Age : 27 Messages : 668 Date d'inscription : 24/05/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Diplôme d'élevage, L2 Sciences Pseudonyme(s) : . Wakagi
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Sujet: Ce à quoi mènent des disputes {PV Sam Mar 24 Juin 2014 - 13:11
Ce à quoi mènent des disputes
Feat Samaël Enodril
Colère. Contre lui-même, contre le monde, contre tout le reste. Lui-même pour sa faiblesse et son incapacité à se défendre qui a causé énormément de peine à Kae qui, encore exténuée et fatiguée malgré leur passage au centre, n'a pas eu d'autres choix que de retourner se reposer dans sa pokéball et ce en dépit de toute sa volonté, sous peine de s’évanouir. Son arrogance et son imbécillité qui ont amené la souffrance d'une de ses seules amies, et il ne cesse pas de se fustiger à ce sujet depuis qu'il a réussi à retrouver pleinement le contrôle de ses jambes. Cela fait deux heures à peine depuis sa petite entrevue avec cette espèce de gros con de Léon, deux heures qu'il a passé au centre pokémon du coin jusqu'à se décider à rentrer, étant donné qu'il était déjà presque minuit. Il savait qu'il avait largement dépassé son couvre-feu, et en plus de ça, il avait encore des traces de coup sur les bras et les jambes. Il avait réussi à trouver un magasin où étaient vendus des gilets pour pouvoir cacher ses bras couverts de bleus, et ce après avoir passé une bonne heure à écumer les rues de Nuva Eja. Soupirant, il frissonna en constata qu'il ne lui restait plus qu'une centaine de mètres avant d'arriver à la maison. Pour lui, dire ça, c'est étrange. Quand est-ce que ce lieu de résidence est-il devenu sa 'maison' ? Il ne sait pas vraiment, mine de rien, et il est un peu perdu. Confus aussi, mais ça, c'est probablement à cause de son esprit embrumé par tout ce qui se passe depuis ce matin. Il n'avait pas du tout prévu de se faire tabasser dans une ruelle sombre (et bon sang, plus il y pensait, plus cela ressemblait à une scène cliché d'anime débile), et du coup, il n'avait pas envie de voir Faust. Du tout. Il savait très bien que le hérisson allait mal réagir en le voyant revenir à une heure pareille, en étant en plus couverts de traces de coups. Enfin, heureusement qu'il n'avait rien sur le visage ; il pouvait au moins espérer que le conseiller serait trop fatigué pour remarquer quoi que ce soit. Il rêvait, oui, mais il pouvait au moins prier pour pouvoir s'enfuir se coucher et ne surtout croiser personne. Il pourrait prétendre être rentré très tard et puis voilà, il aurait juste à supporter le savon quant au couvre-feu. Il n'aime pas cette terrible sensation qui lui noue la gorge et les intestins. Il a comme l'impression d'être de retour au Japon, à attendre de se faire hurler dessus par son père, car c'est bien ce qu'il imagine comme étant sur le point d'arriver. Il n'a pas encore l'expérience nécessaire pour savoir que ce n'est pas ce traitement qui va lui être réservé, et tout son instinct lui hurle de se méfier. Il aimerait bien que le temps ne coule plus, soudainement. Qu'il puisse se contenter de rester là, à observer la nuit et ce ciel, et ce malgré le fait qu'il n'est pas du tout du genre poétique. Angoissé, il finit toutefois par puiser son courage dans le fait qu'il vaut mieux y aller maintenant plutôt qu'empirer sa situation, et que plus vite ce sera fait, plus vite il pourra aller se coucher et oublier au plus tôt cette affreuse journée.
Il sort ses clés de sa poche et hésite brièvement. Il se mord les lèvres nerveusement, serre les doigts sans trop savoir quoi faire, puis finit par déverrouiller la porte et entre. Il n'a pas encore été repéré visiblement, ce qui est une excellente chose. Il enlève ses chaussures et garde son gilet, décidé à filer au lit tout de suite pour éviter d'avoir à voir Faust. Bien, si il se dépêche, il peut même espérer prendre une douche-
« Natsume. »
… Et merde. Six fois merde même. Il lâcha la chaussure qu'il tenait et grimaça en constatant que la voix ferme et glaciale qui vient d'arriver à ses oreilles était bien celle de Faust, qui arborait sur son visage une expression que l'on aurait aisément pu qualifier de meurtrière. Il peste intérieurement de sa malchance et poussa un long soupir exaspéré. Son cousin se tient près de la table du salon, et le foudroie littéralement du regard, signe que non, il n'a nullement l'intention de passer l'éponge. Natsume serre les dents, sentant déjà venir l'explosion de colère qu'il croit percevoir.
« Quoi ? »
Son ton est sec mais pas non plus agressif. Il se contient. Pourtant, ce simple mot suffit à agacer l'aîné qui fronce alors les sourcils et Arceus, cette expression en dit plus qu'assez sur ce qui lui passe par la tête. L'éleveur peut presque entendre le 'petit con' qui a dû passé dans son esprit.
« Ne commence pas avec ton 'quoi', il est minuit bordel ! »
L'adolescent cligne des yeux, surpris d'entendre l'autre parler en japonais sans raison apparente. Certes, il n'est pas rare pour eux de préférer avoir leurs discussions ainsi, mais pour quelque chose comme ça, Faust préfère le français. Il lui suffit néanmoins de jeter un coup d’œil dans la pièce pour comprendre qu'ils ne sont pas seuls, bien qu'il n'ait aucune idée du nom du gars qui se trouve sur le canapé. Bah, à l'instant, il a des choses plus urgentes à traiter. Il comprend néanmoins que le conseiller a commencé à parler en japonais pour que leurs propos restent indéchiffrables, et cela ne fait que convaincre davantage Natsume que Faust a bien l'intention de lui hurler dessus. C'est bien parti d'ailleurs, mais une partie de lui, provocatrice et sarcastique, ne peut s'empêcher de reprendre les rênes et de le faire parler alors qu'il aurait dû se taire. « Merci Captain Obvious, j'avais pas remarqué. D'autres évidences à énoncer où c'était juste pour la forme ? - Ne joue pas à ça avec moi. On avait dit quoi, quant à ça ? Putain, as-tu la moindre idée de ce qui pourrait t'arriver à force de traîner à des heures pareilles ? »
Il aimerait lui répondre que oui. Il adorerait relever ses manches et lui montrer que oui, il sait ce qu'il risque et que ce n'est pas le fait de rentrer tard qui a causé ça. Il a toujours mal, d'ailleurs, mais il fait avec et tente de penser à autre chose. Il serre les dents et baisse le regard, sans réponse.
« … Nat', retire ton gilet. »
L'éleveur déglutit. Il relève les yeux vers l'adulte, qui l'observe maintenant avec un calme olympien. « Pourquoi ? - Tu ne l'avais pas en partant, et je ne l'ai jamais vu dans tes affaires. - Un pote me l'a prêté, c'est tout. - Il fait une chaleur à en crever dehors. Arrête voir ton baratin. »
Il se mord les lèvres. Foutu sens de l'observation du conseiller. Il recule, mais Faust saisit son poignet et avant que Nat' n'ait pu comprendre quelque chose, sa manche gauche était relevée et son bras révélé. Il grimace et aimerait tant ne pas avoir à se soumettre à l'examen du conseiller, mais il ne sert à rien de se débattre étant donné qu'il a déjà vu. Nul doute que ses yeux n'ont pas raté les nombreux bleus qui ornent son bras. Sa cicatrice de brûlure est pour une fois la chose la moins remarquable. Il pourrait tenter de se défaire de la prise de l'aîné, mais il n'est pas sot au point de croire qu'il a la moindre chance. Lorsque Faust finit enfin par le lâcher, il se recule brusquement, comme brûlé, et serre les dents. Le hérisson l'observe plus calmement maintenant, avec cette foutue pitié de merde dans ses yeux, soudainement moins agressif. « Nat', qu'est-ce qui... - Mêle-toi de tes affaires. »
Il sait qu'il ne devrait pas parler comme ça, mais comme d'habitude, sa bouche s'ouvre avant que son cerveau n'ait eu le temps de filtrer ses propos.
« Justement. Nat', qui t'as fait ça ? »
Il n'a pas envie d'en parler. C'est son problème bon sang, pas celui de Faust ! Il serre les dents et refuse de répondre, se contentant d'un silence méprisant qui en dit largement assez. « Natsume Shimomura, relève les yeux et réponds-moi. - Va te faire foutre, Faust. »
Son interlocuteur n'est même pas surpris par son ton puant la défensive et son expression courroucée. Il n'en a rien à faire néanmoins, mais il ne peut pas s'empêcher d'avoir l'impression d'être un animal faible acculé et sans la moindre possibilité de survie. D'où lui vient cette putain de sensation de faiblesse et de danger, bordel ? « Pourquoi tu t'en mêles, hein ? Qu'est-ce que ça change à ta vie, de savoir qui a fait ça ? Tu devrais être content justement ; la prochaine fois, ils arriveront peut-être à me défoncer le crâne ! - 'Ils', hein ? »
L'adolescent peste. Arceus, il oublie à quel point Faust est plus calme que lui et qu'il n'est pas du genre à laisser passer les détails une fois en colère. Le conseiller est celui qui prend la parole en premier. « Si quelqu'un te fait du mal, c'est mon boulot de m'occuper du problème. Alors arrête de te comporter en enfant et explique-toi. - T'es pas mon père. Et puis de toute façon, arrête de mentir ; je sais très bien que tu fais ça juste pour te déculpabiliser et que t'en as rien à foutre. »
Pourtant, cette fois, ses propos agacent le hérisson.
« Ne me confonds pas avec lui, Nat'. Ne pense pas que... - Que quoi ? Que tu vas faire la même chose que tout le monde ?! Ne me prends pas pour un con, pour quelle raison est-ce que tu pourrais bien en avoir quelque chose à foutre ? Tu sais quoi ? Va te faire et mêle-toi de ton cul ! »
Faust ne dit rien, sur le moment. Puis, lorsqu'il finit par reparler, c'est comme si son regard transperçait Natsume qui se rend alors compte qu'il a peut-être dit une connerie, même si il ne sait pas exactement ce qu'il y a de faux dans ses propos. Difficile pour lui de deviner.
« Tu penses vraiment que... »
Il ne termine pas sa phrase et peste. Puis, brutalement, le conseiller sort ses clés de sa poche et quitte la pièce d'un pas si rapide que Nat' n'a pas le temps de comprendre ce qui se passe. En fait, alors qu'il recule pour tenter de voir ce que fait le conseiller, il entend une porte s'ouvrir, puis un bruit métallique, avant que le vrombissement plus que connu d'une moto ne résonne, signe que Faust doit appuyer particulièrement fortement sur les pédales, et voilà. Il voit l'engin à deux roues sur la route en jetant un coup d’œil par la fenêtre et hop, fini. Comme ça. Il déglutit et baisse les yeux alors que l'information est lentement comprise par son cerveau. Puis, lorsqu'il ressent de plein fouet une sensation semblable à un creux dans sa poitrine, l'envie de ne pas réfléchir revient brusquement. Il a besoin d'une distraction, de quelque chose pour ne pas y penser, d'un truc qui lui permettrait de se défouler. Se coucher était évidemment hors de question vu le chaos de son esprit, et une douche allait juste le pousser à réfléchir un peu plus. Puis, son regard se posa sur sa PSP qu'il avait laissé traîner sur la table du salon avant de partir ce matin, et alla la chercher. Sans un mot, il alla s'asseoir sur le fauteuil à côté du canapé et alluma la console, décidé à ignorer le monde. Il appuie presque brutalement sur les boutons, comme pour refouler sa frustration et ses émotions contradictoires. Tant pis pour celui d'à côté à qui il n'avait même pas dit bonjour et dont il ne connaissait nullement le nom, mais il n'était pas d'humeur à produire un faux sourire amical à l'instant. De toute façon, ce n'était pas comme si il se fichait de ce à quoi il avait bien l'air, là.
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
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Âge du personnage : 20 ans Métier / Études : Bac ES / Modeste écrivain de livres pour enfants Pseudonyme(s) : . Sirius - Maître Dresseur Golden Wings - Résistant Ted Ibert - nom d'écrivain
Sujet: Re: Ce à quoi mènent des disputes {PV Sam Mar 24 Juin 2014 - 23:03
Ce à quoi mènent les disputes
ft Lapinou
Samaël Enodril
Lors des missions entres Résistants ou lorsqu'il y a des captures du Régime, se parler en langage codé peut s'avérer très utile pour ne pas que les soldats comprennent les paroles de leurs prisonniers. C'est dans cet optique qu'Ikaël a demandé à son fils de choisir une troisième langue, en plus du français et de l'anglais. Il avait pressenti que Sam rejoindrait les rangs des Résistants si le Régime persistait encore lorsqu'il aurait l'âge nécessaire pour faire partie des combattants et que rien en pourrait l'arrêter. Connaissant son enfant mieux que personne, il avait eu raison sur ce point et allait se douter que sa mort prochaine ne le dissuaderait pas. Dès son plus jeune âge, Sam a donc été contraint de choisir une langue étrangère particulière qui ne serait pas facile à comprendre et qui n'aurait aucune origine latine quelconque. Chinois, finlandais, russe, swahili... Il avait un grand nombre de choix. Mais la découverte des animes, sa fascination pour le pays du Soleil Levant et ses nombreux voyages au Japon lui ont fait préférer le japonais et il apprit dès lors la langue nippone. Jamais par ailleurs il n'a regretté cette décision et il est très fier de pouvoir clairement s'exprimer en japonais. Ses efforts et sa motivation ont été tels qu'il parle désormais couramment le japonais et peut le comprendre. Cependant, il n'a jamais pensé à faire part de sa connaissance à ses proches, mis à part Tristan à qui il donne dorénavant des cours. Il n'a pas pensé que ce serait bien utile d'en faire part et même son grand frère de hérisson ne le sait pas. Mais il n'a jamais à vrai dire trouvé d'intérêt dans le fait d'en parler. Il était trilingue, c'est tout; rien d'extraordinaire.
Aujourd'hui, néanmoins, il se rend compte pour la première fois que la maîtrise de cette langue est bien avantageuse. En passant chez Faust -quand même grandement influencé par son Absol- il n'a pas pu s'empêcher de s'incruster. Avec ce qui est arrivé avec Clive et ses entraînements, il a l'impression que cela fait longtemps qu'il n'a pas été directement chez le Conseiller et qu'il n'a pas passé du temps avec le Donovan. Il est venu donc réparer cette petite erreur en profitant du fait que Yami voulait voir ses parents et son visage n'a pu que s'illuminer alors qu'il constatait avec soulagement qu'il ne dérangeait nullement le porc-épic et que ce dernier lui a d'ailleurs rappelé qu'il devait encore corrompre son petit frère à ses innombrables séries, et Sam était évidemment de bien trop bonne humeur pour protester quant à la qualité discutable de celles de son frangin. Ils s'étaient donc installés tranquillement sur le canapé du salon en matant la télé pendant que Faust parlait au nounours de son cousin. Au début surpris, l'Enodril avait tout de suite affiché un sourire, se demandant à quoi pouvait bien ressembler ce Natsume et il était devenu tout à coup pressé de le rencontrer.
Mais c'est sans compter bien sûr l'arrivée tardive du concerné.
Posté devant l'écran, Sam entend néanmoins la porte d'entrée s'ouvrir et se fermer avant voir le hérisson se lever brusquement pour se diriger vers le nouveau venu. L'Enodril, n'y tenant plus, jette un regard discret derrière le canapé en levant un peu sa tête, avant de se crisper et de se retourner de nouveau vers le téléviseur, inquiet. La sécheresse dans la voix de Faust ne lui dit vraiment rien qui vaille et il déglutit en silence. Quand son frère est comme ça, c'est qu'il s'agit là d'une affaire on ne peut plus sérieuse. Il n'a pas eu le temps de voir le visage de l'autre, mais il recommence son geste et se fait le plus fin possible pour apercevoir la scène. Aussitôt, il cligne des yeux. La tension qui règne dans l'air n'est pas la meilleur ambiance pour une rencontre, mais ses yeux dorés détaillent l'inconnu en face de Faust; le fameux Natsume. Curieux de cet adolescent fraîchement venu, une certaine fascination nouvelle ne tarde pas à se dessiner dans le regard de l'ourson. Vu comme ça, le cher cousin de l'autre autruche n'a pas l'air si amical que ça, soit. Mais après en avoir entendu parler par Faust, il était devenu impatient à l'idée de faire sa connaissance et avait développé un intérêt tout particulier, désireux de faire bonne impression. La coupe du dénommé Natsume, aussi extravagante soit-elle, n'étonne pas plus que ça le petit ours qui s'était attendu à voir une pareille crinière venant de la part d'un membre de la famille du Donovan. De grands yeux ambrés expressifs ornent le regard du jeune garçon, et Sam penche la tête sur le côté pour mieux le détailler. Si cet individu vit désormais avec Faust, alors Sam va devoir s'habituer à lui. Mais la colère qui les anime ne passe pas inaperçu et il se mord la lèvre, attendant de voir la suite avec angoisse.
Puis, il se fige, et fronce les sourcils. Du japonais. Et vu le ton que prend le hérisson, c'est bien parti pour une dispute; et Sam comprend alors pourquoi Faust semble si énervé et constate effectivement qu'il est déjà minuit passé. Oui. Sam comprend. Il comprend la japonais; mais il semble comprendre aussi pourquoi le Conseiller cherche à parler dans cette langue. C'était pareil lors du 13 avril. Faust avait voulu parler en japonais dans l'espoir que Sam ne comprenne pas. Mais il ignore apparemment que l'adolescent saisit chacun des mots qu'ils prononcent tous deux et continuent leur manège en langue étrangère. L'intonation qu'ils prennent ne plaît pas au jeune brun qui déchiffre sans mal leur discussion et regrette presque de comprendre. L'utilisation de mots vulgaires n'aide pas clairement pas Samaël à se détendre et à se dire que cette dispute sera vite réglée. Il prend la peine cependant d'éteindre la télé. Tout à coup, il étouffe un hoquet de surprise lorsque son grand frère s'empare du poignet de l'autre et relève sa manche. Le dresseur écarquille les yeux en voyant les nombreux bleus qui ornent le bras de Natsume et ne peut s'empêcher de compatir intérieurement à sa douleur. Il faudrait être aveugle et sourd pour ne pas sentir que Faust s'inquiète pour le petit porc-épic mais que ce dernier semble avoir bien trop de fierté pour oser parler de ses problèmes à l'aîné alors que même Samaël sait que c'est pourtant la meilleure chose à faire. Mais il ne connaît rien des relations que les deux cousins entretiennent ensembles et ne peut que faire office de spectateur silencieux lors de cette affrontement qu'il aurait honnêtement préféré éviter. L'ourson ne capte pas tout, dans le sens où il y a semble-t-il des bouts de l'histoire qu'il ignore mais son cœur se serre progressivement. Il ne sait rien de la vie de l'autre, mais rien que ses propos arrivent à lui faire ressentir une certaine peine. C'est un discours qui ne lui est pas étranger, malheureusement; et si ce garçon se met à déblatérer des propos pareils à l'égard de Faust, c'est que non seulement il se trompe au sujet du Donovan, mais il doit cacher au fond de lui une tristesse immense. Un manque d'affection, peut-être ?...
Ce qui suit, en revanche, manque de le faire s'étrangler. Ses yeux sont vifs et extrêmement précis; mais il n'arrive pourtant pas à suivre le mouvement que fait Faust en s'approchant brutalement de la porte. Dans un geste désespéré, Samaël tend la main en prononçant les premières syllabes de son prénom, comme si cela allait suffire à le retenir, mais baisse bien vite la tête en entendant le moteur de sa bécane résonner au loin. Confus et navré, il s'allonge sur le canapé. Il sait très bien que Faust finira par revenir; mais cela l'embête quand même d'avoir assisté à ça et il ne peut que se sentir inutile. Il en veut un petit peu au nouveau venu d'avoir causé une telle tension mais ne s'en offusque pas plus. Pour les présentations, c'est raté. L'Enodril soupire et contemple le plafond d'un air las.
Dans un silence religieux, que Sam ne peut que déplorer, des pas se font entendre et il tourne ses pupilles dorées vers celui qu'il considère comme le fautif. Ce dernier, visiblement frustré, tape rageusement sur les boutons de sa consoles. Le sourire du nounours a disparu. Ne reflète maintenant sur son visage qu'une expression neutre, mais à la fois pleinement concentrée sur le cadet qu'il regarde avec insistance. Enfin, après plusieurs secondes, il se redresse. Il n'en peut plus de ce mutisme. Il doit faire quelque chose, ou parler; car il est persuadé d'une façon ou d'une autre que ce n'est certainement pas l'autre qui va engager la conversation. Lui retirer la PSP des mains est une solution qu'il envisage grandement, comme s'il avait le sentiment qu'il ne l'écouterait pas tant qu'il serait fixé sur son jeu vidéo. Mais il se rappelle alors des derniers mots du petit porc-épic trop fier et décide finalement d'opter pour la douceur. Il arrive tant bien que mal à esquisser un petit sourire qui se veut chaleureux et amical.
- C'est donc toi, Natsume ? La fameux cousin de Faust ?... Moi, je m'appelle Sam; Samaël Enodril.
Il passe une main derrière sa nuque, un tantinet mal à l'aise. Il ne sait pas quoi dire face à quelqu'un comme ça. A vrai dire, il n'a pas souvent eu l'occasion de s'adresser à des jeunes de son âge; en particulier ceux qui ont un caractère comme celui de Natsume. Mais il est obligé d'engager la conversation. Connaissant Faust il est certain qu'il gardera chez lui cet adolescent; Samaël doit donc apprendre à mieux le connaître. Son attention se porte alors soudainement sur le bras couvert d'hématomes qu'il a vu tout à l'heure. Mais alors qu'il est sur le point de parler, il se ravise, avant de changer de langue, croyant pouvoir attirer plus facilement l'intérêt de l'autre.
- Ton bras... Tu dois avoir mal...
Pour une fois qu'il peut vraiment parler japonais sans jouer les professeurs... Il n'a trouvé que ça à dire, mais c'est une chose qui l'a choqué. Les bleus et les contusions, il les connaît trop bien pour affirmer que ce n'est pas agréable. Samaël décide donc finalement de se lever et se dirige jusqu'à la cuisine où il est sûr de revenir avec la fameuse trousse de soin habituelle. Lui et Faust s'en sont servis tellement de fois qu'il trouve l'emplacement de la boîte sans problème et la ramène bientôt auprès du hérisson plus jeune. Il dépose doucement le coffret sur la table et en sort une pommade aux huiles essentielles particulièrement efficace contre les ecchymoses et autres hématomes. Il s'approche enfin de Natsume.
- Relève ta manche. Tu auras moins mal avec de la pommade.
Son sourire est plus confiant, plus rassurant. Il ne veut surtout pas se montrer agressif avec lui. C'est dans la nature de Sam de soigner les autres quand il le peut. Il est impossible pour lui de laisser quelqu'un dans un pareil état (sauf dans certains cas, évidemment...). La vue du jeune garçon avec de pareilles blessures a suffit à son esprit pour qu'il s'occupe de lui, peu importe son caractère. Mais si Samaël est naturellement gentil, il lui arrive aussi d'être direct dans certaines situations extrêmes.
Réalisé par BlueBerry pour Orange
Dernière édition par Samaël Enodril le Jeu 28 Aoû 2014 - 2:12, édité 1 fois
Natsume Shimomura Modératrice en Chef
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Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Diplôme d'élevage, L2 Sciences Pseudonyme(s) : . Wakagi
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Sujet: Re: Ce à quoi mènent des disputes {PV Sam Mer 25 Juin 2014 - 0:01
Ce à quoi mènent des disputes
Feat Samaël Enodril
Il y a un bon nombre de mots qui passe actuellement dans l'esprit de Nat', et croyez-moi, ce ne sont pas les plus polis. Certains sont réservés à Faust, mais la grande majorité se dirige vers sa propre personne. Il martèle presque les boutons de sa console, au point où ceux-ci vont peut-être finir par casser, mais au moins, cela lui permet de se défouler correctement. Il n'a pas envie de faire une crise et décide donc que ceci est une bonne méthode ; au moins, il ne blesse personne, que ce soit en ouvrant sa grande gueule ou en faisant une connerie. Il n'a cesse de soupirer, de pester devant sa console et de mordre les lèvres depuis tout à l'heure, parce qu'il a désespérément besoin d'un truc pour se calmer. Ce mutisme l'agace autant qu'il lui plaît en fait, mais à l'instant, tous ses nerfs sont en feu et tout l'agace. Il en est à proférer quelques injures pas bien méchantes devant sa console, et Arceus sait à quel point cela n'aide absolument pas à tempérer la colère. Au contraire, cela la densifie, mais autant dire que Natsume n'était nullement d'humeur à chercher la logique. Il est d'un naturel froid et calme, mais là, à l'instant, il ressemble plus à une furie qu'autre chose. Ou un lapin qui veut avoir l'air meurtrier, selon votre façon de le voir. Enfin bref. Tout ça pour dire que même ce stupide jeu de shoot débile tellement facile que c'en était insultant pour son intelligence, cette véritable boucherie de pixels tout juste bonne à satisfaire des colères passagères, eh bien elle n'aidait en rien. Vraiment rien. Alors certes, il évitait le problème, mais toutes ses émotions étaient encore contenues et la frustration qu'il a accumulé depuis le début de sa dispute avec Faust est toujours présente. Sérieusement, c'est à se demander comment un gamin comme lui peut bien être adorable des fois, c'en est limite magique. Magique ou bien juste incroyablement énervant de par la quantité de lunatisme dont il fait preuve, sérieusement.
Néanmoins, l'autre dont il ne connaît pas le nom est apparemment agacé (ou rendu inquiet, il n'en savait rien) par ce silence et vient de le briser en se présentant avec un sourire amical. Nat relève les yeux de sa console, non sans y garder une partie de son attention vu qu'il veille toujours à ne pas perdre, chose qui finirait par le faire exploser, pour l'observer. Il n'a pas l'air franchement chiant à première vue, et vu qu'il ne lui crie pas dessus bêtement, il se dit qu'il va peut-être juste lui dire bonjour et basta. Sauf que non, et ça, Nat' le regrette un peu puisqu'il mourrait envie d'être seul à l'instant, rien que pour pouvoir laisser aller sa colère. L'éleveur se souvient vaguement avoir entendu Faust mentionner son nom un jour, mais il n'a pas cherché à en savoir plus ; il était curieux, certes, mais le cercle de connaissances de son cousin était bien le cadet de ses soucis. Ce n'était pas une forme de mépris, mais plutôt un désintérêt honnête. Lorsqu'il le voit passer une main derrière sa nuque, Natsume fronce un peu les sourcils, reconnaissant là un tic régulier de Faust, et il suppose alors que ce Samaël doit être présent assez souvent si cette habitude est également devenue la sienne. Néanmoins, ce n'est qu'une supposition hasardeuse, mais c'est un réflexe chez lui. Il est quasiment littéralement toujours en train de faire des suppositions, si bien que, par exemple, regarder un film policier avec lui est tout à fait insupportable puisqu'il aura sûrement deviné le nom du coupable et ses raisons dans les trente premières minutes. Et il vous expliquera tout en détail avant la moitié du film, aussi. Mais c'est que nous divaguons horriblement et que c'en est presque visible, tiens.
Puis, lorsqu'il l'entend parler en japonais, il s'immobilise et manque de s'étouffer avec sa salive. Bordel de merde, s'il parlait cette langue, alors... Oui, la conclusion était évidente. Il avait sûrement tout compris et cela ne l'aidait franchement pas à avoir envie de parler davantage. Pourtant, un détail attire son attention, et c'est le fait que Faust ait tout de même parlé dans cette langue ; n'était-il donc pas en courant ... ? Enfin, inutile de s'attarder sur ce point qui ne le concernait nullement. Il ne fait pas attention au fait qu'il mentionne son bras, mais le lapin se retient de lever les yeux au ciel et de grommeler un 'merci captain obvious' qu'il aurait jugé plus qu'adapté. Lorsqu'il se lève, Nat' se dit qu'il a dû comprendre qu'il ne souhaitait pas son aide et se replonge dans l'univers violent et stupide de sa console ; il sait que ce jeu est débile et limite insultant pour son intelligence, mais là, il fait comme il peut avec son cerveau en vrac.
Mais néanmoins, il finit par revenir avec une trousse de soins que Natsume reconnaît bien, l'ayant déjà vue quelques fois depuis son arrivée ; c'est donc bien un habitué des lieux. Au moins, la satisfaction d'avoir eu juste sur ce point le calme un peu, aussi incroyablement puéril que ce soit. Toutefois, lorsqu'il lui ordonne de lui présenter son bras, toute la sympathie que Nat' avait pu avoir pour ce type disparaît quasiment instantanément, comme un chat des rues qu'on aurait approché trop brutalement. Son regard se fait glacial et il fronce légèrement les sourcils, une expression claire de désaccord sur son visage. À cet instant, la moindre présence le dérange et même si l'autre y avait été avec toute la tendresse du monde, cela ne changeait strictement rien à son comportement. Bon, il n'allait pas l'insulter non plus ; il avait ses limites, sérieusement. C'est peut-être la façon dont il l'a dit qui agace autant Nat', ou alors c'est tout simplement ses nerfs en feu qui le font agir en idiot. Même si il est intérieurement touché et un peu flatté qu'il puisse s'inquiéter de sa condition après avoir témoigné de tout cela, il se contente de montrer une expression de neutralité à la limite du mépris, bien que ce n'en soit pas. Fierté mal placée et colère mal gérée, la vengeance. Ça serait limite un bon titre de film, ça. « Hn. Nan merci. » dit-il sèchement avant de reporter son attention sur sa console.
Ouais. Le mot que vous cherchez, c'est 'chieur'. Il n'avait rien contre Samaël, vraiment, mais disons qu'il tombait au mauvais moment et que tous les aspects négatifs de sa personnalité étaient de sortie, chose pour le moins peu sympathique. Il s'était exprimé en français, cette fois, une façon implicite de dire qu'il rejettait complètement sa tentative de se rapprocher en parlant dans sa langue natale.
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
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Sujet: Re: Ce à quoi mènent des disputes {PV Sam Mer 25 Juin 2014 - 2:15
Ce à quoi mènent les disputes
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Samaël Enodril
Sam est gentil, généreux, affectueux naïf, idiot, têtu, téméraire... mais il a une patience d'ange. Si, si, c'est bien l'une de ses seules qualités qui soit vraiment une qualité. Il ne s'énerve pas facilement, ni rapidement. Il n'aime pas s'énerver; comme pas mal de monde, en somme. La frustration, la colère, la tristesse... Trois sentiments distincts mais qui se confondent pourtant aisément. Mais le nounours fait souvent preuve d'un calme olympien lorsqu'il est dans une situation assez délicate telle que celle-ci. Il veut se montrer patient envers Natsume. Il aimerait le comprendre, savoir ce qui lui est arrivé, l'aider... car il aime prendre soin des autres et se sentir utile, il aime savoir qu'il y a une place pour lui en ce monde, et plus que tout, il aime offrir son soutien et son aide aux autres. Par satisfaction personnelle, diront les jaloux et les égoïstes. Mais non; trop philanthrope pour penser à son propre bien, ce qui lui amène souvent d'ailleurs de nombreux problèmes, il laisse volontiers Faust le ramener à l'ordre quand il ne sent pas à l'aise.
On parle de sa patience, donc, et ce n'est pas pour rien, car elle commence à venir à bout, chose qui arrive rarement (et encore, il faut vraiment que l'un de ses proches soit en danger pour qu'il craque facilement). Il ne va pas dire que, vu ce qu'il vient de voir, la réaction de l'autre l'étonne, mais il pensait qu'il serait peut-être un peu plus expressif. Il a au moins la décence de répondre et même d'adresser un "merci" dans sa phrase -même si c'est accompagné d'une négation- alors qu'il aurait très bien pu continuer de l'ignorer. Il ne doit pas avoir l'air malin avec ses sourires innocents, faut dire. Mais qui pourrait croire que cet adolescent pelucheux ait un jour été emprisonné, torturé, et a été traumatisé par la mort d'un de ses parents ? Personne, à le voir comme ça (sauf ceux qui le connaissent, bien sûr). Eh oui, même après avoir vécu une dépression nerveuse aussi jeune, il continue de sourire, ce qui a tendance à faire qu'on le sous-estime un peu trop; il ne s'en offusque pas, néanmoins, étant donné que cela peut créer un vrai petit effet de surprise des plus plaisants. Mais passons.
Il ne va donc pas mentir en disant qu'il s'attendait à une réponse négative. Mais il se surprend à perdre pied aussi vite et il sent qu'il ne pourra pas garder son côté innocent pour cette fois aussi longtemps qu'il le voudrait. La dispute à laquelle il a assisté et le soudain départ de Faust lui sont un peu restés en travers de la gorge et il ne peut que blâmer le mauvais caractère du plus jeune des deux hérissons. Mais si Sam est peiné de ce qu'il a entendu, cela ne l'empêche pas de garder tant bien que mal son calme et sa sérénité et donc de ne pas exploser devant le cadet. Premièrement, parce que c'est pas son genre, et deuxièmement, parce qu'il se considérera comme le plus faible des deux s'il commence à jouer au plus malin avec lui. Il ne garantit pas en revanche qu'il va contenir son sarcasme s'il a jamais une occasion pour le ressortir et s'il n'a vraiment pas d'autres moyens de communication. Oui, il y pense déjà, car la réponse et l'attitude de l'autre gamin ne lui plaisent pas du tout. Oh, il ne va pas jusqu'à en être offusqué, mais disons que cela ne risquera peut-être pas de convenir au porc-épic rebelle de découvrir le côté plus chiant et entêté du nounours. Si Sam a bien un principe, c'est de ne jamais laisser quelqu'un sans soin qui en aurait besoin s'il a la possibilité de faire quelque chose. C'est tout simplement immoral alors pour lui de voir tous les bleus de Natsume et de rester là à rien faire. Voilà pourquoi il s'est permis d'aller chercher une trousse pour le soigner et s'occuper de ces méchants hématomes dont la vue sur autrui reste insupportable pour l'ourson qui se sent obligé d'agir.
Au lieu de répliquer sèchement face à son refus en lui prouvant qu'il avait besoin d'aide comme il l'aurait sans doute fait en temps normal pour lui montrer qu'il a raison et qu'il est impensable qu'il le laisse sans soin, l'Enodril se met soudainement à rire; mélange entre rire parfaitement angélique et un peu trop mielleux à la fois, assurant qu'il y a quelque chose de louche dans son gloussement. L'état de Sam est arrivé à un stade supérieur et, apparemment, s'il en est venu jusqu'à rire d'une façon qu'on peut presque qualifier de sadique tant cela pue la naïveté et la candeur, c'est que Natsume s'est frotté à la mauvaise personne. Mais on se demande alors : pourquoi rit-il ?... Tout simplement parce qu'il est amusé. Les principes de Sam sont inébranlables et il ne compte pas laisser un pseudo lapin frustré lui en enlever un. Il est au courant que c'est affreusement puéril de sa part de partir dans un tel délire juste pour appliquer une crème apaisante pour ses tâches d'une belle couleur bleue aux bras; car il est sûr que le deuxième n'a pas été épargné non plus.
Enfin, dès qu'il retrouve un peu de sainteté d'esprit un sourire sournois se dessine sur ses lèvres et il décide dès lors de mettre à l'épreuve les nerfs du plus jeune; car il est persuadé que ce qu'il va faire ne lui plaira pas énormément... Il pose alors doucement ce qu'il tenait en main sur les accoudoirs épais du fauteuil; puis, tout à coup, et sans crier gare, il s'empare de la console de Natsume avant de l'envoyer valser sur le canapé moelleux pour qu'elle ne risque rien en retombant sur du sol dur. Puis, rapidement, il empoigne les bras du japonais et se rapproche de lui, calant de plus en plus ce dernier dans le fauteuil. Ils sont si proches désormais que leurs fronts manquent de se toucher, et c'est maintenant un regard froid et un sourire terrible.
- Ce n'était pas une question...
Apparemment, le lapinou a poussé le bouchon un peu trop loin et le petit ours a déjà eu ras-le-bal de son tempérament (alors qu'il le connaît à peine, v'voyez). Il estime cependant en avoir suffisamment pour savoir comment réagir avec lui et il se doute que s'il préfère largement utilisé la douceur, le premier et seul refus de Nat' a réussi à lui faire se dire qu'il doit avoir un peu plus de tact et passer outre la tendresse pour cette fois. Il s'agit après tout d'un sujet sérieux, hein; les ecchymoses, ça fait mal, et Sam en sait quelque chose. Alors il immobilise l'autre comme il peut avec ses bras mais est obligé de se servir de ses mains pour le soigner. Il n'a donc d'autres choix, de peur de recevoir un coup de jambe ou même que l'autre se débatte, de replier un de ses genoux et de le placer sur un des côtés du hérisson pour bloquer tout mouvement de sa cuisse (si vous arrivez pas à vous imaginer la scène, c'est encore mieux). Il est contraint de relâcher ses bras, ce qu'il finit par faire et s'empare tout de même avec délicatesse de l'un d'eux et relève enfin la manche du fier porc-épic. Il ne fait même pas la moue devant les nuances de violets qui ont commencées à teinter la peau de Natsume et se contente juste de s'emparer de la crème guérissante avant d'en mettre sur ses doigts et d'appliquer, avec douceur, cette fois-ci, la pommade sur les blessures de l'éleveur.
- Ouais, je sais, c'est pas agréable, mais tu vas avoir encore plus mal si je ne le fais pas.
Cette sensation de froid puis de brûlure liée à la crème est abominable, il est au courant, mais c'est devenu la cadet de ses soucis depuis qu'il s'est fortifié lors de son entraînement avec Faust et il ne compte pas laisser les cris de l'autre adolescent le déconcentrer en plein travail de pseudo médecin. Même s'il agit avec Natsume contre son gré, il fait ça uniquement dans le but d'apaiser ses souffrances silencieuses. Il a montré une certaine rudesse en bloquant ses mouvements; mais lorsqu'il applique les soins sur les bleus, il fait preuve d'une extrême douceur et gentillesse qui contraste fortement avec son attitude d'il y a quelques minutes. Pleinement appliqué dans sa tâche, il a vite fait de s'attaquer au bras gauche pour ne pas faire durer le supplice de son patient et relève donc l'autre manche. Il s'arrête néanmoins en constatant la vilaine trace de brûlure sur son coude. La fixant minutieusement, ses doigts viennent d'eux-même effleurer la cicatrice; et c'est comme si le temps s'était figé. Comme plongé dans ses réflexions, il revient heureusement bien assez tôt à la réalité et secoue la tête avant de prendre à nouveau de la pommade qu'il pose bientôt sur les hématomes. Dans des gestes de massages improvisés, ses doigts posent le remède sur la chair meurtrie, non sans faire ressentir un petit pincement au cœur. Il évite cependant avec soin de toucher à la cicatrice de la brûlure et soupire une fois sa besogne faite.
- Qu'est-ce qui t'est arrivé ?
Il pose la question innocemment, comme démontrant un intérêt particulier et une petite part de curiosité à son égard. Difficile alors, même pour lui, de savoir s'il parle des bleus, ou alors de la brûlure qui orne sa peau et que Sam s'est défendu de toucher.
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Dernière édition par Samaël Enodril le Jeu 28 Aoû 2014 - 2:22, édité 1 fois
Natsume Shimomura Modératrice en Chef
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Sujet: Re: Ce à quoi mènent des disputes {PV Sam Mer 25 Juin 2014 - 3:46
Ce à quoi mènent des disputes
Feat Samaël Enodril
Nat' connaît le rire qu'il entend. Ce n'est pas la première fois qu'il y a affaire, mon dieu, ce serait foutrement naïf de croire que c'est le cas ; Nagisa était presque une maîtresse de ce genre de ricanement et ne parlons même pas des talents de Katya en la matière. Il devrait bouger, il le sait, ou en tous cas c'est ce que la partie logique de son cerveau lui dit, mais il est trop têtu et arrogant pour croire que l'autre osera même venir le déranger d'avantage. Naïf ? Complètement. Il se contente d'arquer les sourcils, l'air un peu plus méprisant, mais le sourire maniaque qu'il voit s'afficher sur le visage pourtant assez gentil de Samaël fait naître un nœud d'angoisse dans son estomac. Il n'a pas tellement le temps de réagir, puisque cet espèce de saleté vint saisir sa console et la jeter au loin, faisant alors résonner au maximum les sonnettes d'alarme dans sa tête. Okay. Pas bon. Alerte rouge, panique à bord et tout le tralala. Il tente de reculer, quitte à se casser la gueule en tombant à la renverse après être passé de l'autre côté, mais il n'en a nullement le temps. L'aîné saisit ses bras et il étouffe un juron ; bordel de merde, il ne sait pas si il a fait exprès (à l'instant d'un côté ça ne changerait rien à ce qu'il ressent côté colère, croyez-moi), mais ça fait mal et il oublie donc de réagir dans l'immédiat. Il déglutit en réalisant à quel point il est dans la merde. Ce laps de temps suffit à Samaël pour l'immobiliser. Il n'a pas franchement peur de l'autre, mais il ne peut pas dire qu'il n'est pas un poil angoissé sur les bords ; après tout, il s'était fait tabasser il y a quoi, trois heures ?
Il peste, jure, grommelle, crie, beugle des insultes toutes plus vulgaires les unes que les autres, à s'en époumoner presque. Il est complètement furieux. Toute la colère et la frustration qu'il a accumulé depuis sa dispute avec Faust ressort en houles nauséabondes et le voilà qui se mettait à hurler sur quelqu'un qu'il ne connaissait que depuis quoi, quelques minutes ? Ce pauvre con n'avait rien de mieux à foutre ?! Il sait qu'il doit avoir l'air pathétique et qu'il n'a absolument pas la force nécessaire pour le repousser et se débattre est juste inutile, de par le fait qu'il est affaibli, qu'il n'est pas spécialement musclé ou entraîné, et qu'en plus de ça, ils sont dans une position qui fait qu'il est un peu complètement bloqué. Et non, il ne voit pas en quoi cela peut être vu comme louche, merci, la joueuse se retient déjà de faire des blagues alors n'en rajoutez pas. Frustré, vexé, horriblement humilié, mortifié et consterné, il ne peut que grommeler dorénavant. Étant asthmatique, il sait qu'il ne doit pas s’époumoner et n'est pas assez fier, Arceus merci bien car il mourrait probablement rapidement si c'était le cas, pour risquer une crise. Tout ce qu'il peut faire, c'est attendre et patienter comme un con pendant que môssieur sort de la crème et... Oh meeeeeerde. Merde. Il la connaît, celle-là, et aimerait bien pouvoir se dégager trèèèèès loin, mais encore une fois, il pourrait bien espérer une Ferrari que le résultat serait le même. Déjà qu'il n'aime pas qu'on le touche sans sa permission ; c'était juste le pompon. Ce n'était pas une histoire de peur, mais plus un petit problème de fierté et d'ego qui avait causé la croissance de son 'espace personnel'. Et là, on peut dire que son espace personnel, bah, euh... Voilà quoi. Je crois pas qu'il faille en rajouter, hein. Puis, soudainement, alors qu'il foudroie toujours du regard son 'soigneur', il sent son bras se réchauffer et- Oh le connard de m-
Il se mord les lèvres et ferme les yeux hermétiquement alors qu'une abominable sensation de brûlure vient à se faire ressentir. Arceus de putain de bordel de chiottes, ce n'est franchement pas agréable et sent un goût de sang dans sa bouche, résultat prévisible de son envie de ne rien laisser sortir de sa gorge. Il doit bien l'avoir insulté dans cinq langues différentes là, dont certaines qu'il n'a même pas appris et dont il ne connaît que les rudiments, comme le mandarin. Là, franchement, c'est l'apogée du pathétisme et le fait qu'il le sache lui-même ne fait que davantage le renforcer. Il fait taire du mieux qu'il peut les geignements de douleur qui veulent s'échapper de sa gorge, et ce même si c'est difficile. Il essaye de ne pas penser au fait qu'il doit franchement avoir l'air stupide comme ça, avec les yeux légèrement humides, les manches relevées et les joues cramoisies autant par la gêne que l'humiliation qui blesse pareillement son ego que sa fierté. Nat' ne comprend pas vraiment ce qui le motive, mais il a juste envie de lui mettre un coup de pied. Ou deux. Probablement trois en fait. Il a beau être relativement 'gentil', reste que l'éleveur a franchement du mal à supporter ça. Ce n'est pas qu'il déteste être traité ainsi, mais si, et je crois que tout le monde l'a compris dorénavant.
Enfin bref. Il frissonne lorsque les doigts de cette espèce de con viennent effleurer cette foutue cicatrice de brûlure de merde au niveau de son bras gauche. Il a sûrement épuisé son stock d'insultes là, mais tant pis pour la répétition, il n'est plus à ça près. Doucement, le douleur reflue, et il serre toujours les dents de rage. Pourtant, il ne frappera pas. Alors certes, il n'en a pas l'occasion maintenant, mais lorsqu'il en aura l'occasion, il ne perdra pas son temps et se contentera simplement d'éviter ce connard de merde qui venait de terminer de lui pourrir sa soirée en beauté. Déjà sa dispute avec Faust, son tabassage par la bande de ce fils de pute de Léon, et maintenant ça ; l'humiliation du siècle. Magnifique. C'était quoi, l'étape d'après, l'échange de gentillesses avec son père ?! Tout ça pour dire qu'il n'a plus que son regard noir pour signifier à l'autre tout ce qu'il pense de son traitement. Sérieusement, les fréquentations de Faust laissaient à désirer. C'était quoi, son trip, à l'autre taré ? Coincer les gens dans des coussins pour les humilier ?! Pourtant, même si il adorerait le nier du mieux qu'il le peut parce que c'est un putain de spécialiste sur ce point, il ne peut pas dire que maintenant, il n'a pas un peu moins mal. Ça, c'est trop lui demander pour l'instant.
La question qu'il lui pose lui fait s'arrêter un peu dans sa séance de jetage de regards meurtriers, parce que mine de rien ce n'est pas très pratique pour parler, puis il hausse les sourcils et son expression se fait narquoise.
« J'suis tombé des escaliers ! »
Réponse innocente accompagnée un grand sourire mielleux (parce que lui aussi, il sait les faire et ça il a bien l'intention de le montrer, encore une fois par rancune). Bien évidemment, c'est un mensonge éhonté tellement évidemment façonné de toutes pièces que Natsume ne prend nullement la peine de le dissimuler. En fait, c'est une plus façon assez puérile de se venger un peu, aussi inutile que ce soit. Puis, son expression se fait plus neutre et froide.
« À ton avis, le génie ? Un connard. Le genre de saloperie qui sort son Caninos contre les gens par frustration parce qu'il a perdu. »
Il n'a pas envie d'épiloguer tellement sur cet accident. Yoshimura et son cabot de merde peuvent bien aller se faire foutre, tiens, il a depuis longtemps dépassé sa haine pour ce type pour ne pas y penser. Il a un peu fait exprès de ne parler que de sa cicatrice de brûlure, afin d'éviter le sujet le plus épineux, mais...
« Le genre de con à qui j'aurais dû foutre une baffe... Foutue petite frappe, 'sont bien tous les mêmes, autant ici que là-bas... »
Viooooooups. Et une gaffe, une. Faut croire que l'éloquence, ce n'est pas encore ça, parce que dès qu'il comprend ce qu'il a dit, ses yeux ambrés s'écarquillent légèrement et une lueur de panique brille alors dans ses pupilles. Merde, merde, merde et re-merde ! Ne pouvait-il donc pas tenir sa langue une seule minute ?! Arceus, sa grande gueule allait vraiment finir par lui causer de sérieux ennuis un jour... « Mêle-toi de tes oignons. » finit-il par grommeler en détournant le regard.
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
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Sujet: Re: Ce à quoi mènent des disputes {PV Sam Mer 25 Juin 2014 - 16:41
Ce à quoi mènent les disputes
ft Lapinou
Samaël Enodril
Les cris, les beuglements, les insultes, et même les protestations de l'autre n'avaient pas réussi à faire reculer Sam. Il pouvait bien s'époumoner autant qu'il le voulait, mais ses plaintes étaient bien le cadet de ses soucis et il n'avait que faire de la vulgarité qu'il employait à son égard. Il avait fait exprès d'appuyer sur les blessures aux bras du hérisson pour intensifier la douleur et lui prouver que son refus n'était pas acceptable alors qu'il avait mal. Ses braillements n'avaient même pas fait tiquer le nounours qui s'était appliqué à sa tâche comme il se l'était promis intérieurement chaque fois qu'il voyait quelqu'un souffrir de la sorte. Les regards meurtriers qu'il lui lance en prime ne font pas plus d'effet et cela a juste pour conséquence de le faire soupirer intérieurement. Pas besoin par ailleurs d'être un génie pour comprendre que ce porc-épic est tout simplement trop fier pour son propre bien et il était évident que l'ourson ne comptait pas le laisser s'en tirer aussi facilement après avoir vu tous les hématomes qui parcouraient sa peau.
Génie, parlons-en, justement. C'est en outre comme ça que l'autre appelle Samaël dans une forme de raillerie après qu'il ait user d'un sarcasme -avec un sourire mielleux quelque peu familier- qui n'a fait que lever un sourcil au nounours tellement cela lui a semblé ridicule, le mensonge se faisant tellement percevoir dans sa voix. Il ne sait pas si Natsume fait ça dans le but de l'énerver, mais cela n'a pas l'effet escompté si c'est effectivement ce qu'il avait voulu, car l'Enodril ne se sent pas le moins du monde offensé par le ton caustique lui est adressé. Il n'est pas du genre à être blessé pour si peu et a déjà encaissé suffisamment les insultes de l'adolescent pour n'avoir que faire maintenant de l'acidité de ses propos. Mais il avoue que sa réponse le détend un petit peu; le fait qu'il ne le rembarre pas plus que ça -alors qu'il aurait très bien pu riposter plus violemment- le satisfait. Il aurait ri s'il se l'était permis en entendant la justification de Shimomura. C'est bien le dernier à se moquer de quelqu'un, sachant en plus à quel point un Caninos peut être dangereux, mais il pense alors à l'Arcanin de Faust et se demande si la cohabitation pose quelques problèmes à cause de cette histoire. Il sait cependant à quel point Arthur est affectueux et ne s'inquiète donc pas; Natsume, même s'il pourrait avoir peur, n'a aucune raison d'être terrifié, et Sam n'hésitera pas à rassurer le hérisson si jamais ce dernier a de la méfiance par rapport au chien enflammé de son grand frère.
La frustration du japonais est telle que même l'ourson peut la sentir jusqu'ici et peut bien comprendre que l'autre soit énervé s'il n'a pas pu se venger suite à l'injuste brûlure. Mais cela le laisse perplexe; pourquoi n'a-t-il donc pas foutu une baffe à celui qui a osé lui faire ça, comme il semble le regretter ?... Sam voit bien qu'il n'a pas la carrure d'un combattant entraîné, il a dû donc ne pas avoir eu la possibilité de le faire. S'il lui était arrivé la même chose, nul doute que le petit ours brun aurait eu le même sentiment d'inassouvissement; contrairement à l'autre, en revanche, il n'est pas aussi égocentrique pour refuser que quelqu'un le soigne si ladite personne à de bonnes intentions. Si par ailleurs l'Enodril a dû être un peu brutale, il n'a fait ça que pour le bien de Natsume, même s'il le connaît à peine et qu'il est conscient qu'il n'aurait pas dû s'approcher autant de lui alors que tout ce que le cadet avait fait, c'était d'aller contre un principe fondamental mais stupide du nounours.
Si tout à l'heure l'éleveur a mentionné sans vraiment le faire exprès que plusieurs types l'avaient agressé, il rajoute de nouveau inconsciemment une couche quant à ceux qui ont osé l'attaquer. Ayant maintenant un avant goût du caractère du cousin de Faust, cela ne surprend pas tellement le compétiteur qui sentait depuis le début que c'était le genre de mec a s'attirer les ennuis. Samaël sourit légèrement avant de relâcher enfin son "prisonnier" qu'il a fini se soigner. L'aîné se fiche qu'il lui soit reconnaissant ou pas, tant qu'il n'enlève pas la pommade qu'il s'est appliqué à poser; si jamais en revanche il venait à retirer la fameuse crème censée le soulager, il pourrait bien venir à bout de la patience de l'ourson. Son "devoir" accompli donc, il s'éloigne du lapin aux cheveux en pointes pour aller s'allonger de nouveau sur le canapé et s'approprie la console de l'autre -qu'il avait jeter sur ledit canapé- sans vraiment lui demander son avis, comme si de rien n'était. La facilité déconcertante du jeu ne lui fait même pas hausser les sourcils, cherchant juste quelque chose à faire pour ne pas s'ennuyer. Mais au fil de cet échange et ressentant la frustration émanée du plus jeune, il en est manifestement arrivé à une conclusion évidente.
- Donc, tu ne sais pas te ba-...
...-ttre. Mais il ne peut pas finir sa phrase et arrête même le jeu vidéo lorsqu'il entend tout à coup un bruit sourd et suspect venant de la table à côté. Surpris, Samaël repose la PSP sur le sofa et se redresse brusquement pour percevoir l'origine du son. Il lui semblait que c'était une chaise qui venait de tomber; et apparemment, il avait raison. En effet, il constate qu'une chaise du salon se trouve par terre et que le responsable n'est autre que son Blizzi. Sam a failli oublier qu'il a laissé en liberté son Blizzi et son Balignon pour qu'ils soient plus à l'aise et qu'ils se familiarisent avec le lieu. S'il est amené à garder ces deux-là et sachant qu'il vient souvent chez Faust, il n'est pas rare qu'il voudra à l'avenir sortir ses Pokémons pour qu'ils se détendent et profitent en exclusivité du jardin du Conseiller. Les cris ont dû alerter le Pokémon glace et plante et ce dernier a sans doute été inquiété en les entendant. Mais le manque légendaire de discrétion de son espèce s'est une nouvelle fois manifesté et il n'a pas pu s'approcher davantage en direction de la télé et des coussins sur lesquels étaient installés les deux garçons. Samaël s'empresse donc d'aller à la rencontre de son Blizzi; et même si son ton peut sembler ferme, ce n'est pas méchamment qu'il le réprimande.
- Blizzi, fais attention ! Je ne veux pas que Faust rentre en voyant sa maison en désordre; je compte sur toi !
Si le Blizzi croit avoir fait une énorme bêtise, il est cependant vite rassuré en voyant le sourire de son dresseur et profite de la caresse de ce dernier sur sa tête. Il en fait peut-être trop, c'est vrai; après tout, ce n'est certainement pas deux ou trois objets tombés qui vont saccager le refuge de son frangin. Mais vu l'état dans lequel celui-ci est parti tout à l'heure, il veut faire de son mieux pour qu'il ne soit pas agacé en rentrant chez lui. Mais un détail fait tiquer l'Enodril.
- Et ta copine, elle est où ?...
Le Blizzi cligne des yeux plusieurs fois avant de la chercher d'un regard paniqué. Il a manifestement oublié où elle se trouvait. Mais rapidement, au bout de quelques secondes, il a comme un éclair et hoche la tête. Enfin, il pointe de sa main verte une étagère en hauteur où se trouvent une partie des DVDs et CDs de Faust et Sam se tourne dans la direction que montre son Pokémon. Mais il pousse un hoquet de surprise en apercevant la Balignon se trouvant juste au-dessus. Il écarquille les yeux alors qu'il la voit prête à sauter sur...
- Ah !... Bali, non !...
Trop tard. La Balignon bondit de l'étagère et atterrit droit sur la masse indomptable de Natsume qu'elle a sans doute pris pour un coussin sur lequel elle pourrait sauter sans douleur, tant la crinière du concerné est impressionnante. Horriblement gêné par la situation l'ourson rougit, honteux.
- Dé... désolé...
"La première impression est toujours la bonne". Oui; surtout quand elle est mauvaise...
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Natsume Shimomura Modératrice en Chef
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Sujet: Re: Ce à quoi mènent des disputes {PV Sam Mer 25 Juin 2014 - 18:02
Ce à quoi mènent des disputes
Feat Samaël Enodril
Connard. Oui, c'est immensément puéril, pas franchement sympathique ni intelligent, mais c'est tout ce qui passe par la tête du lapin alors qu'il foudroie presque littéralement du regard l'odieux personnage qui vient juste de lui pourrir sa soirée. Il va lui falloir du temps pour digérer ce qui vient de se passer, mais il est tout à fait possible qu'il n'oublie jamais vraiment en fait, rancunier comme il est. Le fou rire que vous entendez en fond, c'est celui de la narratrice qui trouve cette situation hilarante en considérant le futur. Il essuie ses yeux rendus humides par la rage de l'humiliation subie et reprend l'expression la plus neutre et froide qu'il peut maîtriser ; Arceus, heureusement qu'il avait eu de l'entraînement à force de s'engueuler avec son père tiens, car sinon, il serait parti rapido presto en claquant la porte derrière lui. Ouais, y a comme une habitude des fuites dans cette foutue famille. Lorsqu'il le relâche enfin, sa première réaction est de reculer brutalement, et nul doute que si il avait eu des oreilles de lapin, elles se seraient abaissées vers l'arrière tant la compagnie de l'autre lui donnait presque la nausée. Il a quasiment l'impression d'halluciner en le voyant saisir sa console, lui enlevant donc son seul moyen de décompression et peste à nouveau, mais il n'a plus la force de hurler et gueuler comme il l'a fait tout à l'heure. Il faut croire que crier un coup pour déverser sa haine lui a fait du bien, même si là, il a l'impression que ce sombre crétin fait exprès et qu'il cherche à l'énerver. Bon, au moins, il n'avait pas relevé ses propos, chose dont il était énormément heureux parce que merci bien, il avait assez subi aujourd'hui. … Et apparemment, fallait croire que Samaël aimait mettre de l'huile sur le feu avec sa supposition, chose qui lui fit froncer les sourcils et qui, à nouveau, blessa sa fierté et son ego, le laissant vexé au possible. Il serra les dents et s'apprêtait à protester plus que vivement, mais n'en eu pas vraiment le temps, puisque le bruit d'une chaise tombant au sol l'arrêta. Confus, toute colère disparut de son visage, remplacée par une surprise naïve et il essaya de voir ce qu'il était en train de se passer. Après avoir fait quelques pas vers l'arrière, parce qu'il était tellement insupportable pour lui d'être à trois pas de l'autre abruti que du coup il préférait jouer de la perspective pour mieux voir plutôt que de se rapprocher tout bêtement, il constata que la cause de ce son était un Blizzi. Un adorable Blizzi en fait, même si il ne l'avouerait jamais comme ça, qui avait malencontreusement fait tomber une pauvre chaise.
Un petit rictus étira ses lèvres en voyant Samaël disputer l'arbre de neige vivant. Puis, il leva les yeux au ciel ; boarf, Faust était-il vraiment un modèle d'ordre, hein ? Ce n'était pas comme si il s'inquiétait tant que ça pour ce genre de trucs, mais il ne fit pas la remarque à haute voix parce qu'il avait décidé de jouer dans l'ignorance méprisante. Puéril ? OUI bon sang, on va finir par imprimer ce mot sur sa tronche aujourd'hui. Il finit par soupirer et se dit que vu que môssieur ducon est occupé, il peut bien aller récupérer sa console et filer dans sa chambre, tiens. Ouais, c'était con, mais au moins, il serait tranquille, chose qu'il désirait désespérément depuis qu'il était rentré mais malheureusement, tout ne se passait jamais comme il le souhaitait. Néanmoins, un petit événement léger vint chambouler ses plans, ENCORE. Oui, d'accord, on abuse un peu sur les caps lock mais comprenez que sa patience était ce soir très limitée. Alors qu'il abaissait ses manches pour se préparer à partir, voilà qu'une créature inconnue lui sautait sur le crâne. Il n'avait pas vraiment suivi la conversation du Blizzi et de son dresseur, et ainsi n'avait nullement fait attention au reste. Sa première réaction fut de sursauter et d’immédiatement mettre ses mains à sa tête pour voir ce qui avait bien pu lui tomber dessus. Avant ça, il fronça les sourcils devant les excuses que lui présentèrent l'aîné. Quoi, il est capable de s'excuser maintenant ?, pensa-t-il rageusement.
Puis, il descend lentement la petite créature qui s'est écrasée sur sa tête, et lorsqu'il voit de quelle espèce il s'agit, oublie rapidement la bosse qui va se frotter sur son crâne parce que mine de rien, ces petites choses sont un peu lourdes. Il cligna des yeux, surpris, puis un sourire doux étira son visage devant l'air un peu paniqué de la Balignon. Alors ouais, ça faisait un contraste énorme avec son comportement depuis tout à l'heure, mais la simple vision d'un pokémon de l'un de ses types de prédilection avait le don de lui redonner le sourire en quelques instants. Déjà tout à l'heure, rien que voir le Blizzi l'avait un peu calmé, et puis là, comment pouvait-il rester en colère devant une pareille bouille, hein ?
« Coucou, toi. »
Il rit doucement et posa la femelle au sol, son sourire ne l'ayant pas quitté. Il a choisi le ton le plus doux et gentil qu'il peut utiliser afin de ne pas effrayer la petite créature.
« Tu aurais pu te faire mal, si j'avais bougé. Fais attention la prochaine fois que tu sautes sur quelque chose, d'accord ? »
Puis, dès qu'il reprit une position normale et que son regard ambré se posa sur Samaël, son sourire disparut quasiment immédiatement de son visage, remplacée par une expression de neutralité totale. Il était plus grognon qu'en colère ceci dit, et ses yeux étaient bien moins meurtriers que tout à l'heure. C'était un progrès, me direz-vous, mais là, il avait une toute autre raison d'être agacé.
« Fais davantage attention avec ce genre de pokémon, la prochaine fois. Les Balignons produisent un grand nombre de spores et comme les Moufouettes, s'ils sont apeurés ou croient être danger, ils les libèrent quasiment automatiquement. Imagine un peu le résultat si elle libère des spores paralysantes sur des gens qui n'y peuvent rien ! »
Il est devenu plus sec, sur la fin, mais il constate que l'autre est véritablement désolé, de par la honte qu'il a pu lire dans ses yeux et la rougeur de ses joues. Il soupire, profondément exaspéré, autant par lui-même que par Samaël. Boarf, ce type lui fait presque pitié là, avec sa tête d'ourson battu, si bien qu'il se retrouve à se dire qu'il peut bien passer l'éponge sur ce détail.
« Fais juste... Gaffe, sérieusement. Les pokémon plantes sont peut-être petits et peu menaçants, mais un accident est très vite arrivé. »
Sachant qu'il était asthmatique et spécialiste de ce type, il pouvait affirmer ça sans crainte. Si jamais il merdait un jour en étudiant des spores et qu'il en ingérait sans prendre garde... Cela risquait de causer une réaction en chaîne assez horrible et à laquelle il ne préférait vraiment pas penser. Bref. Il est plus calme et moins agressif, pour l'instant. Il soupire à nouveau.
« Et arrête de faire cette tronche, on dirait un chien battu. »
Parce que mine de rien, même si il lui en veut toujours pour tout à l'heure, il n'est pas du genre à mettre du sel sur les plaies des autres et sincèrement, il n'a pas envie d'agir en connard ; cela aurait été complètement indigne de sa part pour lui qui savait à quel point ces petites bestioles étaient incontrôlables. Arceus, combien de fois est-ce que Sayuri lui avait causé des ennuis à cause de sa maladresse, pour l'exemple ?
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
Age : 27 Messages : 875 Date d'inscription : 11/07/2013
Âge du personnage : 20 ans Métier / Études : Bac ES / Modeste écrivain de livres pour enfants Pseudonyme(s) : . Sirius - Maître Dresseur Golden Wings - Résistant Ted Ibert - nom d'écrivain
Sujet: Re: Ce à quoi mènent des disputes {PV Sam Mer 25 Juin 2014 - 20:27
Ce à quoi mènent les disputes
ft Lapinou
Samaël Enodril
... Gné ? Réaction "très" mature et intelligente de la part du nounours qui démontre une nouvelle fois tout son potentiel à comprendre les situations. Mais c'est pourtant bien le message que son cerveau lui envoie alors qu'il écarquille les yeux devant le comportement de l'éleveur face à la petite Balignon qui a osé l'importuner. Il ignorait totalement son comportement avec des Pokémons, à vrai dire, mais le tempérament qu'il a montré tout à l'heure lui a laissé imaginer une riposte plus... violente ? Agressive ? Impatiente ? Ça doit être ça, oui; car après tout, recevoir un Pokémon sur la tronche ne doit pas forcément être agréable et il se rend compte que c'est un peu de sa faute étant donné qu'il est désormais le dresseur du petit champignon aventurier et que ça ne serait pas arrivé s'il l'avait un peu mieux surveillé. Mais même s'il avait été occupé avec Natsume à cause de sa puérilité et de sa stupide morale qui l'avait obligé à prendre soin du hérisson japonais, il ne pouvait s'empêcher de blâmer l'autre adolescent pour son caractère; car selon lui, ça ne serait pas arrivé s'il s'était plus gentiment laissé faire et s'il n'avait pas brailler comme un forcément. Bon sang, il ne l'a pas torturé, quand même ! Il peut comprendre que ça fasse mal, mais peut-être est-ce à cause de ce qu'il a vécu en prison qu'il a tendance minimiser certaines choses ou alors peut-être que la rage et la frustration de l'idiot numéro deux a pris le dessus et a fait exagérer la chose; quoiqu'il en soit, même si Sam ne le lui demandera jamais à voix haute, il espère que la douleur s'est un peu apaisée.
Mais il reste bouche bée devant la gentillesse que l'éleveur montre à l'égard de la Balignon, qui, tout de suite plus rassurée, sourit à Natsume. *Tiens, il connaît la définition du mot "sourire", lui ?...* se dit l'ourson de plus en plus intrigué par le contraste pour le moins énorme entre les agissements du lapin maintenant et ceux qu'il a manifesté tout à l'heure. Il repose Balignon au sol mais cette dernière pose dorénavant des yeux brillants vers le porc-épic, ce qui ne manque pas de faire hausser les sourcils de l'Enodril. Il se demande depuis quand cette petite chipie agit comme ça avec les inconnus, mais surtout... DEPUIS QUAND CE MEC EST-IL DEVENUU GENTIL ?! Pardon pour les caps locks, vous excuserez la narratrice, mais avouez que le changement brutale d'expression de Shimomura entre le moment où il a commencé à hurler quand Sam prenait soin de lui et le moment présent où il sourit doucement à la Balignon laisserait n'importe qui perplexe ou étonné. Le petit ours ne va pas commencer à se plaindre si l'autre daigne bien faire preuve de sympathie, mais il ne ment pas en disant qu'il est un peu troublé, et peut-être un peu blasé, étant donné qu'il n'a pas fait du bien à Natsume tout à l'heure mais qu'il a quand même voulu l'aider, de constater qu'il n'a pas reçu le même traitement alors que la Balignon laissera probablement une bosse sur la tête alors que Sam a juste désiré soulager la souffrance de l'autre.
Un certain vide se forme alors en lui lorsqu'il arrive de lui-même à la conclusion que, apparemment, Natsume a tendance a être bien plus amical avec tous les Pokémons du monde, mais qu'il ne pardonne pas si facilement aux humains. Samaël comprend parfaitement, étant lui-même un peu comme ça. Mais toujours le cousin de Faust a préféré se défouler sur les boutons de sa console et a rejeté, non violemment, la douceur que Sam a fait preuve au début. Le dresseur se rend bien compte qu'il l'a agacé en appliquant la pommade et qu'il n'y a pas été de main morte à ce moment-là; mais malgré tout il ressent une certaine peine (et peut-être un peu de jalousie ?...) alors qu'il sent cette préférence. D'accord, on dit des Pokémons qu'ils sont, contrairement aux humains, naturellement bons, et qu'ils sont bien moins de défauts, mais il trouve qu'il n'a pas été si violent ou méchant avec Natsume et trouve, à son goût, ses regards meurtrier un tantinet exagérés.
En parlant de regard meurtrier, voilà que le lapinou en refait tout de suite un à l'autre dresseur et enlève immédiatement le sourire adressé à la Balignon. Cela l'aurait presque étonné qu'il ne le flingue pas de nouveau comme ça, tiens... Il ne s'était tout de même pas attendu à ce qu'il devienne plus gentil automatiquement suite à ce petit imprévu, et n'avait pas attendu de sa bonne humeur mystérieusement retrouvée qu'elle agisse sur la suite de son comportement. Sa respiration est normale; il est calme. Écoutant en silence ce que l'autre a à lui dire, son manque de maturité à l'instant présent fait que son discours l'irrite un peu; parce qu'il a raison, et que Samaël le sait. Il n'est pas fier ainsi, habituellement, mais il ne sait pas pourquoi c'est comme si Natsume le forçait à le devenir involontairement par son attitude. Il a honte; il est au courant qu'il doit faire plus attention à ses Pokémons, et qu'il n'a aucune excuse à avoir. Aucune. Sauf une qui porte le nom de Natsume Shimomura. Même si ce dernier était contre l'idée qu'on le soigne, il n'a pas le droit de lui reprocher sa philanthropie qui le force à penser aux autres avant lui. Il considère que, même si sa Balignon aurait pu se blesser, elle n'aurait gardé qu'une bosse de sa potentielle chute. Il ne va pas dire que pour lui les bleus de Natsume étaient plus importants que la santé d'une de ses amies, mais même s'il a fait partir Faust, l'ourson devait s'occuper de lui avant tout.
Puis, craquage. Samaël se fige. C'est bien, qu'il s'inquiète pour les Pokémons de type plante. Mais, sérieusement... après la dispute avec le Donovan et les hématomes de l'autre imbécile, ce qu'il dit ensuite lui donne juste envie de rire jaune. "Faites ce que je dis mais faites pas ce que je fais", en gros ?... Il se permet de lui demander de faire gaffe alors que c'est l'Enodril lui-même qui a été obligé d'appliquer cette crème guérissante parce que Môssieur Je-suis-tellement-fier-que-je-préfère-passer-ma-frustration-sur-les-boutons-de-ma-console aime s'attirer des ennuis et qu'il est revenu à la maison tellement gêné de ses ecchymoses qu'il les a caché avec un gilet ?... Comme il le lui demande ensuite, cependant, il arrête tout de suite avec plaisir son air d'ourson battu pour froncer les sourcils. N'ayant plus son expression désolé, même s'il a encore un peu honte que Natsume ait assisté à une scène pareille, il est, cette fois-ci, assez énervé. C'est dommage qu'il soit contraint de se comporter ainsi, alors que le cadet a montré qu'il savait faire autre chose que beugler et faire la tête. Le cœur de Samaël se serre. Il n'est pas tant en colère que ça, mais il est surtout peiné parce qu'il vient de dire, même s'il l'autre n'a pas conscience de l'impact que ses mots ont eu sur le nounours. Il n'aime pas montrer ce côté de sa personnalité à quelqu'un d'aussi orgueilleux, mais il ne peut pas retenir plus longtemps ce qu'il pense depuis la dispute qu'on eut les deux cousins. Il prend une grande inspiration.
- Alors fais gaffe, toi aussi. Ou alors je serai obligé de te faire chier une fois de plus et tu vas vraiment pas aimer.
Il appuie sur ses mots vers la fin. Son regard est froid, et sérieux. Il a encore montré ce visage à peu de personne, en vérité. Mais lorsqu'il prend cet air-là, c'est que la situation est vraiment grave. Samaël considère donc que le sujet qu'il va aborder n'est pas quelque chose sur lequel on peut plaisanter et même s'il se rend compte qu'il ennuie fortement le plus jeune, il ne peut pas faire comme si la confrontation à laquelle il a assistée ne s'est jamais produite. Il fait lui aussi un contraste avec la jovialité à laquelle les autres sont habitués avec lui et prend son rare ton sec, et presque glacé.
- Je dis pas seulement ça pour toi, mais aussi pour Faust. Tu n'as pas l'air de te rendre compte du souci qu'il se fait à ton égard. Je sais pas pourquoi t'as débarqué chez lui, mais il est responsable de toi, désormais. Tu crois qu'il s'en fiche, mais c'est faux. Il est juste inquiet, mais on dirait que tu ne le vois pas.
Les leçons de moral, personne n'aime pas. L'Enodril écoute toujours attentivement les conseils des autres et n'hésite pas à revenir sur ses erreurs, mais en général, peu de gens apprécient qu'on leur donne la leçon. Sam connaît à peine le hérisson nippon, mais il sent déjà que ça ne risque pas de lui plaire. Samaël s'en fout royalement, de ce qu'il pense. Mais il a bien vu l'inquiétude de Faust et on dirait vraiment que l'adolescent en a rien à battre; c'est bien ce qui agace le dresseur. Son grand frère a déjà suffisamment de problèmes comme ça sans qu'un gamin ne viennent lui en rajouter. Samaël n'est pas mieux, il le sait, il cause également du souci à son frangin, mais on peut dire qu'il est presque l'opposé de Natsume sur certains détails. Si toutefois le lapinou grognon persiste à emmerder le hérisson par son caractère mal foutu, Sam n'hésitera pas à rajouter de son grain de sel et ils risquent de pas être copains...
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Natsume Shimomura Modératrice en Chef
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~> Nom de chercheur Athéris
~> Pseudonyme de soigneur
Sujet: Re: Ce à quoi mènent des disputes {PV Sam Mer 25 Juin 2014 - 22:23
Ce à quoi mènent des disputes
Feat Samaël Enodril
C'est tout juste si la menace de l'Enodril ne le fait pas rire. En fait, ses lèvres se tordent en un rictus moqueur et il arque les sourcils tandis que, blasé, il l'écoute proférer qu'il reviendrait le faire chier dans le cas où il témoignerait à nouveau d'une pareille dispute. Ouais, ce n'est pas que Natsume meure d'envie de lui dire qu'il a déjà entendu bien pire et venant de la bouche de trois à sept personnes d'un coup, mais soyons honnêtes, cela ne ferait que mettre de l'huile sur le feu, et puis l'éleveur n'est pas du genre à couper la parole aux autres, surtout lorsque ce sont des mots pareillement empoisonnés et puant la froideur. Il en serait presque à avoir une réaction volontairement théâtrale et dramatique pour montrer à quel point ce que l'autre dit lui passe au dessus des cheveux et oui nous vous épargnerons la blague facile sur la masse indomptable au dessus de sa tête, mais il se dit que ça n'en vaut vraiment pas le coup. Il se contente soupirer, exaspéré et franchement agacé par le comportement de l'aîné qui croit réussir à lui dicter sa conduite ; Léon n'y arrive pas avec deux de ses acolytes, Yoshimura n'y était pas arrivé non plus et son père n'avait très certainement pas mieux réussi, alors ce crétin-là pouvait bien beugler comme il le voulait que cela ne changerait strictement rien, tiens. Et puis, que croit-il ?! Qu'il se dispute avec Faust comme ça, pour le fun, pour le trip de la chose ? Que c'est amusant, qu'il en tire un quelconque profit ou que ça l'amuse d'une façon ou d'une autre ? Il serre les doigts et les dents, mais se tait. C'est d'un mépris muet qu'il fait dorénavant preuve, n'ayant plus l'envie ni la force de gueuler, parce que bordel, il n'a vraiment pas que ça à faire et il n'allait pas perdre son temps avec Samaël. Il n'allait pas gâcher sa salive pour un abruti pareil bordel, alors tant pis, il resterait muet, et merde pour toutes les répliques venimeuses qu'il voulait lui hurler à la figure. Au moins, il gueulait dans sa tête ; c'était déjà plus reposant.
Le problème, pour le deuxième point qu'il aborde... C'est qu'il n'a pas d'argument à opposer. Il sait que Faust se fait véritablement du souci à son égard et que son désir de l'aider n'est pas un mensonge, mais difficile pour Natsume d'accepter de quelqu'un puisse vraiment l'apprécier sans que cela ne soit juste temporaire ou qu'il n'y ait de désavantage. Il faut dire qu'en même temps, il n'a jamais eu d'exemple durable de ce genre de cas, hormis sa mère, et elle, eh bien... Disons que tous ceux qui comptaient à ses yeux sont partis ou sont morts, si on veut résumer correctement, chose ma foi plutôt traumatisante pour un adolescent de seize ans normal vivant dans un pays n'étant pas en proie à des conflits violents et constants. Alors certes, il n'a pas souffert comme Faust ou Samaël, bien qu'il ne soit nullement au courant pour le second, mais sa tête reste un bordel immense. Lui-même ne sait pas pourquoi il rejette autant les tentatives de son cousin pour se rapprocher parfois, ni pourquoi le voir être protecteur et compréhensif envers lui peut le mettre de mauvaise humeur, mais en vérité, c'est tout simple. C'est même désespérément basique. Parce que dans la façon de faire de Faust, l'éleveur voit Nagisa. Il la revoit rire, la revoit le taquiner, le protéger, parfois le garder contre elle quand il en avait besoin, sécher ses larmes. Il la revoit lui promettre de rester avec lui quoi qu'il en coûte aussi, il y a de cela deux ans. Il la voit lui jurer qu'elle ne partirait pas, puis il se revoit effondré à serrer un œuf en hurlant, en pleurant et en s’époumonant. Il se souvient de la douleur, affreuse et terrible, des heures passées à entendre son père lui beugler qu'elle était partie parce qu'elle ne supportait plus sa présence et, malheureusement, à force d'écouter, il a fini par y croire. Il savait pertinemment qu'il n'aurait pas dû faire attention à ce que disait ce déchet humain, mais ses mots insidieux, ses insultes et sa haine ont laissé des cicatrices ineffaçables au plus profond de sa psyché, et elles ne sont pas prêtes de partir comme ça. Alors tout cette merde, il a fini par la croire. Il ne sait pas vraiment comment il a fait pour se relever, après ça, mais c'est probablement son dégoût pour géniteur qui lui a permis de tenir, de se trouver un but. Ou peut-être que cela avait été l'éclosion de Kae, ce petit rayon de soleil dans sa vie qui l'avait persuadé que devenir éleveur était la meilleure voie pour lui. Il ne sait plus. Il ne sait pas grand chose de cette période, en fait. Il sait juste qu'il a réussi à s'en sortir et qu'il n'a pas l'intention de retomber aussi bas. Plus jamais. Et c'est ça qui le handicape dans sa relation avec Faust, qui se pose en figure protectrice et aimante alors que la dernière fois qu'il a laissé se former un tel lien, il s'est retrouvé dans un état plus que pathétique.
Les propos de l'Enodril le frappent en plein dans le point sensible, et il est déstabilisé. Son expression est totalement neutre, chose qu'il arrive à faire avec énormément de difficulté parce qu'il n'est franchement pas spécialiste des masques. En fait, avec un peu d'observation, il est probablement facile de voir à quel point il est troublé. Lui, il est plutôt du genre calme et maîtrisé, sauf quand on touche à sa fierté et dans c'est cas-là, c'est souvent parti pour qu'il ouvre sa grande gueule. Néanmoins, il se tait et cherche désespérément une réponde acide à lui opposer. Il pense brièvement à un 'qu'est-ce que t'en sais', mais se rend compte qu'en plus d'être puéril, il n'y croirait pas lui-même et il n'est pas assez égocentrique pour vouloir entendre quelqu'un d'autre lui confirmer ce qu'il sait déjà. Il y a un moment de silence, qu'il passe à se mordre les lèvres et à hésiter. Il sent sa gorge se nouer et il ne cesse de se gifler alors que des souvenirs remontent à la surface, des souvenirs qu'il aurait préféré voir enfouis à jamais.
Il ouvre la bouche et s'apprête à parler, mais silence. Il n'arrive pas à trouver les mots qui ont désespérément besoin de sortir. Puis finalement, il grommelle et serre les dents avant de parler, ayant enfin trouvé comment former ce qu'il pense.
« … Je sais. »
Il déglutit. Difficile de parler maintenant, et il sent ses épaules se contracter. Sa respiration est calme, mais son regard est plus sombre, et il baisse les yeux.
« Mais je ne peux pas... »
Il détourne le regard avant d'avaler difficilement sa propre salive.
« Je ne sais pas comment... »
Il grommelle. Il balbutie et n'arrive pas à parler, parce que les mots ne veulent pas sortir, et il ne sait pas ce qui lui prend de dire tout ça. Il inspire profondément et réussit enfin à dire ce qui lui restait en travers de la gorge depuis tout à l'heure.
« … Comment faire face à lui. Et à chaque fois, je... »
Pourquoi est-ce qu'il parle, bon sang ? Il ne sait pas trop, mais il sait juste que ça lui fait un bien fou de lâcher tout ça, alors tant pis si ça tombe sur ce type qu'il ne connaît quasiment ni d'Eve ni d'Adam et dont il garde pour l'instant une impression neutre penchant vers le négatif.
« Je parle mais je... Je dis des conneries à chaque fois et puis... »
Puis, finalement, il s'arrête brusquement et essuie rageusement ses yeux d'où ont commencées à tomber des larmes traîtresses. Hors de question de s'abaisser à ce niveau. Il serre les dents et grommelle avant de jurer et de retirer ses lentilles parce que mine de rien, vu qu'il a brièvement pleuré et que ses yeux sont encore humides, ce n'est pas très agréable de les garder. Il les pose sur la table sans trop se soucier de les retrouver ou pas le lendemain. Puis, enfin, il termine et son regard rencontre une nouvelle fois celui de Samaël.
« ... Laisse tomber. T'es content, c'est bon, t'as pu faire ton speech ? »
Son ton a repris un peu de venin, mais il est horriblement faible par rapport à tout à l'heure et il n'est là que pour conserver l'apparence d'une animosité et d'une colère toujours présente. Il essaie de ne pas penser à cette douleur aiguë dans sa poitrine qui lui donne envie de s'enfuir en courant.
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
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Sujet: Re: Ce à quoi mènent des disputes {PV Sam Jeu 26 Juin 2014 - 1:10
Ce à quoi mènent les disputes
ft Lapinou
Samaël Enodril
Il est là, à attendre de se faire rembarrer, que l'autre lui dise que ce ne sont pas ses affaires et qu'il ferait mieux de se mêler de ce qu'il le regarde plutôt que l'ennuyer avec des histoires qui ne le concernent pas. Il se tient prêt à répliquer à chacune ses paroles acerbes et lui prouver qu'il sait se défendre, même s'il n'en a pas l'air. Alors ses remarques, sa colère, son coup, il l'attend pour mieux s'en protéger et le lui renvoyer, au cas où il n'aurait pas compris qu'il a essayé de lui faire passer. A son grand étonnement, cependant, nul besoin de se mettre sur la défensive. Car rien ne se passe. Sam en est le premier surpris, mais constate que le hérisson semble bel et bien... troublé par ses mots. Ou alors peut-être qu'il rêve, mais c'est l'impression qu'il a. Aurait-il touché un point sensible ? S'il était si sûr de lui, il aurait déjà riposté, non ? Pourquoi n'y a-t-il pas de "va te faire foutre" ou "mêle-toi de tes oignons" ? Pourquoi ce silence soudain ? L'ourson a beau être idiot et naïf, il voit bien que l'autre à dû mal à s'opposer à lui. C'est comme s'il avait peur. Peur de quoi, il ne sait pas. Cela a un rapport avec Faust, dans tous les cas. Le nounours s'est mis à parler de lui car c'est la première chose qu'il aurait dû faire en parlant à ce type. Il ne l'a pas mentionné plus tôt, néanmoins; il pensait être bien parti pour se friter avec ce mec et donc croyait ne pas pouvoir placer le nom du Conseiller quelque part. Mais il l'a fait, et c'est d'ailleurs apparemment ce qui a causé le blocage soudain du cadet qui ne prononce plus un mot.
Ce brusque silence surprend l'ourson au début, puis le peine ensuite. Pourquoi a-t-il l'impression de ressentir une soudaine tristesse dans l'air ?... Il affiche un visage neutre, mais il n'a prévu un tel mutisme, et avoue que ça le met un peu mal à l'aise. Il s'est préparé à recevoir une réponse des plus acides, et même s'il ne connaît le Shimomura que depuis quelques minutes à peine, il sent qu'il a touché un point sensible. C'est pourtant inhabituel chez le nounours de provoquer de tels silences; car c'est souvent le signe qu'il a raison. Et tout le sait que Sam a rarement raison... Mais passons. Il ouvre la bouche pour parler, ne supportant plus cette insonorité royale, mais l'autre finit enfin par prendre le parole... Pour mieux affirmer les dires de l'aîné. Ce dernier est stupéfait. Voilà quelque chose auquel il ne s'est pas attendu. Au moment où l'autre baisse, les yeux, cela ne fait que confirmer les pensées de l'Enodril. Il a, effectivement, parlé d'un sujet délicat. Toujours il a cette expression sérieuse et concentrée qui ne l'a pas quitté; mais à l'intérieur il fond progressivement depuis qu'il a laissé son opposant s'exprimer. Il n'aurait pas dû, pour son propre bien. Le voilà maintenant qu'il a une certaine pitié pour lui, mais également du chagrin. Natsume a du mal à parler, et ne peut même pas le regarder en face. Samaël ignorait que c'était aussi dur pour lui de parler ainsi de Faust. Il ne sait rien de la relation qu'ils entretiennent en tant que cousins, mais il est sûr qu'ils sont très attachés l'un l'autre malgré leurs disputes et leurs caractères. Ça ne fait aucun doute que Faust ne laisserait jamais tomber Natsume même s'ils sont en froid, et cela doit être pareil du côté de l'adolescent.
Il ressent comme une douleur à la poitrine en voyant les yeux ambrés de l'autre rougir petit à petit pour commencer à faire couler quelques larmes. Sam a beau avoir un avis pas spécialement positif sur lui, le fait de le voir dans cet état le blesse autant, et il ne peut que le plaindre. Il lui a avoué les difficultés qu'il a avec Faust; et d'une manière ou d'une autre, le dresseur se sent touché, sentant de plus en plus que ce n'est pas facile pour lui d'en parler. Il ne pourra probablement jamais avoir de confrontations avec Faust comme ce dernier en a avec son cousin, car il fait généralement tout pour les éviter, et ne peut donc pas vraiment comprendre ce qu'il ressent; mais il sait malgré tout ce que ça fait de douter de ses paroles. A voir comment réagit le porc-épic en parlant de ça, le semblant de colère et d'animosité condensé dans l'ourson s'envole d'un coup et il n'y a plus que de la peine qui subsiste en lui. Enfin, sous ses yeux observateurs, le lapin retire quelque chose de ses pupilles, et celles-ci prennent une jolie teinte couleur noisette. Des lentilles. Sam ne dit rien, et se contente de soupirer. Lui, content ?... Oh. Non. Il a juste envie d'être las, là. Plus de rire, mais jaune, plus un sourire, même rassurant. La soirée avait bien commencé, l'adolescent a cru pouvoir la terminer tranquillement. Mais il faut croire que la venue tardive d'un petit hérisson, les bleus sur son bras, et sa fierté mal placée ont eu raison de l'humeur de l'Enodril.
Ce dernier ne prononce toujours pas un mot. Il reste stoïque, le détaille, avant de laisser une lueur attristée parcourir son regard et baisser celui-ci ensuite. Il se détend automatiquement, ne sachant pas quoi dire, mais essayant au maximum de ne pas paraître plus ridicule qu'il ne l'est sans doute déjà. On dirait qu'il est fatigué. Peut-être l'est-il. Ou alors est-ce juste le trop pleins d'émotions qui lui a zappé son moral habituellement jovial.
- Tu trouveras les mots pour lui parler. Il a beau être idiot, je crois qu'il comprend quelques fois ce que tu n'arrives pas à lui dire.
Phrase de merde et peu originale, il le sait, mais Sam n'a jamais su consoler les autres et c'est pas une nouveauté. Il aimerait réellement pouvoir avoir autre chose à dire; mais il doit probablement déjà soûler assez l'éleveur comme ça. Alors vous savez ce qu'il fait quand il ne sait pas mais qu'il pense quand même. Si, si, vous savez. C'est pourtant idiot et prévisible, mais cela reste pourtant un mouvement naturel qu'il a de nombreuses fois expérimenté sur d'autres. Il espère intérieurement que cela va soutenir ne serait-ce qu'un peu le plus jeune. Il n'est pas accoutumé à des caractères aussi forts comme le sien, mais même s'il fait de son mieux, peut-être qu'il ne pourra pas s'entendre avec lui de sitôt. Alors il utilise la dernière solution, qui reste puérilement et même après tout ce temps, sa préférée. Il s'approche donc en silence de Natsume, avant de l'entourer de ses bras pour l'enlacer doucement. Il s'attend là aussi à être repoussé, mais il n'en a que faire, désormais. Il l'aura bien mérité, de toute façon.
- Pardon si je t'ai fait mal. Ce n'était pas mon intention.
Il parle de ses blessures aux bras, bien évidemment; mais peut-être également un peu de ce qu'il vient de dire et ce qui a conduit le cadet a verser quelques larmes, alors que faire pleurer les autres est bien quelque chose que Sam déteste à un point inimaginable. C'est donc avec une tendresse subitement retrouvée que Sam décide d'offrir un peu de son affection à cet être qu'il sent profondément blessé et troublé de l'intérieur. Tant pis s'il refuse cette douceur qu'il lui donne; il aura au moins essayé. Il ne sait combien de temps il reste là, il finit par se détacher de lui et ramasse la chaise tombée à terre. Enfin, récupère la pommade laissée sur le fauteuil et la replace dans la boîte posée sur la table en retournant dans le salon. Il ferme la trousse de secours et s'attarde quelques secondes sur les lentilles retirées qui donnaient cette couleur ambrée aux pupilles de l'autre. Samaël se tourne vers Natsume. Mais sur son visage, un sourire triste. Peiné et maladroit, mais un sourire tout de même, et c'est sans frustration ni colère aucune qu'il l'adresse au Shimomura. Il plonge son regard doré dans le sien quelques secondes avant de terminer.
- Tu as de très beaux yeux.
Compliment sincère qu'il n'a pas pu s'empêcher de garder pour lui. C'est donc parfaitement serein qu'il s'empare de la trousse de secours avant de diriger vers la cuisine pour la reposer à l'endroit prévue. Il n'a plus de choses à dire; il a peur de blesser davantage cet adolescent dont il ne connaît rien, hormis le nom et le lien de parenté avec Faust. Samaël s'inquiète un peu d'ailleurs pour l'état de ce dernier et se demande de plus en plus ce qui se passera lorsqu'il rentrera. Quand il revient enfin dans le salon, il constate, surpris, que le Blizzi et la Balignon se sont rapprochés du hérisson et tente de lui remonter le moral avec des mimiques amicales. Il mentirait s'il disait que leurs agissements ne l'attendrissent pas, et c'est avec un sourire plus doux cette fois qu'il les regarde faire.
- T'as vraiment l'air à l'aise avec les Pokémons de type plante...
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Dernière édition par Samaël Enodril le Jeu 28 Aoû 2014 - 2:59, édité 2 fois
Natsume Shimomura Modératrice en Chef
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Sujet: Re: Ce à quoi mènent des disputes {PV Sam Jeu 26 Juin 2014 - 2:39
Ce à quoi mènent des disputes
Feat Samaël Enodril
C'est un peu étrange, à quel point une situation peut changer d'une minute à l'autre à cause de quelques petits détails. Si on le lui avait dit, il n'y aurait pas cru, mais il n'est pas du genre à s'attarder sur ça et puis ce n'était pas comme si il allait dire qu'il préférait se prendre la tête avec quelqu'un plutôt qu'une atmosphère calme. Il ne dit rien devant le commentaire de l'autre, mais un sourire triste et décharné étire ses lèvres, un remerciement bref qui disparaît quasiment instantanément. Néanmoins, il n'y croit pas trop. Lui, être doué avec les gens ? Il est trop brute, trop direct, et sérieusement, l'éloquence ce n'est absolument pas son truc. Il n'est pas comme certains de sa famille qui agissent en pingouin, puisqu'il est sociable et apprécie la compagnie des autres (sans violation de son espace personnel par contre), mais disons que pour tout ce qui est un peu compliqué et demande une discussion calme et posée, eh bien... Ce n'est pas un génie, voyez-vous. C'est même carrément un idiot en la matière, et c'est vraiment peu dire. Ainsi, il reste persuadé qu'il n'y arrivera pas, mais il n'est pas assez égocentrique pour ne pas apprécier les propos de Samaël, vu qu'il tente, d'une certaine façon et même si il n'y comprend plus rien, de le réconforter. Alors qu'il ne s'y attend nullement et qu'il se préparait à partir dormir, les bras de l'aîné l'entourent et il s'immobilise quasiment instantanément, ne s'étant sûrement pas attendu à un pareil geste de la part de l'Enodril. Il ne sait pas comment réagir, en premier lieu. Il n'a pas la force de le repousser, et puis en quelque sorte, il préfère ça à un échange d'insultes. Rancunier peut-être mais sûrement pas du genre à apprécier qu'un conflit persiste. L'entendre s'excuser finit de l'achever et il doit avouer qu'au fond, il ne le lui en veut déjà plus ; devant un 'pardon' sincère, difficile pour lui de jouer les têtes de mule. Il est un peu gêné, n'étant pas habitué à ce genre de contact depuis le départ de Nagisa et les quelques essais très maladroits de Faust en la matière, ce n'est pas comme si il avait reçu une avalanche d'affection. Alors en silence, il profite, même si l'avouer ne serait pour lui même pas possible sous la torture. Il ne fait pas de commentaire à ce sujet une fois que l'aîné le relâche, et le remercie mentalement de faire de même. Sérieusement, il y avait des trucs dont il ne valait mieux pas parler.
En tous cas, maintenant... Il ne savait pas trop ce qu'il allait faire en fait. Il en était au point où il se demandait si il n'allait pas tout simplement aller se coucher, rien que pour oublier un peu tout ça, mais se rend compte au bout d'un moment que l'autre l'inspecte. Confus et un peu gêné par ce regard fixe, il fronce les sourcils et se demande bien ce qu'il peut penser, mais Samaël finit par parler et autant dire qu'il ne s'attendait absolument pas à ça. Et piouf, magie, rougissement automatique. Ce n'est pas tous les jours qu'on lui dit ce genre de trucs, et très honnêtement, il se demande d'où vient ce... Ouais, ce compliment. En tous cas, même si ses pensées vont brièvement vers sa mère, reste qu'il est trop déconcerté pour broyer du noir et se contente d'un remerciement balbutié un peu faiblement, probablement parce que le dire plus fortement aurait été gênant. Pourquoi gênant, ça, sérieusement, la narratrice n'est pas à ce point spécialiste en fierté mal placée pour pouvoir vous faire une longue analyse psychologique sur le pourquoi du comment.
« Merci … ? »
Chercher à comprendre serait un peu du suicide de matière grise, alors il décide de en pas s'en formaliser davantage. Il est encore une fois interrompu dans son souhait d'aller dormir lorsque le Blizzi et la Balignon s'approchent de lui et viennent... Faire des grimaces pour le faire rire. En premier lieu, il hausse les sourcils, confus, puis finit par glousser. Un sourire plus doux se forme sur son visage. Il n'est pas d'humeur à en faire un gai et véritablement joyeux, mais il apprécie énormément les efforts de ces adorables pokémon et les remercie tous deux par une caresse sur la tête. Puis Samaël finit par lui adresser la parole de nouveau, et il cligne des yeux avant de porter son attention sur lui. Ce que l'autre ignore, c'est qu'il vient d'enclencher la machine à blabla qu'est l'éleveur. Lorsque l'on aborde ce sujet-là, soit celui de son goût pour les pokémon de type plante ou insecte, c'est comme si on appuyait sur un bouton qui met alors en place l'abominable machine à parlotte et à bonne humeur. Ma foi me direz-vous, il vaut mieux ça que le voir tirer la tronche, mais on peut parfois se dire que ce n'est pas le cas lorsque l'on voit à quel de paroles il peut arriver quand il s'y met.
« J'veux devenir éleveur de pokémon plante et insecte, en fait. Enfin, techniquement, j'le suis déjà, puisque je suis un éleveur itinérant, mais question pratique, c'est pas encore ça... »
On pourrait croire qu'avec son arrogance, sa fierté et tous ses défauts, admettre qu'il est loooooin d'être un spécialiste en la matière n'est pas possible pour lui, mais ce serait affreusement se tromper. Une des premières choses qu'il a appris, c'est qu'il était impossible pour n'importe quel être humain de ne plus avoir quelque chose à découvrir, et puis de toute façon... Avec deux ans seulement d'études théoriques, dont une seulement qui était officielle, il n'allait pas se targuer d'être un maître. Bref. Son expression est déjà plus chaleureuse et dénuée de toute agressivité ; on peut même qualifier Nat' de souriant et joyeux, pour le coup. Contraste, vous avez dit contraste ?
« Et puis... J'les aime bien, les pokémon de type plante. J'sais pas trop pourquoi, mais j'ai une préférence envers eux. Ils sont super intéressants, même si les gens les sous-estiment souvent. »
Puis, décidant que vu qu'ils en sont à là, autant relâcher la tension et parler de trucs et de bidules.
« Et toi ? Tu fais un truc, dans la compétition ? »
Question innocente destinée à engager un peu la conversation, et puis cela se comprenait ; Faust était conseiller, Katya était coordinatrice, Isaac avait été dresseur, Nova l'était... Bref, il était entouré de personnes qui faisaient partie de ce petit monde. Et puis bon, autant essayer de s'intéresser un peu à ce type pour briser la glace, puisqu'il n'avait pas tellement envie qu'ils passent leur temps à s'engueuler. Mine de rien, les disputes, il déteste ça.
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
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Sujet: Re: Ce à quoi mènent des disputes {PV Sam Jeu 26 Juin 2014 - 15:20
Ce à quoi mènent les disputes
ft Lapinou
Samaël Enodril
Le regard de Sam n'a vraiment rien à envier à celui d'un autre. D'une belle couleur dorée, tirant un peu sur le jaune, il ne se plaint pas de ces pupilles extraordinaires qu'il a hérité de son géniteur et qui bénéficient en plus d'une grande précision. On pourrait donc se demander alors comment le compliment sur le regard de Natsume pourrait "beaux" venant de quelqu'un aux pupilles uniques. L'Enodril est pourtant extrêmement sérieux, et, de surcroît, ne ment jamais. La jolie couleur noisette qui ornent les yeux du lapinou n'a aucune raison de jalouser l'ambre qu'il porte lorsqu'il met des lentilles. Cette réflexion du nounours pourrait être qualifiée d'inutile, étant donné qu'il pourrait aussi parler de sa coupe improbable, mais c'était presque sorti tout seul à ce moment-là, curieux d'apprendre que l'autre portait des lentilles colorées. Mais cette simple phrase de sa part a quand même suffit pour qu'il le remercie; il avoue sans honte que ce petit mot de la part de Natsume l'a un peu réchauffé.
En engageant la conversation par les Pokémons de type plante, Sam ne s'était pas attendu à ce que l'autre soit aussi... passionné dans ses propos. Un éleveur, donc... *Au moins, je ne risque pas de l'affronter un jour* pense-t-il, amusé. Il se demande bien quel genre de dresseur il aurait pu être, d'ailleurs. Mais leur relation ayant assez mal commencée, un combat entre les deux serait certainement explosif. Mais l'Enodril préfère éviter de plonger dans le pessimisme en ce qui concerne leur rencontre, étant donné qu'il veut tout faire pour que ça s'arrange et ne compte pas laisser le cousin de Faust avoir une si mauvaise image de lui. Il sera forcément amené à le revoir. Autant donc profiter du fait qu'ils soient seuls tous les deux pour mieux faire connaissance et ne pas repartir se coucher avec les idées noires. Pas sûr qui plus est que le Donovan pourra supporter longtemps leurs disputes, même s'il semble habitué à en avoir avec Natsume. Il comprend déjà mieux pourquoi il semblait si à l'aise avec la Balignon; il a peut-être une sorte de don... En général, la petite chipie de type plante aime jouer les orgueilleuses avec les étrangers, et ce n'est pas tout le monde qu'elle laisse s'approcher d'elle ! Mais si le courant passe entre le champi et le jeune porc-épic alors, au moins, elle ne risque pas d'être bien embêtante. Il aurait presque pu l'entendre ronronner quand l'autre était venu lui donner une caresse.
Dans tous les cas, la tension électrique qui s'était quelque peu installée entre eux semblait être redescendue, ce qui ne déplaisait pas au dresseur, bien content de ne plus être en froid avec lui. Il est conscient que si leurs présentations se sont "un peu" mal passées, c'est clairement à cause de son entêtement de ses principes à la con, mais comprenez que ce serait encore plus immorale pour lui de laisser l'autre dans l'état où il était. On pourrait dire qu'il n'a pas été très gentil en le martyrisant de la sorte, mais ça n'a autant pas plus à Natsume qu'à lui et il n'a pas fait ça pour son plaisir. A ce qu'il sache il n'est pas sadique et entendre l'éleveur crier de douleur a failli le faire exploser. Pourtant il devait garder son calme à ce moment-là, sinon le fana des type plante et insecte aurait eu bien plus mal le lendemain. Tant pis s'il ne l'a pas remercié pour ça, tant pis s'il garde pour toujours cet atroce souvenir de lui, mais Sam est convaincu que la douleur commence à se dissiper en ce moment et il ne regrette aucunement son choix.
Sa question le prend cependant au dépourvu. En se tournant vers le Shimomura, il se rend compte que ce dernier a une expression bien plus joyeuse que tout à l'heure. Samaël commence à peine à connaître le cadet, mais il ne mentirait pas s'il disait qu'il préfère son côté jovial que celui plus réservé et rebelle qu'il a démontré devant Faust et après. Peut-être qu'un lien positif est possible, finalement... Il le remercie intérieurement pour son effort afin d'engager la conversation; même si c'est une question toute banale, cela suffit pour faire sourire Sam et le faire redevenir le nounours affectueux qu'il a l'habitude de montrer dans les temps de paix et lorsqu'il se sent bien.
- Je participe à la Compétition en tant que dresseur. Je... j'aimerai bien la remporter au moins une fois; je veux montrer à tout le monde ce dont je suis capable ! Mais j'ai encore beaucoup de choses à apprendre, moi aussi...
Difficile d'être expert en dressage à seulement seize ans; et encore, même quelqu'un de surdoué a encore des tas de choses à découvrir. On ne cesse jamais d'apprendre d'acquérir de nouvelles connaissances, surtout aux côtés des Pokémons; les expériences sont tellement plus enrichissantes et amusantes en compagnie d'une équipe ! Sam a appris beaucoup aux côtés de ses proches, mais également aux côtés de ses amis. Il n'oublie jamais que s'il veut remporter la victoire, c'est également pour eux, pour les remercier d'avoir toujours été avec lui. Ils méritent bien plus que lui de gagner; alors il compte bien un jour battre le Maître, peu importe qui c'est et le temps que ça prendra. L'Enodril se détend, et rejoint bientôt le canapé sur lequel sont disposés des coussins. Il en prend un et joue avec, le compressant ou le jetant dans les airs pour le réceptionner ensuite. Depuis tout à l'heure, il n'a pas perdu son sourire. Il regarde ensuite ses deux Pokémons.
- Je ne suis pas aussi doué que toi avec les Pokémon plante et insecte, mais j'en possède quatre en tout. J'ai capturé Blizzi et Balignon récemment. Mais je dois encore leur apprendre à se ba-...
Pouf. Deuxième fois qu'il est interrompu en plein milieu du même mot. Mais cette fois-ci, c'est l'arrivée subite d'un coussin qui l'a interrompu. Il s'empare du projectile et le scrute quelques secondes avant de se tourner vers celui qui l'a envoyé, qui n'est autre que son Blizzi, justement. Le Pokémon plante et glace est actuellement en train de ricaner pour le petit tour qu'il a joué à son dresseur et semble bien content de lui avoir balancé un polochon sur la tronche. Samaël est sur le point de répliquer mais retient un hoquet de surprise lorsque le bonhomme de neige joueur en envoie un autre sur Natsume. Que la bataille commence !
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Natsume Shimomura Modératrice en Chef
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Sujet: Re: Ce à quoi mènent des disputes {PV Sam Jeu 26 Juin 2014 - 16:19
Ce à quoi mènent des disputes
Feat Samaël Enodril
Donc apparemment, il était dresseur, tout comme Nova, Faust et autrefois Isaac. Détail qui lui permettait de se faire une meilleure idée de sa personnalité, parce que sa curiosité naturelle était revenue sur le terrain dès que la tension entre eux avait commencé à se dissiper peu à peu. Il l'écoute en silence, et se retient de lui demander quels sont ces deux autres pokémon des types qu'il préfère parce qu'il n'est pas non plus intrusif, et sourit déjà un peu plus. Il faut dire qu'une fois qu'il met de côté ses vieilles rancunes, Nat' est déjà beaucoup plus amical et jovial qu'on pourrait le croire, et puis maintenant, il n'a pas vraiment de raison de vouloir en coller une à ce type. Bon, d'accord, ils étaient vraiment partis du mauvais pied, mais aussi rancunier qu'il soit, il n'allait pas lui en vouloir pendant des années, surtout vu qu'il s'était excusé sincèrement. En plus, même si c'est difficile à avouer, la douleur dans ses bras commencent à refluer. En tous cas, si il est dresseur, alors peut-être se battra-t-il un jour contre Faust, et il doit avouer être curieux de voir comment il se débrouillerait, bien qu'il sait d'avance que le conseiller ne le laissera jamais assister à un de ses combats dans les gradins, de par le risque d'utilisation d'une attaque sol. Enfin bref. Tout ça pour dire que finalement, cette soirée allait peut-être se finir calmement, ce qui serait immensément bénéfique pour son moral assez bien entamé avant. Puis, sans crier garde, un coussin fut envoyé sur Samaël, et Nat', un peu surpris, constata qu'il s'agissait de l’œuvre du Blizzi qui à l'heure actuelle, ricanait bien. L'éleveur haussa les sourcils et eut une moue moqueuse, plus amusé qu'autre chose, avant qu'un oreiller ne lui arrive aussi dans la face. L'adolescent poussa un petit bruit de surprise puis, réalisant ce qui venait de se passer, il ramassa l'oreiller tombé au sol et l'observa quelques instants avant de jeter un coup d’œil au Blizzi et à son dresseur. Bon, visiblement, c'était un appel au jeu, et qui était-il sinon un gamin qui ne refuserait jamais, ô grand jamais, un défi quel qu'il soit ? Ses yeux pétillent de malice et un grand sourire taquin, puis presque maniaque, s'étend sur son visage.
Son premier réflexe est d'envoyer l'oreiller qu'il vient de recevoir sur Samaël, et avec son expression joueuse, l'invite à se lancer dans la bataille. Puis, le second est jeté sur le Blizzi responsable de tout ce bazar et il se dépêche de s'enfuir derrière le canapé pour l'utiliser en forteresse de défense. Sérieusement, le gamin grognon de tout à l'heure a pris la poudre d'escampette pour être remplacé par une machine à jouer hyperactive.
« Hé, dis-moi, il te faut combien d'oreillers dans la face pour implorer la pitié ? »
Il a dit ça d'un ton joueur et dénué de toute agressivité ou méchanceté quelconque, parce que là, il s'amuse plus qu'autre chose. Bon, à provoquer deux adversaires d'un coup, il était peut-être complètement inconscient, mais ça... Ouais, Nat' l'est, ne cherchez pas davantage. Un énorme sourire danse sur ses lèvres alors qu'il considère l'autre d'un air de défi et, parce que c'est là le but de la chose, il lui renvoie un oreiller. D'un côté, à force d'en jeter, il allait peut-être se retrouver à court de munitions et risquerait d'aller devoir en rechercher, mais il y penserait plus tard. Déjà là, il va beaucoup mieux et ce moment de détente lui fait un bien fou. Bon, peut-être qu'il s'était un peu fourvoyé sur Samaël, mais n'allez pas lui demander de l'avouer à haute voix, ce serait criminel.
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
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Sujet: Re: Ce à quoi mènent des disputes {PV Sam Jeu 26 Juin 2014 - 18:43
Ce à quoi mènent les disputes
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Samaël Enodril
Il savait que son Blizzi était un Pokémon à l'esprit joueur; comme Espoir et Koyu, qui comptent parmi les Pokémons aux airs les plus enfantins de son équipe. Il y avait les sérieux, les jovials, les sages, mais eux se situaient dans le groupe des "enfants" de la famille; et pas seulement parce que Blizzi était, comme Balignon, un Pokémon encore jeune, mais aussi par sa nature gentille et affectueuse. Samaël ne s'étonne donc pas de recevoir un oreiller de sa part; il a juste été surpris par l'arrivée inattendue et rapide de la chose. Heureusement, Faust a chez lui des coussins très moelleux avec lesquels on peut chahuter sans risque. Mais bien sûr, le Conseiller n'a certainement pas installé des polochons pour faire des batailles avec. C'est pourtant l'une des premières idées qui pourraient surgir dans la tête de l'un des deux adolescents ici présent. C'est d'ailleurs limite surprenant qu'ils n'aient déjà pas commencé une bataille par eux-même, mais compte tenu des tensions, en fait, leur envie de jouer ensembles peut, d'une manière compréhensible, avoir été écartée.
C'est vrai que, ne connaissant pas encore tout à fait le lapinou, Sam avait peur qu'il prenne mal le fait d'avoir reçu un oreiller en pleine face; mais le sourire amusé et taquin qu'il affiche en ramassant le coussin rassure grandement l'ourson qui commence de plus en plus sérieusement à penser qu'une bataille de polochons est sur le point de s'enclencher. Et visiblement, pour une fois, il a raison; suffit qu'il sente le coussin envoyé par Natsume pour comprendre qu'ils sont bel et bien partis pour envoyer valser les meubles dans une véritable bataille d'oreillers. Pendant quelques secondes, néanmoins, l'Enodril se demande si c'est vraiment une bonne idée, sachant que Faust s'est barré dans un état de colère et qu'il risque probablement de ne pas apprécier son retour à la maison. Mais Samaël hausse ensuite bien vite les épaules en se disant qu'ils auront bien le temps de tout ranger après et qu'un peu de désordre ne serait sûrement pas bien méchant. Et puis... là il tient quand même une occasion en or de forger un lien avec l'éleveur, et il ne compte pas laisser passer cette chance alors que leur relation n'avait pas très bien commencé à cause de lui et qu'il voulait donc en quelque sorte se racheter en s'amusant avec le Shimomura après qu'il lui ait fait subir des soins pas très agréables. Ce dernier s'est d'ailleurs caché derrière le canapé dans l'espoir d'échapper au maximum à Samaël. Mais celui-ci a été durement entraîné par le propriétaire même des lieux et ce n'est sûrement pas un jeune hérisson d'un an son cadet qui va l'arrêter !
- Je répondrai à cette question quand tu me supplieras de t'épargner !, répond-il sur le même ton joueur que l'autre.
Ne demandez pas à Sam d'où vient ce fucking contraste delamortkitue entre eux deux, il est trop occupé pour l'instant à repérer son "ennemi" pour vous répondre. Lui-même d'ailleurs ne le sait pas; il se contente juste de profiter de cet instant d'amusement, qu'il croyait sérieusement ne jamais avoir avec un type pareil. Quand il lui appliqué cette foutue crème et qu'il l'insultait dans divers langues différents, il ne s'est pas une seule fois imaginer en train de jouer avec lui quelques minutes plus tard. Mais apparemment il a jugé un peu trop vite l'éleveur et remet sans problème en cause son jugement alors qu'il se rend finalement compte que Natsume connait effectivement la définition des mots "rire" et "s'amuser", pour le plus grand bonheur du nounours qui croyait vraiment avoir affaire à quelqu'un de sérieux et de grognon.
Le salon se transforme donc en véritable terrain de jeux pour les deux garçons et la maison peut déjà dire adieu à l'ordre qui régnait ici. Sam n'est pas devin, mais il sent déjà que, vu comment c'est parti, la tranquillité des lieux va sévèrement être bouleversée. Il esquive du mieux qu'il le peut les projectiles du cadet mais ce dernier ayant fait du canapé sa forteresse, pas facile de voir où il va les lancer. Heureusement, cela fait une sorte d'entraînement pour Sam et il décide s'appliquer pour les prendre dès qu'il en voit arriver sur lui. La force mise dans l'envoie le surprend, ne s'attendant pas à de telles volées, mais il les balance de nouveau dans la direction du hérisson, non sans rire à chaque fois qu'il réussit à toucher le porc-épic ou lorsqu'il est d'ailleurs lui-même la cible des coussins et que ceux-ci l'atteignent. Après quelques minutes à se renvoyer les polochons, Sam a soudainement un plan. Le silence est règne de nouveau et il en profite pour faire signe à son Blizzi et à sa Balignon d'approcher pendant que l'autre recharge ses munitions. Il chuchote quelque chose à l'oreille de ses deux amis et ces derniers hochent la tête, enthousiastes. Puis, la Balignon s'en va en direction de derrière le canapé pour distraire Natsume pendant que le Pokémon et son dresseur rampent lentement mais sûrement, oreillers en mains, vers la forteresse du porc-épic. Enfin, quand ils sont juste à quelques centimètres, ils mettent à bondir de derrière le sofa et ils se ruent sur l'éleveur pour lui balancer des polochons et autres traversins. Premier à se jeter sur lui, l'adolescent l'immobilise gentiment pour lui envoyer des coussins en riant. Mais tout à coup, un puissant vent glacé atteint le nounours et celui-ci est projeté un peu plus loin, libérant le lapin. Samaël, surpris mais amusé, se redresse et se tourne vers l'auteur de cette rafale. Son Blizzi ramasse un coussin et le brandit en sautillant, apparemment fier de sa performance sur l'Enodril.
- Eh, c'est pas juste ! J'appelle ça du FAVORITISME !, dit-il sur le ton le plus théâtrale, ironique et farceur qu'il puisse avoir.
Car il est maintenant ici pour plaisanter. Il s'empare de justesse d'un oreiller à côté de lui avant de l'envoyer de nouveau Natsume. Mais il rate son coup et l'objet plumeux fait tomber quelques DVDs, sans les abîmer heureusement. La maison est déjà dans un bel état, à vrai dire, mais ce n'est pas la préoccupation principale du nounours, trop occupé à s'amuser pour le moment. Samaël fait quelques mouvements de recul avant de prendre le fauteuil et de le retourne pour s'en servir de bouclier. Du regard, il cherche des coussins pouvant l'aider à s'armer. Mais malgré ses efforts pour redevenir sérieux, il n'arrive toujours pas à enlever le sourire qu'il a aux lèvres. Peut-être que cette soirée se terminera bien, finalement...
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Natsume Shimomura Modératrice en Chef
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~> Nom de chercheur Athéris
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Sujet: Re: Ce à quoi mènent des disputes {PV Sam Jeu 26 Juin 2014 - 20:45
Ce à quoi mènent des disputes
Feat Samaël Enodril
Il serait difficile de qualifier l'état de la pièce autrement que par le mot 'immense bordel'. Les coussins volent, les objets tombent, bref, les deux adolescents s'y donnent à cœur joie pour s'amuser en oubliant un peu complètement à quel point ils sont en train de mettre le salon sans dessus dessous. Arceus, heureusement que le sommeil d'Alice était surveillé attentivement par sa Munna et qu'ainsi, elle ne serait pas réveillée par le bruit qu'ils faisaient, ou alors ça aurait un peu diminué l'amusement de la chose. Il faut dire que cela fait un petit moment qu'il ne s'est pas amusé ainsi, ou du moins avec quelqu'un qui ne soit pas Faust ou Alice, et le grand sourire sur son visage ainsi que les rires qui s'échappent régulièrement de sa gorge lorsqu'il parvient à jeter correctement l'oreiller sur sa cible sont des preuves définitives de son amusement. Même lorsque le petit stratagème des trois autres fait qu'il se prend alors des polochons à la pelle, il ne manque pas d'en rire et est même le premier à applaudir la vivacité d'esprit dont il a fallu faire preuve pour mettre cela en place. Le petit tour du Blizzi et la tête pseudo-offusquée de Samaël par rapport à ce petit coup en traître le rendent juste plus hilare qu'il ne l'était déjà. Au moins, la soirée se termine bien au final et même si Natsume ne s'y attendait pas, il a peut-être rencontré quelqu'un qui deviendra un de ses amis, chose étonnante quand on voit comment ils se sont rencontrés.
Riant encore, c'est le bruit d'une porte s'ouvrant qui le fait s'arrêter. Il se relève quasiment immédiatement et constate qu'il s'agit de Faust. Ce dernier tient dans ses mains son casque de moto et paraît apaisé, comme si leur dispute n'était pas arrivée, mais le regard bleu du conseiller finit par se poser sur la pièce et il écarquille alors les yeux, tant stupéfait que médusé et peut-être un peu admiratif sur les bords. Il observe les dégâts, les objets tombés, le bordel monstre qu'ont fait les deux garçons puis son regard se repose ensuite sur les quatre fautifs. Natsume déglutit, soudainement mis mal à l'aise par l'intense inspection que fait l'adulte d'eux, puis pourrait presque sentir des sueurs froides dans son dos lorsqu'un immense sourire mielleux étire les lèvres de celui-ci. C'est presque comme voir la mise en scène de l'apocalypse. Il les regarde avec une telle gentillesse fausse et puante de théâtralité que le lapin se sent comme... Comme un lapin, à l'instant, et nul doute que si il avait pu, il se serait barré en courant parce que mine de rien, son cousin lui ferait presque peur comme ça.
« Une demie heure. »
Natsume cligne des yeux, confus, et oublie momentanément toute peur. L'adulte le remarque et cela lui donne en quelque sorte encore plus d'énergie pour s'énerver.
« UNE. DEMIE. HEURE. »
Le ton du conseiller fait immédiatement reculer l'éleveur qui déglutit, craignant soudainement énormément pour sa peau et sa survie. C'était presque comme si Faust grognait, là, et Nat' n'est pas très rassuré par les chiens grommelant je vous le rappelle.
« Je vous laisse seuls pour une foutue demie-heure et vous me foutez un pareil bordel ?! Qu'est-ce que vous avez fait ?! »
Le lapin grimaça et eut un sourire nerveux, uniquement destiné à se rassurer un peu lui-même et à tenter d'apaiser la rage de Faust. Pour l'amour d'Arceus, ce type était tout simplement terrifiant une fois dans cet état et il le savait !
« Natsume ? Une excuse pour ce bordel ? »
Le concerné, gêné et mal à l'aise au possible, rit jaune. Intérieurement, il comptait les minutes qu'il lui restait avant de mourir dans d'affreuses souffrances.
« Euhm, euh, on jouait ? »
Il aurait peut-être dû dire autre chose, puisque le sourire mielleux du conseiller revient sur son visage et l'adulte se tourna ensuite vers Samaël, en portant toujours cette expression digne d'un parfait psychopathe. Il vivait chez les tarés, ce n'était pas possible autrement !
« Et toi, Sam ? Un petit mot pour te défendre ainsi que ton acolyte ? »
Oh bordel de merde, ils étaient dans le caca, et si ils ne réagissaient pas vite, il était probable qu'ils allaient se faire découper en petits morceaux avant d'être nourri à Kristoff le Crocorible. Depuis qu'il était arrivé, il était persuadé que ce foutu caïman voulait le bouffer, alors cela ne l'aurait nullement surpris. Nat' réagit immédiatement avant que la situation ne s'envenime, et puis bon, c'était un peu en partie de sa faute si l'Enodril avait participé puisqu'il l'avait clairement mêlé à toute cette histoire alors oui, il essayait de le protéger de la colère du conseiller.
« Euh, écoute Faust... On va tout ranger ! Promis juré ! Tu peux même prendre ma part de gâteau dans le frigo si tu veux ! »
Il y eut un instant de silence, durant lequel l'adulte le considéra en silence d'un œil torve, faisant déglutit l'adolescent d'angoisse, mais il finit par répondre. « Celle aux noix de pécan ? - Si tu veux aussi, oui ! »
Faust resta silencieux quelques secondes, puis finit par soupirer profondément. Son expression se fit plus blasée qu'agacée et énervée cette fois, et il ébouriffa les cheveux de Natsume qui protesta quasiment immédiatement, faisant ricaner l'aîné. Puis, d'un ton inquiet, il reprit la parole. « Pour tout à l'heure, sinon... - Pardon. »
Faust cligna des yeux brièvement, surpris. « Hn ? - Pour ce que je t'ai dit... Désolé. J'aurais pas dû. »
Son cousin eut un sourire doux à son égard, attendri.
« Bah, oublie ça. »
Puis, quasiment immédiatement, il reprit un ton railleur et moqueur.
« Au boulot, les gosses. Et que ça brille, ou je récurerais avec vos têtes ! »
Natsume grommela et pesta alors que le conseiller se dirigeait vers la cuisine pour se goinfrer en toute tranquillité alors qu'il était pas moins de minuit. L'éleveur soupira profondément avant de se tourner vers l'Enodril, un sourire désolé un peu bancal sur le visage.
« Bon, euh... Si on commence maintenant, on aura peut-être fini avant une heure du mat' ! »
Le sourire enjoué sur son visage toutefois, disait plutôt 'non rien de rien, nooooon, je ne regrette riiiien !' . Arheum. Bref. Puis, gêné, il baissa le regard.
« Merci, sinon. Pour tout à l'heure.»
Les joues un peu rouges, il décida que nettoyer le sol était soudainement une occupation bien plus intéressante. Même lui ne pouvait pas nier que la douleur avait considérablement reflué et que, même si il avait désiré l'égorger lorsque l'ainé l'avait immobilisé pour lui mettre la pommade de force, il comprenait son intention et la respectait un peu. N'allez pas lui demander d'épiloguer plus sur ce sujet, néanmoins.
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
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Sujet: Re: Ce à quoi mènent des disputes {PV Sam Ven 27 Juin 2014 - 2:31
Ce à quoi mènent les disputes
ft Lapinou
Samaël Enodril
Plus le temps passe, plus Samaël se demande à quand remonte la dernière fois qu'il s'est autant amusé. Depuis longtemps, sans doute, vu qu'il en a vraisemblablement peu de souvenirs, pour ne pas dire aucun. Les récents événements ont été tour à tour un mélange de jours dramatiques et d'autres plus joyeux. Mais l'adolescent profite de cet instant de paix comme il le peut, sachant qu'il n'y a pas bien évidemment jamais assez sur Enola. Néanmoins, il se préoccupe bien trop des autres pour penser à lui et c'est bien une des choses que Tristan reproche souvent au plus jeune. Pourtant, cela ne dérange nullement le nounours, étant naturellement généreux et affectueux. On peut dire que son bonheur est calquée sur celui de ses proches. Lorsqu'ils sont tristes, il est là pour les réconforter comme il peut, même maladroitement; lorsqu'ils sont heureux, il rit avec eux. C'est une logique très simple, en somme. Alors c'est vrai qu'ils saccagent 'un peu' la demeure du Conseiller, mais après tout ce que ces deux jeunes garçons ont vécus, peut-on vraiment les blâmer ? Peut-on vraiment leur interdire de s'amuser alors qu'ils ont traversés des épreuves difficiles, chacun de leur côté ? Que vaut le désordre d'une maison alors que deux âmes innocentes jouent ensembles et redécouvre une joie de vivre qui se fait de plus en plus rare sur cette île ? Sam pense bien que son frère ne va pas aimer ce qu'ils ont fait en son absence; mais il ne s'est pas senti aussi énergique et vivant depuis ce qui lui semble une éternité. Il rit tellement qu'il en a des crampes. Cette rencontre, bien qu'elle ait très mal débuté, pourrait déboucher sur quelque chose de sympa, en fin de compte. Il ne peut que remercier intérieurement l'autre pour lui avoir offert une soirée comme celle-ci.
Mais alors qu'il s'empare déjà d'un autre oreiller dans l'espoir d'atteindre sa cible, il s'arrête brusquement en entendant une porte s'ouvrir et se relève en même temps que Natsume au moment où il aperçoit Faust, visiblement calmé par sa petite balade nocturne. Néanmoins dès l'instant où son regard détaille la pièce et s'écarquille, le nounours ne peut qu'imiter le lapin près de lui et déglutir discrètement. Puis, il se fige et secoue légèrement la tête. Non. Il ne doit pas s'en vouloir. Enfin, si, il s'en veut un peu d'avoir saccagé le refuge de son grand frère; mais il le déclare involontairement responsable de leur désordre. Si le Donovan ne s'était pas barré comme ça sans même lui envoyer un message pour ne pas qu'il s'inquiète et s'il lui avait présenté son cousin avant, jamais Sam n'aurait eu à faire connaissance lui-même avec Natsume d'une telle façon, et peut-être qu'ils n'auraient pas provoqué un tel fouillis ici. Alors oui, c'est extrêmement puéril, mais qu'il se mette à sa place deux secondes et il comprendra que c'est pas évident de rester seul avec inconnu d'énervé dont ne connaît que le nom. Alors oui, il est désolé, mais une part de lui ne regrette pas et espère que Faust comprendra la prochaine fois qu'il le laisse en plan ainsi et qu'il lui confie un membre de sa famille qu'il n'est même pas cabale d'affronter sans qu'il ne finisse par partir.
Par ailleurs, son sourire mielleux ne lui fait pas peur. Depuis Clive, en fait, il n'a plus peur de son frère. Que ce soit dans les moments sérieux, ou d'une façon plus ironique comme celle-là. Son ton faussement angélique et même son intonation plus forte le font presque rire. Il se retient, ne voulant pas envenimer les choses et sachant parfaitement que, même s'il a quelque chose à dire pour sa défense, il vaut mieux qu'il se taise. Mais, au grand étonnement de Sam, l'éleveur recule, apeuré. Samaël, lui, même s'il a juste envie de lui renvoyer son sourire, fait mine regarder autour de lui pour constater et se rendre mieux compte lui-même des dégâts. Il pousse un sifflement léger et manque une nouvelle fois un ricanement. C'est vrai qu'ils n'y sont pas allés de main morte... Si le Conseiller ne les jugeait pas avec un air si menaçant, il aurait presque été fier d'eux. Samaël évite au maximum de prendre part à la conversation, conscient que s'il le faisait, ce serait pour rappeler à son frangin qu'il l'avait laissé derrière ou pour mieux rigoler à leurs propres bêtises alors qu'une part de lui sait que Faust a déjà beaucoup de soucis sans qu'ils viennent en rajouter davantage. Il voulait juste, personnellement, qu'il comprenne que son départ brusque lui est resté au travers de la gorge et qu'il s'est donc permis de se défouler sur son cousin... et ses coussins. Il n'a pas très bien compris au début ce que le hérisson voulait dire par "une demie heure", puis Sam comprend que c'est le temps qui s'est écoulé entre la dispute et le retour du fugitif. L'Enodril ne fait aucun commentaire, mais faut croire qu'il s'est tellement amusé qu'il n'a pas vu le temps passé... Ce qu'ils ont fait ? Juste une bataille de polochons, pardi ! N'a-t-il donc pas vu les oreillers par terre et les meubles par terre, comme s'ils revenaient d'une guerre mondiale ?... Ah ba si, puisque c'est justement la raison pour laquelle il s'énerve. Mais alors pourquoi poser la question ?!
Bref. Voilà que l'aîné s'adresse à lui, maintenant. Un mot pour les défendre ?... Mais... bien sûr ! Il a une raison parfaitement justifiée (ou pas) à tout ce carnage ! Il attendait juste le bon moment pour la sortir ! Mais il est quand même surpris que Faust n'ait même pas pensé à la réaction de son petit frère quant à son absence soudaine tout à l'heure. Ça ne lui a même pas effleuré l'esprit de se dire que le nounours pouvait être troublé ? Pas même un SMS pour le rassurer, qui plus est. Samaël n'en veut pas énormément au dresseur ténèbres, nan, faut pas déconner, quand même; mais il a tout de même considéré sa réaction d'autruche impolie alors que l'ourson était venu exprès pour le voir. Gamin, oui, mais gamin têtu qui ne demandait pas grand chose, au final. Il s'apprête donc à parler; mais juste quand il comptait s'expliquer, l'autre, heureusement, prend la parole avant lui. Puis le petit ours se ravise, considérant une nouvelle fois ses propos avant de les exprimer, et décide finalement que cela ne pourrait peut-être faire qu'empirer les choses. Il laisse alors volontiers à son acolyte annoncer une potentielle explication quant au champ de bataille qui s'appelait autrefois "salon".
Puis, finalement, il ne regrette pas d'avoir été devancé par son partenaire de connerie. Celui-ci semble rétablir la situation, promettant même un rangement complet et offrant même sa part de gâteau. Cela semble suffire victorieusement au Donovan qui soupire et ébouriffe même affectueusement les cheveux de Natsume; ce qui ne manque pas de faire échapper un petit rire à Sam. Mais la suite fait apparaître un sourire plus doux sur ses lèvres alors que les deux cousins se pardonnent la dispute de tout à l'heure. Le Shimomura a finalement laissé sa fierté de côté et s'est excusé auprès de Faust. L'oursin soupire lui aussi de soulagement, satisfait de voir ces deux-là réconciliés. Il n'en doutait pas, loin de là, mais au moins, ce qui est fait est fait et il est temps de tourner la page sur cette histoire. Le ton moqueur que l'aîné prend ensuite et l'appellation ne font même pas grommeler Sam, qui est décidément dans un mode où chaque mot semble déclencher chez lui juste un gloussement ou un rire léger; sans doute des restes de son euphorie de tout à l'heure.
C'est sur une remarque plus enjouée de l'autre un sourire revenu à la vie que l'Enodril hoche la tête, s'imaginant déjà avec une tenue d'homme de ménage, un balai dans chaque main, avant de faire disparaître cette vision qui l'aurait presque fait ricaner s'il n'était vraiment pas sur le point de ranger tout ce qu'ils avaient plus ou moins balancé. Enfin, il se fige. Bientôt, ses joues rosissent légèrement. Il vient de le remercier. Voilà quelque chose à laquelle Sam ne s'attendait vraiment pas. Il croyait pourtant que Natsume allait toujours gardé en tête cette torture qu'il lui a fait subir pour lui appliquer une foutue pommade qui lui fait cependant le plus grand bien et qui empêche la douleur de s'intensifier. Mais non; visiblement, il n'a plus l'air de trop lui en vouloir. Cette reconnaissance fait décrocher un sourire niais au nounours, lui donnant franchement l'air idiot, mais c'est plus fort que lui en entendant ce simple mot de la part du lapinou qu'il n'avouera jamais intérieurement avoir peut-être plus ou moins attendu.
- Y'a pas de quoi !
Sur ce, l'organisation et l'ordre commencent. Ils n'ont rien cassé, heureusement, mais cela reste un bordel monstre et il est presque impensable de se dire qu'ils ont fait ça tous seuls. Faust a bien du soucis à se faire à l'avenir, si ces deux-là restent ensembles. Mais c'est dans le calme retrouvé qu'ils remettent en place le canapé, le fauteuil, les DVDs et tous les innombrables autres trucs qu'ils ont mis de travers. Blizzi et Balignon aident même les deux humains à ranger, se sentant aussi coupables qu'eux -et particulièrement le Blizzi qui se prend pour le principal fautif de l'histoire-. Samaël essaye de leur dire que ce ne sont pas à eux de le faire, mais ils insistent et font preuve d'une grand efficacité. En moins de temps qu'ils le pensaient, finalement, le salon est déjà quasiment fini. Mais le nounours manque de trébucher sur un objet, qu'il s'empresse de ramasser et constate que c'est juste un rouleau de bandages tombé du coffre tout à l'heure. Samaël se dirige donc dans la cuisine pour remettre à sa place l'outil de soin et ne manque pas de sourire narquoisement lorsqu'il passe devant Faust.
- Eh ba voilà ! J'espère qu'à l'avenir, tu réfléchiras à deux fois avant de me laisser en plan avec quelqu'un que tu me présentes à peine suite à une dispute. Résultat ? On a été obligé de faire connaissance nous-même et tu vois ce qui s'est passé ! Je ne comprends même pas comment tu as pu être étonné, à vrai dire... Laisser deux ados seuls chez toi, mais quelle idée !
C'est en riant qu'il prononce ces quelques mots, qu'il mourrait d'envie de dire depuis tout à l'heure. Farceur, ironique, et un peu sérieux à la fois, ce n'est pas contre son frère qu'il dit ça; mais il n'a pas dû se rendre compte de l'effet que son départ a pu provoquer chez l'ourson; et s'occuper d'un lapin en colère, c'est franchement pas marrant ! Heureusement que Sam a une grande patience, sinon il ne serait pas ce qui aurait pu arriver. Ah, si : probablement la même chose qu'actuellement, mais en pire. Il plaisante donc bien évidemment, mais un fond de pensées subsiste quand même derrière ses phrases et il s'empresse de prendre la boîte, ranger le rouleau de bandes dedans, et la remettre en place dans l'armoire. C'est sur un sourire plus tendre qu'il repart vers le salon en jetant un dernier regard à Faust.
- Sinon... il est sympa, ton cousin... Allez, bon aaaapp' !, termine-t-il avec une expression niaise et un signe de la main.
Finalement, il repart vers le salon et achève ce qu'ils ont commencé. Mais une fois cela fait, il s'affale sur une chaise en soupirant une nouvelle fois de soulagement. Il repose sa tête en arrière et ferme les yeux, inconscient de l'heure vraiment tardive, avant de se rappeler soudainement d'une chose que son grand frère lui a dite juste avant que Natsume ne revienne à la maison et que la confrontation commence. Faust a révélé peu d'informations sur le Shimomura; mais il se rappelle brusquement, en redressant la tête et en voyant sa Balignon encourager le japonais à propos du nettoyage, que l'éleveur cherchait désespérément un Balignon, justement. Et si... Samaël cligne de ses yeux à demi-fatigués, avant d'étirer ses lèvres en un énième sourire attendrie.
- Dis... c'est vrai que tu cherches un Balignon ?...
L'adolescent se relève et s'approche du fan de type plante. Il prend ensuite sa Balignon dans ses bras et Blizzi ne tarde pas à les rejoindre, terminant tout juste de remettre un disque à sa place. Sûr de lui, c'est avec sérénité qu'il tend la créature à pois. Cette dernière lève d'ailleurs les yeux vers Natsume et pousse immédiatement un petit cri de joie qui achève de décider le dresseur.
- Je sais que c'est un peu soudain, mais... tu veux bien la prendre avec toi ?...
Oui, c'est extrêmement rapide, comme ça, mais... après tout, n'est-il pas arrivé la même chose pour Grainipiot et Riku ? N'a-t-il pas aidé un puissant lien à se forger entre le gland et la coordinatrice ? S'il fait cette proposition à l'éleveur, ce n'est pas à la légère. Il a... confiance en lui pour ça. Son comportement avec la femelle champi tout à l'heure démontre bien son amour pour les Pokémons de type plante qu'il n'a pas cherché à caché tout à l'heure et il a ouvertement dit que c'était un de ses types favoris.
- Si j'ai capturé Balignon, c'est surtout parce qu'elle se sentait seule. J'ai voulu lui donner l'affection qu'elle recherchait, mais je suis sûr maintenant qu'elle sera plus heureuse avec toi, et que c'est de ta compagnie dont elle a besoin. Je suis sûr que tu sauras t'en occuper bien mieux que je ne le pourrai jamais.
La petite qui gigote dans les bras de Sam confirme les dires de son dresseur et le regard brillant qu'elle lance à l'éleveur ne ment pas. Le Blizzi se rapproche un peu plus, comme soudainement alerté et exécute lui aussi de grands mouvements en désignant le cadet et la Balignon. Samaël est au courant que le Blizzi a toujours apprécié la Balignon, et que c'est d'ailleurs un peu à cause de lui s'il a été obligé de la capturer. Mais tous deux se ressemblent également; ils cherchent juste un dresseur à protéger, sans doute. Mais Sam n'est pas celui qui leur faut.
- Tiens... on dirait que Blizzi veut te rejoindre, lui aussi...
Les Pokémons de Sam et ses proches ont réussi à le convaincre qu'il n'était pas un mauvais dresseur, contrairement à ce qu'il semblait croire quand il doutait de lui. Mais la vie qu'il mène n'est, à coup sûr, pas faite pour ces deux-là. Ils deviendront puissants plus tard, mais ce n'est pas ce genre d'alliés que Sam recherche. S'il peut faire le bonheur de quelqu'un, en plus, alors pourquoi pas ?... Mais bien sûr, s'il ne veut pas, il ne le forcera jamais à dire oui.