| | Cesar Richter
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 |  Sujet: Cesar et le grand voyage (OS - Evolution) Ven 27 Juin 2014 - 15:45 | |
| CESAR ET LE GRAND VOYAGE En quittant Zazambes, Cesar voulait se mettre en route vers l’Ile de Nuva Eja. Il paraît que ces derniers temps, la compétition engage ses finales, et que tout le monde est parti là-bas. En d’autre terme, Nuva Eja est le meilleur endroit pour se cacher. Il avait entendu dire que nombre de bateaux de touristes partaient là-bas tous les jours, y compris depuis Zazambes. Il n’avait pas trouvé ça tout seul, mais les dires de quelques passants l’avaient mis sur la piste, et avec l’habitude qu’il avait pris de se cacher dans les foules, Cesar avait bien compris que plus il y a de monde quelque part, plus il est facile de se cacher, car dans une foule de gens, les badauds ne pensent pas assez vite à t’attraper. Il faut juste que les deux énergumènes qui le poursuivent ne le voient pas monter sur un des bateaux clandestinement. Oh, il aurait très bien pu tirer à quelqu’un son porte feuille et se payer légalement l’aller, mais non, même si il en a les moyen, Cesar n’y pensait pas. Et ça l’amusait bien, cette idée de monter à bord d’un bateau sans que personne ne le sache, il n’avait jamais pris le bateau, c’est une expérience à avoir, après tout!
Le lendemain de son départ de chez Charlie, la Championne de l’Arène de Zazambes, il était encore très tôt, la ville dormait encore, Cesar se dirigea vers le port de plaisance, ou étaient arrimés quelques embarcations rapides, les navettes pour Nuva Eja, lui sembla-t-il lire sur les panneaux. Ce qu’il cherchait n’était pas loin. Là, un des bateaux était en train de faire remplir sa cale de divers réserves et quelques bidons de carburant. Cesar y vit sa chance de monter à bord, son billet d’aller. Il n’y avait plus qu’à attendre que les gros durs partent faire une pause et il saisirait la première chance qui se profilerait. Le jeune homme aux cheveux d’argent balaya les environs à la recherche d’une cachette stratégique, tout en prenant en compte qu’une Rhinocorne et un groupe d’œufs bruyant devraient se cacher avec lui. D’ailleurs, il était temps de leur expliquer la situation.
« J’ai trouvé le moyen d’échapper aux gros messieurs de l’asile! Il faut qu’on monte dans un de ces bateaux qui vont sur l’Ile ou tous les gens de la compétition vont! Il paraît que là-bas, c’est le paradis, qu’il y a des plages, des fleurs, pleins de… »
Il se tut quand une bande de marins passèrent tout près, ils bavassaient et ne remarquèrent pas la présence du grand garçon et de ses compagnons. Pendant ce temps, les Jojo s’agglutinaient sur leur maître, et voulaient lui faire les poches. Agacé, Cesar les somma un peu sévèrement d’arrêter de faire n’importe quoi, et de jouer, ce n’est pas le moment! Il sortit au passage la belle pierre verte, un minéral qui contenait les restes fossilisés d’une vieille feuille d’arbre, qu’il avait trouvé dans la forêt il y a quelques jours, et que le Noeunoeuf n’arrêtait pas de réclamer ces derniers temps. Mais c’était très certainement une pierre précieuse, il fallait la garder puis la revendre a bon prix! C’est ce que Marian aurait fait, et il trouverait certainement un acheteur. Le cinéma cessa au moment ou Cesar se pétrifia quand la pierre lui échappa des mains et roula sur les pavés du quai. Des pas s’approchèrent de leur cachette, et ces pas, il ne les connaissent que trop bien. Les Jojos cherchaient encore à lui dire quelque chose.
« Shhhht! Taisez-vous! On va s’faire… »
« Tiens, tiens, mais c’est notre ami le fugueur en herbe!»
La sang de Cesar n’eut pas le temps de faire un tour, il se remit sur ses pieds et se retourna vers ses ravisseurs habituels, qui le poursuivent depuis des mois… Ça y est… C’est la fin. Le recommencement. Les jambes du garçon tremblaient et refusaient de bouger, son esprit tournait à 200 à l’heure, mais rien n’en sortait. Sa respiration se fit saccadé, et il esquiva le premier coup à la tête que voulait lui porter l’homme, roula sur le côté pour s’échapper mais fut de nouveau encerclé. La panique envahit Cesar, il commença a être très agité, mais n’arrivait pas a crier, une boule dans la gorge l’empêchait d’appeler à l’aide. Mais en un sens… Qui pouvait-il bien appeler à l’aide? Il n’y avait personne, et les gens du port ne l’aideraient pas, sachant qu’il s’était incrusté sans autorisation sur les lieux. De nouveau, il se remit sur ses pieds, titubant de peur, le sang battait à ses tempes et ses assaillants se rapprochaient. Lisa Lisa chargea sur l’un d’eux, mais fut interceptée par un Herbizarre qui l’emprisonna dans une étreinte de lianes sortant de la fleur a peine éclose de son dos.
« LISAAAAA! »
Cette fois, c’est sa colère qui parlait. Le visage furieux, Cesar fonça vers l’homme à l’Herbizarre en criant de nouveau.
« CONNARD! LA TOUCHE PAS! RENDS MOI LISA, RENDS-LA MOI! RENDS-LA! »
Il se mit à frapper l’homme au visage, puis au ventre. L’homme sembla surpris et flancha un peu, Cesar se recula en se tenant la main, endolorie au niveau des phalanges. Puis il voulu revenir à la charge, quand l’autre homme le ceintura, lui coupant au passage le souffle.
« Non… Non, je veux pas… NON ! NON, NON, NON, NON! »
Bien que la respiration lui manque, il utilisait toutes ses forces restantes pour se débattre, mordre, donner d’autres coups, mais rien n’y faisait, il s’épuisait tout seul. Ses coups se faisaient faiblards, ses yeux se posèrent sur Lisa qui se débattait, épuisée elle aussi par les spores paralysants du mini-dinosaure vert. Et les Jojos? Il avait le souvenir qu’ils s’étaient éparpillés pour échapper aux deux ravisseurs… Tant mieux… Au moins, eux, ils seraient libres.
« Tiens-le encore, j’appelle Richter. J’ai une bonne nouvelle a lui annoncer... »
Ce nom ne laissa pas Cesar sans réaction. Il leva vivement la tête vers le type qui venait de sortir un portable de sa poche. Bien sur, ce qu’il ne sait pas encore, c’est qu’il s’agit de son propre nom de famille, celui qu’on ne lui a encore jamais dit. Il prêta une oreille très attentive à la conversation qui commença alors, tentant d’identifier les rares bribes de voix infimes qui sortaient du combiné.
« Allo, m’sieur Léopold? Eh, on l’a eu… Il est vivant, oui… On vous le ramène, alors. »
Léopold. Un prénom qui ne laissait pas Cesar indifférent non plus. Un prénom qui déclenchait chez lui une soudaine tristesse, mais aussi une grande colère. Il ne sait plus. Qui est-il, et que lui veut-on? Animé d’une force nouvelle, Cesar voulu se dégager pour courir vers le grand type et lui subtiliser son téléphone. Mais il ne bougea finalement pas quand il vit le visage de l’homme au téléphone se décomposer à la vue de l’ombre massive qui avait fait son apparition derrière son collègue qui tenait encore Cesar. Soudain, l’homme au Pokémon plante prit sa tête entre ses mains en grognant de douleur, puis il tomba a genou, son Herbizarre montrait aussi des signes de faiblesse. Cesar ne sentait presque rien, bien qu’un mal de crane venait soudainement d’apparaître, ce fut au tour du gars qui le tenait de desserrer son étreinte pour le relâcher et tomber à terre à son tour. Soudain, le calme fut revenu, et le grand garçon se retourna pour apercevoir un espèce de palmier géant à pattes… Il le reconnu immédiatement.
« JOJO! Tu es là! »
Son Noeunoeuf venait de devenir un magnifique Noadkoko, peut-être était-ce cela toute cette agitation autour de la pierre! Cesar serra fort le corps massif de son Pokémon et se retourna vivement vers sa petite sœur qui semblait amondrie, l’Herbizarre, endormi comme les deux hommes par l’Hypnose du Noadkoko avait desserré les lianes et Cesar couru la libérer.
« Lisa, est-ce que ça va?! Ah... Merci, Jojo, merci pour tout! »
Encore paniqué, il serra sa sœur dans ses bras à son tour. Puis, les Jojos le rappelèrent à la réalité, ils devaient monter sur ce bateau! Mais comment les Jojos pourraient ils rentrer, avec leur taille actuelle? Et d’ailleurs… Pourquoi n’étaient-ils plus que 3 sur les 6 Jojos? Cesar soupira tristement en comprenant que Jonathan, Jolyne et Johnny avaient préféré fuir. Mais surement étaient-ils plus en sécurité loin de lui, après tout… Il se mit à fouiller les deux hommes, surveillant que le port était toujours désert, et se fit aider par ses compagnon pour cacher les deux corps endormis, cherchant quelques trucs indispensables : un peu d’argent, et des Pokéball, pour pouvoir cacher Jojo et Lisa qui ne pourraient passer inaperçu pendant le trajet en bateau. Il fut soulagé de trouver quelques billets et une Pokéball et une Super Ball pas encore utilisées, dans lesquelles ses compagnons se laissèrent aspirer, et après s’être assuré que les quais étaient toujours vides, Cesar couru avec toutes ses forces vers la soute de la navette encore ouverte. Le soleil se levait tout juste, et une fois à l’abri sous plusieurs sacs de toile et derrière quelques grands barils d’essence, Cesar attendit plusieurs longues heures, et crut s’évanouir de soulagement quand la sirène du bateau retenti et que la coque commença à se mouvoir. Dans a peine deux heures, ils serait arrivé au paradis… |
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Lisa Lisa - Paratonnerre - Assurée
