« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 Oh my Derp |Faust|

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Adélia G. Turnac
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MessageSujet: Oh my Derp |Faust|   Oh my Derp |Faust| EmptySam 26 Juil 2014 - 20:54


Oh my derp

feat. Faust M. Donovan
Je quitte le travail vers dix-huit heures. J'y étais depuis sept heures ce matin. Ai-je pris le temps de manger aujourd'hui? J'en doute presque vu la faim dévorante qui s'empare de moi à cet instant. Je décide de bifurquer en direction de la place marchande plutôt que vers mon appartement, claquée de cette trop longue journée. Même Majesta me suit, embourbée dans ma longue chevelure que je me suis autorisée à détacher, et qui redescend à présent en jolies cascades ondulées sur mes épaules dénudées. Coiffure qui tranche sérieusement avec mon état mental. Mon cerveau ne doit plus ressembler qu'à une pauvre bouillie difforme à présent, et la formulation de pensées concrètes demande un effort presque surhumain. J'entortille un pan de ma robe, un accoutrement léger et décontracté que j'ai adopté à ma sortie de la clinique. Manger, voilà tout ce à quoi je peux penser à présent. J'interroge la Fantominus à savoir ce dont elle a envie, cependant seuls ses ronflements étouffés me parviennent. En voilà une qui s'est réservée l'activité pour laquelle je dois bien me passionner ce soir. Oh, je dormirai moi aussi, très bientôt même, mais avant je dois me dénicher un petit repas. Pas question de faire à manger à présent alors que je peine à poser un pas devant l'autre. J'opte pour le premier petit bistro du coin, où un serveur aimable m'accueille et me mène à une table.

J'y revêts un grand chapeau, qui dissimule une bonne partie de mon visage. Ainsi en public, je ne peux prendre le risque d'être reconnue par n'importe quel passant. Soledad l'a déjà fait après tout, et qui sait s'il ne se trouve pas quelques physionomistes aussi parmi les soldats du Régime? Alertée par le geste qui pose le chapeau sur ma tête, Majesta s'extirpe du sommeil et rejoint mes genoux. Son air fatigué m'amuse énormément, comme il fait contraste avec son excitation habituelle. Je lui offre un petit sourire désolé, en me promettant intérieurement de la convaincre demain de rester à la maison plutôt que de me suivre. Qui sait, peut-être qu'en lui mettant un film, elle acceptera de me laisser quelques heures? Je sursaute lorsque le serveur revient en ma direction pour prendre ma commande. Elle est plutôt simple : une salade, celle avec les oeufs et le poulet, histoire de me rendre un peu d'énergie de la journée, ainsi qu'un grand bol de café au lait. Le tout me parvient rapidement, et je partage avec Majesta, tout en la contenant pour ne pas qu'elle avale le tout. Au final nous nous battons un peu, et rions beaucoup, ce qui attire l'attention de plusieurs autres clients qui, amusés, n'osent rien redire de nos chamailleries enfantines. Une fois le tout avalé, je me risque même à commander un dessert, un sorbet à la framboises.

Il me parvient quelques minutes plus tard, agrémenté d'un biscuit au chocolat. Un vrai délice dont je me délecte aussitôt. La pâte glacée fond contre ma langue dans une explosion de saveurs, faisant courir des frissons contre mon épiderme. Lorsque j'en offre à Majesta, sa réaction me fait exploser de rire. Sa longue langue s'entortille autour d'elle-même et elle retombe mollement sur la table, une expression béate sur le visage. En voilà une qui est satisfaite! Lorsque je me retourne pour voir où est passé le serveur, histoire de lui commander une autre coupe pour mon amie, une tête châtain attire mon attention. Sans que je ne comprenne vraiment pourquoi, mon coeur s'est mis à battre de façon frénétique alors que mon regard parcoure ces pointes défiant la gravité pour s'attacher à un visage aux traits enfantins, surmontés de deux incroyables yeux bleus. Faust Donovan. Sans aucun doute. Je me redresse d'un bond, bousculant la table dans un même temps. La coupe de sorbet bascule et tombe directement sur ma robe (d'un blanc cassé, soit dit en passant), avant de terminer sa course sur le sol où elle se brise avec fracas. Le silence s'est posé sur la terrasse extérieure du bistro, et tous les regards se sont tournés vers moi. Y compris le sien. Oh my...

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Faust M. Donovan
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MessageSujet: Re: Oh my Derp |Faust|   Oh my Derp |Faust| EmptySam 26 Juil 2014 - 22:18



Oh my Derp

Feat Adélia G. Turnac

Amanil est une ville qu'il hésite à visiter, depuis le premier janvier. Mais néanmoins, sachant que le bar où Winnie gère ses affaires se trouve dans le coin, il n'a parfois pas d'autre choix que de venir pour qu'ils s'organisent, et sachant que l'adoption d'Alice avait été finalisée il y a peu, il était venu voir elle comment ils allaient finaliser tout ce qui concernait les annonces à la presse. Après une heure de discussion parfois quelque peu mouvementée (les années n'avaient rien changé au fait qu'il était parfois si facile de s'énerver contre elle), il avait besoin d'un bon bol d'air, ou de quoi se remplir un minimum le ventre. Même Dalhia à ses côtés avait accepté l'idée d'un aboiement joyeux et ils s'étaient alors dirigé vers un bistro tranquillement, sans presse aucune. Il envoya rapidement un message à Nat' pour le prévenir qu'il ne serait probablement pas de retour avant une heure ou deux, et qu'entre temps, il pouvait se permettre de donner une friandise à Alice pour réprimer sa faim avant le repas du soir. Une fois cela fait, il alla se poser à une table où il commanda un burger, une glace de type dame blanche et une assiette de charcuterie pour Dalhia qui commençait déjà à saliver. Une fois posé à sa table, il poussa un très long soupir fatigué et posa sa tête entre ses bras et caressa machinalement la tête de la Démolosse à ses côtés. Il se goinfra sans plus de cérémonies après cela, désespérant encore une fois Dalhia quant à son équilibre alimentaire, ne voyant pas en quoi manger un burger puis une glace assez conséquente était quelque peu mauvais pour la santé. Mais bref, là n'était pas le sujet. Alors qu'il s'apprêtait à aller payer son addition, un bruit sourd attira son attention.  

Il releva les yeux, cherchant la source, avant que son regard ne se pose sur un visage familier, ou du moins qu'il n'aurait pas vraiment pu oublier. Il manque de s'étrangler avec sa salive alors qu'il détaille la jeune femme en silence, cherchant dans chacun de ses traits une confirmation des affreux doutes qui commençaient à envahir son esprit alors qu'il assemblait peu à peu les pièces du puzzle. Même Dalhia s'était arrêtée, considérant la responsable de ce vacarme en silence, et les yeux écarquillés de la Démolosse l'étaient quasiment tout autant que ceux du conseiller qui ne savait vraiment plus si il était en train d'halluciner ou non. Arceus, est-ce qu'il avait mangé quelque chose de périmé ou de contaminé ? Mais non, ce n'était pas le cas. Il ne faisait même pas attention à ce qui était tombé, se demandant plutôt comment il avait fait pour ne pas la remarquer avant alors qu'ils étaient pourtant uniquement séparés par deux tables. C'était probablement dû au fait que la personne au milieu était partie il y a peu, et que donc, avec la vision dégagée... Eh bien la coupe renversée sur le sol en disait bien assez.
Sil s'attendait à la voir ? Oh que non. Par tous les dieux inexistants et existants du monde, il l'avait cru morte. Pendant longtemps, son nom avait été inscrit dans la liste de toutes ces victimes du régime qu'il gardait en tête lorsque la motivation venait à l'abandonner, mais voilà qu'elle était tout prêt, vivante. L'origine de la surprise doit vraisemblablement être très différent pour elle ; lui est stupéfait qu'elle soit en vie, elle doit sûrement ressentir un mélange de honte et de choc. Si il accorde de l'importance à ce qui s'est passé il y a de cela plus ou moins sept ans ? Nullement, mais là n'est pas le sujet pour l'instant et il avait d'autres priorités en tête, comme trouver un moyen de l'aborder sans rendre tout ça trop maladroit. Puis, se rappelant qu'elle s'était enfuie la dernière fois, il se rabroua et se dit qu'il valait mieux attendre qu'on lui amène la facture pour aller lui parler, ce qu'il fit. Il fit signe à Dalhia qu'il allait bouger, et la Démolosse le suivit sans plus de chichis. Sans trop lui demander son avis, il alla s'asseoir à côté de la jeune femme, son expression neutre et calme.

« J'suis content de voir que tu vas bien, vraiment. »

Non, il n'était pas stupide, il n'allait pas rentrer dans les détails. Pas de 'comment' qui aurait pu éveiller des soupçons. Ses yeux la détaillaient toujours, recherchant en elle cette jeune fille un peu impulsive qui lui avait un jour sauté au cou pour l'embrasser, mais se rappela alors que la personne qu'il voyait ici, c'était la petite sœur d'un de ses potes, une gamine à laquelle il s'était attachée et dont le décès supposé l'avait considérablement peiné. Conscient qu'il fallait peut-être trouver un sujet pour détendre l'atmosphère, il jeta un coup d’œil à la Fantominus et en déduit sans mal qu'Adélia devait en être la dresseuse.

« Tiens, tu as capturé une Fantominus... C'est récent ? Je veux dire, je ne me souvenais pas que tu en avais une. »

Ne pas utiliser son prénom est difficile, mais il suppose qu'il doit garder le silence. Il aura le temps de ressaisir ses pensées et de remettre ses idées au clair, plus particulièrement tout ce qui concerne sa survie et la raison qui faisait qu'elle avait juré le détesté après s'être enfuie, mais pour l'instant, il avait surtout envie d'arriver à lui parler. Trop de questions, et si peu de réponses.

« Enfin, je veux dire... Désolé, si je te dérange. Je voulais juste qu'on se parle un peu, vu que ça faisait longtemps. »

Maladresse du soir, bonsoir.


Dernière édition par Faust M. Donovan le Ven 1 Aoû 2014 - 15:59, édité 1 fois
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Adélia G. Turnac
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MessageSujet: Re: Oh my Derp |Faust|   Oh my Derp |Faust| EmptyDim 27 Juil 2014 - 17:45


Oh my derp

feat. Faust M. Donovan
Ce regard, ces prunelles. Elles me brûlent ou presque. M'enfoncent dans un passé beaucoup moins dramatique que beaucoup de souvenirs, et qui pourtant fait tout aussi mal. Cette fois la victime est plutôt mon amour propre, mis en miettes une nouvelle fois aujourd'hui. Dire que j'adorais cette robe, et qu'à présent elle est joliment tachée d'un rose sauvage et foncé, qui dans tout ce blanc ne peut pas passer inaperçue. Les serveurs accourent déjà pour venir à mon secours, m'aidant à me débarbouiller un peu et s'empressant de nettoyer le dégât que j'ai provoqué. Je me confonds en excuses, respirant avec difficulté tant ce regard qui pèse du moi me coupe le souffle, excuses rapidement écartées par le personnel qui se montre gentil et compréhensif. Pour sa part, Majesta toujours tout aussi ébranlée, en voyant que je suis moi-même agitée et confuse, le visage empourpré de plus belle à penser qu'il m'a vu et qu'il viendra probablement me parler. Arceus ciel... Il aura probablement cru que je suis morte. Et maintenant, il sait que ce n'est pas le cas. Je ne peux pas m'empêcher de revoir ce moment, si particulier dans ma vie, ce genre de moment qu'on oublie jamais et qui pourtant... Qu'on préférerait largement oublier. Affairée et tremblante, je fais un effort quasi surhumain pour ne pas jeter des regards frénétiques et réguliers en sa direction afin de voir s'il se dirige vers moi ou s'il ne m'a pas reconnu. La lueur que j'ai perçu dans l'azur de ses yeux ne trompe pas, cependant.

Je n'avais que quatorze ans. Aussi bien dire que je n'étais qu'une enfant. Pourtant, je ne me percevais pas ainsi à l'époque. J'avais bien dix-sept ans dans mon esprit, j'étais très près d'être une adulte... Et pourtant il n'en était rien. J'étais avancée à l'école, mais je ne connaissais rien à la vie ni à l'amour. Lorsque Faust est entré dans ma vie, j'ai cru au grand amour. Je me souviens encore de tous ces scénarios stupides que je me créais, dans lesquels je lui étais mariée et nos enfants... Oui la honte. La honte totale et complète. Il avait dix-sept ans, donc beaucoup plus vieux que moi à cet âge. Lorsque je lui ai déclaré ma flamme avant de lui sauter au cou en lui volant un baiser, je me suis butée à sa gentillesse, je ne l'ai réalisé que plus tard. Même s'il n'a pas souhaité me blesser, il n'en restait pas moins que j'étais déçue, le coeur brisé, et que je me suis enfuie en jurant le détester pour le restant de mes jours. À un moment pareil, je peux rapidement me rendre à l'évidence. Je ne le déteste pas. Cependant je préférerais largement m'éviter l'humiliation que provoquerait le fait de lui parler à nouveau. J'accueille avec soulagement l'addition... Soulagement de courte durée.

Car il est là, assis à côté de moi, et attirée vers lui, Majesta court déjà dans sa chevelure, comme pour la comparer à la mienne. Je sursaute en me laissant échapper un cri de surprise, posant une main contre ma poitrine pour calmer les battements frénétiques de mon coeur. Impossible. Incapable de le regarder à présent, je fais mine d'être très intéressée par ma facture, bien que ce comportement n'est guère digne de moi. Je lui devrais bien une accolade, une bise, ou carrément un câlin. Après tout ce temps et cette guerre, quelle chance a-t-il même d'être en vie? Cependant le regarder serait de me mesurer à ma honte. Un combat où je suis particulièrement surpassée. Conversation légère qu'il lance, et qui pour moi prend un sens tout à fait particulier. Si je vais bien. À peine. S'il savait. Si seulement il savait. Je fais mine de sourire, un sourire qui se meurt dans la vague de tristesse qui me submerge. Car Faust me fait penser à Lucas. Et Lucas me manque plus que tout au monde.

«Je...»

Reprends-toi Adélia. Ici n'est pas le moment de craquer.

«J'ai capturé ma Fantominus il y a quelques jours. Ma toute première capture. Attention, elle devient vite familière.»

Elle tente déjà de se glisser sous son chandail, un endroit où elle adore se cacher pour y quêter quelque chaleur humaine. Je la rappelle à l'ordre et elle revient vers moi, visiblement déçue, avant de s'enfouir dans mes cheveux.

«Allons discuter, mais ailleurs, on nous pourrons être tranquilles. Je vis à quelques rues d'ici, ça te plairait, un petit truc à boire?»

Toujours, j'évite soigneusement son regard en payant mon dû, souriant de façon si vide que je m'énerve moi-même. Et sur mes joues, cette coloration rouge ne veut pas disparaître. Ne pas le regarder. Ne pas le regarder et tout ira pour le mieux.

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Faust M. Donovan
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MessageSujet: Re: Oh my Derp |Faust|   Oh my Derp |Faust| EmptyDim 27 Juil 2014 - 19:50



Oh my Derp

Feat Adélia G. Turnac

Il savait que cette conversation allait être maladroite, oui. Il pouvait bien y mettre toute la délicatesse et le tact qu'il voulait, restait qu'il était très difficile de pas ressentir à quel point l'atmosphère était... Particulière, ouais. Arceus, son but n'avait pas été de la gêner, mais il semblait qu'il avait fait plus de mal que de bien en venant lui parler et il n'allait pas mentir en disant que le sourire mourant qu'il voit s'effacer sur son visage soudainement sombre le peine. Il retient une grimace en constatant qu'il a peut-être fait une énorme bourde, mais se tait et l'écoute. Alors comme ça, elle l'avait capturé il y a seulement quelques jours ? Il cligna des yeux, surpris. Vu leur complicité, il paraît étonnant que cela soit le cas, mais il se dit qu'au fond, il avait déjà vécu de pareilles situations, où la symbiose est tellement forte que le lien se forme quasiment immédiatement. Ça avait été comme ça pour lui avec certains de ses pokémon, comme Démeter, Clifford, Daryl, Notte ou bien encore Winnie, alors il comprenait parfaitement. Si le fait qu'elle pouvait être un peu familière le dérangeait ? Boarf, disons qu'il avait l'habitude, et que ça ne l'embêtait pas tant que ça... Bon, d'accord, que la Fantominus essaye de passer sous son haut l'avait fait sursauter et avait attiré un grognement désapprobateur de Dalhia qui, l’œil vif, observait toujours.

Lorsqu'elle propose qu'ils partent pour parler dans un endroit plus discret, il hoche de la tête, étant tout à fait d'accord avec le fait qu'il vaudrait mieux qu'ils ne soient pas entendus. Il était déjà quelque peu mal à l'aise de devoir marcher sur des œufs pour ne rien dire de compromettant qu'être dans un lieu à l'abri des regards serait des plus agréables. Il sourit du mieux qu'il le peut pour tenter de remettre un peu de jovialité, et paye rapidement son addition, quitte à mettre un peu plus que nécessaire puisqu'il n'a pas vraiment envie de s'attarder sur ça.
Il remarque rapidement le rouge de ses joues et son regard fuyant, et se dit qu'il va devoir faire usage de beaucoup de tact si il souhaite qu'ils arrivent à avoir une conversation à peu près normale et non composée à quatre-vingt pour cent de gêne. De son côté, il n'est pas particulièrement embarrassé, juste un peu derpique sur les bords parce qu'il faut l'avouer, difficile de ne pas l'être dans une pareille situation.
En tant qu'ado, disons qu'il n'avait pas pensé grand chose de ce petit 'accident'. Il avait été surpris, certes, considérablement même mais ça c'est du captain obviousonage, un peu choqué sur les bords puisqu'il ne s'était pas douté des... Disons des pensées d'Adélia à son égard. En fait, après coup, il n'avait parlé de ça à personne, hormis à Dalhia qui avait grogné tellement fort pour savoir ce qui avait mis son dresseur dans un étal tel de derpisme que ça en devenait ridicule. Même Isaac n'avait pas été mis au courant, et il avait préféré ne plus y penser ; c'était arrivé, voilà tout, basta. Maintenant, il voit l’événement comme quelque chose d'assez peu important voir carrément anecdotique, mais il semble, au vu de la teinte rouge du visage de la jeune femme, qu'elle n'a pas vraiment oublié. Erf. Il la comprend, en même temps ; un râteau, ce n'est jamais agréable, bien qu'il ait tenté de se montrer gentil lorsqu'il l'avait repoussé.

Là, maintenant, il est surtout surpris qu'elle ait survécu. Une Turnac sur Enola, disons que... Eh bien disons que les chances de survie sont assez basses, et donc il suppose qu'elle doit probablement se cacher. Enfin bref, d'abord, aller dans un coin tranquille. Penser à ça après.

« J'te suis. J'dois avouer que manger autant m'a donné soif, ouaip. »

Banalités, banalités. Alors qu'ils avançaient, Dalhia s'approcha de la jeune femme et vint lui lécher doucement la main droite comme signe d'affection, et Faust cligna des yeux, surpris d'une telle gentillesse venant de la Démolosse, mais comprit bien vite.

« Tiens, on dirait qu'elle est contente de te revoir aussi. »

Après tout, Dalhia avait elle aussi connu Adélia, même sommairement, et la nouvelle de son décès supposé l'avait tout autant peinée que son dresseur. Toutefois, le conseiller restait quelque peu surpris de la voir aussi gentille, mais il se souvint qu'elle était ainsi avec de nombreuses personnes qu'il appréciait, comme Alice, quelquefois Isaac, Sam, Clive lorsqu'elle n'était pas d'humeur à lui grogner dessus et bien d''autres. Néanmoins, connaissant la Démolosse et son naturel grognon ainsi que facilement irritable, c'était toujours surprenant.

« Enfin... Donc, tu fais quoi, maintenant ? J'veux dire, en matière de boulot ? »

Quitte à aborder des sujets banals qui ne pouvaient pas être délicats à aborder, autant le faire à fond. Il se gratta ensuite un peu la nuque, mal à l'aise.

« Désolé si... Enfin, si je te dérange. J'comprendrais. »

Puis, après avoir soupiré, il laissa sa main passer dans ses cheveux ébouriffés, tic nerveux qui ne disparaîtrait probablement jamais totalement et qui se réveillait surtout quand il était dans une situation un poil maladroite.
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MessageSujet: Re: Oh my Derp |Faust|   Oh my Derp |Faust| EmptyDim 27 Juil 2014 - 23:56


Oh my derp

feat. Faust M. Donovan
J'oscille entre tant de parts de moi-même que j'ai du mal à trier de façon adéquate toutes mes émotions. La plus vive, celle qui s'élève au-dessus de tous par sa vigueur, est bien sûr la vive déception de la honte, celle qui m'a étreint il y a de cela sept ans, et qui refoule à présent. La plus coquette du coin ne pourra jamais servir à m'identifier, cependant il faut bien reconnaître qu'il y a plus glorieux que de s'exposer dans une robe tachée de sorbet à la framboise, sorbet qu'on a nous-mêmes fait tomber sur soit. Et malgré toutes les autres émotions qui affluent, je ne peux m'empêcher de me dire avec amertume qu'il me verra encore une fois à mon pire, les yeux gonflés de fatigue dans cette fichue robe sale, tremblante et stupide comme la pauvre adolescente que je fus autrefois. Mon amour-propre repose à mes pieds dans ces restes de sorbet sur le sol, éclatée à la même façon que le verre devant ces yeux que je voudrais bien plein d'admiration. Même après tout ce temps? Certaines filles chercheront toujours l'estime de certains garçons, et en moi grandit une haine profonde, et un dégoût presque aussi grand pour ma personne de penser à cette pauvre gamine que j'étais dans un moment pareil, alors qu'il ne s'agit pas du moment opportun pour s'y attarder. Avec lui ce ne fut jamais le moment, ai-je envie d'ajouter mentalement, mais j'imagine que j'aurai l'air de quelqu'un qui n'a pas digéré.

Alors que c'est le cas. De le voir (ou du moins... d'être près de lui car toujours incapable de poser le regard dessus), brise cette solitude épaisse dans laquelle je baigne depuis mon arrivée sur cette île. Je dois contenir des larmes enfouies profondément en moi, celles de l'espoir, et qui elles n'ont plus n'ont pas leur place ici. Je dois rester de marbre et ne rien laisser paraître. Sauf que j'ai peur. Je suis terrorisée. Si lui m'a reconnue, malgré mon chapeau, qu'en sera-t-il des soldats qui parcourent la rue de façon incessante? Et s'ils nous avaient remarqué, et s'ils avaient reconnu mes traits? Soudain cette rue me paraît oppressante, dangereuse. Elle me murmure des promesses morbides, si bien que Faust près de moi, et sa fidèle Dalhia que je n'ai pas oubliée, m'apparaissent comme des protecteurs. Ou... si on m'attaquait, ici, en pleine rue, prendrait-il vraiment le risque de me protéger au détriment de sa propre sécurité? Risquer d'être tué ou emprisonné? Mes pensées s'emmêlent avec une vitesse étourdissante tandis que je récupère mes effets autour de la table, passant mon sac sur mon épaule, m'assurant de ne rien avoir oublié. Jusqu'à ce qu'une léchée se fasse sentir sur ma main, chaude et rassurante. Je me bute alors sur ses yeux sombres, celle de la chienne de feu. Faust me glisse alors qu'elle est heureuse de me voir.

Et moi aussi. Tellement contente d'avoir... quelqu'un. Un sanglot vite réprimé secoue ma gorge de façon si subtile qu'il est difficile à repérer, et je tends la main pour caresser le dessous de sa mâchoire en souriant de façon sincère pour la première fois depuis cet incident. Les Pokémon se passent de paroles là où les gestes les plus purs peuvent exprimer tous les mots du monde. Du courage, de l'affection, voilà ce que vient de m'offrir cette Démolosse.

«Merci...»

Un murmure qui lui est destinée, à elle seule. Une sorte de secret entre nous deux, qui attire l'attention de Majesta, probablement un peu surprise de ce ton solennel que j'ai employé. Prenant une grande respiration, j'indique au petit groupe de me suivre, m'enfermant dans un mutisme lourd de réflexions, quand le châtain se décide à entretenir la conversation. Une question des plus banales, mais qui provoque tout de même chez moi une vague de bien-être. Si je suis complètement épuisée après cette journée de plus de douze heures, il n'en reste pas moins que j'adore mon futur métier, j'adore l'étudier et m'épanouir dans ce domaine.

«J'étudie la médecine, je travaille à la clinique Connors qui se trouve juste là.»

Au moment où j'en parle, l'immeuble se dresse non loin de nous. Faust a probablement remarqué ma rigidité car il parle encore du fait qu'il me «dérange» et à cela je soupire tristement.

«Cesse de dire ça, je t'en prie...»

Je lui expliquerais plus en détails plus tard les raisons de mon malaise. Je reste en silence le reste du trajet, et le mène jusqu'à mon appartement, qui se trouve au deuxième étage d'un bâtiment. Un escalier étroit s'y élève. Devant la porte, je prends le temps de débarrer avant de me retourner vers lui, les joues rosées de gêne.

«Euhm... Veux-tu bien euh... Je ne serai pas longue.»

Sur ce, je me glisse à l'intérieur de mon appartement en refermant la porte derrière moi... et le laissant dans le couloir. Pas très poli de ma part, mais en aucune façon je ne m'autoriserai à recevoir Faust chez moi si le ménage n'est pas accompli à la perfection. En courant dans tous les sens, je ramasse les quelques traîneries, replace pour redonner à mon chez-moi un air accueillant. Cinq bonnes minutes plus tard, je vais lui ouvrir en m'excusant à nouveau, toujours plus rouge. Une tendance qui ne s'améliore en rien alors qu'il pénètre dans mon sanctuaire. Mon appartement est plutôt petit. Une seule chambre, une salle de bain de grande taille et une pièce de vie commune qui comprend la cuisine et le salon. Un tout petit balcon est aussi accessible par une porte à l'arrière. Les murs sont faits de brique, et agrémentés de quelques cadres qui tentent de donner un peu de vie à l'endroit. Les meubles, vieillots et dépareillés, offrent un certain cachet à l'endroit. Pour donner de la vie au salon, j'ai installé un éclairage original, ainsi que des coussins orangés. L'espace est envahi de plantes que je cultive que par caprice, accrochés au plafond ou reposant dans des pots sur le sol. L'air embaume un peu des fleurs, et cette odeur me tire un sourire. Même si mon appartement n'a rien de luxueux, il me correspond parfaitement. Majesta s'est déjà réfugiée dans un placard, probablement en train de se dissimuler dans un manteau où elle pourra dormir en paix. Un peu gênée, je propose à mes deux invités d'entrer et de faire comme chez eux tandis que je cours dans ma chambre pour me changer.

Une fois ma robe retirée que le débat s'impose. Quoi revêtir à présent? Si je mets ma jolie chemise un peu décolletée, pensera-t-il que je suis aguicheuse? S'imaginera-t-il que je vais encore lui sauter au cou? Ce qui n'est pas dans mes plans, oh que non. Plus jamais je ne m'humilierai de cette façon. Puis on se fiche bien de ce que je porte en fait. Faust vient d'apprendre que je suis en vie et moi je m'inquiète de mon linge. Triple idiote. Avec un soupir, je revêts une chemise toute simple et j'attache mes cheveux, terminant le tout avec des leggings confortables. Après une dure journée de travail, je peux me permettre ce style simple et joli, bon. Puis j'ai déjà dit qu'on s'en fiche de ce que je porte de toute façon. Revenant au salon, je réalise maintenant que Faust et moi sommes seuls, seuls chez moi, et qu'à présent je vais devoir m'excuser pour toutes les âneries que j'ai pu faire ou dire par le passé. Cependant j'ai quelques priorités encore pour le moment. Je vais vers eux avec un sourire timide, haussant les épaules en désignant le décor.

«Eh bien... bienvenue chez moi! Ce n'est pas grand chose mais c'est la maison. Je vous sers quelque chose? J'ai euh... de la bière je crois, un peu de vin aussi il me semble. Et si vous avez faim je peux vous faire à manger!»

Cette fois, mes yeux se peignent de fierté. J'adore cuisiner et voilà un terrain sur lequel je me sais talentueuse. J'ose enfin lever le regard vers lui, le parcourant un instant. Il n'a pas énormément changé, bien que se tient devant moi un homme, et non un garçon comme autrefois. Son visage est si semblable qu'il y a sept ans que j'en ris presque mais je dois avouer qu'il y a quelque chose dans sa carrure qui m'est totalement nouveau. En rougissant à nouveau, je pose mon regard obstinément sur le sol. C'est qu'il... il est toujours aussi beau.

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Faust M. Donovan
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MessageSujet: Re: Oh my Derp |Faust|   Oh my Derp |Faust| EmptyLun 28 Juil 2014 - 20:02



Oh my Derp

Feat Adélia G. Turnac

Dalhia n'est pas la plus douce et patiente des Démolosses, nullement. Elle s'est considérablement assagie avec le temps et n'est plus aussi impulsive et soupe-au-lait qu'elle a pu l'être lorsque Faust était adolescent. Néanmoins, lorsqu'elle donne de l'affection à quelqu'un, c'est une vraie marque d'amitié et de confiance, de tendresse aussi. Ainsi, en la voyant léchouiller amicalement la main d'Adélia, il sourit légèrement, attendri au possible, et ne remarque que l'expression douce de la Démolosse après cela. Il cligne des yeux, n'ayant pas entendu les mots de la jeune femme, mais les émotions qu'il perçoit sur le visage de Dalhia le convainquent de ne pas poser de questions.
Sa réponse lui fait légèrement hausser les sourcils, mais il sourit un peu. La médecine, c'est un domaine dans lequel il l'aurait bien imaginé travailler, et il note dans un coin de sa tête ce détail qu'il retiendra à coup sûr. Néanmoins, toujours plus de questions se bousculent dans sa tête ; comment a-t-elle fait pour étudier sur l'île, l'a-t-elle fait dans un autre pays, comment peut-elle travailler sur Enola sans risquer la mort à chaque instant ? Il se rabroue néanmoins, se disant qu'il n'était pas de son droit de poser des questions indiscrètes, surtout dans un pareil contexte, et qu'en plus, il venait encore de dire une annerie. Ou en tous cas, le soupir triste qui l'entend lui confirme cela, et il esquisse un sourire maladroit un peu bancal et idiot en se massant de nouveau la nuque.

Ils marchent tranquillement jusqu'à parvenir à un immeuble et il la suit sans rien de dire de plus, se contentant de jeter des coups d’œil intempestifs au coin par curiosité, et aussi un peu pour éviter à Adélia la pression de son regard. Il a bien compris que garder ses yeux sur elles la gênerait, et a donc décidé de faire un peu attention, pour qu'elle soit au moins plus à l'aise. Quitte à être un rappel assez douloureux, autant tenter d'apaiser la situation, même si il doutait fortement de pouvoir jouer de l'humour ou de grands sourires ici, quoique le connaissant il était probable qu'il ne puisse pas s'en empêcher, même si il fera attention. Il est pas ailleurs tellement plongé dans son observation qu'il sursaute un peu en l'entendant l'interpeller, et cligne des yeux bêtement avant que la porte ne soit fermée devant son nez. Dalhia ricana légèrement devant l'expression stupide de son dresseur, ce qui lui fit lever les yeux au ciel tant le comportement puéril de la Démolosse ne parvenait qu'à le lasser maintenant. Elle lui mordilla doucement la main, et il répondit en grattouillant le dessous de sa mâchoire, un sourire léger aux lèvres. Il a rapidement compris qu'elle voulait mettre ses affaires en ordre, ce qui était tout à fait compréhensible. Lui-même était plutôt du genre désordonné, mais disons que recevoir des invités alors que traîne encore sur la table du salon trois paquets de chips au vinaigre vidés en une heure à peine (pour l'excuses, il avait tendance à grignoter un peu trop de trucs gras ces temps-ci), des papiers en vrac sur la table à manger et des jouets d'Alice au sol a tendance à le déranger.

Lorsqu'elle ouvre finalement la porte cinq minutes plus tard, il entre en silence et en gardant un léger sourire sur son visage, un poil flatté qu'elle lui accorde le droit de venir ici. Comme d'habitude, sa curiosité fait que ses yeux se perdent dans la décoration et les détails, et il doit avouer que c'est très mignon, comme appart'. Si la petite taille le fait tiquer ? Nullement. Il a connu ça aussi, les petits appartement, bien que ce fut après la période qu'il a passé à la rue ; ça l'a rendu complètement imperméable à ces histoires de grandeur de lieu d'habitation. Lorsqu'elle revient, il constate qu'elle s'est changée mais n'y porte pas vraiment attention, plus concentré sur tout le reste que des histoires de tenue.
Il hausse légèrement les sourcils alors qu'une moue amusée vient se placer sur son visage quand elle déclare que ce coin n'est 'pas grand chose'. Arceus, pour avoir vécu dans des taudis et dormi dehors, il pouvait assurer que cet appart' était plutôt sympa.

« Hé, c'est sacrément joli chez toi, dis pas ça ! C'est déjà mieux décoré que chez moi, et puis le coin m'a l'air calme. »

Il est honnête dans ses compliments, et sourit comme un idiot en disant ça, faisant comme toujours honneur au sponsor qu'est Colgate. Il remarque le fait que son regard est posé sur lui, et sourit plus légèrement. Puis, il voit que les yeux de la jeune femme le fuient et se sont posés au sol. Sa réaction avec n'importe qui d'autre serait de prendre son visage entre ses mains pour la forcer à le regarder, mais ce serait probablement une très très très très mauvaise idée étant donnée la gêne qui doit habiter Adélia pour l'instant. Un peu de tact, ça ne faisait pas de mal.

« Nan, t'inquiètes pas, on a déjà mangé là-bas. C'est gentil, par contre. Mais si tu as de l'eau ou du jus de fruits, je ne suis pas contre. »

Il n'est pas particulièrement du genre à boire de l'alcool les journées, après tout. Puis, hésitant, il réfléchit quelques instants à faire ce qu'il voulait faire depuis tout à l'heure, depuis qu'il l'a reconnu et a compris qu'elle a survécu. Son impulsivité lui revient brutalement et, doucement pour ne pas l'effrayer, passe ses bras autour d'elle avant de l'enlacer. Sa gorge s'est nouée et il espère qu'elle ne va pas être trop embêtée par cette marque d'affection, mais il est du genre affectueux et il faut dire que la savoir en vie avait réveillé ce besoin quasi naturel chez lui de câliner les gens qu'il apprécie.

« Merci, Adélia. De ne pas être partie et de m'accorder ton temps, je veux dire. Tu n'étais pas obligée. »

Il est un peu mal à l'aise de l'avoir accosté aussi brusquement, sans vraiment lui laisser le choix, et espère donc qu'elle ne lui en veut pas trop, ou qu'il n'est pas juste une épine dans le pied à ses yeux en ce moment.
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Adélia G. Turnac
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MessageSujet: Re: Oh my Derp |Faust|   Oh my Derp |Faust| EmptyLun 28 Juil 2014 - 21:23


Oh my derp

feat. Faust M. Donovan
Se ressaisir serait bien apprécié. J'ai vécu des moments plus agréables dans ma vie, en toute sincérité. Je n'ai pas l'habitude de me défaire ainsi devant les gens. Ma timidité naturelle me limite souvent dans mes rapports, surtout lorsque je trouve un garçon de mon goût. Comme quoi ma première expérience amoureuse ne m'aura pas laissée sans quelques séquelles. Cependant, de perdre tous mes moyens ainsi me ressemble assez peu. Il fut une femme dans ma vie qui m'apprit à regarder les gens droit dans les yeux, à me montrer polie et courtoise en tous moments, même lorsqu'une personne se montre moins respectueuse ou même carrément méchante. Ce n'est pas le cas présentement, et pourtant je continue d'agir comme une pauvre gamine capricieuse. J'ai eu d'autres garçons dans mon existence, mais jamais je n'ai baissé les yeux devant eux. Franchement, ce n'est pas aujourd'hui que je souhaite débuter cette mauvaise habitude. Me forçant à relever la tête, je lui offre un premier vrai coup d'oeil après cet examen minutieux d'il y a quelques moments. Un regard où brille un éclat déterminé alors que la jeune Adélia Turnac mène une lutte sans merci et sanglante contre sa timidité. Prudente, je préfère souvent regarder ailleurs, mais je me force tout de même à poser les yeux sur lui lorsque je m'adresse à lui. Ses compliments me tirent des rougeurs à nouveau cependant et je sens mes convictions vaciller.

Ses mots gentils, voilà ce qui m'a probablement charmé chez lui au premier abord. Ce côté sociable et aimable. Lorsqu'il me complimentait étant plus jeune, je l'imaginais déjà m'épouser. Cette fois, je ne suis pas assez dupe pour croire ce genre de chose, puis je n'ai plus quatorze ans. J'en connais un peu plus sur les relation hommes-femmes pour savoir que les histoires à l'eau de rose n'existent que dans les films... Ces films qui me plaisent tout de même un peu trop. Il me fait plaisir de l'entendre quand même comme cet appartement est si... moi. J'ai mis un soin méticuleux à organiser ce petit espace pour en faire un endroit confortable et agréable. Pour ce qui est du quartier, j'ai déniché une rue beaucoup moins passante, et tout près de la place marchande, en plus de se trouver à quelques pas de la clinique. Je paie probablement plus cher à cause de cet emplacement stratégique, mais chaque Opal dépensé en vaut bien la peine. Au final, je chéris fortement cet endroit, qui me ressemble bien plus que la maison dépourvue de vie que je partageais avec mon oncle Carter au Japon. Puis je me trouve dans ma ville, celle de ma naissance, celle où j'ai grandi, où j'ai pleuré et ri pendant toute ma vie. Lorsque j'étais encore en vie et non pas cette bombe à retardement que je suis à présent. Cet appartement se trouve sur mes racines. Modeste, calme, et parfaitement adapté à mes besoins. Je ne saurais en demander plus. Je rougis un peu mais souris avec grande satisfaction. Ce que j'aime l'entendre complimenter mon petit coin de bonheur!

Je suis aussi satisfaite de constater qu'il préfère l'eau ou un jus de fruits à l'alcool. J'aime bien le vin, mais en boire avec lui, avec ce niveau de fatigue... Il valait mieux éviter. Encore une fois, je préférerais réduire mes chances d'humiliation en sa compagnie, vraiment. Je vais donc à la cuisine pour préparer un jus de fruits frais, grâce à une machine spéciale dans laquelle j'ai investit à mon arrivée, avant d'y jeter des fraises, de l'orange et des bananes bien mûres. Au bout de quelques secondes à peine, je nous sers deux verres, ainsi qu'un grand bol d'eau à l'intention de la chienne des ténèbres.

«Et voilà, en espérant que tu...»

Je m'arrête aussitôt de parler. Ses bras se sont refermés autour de moi, dans un geste que j'ai autrefois tant espéré, et qui à présent prend une toute autre connotation à mes yeux. Depuis quand ne m'a-t-on pas tenue ainsi? Avec cette affection sincère? Si la gêne me saisit d'abord, je glisse bientôt mes propres bras dans son dos, enfouissant mon visage dans son épaule. C'est si bon. Si bon. J'oublie tout ce que j'ai pu ressentir pour lui, toute la honte que je ressens par rapport à ce que j'ai pu lui faire subir. Je me contente de le serrer contre moi, de m'imprégner de sa chaleur. Ne plus être seule. Je ne demande que ça. Je ne veux plus qu'il parte désormais, je ne veux plus le fuir. J'ai tellement besoin... besoin de gestes comme ceux-ci. Gonfle en moi une boule d'émotion longuement enfouie, et alors qu'il s'excuse encore, je fonds en larmes contre son épaule, m'approchant encore plus. Je crois qu'à présent c'est moi qui envahit son espace. Je tremble de tous mes membres en laissant ces larmes que je ne me suis pas autorisée depuis mon arrivée ici couler contre mes joues. Elles proviennent de loin, de très loin et coulent sans ménagement, venant envahir son vêtement. Je ne pleure pas plus d'une minute en tout, mais il s'agit d'une minute très intense. Une fois la crise passée, je me détache de lui à grand regret avant de rejoindre la cuisine pour me passer un peu d'eau dans le visage.

Je me laisse tomber dans le canapé, silencieuse, épuisée par cette explosion d'émotion. Je m'empare de mon jus de fruit avant d'en boire une longue gorgée. Je n'ai qu'une envie, de retourner dans le confort de ses bras, mais je sais que ce ne serait pas prudent, ni adéquat. Je me contente donc d'un de mes coussins colorés, qui vient rejoindre ma poitrine, où je le serre sans ménagement.

«Faust, je suis tellement désolée. Tu sais bien que je ne te déteste pas, n'est-ce pas? Tu le sais? Je ne t'ai jamais détesté. J'étais juste... terriblement jeune et sotte. J'ai fait tellement d'erreurs... Je suis désolée. C'est plutôt moi qui te remercie d'être venu me parler... Malgré tout ce que je t'ai fait... J'avais... vraiment besoin de quelqu'un.»

Une larme solitaire s'échappe de mes paupières closes tandis que je me cale dans un coin du sofa. Si j'ai toujours refusé de le revoir après cette fameuse journée où je lui ai avoué mes sentiments étant plus jeune, j'ai regretté mes mots sitôt prononcés. Faust m'a toujours témoigné de la gentillesse et ne méritait pas ma hargne.

«Pardon pour... tout le drame.»

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Faust M. Donovan
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MessageSujet: Re: Oh my Derp |Faust|   Oh my Derp |Faust| EmptyLun 28 Juil 2014 - 22:55



Oh my Derp

Feat Adélia G. Turnac

Il aurait dû savoir que l'enlacer allait peut-être causer une pareille réaction, mais sur le coup, ce fut la seule chose qui lui avait paru censée et logique. Les câlins sont pour lui une façon simple d'exprimer tout ce qu'il ressent rapidement sans avoir à s'empêtrer de mots qu'il sait rarement exprimer correctement, surtout en cas d'émotions fortes, et le soulagement qui emplit son être en est une. Il déglutit et sent son cœur se serrer en l'entendant pleurer, regrettant un peu d'avoir provoqué sa tristesse, mais se dit qu'il vaut peut-être mieux que ça sorte ainsi, aussi douloureux que ce soit de l'entendre sangloter. Alors sans rien dire, il dessine des cercles invisibles dans son dos pour l'apaiser et faire de son mieux afin de faire disparaître la peine que sa présence doit causer à la jeune femme. Et en même temps, ça lui fait un bien fou de pouvoir la sentir vivre, de ne pas avoir à trouver un autre cadavre. La nouvelle de sa survie est immensément bénéfique à son cœur étreint et fatigué par toutes les horreurs dont il a témoigné cette année, et les morts de Yuna et d'Ikaël sont toujours des cicatrices douloureuses malgré les mois. Au moins, cette fois, ce n'est pas un corps à enterrer qu'il a retrouvé, mais une amie qui a survécu et a échappé, sûrement de peu mais il ne fait que supposer, aux griffes impitoyables de la faucheuse. Il expire profondément, à la fois un rassuré et apaisé lui-même, parce que au moins, là, il s'est assuré qu'il ne s'agissait pas juste d'une mauvaise blague de son cerveau fatigué dans un rêve particulièrement réaliste.

Il la laisse s'éloigner en silence, et prend une grande gorgée de son jus de fruits qu'il avale difficilement, mais habitué à avoir le contrôle sur ses émotions, il est relativement simple pour lui de reprendre une façade neutre, bien que ce serait trop lui demander à l'instant que de sourire grandement. Il semble que ce simple geste a suffit à ramener à la surface une certaine fatigue, mais il la chasse du mieux qu'il le peut en se disant que se complaire dans la tristesse ne va en rien aider les choses. Puis, lorsqu'elle revient, il la regarde s'installer sur le canapé et grimace intérieurement en la voyant serrer si fortement que ça un coussin.
Il l'écoute en silence. Ses propos sont hésitants, et il garde sur son visage une neutralité qui peut paraître assez froide quand on ne le connaît pas, mais il attend qu'elle ait fini de parler pour s'exprimer, en faisant de son mieux pour ne pas s'attrister davantage en la voyant ainsi peinée. Lorsqu'elle a terminé, il cligne légèrement des yeux avant de pousser un long soupir las et de se mettre à parler. Il est vrai qu'en sept ans, ils n'ont jamais eu l'occasion de discuter de cet accident, et il n'avait jamais osé l'aborder pour lui en parler avant sa disparition. Mais pour lui, cette histoire n'est plus qu'une anecdote maintenant, rien de plus, voir un détail.

« Hé, tu n'as pas à te sentir coupable. Tu sais, au sujet de cette histoire... »

Il se massa un peu la nuque, un poil gêné, avant de sourire maladroitement.

« C'était pas grave, et puis tu étais jeune ; je me doutais déjà que tu ne me détestais pas, tu sais. Je comprends que tu aies réagi comme ça, même, c'est humain. On a grandi, maintenant, alors n'y pense plus, d'ac ? »

Puis, après quelques secondes de réflexion, il vint s’asseoir à côté d'elle, laissant néanmoins un certain espace entre eux afin de ne pas la mettre mal à l'aise si elle désirait un peu d'espace personnel, ce qu'il aurait parfaitement compris. Il sourit déjà plus légèrement et joyeusement, sincère et plus gai soudainement

« Allons, tu ne m'as rien fait de mal, Adélia. Ne t'inquiètes pas autant pour quelque chose d'aussi peu important. Et je ne t'en ai jamais voulu, sache-le. Jamais. »

Il prit une autre gorgée de son verre, et constatant qu'il avait déjà vidé les trois quarts, le posa sur la table pour ne pas être tenté de le vider immédiatement. Le sourire sur son visage se fait plus doux alors qu'il garde un ton chaleureux et sincère.

« À l'heure actuelle, je ne pense pas vraiment à cet accident, vois-tu. Je suis surtout heureux de te voir en vie. De bonnes surprises pareilles, ce n'est pas tous les jours qu'on en a. »

Puis, après avoir inspiré un grand coup, il se permit de poser la question qui, bien qu'il la jugeait terriblement indiscrète et malvenue, lui brûlait les lèvres.

« Adélia, est-ce que... Enfin, comment ? Tu peux refuser de me réponde évidemment, je le comprendrais parfaitement et ne te questionnerais pas davantage, mais je suis juste... Confus. Agréablement, j'veux dire, mais enfin... Je, je t'ai cru morte. »

Le tact, c'est moyennement son truc. Il est déjà plus doué que Natsume, Alice ou même Katya en la matière, mais disons qu'il ne savait pas comment il était supposé aborder un tel sujet. Il sait que cette conversation ne va pas être plaisante, mais il faut bien trouver le courage de l'amener sur le tapis, aussi difficile que ce soit. Et tant pis si elle refusait de répondre ; il l'aurait accepté, mais il n'aurait pas pu partir sans avoir au moins posé la question.
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MessageSujet: Re: Oh my Derp |Faust|   Oh my Derp |Faust| EmptyMar 29 Juil 2014 - 0:57


Oh my derp

feat. Faust M. Donovan
Oui, cette histoire remonte à sept ans. Sept ans, dans une vie, c'est si court et si long à la fois. À mes yeux, il s'agit d'une éternité. Une autre existence que j'ai mené, un monde si candide, que j'ai peine à croire qu'elle me fut un jour destinée. Une autre vie, dans laquelle je pouvais m'éprendre du premier garçon venu et rêver de lui pour agrémenter mes nuits et jours. Cette histoire remonte en effet à un bon moment, et pourtant je n'en ai rien oublié. Cette déception fut ma première et loin d'être la dernière sans aucun doute, vu comment peu talentueuse je suis avec les hommes... Mais ça je crois que vous l'aurez compris. Je me souviens particulièrement de celle-ci car j'y ai blessé un ami, je me suis détaché de quelqu'un que j'appréciais profondément, aveuglée par cette affection nouvelle que je lui portais. Je me souviens car à présent, tout ceci me semble tellement futile. Même l'amertume que j'ai longtemps ressenti à l'idée que mon premier baiser se soit passé ainsi, à un garçon qui de toute évidente n'avait aucune envie de moi. À présent, je sais que je troquerais tous les baisers amoureux du monde pour cette simple accolade amicale que nous venons d'échanger, et dont je regrette encore la chaleur. Si ce n'était de ma timidité, je me trouverais de nouveau dans ses bras, cependant je réalise que ce geste, compte tenu de cette fameuse histoire, pourrait être mal interprétée. Encore une fois, je continue à trop me soucier des apparences ce soir, ces foutues apparences. J'imagine que la fatigue des dernières semaines doit grandement influencer mon moral et mes pensées.

Je n'aime pas avoir pleuré devant lui. Il s'agit d'une sorte de fierté en mon cas. Je préfère retenir mes émotions, et même qu'en présence des autres je ressens beaucoup moins le besoin de pleurer. Ce que je fuis est la solitude, ces moments où, enfin libérée du regard d'autrui, mes émotions rappliquent avec violence. Dans le noir je m'autorise enfin à laisser libre court à mes sentiments, ou plutôt ils me submergent. Je sais qu'il ne fera qu'un pas dehors et je serai brisée à nouveau. Car de le revoir me plonge dans tous mes ressentiments, dans le souvenir de ma famille, dans cette sensation de danger et de peur qui m'étreint constamment, et surtout... Surtout cette injustice qui me donne envie de hurler, hurler à m'écorcher la voix que d'avoir perdu les miens sans pouvoir les pleurer, à jamais condamnée à errer sans trouver la paix. La paix... Existe-t-il une telle chose sur cette planète? Dans ce pays que j'ai longtemps cru dépourvu de violence, me voilà ballotée par celle-ci, profondément meurtrie là où on m'a déraciné pour me jeter dans les ténèbres. Je ne méritais en rien cette vie qu'on m'a offert. Je n'avais que quinze ans bordel, quinze ans. Je n'avais rien vécu. Et May... Ma petite May. Il n'avait pas onze ans qu'on lui a arraché... la vie. Ou ne sais-je. Quelles sont mes chances de retrouver mon petit bouton d'or en vie?

L'idée de ne me buter que contre son cadavre me hante, cependant cette traînée de cheveux en piques me rend une part d'espoir. Si Faust a pu s'en tirer, peut-être que ma famille aussi. Cependant, je reconnais qu'il existe des différences béantes entre nos deux réalité. Son nom n'est pas pour lui synonyme de mort. Ou du moins je crois. Je ne connais encore rien de lui, du nouveau lui. J'ignore même si je peux lui faire confiance, mais aveuglée par l'espoir qu'a provoqué notre rencontre, animée par la chaleur de ses paroles et sa caresse, je ne peux faire autrement que de suivre mon instinct et de lui faire confiance. Il se montre si gentil avec moi et quelque part... Je me sais naïve à mort. Je sais que je prends de grands risques, simplement en l'accueillant chez moi. Mais je ne peux pas faire autrement, j'ai bien trop besoin d'un peu de chaleur humaine en ce moment pour résister à qui que ce soit, et surtout pas à un ami provenant de mon passé. Je scrute son visage avec intensité alors qu'il vient s'asseoir près de moi. Il réagit exactement comment je l'avais envisagé, en balayant cette histoire d'un mouvement de main. Je me force à sourire cette fois alors qu'une pointe d'amertume tout à fait naturelle, bien que stupide, m'étreint le coeur en entendant les mots «peu important» pour désigner l'événement survenu il y a sept ans. Soit, je devais m'y attendre.

Pour le reste, il confirme mes propres sentiments en se disant heureux de me voir en vie. Puis vinrent les questions auxquelles je m'attendais. À celle-ci, je reste silencieuse un moment. Le débat s'impose encore une fois sur ma confiance envers Faust. Dois-je lui révéler les circonstances qui ont mené à ma fuite de l'île? Ce secret, je le porte en moi, ne le partageant qu'avec moins d'une dizaine de personnes, dont mon oncle et les quelques amis japonais qui ont accepté de nous cacher les premiers temps après notre arrivée en ce pays. Avant que je ne puisse m'arrêter, les mots s'échappent d'eux-mêmes de ma bouche.

«C'était très tôt, une matinée de juillet. Je dormais encore, comme toute ma famille. Ils ont débarqué, des hommes avec des masques blancs et des fusils. J'ai été alertée dans des cris, et j'ai débouché dans le couloir. Mon père était leur prisonnier, et ils lui ont mis une balle dans la tête sous mes yeux. Meowsie, ma Miaouss, a tenté d'aider ma mère, mais ils l'ont assommé et l'ont jeté dans un coin. Je n'arrivais pas à bouger, alors mon oncle Carter m'a pris par le bras et m'a tiré jusqu'à ma chambre, là où il a découvert un passage secret, qu'il a refermé derrière nous. Nous avons longuement marché dans la ville sous les bombes, jusqu'à ce que nous trouvions le port, où mon oncle a soudoyé le capitaine d'un paquebot de marchandise pour accepter de nous recevoir à bord. Nous nous sommes réfugiés au Japon.»

Je marque une pause, serrant obstinément mon coussin contre moi, en regrettant la présence de Majesta, qui doit dormir profondément dans son armoire.

«Tu n'es pas le seul à m'avoir cru morte. Tout le monde le croit. Et c'est mieux ainsi. Je suis revenue... Je n'aurais probablement pas du Faust, mon oncle ne cessait de me dire à quel point c'est dangereux. Mais je ne pouvais pas rester là-bas les bras croisés. Je préfère mourir que d'assister, impuissante, à encore d'autres morts. Et je dois retrouver Lucas et May... Ils me manquent tellement Faust, tous les jours je me meurs un peu plus de ne pas savoir, chaque jour à me dire que je les retrouverai probablement morts. Je... je devais revenir ou je devenais folle, alors je me suis inscrite au programme d'études à l'étranger et je suis partie pour Enola. Je suis arrivée il y a trois semaines et... j'essaie de survivre à tout ça.»

Mes yeux miroitent à nouveau de larmes, que je contiens avec courage.

«Je veux me battre, mais je ne sais pas comment. Je suis tellement perdue, perdue et seule, et toi, tu pourrais aussi bien être un des leurs, et ça ne me fait presque plus rien de penser que je pourrais mourir moi aussi. Plus rien... ne fait de sens.»

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MessageSujet: Re: Oh my Derp |Faust|   Oh my Derp |Faust| EmptyMar 29 Juil 2014 - 22:26



Oh my Derp

Feat Adélia G. Turnac

Silence. Ou du moins de sa part. Il écoute sans prononcer la moindre parole, sans même sourciller ni réagir à l'extérieur, sans la moindre question. Il est plongé dans un respect muet de son histoire, qu'il ne se permettrait jamais d'interrompre, sachant très bien à quel point il est difficile d'arriver à parler dans ces cas-là, et que le moindre inconfort peut amener à l'écroulement le plus total. Pas même un soupir ne s'échappe de ses lèvres, et il fait taire toute la peine qui lui compresse le cœur à l'entente de la vérité. Peu à peu, le voile d'obscurité s'élève et il commence à entrevoir ce qu'il voulait savoir ; il note les éléments importants dans un coin de son esprit et retient le grimace qui étirerait ses traits si il ne s'obstinait pas à garder son calme le plus total. Peut-être puise-t-il un peu en Noctis pour regarder la vérité, aussi cruelle qu'elle soit, en face. Parce qu'il doit écouter, quelque part, autant pour elle que pour lui-même, même si il n'est pas celui qui souffre le plus ici, loin de là.
Il comprend. Si certes la décision de revenir ici est folle, il comprend tellement. Quelles folies ne commettrait-il pas pour aider sa propre famille, hein ? Quelles folies n'a-t-il déjà pas commis ? Alors même si beaucoup la rabroueraient ou verraient d'un mauvais œil son envie de revenir, Faust se contente de sourire faiblement, mais il fait bien vite disparaître cette expression. Il l'observe encore, la scrutant pour noter chacune de ses expressions, chaque froncement sur son visage, chaque hésitation dans sa voix. Tout ça, il le garde en tête pour pouvoir mieux comprendre.
Son aveu final finit par lui briser le cœur. Dans tout ça, il s'est reconnu. Dans cette voix, dans ces larmes, dans ces paroles parfois confuses et dans ces mots pourtant tirés du fond d'elle-même, il se revoit. Il se revoit à dix-huit ans, à compter ses rêves brisés, ses espoirs déchus et le peu qu'il lui restait. Ces mots, elle n'a pas idée d'à quel point ils lui sont familiers ; Arceus, lorsqu'il avait appris pour l'appartenance de sa mère au Régime et qu'il était parti en claquant la porte, il avait réalisé ce que voulait dire le mot 'solitude'. Sans Clive pour l'aider, il s'était retrouvé à errer, un peu comme un  fantôme égaré, à la recherche d'une raison pour continuer à vivre malgré l'effroyable peine qui le déchirait en deux à chaque instant. Même ses folies d'un soir ne l'aidaient pas à faire disparaître cette froideur irraisonnée dans sa poitrine, et ce n'était certainement pas sa séparation d'avec Winnie qui avait arrangé la situation.

Pourtant, les choses ont changé. Maintenant, tous les soirs, lorsqu'il borde sa fille avant d'embrasser son front et de lui souhaiter la bonne nuit, qu'il termine sa soirée en riant avec Isaac devant un film débile ou une série à la qualité discutable, lorsqu'il plaisante avec Natsume, lorsqu'il profite de la compagnie de tous ses proches, il se sent vivre. C'est comme si la sensation abominable dans sa poitrine disparaissait subitement, s'envolant au rythme des rires et des sourires sincères qui touchent profondément son cœur. Alors, lorsqu'elle admet l'incompréhension totale qui s'est emparée d'elle, il soupire profondément et la rapproche de lui, de sorte que sa tête soit contre son torse tandis qu'il masse son dos avec douceur. Il ne sait pas vraiment si il réagit correctement et de la meilleure des façons qui soit, mais c'est bien tout ce qu'il sait faire devant tout ce malheur. Il réfléchit à ce qu'il va dire. Puis, après avoir inspiré légèrement pour se donner du courage et il sait qu'il va en avoir énormément besoin, il parle enfin.

« Cette sensation... Je sais ce que c'est. »

Il prend deux secondes pour clarifier son esprit et mettre ses pensées en ordre, temps plus que nécessaire vu la lourdeur émotionnelle des propos qu'il va tenir. Faust déglutit légèrement et fait de son mieux pour chasser le poids qui vient de se former dans sa poitrine et garder une voix dénuée de tristesse.

« Quelques mois après l'arrivée du Régime... Mon père s'est fait descendre. Je n'étais pas là pour le voir, mais pour avoir aidé un résistant, il a eu le droit au même sort que le concerné. Quand je suis revenu... On a dû prétendre le haïr, pour que personne d'autre ne souffre et que des suspicions ne se forment pas. J'étais effondré et dans un état bien pathétique, à y repenser... Après ça... J'ai échoué dans mes études, et je me suis retrouvé à la rue, seul. C'était la première fois que... Que me retrouvais sans personne, à contempler tout ce que je n'avais plus.. J'étais terrorisé. Épouvanté par ce que ma vie était devenue, et ce que j'étais en train de devenir, aussi. »

Il poussa un long soupir douloureux et brisé avant de reprendre une inspiration et de continuer à parler. C'est difficile. Ça fait mal, aussi, et la constriction soudaine de sa poitrine lui donne l'impression d’étouffer, mais il a fini par comprendre, avec les années, que ce n'est qu'une impression. Évoquer ça, c'est pour lui extrêmement rare ; il ne sait même pas si il en a parlé plus de trois fois dans sa vie, mais pourtant, en écoutan Adélia, il s'était rendu compte que c'était une évidence de lui en parler. Même si cette époque avait été une des pires de sa vie, même si simplement parler vaguement de cette période qu'il avait passé sous le froid à se nourrir du peu qu'il trouvait ou pouvait se payer lui rappelait ces longues nuits passées sous une couverture à dormir dans la nature, ou dans des appartements délabrés de certaines de ses 'connaissances'... Même si c'était affreusement désagréable et qu'il sentait une vague de nausée s'emparer de lui alors qu'il énonçait ces événements, il devait le faire.

« Je voulais aider, mais j'avais l'impression de courir dans un mur. De ne rien faire d'autre qu'être inutile. D'être juste... Je sais pas. Impuissant, oui. Faible et lâche, aussi. Je l'étais, en un sens. »

Il déglutit. Malgré la douleur qui lui comprime le cœur et le malaise qu'il ressent à lui raconter tout ça, il prie pour ça ait au moins servi à quelque chose. Il espérait juste qu'elle comprenne, et expira légèrement, las. Puis, doucement, il son visage entre ses mains pour la forcer à le regarder, rien que pour cette promesse qu'il allait lui faire.

« Tu n'es pas seule, ou en tous cas tu ne le seras plus. Enfin, si tu le veux bien, je te promets de ne pas t'abandonner. Mais je... Merci de m'avoir fait confiance. Et si tu perds le chemin un jour, sache que ma porte te sera toujours ouverte. Toujours. Sans la moindre exception. Je veux juste que... Que tu le saches. »

Il finit par laisser un sourire doux s'esquisser sur son visage avant qu'il ne repasse ses bras autour d'elle, espérant honnêtement qu'il avait réussi à faire passer la sincérité de ses pensées.
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MessageSujet: Re: Oh my Derp |Faust|   Oh my Derp |Faust| EmptyMar 29 Juil 2014 - 23:52


Oh my derp

feat. Faust M. Donovan
Ces mots. Enfouis si profondément en moi que j'ai longuement douté même de leur existence. Il est si aisé de regarder dans l'autre direction en se disant qu'il ne s'agit que de mensonges futiles. Et pourtant ce mur de souffrances se trouve tout de même à la fondation même de mon coeur, un mur de pierre et de glace prêt à se fendre à tout moment et à me précipiter dans l'abysse. Ces mots que je n'ai jamais osé prononcé pour moi-même et prennent finalement tout leur sens maintenant qu'ils reposent entre les mains du châtain. Combien de fois ai-je souhaité mourir? Combien de fois ai-je souhaité vivre? Combien de fois ai-je consulté le bilan avec une indifférence croissante? L'espoir envolé, que m'est-il resté plus que des miettes de mon être, mis à feu et à sang par les ambitions des hommes? Plus qu'une ombre, qui repose désormais à ses pieds. Lui dont j'ai tellement besoin en ce moment, et qui pourrait me briser en un seul instant. Lui à qui j'ai soufflé les paroles les plus intimes et vibrantes de sens de toute ma vie, bien que ce criant «je t'aime» que j'ai pu lui balancer à la tête il y a sept ans. Voilà qui je suis à présent, un appel à l'aide, une bombe à retardement, une âme déchirée et jetée dans l'oubli. Saura-t-il en percevoir le sens véritable? Que peu importe ce que j'ai pu vivre, je suis toujours cette fille ensoleillée et pleine de vie, quelque part. Quelque part.

Une fraction de celle que je fus. Sans ma famille, sans mes proches, sans objectif, je m'éteins, progressivement. Sans quelques sourires, sans tendresse, sans quelque regard sincère m'étant destinée. Seule dans cette ville bien froide où j'ai pourtant grandi, cette ville aux mille souvenirs, tous plus douloureux les uns que les autres. Et j'avance, contre moi-même, ou du moins, je crois que j'avance. Tout ceci me fait réaliser à quel point ma vie est futile, à quel point je ne tiens plus qu'à un doigt au bord du précipice. Quel espoir reste-t-il pour moi? Le silence m'enveloppe. Est-il parti? M'a-t-il laissé seule dans ma misère? Pourrais-je lui en vouloir? Non. Il est toujours présent. Sa voix s'élève à nouveau, quelque peu tendue, mais égale. Il comprend. Il aurait pu terminer son discours ainsi que je me serais déjà sentie mieux. Il comprend. Quelqu'un au monde me comprend, et peu importe s'il le pense ou non, cette idée me berce. J'ai tellement envie que ce soit vrai. Tellement envie de l'entendre que j'absorberai tout ce qu'il dira telle une vérité absolue. Je veux bien me nourrir de mensonge un moment. Les mensonges font parfois beaucoup de bien, n'est-ce pas, avant de s'écrouler?

Sauf que cette fois, il ne s'agit pas d'un mensonge, mais d'une émotion sincère. Faust me parle de son propre parcours, de son histoire. J'entrevois une vie parallèle à la mienne, celle de ceux qui contrairement à moi, n'ont pas eu la chance fuir. La mort d'un proche, d'un père même, tout comme moi. Le fait de se perdre, de ne plus savoir qui il est, ou ce qu'il doit faire. Se sentir inutile. Voilà tellement de mots qui prennent écho en moi, qui auraient pu servir à décrire ma propre histoire. Combien j'ai été égoïste de croire que je suis la seule à souffrir... Enfin, non. Je ne l'ai jamais cru, j'ai toujours su que d'autres pouvaient avoir vécu choses semblables ou même pires. Et voilà ce qui achève de me peiner. Le sentiment d'être responsable de toutes les âmes de cette île, le fardeau laissé probablement par ma mère, et toujours cette impuissance pesante face à une réalité qui n'aurait jamais du être. Dans la misère cependant, je viens de trouver un allié, j'en ai maintenant la certitude. Ces idées morbides qui m'animent depuis tout à l'heure à son sujet, à le penser traitre et capable de me faire du mal s'envolent. Car il comprend, et je comprends aussi. Sa souffrance est la mienne et nous la partageons. Je me sens un peu plus forte que tout à l'heure, mais jamais autant que lorsque je réalise que j'ai atterrit dans ses bras à nouveau. Voilà donc l'explication à cette chaleur qui m'entoure à présent.

Ses mains viennent s'emparer de mon visage. Douceur inouïe qu'on m'a rarement témoigné. Un geste si pur, empreint de gravité et d'intimité tout à la fois, si bien que malgré ma gêne je me laisse faire. Et j'écoute. Ces mots que je n'espérais pas, et qui provoquent bientôt de nouvelles rigoles de larmes contre mes joues pâles. Une promesse d'être présent pour moi, de ne pas m'abandonner. Une promesse hésitante, gorgée d'une certaine émotion, des mots qui le fuient et qui tentent d'exprimer un désir sincère. De me protéger probablement, de m'appuyer, de me soutenir. Je me laisse faire à nouveau lorsqu'il m'attire à nouveau à lui, passant mes bras autour de son dos en appuyant ma joue contre son torse où je peux sentir son coeur battre. Existe-t-il une chaleur plus rassurante que celle que partage un autre être humain? Existe des mots plus chaleureux, plus personnels, que ceux que vient de prononcer le jeune homme à mes côtés?

«Merci... Merci...»

Quelques murmures que j'arrive à prononcer entre mes sanglots qui ont repris et que je continue de combattre à chaque instant. Finalement, je me détache un peu de lui, pour presser une main délicate et quelque peu hésitante contre sa joue. Si quelques larmes roulent encore contre mes joues, mon regard s'est animé de détermination.

«L'inverse est aussi vrai. Je ne t'abandonnerai pas à nouveau Faust, je serai toujours présente pour toi. Je te dois tellement, je ne sais même pas l'exprimer. Cette promesse va dans ce sens aussi donc. Ma porte te sera toujours ouverte.»

Avec un soupir fatigué, je me replace contre lui, plus par caprice que par nécessité. Aujourd'hui, après tout ceci, je ressens encore le besoin de sa chaleur, cette chaleur que je compte lui emprunter encore un peu.

«Et comment tu t'en es sorti? Qu'es-tu devenu? Qui es-tu, Faust Donovan?»

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MessageSujet: Re: Oh my Derp |Faust|   Oh my Derp |Faust| EmptyMer 30 Juil 2014 - 18:06



Oh my Derp

Feat Adélia G. Turnac

Devant sa réponse, il cligne des yeux, un peu surpris, mais un sourire doux a bien vite fait de prendre place sur son visage. Il hoche un peu de la tête pour lui montrer qu'il accepte, et pousse un soupir d'aise en la sentant se remettre contre lui. Il mentirait si il disait qu'une autre présence humaine aussi proche ne lui fait pas un bien fou, que la chaleur d'une amie ne parvient pas à panser un peu les blessures qui le font souffrir depuis le début de l'année. Il n'est pas particulièrement doué avec ce genre de trucs, et les mots ont tendance à lui manquer malgré sa facilité avec ceux-ci, alors il expire un grand coup, comme pour se libérer d'une pression invisible dans sa poitrine, et il est presque étonné de constater à quel point il se sent déjà mieux.
Sa question le prend au dépourvu. Il ouvre et ferme la bouche sans qu'un seul mot n'en sorte, soudainement hésitant et mal à l'aise, bien qu'il fait de son mieux ne pas le montrer. Adélia n'a probablement pas idée du fait que cette question, il se la pose tous les jours. À chaque instant. Pendant longtemps, il a cru être devenu une ombre ; un reste de ce qui a été, les derniers morceaux d'un gamin brisé qui, pour survivre, avaient formé un autre être complètement différent. C'était une réponse facile, lâche en quelque sorte, et immensément amère de sa part. Il n'a toutefois plus la capacité de ressortir cet argument, ayant dépassé depuis un certain temps maintenant le stade de la lamentation pathétique ; passer son temps à se laisser aller à son sort, c'était fini pour lui. Il y avait un stade où il avait dépassé l'immobilisme qui avait pu le paralyser il y a longtemps, pour devenir... Pour devenir... Oui, bonne question. L'interrogation d'Adélia le perturbe parce qu'elle réveille une vieille question à laquelle il peine toujours à trouver une réponse exacte. Le nom du vilain parasite qui lui dévore l'esprit et le cœur, c'est le doute, et il supporte son omniprésence depuis le jour même où il a quitté le foyer familial pour suivre un chemin qu'il ne voyait même pas et sur lequel il avait chuté plus d'une fois.

Les secondes passent, si brèves mais pourtant si longues à ses yeux puisque les pensées se chamboulent dans son esprit et que le chaos s'installe insidieusement. Son regard se voile un peu et son expression se fait plus morose pendant quelques très courts instants, puis, maladroitement et avec calme, il se rend compte qu'il cherche une réponse exacte à une question qui ne l'est pas forcément. Il se dit alors que, vu qu'il est un peu perdu, il peut bien tenter de trouver tout en parlant. C'est un peu hasardeux comme fonctionnement, mais il a cette tendance stupide à agir avant et réfléchir après lorsque ses émotions sont en jeu. Ce n'est pas pour rien que Noctis est un mur destiné à le garder éloigné et distant de tout le reste ; il ne survivrait probablement pas longtemps si il se laissait aller à son impulsivité dans les situations d'urgence. Il expire doucement. Sa voix s'élève alors, se voulant neutre au possible.

« Je suis... Enfin, j'ai vingt-quatre ans, je vis à Nuva Eja avec Isaac, mon petit-cousin et ma... Enfin, ma fille. C'est une longue histoire. »

Il détourna rapidement le sujet, se disant qu'il devait peut-être parler du reste avant de s'attarder sur ce très léger 'détail' qu'était la fait qu'il avait une gamine, maintenant. Ouais, même lui avait encore du mal à y croire, et pourtant, cela faisait bien plus de trois au moins. Enfin bref. Vite, vite, aborder un autre point et penser à tout sauf à ça.

« Et je, euh, enfin, j'suis devenu conseiller, mais ça aussi c'est une longue histoire, arheum, euh... Y'a pas tellement de choses à dire en fait, j'crois que je suis un peu resté le même gamin qu'avant.. Ou en tous cas j'essaye, parce que ça fait du bien de garder la pêche. »

Il se rend compte qu'il n'y a pas grand chose à dire, au final. Ce qu'il est devenu... Il a du mal à le définir autrement que par les quelques grands détails, et encore. Lui dire qu'il est dans la résistance, c'est quelque peu hors de question pour l'instant. Ce n'est pas qu'il ne lui fait pas confiance, loin de là, mais c'est plutôt qu'il aimerait garder ce secret pour lui, et ne pas lui donner une image ternie de lui-même, aussi puéril que ce soit, car il est monnaie courante que les résistants ne sont pas forcément des anges. En attendant, en réalisant la maladresse de ses propos, il rit un peu, plus gai subitement. Puis, son regard se fait plus sérieux.

« Et toi, qu'as-tu l'intention de devenir ? 

Peut-être était-ce tout aussi important, en fait.
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Adélia G. Turnac
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MessageSujet: Re: Oh my Derp |Faust|   Oh my Derp |Faust| EmptyJeu 31 Juil 2014 - 1:38


Oh my derp

feat. Faust M. Donovan
La curiosité est un bien vilain défaut qui m'a valu quelques foncements de sourcils dans mon existence. En fait, ma curiosité de ne manifeste surtout que dans quelques domaines bien précis, à commencer par les connaissances académiques. Tout ce qui attire mon attention provoque nécessairement un intérêt subséquent et je ne trouve souvent aucune raison de fureter les bibliothèques à la recherche de revues scientifiques ou de livres intéressants sur ces sujets. Ce qui me rend carrément folle cependant est de voir quelqu'un souffrir, et alors je me change en véritable pitbull afin de tirer les vers du nez aux autres... pour ne me buter que sur des murs, la grande majorité du temps. Que voulez-vous, je ne peux m'en empêcher. Cette fois, la curiosité vient d'une origine bien plus compréhensive. Qui est devenu Faust, ce garçon qui a animé mes rêves étant adolescente? Il a parlé de s'être perdu, mais s'est-il retrouvé? Ai-je le droit d'espérer, moi aussi, à une fin plus noble? Je laisse mon regard s'égarer contre les contours du sofa, en sentant le silence s'installer. J'espère que je ne l'aurai pas mis mal à l'aise avec mes questions idiotes, ou même avec ma promesse d'être tout aussi présente pour lui que lui pour moi. Qui es-tu Faust Donovan. Si je brûle de connaître la réponse, je me promets de ne pas insister s'il se résorbe, même si en toute honnêteté, je me sentirais un peu insultée qu'il se referme alors que je viens tout juste de lui offrir mon secret.

Alors qu'en fait... le jeune homme m'en a aussi révélé énormément à propos de lui-même et de son histoire, des confidences qu'il ne doit réserver qu'à peu de personnes. Il pourrait aussi bien me dissimuler qui il est réellement que... Mais non. Il parle, à nouveau, après quelques secondes d'hésitation. 24 ans, bien sûr que je le savais, je n'ignore rien de notre différence en âge. Cependant le reste m'assomme tellement que je me retire pour le consulter avec un visage de pure surprise. Sa... fille? Oh, j'aimerais vous dire que je ne ressens aucune jalousie à cette mention, cependant ce serait de mentir. Je tente de m'imaginer la maman de cette petite, qui ne doit pas être très âgée. Ce doit être une femme très bien, j'imagine. Je devais bien m'attendre à ce qu'un beau et gentil garçon comme lui se trouve quelqu'un après tout, mais... Père? Je dois avoir pâli de quelques degrés cependant je tente de ne rien laisser paraître de mon malaise. Si jeune, et déjà l'honneur d'être père. Quelle chance. Je rêve de ma propre famille depuis bien trop longtemps, depuis un si jeune âge, si bien pourrais bien devenir mère moi-même à vingt et un ans que je serais comblée. Cependant je me sais encore trop jeune, encore aux études, indécise par rapport à mon avenir, en danger sérieux de mort et surtout... eh bien oui, célibataire. Comme quoi les bébés n'apparaissent pas du néant.

Oh, je ne suis jamais vraiment raisonnable au sujet des enfants. Je les adore, tellement. Ils illuminent mon existence. J'ai toujours eu cette facilité à les côtoyer, une facilité qui s'est manifesté déjà avec May étant plus petite. J'étais une des seules à savoir la calmer lorsqu'elle faisait des crises. Par la suite, je n'ai jamais eu la chance d'être gardienne d'enfants. Ma mère me l'a toujours interdit afin de préserver l'image de la famille, mais j'adorais passer du temps avec les petits frères et petites soeurs de mes copains d'école. Alors la fille de Faust? Malgré cette pointe de jalousie que je ressens, je l'adore déjà. Je peux presque l'imaginer, et j'espère qu'elle a hérité de lui son magnifique sourire ainsi que ses yeux d'un bleu profond. Oh et pourquoi pas son caractère sociable aussi? De blême je passe à radieuse, avec un sourire complètement niais sur le visage. Oui, je suis sur le point de fondre devant cette idée, ou de me mettre à hurler comme une pauvre débile, cependant il enchaîne avec la suite, me tirant de ma rêverie. Lui... conseiller? Je ne l'ai jamais entendu parler d'un tel projet si bien que mon visage s'étire à nouveau avec surprise. Cette fois je me lève et me mets à arpenter la pièce en me mordillant la lèvre. Avant d'exploser comme suit:

«Tu es CONSEILLER? Tu as... UNE FILLE? De quoi? Je veux dire... de QUI? Oh mon dieu Faust et tu oses me dire que tu n'as pas changé? Moi je ne suis qu'une pauvre étudiante en médecine, je n'ai rien de rien accompli dans ma vie, je ne sais même pas vers quel domaine me spécialiser, et toi... Tu vis le rêve quoi!»

J'écarte mes mains de mon visage, où un sourire un peu jaloux s'est peint sur mon visage. Je réalise à quel point ce que je viens de dire est idiot. Cependant vous devez avouer comme moi qu'il est maintenant bien plus loin dans sa vie que moi, avec une famille, et un boulot prestigieux. Alors que moi? Toujours aux études, pas de copain, pas de voiture, tout juste un appartement à moi et aucun projet véritable. Alors que lui a la vie d'une petite fille entre ses mains.

«Comment elle s'appelle? Elle a quel âge? Arceus une petite fille... Tu as tellement de chance Faust...»

Je ne devrais pas l'envier. Je ne connais rien de la vie qu'il mène et une once d'excuse envahit mon regard alors que je reprends place devant lui en enfouissant mon visage dans mes mains à nouveau.

«Pardon c'est juste... Wow. Tout simplement... wow.»

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MessageSujet: Re: Oh my Derp |Faust|   Oh my Derp |Faust| EmptyVen 1 Aoû 2014 - 15:50



Oh my Derp

Feat Adélia G. Turnac

Faust n'est pas particulièrement fier de grand chose dans sa vie, si ce n'est de ses proches et de ses pokémon, à vrai dire. La plupart du temps, il a tendance à parler de choses qui peuvent paraître impressionnantes comme si il parlait de son appréciation pour la glace au café, ce qui en soit est une métaphore ridicule mais adaptée. Par exemple, il n'y a a à ses yeux rien de grandiose à être devenu conseiller, puisqu'il avait décroché la place par chance. Oh, certes, il se débrouillait bien en combat, mais aller dire qu'il était un prodige ou extrêmement talentueux, c'était un mensonge total ; il était surtout têtu comme une mule et avait eu la chance d'être pris sous l'aile de son mentor qui lui avait appris à développer chez lui tout ce qu'il n'aurait jamais eu le cran de faire fleurir par lui-même. Quant au fait d'être père, eh bien... Disons qu'il n'avait pas spécialement envisagé l'adoption, et qu'elle s'était quelque peu imposée à lui bien qu'il n'allait pas se plaindre, vraiment. Mais il y a un an, si on lui avait demandé si il souhaitait devenir père, il aurait répondu 'oui' à condition que ce soit une fois que toute cette guerre soit finie. Au final, eh bien... Ouais, il n'y avait pas vraiment le besoin de résumer. Il avait fait avec, comme d'hab. Faut croire que l'imprévisible, bien qu'il s'agissait de sa spécialité en combat, était aussi la caractéristique majeure de la majorité des événements de sa vie.

Ainsi, le grand sourire sur le visage d'Adélia et la quasi-explosion de joie dont il témoigne le fait cligner des yeux, un peu surpris que ses paroles aient suscité chez elle une pareille réaction. Bon, d'accord, il concédait que c'était peut-être un poil surprenant, étant donné qu'adolescent, il n'avait pas ressenti le moindre désir de fonder une famille jeune (et à ses yeux ce n'était pas encore le cas, mais ça c'était une autre histoire) ni de participer à la compétition. Tout cela était sûrement déconcertant pour quelqu'un qui ne l'avait pas vu depuis longtemps, en effet. En fait, même maintenant, c'était toujours aussi surprenant pour beaucoup ; nombreux étaient ceux qui, comme John ou Sam, ne s'étaient pas vraiment attendus à apprendre qu'il était en fait un des membres de la Ligue. Néanmoins, maintenant, il avait tendance à éviter de le cacher, en serait-ce qu'en le glissant dans la conversation comme si de rien n'était avant de changer de sujet rapido presto. Comme ici. Sauf que ouais, il avait un peu prié pour que Adélia ne le fasse pas remarquer ; c'était raté, on dirait. Bah, pas grave. Au moins, le gigantesque sourire qu'il voyait sur le visage de la jeune femme lui réchauffait un peu le cœur, et il préférait de loin la voir comme ça plutôt que sanglotante.
Il glousse légèrement en l'entendant lui dire qu'il 'vit le rêve', mais il s'agit plus d'une moquerie envers lui-même qu'autre chose ; il ne commentera pas cette phrase, même si il ne peut dire qu'il n'a pas beaucoup de chance, au fond. Il a autant de chance que de malchance en fait, comme l'avait prouvé son accident de moto il y  a peu, dont il n'avait récolté qu'une épaule vaguement déboîtée et quelques égratignures, parce qu'il était tombé comme par hasard sur le seul gros buisson du coin qui avait pu amortir sa chute. Chance de malade, on vous le répète.

Puis, les questions. Si il ne se doutait pas que rire de son empressement l'aurait gênée, alors il ne se serait pas retenu de la taquiner un peu, ce qu'il ne fit toutefois pas, se disant qu'il valait mieux attendre que sa présence soit devenue plus familière pour elle. Et Arceus, il ne peut s'empêcher de glousser devant ses excuses par contre ; sa tête était juste 'priceless', et tant pis pour le terme un poil excessif.

« Alors, euh... Elle s'appelle Alice et elle a six ans. En fait... Je l'ai adopté. Sa mère est morte et quand Alice s'est retrouvée seule, eh bien... Disons que j'ai fait ce que je croyais juste. »

Il se massa la nuque, et poussa un soupir un peu las. Toutefois, il reprit vite sa bonne humeur, se rabrouant de s'être même seulement quelques instants laissé aller.

« Si tu veux, j'te la présenterais. Elle est particulièrement timide avec les gens qu'elle ne connaît pas, par contre. »

Malgré la nature joviale d'Alice envers ses proches, comme avec Nat', Kat' ou bien même Sam et lui-même, elle restait une enfant assez méfiante et timide en général. Néanmoins, une fois qu'elle avait appris à connaître la personne en question, c'était une toute autre histoire et adieu la timidité, qui se fait vite renvoyer par sa manie de sauter sur les gens pour leur demander des câlins. Ouais, joli contraste, mais avec un père pareil me direz-vous, ça n'a strictement rien de surprenant.

« Hé, te dénigre pas comme ça au fait ! Étudier la médecine, c'est pas facile du tout ! T'es vachement forte pour être allée aussi loin ! »

Et sachant qu'il avait raté sa première année de psycho, disons qu'il était plus qu'admiratif devant les gens qui arrivaient à mener leurs études à bout et réussissaient. Un nouveau sourire idiot étira ses lèvres.

« Et ne t'excuses pas, d'abord ! Nan mais oh ! »

Son ton s'est fait taquin, mimiquant ainsi son sourire qui est devenu un petit rictus alors qu'il lui ébouriffe doucement les cheveux sans la décoiffer. Mais à l'instant, une idée vient de lui venir à l'esprit. Clignant des yeux, il recula un peu et saisit la pokéball de Daryl, son Natu, pour en faire sortir l'oiseau. La petite créature se posa sur sa tête et piailla joyeusement pour saluer son dresseur, et Dalhia ainsi que la jeune femme. Le sourire qui se trouvait sur le visage du conseiller n'avait pas disparu, paraissant même s'être agrandi.

« … Mais qu'est-ce que je dis. Si tu veux, on peut même y aller tout de suite, si t'as envie. Elle doit être en train de jouer dehors à cette heure-ci, alors je pense qu'un peu de visite ne la dérangera pas. Et puis Isaac n'est pas là, il bosse encore et il a un repas avec des collègues, après. »

Avec la téléportation de Daryl, cela ne prendrait que quelques instants. Toutefois, en se rappelant de quelque chose, il fronça légèrement les sourcils alors que son expression redevenait neutre.

« Par contre, quel nom dois-je utiliser pour te parler ? Enfin, je veux dire, tu as un pseudonyme ou quelque chose comme ça ? »

C'est un peu bateau comme question, mais il fallait bien la poser. Il était le premier à connaître l'importance des noms de secours, après tout.
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MessageSujet: Re: Oh my Derp |Faust|   Oh my Derp |Faust| EmptyMar 5 Aoû 2014 - 3:33


Oh my derp

feat. Faust M. Donovan
Cette réaction rendrait mal à l'aise à peu près n'importe qui, et je n'y échappe pas. Je tente de calmer le flot de ma surprise, de contenir toutes ces questions qui vibrent sous mon crâne, sans grand succès. Si nombreuses, à tenter de rattraper toutes ces années passées dans un autre pays, loin des miens. Lui, comme tant d'autres, animent chez moi tant d'interrogations. Qu'est-il devenu? Qu'est devenu Enola? Où sont passés tous mes repères, ce que je connaissais et que j'admirais? Voilà que j'apprends que ce garçon si cool et sociable que j'appréciais beaucoup trop pour mon propre bien a fondé une famille, il a une fille, il a un job. Et moi où suis-je? Où étais-je lorsqu'il a tenu sa petite prunelle pour la première fois dans ses bras? Je vivais l'horreur, j'étais seule, si seule, et je le suis encore. Faust a souffert, mais il s'est reconstruit, alors que je stagne, je m'embourbe, et c'est tellement, tellement douloureux de penser que je suis toujours la même alors qu'il a tant changé. Comme un couteau en plein coeur. Et alors que l'excitation se dissipe, il ne reste plus qu'un goût amer, et une fatigue innommable. J'essaie de penser que je suis si jeune, qu'à vingt-quatre ans j'aurai sans doute accompli quelque chose, tout comme lui. J'essaie de me dire que j'ai encore la vie devant moi, que je n'ai pas tout perdu cette journée où le Régime a frappé. Et j'ai tant de mal à y croire que cette peine me fige souvent au moment même où j'entreprends de nouveaux horizons possibles.

J'aurais aimé voir tout ceci. Voir mes proches devenir des adultes, en perdre certains de vue et apprendre qui sont mes véritables alliés. Peut-être aurais-je trouvé le courage de m'excuser auprès de Faust un jour ou l'autre si cet événement ne s'était pas produit. Peut-être serions nous devenu encore plus proches, de véritable amis, avec Lucas et les autres. Je ne peux pas m'autoriser à penser à mon frère par un moment pareil, cependant je ne peux pas m'empêcher de penser... Que dirait-il de tout ceci? Non. Adélia, ne vas pas sur cette pente. Je repousse cette idée dans un coin de mon esprit, là où ces questions tranchantes sont enfermées à double-tour. Je me concentre plutôt sur Faust, en tentant de reprendre un semblant de contenance sur mes émotions. Si je veux en finir de m'humilier devant lui, aussi bien débuter en ayant l'air d'une personne civilisée plutôt que d'une folle furieuse. Ce qu'il me confie alors me soulage un peu trop. Une fillette donc de six ans... Adoptée. Il n'y a donc pas de madame Donovan? Je ne saurais le dire, et je n'oserais certainement pas le demander. Ainsi donc, le grand coeur de Faust a encore frappé. Recueillir une jeune fille, une gamine, alors qu'elle n'avait plus personne. Touchée, je pose une main contre mon coeur en retenant un «awwww» du genre qu'on fait devant un chaton qui miaule de façon pathétique. Vous avez saisit l'idée? Et bien je me mords la lèvre juste à temps, heureuse tout de même que l'héroïsme du châtain puisse me distraire un moment de toutes mes pensées, idiotes ou carrément morbides que j'ai pu avoir depuis les deux dernières minutes.

Puis, sa gentillesse légendaire se tourne sur moi, et je suis forcée de rougir comme une pivoine en secouant la tête de façon énergique devant ces compliments. Forte? Eh bien oui, l'école a toujours été facile pour moi. Je n'ai jamais trouvé grande satisfaction dans mes notes. Première de classe, oui. Mais j'ai travaillé de façon acharnée au détriment de ma déjà très pauvre vie sociale pour y parvenir. Le sacrifice, voilà ce qui m'a mené si loin, un sacrifice que je suis encore prête à mener. Je ne suis pas comme beaucoup de jeunes gens de mon âge à parcourir les bars à la recherche de sensations fortes. J'étudie, je m'applique. Voilà. Je ne crois pas que l'on devrait m'offrir une médaille pour cela. Au final, je deviendrai médecin, et cela sera ma plus grande fierté. Mais en attendant je ne suis qu'un numéro. Je soupire finalement. Malgré tout, les paroles de Faust suffisent quand même à gratter un peu mon ego. Un beau garçon qui nous félicite flatte toujours l'ego, n'est-ce pas?

«C'est difficile, mais ce n'est pas impossible. Ça a moins la classe que Conseiller, même si je n'échangerais ma place pour rien au monde. J'aime ce que je fais, voir l'évolution des gens, me sentir utile.»

La partie de mon travail qui me charme le plus. Faire une différence dans la vie d'une personne. Bien sûr, nous ne pouvons pas sauver tout le monde. Il y a des mystères et des lois du corps qui ne peuvent être brisés. Mais d'autres sont saufs grâce à notre expertise. Cette idée me donne la chair de poule.

«Et je m'excuse bien si je veux!»

Cette fois, j'ai tellement l'impression d'entendre ma mère par ma propre bouche que j'éclate d'un rire bref mais sincère. Je ne me montre que très rarement dure, même si mes proches savent que je suis têtue telle une mule. Si j'ai envie de m'excuser auprès de lui, je le ferai, puis il ne m'a pas épargnée tout à l'heure non plus! À cette phrase je lui bouscule gentiment l'épaule en lui tirant une grimace probablement digne de sa gamine. Alice... Je me demande bien comment elle est. Soudain Faust se recule pour laisser s'échapper un Pokémon. Il s'agit d'un Natu, visiblement jeune, qui va se jucher sur sa tête parmi ses cheveux. Je dois avouer qu'être un oiseau, je m'y serais aussi posée, simplement car on dirait vraiment un nid dans toute cette pagaille. Le sourire que m'offre soudainement Faust ne me dit rien qui vaille, mais le reste me fait presque cracher mon jus dont j'étais en train d'avaler une gorgée. Je rêve ou il vient de m'inviter à aller chez lui, rencontrer sa fille? Je me mets à rougir à nouveau, très fortement. Aller chez lui? Je...

«Oui bien sûr... bien sûr, j'adorerais la rencontrer! J'adore les enfants!»

Arceus de merde, Adélia. Aucune volonté. Fébrile et, je dois dire, un peu nerveuse, je vais chercher de quoi me couvrir les épaules et ouvre ma penderie avec précaution. Majesta y dort toujours, mais ma présence l'alerte bientôt et je la vois ouvrir un oeil. Dans un murmure, je l'attire contre moi en tâchant de ne pas rendre cette expérience trop brusque pour elle, et c'est avec affection qu'elle se blottit contre moi.

«Un nom, donc? Euh... Lia. Lia Frey. Mais um... Tu es sûre que ça ne t'indispose pas que je viennes chez toi? Je ne veux pas encombrer... Pardonne mon enthousiasme devant les enfants, je deviens un peu folle, j'espère que tu ne te sens pas obligé...»

Ma gêne est palpable, je cherche mes mots... Oui, j'ai encore l'air d'une idiote. Oh oui et dois-je préciser que je rougis encore une fois?

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MessageSujet: Re: Oh my Derp |Faust|   Oh my Derp |Faust| EmptyMer 6 Aoû 2014 - 21:56



Oh my Derp

Feat Adélia G. Turnac

« Hé, retire-toi ça de la tête. Ça me fait plaisir de t'inviter, alors chut. »

Qui a dit 'puéril' ? Donnez une médaille à cette personne parce qu'elle aurait totalement raison, vraiment. Faust n'est pas un modèle de maturité après tout, et le grand sourire de débile sur son visage alors qu'il disait ça le prouvait encore une fois. Ses excuses l'ont fait légèrement sourire, et il hoche alors légèrement de la tête pour que son Natu les téléporte sans plus attendre. L'oiseau, quoique encore très jeune, n'a toutefois pas peur de la charge de travail et accomplit sans surprise le travail demandé après avoir piaillé joyeusement, content qu'on lui fasse ainsi confiance. Il ne faut que quelques secondes à Daryl pour les faire arriver devant la porte d'entrée, et Faust le remercie intérieurement de ne pas les avoir fait atterrir dans le salon ou directement à l'intérieur, ce qui aurait été assez maladroit il faut l'avouer.
Il se massa la nuque avant de se rappeler qu'il était accompagné et de faire signe à Adélia de le suivre, non sans un sourire. Il ouvrit la porte en sifflotant un peu alors que Dalhia partait par la droite pour rejoindre le jardin, et jeta un coup d’œil circulaire dans le couloir avant de constater qu'il n'entendait pas de bruit venant du haut et de la droite, ni du salon. Toutefois, il était accompagné, et il valait mieux qu'il ne l'oublie pas. Il se rabroua et se retourna légèrement vers son invitée.

« Ben, j'crois qu'elle est dans le jardin, donc... Suis-moi ! Et désolé pour le bordel, c'est... Ouais, c'est généralement comme ça. »

Pas besoin de mentir et de prétendre qu'il 'n'avait juste pas eu le temps', puisque la maison était rarement nettement bien rangée, même si ça ne dérangeait pas le conseiller. Disons que les manettes de console qui traînaient sur la table basse devant la télé, les quelques jouets d'Alice non-rangés ici et là, les petits pokémon courant partout comme Clifford le Solochi et Myra la Zorua qui s'amusaient à jouer au loup, les (trop) nombreux bouquins de Natsume entassés sur la table du salon... Tout ça, tout ce joyeux bordel, ça lui faisait plaisir de le voir pour la simple raison que ça voulait dire qu'en quelque sorte, la maison était vivante. Qu'il y avait de la joie et de la bonne humeur, pas seulement un silence et un calme mélancolique. D'après ce qu'il voyait sur le canapé d'ailleurs, soit la boîte d'un jeu Wii grande ouverte et vide, en plus de l'écran de la télévision qui était allumée, les gamins étaient passés par là il y a peu. Il commençait à avoir des doutes sur ce qui s'était passé, mais garderait ses suppositions pour lui. En passant par la porte coulissante en haut à droite du salon, on arrivait directement dans le jardin, et le courant d'air qui s'en échappait en raison de son ouverture récente le fit légèrement frissonner.  
Une fois arrivé dehors, il devint évident qu'il avait eu raison. Vu que Natsume était actuellement en train de chatouiller Alice jusqu'à la mort dans le bac à sable normalement réservé à Déméter (mais que la colosse, qui était d'ailleurs en train d'observer les deux fauteurs de trouble avec un sourire attendri, lui laissait volontiers), Faust n'a pas eu tort de croire que la gamine avait dû faire quelque chose qui avait poussé le japonais à la pourchasser. Faust gloussa légèrement, amusé. Ce son attira l'attention des deux garnements qui s'arrêtèrent, les ayant remarqué. Étrangement, les yeux de Natsume s'écarquillèrent légèrement en voyant Adélia, mais Faust ne chercha pas vraiment à comprendre.

« Désolé de vous interrompre, mais je voulais vous voir tous les deux ! »

L'adolescent fut le premier à réagir en se relevant rapidement et en s'époussetant, bientôt imité par Alice qui fit la même chose quelques secondes après. La fillette, toujours aussi timide, se tenait d'ailleurs assez près de Natsume, n'osant pas trop s'approcher. Remarquant cela, le hérisson s'accroupit avant d'ouvrir ses bras, geste que la petite comprit bien vite puisqu'elle s'y jeta bien vite, et Faust tangua une demie-seconde en réceptionnant la petite tornade, avant de se relever en la tenant toujours.

« Bon, donc... Une raison à ce remue-ménage ? demanda-t-il d'un ton amusé à sa fille
- Elle m'a comparé à un porc-épic. expliqua Natsume, agacé, en prenant Alice de vitesse.
- Un véritable crime, oui. » confirma Faust d'un ton volontairement dramatique avec une moue presque théâtrale.

Alice gloussa légèrement tandis que Natsume faisait de même, quoique ce fut bien plus discret. Puis, se rappelant qu'il avait momentanément oublié Adélia, il se retourna vers elle avec un grand sourire désolé.

«  Ah, oui, pardon. Donc... Alice, voici Lia. Et Natsume, qui est mon petit-cousin-
- On s'est déjà croisé, t'sais. »
le coupa l'adolescent avec une moue un poil moqueuse sur les bords.

Faust cligna des yeux, surpris, et bien que quelques questions lui venaient à l'esprit, il les laissa de côté bien vite ; il aurait le temps de les poser plus tard. Le japonais salua brièvement Adélia par un sourire et un hochement rapide de la tête, chose qui voulait dire, lorsque l'on le connaissait un peu, qu'elle lui avait laissé une très bonne impression. Bon, bah au moins c'était cool comme détail. Il remarqua ensuite que les grands yeux marrons d'Alice s'étaient porté et fixé sur le visage d'Adélia alors qu'elle la détaillait de tous points, ce qui il l'avouait, pouvait être particulièrement gênant. Puis, la gamine finit par sourire et parler, faisant disparaître toute trace de timidité de son visage.

« Z'êtes vraiment jolie, vous savez ! Vous êtes une amie à papa ? »

… Et le tact légendaire de la petite avait encore frappé. Il fallait VRAIMENT qu'il lui apprenne à être plus... Disons moins brutale dans ses propos. L'expression sur son visage en tous cas montrait une abondance de curiosité qu'il ne pouvait pas lui reprocher, d'un côté.
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