Et dire qu’aujourd’hui, je devais aller à un stage de coordination. Ce n’était vraiment pas ma chance. Je regardais autour de nous, il n’y avait plus de trace de notre « campement » improvisé. Nous nous mîmes en marche dans le silence. On devait arriver dans la prochaine ville sous peu. J’avais méticuleusement choisi l’endroit ou nous avions passé la nuit pour pouvoir être sure d’être finalement à l’heure. Ce stage compte beaucoup pour moi. Je veux vraiment le faire pour m’améliorer, et montrer ce que je sais faire aux autres par la même occasion. Après une heure et quart de marche, nous étions à Anula. Une ville en plein centre d’Enola. Il ne nous restait plus qu’à nous rendre sur place maintenant. Il nous restait environ trois quart d’heure pour trouver. Je pense que ça devrait être suffisant pour trouver. Je sortais le papier de mon sac et le lisait plus attentivement à la recherche d’une adresse. Ah ! Trouvé. Bon… C’est parti, à la recherche de l’amphithéâtre. C’était plutôt logique. Etant donné que c’était là que se déroulait les concours, il semblait logique des coordinateurs désireux d’en apprendre plus sur ce bel art, est le droit d’apprendre sur le lieu le plus important de notre carrière. Après environ une bonne demi-heure tout de même, je trouvais l’amphithéâtre. Moi et mon sens de l’orientation… Je poussais la porte battante, et m’engouffrais dans le lieu. Certains dresseurs étaient déjà là en train d’attendre. Je me décidais donc à les imiter. Toujours suivie de Kaï, je m’asseyais dans un coin, mon Givrali à côté de moi. Je détaillais les alentours. Le lieu était grand, vaste, mais c’était un magnifique décor pour les concours. Un petit homme rondouillet suivit d’un Blizzi se rendit au milieu de l’amphithéâtre, il prit la parole.
« Bienvenue à tous, coordinateur de tout niveau ! Je vous souhaite le bienvenue à Anula pour ceux qui sont seulement de passage quand aux autres… Et bien bienvenue dans l’amphithéâtre, profitez, il n’est pas souvent accessible hors concours ! Je suis Mr. Landerbot, j’animerais ce stage. Enchanté.» Il fit une petite pause pour reprendre la parole. « Alors premier exercice pour bien rentrer dans le vif du sujet. Je veux qu’avec un de vos pokémons vous fassiez une prestation. » Des murmures s’élevèrent à travers la salle. C’était beaucoup trop simple. On faisait ça tous les jours. « Non mais je vous vois venir avec vos : Mais c’est trop simple ! Non, non. Pour plus de plaisir. Vous serez à deux. Donc un pokémon chacun pour faire une prestation à deux. Et pour encore plus de plaisir, je vais former les groupes. Après tout, j’ai la liste, je peux me le permettre. C’est tout simplement plus drôle comme ça ! »
A deux ? Avec un inconnu ? Il fallait vraiment faire preuve de créativité sur le coup. Et de beaucoup d’écoute entre les deux coordinateurs et leur pokémon. Si le courant ne passait pas, la prestation serait ratée, et ce serait bien dommage, il faut l’avouer. Moi qui n’aime pas quand c’est loupé, j’espérais tomber sur un bon partenaire avec qui je pourrais bien m’entendre. Je grattais le cou de Kaï pour me détendre. L’animateur débuta l’appel des noms. J’attendais patiemment mais j’étais anxieuse, je croisais les doigts. Je voulais vraiment que tout aille pour le mieux.
« Lucie Jorite et Gabriel Desmar… Morgan Everest et Yumi Tokiro… Ensuite !... »
J’avais cessé d’écouter. Qui était ce Morgan ? En parcourant du regard la salle, je regardais les badges des gens. En effet, à l’entrée, une fois notre inscription vérifiée, nous avions eu droit à des badges avec nos noms. Je comprenais mieux pourquoi. Une chevelure de feu, un badge du nom de Morgan. Je venais de trouver mon partenaire. Je n’étais pas du genre timide, alors je me dirigeais vers lui sans aucun gêne, Kaï sur mes talons. Je lui fis un gentil sourire.
« Salut Morgan, c’est bien ça ? Je suis Yumi Tokiro, et je crois bien qu’on va être partenaire lors de ce stage, autant en profiter pour faire connaissance ! »
C’est vrai que tant qu’à passer plusieurs heures ensemble autant que tout se passe bien. Puis je préférais faire un peu connaissance comme ça, on pourrait parler librement sans être gênés par le prétexte que l’on ne se connait pas.
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MessageSujet: Re: Prêt pour le prochain tour ? | Morgan Everest   Prêt pour le prochain tour ? | Morgan Everest EmptyMar 10 Sep 2013 - 6:23

Piiiiire

Feat. Yumi Tokiro


L’odeur âcre du bitume, le flash insupportable des touristes, l’odeur sucrée des churros et des crêpes, tout me parvenait dans une valse diffuse de sensation dont je ressortais émerveillé. Sur mes lèvres se brodaient un plaisir subtil devant l’agitation des stands qui devaient appâter les visiteurs de l’île. Ici les choses transpiraient l’argent, il y avait ces hommes en noir qui se baladaient dans les rangs des étrangers les plus matinaux. Leur regard était grave, plusieurs fois il me vint l’idée que c’était bien plus que de simples vigiles. Mes pas me guidaient entre les enfants potelés des acteurs célèbres venus du monde entier pour savourer une semaine de vacances à Enola. Ils étaient venus en masse au centre de l’île, attiré par les eaux thermales et la végétation luxuriante des lieux. Je les devinais naïfs et méfiants, incapables de voir l’impact du Régime sur l’île de la Compétition, mais légèrement concernés par le flash info de la mort d’Eliza Turnac. Encore, si ce flash leur était parvenu. Lilys m’avait assuré que les médias étaient de plus en plus bridés, que tout était mise en œuvre pour que les reste du monde nous croit au beau milieu de la préparation paisible du défi qui faisait notre renommé. Plusieurs fois j’abordais les passants en chemises hawaïennes, leur demandant la route de l’amphithéâtre, car c’était bien ma seule destination. Ils haussaient un sourcil devant mon visage marqué par la fatigue et mes cheveux roux que le contraste avec ma peau laiteuse rendait effrayant et me bredouillaient les indications, apeurés. Pleutres, ces petits bonhommes si fiers d’avoir pu suffisamment économiser pour poser le pied sur nos terres.

Pour eux, j’étais peut-être un ressortissant du Régime. C’était l’image qu’il se faisait du méchant, mais qu’importe j’étais pressé. L’oiseau perché sur mon épaule tentait tant bien que mal de juguler mon impatience, mais ses efforts restaient vains et il en pépiait d’agacement. Son indignation tournait au ridicule quand je bondissais par-dessus un muret à la poursuite de Roublarde qui voyait des raccourcis là où le Hoothoot voyait des accidents. Ses plumes se gonflés, ses yeux rouges prenaient un air important, et je ricanais, tout bas, tout bas pour ne pas plus le vexé. Le ciel bleu était jonché de morceaux de barbe à papa blanche qui me rappelait sans ménagement que j’avais sauté le petit déjeuner ce matin. Anula, n’était pas la porte à côte et j’avais connu l’horreur d’un voyage en car. Là-bas tout était chaleur, puanteur et promiscuité, j’avais cru mourir par deux fois quand ma voisine, une imposante bonne femme, m’avait écrasé en gloussant contre la vitre lors d’un virage un peu serré. Ces transports étaient décidément des pièges à rat, j’étais persuadé qu’il eut suffi d’une minute de plus passé à l’intérieur pour que ma vie et celle des autres passagers se brisent dans un tournant raté. Mort dans un endroit aussi hideux, sans même avoir pu murmurer aux oreilles de Lilys que rien ne s’éteindrait jamais. J’en avais des frissons.

A l’intérieur tout était démesure, on avait richement décoré les murs, mêlant les graphismes épuré et l’art moderne aux rideaux de velours bordeaux et aux lustres de cris. Je m’attardais sur le luxe, je n’étais qu’un pauvre spectateur entre ses tableaux qui avaient dû coûter plus cher d’entretien en un mois que l’ensemble des pièces récoltés en un an. Je me sentais réduit à rien dans l’incroyable complexe, je me raccrochais aux détails qui me rappelaient mes propres sorties en compagnie d’Erudite. Ma tutrice. Une femme unique dont il ne me restait qu’un souvenir blafard déchiré par l’amertume. Son visage était brisé par ma colère et mes regrets, il me dégoûtait, comme une plaie infectée qui suinte le pue dégoûte. Tout autour il y avait des hommes et des femmes, des jeunes pour la plupart, ils m’inspiraient une indifférence grandiose.  Ils étaient si nombreux et me toiser comme le mouton noir de la salle, on ne s’habituait jamais vraiment à ses regards méfiants je supposais. Un homme grimpa sur l’estrade, il était un peu enrobé, pourtant son visage brillait d’un amusement certain. A sa suite un Blizzi dont les déplacements peu téméraires me tirèrent un sourire joueur, j’aimais bien les créatures à la réserve polie. L’homme s’exclama nous souhaitant la bienvenue, dans cet espace qui allait abriter un stage innovant pour Anula. Un stage de coordination, j’étais inscrit depuis la veille seulement, le titre du tract m’avait immédiatement captivé. Je voulais faire mes preuves sur une scène moi aussi. Une prestation ? Soit, j’étais sans doute le plus inexpérimenté des participants, mais le génie résidait dans l’improvisation m’avait un jour dit un ex taulard en me montrant les photos de ses deux filles. Je m’apprêtais à entraîner mes pokémons dans un coin de la salle, quand la voix amplifié du présentateur ma prit de court. Un binôme ?  Un sourire s’étala sur mon visage, j’aimais le travail d’équipe. Je sentais fourmillé en moi l’excitation que lumière soit faite sur mon partenaire. Je sentais palpiter dans mes veines ce désir des nouvelles rencontres. Les gens étaient d’une complexité qu’il me fascinait d’observer. Leurs expressions, leurs mimiques, leur pudeur ou leur extraversion marqué mon âme de vagabond au fer. Ecouter leurs récits et partager les miens avaient toujours suffit à remplir mes journées, mon pèlerinage à travers Enola m’avait appris qu’on a toujours a gagné de s’enrichir de la différence d’autrui. Son nom il résonna pour la première fois à mes oreilles ce jour-là, il sonnait comme le carillon de la victoire et avant même de la connaître je la savais destinée : Yumi Tokiro. Un prête m’avait un jour confié croire qu’Arceus guidait nos pas. Je lui avais répondu sur le ton du rire qu’à force de regarder le ciel pendant ses balades il allait mettre le pied dans de une déjection de caninos. Ca ne l’avait pas fait rire et c’était bien dommage. Je m’en remettais aux syllabes prononcées par messire Landerbort et cherchait sa silhouette du regard.

Nous avions tous une étiquette agrafée sur la poitrine histoire de faciliter les recherches bien entendus. Mais la soudaine disparition de Roublarde m’inquiétait, le jeune spectre était du genre à becqueter le casse-croûte d’un autre si je n’y prenais pas garde. Une fille m’apparut,  elle enjouée et enfantine, ses cheveux étaient immenses divisé en deux couettes d’un bleu électrique. Son style me plut immédiatement, j’aimais cet aspect décalé et hors des conventions qu’elle irradiait. Je me demandais si elle aussi galérait à trouver son partenaire, ou si…


« Salut Morgan, c’est bien ça ? Je suis Yumi Tokiro, et je crois bien qu’on va être partenaire lors de ce stage, autant en profiter pour faire connaissance ! »

Une voix vive et énergique, animée par la curiosité et d’autres choses. Je la regardais brièvement dans les yeux avant de lui sourire moi aussi, elle était jolie. Pas autant que Lilys, mais je soulevais cet état de fait. Le hasard faisait bien les choses. Je pris sa main avec fermeté, je souhaitais lui signifiait que notre coopération venait bel et bien de commencer.


« Morgan Everest ! Enchanté miss. Je t’en prie, on s’installe près du matos de coordination ? Tous les autres semblent avoir oublié son existence, c’est l’aubaine ! »

Je lui adressais un clin d’œil sympathique et d’un pas vif je me dirigeais vers l’endroit dont je venais de lui parler. C’était un peu le bordel là-bas dans ce petit tassement sous l’estrade, mais j’étais certain qu’une recherche assidue nous apporterait ce que nous cherchions. J’aimais bien l’idée de m’asseoir au milieu des rubans et des cerceaux, tout en prenant place je cherchais Roublarde du regard. Le fantôme n’avait toujours pas reparu, suscitant un début d’inquiétude pour ma part. J’attachais beaucoup d’importance à la présence de mes compagnons pas trop loin de moi. La savoir égarée entre les projecteurs s’était inacceptable. Je pris pourtant place en m’adossant contre un plot, pas plus inconfortable que le tronc d’un saule pour dormir.


« Alors ? Pourquoi la coordination ? Ca fait un bout de temps ? En ce qui me concerne, c’est une ambition neuve. Mais je réussis ce que j’entreprends alors il n’y a pas de raisons, na ? »

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MessageSujet: Re: Prêt pour le prochain tour ? | Morgan Everest   Prêt pour le prochain tour ? | Morgan Everest EmptyMar 10 Sep 2013 - 19:36


♣ Prêt pour le prochain tour ?
« On va tout casser »

On se « serra la pince » comme disait mon frère. Et je sentais que cette poignée de main signifiait bien plus que ce que l’on pouvait penser. C’était comme une promesse. La promesse de faire de notre mieux, d’être le meilleur duo possible, d’être nous, ensemble face à l’adversité. Mais c’était aussi le futur. La prise de main qui assurait notre futur. Je ne sais pas pourquoi mais je sentais, je savais que ça irait plus loin que ce stage. Que ce serait toujours mieux, et toujours meilleur à chaque rencontre. Pas dans le sens « Amoureux », mais dans le sens, duo de choc. Je ne sais pas comment j’ai réussi à penser autant de chose rien qu’en serrant sa main, mais je le sens. Dans ses yeux, je sentais qu’on pouvait réussir quelque chose de positif. Après tout, c’était obligé.  « Morgan Everest ! Enchanté miss. Je t’en prie, on s’installe près du matos de coordination ? Tous les autres semblent avoir oublié son existence, c’est l’aubaine ! » J’aime bien sa façon de parler, et de voir les choses. Je ne sais pas pourquoi, mais depuis le début tout me plait chez lui. Son style, sa façon de parler, je sens qu’on va bien s’entendre. Enfin, le courant passe plutôt bien, du moins, je crois pour le moment, après, advienne que pourra, mais c’est déjà pas mal. Je reçu un clin d’œil avant de la voir s’élancer rapidement à travers la salle. Je le suivis de mon mieux, toujours un œil sur lui pour ne pas le perdre, et je me faufilais à travers les gens. Enfin, du mieux que je le pouvais. Morgan venait de nous mener dans le stock de tous les accessoires. De loin, je ne l’avais pas vraiment vu et surtout, je n’y avais pas prêté attention au début. Mais tout ce matériel, certes un peu usagé pourrait vraiment être utile dans la mise en forme du duo.
 
Un quelque chose clochait chez Morgan. Je pouvais le sentir dans son regard. Ce petit air inquiet que j’avais lorsque Tinka était partie, seule, dans la montagne sous un blizzard pour nous trouver un chemin. Ce jour là, j’avais senti cette inquiétude. Mais étant donné qu’il avait un pokémon posté sur l’épaule, ce n’était peut être pas ça. Il s’installa en se calant contre un plot, puis, j’en fis de même en cherchant un coussin, je le calais près du mur et m’affalais dessus. J’ai pas besoin de me tenir, je veux pas le séduire. Puis bon, on m’accepte ou on m’accepte pas, je suis comme je suis après tout. Là, le jeune Morgan prit la parole. Etrange, vu que c’est moi qui l’a prend en général. Ouh, c’est perturbant tout ça ! « Alors ? Pourquoi la coordination ? Ca fait un bout de temps ? En ce qui me concerne, c’est une ambition neuve. Mais je réussis ce que j’entreprends alors il n’y a pas de raisons, na ? » Hé mais c’est moi qui pose les questions d’habitude ! Bah, ce n’est pas grave, j’ai trouvé un semblable qui s’intéresse aussi aux autres, youhou ! Je souris en repensant néanmoins à mes débuts catastrophiques. Je n’avais pas vraiment réussi du premier coup car c’était assez dur, il fallait se l’avouer. Tout le monde ne peut pas être coordinateur, quoi qu’on en dise. « La coordination pour moi, c’est plus un rêve depuis toute petite. Une façon de m’échapper de la réalité lorsque je vois toutes les prouesses que les pokémons sont capables d’accomplir juste pour nous. Je ne suis pas comme toi, je n’ai pas réussi tout de suite, disons que les débuts, étaient… Passons ça sous silence veux tu ? »
 
Je gardais un petit sourire moqueur sur mes lèvres. Je n’avais pas peur de me rabaisser. Après tout, c’était vraiment sincère qu’au début, je n’arrivais à rien, mais avec l’entrainement que j’avais réussi à commencer sur l’île, j’avais vraiment senti du changement, et mes pokémons aussi, puisqu’eux avaient pu évoluer. Ils avaient pu avancer à leur rythme. C’est vrai que j’étais vraiment contente de ce niveau que j’avais pu atteindre, enfin, que je pensais avoir atteint. « Dis, vu qu’on doit faire un duo, tu veux rencontrer mes pokémons ? On pourrait voir lequel des miens va avec l’un des tiens non ? Enfin à toi de voir, mais au moins, je les sors parce que bon, il faut que… Non en fait, je veux juste qu’ils puissent apprendre de notre entrainement ! » Je souris de bon cœur. J’attrapais mes pokéballs et laisser mes pokémons sortir. Les premiers dehors, furent mon Roselia, et mon Farfuret, mais très vite suivis par Tinka. Kaï, à côté de moi, me donna une tape sur le bras. Il en manquait un, je lâchais un petit : « Oups ! » Et laissais Hiko sortir à son tour. Il s’ébroua devant moi, et s’assit en face de nous.  Je sifflais une seule fois, et mes pokémons s’installèrent tous en face de nous. Calme, ils ne bougeaient pas et observaient surtout Morgan d’un regard curieux. Ils ne se méfiaient pas de lui, puisque j’étais calme à côté de lui. Je lançais un bref regard au garçon, et lui précisa. « Je crois que tu les intéresses ! »
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