« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 « Debout, les Fous! »

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Yasmina S. Jaegan-Black
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MessageSujet: « Debout, les Fous! »   « Debout, les Fous! » EmptySam 11 Juil 2015 - 18:50


« Debout, les Fous! »
Ft. Jasper Black (Storm's Song), PDV Tina, 9 juillet 2015 vers 14h.



Il est temps, n'est-ce pas? Temps pour toi, chère sœur, de venir sur le devant de la scène accompagnée, temps pour toi de t'afficher pour la première fois avec un équipier. & pas n'importe lequel, après tout. Tu n'as évidemment pas cessé tes activités de musicienne de rue depuis son retour inespéré dans ta vie ; mais il n'a pas chômé non plus, dès l'instant où tu lui as dit faire cela il s'est préparé à te rejoindre. Cela lui a pris trois mois. Trois mois, & désormais il est présent à tes côtés, maître d'un clavier-synthétiseur électronique & portatif, petit mais polyvalent & bien efficace (la raison même de ces trois mois, apprendre à se servir d'un autre instrument que sa batterie, trop peu mobile, pour ne pas t'accompagner qu'avec sa seule voix). Tout de noir vêtu, portant bottes, capes légère & haut-de-forme par-dessus ses cheveux bruns mi-long & ondulés, ses yeux d'or dissimulés sous des lentilles d'ébène, & enfin armé d'un 9mm à sa ceinture, il porte à merveille son identité de Résistant tout juste créée, marchant dignement près de toi vers cette place de Vanawi que vous allez investir, tous deux ainsi que quelques uns de vos pokémons. Chacun d'entre eux a son ou ses rôles, aidant au transport & à la mise du matériel, à son fonctionnement sans aide externe, & à la sécurité du groupe bien sûr. & sitôt êtes-vous arrivés que tous s'affairent ; ton Métalosse déposant d'abord les amplis transportés par télékinésie & auxquels ton compagnon & toi branchez son clavier, ta guitare & vos deux micros, le Voltali & le Luxray de ton équipier se chargeant de les alimenter en électricité à tour de rôle -posant pour cela juste deux pattes parcourues d'éclairs sur le dispositif prévu à cet effet, auquel sont branchés les appareils-.

& en moins de deux minutes ainsi, sous les regards curieux de quelques passants, ou fuyants de deux-trois autres effrayés d'être mêlés de près ou de loin à une nouvelle apparition de NightRose, vous êtes fin prêts. & les premières notes retentissent sur la grande place, portées par la valse des doigts agiles de ton compagnon sur les touches de son clavier. D'autres sons viennent s'y mêler, joués eux aussi par le clavier, une bande-son que tu as préalablement enregistrée & montée en prenant un par un chaque instrument. Le seul qui n'en dépend pas, évidemment, est la guitare qui elle paraît en direct, animée par tes mains habiles sur scène. & enfin, une voix, sa voix assurée, troublée & emplie de l'amertume déçue traduite par les paroles.

S - Ils nous ont promis des jours sans ennuis, & des lendemains tranquilles. Ils nous ont pris pour de sombres imbéciles..
N - Comme une funambule suspendue dans ma bulle, tandis que ma vie défile.. Je somnambule, en suivant le même fil!
NS - Je suis tout ce que je fuis, mes rêves interdits.. Me font mal..

Comme toujours, vos voix se sont accordées à la perfection. Jusqu'à présent, tu t'étais placée dos à lui, à l'autre bout de l'espace que vous avez investi. & sur ces derniers mots que vos voix répercutent avec douleur, tu te tournes vers lui, croisant son regard sans cesser de jouer, de chanter.

NS - Debout, les fous.. Le monde sans vous, perd la raison. Suivons, jusqu'au bout.. Les fous qui dérangent, sont des anges!

Debout. Ce n'était pas un hasard de chanter un refrain portant ce mot, & vous frappez en plein cœur des nostalgiques en le clamant. Après tout, il y a deux ans, une autre personne le lançait sur une autre place publique d'Enola.. Car comme toujours, les chants que tu interprètes sont engagés, ont un écho clair dans le conflit. Cette fois, tu appelles directement le public, non pas seulement à réfléchir & à se battre à nouveau pour leurs libertés, mais aussi à constater, à regarder en face ce qui est arrivé depuis six ans. Des promesses, des massacres, de continuer à tenter d'avancer dans le noir, dans le vide, sans savoir si tout ne risque pas de s'effondrer brutalement.. Au moindre coin de rue.

N - Je n'étais qu'un songe, un demi-mensonge, à la merci de vos fantasmes.. Bim, bam, bim, boum, mon cœur est un ectoplasme..
S - J'ai voué ma vie, & mes insomnies, par dépit au requiem.. La désharmonie, a tué tout ce que j'aime!
NS - Je suis tout ce que je fuis, mes rêves interdits.. Me font mal..

Tous deux avez fait varier vos voix par rapport au dernier couplet, changeant un peu le rendu tout en gardant les mêmes notes. La sienne est moins grave, moins placide, plus vive & jeune ; la tienne plus amère encore, plus résignée & blasée, un ton plus haut également. Un changement clair de personnages, pour symboliser tous ces enolians qui subissent en silence, ce peuple immense mais effrayé, résigné, qui tâche de longer les murs pour éviter les missiles du gouvernement.

NS - Debout, les fous.. Le monde sans vous, perd la raison. Suivons, jusqu'au bout.. Les fous qui dérangent, sont des anges!

Tu souris, légèrement, en coin. & tu t'avances doucement vers ton compagnon, pour te placer face à lui, de l'autre côté de son clavier. Ta voix est cette fois plus enjouée, assurée & combattive. La sienne débordera du même entrain, alors que vous vanterez ensemble les valeurs de la vie, de la liberté.

N - Il a suffit que je défaille, pour enfin gagner la bataille! Le ciel était en moi..
S - Je suis souverain de mes rêves,
NS - Au milieu des fous qui se lèvent!
S - Je m'enivre
NS - de l'interdit..
S - Je renie l'Assassymphonie!

Même ainsi partie dans les aigus, la voix de ton équipier est pleinement maîtrisée, & il te sourit à son tour, rayonnant ainsi que le supposent les dernières paroles tandis que ta voix seule esquisse les quelques vocalisent précédent les prochaines phrases. Vos deux expressions redeviennent graves lorsqu'arrive le moment de chanter de nouveau, & pourtant..

NS - Debout, debout, les fous.. Debout, les fous.. Le monde sans vous, perd la raison.. Suivons jusqu'au bout, les fous qui dérangent.. Sont des anges..
S - Oser l'impossible!

Une lueur d'espoir transparaît dans vos attitudes, une lueur de solidarité, un air d'unité, de détermination. Une lueur d'un peu tout cela à la fois, ranimée par cette exclamation assurée du claviériste. & en chœur, vous reprenez. De nouveau tu t'es déplacée, de façon à te trouver à ses côtés, à sa gauche précisément histoire de ne pas le gêner avec ta guitare. Ton micro inactif tant que tu te trouves si près du sien, éteint par une intervention de ta Noctali derrière vous, tu es comme lui légèrement penchée au-dessus du clavier pour atteindre celui-ci.

NS - Tout le monde y pense, tout le monde y croit, tout le monde espère.. Nous avons le choix, d'un monde à refaire! Mais pourquoi s'en faire, à six pieds sous terre, nous serons debout.. Toutes nos misères sembleront légères, sans dessus dessous! Réveillons le fou, qui sommeille en nous, souverain des mers.. Vivons jusqu'au bout, vivons avant tout, que les fous se lèvent!
Debout.. Les fous!


Vous n'attendez pas d'applaudissements, évidemment, ces concerts improvisés ne sont pas là pour ça, & c'est assez clair. Quelques audacieux osent claquer dans leur mains, approuvant clairement votre position & le message que vous faites passer mais ils sont rares ; car déjà, quelques soldats avertis de cet évènement improvisé se réunissent aux abords de la place. Vous deux, non perturbés par ce mouvement que vous avez aperçus, enchaînez déjà sur la seconde mélodie ; le clavier varie peu à peu vers un air différent.

Cette fois, vous allez vraiment dévoiler la raison de cette apparition un peu différente de tes prestations habituelles. Vous allez vraiment appeler au rassemblement. Car nous sommes le 9 juillet, & les chants que vous avez choisi ont alors un écho tout particulier, car demain est le septième anniversaire du coup d'état d'Amanil. Demain de nombreux habitants anonymes, comme ceux devant qui vous chantez, vont se réunir dans les rues de la capitale pour une marche endeuillée de protestation pacifique ; un évènement organisé dans l'ombre par ces gens du commun las de subir, de voir les leurs mourir sans raison. & par votre musique, sans discours vous invitez à y participer ceux qui sont encore indécis.

N - L'aurore qui blêmit, dans le matin si calme.. Sous l'espoir endormi, mon cœur insoumis clame..

Ta voix est mélancolique, triste. Tu t'es de nouveau écartée, fixant un point dans le vague de tes iris à l'artificielle couleur noire. Ton micro de nouveau actif, tu chantes ces mots comme une confidence à un être invisible, tes doigts gantés immobiles tant que la guitare est absente, pour encore quelques secondes selon ton arrangement.

N - J'étais un rêveur, j'errais dans l'erreur.. Au fil de mes idées déçues, je n'ai pas pu trouver les larmes..

Une brise fait voleter les quelques mèches de longs cheveux d'ivoire dépassant de la capuche de la lourde cape noire qui comme à l'accoutumée te recouvre entièrement, alors que ta voix se brise, comme en proie à ces pleurs qui ne coulent jamais. Oppressée, tu le sembles vraiment. Comme l'est chacun de ces enolians silencieux.

N - L'honneur qui blêmit, au cœur de la mitraille.. Si le doute me saisit, quand la peur me cisaille..

Par la première chanson, vous rappeliez la liberté, vous leur signifiiez ce qui a été perdu, ce qu'est devenu Enola. Par le refrain, vous repreniez la dernière volonté d'Eliza Turnac. Debout. Vous commenciez à les inciter à l'appliquer ; désormais, tu te mets à leur place.

N - Il faut la ferveur, l'air fier du sauveur! Au fil des illusions perdues, je n'ai pas su voiler mes failles..

Oui tu sais, tu sais que ce n'est pas facile. Tu es très engagée, mais comme eux leur dis-tu, tu n'es pas toujours si sûre de toi. Tu es souvent troublée, tu as peur. Tu as des faiblesses, des proches à perdre.. Mais il serait pire de les perdre sans avoir rien fait, non?

S - Mais tous les murs de leurs prisons ne peuvent enfermer l'horizon! Si l'esprit voit plus loin, l'avenir nous appartient!

Car ensemble.. Ensemble vous êtes forts, souligne ton compagnon en répondant à ta mélancolie troublée par ces mots revigorants, encourageants. Bat-toi, te dit-il. Bat-toi, battons-nous. Unis nous sommes forts, nous pouvons tout. & en te tournant vers lui, tu esquisses un fin sourire hésitant, suivant ses paroles.

NS - Nous suivrons tous le même cortège, le sang n'a pas de privilèges! Si l'Histoire s'en souvient, l'avenir nous appartient!
No - No-o-o-oooooo..

Ta Noctali s'est assise à tes pieds, ses rayures bleues couvertes de teinture blanche comme toujours, & ses prunelles teintées de lentilles mauves. Sa voix douce & carillonnante résonne en ces vocalises dans un troisième micro portatif, installé sur sa tête, répercuté cinq ou six fois en chœur par le synthétiseur de ton compagnon.

NS - Tant que demain se lève encore, on peut rêver d'un autre sort.. Amis serrons les poings, & la rue nous appartient!

Car demain il y a, & ensemble.. Tous ceux qui se taisent, qui subissent, peuvent beaucoup malgré les armes d'en face. Car après tout ceux qui peuvent réellement changer les choses dans cette histoire c'est bien eux, par leur simple par leur libre-arbitre, par leur droit d'expression immuable. Tant d'évènements de l'Histoire l'ont montré, n'est-ce pas? La révolte des noirs au USA pour l'abolition de l'esclavage, pour leur liberté, la fameuse Révolution Française de 1789..

NS - La misère nous donne le droit, de transgresser toutes les lois! Le peuple est souverain, oui la rue nous appartient!
No - No-o-o-oooooo.. No-o-o-oooooo.. Li-i-iiiiii! No-o-o-oooooo.. No-o-o-oooooo.. Li-i-iiiiii! No-o-o-oooooo.. No-o-o-oooooo.. Li-i-iiiiiiii!
NS - Tant que demain se lève encore, on peut rêver d'un autre sort! Amis serrons les poings, la rue nous appartient!

Enola restera forte. Voilà tout ce que vous tentez de transmettre ; lui avec son ton sûr & plein d'espoir, toi avec ta mélancolie revigorée par ses paroles. En vous mettant à leur place, en montrant que comme eux vous avez peur, mais que cela n'empêche rien.. Vous leur rappeler ce qu'est leur île. Ce qu'est Enola. Ce qu'est la liberté!

NS - La misère nous donne le droit, de transgresser toutes les lois..!

La musique s'apaise, ta guitare se tait pour rendre la place au piano seul. & tu souris, légèrement, en regardant le public. Tu vois les soldats qui approchent, réunis & prêts à l'action, fendant la foule. Certains fuient les armes rutilantes ; mais la plupart ne bouge pas, accrochée à tes lèvres alors que sans sourciller, tu achèves comme si de rien n'était.

N - L'espoir est permis, unis dans la misère.. L'aurore nous sourit, dans le matin si clair..

Un premier coup de feu retentit, & ton Métalosse s'interpose vivement, comme chaque fois. Un grand bouclier d'éclairs vous entoure aussitôt, généré par les compagnons de ton équipier, tandis qu'urgemment tes alliés psychiques débranchent le matériel & s'apprêtent à vous téléporter. & de ta voix seule, sans le micro, tu cries quelques mots avant de disparaître, sous le regard protecteur & approbateur de celui qui est venu t'entourer de ses bras, se plaçant de façon assez claire non seulement ton équipier complice, mais aussi ton conjoint.

- Souviens-toi Enola, de celle qui il y a deux ans te rappelait tes valeurs oubliées! Il est possible de protester sans giclées sanglantes! Debout Enola, debout!

Les mots d'Eliza Turnac, qui plusieurs secondes encore après la téléportation de tout votre petit groupe & son matériel, résonnent toujours sur la place que vous venez de quitter ainsi.
Quelques instants après, vous apparaissez dans une ruelle de Zazambes. & le jeu reprend, vous avez un programme chargé aujourd'hui, qui ne peut se reporter à demain. Vous devez vous produire dans encore cinq villes.

fiche by Nighty Jaegan, alias Rayquaza.
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