Retour de vacances - avec Weston Elric

Retour de Vacances

RP with Weston

Je ne sais même pas combien de temps je suis partie d’Enola. Ces vacances ont été les meilleurs. Loin des soucis, loin d’Anula et surtout, loin du Régime. Rien qu’à dire ce nom, je sens tous les poils de mon corps frissonner. Je suis de retour malheureusement. Mon père n’allait pas nous faire vivre des moments extraordinaires toute la vie. Mais bon, tant qu’à y rester deux ou trois ans, autant le faire.

-Je vais dans ma chambre.

Mon père avait déjà rangé les valises dans les chambres respectifs. Je soupirais déjà à l’idée de devoir tout ranger. Car oui, mon père a donné des congés à nos dames de chambres qui sont plus long que nos vacances.

-Pika !

Chu’ tournait dans la chambre et faisait ces éternelles galipettes. Rien à changé au niveau de mes pokémons. Aucuns d’entre eux n’a évolués. Mais je soupçonne Many de penser à évoluer en Gardevoir dans les mois à venir. Elle est plus soucieuse ces temps ci. J’ai l’impression qu’elle a envie de devenir plus forte et plus protectrice envers moi. Il va falloir qu’on s’entraîne ensemble.

-Chu’ s’il te plaît ! Calme toi. Le voyage en avion ne t’a pas tué ?

-Kachu !

Mon Pikachu sauta sur mon lit en rigolant. On avait fait quatorze heures d’avion puis deux heures de bateau. Je ne sais pas ce qui cloche chez ce pokémon mais rien de l’arrête. Moi j’étais exténué. Tout ce que je voulais faire c’était prendre un bon bain et me reposer calmement. Mais pour l’instant, il fallait que je range mes affaires et que je me mette à jour niveau histoire à Enola. Je sais très bien qu’il s’est passé des choses ici.

-Chu’ sérieusement ! Tu veux rentrer dans ta pokéball ?

Rien qu’en entendant ce nom, il vint directement se blottir contre moi. Par rapport à ses congénères, il préférait rester avec moi plutôt que dans une ball à ne rien faire. Il voulait jouer, courir et s’amuser.

-Allez va te prendre à manger.

Il sortit de la chambre pour atteindre la cuisine. Je le connais bien, il passerait sa vie à manger des poffins. Il adore ça. Depuis qu’il est né, il essaye de manger la part des autres. Comme si ce n’était pas interdit.

-Bon.

J’ouvris ma valise pour pouvoir y sortir tout le contenu. Dix T-shirts, quinze pantalons, une vingtaine de caleçons, une trentaine de chaussettes. Eh oui ! J’avais prévu tous mes habits dans cette grosse valise. J’ouvris ensuite une poche à l’intérieur de la valise. J’avais acheté un cadeau pour Weston. Comme je n’étais pas à Enola le jour de son anniversaire, je lui avais envoyé une carte postale tout droit sortie d’Hawaï où je suis resté trois mois. Bon par contre, j’ai acheté son cadeau en Nouvelle-Zélande. J’espère que ça va lui plaire.

-Papa, je vais chez Weston !

-D’accord si tu veux. Dit lui bien bonjour de notre part.

Je ne passai même pas vers leur chambre. Je préférais y aller directement. Ce gars est quelqu’un qui m’a beaucoup appris. Je lui doit beaucoup de choses.

-Pikachu ‼

Comme je me l’avais prédis. Chu’ vint directement me rejoindre au portail de ma maison. Il avait participé au combat contre Weston quand j’ai perdu. Il voulait le revoir absolument. Je marchai donc avec lui jusqu’à l’arène d’Anula. A ma plus grande surprise, il n’y avait personne à l’accueil. J’entrai directement dans l’arène.

-Westonounet ! T’es là ?

• Retour de vacances •feat. Hiro Kami

-Jessica a deux plates-bandes à remplir de terre, bon, c’est bon ça, ok, l’une d’elle est en forme de triangle i-so-scienne…? Ok aucune idée de ce que c’est, bref, dont l’angle le plus petit est de trente degrés… Putainnnnnn…

Poussant un long soupir, je passe mes mains dans mon visage, découragé. Bordel, elle peut pas se contenter d’acheter sa terre et d’en foutre jusqu’à ce que ça rentre plus, cette conne? Qui diable calcule ses foutu plates-bandes avant d’aller acheter sa terre! Si elle est si serrer dans son budget qu’elle ne peut pas se permettre d’en acheter un sac de plus, bah elle a qu’à garder son fric au lieu d’aller planter des conneries de fleures de merde! Poussant un nouveau soupir, je quitte mon bureau de travail, où sont éparpillées de nombreuses pages, vierges pour la plupart. Hormis quelques gribouillis de petit bonhommes tentant de brûler les problèmes de math, je n’ai pas fait grand-chose aujourd’hui. Je n’y peux rien. J’ai essayé, vraiment. J’ai mis des efforts, mais l’école, ce n’est juste pas mon truc. Et encore plus avec ma longue absence, je réalise que tout ceci est beaucoup plus difficile que je ne me l’étais imaginé.

-Je fais une pause, je verrai ça plus tard.

J’étais plein de bonnes résolutions, quand j’ai annoncé à Mercy que je reprenais l’école où je l’avais laissé, il y a des années de ça. Et lorsque j’ai mis les pieds dans la classe pour la première fois aussi, j’étais enthousiaste. Mais rien ne s’est passé comme je l’avais imaginé. La moitié des profs m’ont pris de haut, ne me laissant aucune chance de m’en sortir, et même si l’autre moitié a véritablement tenté de m’aider, m’offrant même des cours particulier le soir, au final, j’ai réalisé que c’était bien plus difficile que je me l’étais imaginé. Avec ce stupide machin de TDAH diagnostiqué par Swanson, je peine à rester assit et me concentrer sur cette matière bien trop compliquée pour le commun des mortels. Et puis, je ne me suis certainement pas aidé avec cette longue absence suite à ma rechute, qui m’a retardé encore plus dans mon échéance de graduation. Enfin, il est encore trop tôt pour abandonner. Après tout, j’ai promis que je le ferais. Je me le suis promis. Mais pour l’instant, j’ai besoin d’une pause.

Je ne me fais pas prier pour attraper mon lecteur MP3 et mes Pokéball avant de sortir de la maison, et me diriger au pas de course vers mon arène pourtant fermée pour la journée. Ce peu d’exercice me fait du bien. C’est d’ailleurs un des trucs que j’ai trouvé, avec mon psy, lorsque les choses ne vont pas. Courir, frapper, me dépenser de n’importe quelle manière. Il ne me faut que quelques minutes avant d’arriver devant la porte vitrée. Je pénètre dans le hall d’entré complètement vide. Même Giselle n’y est pas. La vieille dame a dû profiter de la fermeture pour s’offrir une journée de congé. Elle a beau être la femme la plus dévouée du monde quand vient temps de travailler à l’arène, je sais bien qu’elle ne se fera pas prier pour prendre quelques jours pour elle, si je lui offre. Le calme de la pièce me fait du bien, et ainsi je décide de ne pas allumer les lumières avant d’emprunter la grande porte métallique menant vers le terrain, lui aussi plongé dans le calme. Seuls les rayons du soleil servent d’éclairage à l’endroit, reflétant contre les feuilles lisses de certaines plantes tropicales éparpillées sur le terrain.

D’un geste rapide, je libère Stella, Rodley, Naël, Rodriguez, Diego et Mélodie, qui s’empressent de s’éparpiller sur le terrain. Alors que le petit Pandespiegle ne perd pas une seconde avant de venir se hisser sur ma tête, les autres s’adonnent à différentes activités, attendant leurs ordres.

-On va s’entrainer un peu, on va chercher le matériel, vous venez?

J’adresse un signe de tête à mes alliés, qui me suivent aussitôt vers la loge, où je commence à sortir le matériel entreposé dans un placard. Le budget de l’arène nous permet parfois de se gâter, de nous offrir des petites merveilles technologiques servant à offrir à nos Pokémon des entrainements optimaux, et ce, sans réellement faire d’efforts. Pourtant, aujourd’hui, j’ai envie de moi aussi me dépenser à fond. Et pour cette raison, je décide de délaisser les imposantes machines pour plutôt me contenter des bonnes vieilles méthodes ô combien efficaces. D’une main, j’attrape un sac de balles, certaines lourdes, certaines légères, et de l’autre, je m’empare d’un simple bat de baseball dont l’usure ne fait aucun doute. Mais avant que je ne puisse me diriger vers le terrain, un bruit me signifie que quelqu’un vient d’y pénétrer. Fronçant les sourcils, je jette un coup d’œil à mes Pokémon, qui eux aussi semblent l’avoir entendu. Un challenger? Pourtant, je n’ai allumé aucune lumière, et l’absence de Giselle à l’accueil aurait dû leur mettre la puce à l’oreille. Je n’ai toutefois pas le temps de me questionner bien longtemps qu’une voix familière se met à résonner dans l’arène. Une voix que je n’ai pas dû entendre depuis une bonne année. Oubliant toute ma méfiance de toute à l’heure, je laisse un large sourire envahir mon visage alors que je me dirige vers le terrain, où se tient un jeune garçon à la chevelure d’or.

-Eh! Mais c’est qu’il a grandit, le nain de jardin!

Tout sourire, je pose mon équipement aux pieds de mes alliés qui m’ont suivis jusqu’ici, pour ouvrir en grand mes bras, signe de salutation au petit bonhomme, dont les traits du visage trahissent le temps qui a passé. J’étais convaincu de ne jamais le revoir. Persuadé qu’il avait fuit la dictature avec son paternel. Et pourtant, le voilà, dans mon arène, sur mon terrain, accompagné d’un petit Pikachu que je devine être le petit être contre qui j’avais combattu, il y a un moment de cela.

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-Eh! Mais c’est qu’il a grandit, le nain de jardin!

Je n’attend pas qu’il vienne jusqu’à moi et lui saute dessus. Bon, il est quand même un petit peu plus petit que l’année dernière. Mais soit, c’est toujours le même. Il a l’air de ne pas avoir changé, comme si le temps s’était arrêté lorsque j’étais partis. Je ne sais pas si il pensait me voir mais le sourire sur son visage ne peut pas prédire le contraire.

-J’espère que je t’ai manqué !

Je m’assois au sol en attendant qu’il fasse de même. Je n’ai pas envie d’être sur une chaise ou même d’être dans son appartement. Assez de discutez convenablement ! Nous sommes amis maintenant, parlons comme des hommes. Mon absence m’a fait beaucoup réfléchir sur comment réfléchir, comment être une bonne personne et surtout comment prendre de bonnes décisions. Réfléchir, agir. Etre quelqu’un de bien tout en cachant quelques traits de sa personnalité. J’ai beaucoup réfléchis. Et pour moi, c’est comme une évidence. Il faut que je lui dise. Même si il ne sera jamais d’accord. Je veux me battre.

-Je suis revenu hier soir à l’aéroport. Et mon père à souhaité dormir dans l’hôtel d’Amanil.

La fatigue nous avait prit très rapidement. Nous avions voyagé pendant de longues heures dans des espaces confinés, en mangeant de la nourriture qui nous tuait le palais. Mais heureusement, chaque choses ont une fin. Et c’est presque avec plaisir que nous sommes arrivés à Enola.

-Quoi de neuf alors ? Tu a pleuré toute l’année en te demandant quand j’allais revenir ?

Bien entendu, je rigolais avec lui. Et je pense que vu la façon que je le disais en le regardant droit dans les yeux, il pouvait rire aussi. Moi personnellement, je me suis fait à ma vie de voyageur pendant cette année. Mais il est vrai qu’Enola me manquait. Je ne sais pas pourquoi mais c’est cette envie de botter les fesses au régime qui m’a le plus donné envie de revenir le plus tôt possible. Il est vrai que j’ai beaucoup pensé à Weston. Cet homme, se délaissant sur sa petite îles, pendant que moi je riais aux éclats avec mon père.

-Tu a reçu ma carte au moins ?

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• Retour de vacances •feat. Hiro Kami

Ce petit enfoiré a bien pu disparaitre plus d’un an, sans réellement prévenir, et le voilà qui se ramène les fesses, comme si de rien était! Il a certainement quelques pouces de plus, et probablement deux ou trois poils qui ont poussés, mais il reste tout de même ce petit bonhomme absolument haïssable auquel j’ai pourtant réussit à m’attacher. Bien sûr, ce serait difficile de juger jusqu’à quel point Hiro est resté le même alors qu’il vient à peine de passer par la porte, mais son apparition soudaine me porte à croire qu’il n’a pas perdu ce petit caractère bien à lui. Il y a un an de cela, lorsqu’il Hiro Kami voulait quelque chose, il était tout simplement impossible de tenter de le convaincre de laisser tomber. D’ailleurs, lors de ses premiers mois d’absence, j’ai d’abord cru qu’il était mort. Qu’il avait poursuivi cette idée de rejoindre la Résistance, et qu’il s’était prit une balle du Régime en pleine tête. J’y ai véritablement cru, malgré mes tentatives pour rester positif. Et j’ai bien failli m’y résigner, d’ailleurs. J’ai failli me faire à l’idée que mon gnome blond n’avait pas survécu à cette dictature. Que ses idées coulées dans le béton lui auraient, au final, couté la vie. Et probablement que j’aurais continué à y croire si le mioche en question ne m’avait pas rassuré en m’envoyant une carte postal, il y a quelques mois de cela. Un petit carton bien innocent tout droit envoyé d’Hawaii, mais probablement imprimé en Chine, allez savoir. Bien sûr que j’ai été surpris de voir que le hobbit était toujours vivant, et qu’en plus il avait songé à moi pour mon anniversaire, mais surtout, j’ai été rassuré.

-Hey, doucement, Frodon!

Je ris de bon cœur alors que le jeune garçon s’élance dans mes bras, manquant de me faire tomber à la renverse. Je ne suis plus une petite jeunesse, moi! Un faux mouvement, et je pourrais bien me faire mal au dos! Bon, j’exagère, bien sûr, et honnêtement, je ne pourrais pas imaginer les choses différemment. Après m’être fait appelé « papa », personnellement, je ne m’étonne plus des marques d’affection du blond. Je n’ai jamais été des plus colleux, et spécialement pas avec les autres hommes, mais enfin, j’ai su m’y faire avec le nain de jardin. Sans plus attendre, je me laisse tomber fesses contre terre avant de me placer en position d’indien, face à Hiro qui semble sur le point de me révéler le sens de sa vie. Avant même que je ne puisse le questionner sur sa longue absence, le garçon prend les devants, et m’annonce tout bonnement être revenu la veille. J’ai presque envie de dire « Mais encore…? », mais je me retiens, me disant qu’il finira bien par s’ouvrir, si je lui en laisse le temps. Qui sait, peut-être s’agissait-il d’un voyage spirituel qu’il doit encore processer dans sa petite tête de mioche. Je décide donc de lui laisser tout son temps, et ainsi je le laisse continuer à parler, pour cette fois venir s’intéresser directement à moi. Aussitôt ses paroles prononcées que je sens mon sourire disparaitre de mes lèvres. Son petit « quoi de neuf » n’a rien de bien méchant, au contraire, mais ce qu’il ne sait pas encore, c’est que ses paroles réveillent en moi quelque chose de bien plus profond qu’une simple phrase de banale courtoisie. Quoi de neuf… C’est vrai. Hiro n’est pas au courant. Il ne sait pas ce qui s’est passé ici, depuis son départ. Ce qui s’est passé dans ma vie. Il ne sait pas pour l’overdose. Ni pour tout ce qui l’a suivi, d’ailleurs… Le retour aux études, les échecs, l’accident… La rechute… Et… Et la tentative. Il ne sait pas pour les démons qui ont comblées ma vie depuis sa disparition. Il a échappé aux lourdes conséquences qui suivent mes décisions les plus imbéciles. Et j’hésite à lui en faire part, d’ailleurs. Je ne sais pas s’il serait sage de ma part de partager avec ce petit blond des plus innocents ce qui a composé ma vie durant cette dernière année. Il pourrait mal le prendre. Lui qui me considère comme un model, puis-je réellement lui retirer cela? Comment réagirait-il s’il savait que son presqu’héro avait tenté de se retirer la vie, il n’y a encore pas longtemps de cela? Et s’il savait que j’étais passé à deux doigts de tuer un vieil homme et sa femme, suite à une conduite dangereuse de ma part? Bien sûr, dans le meilleur des mondes, je le garderais dans l’ignorance. Je ne partagerais avec lui que les moments de bonheurs, comme mon déménagement chez l’amour de ma vie, et la demande en mariage qui est venue avec. Je ne lui glisserais à l’oreille que les moments les plus positifs qui ont tentés de compenser pour mes moments les plus sombres. Mais je sais bien qu’il ne s’agirait que d’une question de temps avant qu’il ne découvre la vérité. Qu’il ne parvienne à creuser, ne serait-ce qu’en consultant les revues à potin qui n’ont cessé de se questionner sur mes nombreuses absences, pour réaliser que je ne lui aurais pas tout dit. Troublé, je baisse le regard, n’osant à présent plus faire face au sourire radieux et innocent du jeune blond.

-Hm? Quoi? Ah, oui, ta carte, ouais, j’ai bien reçu.. C’était gentil de ta part, merci…

Je tente de retrouver un semblant de sourire, mais je n’y parviens pas. De toute évidence, je ne pourrai pas lui cacher de si lourds secrets. Et puis, il a le droit de savoir, quitte à le blesser. Après tout, un an s’est écoulé depuis que nos chemins se sont séparés. Lui autant que moi a ajouté à son bagage un peu plus de vécu. Lui aussi a grandit. Il est certainement beaucoup plus mature qu’il ne l’était à l’époque. J’ose espérer qu’il comprendra. Ou du moins, qu’il acceptera.

-Hiro… Y a des trucs que je dois te dire… Tu sais, après que tu sois parti, j’ai vraiment fait des conneries. J’ai merdé grave. À plusieurs reprises…

Je marque une pause, le temps de faire du sens dans mes idées. Tant de choses se sont produites que je ne sais trop par où commencer. Et puis, j’attends de voir comment réagira Hiro à cette déclaration. J’espère simplement ne pas lui faire trop de peine, avec toutes mes histoires…

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-Hm? Quoi? Ah, oui, ta carte, ouais, j’ai bien reçu.. C’était gentil de ta part, merci…

Ah oui ! Génial comme réponse. Je ne sais pas comment je dois le prendre. Et puis ce sourire. Je le connais trop ce sourire. Ma mère faisait le même les mois précédant sa mort. Pour elle tout allait bien, alors que tout allait au plus mal. Je revois dans ce sourire cette femme qui m’a tant aimé. Elle m’en montrait un peu plus chaque jours. Ce sourire qui fait semblant de dire que tout va pour le mieux dans ce p*tain de monde. Officiellement c’est un sourire, soit, officieusement c’est un signe de souffrance et de honte. Je ne sais pas ce qu’a fait Weston en mon absence mais il doit me le raconter.

-Hiro… Y a des trucs que je dois te dire… Tu sais, après que tu sois parti, j’ai vraiment fait des conneries. J’ai merdé grave. À plusieurs reprises…

Ah. C’est révélateur. J’avais complètement raison juste en lisant son visage. Ce n’est pas une blague, non, il est sérieux. Bien trop sérieux. Je le regarde alors attendant qu’il continue sa phrase et essaye de deviner tout ce qu’il a pu vivre. Et sérieusement, je n’en sais absolument rien. Je sais qu’il avait des problèmes d’alcool, coma éthylique ? Peut être. Ou alors alcoolémie ? Son visage n’a pas l’air marqué. Ou plutôt si. Quelque chose ne va absolument pas avec son visage.

-Tu sais Weston…il faudra que je te dise aussi des nouvelles de la richissime famille Kami.

Un an. Ca passe vite. Mon amour pour mon père à décuplé. Mon amour pour ma belle-mère n’a pas changé. Leur amour par contre. C’est partit un peu trop vite à mon goût. Ils avaient encore toute la vie devant eux, enfin surtout elle. Pourquoi maintenant ? Et moi alors, on m’oublie ? De toute façon c’est trop tard, je ne veux pas être un assassin. Je ne peux rien changer. C’est comme ça. C’est la vie.

-Sauf que Tes problèmes ont l’air encore plus grave que les miens.

Cette phrase sort toute seule de ma bouche. Comme pour me réveiller de mes pensées. Et oui, ce gars là mérite bien toute les médailles du monde. Moi, pour l’instant, je ne mérite rien. Je continue à fumer et à faire la gueule à ma belle-mère. Par contre mes aventures dans ce tour du monde m’ont bien changé. On peut dire que j’ai…mûri ? Ou alors devenu homme ? Je ne sais pas. Je n’ai pas les mots. Même en voyant mon protecteur avec un visage d’enterrement. Je ne sais quoi dire à part attendre la fin de son silence. Parle Weston, je suis là.

-Je suis de retour mon gars. Et j’ai bien changé ! Tu n’a pas eu d’ange gardien cette année si j’en devine ce que tu veux me dire. Mais maintenant parle, je suis là.

Je lui sourie quand même pour le faire sortir de sa rêverie. J’attends que cet homme me parle. Allez ! Soit courageux, je saurais d’entendre.

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• Retour de vacances •feat. Hiro Kami

Je ne me suis jamais caché. Je n’ai jamais nié. Enola en a lu, des bêtises à mon sujet. Les rumeurs, les faits, les fantasmes… Je n’ai jamais pris la peine de les cacher. Car je n’en ai jamais eu honte. Je me suis moi-même jadis présenté comme Weston l’alcoolique. Weston le junkie. Le coureur de jupons. Le briseur de cœurs. Le fêtard. Nommez-les. Des noms, j’en ai porté. Et jamais je ne les ai combattus. Puis j’ai changé, pendant un bref instant. Pendant un très bref instant, j’ai travaillé dur pour mettre à terre tous ces noms, toutes ces rumeurs, tous ces faits. Et cette partie, j’ai, pendant un encore plus court instant, été fier de le crier sur les toits. Et si l’histoire s’était arrêtée là, je n’aurais pas affiché cette figure assombrie devant mon jeune apprenti. D’ailleurs, j’aurais tant aimé pouvoir le mettre au courant des progrès accomplis dans ma vie, s’il n’avait pas subitement disparut ainsi. J’aurais tant aimé qu’il soit fier de moi, lorsque je lui aurais annoncé avoir cessé la drogue. Bien sûr, je n’aurais pas eu le choix de lui parler de l’overdose qui m’a plongé dans un coma, pendant quelques jours. Bien sûr, j’aurais dû faire face à la honte et au regret. Exactement comme j’ai dû y faire face avec Mercy. Mais peu importe, j’aurais tout de même pu avoir la satisfaction de lui exprimer la fierté d’être passé au travers de cet épreuve, et d’en être ressorti plus fort, moins brisé, aussi idiot cela puisse paraitre. Mais l’histoire ne s’arrête toutefois pas là.

Je redresse le regard vers Hiro, ne remarquant qu’à cet instant à quel point l’année qui s’est écoulée depuis son départ peu paraitre sur son visage. À quel point le temps a pu le changé. À quel point il peut ressembler à son père. Je n’ai jamais vu sa mère, mais je serais prêt à parier qu’il ne possède que très peu de très lui appartenant. Le jeune blond s’adresse à moi, m’annonçant qu’il me donnera les dernières nouvelles de sa famille, mais je devine bien sûr qu’il ne se lancera pas dans son énumération tout de suite. Je sais bien qu’il me faudra d’abord raconter ma partie de l’histoire. Qu’il me faudra d’abord vider mon sac, avant qu’il n’en fasse de même. Et bien sûr, je devine aussi que son monologue sera certainement plus léger que le mien. D’ailleurs, alors que le jeune Kami reprend la parole, il semble justement être sur la même longueur d’ondes que moi à ce sujet, et bientôt, il m’encourage à me lancer. De toute évidence, je n’échapperai pas à l’inévitable. Une nouvelle fois, je baisse le regard. La gorge sèche, je cherche mes mots, je cherche par où commencer. Il y a tant à dire, et pourtant, tout me parait si flou. Prenant une grande inspiration, je relève le regard vers le plafond vitré, d’où parvient un doux rayon de soleil qui vient se glisser contre mon visage. Il me faut me lancer. Je tente de rassembler mon courage avant de me lancer. Il me faut bien quelques secondes, mais je parviens finalement à planter mon regard dans celui d’Hiro, qui m’offre à présent toute son attention. Mais avant que je ne puisse me mettre à parler, je sens une patte se glisser contre mon épaule. Surpris, je me retourne pour remarqué la présence derrière moi de Mystique, cette jeune Zoroark qui a, malgré elle, assisté à mes dernières déboires. La femelle me glisse un sourire avant de venir prendre place à mes côtés, un sourire rassurant aux lèvres. Apaisé par sa présence, je pousse un petit soupir avant de me retourner une nouvelle fois vers Hiro, un regard sévère au visage, cette fois prêt à me lancer. Je ne peux plus m’échappé. Le moment de m’ouvrir est arrivé.

-Quand tu es partit, il y a un peu plus d’un an, j’imagine que tu te souviens de ce que j’avais l’air. J’étais bête, et ce qui devait arriver est arrivé. J’ai overdosé, et j’ai failli y rester… Et j’y serais resté, d’ailleurs, si Kyle n’était pas intervenu à temps…

Sans m’arrêter de parler, je lance un regard à mon Dracaufeu, qui s’est éloigné avec les autres dans un coin de l’arène pour s’entrainer.

-J’ai passé trois jours dans le coma, mais quand je suis revenu à moi, j’ai pris la décision d’arrêter la coke. Et j’y suis arrivé. Je suis resté clean presqu’un an. Pendant cette période, tout commençait à s’arranger. Je me suis fait une copine, et à part quelques accrochages, tout avait l’air de bien aller. J’ai même décidé de reprendre l’école pour finir mon bac.

Alors que je marque une pause, je sens un léger sourire nostalgique se glisser sur mon visage. Le regard de nouveau dans le vide, je me remémore cette période de paix dans ma vie. Si seulement les choses avaient pu rester ainsi… Si seulement…

-Mais bien sûr, après quelques temps, j’ai recommencé à merder… J’avais arrêté la drogue, mais je n’avais pas réussit à arrêter de boire, tu vois, alors un soir, j’ai trop fêté, et… Et j’ai conduit.

En prononçant ces paroles, je ne peux m’empêcher de revoir la scène joué dans ma tête. La lumière, la secousse, les hurlements, et cette sensation de douleur vive. Alors que je raconte mon récit, ma main vient se glisser d’elle-même contre ma hanche, qui a fort souffert de cet incident.

-J’ai percuté une voiture. C’était deux vieux. Moi je m’en suis à peu près bien tiré, tu vois. J’ai passé trois semaines à l’hosto, puis j’ai passé quelques temps avec une cane, mais à part ça, je m’en suis bien tiré. Mais l’autre conducteur… Ce vieil homme et sa femme…

Mon cœur se serre, et malgré le contact rassurant de Mystique, malgré le temps qui a passé, malgré les séances de thérapie avec Swanson à aborder le sujet, j’ai toujours du mal à en parler. Je ne me le suis pas encore pardonné. Certainement que je ne me le pardonnerai jamais, d’ailleurs… Par ma faute…

-Par ma faute, l’homme ne se relèvera jamais. Il s’est retrouvé paralysé. Je lui ai brisé la colonne. Quand je l’ai appris, ça m’a brisé. Ça m’a frappé comme un boulet de canon. Plus rien n’allait. Alors j’ai disparut. J’ai arrêté les cours. J’ai brisé tous les efforts que j’avais entrepris. J’ai recommencé à consommer. Et puis, j’ai… j’ai…

Cette fois, je ne parviens pas à continuer. Mes yeux se ferment, et je peux sentir une larme solitaire glisser contre ma joue. Tout ceci est encore si frais. Tout ceci est encore loin d’être guérit. Encore une fois, je ne peux m’empêcher de revivre la scène. Je sais bien que s’ouvrir est sensé être la meilleure thérapie, mais tout est si douloureux que je viens à en douter. J’ai mal, alors que je revois les images comme si j’y assistais en tant que personne tiers. Comme s’il s’agissait d’un film. Comme si l’homme couché dans la salle de bain, le contenant de pilules à la main, ce n’était pas moi. Comme ce blond qui avait trouvé une solution à sa souffrance, ce n’était pas moi. Mais la triste vérité, c’est que c’était bien moi. J’ai voulu cesser de souffrir. J’ai voulu en finir. J’ai voulu… mourir. Ne plus me réveiller. Ne plus avoir toutes ces horreurs sur la conscience. J’avais décidé que j’avais causé trop de souffrance autour de moi. Et cette solution, la mort, c’était la meilleure décision à mes yeux. Mais je n’y suis pas parvenue. Aujourd’hui, je ne sais pas encore si j’ai pris la bonne décision, en recrachant les comprimés. Mais je tente de me prouver que oui. Tous les jours, je tente de faire en sorte d’avoir pris la bonne décision.

Toujours silencieux, je relève le regard vers Hiro, qui n’a pas manqué un morceau de mon histoire. Il attend la suite. Mais ça, je ne suis pas encore prêt à lui en faire part. C’est encore trop difficile à avaler. Alors lui dire? Non, c’est encore trop frais. Encore trop difficile à prononcer. Je sens la patte de Mystique se resserrer contre mon bras. Elle me fait signe qu’elle sera à mes côtés, peu importe ma décision. Peu importe si je décide de partager ce lourd secret, ou si je choisi de l’enfouir en moi, aux côtés de mes secrets les plus intimes.

-Il m’est arrivé quelque chose… Quelque chose qui m’a fait réaliser que je ne pouvais pas continuer comme ça. Et j’ai reçu de l’aide. J’ai passé cinq semaines en cure de désintoxication. Je suis sorti y a pas longtemps, d’ailleurs. Ça a été difficile, mais ça valait le coup. Je consomme pu, je bois pu… Je te jure, ça a été l’enfer, ces cinq semaines, mais c’était ce qu’il me fallait. Maintenant, les choses commencent enfin à s’arranger, de mon bord. J’ai quitté mon ancien logement pour éviter de devoir dormir toutes les nuits dans cet endroit où… Enfin, voilà, j’ai déménagé, avec la femme que j’ai demandé en fiançailles, y a pas longtemps, et entre temps je suis retourné à l’école, pour de bon cette fois, j’espère.

Alors que je termine ma phrase, je sens un énorme poids se lever de mes épaules. Comme si ne former qu’un seul et unique récit m’avait soulagé de tous ces maux. Comme si je venais de donner un sens à ce qui n’en a pas. À présent que mon sac est vidé, je me sens épuisé, vidé de toute énergie. Tout ceci qui est encore frais dans ma mémoire est si difficile à exprimer à l’aide de paroles. Mais à présent que c’est fait, je me sens mieux. Bien sûr, je doute que tout ceci ait le même effet sur Hiro. Lui qui n’était au courant de rien, je ne sais pas comment il réagira. Je ne sais pas s’il acceptera ce récit. Je ne peux pas le forcer. S’il décide de ne plus jamais m’adresser la parole, s’il décide que tout ceci est trop pour lui, je comprendrai. Comme j’ai laissé le choix à Mercy, je dois lui laisser le choix, et vivre avec la réponse qu’il me donnera.

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RP with Weston

Je reste choqué face aux déclarations de Weston. Overdose, coma, accident de voiture, a causé la paralysie d’un homme et rechute. Je me sens comme une petite fourmis devant lui. Il a vécu tant de chose… alors que moi…je me plains encore de ce qu’il m’arrive. C’est pourtant mille fois moins pire que lui voir beaucoup plus. Je ne sais pas quoi dire ni quoi faire à part le fixer droit dans les yeux. Sa Zoroark est là à côté de lui pour lui montrer son soutien. C’est quand même touchant les pokémons. Toujours là quand il le faut.

-Il m’est arrivé quelque chose… Quelque chose qui m’a fait réaliser que je ne pouvais pas continuer comme ça. Et j’ai reçu de l’aide. J’ai passé cinq semaines en cure de désintoxication. Je suis sorti y a pas longtemps, d’ailleurs. Ça a été difficile, mais ça valait le coup. Je consomme pu, je bois pu… Je te jure, ça a été l’enfer, ces cinq semaines, mais c’était ce qu’il me fallait. Maintenant, les choses commencent enfin à s’arranger, de mon bord. J’ai quitté mon ancien logement pour éviter de devoir dormir toutes les nuits dans cet endroit où… Enfin, voilà, j’ai déménagé, avec la femme que j’ai demandé en fiançailles, y a pas longtemps, et entre temps je suis retourné à l’école, pour de bon cette fois, j’espère.

La fin de son histoire me fait sourire. Je suis content pour lui. Toutes les épreuves, qu’elles soient difficiles ou non, nous mènent toujours vers quelque chose de beaucoup plus beau. Il a fait une cure de désintoxication. La chance. Ce n’est pas beaucoup de personne qui le ferait. Cela me montre qu’il est courageux. Tu m’étonne ! Avec tout ce qu’il a enduré dans sa vie. Ce mec m’impressionne. Et maintenant il emménage avec sa copine. Et surtout ! Il lui a demandé en fiançailles. Et ça, c’est vraiment mais vraiment de vraiment un signe de courage. Bon par contre l’école…ça je n’aime toujours pas. Enfin c’est mon opinion. C’est bien qu’il continue, pour son âge c’est quand même bien qu’il ai au moins le bac. On sait jamais ce qui peut arriver.

-Si seulement cela pouvait être juste l’histoire d’un film…

Au cours de mon année de voyage, j’ai visité l’Inde et ses temples bouddhistes. Et je peux dire que j’en ais appris des choses. Enfaîte, je crois que c’est le moment où j’ai le plus réfléchis à ma situation. Là où j’ai mûri.

-Peut être que si…

Non ! Si j’avais été là tout se serais quand même passé. Je n’ais rien à voir dans cette histoire et ma présence n’aurais rien changé. Si je ne serais pas allé faire un tour du monde je serais toujours ce petit con qui pensait être supérieur à tout le monde. Non, ce voyage ma fait changer en bien et tous les problèmes de Weston l’ont fait arrêter la drogue et l’alcool et vivre avec sa future femme. Ferme ta g*eule Hiro. Juste cette fois. Tais toi et réfléchis.

-J’ai rencontré un moine bouddhiste en Inde. J’ais parlé avec lui. Je lui ais raconté ce qu’il n’allait pas. On a parlé pendant près d’une heure. J’ai même trouvé une citation que j’ai appris par coeur : « Lorsqu’une porte du bonheur se ferme, une autre s’ouvre ; mais parfois on observe si souvent celle qui est fermée qu’on ne voit pas celle qui vient de s’ouvrir à nous.» Cela s’applique à la fois à moi mais aussi à toi. Tu es devenu beaucoup plus mûre, même si tu l’étais quand même avant, et cela t’a donné des opportunités que tu n’aurais pas vécu si tu serais mort.

C’est vrai que je m’en veux d’être partis sans prévenir qui que ce soit. Je m’en veux de l’avoir "abandonné" ici. Moi j’ai vécu un voyage de rêve alors que lui… Je le regarde encore droit dans les yeux. Je suis compréhensif. C’est tout ce qui compte.

-J’espère que tu sais que si tu serais mort je t’aurais déterré pour te foutre une claque. Je sais que je suis un peu mal placé pour parler mais je te jure. Je l’aurais fais sans hésité.

Je m’approche de lui et lui fais une accolade. Je veux qu’il comprenne que maintenant, je ne vais pas le lâcher d’une semelle.

-Mais maintenant l’enfer c’est terminé ! Ton blondinet est de retour plus mûre qu’avant et on va s’éclater. Promet moi de m’apprendre à me battre et je te promet que je serais là pour les moments difficiles… bon même si tu m’apprend rien je serais quand même là ! Mais promet le moi quand même. S'il te plaît !

Weston est mon…seul ami. Un peu vieux peut être mais s’est ainsi. Je n’ai rencontré que peu de personne dans ma vie. Je suis un peu trop sélectif. Mais au moins, il y en a un. Et je suis bien destiné à le garder !

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• Retour de vacances •feat. Hiro Kami

Alors que j’attends la réaction du jeune blond qui se trouve à mes côtés, je ne peux m’empêcher de repenser à l’angoisse qui s’est emparée de moi alors que j’ai dû faire face à la même situation, avec Mercy. Alors que j’ai réapparut devant elle, après un départ aussi soudain qu’inexpliqué. Je me souviens encore la pression dans ma poitrine, alors que je me trouvais face à elle, dans le jardin inconnu. Une boule au ventre, je n’avais eu d’autres choix que de m’exprimer, sans m’arrêter, un peu comme je viens de le faire ici avec le jeune Kami. J’avais tenté de me préparer à ce qu’elle me rejette, qu’elle ne veuille plus jamais entendre parler de moi. Qu’elle brûle tous nos souvenirs. Qu’elle passe à autre chose. J’avais tenté de me convaincre que je devrais me plier à ses choix, mais je sais tout bonnement que jamais je n’aurais pu lui dire adieux. Comme je ne pourrai certainement jamais dire adieux à ce petit bonhomme. Bien sûr, je n’ai pas partagé autant de moments avec Hiro qu’avec Mercedes, je ne lui ai pas avoué la moitié de ce que j’ai avoué à la femme de ma vie. Bien entendu, les deux relations n’ont rien à voir l’une avec l’autre, mais malgré tout, ce blond fait désormais partie de ma vie, qu’il le veuille ou non. Alors, encore une fois, j’ai beau tenter de me convaincre qu’il me faudra accepter sa réponse, quelle qu’elle soit, je sais bien que je serais incapable de prendre un refus. Pas maintenant. Pas maintenant qu’il est revenu. Je ne dirai pas au revoir ainsi à mon apprenti. À mon jeune ami. À mon petit frère de cœur.

Les mains moites, j’ai relevé mon regard vers Hiro, prêt à entendre sa réponse. Prêt à riposter, s’il le faut. Prêt à tout pour l’empêcher de se relever, et de franchir une porte qui nous séparera à jamais. Mais à ma grande surprise, il n’en fait rien. Il ne se relève pas. Il ne se sauve pas. Bien au contraire, le voilà qui m’offre un sourire compatissant avant de prendre la parole à son tour. Ce n’est qu’à ce moment que je réalise à quel point le temps a pu le travailler. À quel point il a pu gagner en maturité. Je n’ai aucun doute que le Hiro de l’époque aurait certainement eu une réaction violente. Mais aujourd’hui, il se contente de me rassurer à l’aide de paroles adultes. Il va même jusqu’à me sortir une citation indienne qui pousse à réfléchir. Cette fois, c’est moi qui lui octroie toute mon attention, curieux d’entendre ce qu’il a à me dire.

-Haha, ça j’en doute pas!

Je ne peux m’empêcher de rire alors qu’il m’annonce qu’il m’aurait déterré pour me foutre une baffe si je me n’en étais pas sortis. Au moins, ses paroles auront le mérite de m’avoir fait rire, et ça, ce n’est pas peu. Ces derniers temps, ce fut comme si j’avais oublié comment rire. J’ai vécu des moments difficiles, et peut-être qu’aujourd’hui je suis prêt à rester sur la bonne voix. Avoir Hiro ici à mes côtés pourrait être une nouvelle motivation pour y rester. Si ce jeune homme me voit véritablement comme un model, alors il serait temps que j’agisse ainsi. Pour lui, oui, mais aussi pour des centaines d’autres jeunes d’Anula et d’ailleurs qui me regardent avec admiration alors que je me présente sur mon terrain. Il est temps pour moi de commencer à agir comme il se doit pour un champion.

Je suis rapidement sorti de mes pensées par un contact soudain de la part de l’adolescent. Surpris, je sursaute légèrement avant de réaliser qu’il vient de me glisser une petite accolade, ce qui me glisse un sourire au visage. Attendri, je passe à mon tour mes bras autour du jeune blond, profitant à fond de cette marque d’affection et de présence. Comme il ne cesse de le répéter, il est là. Il fait partie de mes amis qui m’ont soutenu dans mes épreuves, et qui continueront de le faire.

-Je sais Hiro… Je te le promet.

Je reste ainsi, les yeux clos, les bras autour du jeune garçon, à simplement profiter. À simplement réaliser. Qu’il est là. Et qu’il a l’intention de rester. Ce petit enfoiré. Qu’il ne me refasse jamais ça. Qu’il ne disparaisse plus jamais. S’il le refait, eh bien je le pourchasserai. Et je lui tordrai le cou! Amusé par mes propres pensées, je laisse paraitre sur mon visage un sourire joueur sur mon visage avant de glisser un bras autour du cou du jeune garçon pour le coincer.

-Viens ici, espèce de peste!

Riant de bon cœur, je me mets à frotter avec vigueur un de mes poings sur sa chevelure, simplement pour les décoiffer et l’embêter un peu. Ces aveux ont été lourds. Ils ont été des plus demandant et épuisants, et ainsi j’ai envie de changer d’air, ne serait-ce que l’espace d’un instant. Bien sûr, j’ai envie d’entendre le récit d’Hiro à travers l’année qui vient de s’écouler, mais d’abord, j’ai envie de rire un peu.

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Retour de Vacances

RP with Weston

-Je sais Hiro… Je te le promet.

Une promesse. Une autre. J’espère que celle-ci tiendra plus longtemps que celle de mon père. Ce salaud. Je lui avais demandé des centaines de fois. Mais il n’a jamais tenu compte de chaque promesse qu’il me faisait. Cette fois-ci, j’ai confiance en la personne qui m’en fait une. Weston est quelqu’un de plus confiant. Comparé à mon père, il ne me cachera rien. Et ne me mentira pas comme mon père l’a fait.

-Viens ici, espèce de peste !

Il met son bras autour de mon coup et frotte mes cheveux avec instance. Sacré Weston, toujours là pour rigoler. Ah que je l’aime bien ce gars. Lui, au moins, me fais rire. J’essaye de me débattre sans trop y arriver. Ce gars est beaucoup plus fort que moi, je l’admet. Mais il faut quand même essayer car sinon je ne vais plus avoir de cheveux sur la tête.

-T’attaque par surprise, hein ?!

J’enlève son bras qui entourait mon coup et le chatouille au niveau des côtes. Moi personnellement, je déteste qu’on me le fasse. Mais c’est si drôle de le faire aux autres. « Ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerai pas qu’on te fasse ». Tant pis ! C’est beaucoup plus marrant. Surtout sur Weston. Je le plaque au sol et me retrouve sur lui. Je continue de le chatouiller jusqu’à ce qu’il en peut plus. Hé oui ! Je suis devenu fort.

-Bon, je crois que tu admet ma supériorité !

Je lui sourie calmement et m’enlève de sur lui pour m’assoir à côté. Je reprend mon souffle en rigolant. J’aurais peut être dû y aller moins fort. Bon, maintenant assez rigolé. C’est à moi de parler. Je sais qu’il veut penser à autre chose, mais au moins ça sera fait. Je ne sais pas par où commencer. A mon départ bien sûr mais même moi je ne m’en souviens que très peu. C’était il y a un an. Ca fait longtemps.

-Tu sais qu’après t’avoir vu et que tu m’ais fait changer d’avis, je suis allé voir mon père. Je lui ais pardonné. Et il m’a promis d’être beaucoup plus présent pour moi.

C’était il y a un an. La promesse a disparu depuis très longtemps. Sa présence est plus importante qu’avant. Mais je ressent encore ce vide quand il n’est pas avec moi. Sa promesse n’est tenue qu’à un quart. C’est tout.

-On est donc allé faire un voyage autour du monde. On a donc fait nos valises et le lendemain, on partait tous les trois pour le Brésil. Et c’est là que ma belle-mère a fait sortit son égoïsme pure. Pendant une semaine on visitait le pays tous les trois. Puis après mon père ne me prévenait pas et partait avec elle, me laissant dans l’hôtel. Bon, l’hôtel était sublime car il y avait une grande piscine et un jacuzzi dans la suite. Mais je m’ennuyais et mon père ne le voyait pas.

Je regarde Weston en souriant. Et oui, même de grandes personnes ont de gros défauts. Mon père ce n’est pas qu’un défaut qu’il a, ce sont des centaines de milliers qui habitent en lui. Je me rappelle de cet ennui que je vivais chaque jour pendant un mois. Un mois en Afrique du Sud. Je rougis en me rappelant de l’hôtel. Je ne sais pas si il faut que je parle de cette fille que j’ai rencontré. J’hésite franchement. Surtout pour ce qu’il s’est passé.

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• Retour de vacances •feat. Hiro Kami

J’imagine que c’est impossible à déceler, de l’extérieur, mais présentement, je chéris ce moment. Cet instant de pur et simple jeu, où les arrière-pensées n’ont pas leur place. Où il n’y a aucune malice, aucune mauvaise intention. Où l’inquiétude et l’anxiété n’existent plus. Ce moment où tout ce que j’ai fait n’existe plus. Où mes choix passés n’influencent en rien notre jeu. Où tout ce qui compte, c’est ce jeu enfantin auquel nous nous adonnons, le sourire aux lèvres. J’ai quatorze ans à nouveau. J’inflige le châtiment ultime à un ami. À un frère que je n’ai jamais eu. Un large sourire étampé sur le visage, le rire au bord des lèvres, je retiens mon jeune ami dans une position qui ne lui offre aucune possibilité de résistance. Et pourtant, le voilà qui parvient à se libérer contre toute attente, pour venir prendre sa revanche contre mes côtés. Voyant ce retournement de situation, Mystique s’empresse de glisser ses pattes sous mes assailles pour me retenir prisonnier, et ainsi offrir à Hiro la meilleure ouverture possible. Pris par surprise, je sursaute avant de me tordre dans tous les sens. J’avoue, le châtiment ultime, c’est plutôt ça! Au bord des larmes, je supplie le jeune garçon de me relâcher. J’ai beau être bien plus grand et bien plus bâtis que le nain blond, je ne peux tout simplement pas me défendre face à cette arme. Les chatouilles, et surtout celles contre mes côtes, voilà mon point faible. S’il fallait que Mercy le découvre, elle serait certainement en possession de l’autorité ultime. Enfin, j’imagine qu’elle la possède déjà, avec d’autres moyens… Mais bref, voilà qui n’est pas approprié pour de jeunes garçons!

-C’est bon! C’est bon, j’admets! T’as gagné! J’abandonne! Pitié, arrête!

Je me suis recroquevillé en une petite boule absolument lamentable, dans une dernière tentative pour me protéger des chatouilles. J’ai tellement rit que voilà que mes joues me font souffrir, et je me doute bien qu’il en soit de même pour la Zoroark qui, épuisée, est allée se coucher un peu plus loin dans l’herbe recouvrant le terrain. Heureusement pour moi, Hiro accepte bientôt ma résignation, et vient se poser à mes côtés, me donnant ainsi une chance de me relever. Reprenant son souffle, le jeune homme reprend un air un peu plus sérieux, et je comprends aussitôt ce qui va suivre. J’ai vidé mon sac, et à présent, son tour est venu. Je suis parvenu à nous offrir ce court instant où plus rien ne comptait, mais à présent, il doit parler. Je respect bien entendu ce besoin. Après tout, cet exercice m’a fait du bien, même si pour se faire j’ai dû revivre la douleur vive de certains souvenirs. Et même si je me suis retrouvé absolument incapable de lui faire part de certains éléments pourtant cruciaux de mon histoire, lui glisser les grandes lignes m’a en quelques sortes libéré de l’énorme pression qui a accompagné certains de ces choix plus que mauvais. Alors si se lancer dans un monologue peut lui faire du bien, alors je l’encourage. Et puis, je doute que ce que le jeune homme aura à m’annoncer pourra véritablement me faire tomber de ma chaise (oui car je ne suis pas sur une chaise, je me permets de le préciser, mais bref, façon de parler). Après tout ce qui m’est arrivé cette année, je doute d’être véritablement choqué par le récit de mon jeune ami blond. Mais enfin, il ne s’agir pas réellement de qui choquera le plus l’autre, mais plutôt de l’établissement d’une relation d’égal à égal. Une relation saine, partant sur des bases de confiances. Et pour établir une confiance, bien entendu, il faut commencer par s’ouvrir. Je l’ai fait, et à présent, c’est son tour.

Alors que le jeune homme se met à parler, je sens un sourire léger venir se glisser sur mon visage. Ainsi, il a su le faire. Il a su appliquer ces conseils que je n’ai moi-même jamais su appliquer. Il a pardonné. Il est passé par-dessus un moment difficile, et il a avancé. Je suis soulagé de l’entendre. S’il avait fallu que cette relation père-fils s’empoisonne comme cela s’est passé avec mon propre père… Enfin, j’aime mieux ne pas y penser. Je me contente donc d’écouter la suite du récit du jeune Kami. D’après ce qu’il raconte, la relation avec ses parents ne semblent toujours pas parfaite. De toute évidence, les morceaux de cette famille fragmentée ne semblent pas faciles à recoller. La famille, c’est toujours un sujet délicat. Je n’ai jamais connu la difficulté d’avoir à vivre avec une belle-mère, mais je peux bien imaginer qu’il ne s’agit pas toujours d’une partie de plaisir. Surtout que d’après ce que je peux comprendre, la chère dame en question ne semble pas des plus agréables… Mon premier réflexe est de vouloir relâcher un truc style « Bah t’as qu’à lui foutre un coup de pieds au cul à cette grosse vache », mais je me retiens, réalisant au dernier moment que ces conseils ne seraient certainement pas constructif. Bien sûr, je me doute bien que le garçon attend de moi quelconques conseils. Quelconques manières de rendre la situation plus facile… Mais la vérité est que je n’ai pas la moindre idée de comment l’aider dans cette épreuve…

-Hiro, je sais pas trop ce que je suis sensé te dire, en ce moment… Tout ce que je peux te dire, c’est que c’est normal de t’ennuyer de lui. Ça je le sais, je l’ai vécu. Et j’aimerais vraiment te dire que le temps arrangera les choses. Qu’un jour tu ne le sentira même plus. Mais la vérité…

Je baisse les yeux, pour poser mon regard sur la brindille que je viens d’arracher, et avec laquelle je joue présentement. Je la laisse glisser entre mes doigts, d’une manière presque hypnotisante. La vérité? La vérité, c’est que j’y pense encore. C’est que je lui en veux toujours d’être partit. De m’avoir enlevé ma famille, en prenant la décision de couper les ponds avec moi. De m’avoir arraché ma mère, même si celle-ci n’a jamais véritablement été de son avis. La vérité, c’est que cet homme hante mes pensées, encore aujourd’hui. C’est que je me suis détesté pendant tant d’années par sa faute. C’est qu’encore aujourd’hui, malgré tout ce que je peux avancer devant Mercy, mes amis, mon psy… Malgré tout ce que je peux dire, la vérité, c’est que je ne parviens toujours pas à me pardonner complètement. Et peut-être que je n’y parviendrai jamais.

-La vérité, Hiro, c’est qu’un père c’est pas remplaçable. C’est pas moi qui prendrai sa place. C’est pas tes Pokémon. C’est pas l’alcool, la drogue, le sexe… Ne fais pas la même erreur que moi, Hiro. Ne le laisse pas filer.

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Lehlehlehhhh °3°:

Retour de Vacances

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-Hiro, je sais pas trop ce que je suis sensé te dire, en ce moment… Tout ce que je peux te dire, c’est que c’est normal de t’ennuyer de lui. Ça je le sais, je l’ai vécu. Et j’aimerais vraiment te dire que le temps arrangera les choses. Qu’un jour tu ne le sentira même plus. Mais la vérité…

Le temps. Le temps. Je l’ai trop attendu celui-là. Je suis trop impatient pour attendre quoi que ce soit. Un an que j’attends ça, au bout d’un mois le mec n’a plus continué. Marre d’être de larbin qui ne sert à rien. J’en ais marre d’être celui à qui on promet des choses qu’on ne fait pas. Mon père n’avait qu’à en profiter avant. C’est décidé.

-La vérité, Hiro, c’est qu’un père c’est pas remplaçable. C’est pas moi qui prendrai sa place. C’est pas tes Pokémon. C’est pas l’alcool, la drogue, le sexe… Ne fais pas la même erreur que moi, Hiro. Ne le laisse pas filer.

Je ne le sais que trop bien. C’était pareil pour ma mère, bon, elle était constamment avec moi mais jamais ma belle-mère ne la remplacera. Jamais. Ma mère avait une douceur tellement pure tandis que l’autre ne pense qu’à elle. Elle n’est rien celle-là. Même si…il s’est passé ce qu’il s’est passé.

-Merci

Je lui sourie une énième fois. C’est normal après tout. Il m’aide dans ma vie comme si il était mon grand-frère. J’aurais fais des conneries sans lui.

-Ensuite on a voyagé dans le reste du monde : USA, Europe, Asie et Océanie. Les deux dernières destinations étaient superbes. Je me suis éclaté, seul, mais au moins j’ai vécu de purs moments.

Pas la peine de parler de la fille de l’hôtel brésilien. Il s’en fout de ça, même moi d’ailleurs. C’est pas que ce n’était pas bien, au contraire, mais j’ai trop la flemme de raconter ces choses là…intimes.

-Saut à l’élastique, randonné dans la jungle et même tour en hélicoptère. Tu te rends compte ?! C’était la première fois, ils appelaient ça…baptêmes de l’air. Et ensuite le dernier mois nous sommes allés en Nouvelle-Zélande. Mon père m’a offert un œuf, qui ne va pas tarder à éclore d’ailleurs mais il m’a aussi annoncé quelque chose d’autre.

Je sais pas si je dois en parler ou pas. Mais sérieusement, j’en ais rien à faire que ma belle-mère veut que ça soit discret. Elle n’avait pas à faire ça, je voulais qu’ils se quittent pas que tout aille bien.

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• Retour de vacances •feat. Hiro Kami

Je ne sais pas de quoi j’aurais l’air aujourd’hui, si les choses s’étaient déroulées autrement. J’ai beau de pas croire à toutes ces idioties freudiennes, avec l’absence du père au cœur de tous les problèmes de l’univers, je ne peux pas m’empêcher de songer à ce à quoi aurait pu ressembler mon existence s’il avait agit différemment. Si mon paternel s’était assit à côté de moi pour discuter, plutôt que de m’offrir ce regard froid. Plutôt que de couper les ponds avec moi. Bien sur, plus rien de ceci n’a d’importance, à présent. C’est ainsi que se sont déroulées les choses, et je n’y peux rien. Après tout, même si je tentais d’appliquer les conseils que je prodigue à Hiro, je ne pourrais pas. Il y a bien longtemps que me parents n’habitent plus leur maison, à Amanil, et comme ils n’ont jamais voulu partager leur nouvelle adresse ou même leur numéro de téléphone avec moi, je n’ai pas le moindre moyen de les rejoindre. Tant qu’à moi, ils pourraient bien être décédés et je n’en aurais probablement pas la moindre idée. Cette idée m’a longuement hantée. Elle me hante toujours, d’ailleurs. Et c’est justement pour ces raisons que je suis si ferme sur la question. C’est exactement pour cette raison que je n’accepterai aucun marchandage de la part du blond. Pour connaitre deux Kami, je sais bien qu’ils sont assez forts sur la protestation.

Toutefois, le jeune homme à mes côtés ne semble étrangement pas prêt à se lancer dans une lutte avec moi, ce qui est bien une première pour lui qui avait l’habitude de remettre en question chacune de mes paroles. Enfin, j’imagine que le gain en maturité n’y est pas pour rien. Satisfait de voir Hiro se plier à mes paroles sans résister, je laisse un petit sourire victorieux venir se placer sur mes lèvres. Le jeune garçon continue ensuite son récit, et je crois même reconnaitre de l’excitation dans sa voix alors qu’il me raconte ce qu’il a pu vivre pendant son tour du monde. De toute évidence, mon petit hobbit n’a pas chômé, durant son absence! Il a sans doute réalisé plus d’activités durant ces quelques mois que moi dans toute mon existence. Peut-être qu’il me faudrait sortir de ma petite île, un de ces jours. Enfin, gardons ça pour le voyage de noces!

Le jeune blond continue à me décrire ses découvertes, mais sans jamais toucher à un petit sujet qui pourtant aurait bien eu sa place dans son récit. Je ne manque pas de remarquer qu’à aucun moment, Hiro n’aborde le sujet des filles. Pourtant, les voyages, ça rime avec les découvertes, et qui dit découvertes dit automatiquement froti-frota, selon moi en tout cas. Vous n’allez tout de même pas me dire que ce petit enfoiré à passé l’année à voyager et à se les jouer « gros riche qui a rien d’autre à foutre que de dépenser », et pourtant, pas une seule fois il aurait réussit à se tremper le pinceau? Je rêve! En fin de compte, il est peut-être homo… Enfin, hommes ou femmes, cela ne l’excuse pas. D’ailleurs, si c’est le cas, il n’a aucune excuse! Un homme, ça aime le sexe, alors deux? Enfin, c’est son choix, après tout.

Le récit du jeune homme s’apprête à prendre fin, et je crois l’espace d’un instant que le blond s’apprête à m’annoncer exactement ce que je voulais entendre, mais il n’en fait rien. Il se contente de terminer sa dernière phrase en laissant planer un mystère. Les idées se mettent aussitôt à m’envahir l’esprit, mais parmi toutes, il y en a bien deux qui ressortent plus que les autres. Dans la première, je vois le garçon m’annoncer le mariage entre son père et sa vipère, mais aussitôt, ce scénario se fait enterrer par un autre…

-Putain, ne me dis pas qu’il l’a engrossé…?

Je secoue déjà la tête. Le garçon a beau ne pas encore avoir annoncé cette fameuse annonce de la part de son père, je ne peux m’empêcher de déjà être déçu par cet homme qui pourtant avait déjà su gagné mon respect par le passé. Pas un autre gosse, bordel! Si jamais c’était le cas, je ne me gênerait pas pour aller directement à la source pour glisser deux trois mots à un homme qui devrait s’occuper de son fils comme il le faut avant d’aller en pondre d’autres.

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Sujet: Re: Retour de vacances - avec Weston Elric Ven 4 Sep 2015 - 21:37

Retour de Vacances

RP with Weston

-Putain, ne me dis pas qu’il l’a engrossé…?

Je rigole sans le faire exprès et je ne peux plus m’en empêcher. Le terme que vient d’utiliser Weston est peut être le pire mot qu’il soit pour décrire une grossesse. Il a l’air choqué en plus. Comme moi quand mon père me l’a annoncé. Je ne lui avais rien répondu parce que je sentais que j’allais lui en mettre une. C’est comme si c’était hier. Pourtant maintenant, je m’en amuse. Ce sera un souffre douleur pour moi et tant pis de la belle-mère. De toute façon, je sens que je vais la tuer celle là. C’est obliger. Il faut juste que je trouve un moyen rapide et efficace. Peut être que Weston le sait ?

-Il m’a annoncé ça la veille de notre départ. Elle en est à trois mois maintenant. Mais c’est pas la faute de mon père, c’est l'autre folle. Elle voit qu’il a raté le premier fils alors elle veut lui montrer qu’avec elle, il aura un vrai petit ange. M’enfin bon, moi je n’en ais plus rien à faire. Je vais m’inscrire pour la compétition de cette année et me casser de la maison. Ils comprendront. Ils ne vont plus avoir d’emprise sur moi. Je vais être libre.

Je suis énervé de savoir qu’elle est enceinte mais tant pis. J’ai mûri, je vais bientôt devenir un homme. Je vais entrainer mes pokémons, les faire devenir plus fort. Je ne vais me concentrer que sur eux. Et en novembre, je n’irais pas voir le nouveau gosse pour sa naissance. Rien à faire. Je serais loin d’eux. Je serais en train de collectionner les badges un à un.

-Elle va accoucher début novembre. Un autre Kami, t’imagine ? Encore un mois et ils vont savoir son sexe. Mais bon, je pense que tu me connais. Je n’en ais rien à cirer. Il est temps pour moi de me battre. Du coup, j’ai tout prévu !

Je sors le fameux papier de ma poche. Plié en trois, presque froissé. J’ai pu le garder en état qu’une seule journée. Mais tant pis, tant que je peux lire ce que j’ai écris. Je le place devant Weston pour qu’il puisse lire.

-J’ai mis du temps à savoir ce que je voulais vraiment faire. Mais maintenant c’est bon ! Je vais d’abord obtenir tous les badges. J’ai d’ailleurs décidé que le dernier badge que j’aurais serai le tient. Pour avoir une superbe revanche comme il se doit. Puis j’irais me présenter à la ligue. Pas pour gagner, juste pour me mesurer au maximum de personne possible. Puis après je te rejoindrai. Enfin, si tu le veux bien sûr. J’aimerais bien être ton assistant ou un truc du genre. Tu m’apprendras beaucoup plus de chose que mon père.

Je lui fais un grand sourire. Je veux savoir ce qu’il en pense. Du but que je me suis fixé. Je ne cherche pas à être connu ou autre chose. Je veux juste avoir un grand frère pour m’épauler. Même si je lui cache mon véritable objectif qu’est de rejoindre la résistance. Il le prendrai mal, je veux tout simplement qu’il soit là dans les moments les plus importants de ma vie. Comme un père. Un vrai père.

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Sujet: Re: Retour de vacances - avec Weston Elric Mar 8 Sep 2015 - 5:41

• Retour de vacances •feat. Hiro Kami

Des fois je me dis qu’il faut être débile pour faire des gosses. C’est qu’un paquet de troubles, après tout. Mais le pire, c’est ceux qui font des gosses à droite et à gauche sans être capable de s’en occuper. Sans être assez mature. Sans être foutu d’en prendre soin. Et si j’ai toujours adorer le côté festif et aventurier de Neku, franchement, en ce qui concerne ses capacités à enfanter, il n’a pas été aussi choyer. Oh, bien sûr, je ne parle pas de sa capacité à enfanter les femmes, mais bien en ce qui concerne la suite des choses. Cet homme aime son fils, ça je n’en ai jamais douté, et le concerné non plus n’en a jamais douté, ça il me l’a assuré, mais pour ce qui est du côté pratique? Pour ce qui est d’être là, tous les matins, tous les soirs, à donner le bain et à border le lit, l’homme aurait certainement pu mieux faire. Alors l’idée que cet enfoiré puisse s’être décidé à foutre la vie dans une autre femme, je ne peux qu’en être écœurer. Engrosser une autre alors qu’il n’a jamais su s’occuper de son premier gamin, c’est misérable. Et franchement, j’espère qu’Hiro viendra me détromper, et m’annoncer une autre connerie à la place. Genre ils se sont mariés à Vegas. Ou alors ils ont adoptés un cochon de compagnie. Peu importe, tant qu’il ne s’agit pas d’une histoire de bébé.

Mais bientôt, le jeune blond vient briser ce qui me reste comme espoir, pour m’annoncer que je viens effectivement de répondre à la question qui vaut les millions. Trois mois. Elle a un haricot de trois mois dans le ventre, ce qui fait officiellement d’Hiro le grand-frère d’une crevette… Je ne peux m’empêcher de pousser un soupir, énervé. Tout ceci me dépasse, alors que je ne suis même pas concerné par cette histoire. Et mon humeur ne fait que s’assombrir d’avantage alors que j’écoute les paroles du nain de jardin. De toute évidence, il prend cette histoire plutôt mal. Je tente d’abord de partager ma compassion avec lui à l’aide d’une petite tape dans le dos, mais je sais que c’est loin d’être suffisant. Cette tête de petit blond semble déjà avoir assez de problèmes côté familial, je ne peux qu’imaginer sa crainte quant à l’idée de se faire remplacer. Et ça, je peux bien le comprendre. Bien que nos situations aient été complètement différentes, je sais tout de même ce que c’est que de voir ses parents adorer un enfant tout en en méprisant un. Je sais ce que c’est que d’être le mouton noir de la famille. Celui qu’on tente de cacher, alors qu’on tente de faire briller l’autre, sans trop de difficulté. Je sais ce que c’est. Je le sais très bien, et pour cette raison, je doute avoir des enfants un jour.

Plein de compassion, je laisse Hiro déballer son histoire, écoutant ses paroles à regret. En un sens, j’aurais tant aimé enfin le voir progresser, comme je l’avais cru au début de cette conversation. J’aurais tant voulu qu’il sache pardonner, comme je n’ai pas su le faire, et ainsi réparer les pots cassés avec son père. J’aurais voulu le voir sourire, le voir s’épanouir. J’aurais voulu qu’il ne marche pas dans mes pas. Mais d’un autre côté, je ne peux que comprendre sa haine envers cette famille qui, sans doute sans réellement le vouloir, tente de le mettre de côté. De le réduire au silence. De l’enterrer. Je sais très bien que son paternel sera loin d’approuver alors qu’il mettra son plan à exécution, mais en un sens, je ne suis pas certain que cet avenir que se dessine Hiro ne soit qu’une mauvaise idée. Peut-être est-ce la seule manière de faire réaliser à sa famille à quel point il peut être important pour eux. Et peut-être même qu’Hiro lui-même réalisera, alors qu’il parcourra les terres d’Enola, que ses parents lui manquent. Mais tout de même, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter…

-Tu sais, ce que tu es en train de me raconter, c’est étrangement familier…

Peu importe à quel point je tente d’éloigner Hiro de mon propre parcours, celui-ci semble marcher directement dans mes pas. Les histoires familiales, le départ hâtif de la maison, la haine envers son paternel, et sans-doute aussi envers lui-même… Il ne le réalise sans doute pas, mais ce jeune homme me ressemble de plus en plus, et ça, je doute que ce soit une bonne chose.

-C’est sur que je te dirai jamais non, gros bêta! C’est même moi qui te l’avait proposé en premier, je te signal, alors fais pas comme si l’idée venait de toi! Je veux bien que tu reviennes auprès de moi, mais pour ça va falloir que t’obéisse à deux conditions…

Cette fois, je pose un regard des plus sérieux sur le garçon, lui signifiant qu’il ne s’agit aucunement de blagues. S’il veut avoir une place dans l’arène d’Anula, alors il devra se plier à ces deux règles bien simples.

-De un, tu t’assure d’accumuler le plus d’expériences possibles, et de deux… Je t’interdis de gâcher ta vie comme je l’ai fait. Je te jure que si je te vois te défoncer et me ressembler, je vais venir personnellement te régler ton compte. Et t’as pas intérêt à remettre les pieds ici si tu désobéis à une de ces règles.

Je ne serai jamais le père d’Hiro, et franchement j’espère que je ne serai jamais le père de qui que ce soit, mais si c’est d’une présence autoritaire dont a besoin Frodon pour débuter sa quête vers le Mordor du bon pied, alors je veux bien entreprendre ce rôle.

(c)Golden

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Sujet: Re: Retour de vacances - avec Weston Elric Dim 13 Sep 2015 - 21:32

Retour de Vacances

RP with Weston

-C’est sur que je te dirai jamais non, gros bêta! C’est même moi qui te l’avait proposé en premier, je te signal, alors fais pas comme si l’idée venait de toi! Je veux bien que tu reviennes auprès de moi, mais pour ça va falloir que t’obéisse à deux conditions…

Je le regarde et l’écoute attentivement. Deux conditions ? Lesquelles ? On ne m’a jamais donné de conditions de toute ma vie. Weston aura donc l’heureux rôle de le faire en premier. Tant mieux, je veux qu’il me fasse progresser. Pas comme mon père avec son argent. Juste lui et moi, là où j’aurais des obstacles à pertes de vues. Là où je pourrais progresser aussi difficilement que possible. Je veux devenir fort parce que je suis fort et non parce que j’ai l’argent nécessaire.

-De un, tu t’assure d’accumuler le plus d’expériences possibles, et de deux… Je t’interdis de gâcher ta vie comme je l’ai fait. Je te jure que si je te vois te défoncer et me ressembler, je vais venir personnellement te régler ton compte. Et t’as pas intérêt à remettre les pieds ici si tu désobéis à une de ces règles.

Petit 1, s’assurer d’accumuler le plus d’expériences possibles. Petit 2, ne pas gâcher sa vie. Tant mieux, je ne comptais pas le faire…du moins, ne plus le faire. Jamais je ne serais défoncer, jamais je ferais des conneries qui auront des impacts sur moi ou sur une personne extérieure. Je veux juste devenir fort et avoir le mérite de progresser comme il se doit.

-Ne t’inquiète pas Westonounet ! Je ferais tout ce que je pourrais pour ne pas désobéir à ces conditions. Elles me paraissent faciles mais bon, faut bien commencer quelque part.

Je tire ma langue pour l’amuser. La discussion devenait trop sérieuse. Je n’aime pas quand c’est sérieux avec lui. Ca ne lui ressemble pas. Il s’amuse beaucoup, enfin, il s’amusait car les évènements qui se sont passés durant mon départ l’ont bien choqué. Je l’enlace alors aussi fort que possible. Je me lève ensuite car je dois rentrer.

-Mon père m’attend sûrement avec Moche-mère et le nain de jardin qui pousse dans son ventre. Je reviens vite ne t’inquiète pas.

Je suis complètement heureux. Il m’accepte pour s’entrainer avec moi. Lui, l’un des plus grands champions d’Enola. Celui qui m’a battu à plate couture la dernière fois. Je promets de faire évoluer mes pokémons un par un et de les faire devenir plus fort.

-A plus, Weston-Sensei !

Je pars de l’arène avec un énorme sourire aux lèvres. Je crois que je suis bien tombé. Si mon père préfère passé du temps avec l’autre tant pis, je préfère passer du temps avec mon second père ou mon grand frère je n’ai pas encore décidé du comment je l’appellerai. De toute façon, j’ai la vie devant moi pour décider. Et je compte bien prendre mon temps.

Ici !!:

Sujet: Re: Retour de vacances - avec Weston Elric Lun 14 Sep 2015 - 3:32

• Retour de vacances •feat. Hiro Kami

Des fois, la vie fait drôlement les choses. Parfois, elle place sur notre chemin ce qui peut d’abord nous sembler comme le pire parasite, la plus chiante des chiantises. Mais alors qu’on apprend à connaitre cette chose d’abord indésirable, on finit par s’y attacher, puis à la découvrir sous d’autres coutures. Je me souviens bien ma première rencontre avec Hiro. Il était à l’époque la vraie définition du parasite, du cancer sur pattes. Collant, impoli, chiant comme une toilette bouchée après le passage de Jacques le bucheron. Je me souviens comme si c’était hier. Les images de ce match catastrophique découlent dans ma tête. Puis, il y a eu cette conversation. Ces demandes incessantes de la part du garçon, sans même qu’il n’écoute véritablement mes réponses. Et ces idées débiles concernant le Régime et la Résistance. Par Arceus, je me demande comment j’ai pu lui laisser une chance…

Et pourtant, Arceus seul sait pourquoi, mais je lui ai offert. Je lui ai laissé, sa chance. Je ne me suis pas arrêté à ce sal caractère de petit mioche trop gâté. J’ai accepté de continuer à creuser. J’ai enduré sa mauvaise humeur, sa mauvaise foi. Ses hauts et ses bas. Je lui ai offert l’écoute que personne n’était prêt à lui offert, à ma grande surprise. Et à présent, je réalise enfin que ces efforts ont payés. Je n’ai peut-être pas été là, à voyager avec Hiro, à faire le tour du monde à ses côtés, durant l’année qui a passée. Et pour être franc, j’avoue ne pas avoir trop offert mes pensées au jeune homme, au cours de l’année, avec tout ce qui m’est arrivé. Et pourtant, je suis convaincu qu’en quelque part, ma présence a certainement pu aider le blondinet, même si ce n’est qu’un petit peu. Sans véritablement le réalisé, je lui ai offert une sorte de présence indirecte. Une image à laquelle se raccrocher. Peut-être même… une présence paternelle. Celle qui a manqué au jeune homme, peut-être.

Je laisse Hiro me rassurer quant aux deux conditions apposées, ce qu’il fait avec assurance. Il m’assure avec énergie qu’il les respectera, ce qui me tire aussitôt un sourire d’apaisement. Si je voyais ce jeune homme tomber dans le même parcours que moi, je ne sais pas ce que je ferais. Sans doute recevrait-il la correction de sa vie, mais bien sûr, rien de cela ne serait suffisant pour me permettre de passer par-dessus. Hiro me ressemble tant que de le voir chuter me pousserait certainement au même résultat. De le voir se battre avec lui-même serait un coup beaucoup trop dur pour moi. Alors je ne peux qu’espérer que le jeune garçon tiendra sa promesse. Qu’il passera à côté de ces sombres plaisirs qui finissent par nous couter la vie, un jour ou l’autre. Je ne peux que compter sur lui. Sur sa volonté d’accomplir ce plan qu’il vient de me décrire.

-Je compte sur toi, Pippin! Et passe tout de même me voir, de temps en temps!

Je passe une dernière fois une main dans les cheveux du petit blond afin de les ébouriffer encore plus que nécessaire. C’est donc ainsi que débute le voyage du jeune Kami. À seize ans, il se lance dans ce monde d’aventure. De dangers, mais aussi de moments inoubliables. Il part rempli d’ambitions, un peu comme moi autour du même âge.

-Salut ton père pour moi, en passant.

Je lui glisse un dernier clin d’œil avant de le laisser disparaitre par la porte métallique menant au hall d’entrée. La prochaine fois qu’il passera par cette porte, je m’attends à déjà pouvoir voir un changement. Je veux que la prochaine fois qu’il se montre sur mon terrain, il ait pris en puissance, mais aussi en maturité. Car bien que le jeune homme ait fait un énorme progrès de ce côté, je sais bien que d’entreprendre ce voyage par lui-même lui permettra d’accomplir un autre bout de chemin. Il devra dire adieux à son luxe, et l’échanger avec le confort incomparable de la terre et des racines. À vrai dire, j’ai déjà hâte de le revoir ici. Et lorsqu’il reviendra, et qu’il me demandera enfin cette revanche, alors je serai prêt. Prêt à l’accueillir pour un combat digne de ce nom, contrairement à celui auquel il avait eu droit, la première fois…

-Bon, on en était où, nous…? Ah, ouais!

Sortant de mes pensées, je vais ramasser le bat et le sac de balles laissé sur le sol un peu plus loin, avant de faire signe à mes alliés de venir me rejoindre. Si je veux être prêt pour le jeune homme, alors j’ai intérêt à ne pas devenir une patate molle. Avec un regain d’énergie, j’agrippe une balle au poids assez lourd, que je lance en l’air avant de la frapper avec violence à l’aide du bat, pour l’envoyer voler en direction de l’un de mes Pokémon. Le party de filles est terminé, et à présent, les choses sérieuses reprennent.

(c)Golden

Spoiler:

» Sac de Weston Elric
» Badge n°3 - Mercedes L. Blanchett VS Weston Elric
» Badge no°2 - Clive G. Donovan vs. Weston Elric
» Badge no°1 - Kirisa Mounto VS Weston Elric
» Défouloir et correction [PV Weston Elric]

Retour de vacances - avec Weston Elric

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