Age : 27 Messages : 668 Date d'inscription : 24/05/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Diplôme d'élevage, L2 Sciences Pseudonyme(s) : . Wakagi
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Sujet: Les heures supplémentaires, ça craint {PV Sam Jeu 30 Oct 2014 - 1:41
Les heures supplémentaires, ça craint
Feat Samaël Enodril
Natsume est un bourreau de travail. Point. Le sujet n'est même pas ouvert au débat : c'est une simple vérité incontestable. Il faut dire que malgré le fait qu'il passe déjà des heures à travailler à la pension, qu'il s'occupe en même temps de ses recherches et de ses cours par correspondance, il paraît toujours trouver le temps nécessaire pour ajouter des tâches à ses journées, aussi désespérant que cela puisse paraître. S'occuper de ses pokémon et jardiner s'ajoutent aussi à cette liste interminable, bien qu'il considère plus ces activités comme de la détente. Il faut dire que le temps mort, il ne connaît pas trop, et ne pas avoir énormément de temps à lui ne le dérange pas plus que ça, puisqu'il déteste l'immobilisme. La glandouille, hormis sur une planche de skate, et vu qu'il ne se contente pas de glisser on pourrait plus considérer ça comme du sport qu'autre chose, ce n'est pas son truc et ce ne le sera jamais. Ainsi, quand il avait constaté que les jours où il ne travaillait pas à la pension, il avait des heures de libre, il avait tout de suite pensé à trouver un petit boulot afin de se faire un peu d'argent. Pour mieux comprendre, il faut savoir que Natsume, avec ses recherches, a besoin de matériel et d'ustensiles, ainsi que d'échantillons qu'il ne peut pas forcément toujours aller chercher lui-même. D'autant plus qu'il vit aux frais de Faust, et que cela à tendance à le mettre très mal à l'aise, parce qu'il déteste avoir des dettes envers quelqu'un et être un fardeau, une gêne pour l'individu en question. Il en va autant de sa fierté que du fait qu'il sait qu'il ne peut pas rendre la faveur, et cela le frustre. Il en avait conclu que si il pouvait se faire un peu d'argent en travaillant pour payer ce qu'il pouvait payer, il devrait sauter sur l'occasion. Il s'était donc mis à chercher, non sans difficultés puisque l'état de l'économie énolianne n'était pas resplendissant, et qu'en plus rares étaient les patrons qui cherchaient des jeunes inexpérimentés pour des tâches même simples. Le lapin avait essuyé de très nombreux refus avant d'enfin de recevoir un 'oui'. Si une des conditions l'avait déconcerté et lui avait paru stupide au début, il ne se serait pas permis de refuser un job, alors il avait accepté sur le champ.
Quelle est cette condition, donc ? D'abord, il faut comprendre que le café où Natsume travaillait en tant que serveur à mi-temps était placé dans un coin assez aisé d'Anula, qui n'était déjà pas connue pour être particulièrement abordable et était plus réservé aux nantis. Par un miracle inespéré d'ailleurs, il avait réussi à dénicher un job dans un des cafés plus destinés aux jeunes des habitants les plus aisés de la ville, et les patrons avaient eu la 'brillante' idée de donner un uniforme à chaque employé pour mettre un peu plus de 'classe' dans l'établissement, bien que Natsume pensait que ça donnait surtout l'air pédant et hautain. Néanmoins, la conscience, il fallait parfois la laisser de côté en travaillant, alors il faisait comme si il ne trouvait ça pas tout simplement stupide et se contentait de grands sourires faussement lumineux qui n'étaient là que pour le principe. Pour tout dire, quand on lui avait passé le sien, il avait fait la grimace ; il était persuadé d'avoir l'air ridicule, avec cette tenue, surtout vu les têtes qu'avaient tiré les patrons en le voyant avec. Pour lui, les grands sourires malicieux qu'il avait vu sur leurs visages ne pouvaient dire qu'une seule chose, c'est-à-dire qu'il avait l'air stupide. Et mine de rien, devoir porter ça toute la journée avec la chaleur était un peu compliqué, mais il faisait avec : il se motivait en se disant qu'à la fin du mois, une fois son salaire dans ses poches, il serait bien content d'avoir fait tout ça. Au départ, dire qu'il avait eu du mal serait un euphémisme : bosser dans la restauration, c'est s'assurer des courbatures affreuses au début, des jambes en miettes et du stress à en exploser le compteur durant les heures de boulot. Natsume n'avait pas énormément l'habitude de ça, et pu dire qu'il avait été complètement épuisé les derniers jours, et il s'était même déjà écrasé sur son lit après un service avant de s'endormir directement. Il aurait cru que ça n'arrivait que dans les cartoons, mais il avait découvert que non, avec un peu d'efforts, c'était tout à fait possible et il aurait bien aimé ne pas le découvrir, vu l'état de son corps après.
Cela faisait donc un peu plus d'une semaine qu'il avait commencé, et il avait trouvé son rythme depuis deux jours, non sans mal. Il était d'ailleurs satisfait de voir qu'il ne s'écroulait plus à chaque fin de journée, et que ses jambes n'étaient plus en coton ; il commençait même à se faire quelques pourboires, à sa grande surprise. Car si Natsume avait remarqué quelque chose, et bon sang dans ce topic il va prouver que ce n'est pas souvent le cas, c'était que les gens, en particulier certains jeunes, étaient assez généreux. Il n'allait pas se plaindre, n'allez pas vous méprendre, son porte-monnaie en était particulièrement content, mais il se posait tout de même quelques questions, et les gloussements qu'il entendait souvent en provenance des clients en question le laissaient perplexe. Si il avait été un peu plus malin, il aurait aussi remarqué les quelques regards un poil intéressés et les quelques rougissements, mais n'allons pas lui demander cinq secondes de réflexion, ce serait criminel. Enfin, ce n'était pas tant que de la bêtise que de la naïveté et de l'inexpérience, et cela pouvait justifier sa conduite, mais reste que si il avait été plus intelligent... Bref. Se lamenter sur sa stupidité serait une perte de temps considérable de toute façon.
En attendant, il estimait faire son job correctement, puisqu'il avait réussi à gagner la sympathie des deux patrons et de l'autre serveuse qui travaillait en alternance avec lui. Il avait même réussi à contenir sa maladresse au minimum, chose exceptionnelle qui méritait d'être remarquée, et à conserver son calme même devant les clients les plus agaçants, quoique il se souvenait avoir commencé à hausser le ton une fois avant de s'être ressaisi, non sans une certaine difficulté. À son grand malheur, il avait compris que certains clients n'avaient tout bonnement pas le sens du respect, et il était persuadé qu'il ne verrait jamais pire que l'abruti de la dernière fois. Arheum. Non non, rien.
Aujourd'hui était une journée assez chargée, et ce en grande partie à cause du temps magnifique ; la terrasse était tout aussi bondée que l'intérieur, et les commandes n'en finissaient plus d'arriver, si bien qu'il n'y avait pas un seul instant pour souffler. Natsume avait même l'impression qu'une fois que des clients partaient, d'autres se téléportaient immédiatement à leurs places avant même que le lapin n'ait eu le temps de nettoyer les tables ; c'était un cercle sans fin, et il attendait la fin de son service avec une impatience ferme. Le problème était qu'avec ce surplus de travail, il ne pouvait pas vraiment laisser les patrons en plan, d'autant plus que l'autre serveuse était en retard, et il avait donc accepté de rester un peu plus longtemps. Le seul problème dans toute cette histoire, c'était qu'il avait prévu de voir son copain juste après son service, avec en plus comme objectif de lui confier quelque chose d'assez important, et il l'avait même prévenu la veille de l'attendre à quatorze heures au refuge, vu qu'il serait sûrement revenu d'ici là. Sauf que voilà, vu l'heure et au rythme où allaient les choses, il était bien parti pour dépasser cet horaire, mais vu qu'il ne savait pas quand sa remplaçante finirait par arriver, il était bien embêté. En soupirant, il demanda une pause brève pour composer un message, qu'il obtint sans soucis. En se dépêchant un peu et en grommelant à chaque fois qu'il faisait une faute parce qu'il devait la corriger et donc prendre quelques secondes, parce que oui il détestait faire des fautes d'orthographe même dans ses messages, il finit par l'écrire et appuya sur le bouton 'envoyer' avant même d'avoir complètement saisi les conséquences de ce qu'il avait fait. Parce qu'il faut dire une chose : depuis le tout début, Natsume s'est bien gardé de donner l'adresse exacte du coin où il travaillait en restant vague sur le lieu à son copain. Pourquoi, me direz-vous ? Eh bien disons que, comme mentionné précédemment, il est persuadé d'avoir l'air stupide dans son accoutrement et aurait préféré que Sam ne le voit pas comme ça, surtout qu'il détestait avoir l'air ridicule devant lui. On pourrait faire remarquer que de toute façon vu le taux de ridicule on ne serait plus à ça près, et en fait, on va le faire parce que c'est un point tout à fait valide. Tout ça pour dire qu'en envoyant ce message indiquant à l'autre qu'il pourrait le rejoindre à son lieu de travail (avec l'adresse fournie, parce qu'il était stupide comme ça) pour éviter qu'il attende tout seul devant le refuge, il n'avait pas calculé les implications de son geste. Lorsque ce fut fait toutefois, il chercha, comme tout le monde ayant déjà envoyé un message qui était après dix secondes de réflexion une magistrale erreur, à appuyer sur le bouton 'retour' sans aucun succès, seulement poussé par le désespoir.
Il grommela dans sa barbe inexistante en constatant que de toute façon c'était trop tard et qu'il avait du boulot, et rangea son portable, non sans un certain agacement envers lui-même et en s'insultant d'idiot mentalement à de nombreuses reprises. De toute façon, il allait finir par demander sa vraie 'pause' à ce rythme, puisqu'il était bien parti pour reste une heure de plus, et il n'avait pas pris quinze minutes pour lui de la journée. Il avait besoin de respirer aussi, mine de rien. Et disons que lorsqu'il entrevit une tête bien connue dans les environs, il se tourna vers un de ses patrons pour lui demander si il pouvait prendre sa pause par un signe de la main, chose devenue habituelle puisqu'à cause du brouhaha incessant, il était difficile de communiquer avec quelqu'un situé à cinq mètres de distance, hormis en criant. Un hochement de la tête fut tout ce qu'il eut besoin comme permission et il offrit un thumbs up en remerciement, avant de sortir et de reculer un peu, de sorte qu'il était à deux mètres de la terrasse. Un grand sourire débile sur le visage, il fit remuer une de ses mains pour signifier sa présence.
Ce n'est pas qu'il a toujours un peu de mal à croire au fait qu'il s'est déjà écoulé plus d'un mois et que tout ça n'avait pas été simplement une invention de son cerveau, mais si. Néanmoins, il s'habitue peu à peu, avec des difficultés certes parce qu'il lui semblait que sa maladresse était horriblement exacerbée, au nouveau statut de leur relation. Ça lui a fait bizarre, au début, de ne plus réveiller seul mais de sentir un corps contre le sien qui le réchauffait et une présence qui paraissait avoir l'effet miraculeux de chasser ses cauchemars, mais il n'allait très certainement pas se plaindre. Malgré les quelques difficultés de ce mois, notamment avec l'appel de son père et les conséquences sur son moral durant quelques jours, il pouvait dire qu'il était dans un état de bonheur suffisamment fort pour que cela passe pour un petit détail.
Il sait qu'il est fatigué et ses muscles le lui rappellent bien, mais bizarrement, sa simple vision suffit à faire apparaître un sourire (un vrai, pas un de ceux qu'il donnait aux clients par pure courtoisie et professionnalisme) sur son visage et à lui faire momentanément oublier sa fatigue et ses courbatures. Il y a deux mois, il aurait remis sa santé mentale en question ; maintenant, il n'était même plus surpris. Les grands élans d'affection, ce n'est pas vraiment son truc ; il a tendance à préférer garder tout ça privé, mais là, avec tout le stress de la journée sur ses épaules en plus de l'épuisement, il s'en fout un peu. Il s'approcha donc normalement, et, sans crier gare, lui sauta au cou pour le câliner comme il en avait envie, ne se lassant jamais de ce contact plus qu'agréable. Le sourire stupide sur son visage en disait bien assez, de toute façon. Toutefois, il se rendit compte que s'il voulait parler un tant soit peu, il devait au moins reculer un minimum, et le fit donc. Il se massa la nuque, un peu embarrassé, tandis que son sourire se faisait légèrement bancal.
« Désolé de t'avoir fait faire tout le chemin, j'aurais pas dû t'envoyer ce texto, ahah. »
Sa véritable pensée ressemblait plus à 'j’espérais que tu ne viendrais pas mais je crois que j'aurais été très con si je l'avais cru deux secondes', mais il n'avait pas vraiment l'intention de la divulguer. Puis, il jeta un coup d’œil à sa montre pour regarder l'heure, et grimaça légèrement.
« En fait, ma collègue est en retard, et du coup ils m'ont demandé de rester un peu plus longtemps... J'suis désolé, je sais que je t'avais dit quatorze heures, mais j'crois pas que ça sera possible tout de suite. Enfin, euh, si tu veux, il doit y avoir des trucs à voir dans le coin ou, vu que t'es pas forcé de rester à cause de moi, à la limite je t'enverrais un message quand je serais sorti ? »
Il se rendit alors compte que son débit de paroles était un peu rapide et s'arrêta, trouvant soudainement qu'il avait l'air un peu con. Non, ne dites pas qu'il est con tout le temps de toute façon, tout le monde le sait et c'est devenu presque aussi évident que de dire que les piments sont épicés. Et oui la métaphore est merdique mais c'est comme ça, on fait avec les moyens du bord et le bord ne dispose visiblement pas de grand chose. Pas que le bord ait jamais disposé de quoi que ce soit hormis un humour douteux et une tendance à la divagation relativement alarmante, et cette phrase le prouve bien.
« Euhm, sinon... Beau temps, hein ? »
Le bruit que vous entendez, c'est le crâne de la narratrice qui vient de se fendre contre son mur. Et probablement aussi celui du lapin qu'elle va finir par envoyer traverser la fenêtre de sa chambre pour voir si il savait voler, ou si Newton avait vraiment eu raison pour la loi de la gravité. Le plus probable est qu'il ne se soit pas trompé, mais on ne perdrait rien à essayer, et très certainement pas avec un pareil individu comme cobaye.
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
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Sujet: Re: Les heures supplémentaires, ça craint {PV Sam Jeu 30 Oct 2014 - 5:26
Les heures supplémentaires, ça craint
Feat Natsume Shimomura
Samaël Enodril
Si le Sam de tous les jours se voyait actuellement dans une glace, il aurait envie de rire et de vomir en même temps. 'Ce n'est pas moi, ça, c'est une héroïne de shojo !', se dirait-il. Il ne voudrait pas croire que l'adolescent qui est actuellement en train de choisir des vêtements pour un rendez-vous, c'est lui. On ne va pas dire que Sam s'habille mal, mais d'habitude, il choisit toujours ce qui lui tombe sous la main, en faisant attention à ce que ça soit des habits propres, bien sûr. Le regard des gens sur son style vestimentaire, c'est bien le cadet de ses soucis. Si les autres ne font attention qu'au physique, c'est leur problème. Mais aujourd'hui, c'est différent. Non... Depuis un mois, c'est différent. Pas seulement depuis qu'il est tombé amoureux de Natsume, mais depuis qu'ils ont compris tous deux que ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre était réciproque. Depuis que l'Enodril est parfaitement heureux. Si la peur l'avait submergé au moment où il avait découvert les sentiments qu'il éprouvait pour le japonais, c'est un soulagement infini qui a pris sa place et il ne pourrait être plus comblé. Tomber amoureux, il n'y a jamais songé. Pas une seule fois. C'était ce qui lui semblait le plus futile dans sa vie, et il estimait que gagner la Compétition était bien mieux que de sortir avec quelqu'un. Lorsqu'il a embrassé Natsume pour la première fois, cependant, il s'est demandé comment il avait pu penser un seul instant qu'une victoire, aussi grande soit-elle, pouvait rivaliser avec des émotions si puissantes. Il a peu de chance de remporter la Compétition au bout du compte, mais s'il est sûr d'une chose, c'est qu'il n'est pas prêt de quitter le Shimomura et que chacun de ses sourires le fait fondre. Bon, d'accord, ça fait deux choses, mais si on énumérait tout ce qui craquer le nounours chez le lapinou, on en aurait pour l'éternité. On va donc juste se contenter de vous expliquer la situation. Ouais, c'est une bonne idée, ça.
Il y a un peu plus d'une semaine, l'éleveur a pris un nouveau boulot de serveur dans un café à Anula sans préciser à son petit-ami l'adresse de son lieu de travail. Eh oui, on dit 'nouveau', car le lapin est un bourreau de travail et à de nombreuses reprises l'Enodril s'est mentalement facepalmer parce que, selon lui, son copain bosse beaucoup trop. Sur ce travail-là, néanmoins, Sam s'est montré un peu moins... réticent. Si d'ordinaire il aurait grimacer un peu du fait qu'il trouvait que Natsume ne se détendait pas assez, il n'a rien dit pour deux raisons : la première, c'est qu'il comprend parfaitement ses intentions ; nul doute qu'il en aurait fait autant, d'ailleurs. La deuxième... ba c'est pour le costume du Shimomura. Si certes l'amoureux de ce dernier n'a aucune idée de l'endroit où il travaille, Sam est au courant que dans les cafés, les serveurs sont toujours vêtus de la tenue dite 'traditionnelle'. Cela dépend du genre de café, mais pour la plupart, et notamment les plus chics, cela consiste à un vêtement noir et blanc ; ce n'est pas pour rien que certains se font appelés « pingouins ». Alors pour l'instant, si Samaël ne sait pas encore si son copain va y avoir droit, il aime bien s'imaginer que oui, et que peut-être qu'il pourra le voir dans un costume pareil. 'On peut toujours rêver', comme on dit. Au grand étonnement de la joueuse, d'ailleurs, l'ourson n'a pas insisté pour avoir l'adresse. Il respecte Natsume, et même si savoir où il bosse le rend curieux, il n'irait pas jusqu'à le harceler s'il n'a pas envie qu'il vienne le voir. Alors il l'a laissé tranquille.
Aujourd'hui, il était censé aller au refuge à quatorze heures précises pour rejoindre Natsume. L'aîné ne s'est tout naturellement posé aucune question ; c'est normal qu'ils se voient alors qu'ils sortent ensembles. Alors qu'ils sortent enfin ensembles. Nan parce que je vous dis pas à quel point un seul baiser a été dur à caler entre ces deux-là. Ce n'est donc pas rare qu'ils se donnent des rendez-vous, et Sam, bien sûr, a toujours du temps à consacrer à son petit-ami. Il n'aime pas beaucoup faire ses devoirs d'école, par exemple, mais il s'assure toujours de les faire en avance pour aller voir Natsume après ; et autant vous dire qu'il n'y a pas meilleur motivation que celle-là. Cependant, exceptionnellement, Natsume lui a envoyé un message il y a peu pour lui demander de le rejoindre directement à l'endroit où il travaille, donnant par la même occasion l'adresser dans un SMS. Déjà que chacun de ses messages lui fait chaud au cœur, mais en plus, il s'est retenu de sautiller en pensant qu'il allait enfin rendre visite au Shimomura au café dont il ne lui a donné qu'une vague précision sur l'emplacement.
C'est pourquoi la joueuse se facepalm depuis tout à l'heure en constatant que, pour une fois, Samaël se préoccupe de ce qu'il porte ; car si le japonais ne veut pas avoir l'air ridicule devant l'énolian, l'inverse est d'autant plus vrai. Les regards des autres, il s'en fout, mais Nat n'est pas les autres. C'est son petit-ami, et il tient à être présentable. Mais le problème c'est qu'il ne sait pas quoi mettre. Il a donc, pour une fois dans sa vie, demandé conseil à sa mère. Mais celle-ci s'était juste un peu moqué de lui pour déclarer ensuite que les habits qu'il portait n'avait aucune importance car ce n'est pas ça qui pourrait changer sa relation avec l'éleveur. L'adolescent le sait, au fond, mais il insiste quand même auprès de sa génitrice pour lui dire si son choix est le bon. Un peu blasé que son fils considère son apparence comme importante malgré tout, elle décide de l'embêter un peu en lui demandant quand est-ce qu'elle pourrait voir Natsume en chair et en os. Autant dire que cela a suffit à l'ourson pour rapidement se décider (une chemise blanche ouverte sur un t-shirt noir, pour les curieux qui se demanderaient) et se dépêcher ensuite de partir de chez lui, fuyant la demande de sa mère. Lyra est en effet très curieuse à propos du copain de son fils et elle n'arrête pas de lui poser des questions sur lui, ce qui a tendance à le gêner. Elle n'a vu le Shimomura qu'en photo et ne sait de lui que ce que lui raconte son enfant unique. Mais l'italienne ne veut pas importuner le lapin, et c'est pour cela qu'elle préfère passer par Sam pour en savoir plus sur lui, bien qu'elle espère secrètement le voir en vrai un jour pour pouvoir lui parler et faire plus ample connaissance.
La téléportation, c'est le bien, vous me direz, et vous avez raison ; en temps normal, Samaël s'en serait servi. Mais étant donné que ni lui, ni son Gardevoir ne savent où se trouve le café en question, le dresseur doit se débrouiller tout seul, en parcourant quand même d'abord une bonne partie du trajet en volant sur le dos de son oiseau, ne serait-ce que pour atteindre la ville et continuer le reste seul. N'allez pas croire que ça le dérange, par contre. Une petite marche lui fait toujours du bien, et en plus, de ça, cela lui permet de contenir son trop plein de joie en se dépensant. Cependant, il ne peut pas se retenir de sourire ou presque de danser dans la rue.
C'est là. Heureusement, ce n'est pas trop compliqué de se repérer dans les rues d'Anula, et Sam avait réussi à arriver quelques minutes avant l'heure prévue. Ah oui, ce n'est pas nécessaire car vous vous en doutez sûrement, mais la joueuse a oublié de préciser que, si cela ne le dérangeait aucunement d'attendre, il détestait en revanche être en retard aux rendez-vous. Alors il est bien content de voir que sa montre indique qu'il est en avance. Tout de suite, excité comme une puce, il cherche son copain de son regard ambré et remercie son défunt père de lui avoir donné en héritage une grande précision. Lorsque, enfin, il aperçoit l'élu de son cœur, un sourire large mais profondément niais se forme sur son visage et dans ses yeux brille une lueur attendrie, mêlée à une autre qui exprime tout l'amour qu'il éprouve pour le cousin du Conseiller. Il s'adosse à un arbre en croisant les bras, et le contemple, lui. Il n'est pas difficile à repérer, avec ses cheveux en pointes, tellement grands qu'il y a sûrement des trucs cachés à l'intérieur, dans lesquels le compétiteur adore plonger sa main, ne serait-ce que pour presque entendre son petit-ami ronronner, sachant à quel point il aime ce contact, comme tous les hérissons de sa connaissance ; ainsi que ses grands yeux chocolat qui font craquer le dresseur et qui reflètent actuellement toute sa concentration ; sans parler de son sourire, qui, s'il a quelque chose de faux au moment présent, ne peut être que la preuve qu'il fait de son mieux, même si les clients ne sont pas toujours faciles à vivre. Il se surprendra d'ailleurs à flinguer du regard chaque personne qui osera être désagréable avec son copain, ne comprenant pas comment on pourrait le devenir avec un être si lumineux et adorable.
Oui, adorable est bien le mot pour décrire l'éleveur à cet instant même. Eleveur qui devient aujourd'hui serveur. En l'apercevant avec son plateau en train de servir les consommateurs et de prendre leurs commandes, l'Enodril a du temps pour l'admirer, quand il n'est pas en train de courir à travers le café tant il y a de monde en cette belle journée. Et il fond. Intérieurement, Sam gagate comme pas possible, et tombe de nouveau sous le charme de Natsume en le voyant dans sa tenue. Il a vu de nombreux serveurs avant lui, mais il peut affirmer sans l'ombre d'un doute que aucun d'eux ne porte mieux cet accoutrement que lui ; et il remercie d'ailleurs les patrons de son petit-ami pour l'avoir obligé à porter pareil habillage, afin qu'il puisse en profiter lui aussi. Je pari que c'est le genre de tenue dans lequel il se trouve ridicule, pense le nounours qui se demande si cela aurait un rapport avec le fait qu'il ne lui ait jamais donné d'adresse précise. Natsume a sans doute deviné que son copain aurait envie de le voir sur son lieu de travail ; néanmoins, si le dresseur avait effectivement envie de lui rendre une petite visite, il ne voulait pas non plus le gêner en plein service. Mais il aurait regretté, quelque part, s'il ne l'avait pas vu dans son smoking de garçon de café. Prenez tous les synonymes de 'mignon' et ça vous donnera le sentiment qu'il ressent en ce moment lorsqu'il voit son copain filer de tables en tables. Il aimerait s'élancer, traverser cette terrasse, et filer le rejoindre pour l'embrasser et lui dire ce qu'il pense vraiment de ses vêtements actuels. Le dresseur ne trouverait pas d'autres mots pour le décrire présentement. Il se transforme déjà en flaque en tant normal lorsqu'il le voit, mais il n'aurait jamais pu imaginer que l'effet serait décuplé simplement avec des habits différents de ceux qu'il porte tous les jours.
Puis, finalement, Natsume finit par le voir. Ce dernier détourne néanmoins aussitôt la tête dans une autre direction, en faisant quelques signes à quelqu'un d'autre, et repose aussitôt son regard vers lui. Si en ne le remarquant pas il le faisait déjà craquer, le grand sourire qui lui est adressé et le geste de sa main en sa direction finissent de l'achever. Ce n'est pas un sourire comme ceux qu'il adresse à la clientèle, ceci dit. Sam comprend qu'il est donc qu'il est comme un privilégié, et il est obligé de se mordre les lèvres pour ne pas lui sauter dessus et attendre que ce soit lui qui le rejoigne. S'il se serait regardé de lui, à l'heure actuelle, comme un simple spectateur de la scène, il aurait levé les yeux au ciel devant tant de niaiserie. Mais pourtant, maintenant, il s'en fiche. A vrai dire, il ne pense plus du tout à ce qui l'entoure. Ne restent plus que lui, et son petit-ami qui s'approche, et à qui il se retient d'infliger un câlin qui serait un peu trop brusque, à cause de son exaltation. Alors que l'Enodril tente du mieux qu'il peut de conserver son calme, il réalise que ce n'est pas le cas de l'autre qui, à sa grande surprise et pour son plus grand bonheur, lui saute immédiatement au coup pour l'enlacer. Il aurait répondu par des ronronnements sonores s'il l'avait pu, mais il se contente de savourer ce contact diablement agréable et de répondre en resserrant ses bras autour de son petit-ami. Il a l'impression d'être aux anges.
Il se retient également de glousser en l'entendant s'excuser, n'ayant pas vraiment été dérangé par le fait d'y aller à pied, trop agité pour faire attention au reste, mais préfère le laisser parler. Il le contemple, toujours avec cet air transi et ce sourire tendre qui ferait vomir n'importe qui. Les mains sur la taille du cadet, il l'écoute en silence, ne voulant surtout pas l'interrompre. Il préfère pour l'instant ne rien dire, mais retient chaque mot qu'il prononce, et ne fait aucun commentaire avant qu'il n'ait fini. Même quand il s'excuse encore, il est craquant. Il y aura-t-il un moment où il arrêtera de le trouver mignon ? Réponse : non. La joueuse a déjà fait l'expérience, ça n'a pas marché. Il ne peut par contre s'empêcher de rire à la fin, ne comprenant pas tellement pourquoi il a posé une telle question rhétorique, peut-être pour justement le faire rire, qui sait. Mais il garde encore le silence, préférant plonger son regard dans le sien, et lui faire son petit sourire malicieux. Il l'observe ensuite attentivement d'un bref coup d'œil, ne se lassant pas de détailler son copain de la sorte, et rit plus légèrement avant de lui répondre.
- Sache, mon Nat, que je serais prêt à aller jusqu'au bout du monde pour te voir dans ta tenue de serveur. Tu es vraiment à croquer, dedans.
Puis, il prend une de ses mains dans la sienne et la porte à ses lèvres pour y déposer un baiser. Il entrelace ensuite leurs doigts ensembles, et son sourire niais reprend le dessus.
- Ce costume te va tellement bien que je pourrais te regarder des heures durant. Ne t'en fais pas pour moi, ça me dérange pas, de t'attendre. Il faut juste que je ne me transforme pas en flaque à force de fondre en te regardant.
Sur la fin, il glousse de nouveau comme un idiot. Il se sent si bien... Et Natsume également. Il s'inquiétait un peu de son état au début à cause des soirs où il rentrait crevé de son boulot, faisant qu'il s'allongeait directement et tombait de fatigue. Mais il a l'air d'aller mieux, et ça rassure grandement le dresseur. Celui-ci libère un de ses bras pour le passer derrière la nuque de l'éleveur et il embrasse avec douceur son front. Il veut bien l'admettre, désormais : l'amour c'est vraiment pas si chiant que ça en a l'air.
Réalisé par BlueBerry pour Orange
Natsume Shimomura Modératrice en Chef
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Sujet: Re: Les heures supplémentaires, ça craint {PV Sam Jeu 30 Oct 2014 - 19:07
Les heures supplémentaires, ça craint
Feat Samaël Enodril
Natsume n'est pas du genre démonstratif en public. Pas du tout, même ; il préfère de loin rester discret et ne gêner personne, d'autant plus qu'il est du genre à exécrer ceux qui ne savent pas se tenir cinq minutes. Pourtant, là, il n'a pas hésité longuement avant de lui sauter au cou, et même si une partie de son cerveau le rabrouait de ce geste un peu brutal amené sans aucun avertissement, il ne regrette strictement rien. Il est d'ailleurs rare pour l'éleveur qu'il lui saute ainsi dessus, puisqu'il n'ose que rarement et a encore du mal à se défaire de sa timidité et de sa maladresse. Mais pourtant, ce contact plus qu'agréable vaut bien d'avoir laissé toutes ses réserves de côté, et il se serait presque blotti si il ne s'était pas rappelé qu'il y avait tout de même quelques règles de politesse à respecter, comme par exemple le fait de donner quelques explications ou simplement de parler un peu, même si Natsume était plus du genre 'câlin avant, blabla après'. Bien évidemment, dans la réalité des choses, c'est plus souvent 'je fais un câlin assez brusquement et ensuite s'en suit un silence maladroit composé de bafouillements de ma part et j'ai l'air d'un parfait abruti'. Même si il sait que quelques regards se sont posés sur eux, il s'en fiche. Il a autant oublié sa fatigue que sa gêne sur le coup, bizarrement. Mais néanmoins, maintenant qu'il a posé sa question boiteuse, il se sent un peu con. Il est parfois difficile de trouver des sujets de conversation, mais là, il sèche, et beaucoup. En plus d'être généralement assez peu doué pour trouver des trucs à dire parce que hormis ses intérêts principaux il n'est pas du genre à blablater incessamment, la nervosité qu'il ressent l'empêche un peu de se concentrer et de dire quelque chose qui ne soit pas juste stupide ou sorti de nul part. Il n'y peut rien, et cela l'agace de voir qu'il ne parvient pas à s'en défaire, mais Natsume est quelqu'un d'assez nerveux, c'est-à-dire qu'une fois pris au dépourvu, il a tendance à avoir des réactions assez brusques et ridicules. Ainsi, dans sa tête, on pourrait dire que c'est un bel awkward moment, et il se fustige d'avoir sorti une question aussi bête parce qu'il ne savait pas trop quoi dire. On pourrait même entendre les trois petits points qui s'affichent dans son esprit, et il se surprend à regarder brièvement le sol.
Pourtant, le léger rire qu'il entend le déconcerte, et le silence qui le suit ne fait rien pour arranger son stress d'avoir fait quelque chose de stupide. Il relève les yeux et ne les bouge plus lorsque l'autre plonge son regard dans le sien, et il sent déjà ses joues s'échauffer légèrement. Presque immédiatement, il s'est arrêté de bouger et l'observe avec une certaine curiosité, intrigué par le sourire malicieux qui s'affiche sur le visage de son petit-ami. D'ordinaire, cela veut souvent dire pour le lapin qu'il va être un peu gêné, et vu que Sam l'observe attentivement et le détaille ainsi, ce qui l’embarrasse assez, il a bien l'impression que cela sera le cas aussi, et il détourne les yeux, les joues rougies. Il y a fort à parier que si le Natsume d'il y a trois mois avait vu celui de maintenant, il aurait grimacé, grommelé et se serait insulté soi-même en différentes langues. Si il a oublié ses manières, la raison qui faisait qu'il avait brièvement regretté d'avoir envoyé ce message, c'était bien parce qu'il était dans cette tenue stupide qui lui donnait un air d'abruti total. Alors qu'il le voit comme ça, cela le gêne, mais même si il est horriblement naïf et con comme une brique, il remarque vite qu'apparemment, ce n'est pas vraiment parce qu'il a l'air idiot que l'autre l'observe ainsi, et il craint de prévoir les propos qu'il va entendre. Si leur relation est encore un peu nouvelle, il a néanmoins appris à mieux le connaître, et il trouve désormais que regarder sur les côtés est très intéressant, puisqu'au moins cela lui évite d'avoir à se transformer en tomate vivante, bien que la joueuse argumentera qu'il en est déjà une.
Et il a bien supposé, puisqu'il a l'air droit à des compliments qui rendent sa gorge sèche et lui donnent l'impression que ses joues vont se mettre à flamber tant elles sont devenues chaudes. Même la formule qu'il emploie pour le qualifier ne fait rien pour arranger le fait qu'il faudra peut-être inventer une nouvelle teinte de rouge pour avoir un adjectif approprié à caser à son sujet. Son cerveau commence même à griller lorsque Sam saisit une de ses mains pour l'embrasser, et il espère juste qu'au bout d'un moment, il va atteindre sa limite de rougissement possible et finir par ne plus jamais être capable de ne serait-ce que rosir légèrement. Néanmoins, en sentant leurs doigts s'entrelacer, il inspira un peu par réflexe et serra un peu plus sa main contre celle de son copain. Le fait est que même si il est embarrassé, il n'a vraiment pas envie de s'éloigner. Il n'en a plus vraiment envie, de toute façon, depuis le jour où il a réussi à lui dire la vérité quant à ses sentiments, même si sur le moment il avait surtout cru avoir fait une des pires erreurs de sa vie. Maintenant... Disons qu'il serait bien remonté dans le temps pour coller la baffe de sa vie à son soi du passé, et lui dire de grandir un peu, d'arrêter de se comporter comme un lâche et d'agir au lieu de faire du mal à lui-même et à Sam en ignorant ce qui était pourtant évident. Parce que même si il est tellement rouge qu'on pourrait croire qu'il va se transformer en Electrode d'une seconde à l'autre, il n'a pas été aussi bien dans sa vie depuis très longtemps.
La seconde salve de compliments le prend au dépourvu puisqu'il aurait cru qu'il n'aurait pas continué, et voilà que Natsume gesticulait presque d'embarras. Les compliments, il ne sait pas gérer. Pas du tout. D'autant plus qu'il n'a pas du tout la même impression que son petit-ami sur le sujet, et voit surtout ce costume comme monstrueusement ridicule. Il n'a pas le temps d'exprimer son désaccord toutefois, puisqu'il sent la main de Sam se poser sur sa nuque et il cligne des yeux, se demandant ce qu'il faisait, avant que l'autre ne dépose un baiser sur son front. Même si sur le moment il pensait plus à trouver un moyen de lui prouver que non, il n'avait pas l'air... Tiens, même le mot 'adorable' lui faisait grincer des dents, parce que comprenez-le bien, il n'est selon lui pas 'adorable' du tout. C'est surtout une question de fierté mal placée, en fait ; classe, il veut bien. Adorable, c'est... Il ne sait pas, mais mentalement, il gonfle puérilement les joues. BREF. Pour en revenir au sujet, même si le bouton du mode tsuntsun paraissait avoir été enclenché, il ne peut pas empêcher un léger sourire un peu niais de s'étirer sur son visage. Nan mais si il le dit c'est que... Nan mais nan, d'où je réagis comme ça, moi ?! Allez, on se ressaisit et on dit ce qu'on pense au lieu de ne rien dire et de fondre comme un idiot transi ! J'AI DIT ON RÉAGIT, LE CERVEAU ! Ah et le bruit en arrière-fond, c'est la joueuse qui sort un petit kilo d'aspirine, rien d'important. Vous l'excuserez, elle va finir par le tuer et le faire cuire avec une sauce basquaise, sinon. Il releva légèrement la tête, et en essayant de ne pas penser au fait que ses joues étaient toujours aussi rouges et qu'il avait sûrement l'air affreusement bête, finit par balbutier les premières syllabes de sa phrase avant de parler correctement.
Difficile de garder une voix qui se veut convaincante quand il bafouille autant, il faut le dire. Il se rend compte qu'il a l'air d'un chaton mouillé mais il essaye quand même, et tandis que la narratrice va finir par l'assommer parce que la fierté ça va bien cinq minutes, il chercha un autre argument à sortir. Argument qu'il trouva rapidement, de toute façon. Enfin, ça se discute, puisque pour gagner un peu de temps afin de le trouver, il avait saisi le visage de l'Enodril entre ses mains pour le rapprocher et ainsi pouvoir l'embrasser, ce qui, en plus du côté tout à fait agréable de l'action en question, lui donnait quelques secondes pour trouver quelque chose à dire et permettait de faire en sorte que son copain soit silencieux durant quelques instants. Enfin, en étant parfaitement honnête, son esprit n'est que très partiellement attaché au fait de trouver un truc à dire après. Nope. Du tout, même. Il remercie le fait qu'ils soient légèrement écartés du café, pour qu'au moins les clients et ses patrons ne le voient pas, parce qu'il aimerait bien éviter les questions gênantes, et aussi parce que si les câlins en public il peut, les baisers, c'est une autre chose. En se détachant, il remarque qu'il a retrouvé une minuscule partie de son assurance, et qu'il peut donc de nouveau parler sans balbutier chaque syllabe, même si le rouge de ses joues ne veut pas diminuer en intensité. De toute façon sur ce point-là, il lui semblait qu'il n'arriverait jamais à rien.
« Et puis... J'avais dit q-quoi, sur les trucs gênants, hein ? »
Viouuuups. Et une syllabe qui s'est répétée, une ! Ah bah bravo Shimomura, vrai qu'avec cette tronche, tu vas être méga convaincant. C'est le concours du plus dénué de charisme au monde, ou quoi ? Non parce que tu gagnes. Haut la main. Il détourna légèrement les yeux, avant de finalement tenter de détourner le sujet en rebondissant sur quelque chose de sans rapport. C'était bien une de ses techniques favorites, ça, de partir sur un tout autre sujet que celui d'origine pour essayer de se sortir des situations où il était embarrassé.
« Enfin, euh, j'ai que quinze minutes de pause, alors... Je crois que j'vais r-rester là-bas encore trois quarts d'heure, peut-être. Ça dépe-dépendra de quand ma collègue arrivera. Tu voudrais aller où, après ? »
Si il avait prévu de lui confier quelque chose d'important, il ne savait néanmoins pas trop où ils pourraient traîner qui soit un coin tranquille afin de s'en occuper. En attendant, si sa tête voulait bien arrêter de faire un concours de température avec le Limar, ça aurait été sympa.
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
Age : 27 Messages : 875 Date d'inscription : 11/07/2013
Âge du personnage : 20 ans Métier / Études : Bac ES / Modeste écrivain de livres pour enfants Pseudonyme(s) : . Sirius - Maître Dresseur Golden Wings - Résistant Ted Ibert - nom d'écrivain
Sujet: Re: Les heures supplémentaires, ça craint {PV Sam Jeu 30 Oct 2014 - 22:09
Les heures supplémentaires, ça craint
Feat Natsume Shimomura
Samaël Enodril
Qu'y a-t-il de plus mignon qu'un lapinou dans un costume de serveur ? Un lapinou dans un costume de serveur qui rougit. Comme si le voir dans cette tenue n'était pas déjà suffisant, voilà qu'il réussit sans le faire exprès à rendre l'aîné dans un état encore plus guimauvesque. Ses joues écarlates et son regard fuyant ne le rendent que plus craquant et l'Enodril commence de plus en plus à se dire que c'est peut-être dangereux de sortir avec un garçon aussi mignon. Mignon mais bosseur, eh oui. Sam n'a rien contre son côté travailleur, mais il a peur que son copain finisse par ne plus avoir de temps pour lui ; pour se détendre, en somme. Il en fait 'trop', c'est un fait, mais il est également aussi têtu que lui et même le nounours n'arriverait sans doute pas à lui faire changer d'avis. En même temps, c'est un peu égoïste de la part du compétiteur. Au fond, non seulement il trouve que son petit-ami bosse trop pour un adolescent de son âge, mais le dresseur s'est surpris à avoir un léger complexe ; car il s'est mis à se demander si c'était vraiment son petit-ami qui travaillait trop, ou si c'était lui qui ne travaillait pas assez. Il n'a, au fond, que ses cours par correspondance qui constituent son 'travail'. En effet, il considère les entraînements comme une passion, quelque chose qui arrive à le détendre. Passer du temps avec ses Pokémons est pour lui un vrai bonheur et il remercie grandement sa génitrice pour l'avoir retiré de l'école afin qu'il ait plus de temps pour se préparer à la Compétition. C'est un peu sa manière à lui de 'bosser'. Gagner des matchs rapporte de l'argent, mais remporter la Compétition lui assure non seulement gloire mais aussi... ba plus de frics. Mais lorsqu'il a su que le Shimomura avait pris un job en plus de toutes ses activités quotidiennes, il s'est questionné à propos de ses propres activités. Prendre un boulot, même à mi-temps, ne pourrait que l'instruire. Bon, pour tout vous avouer, il sait très bien comment gagner de l'argent en dehors des combats de dresseurs. Mais il ne sait pas s'il pourrait un jour révéler à Natsume qu'il vole de riches propriétaires fervents au Régime, ne pouvant prévoir comment ce dernier réagirait face à la nouvelle ; car si Samaël n'était pas un voleur hors-pair, le Conseiller avait été un excellent professeur et il est devenu, grâce à ses expériences personnelles et à ses Pokémons, un petit champion dans la matière, pour quelqu'un d'aussi jeune. En vérité, c'est sans doute plus le fait de voir son copain se dépenser dans une activité légale et de se rendre compte que lui-même ne s'use pas tant que ça parfois dans quelque chose d'illicite et qu'il finit par amasser parfois une petite fortune dont il est plutôt fier. Mais il se garde bien en revanche de prévenir sa mère de l'origine de l'argent qu'il gagne en revendant ce qu'il a volé. Ce qu'il ne sait pas, en revanche, c'est que celle-ci est au courant depuis le début, mais qu'elle se garde bien elle-même de le lui avouer.
S'il est au courant que lui faire tous ces compliments est affreusement gênant pour l'éleveur ? Absolument. C'est bien ça qui est drôle et adorable à la fois. Mais avec une tronche pareille, il faudra sérieusement que le japonais s'habitue à ce que le plus âgé lui fasse ce genre de louange. Mais ça peut paraître étrange, quand on y pense. Il a suffit que l'Enodril tombe amoureux pour qu'il trouve alors soudainement que Natsume est chou. On ne peut pas dire que la première impression qu'il a eu de lui était plaisante, mais il a suffi en fin de compte qu'il brise un peu sa carapace pour trouver un lui tous les attraits d'un chaton affectueux. Bon, d'accord, sa déclaration s'est peut-être dite avec un cri de rage, mais c'était le résultat qui comptait ; et Sam aime beaucoup, beaucoup le résultat. Mais il doit reconnaître qu'il n'est pas d'accord avec son copain. Il est tout sauf débile dans cet accoutrement ; mais il sait que jamais le Shimomura n'avouera qu'il est 'mignon', même si c'est le cas, et que ce n'est même pas un avis subjectif. Natsume ne l'a pas clairement vu, et heureusement que Sam non plus, mais les regards intéressés des clients étaient bien adressés au nouveau serveur du café. Le monde qui s'est rassemblé à la terrasse n'est pas seulement venu pour profiter du beau temps et discuter autour d'une boisson chaude, contrairement à ce que les deux naïfs semblent penser. Remercions Arceus pour que les yeux de l'ourson, aussi précis soient-ils, aient été trop concentrés sur le garçon de ses rêves pour remarquer qu'autour de lui, de jolies jeunes filles semblaient fixer le hérisson avec envie. Sinon ?... Eh bien disons qu'il vaut mieux ne pas penser aux conséquences. Si, si, j'vous jure que c'est mieux comme ça.
Pourtant, le dresseur ne fait que sourire, amusé par le comportement un peu exagéré de son petit-ami sur son apparence, et secoue légèrement la tête pour lui affirmer qu'il pense le contraire. Il se dit toutefois que, s'il continuait à lui énoncer à voix haute tout ce qu'il pense de lui, il devrait se coltiner une tomate vivante toute la journée. Oh, ne vous y trompez pas ; lui, ça ne le dérangerait pas du tout, étant donné qu'il n'en était que plus adorable, mais on va éviter à l'autre joueuse de prendre d'autres kilos d'aspirine. Tout à coup, comme lorsqu'il l'a salué en lui sautant au cou par surprise, Natsume prend le visage du compétiteur entre ses mains. Ce dernier, curieux du pourquoi de cette action, ne dit cependant rien. Quand le serveur s'approche ensuite de lui et l'embrasse réellement, il est également étonné. Mais il a bien vite fait de ne poser aucune question et de savourer le contact ô combien excitant de ses lèvres sur les siennes, ne pouvant retenir un frisson de bien-être le parcourir alors qu'il ferme les yeux. Il se demande bien pourquoi il était ébahi, d'ailleurs. C'est son copain ; c'est donc tout à fait normal qu'il l'embrasse. Il faut néanmoins croire qu'il était peu habitué à ce que ça soit lui qui fasse le pas. Le soir où ils sont sortis ensembles, c'est essentiellement Sam qui a osé se permettre de l'embrasser ; même si Natsume a participé sans vraiment protester. C'est un peu soudain, certes, mais il ne va très certainement pas se plaindre. Après tout, il mentirait s'il disait qu'il n'en avait pas eu envie en le voyant tout à l'heure.
Au moment où ils se détachent, un sourire satisfait éclaire son visage. C'était sans doute la dernière chose qu'il lui fallait pour qu'il soit comblé aujourd'hui ; et heureusement que les humains, ne ronronnaient pas, car sinon il aurait fait tellement de bruit qu'on aurait pu l'entendre jusqu'à la terrasse du café. Non. Bien plus loin, après mûre réflexion. La question de son petit-ami le prend toutefois au dépourvu. En vérité, il n'y a pas trop réfléchi. Il pensait que le Shimomura voulait lui montrer quelque chose, alors il ne s'est pas renseigné. Mais en y réfléchissant, il commence à se dire que ça serait pas mal qu'il regarde parfois sur Internet ou même dans des magazines s'il n'y aurait pas quelque chose qu'ils pourraient faire tous les deux à l'avenir. Pas des trucs d'amoureux, hein, il veut bien tomber dans la niaiserie mais il est conscient qu'il y a quand même des limites. Mais simplement... quelque chose qu'ils pourraient faire ensembles, quoi. Mais il faut dire que Anula n'est pas un coin qu'il a beaucoup visité et il ne connaît pas grand chose de cette ville si ce n'est son arène, bien évidemment. C'est dans ces moments-là que, même s'il préfère aller se balader sans savoir ce qui l'attend, se dit qu'avoir un plan sous la main pourrait être pratique. Ou même un guide. Mais les guides sont pour les touristes. Alors pas de guide.
Ce n'est cependant pas pour rien qu'il préfère d'autres villes à Anula. C'est bien connu que c'est une ville de riches, après tout. C'est d'ailleurs pour cela que, même s'il lui est arrivé de trouver son bonheur dans son rôle de voleur en appréciant de trouver des tas de choses intéressantes à dérober et à revendre, il n'a pas fait attention aux rues et préfère de toute façon arriver sur les immeubles par la voie aérienne, ou même en se téléportant. Mais déjà, en venant ici, il s'est pris à glousser tout seul dans les avenues quand il est passé devant certaines maisons qu'il a eu l'occasion de 'visiter' à sa manière. Mais aucun habitant dans la ville ne pourrait le soupçonner, et ça l'arrange bien d'avoir une figure de nounours, pour une fois. N'a-t-il pas l'air tout à fait innocent, quand on le voit ?... Il ricanerait presque de sa condition s'il n'avait pas un touuut petit peu honte de lui à chaque fois qu'il repense à tout le travail qu'accompli Natsume pour rester aimable même auprès de gens qu'ils ne le méritent pas. Tiens, cela pourrait être une petite vengeance, quelque part... Chaque fois qu'un de ces nouveaux riches s'en prenaient à son copain, il pourrait peut-être... Non. Ne surtout pas penser à ça. Il est déjà assez puéril comme ça en tant normal, pas la peine d'en rajouter. Mais cela ne l'empêchera pas de regarder d'un œil mauvais quiconque osera se montrer hautain face à son petit-ami. Ce n'est que son avis, mais il serait personnellement aux anges si le Shimomura venait à sa table pour le servir. Ce ne serait pas tellement ce qu'il y a son plateau qui l'intéresserait, remarque. Samaël se retient de glousser en s'imaginant devenir un véritable client dans le café de l'éleveur, ne serait-ce que pour voir sa réaction. Il ne le sait pas, pourtant, mais cela serait en effet une mauvaise idée. Il n'a pas vraiment conscience à vrai dire du succès de son petit-ami auprès de certains consommateurs... Comme il ne sait pas trop quoi répondre, il se contente d'abord de détourner légèrement le regard pour observer les environs, se disant qu'une idée lui viendrait peut-être.
- Eh bien... On peut peut-être aller se promener dans le coin tous les deux, qu'est-ce que tu en dis ? Je n'ai pas souvent l'occasion de me balader ici, mais avec toi, je pourrais bien aller n'importe où que je serais heureux de toute manière.
Oups, encore un compliment. Se rendant compte de ce qu'il vient de dire, il ricane et pose sa main dans les cheveux du hérisson pour lui ébouriffer la crinière, en plaisantant.
- Oh, c'est vrai, tu avais dit quoi, au sujet des trucs gênants ? Parce que je crois que j'ai 'un peu' oublié.
Il le taquine, mais le pire c'est que c'est peut-être un petit peu vrai. Il n'a pas le souvenir d'avoir entendu son copain parler de ça. Ou alors il ne l'écoutait pas à ce moment-là. Ou faisait semblant de ne pas écouter. Sachant qu'il aime bien le voir rougir et quand même le complimenter car il voulait que Natsume connaisse son point de vue, le dernier cas est touuut à fait probable. Doucement, il rapproche ensuite le cadet de lui, et l'enlace, posant la tête du lapinou sur son torse, et continue de lui caresser les cheveux avec douceur. Il sourit toujours avec la même tendresse, mais même si cela peut paraître étonnant, la joueuse vous informe que son perso, aussi con soit-il, a réussi à retrouver un peu de son sérieux. Alors qu'il serre le nippon contre lui en glissant parfois sur sa tête de rapides bisous, il a décidé de poser la question qu'il en tête depuis un petit moment.
- Hé... si tu ne m'as pas donné l'adresse de ton lieu de travail plutôt, c'est parce que tu ne voulais pas que je te vois comme ça, pas vrai ?
Non, il n'est pas devenu intelligent, je vous rassure (sinon cela voudra dire que l'apocalypse est plus proche que vous ne le pensez), mais disons que la première chose que Nat lui a dit tout à l'heure à propos du fait qu'il n'aurait pas dû lui envoyer de SMS l'a quelque peu intrigué ; et connaissant l'éleveur, cela ne l'aurait pas étonné que ce soit pour cette raison. Mais il y avait également autre chose.
- Tu aurais pu m'envoyer un message en me disant d'attendre qu'on se retrouve ce soir, comme d'habitude, car depuis un mois, il n'y a plus une nuit qu'on ne passe pas ensembles.
Lentement, il se détache de lui et le regarde toujours avec cette même lueur amoureuse dans les yeux.
- En m'envoyant l'adresse aujourd'hui, tu prenais le risque que je fonde en te découvrant en plein travail parce que tu as pris un job qui t'oblige à porter des vêtements qui te rendent tout simplement craquant.
Lui ? Dire des trucs gênants ? Pff ! Comme si c'était son genre !
- Est-ce que par hasard...
Est-ce que par hasard Sam aurait deviné que Natsume avait quelque chose d'important à lui dire aujourd'hui ? Vous savez, bien que la joueuse affirme sans l'ombre d'un doute que l'ourson est trèèès très bête que l'amour ne l'a pas rendu plus intelligent, il fait preuve parfois d'une perspicacité remarquable pour un adolescent aussi jeune. La mort de son père, véritable choc dans sa vie, lui a permis d'être bien plus mâture que la plupart des gens de son âge, et ce n'est pas pour rien qu'il est autant à l'aise avec les sentiments qu'il éprouve pour Nat et son comportement vis-à-vis de lui. Il est totalement confiant, c'est vrai, mais pour lui, c'est presque naturel. Alors certes, le nounours n'a pas le Q.I. d'Einstein, mais cela lui permet néanmoins de comprendre bien des choses, et d'autant plus quand il s'agit de quelqu'un au travers duquel on peut lire comme dans un livre ouvert. Donc Sam est peut-être un peu moins con qu'il en a l'air et deviner ce à quoi pense son petit-ami n'est donc pas chose difficile...
- ... je te suis tellement indispensable que tu étais prêt à prendre le risque je te vois dans cette tenue ?
Comme l'idiot qu'il est, il termine en gloussant, ayant dit bien évidemment tout ça sur un ton ironique. Haha. Sans rire. Vous avez vraiment cru au paragraphe juste au-dessus ?
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Natsume Shimomura Modératrice en Chef
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~> Nom de chercheur Athéris
~> Pseudonyme de soigneur
Sujet: Re: Les heures supplémentaires, ça craint {PV Sam Ven 31 Oct 2014 - 0:57
Les heures supplémentaires, ça craint
Feat Samaël Enodril
Ce n'est pas que Natsume est désespérant, mais... Ouais non, personne n'y croit et tout le monde sait très bien que même la joueuse le clame haut et fort autant qu'elle le peut. Il faut dire qu'il lui faut du temps à ce petit pour s'habituer au fait que sa relation avec Sam n'est plus exactement platonique, ou tout simplement qu'il est dans une relation qui ne l'est pas du tout tout court. Difficile de dire si c'est l'un ou l'autre, mais en tous cas, le nerd maladroit qu'il est ne sait plus sur quel pied danser, et il lui faudra un peu de temps avant qu'une grande partie de sa timidité à son égard ne disparaisse ; il y a fort à parier que quelques mois après, il se serait contenté d'un rictus moqueur et d'un ton joueur, mais pour l'instant, il n'était capable que de virer à l'écarlate et de bafouiller comme un abruti devant les taquineries de son copain. Il est tout à fait conscient qu'ainsi, il est trèèès facile de l'embêter encore plus et d'achever de l’embarrasser, mais allez tenter de contrôler des réactions naturelles quand vous êtes quelqu'un d'extrêmement nerveux et d'un peu trop sensible. Tout ça pour dire que Natsume, en s'insultant intérieurement d'une pareille bêtise tandis que ses joues sont encore brûlantes, ne fait que confirmer l'impression de sa joueuse qu'il est absolument désespérant.
Comme l'éleveur l'a supposé, Sam est plus amusé par ses propos qu'autre chose, et n'a pas l'air de le prendre au sérieux du tout ; il n'allait pas le blâmer puisque honnêtement, il n'arrivait pas lui-même à le faire. Alors il serre un peu les dents et regarde à côté en priant pour que ce soit suffisant pour que le sujet soit oublié, et il manquerait presque de sourire lorsque l'autre ne fit pas remarquer son changement de sujet et proposa d'aller faire une balade. Pourquoi pas, après tout ; il ne connaissait Anula que vaguement, c'est-à-dire quelques rues et quelques magasins dont des herboristeries et des supermarchés où il allait parfois faire des courses pour le compte de ses patrons, mais rien de plus. Il n'était pas du genre à être admiratif de l'architecture ou de la décoration et les trucs du genre, mais il se dit qu'au moins cela fera une activité autre que celle de rester dans un coin à se câliner, car même si c'est fichtrement agréable, ça n'allait pas faire avancer le shmilblick et il fallait bien se distraire aussi ; il faisait beau, alors autant en profiter, même si sur une île tropicale la chaleur équivaut presque à l'enfer sur terre. Sauf que bien sûr, Sam ne s'arrête pas là et en profite pour glisser sournoisement (ou du moins aux yeux de l'éleveur, et il tout à fait possible qu'il exagère parce que mine de rien c'est un peu un drama queen des fois) un autre compliment qui lui coupe le sifflet et le fait juste grincer des dents en même temps qu'il rougit alors que l'autre ricane, l'air visiblement fier de son coup. Néanmoins, toute envie de protester se tait lorsqu'il sent la main de son copain dans ses cheveux et qu'il les ébouriffe ; c'est presque comme si il faisait exprès de faire ça au même moment en sachant quel effet ça lui ferait et que du coup il n'aurait pas l'envie de protester plus que cela, mais en réalité, c'est tout simplement qu'il se cherche une excuse pour ne pas avoir à admettre qu'il fond bien trop vite. Fierté mal placée, tout ça.
La plaisanterie de Sam lui fit lever les yeux au ciel et il poussa un soupir, vaguement blasé. Quelque part, il aurait dû s'en douter qu'il ne l'écouterait pas quand il lui disait de ne pas dire de trucs trop gênants, et vu qu'il paraissait déterminer à continuer, il pouvait dire adieu à son souhait de ne pas avoir à entendre des choses qui l'embaraissaient. Le japonais lui lança un bref regard blasé tandis que ses lèvres se tordaient en une moue qui exprimait la même pensée ; il constate d'ailleurs que ses joues ont enfin cessé de brûler et que son visage a repris une teinte normale, à son grand bonheur. Non parce participer au concours d'imitation de Voltorbe, ce n'était pas trop dans ses plans. Il se laisse faire lorsque son petit-ami le rapproche de lui, et se serait sûrement mis à ronronner si il en avait été capable. La tête calée contre son copain, écoutant distraitement les battements de son cœur pour se détendre, il manquerait presque de fermer les yeux et de faire la sieste si il le pouvait, et la main qui lui caresse les cheveux avec douceur ne l'aide très certainement pas à vouloir autre chose. Il se surprend quelques fois à sourire très discrètement lorsque l'autre dépose des bisous sur sa tête, et Natsume passe ses bras autour de son petit-ami en se blottissant, de sorte qu'on pourrait presque entendre les ronronnements à l'autre bout de la ville. Parce que mine de rien, il ne pourrait pas être plus à l'aise que là, et il en oublie presque totalement le reste. Il se dit plusieurs fois qu'il devrait guetter sa montre, mais il n'a pas envie de savoir quand il devra retourner là-bas, et dire de nouveau bonjour au stress et au boulot.
Étant donné qu'il est aussi détendu qu'il pourrait l'être, il est pris au dépourvu par la déduction de l'autre, qui a apparemment compris la raison qui faisait qu'il ne lui avait rien dit quant au lieu exact où il travaillait. Son expression est alors celle d'un cerf devant les phares d'une voiture, et le mot 'grillé' résonne dans sa tête à un volume tout à fait conséquent. Il ne répond pas et détourne le regard, un peu mal à l'aise, et aimerait bien lui rappeler que de toute façon, vu le ridicule de sa tenue, il avait eu raison, mais il se doute qu'en faisant ça, il se prendrait une avalanche d'affirmations du contraire venant de son copain et il n'avait pas l'intention d'étirer le débat, sachant que têtu comme il était, l'Enodril ne lâcherait pas le morceau. Autant laisser couler, des fois, pour éviter une situation encore plus embarrassante. En tous cas, il n'ose pas avouer que oui, et ressent une très légère honte, puisque dit comme ça, son comportement lui paraît immensément puéril ; depuis quand accordait-il une quelconque importance à ce qu'on pouvait penser de son apparence … ? Il est soigné et méticuleux au sujet de la propreté certes, mais ce n'est pas son genre du tout de se prendre la tête avec de pareils détails superficiels, et le fait qu'il sait que c'est tout simplement parce qu'il est son copain qu'il se préoccupe donc plus de son image pour ne pas paraître ridicule devant lui le fait grincer des dents. Il sait que le physique ne compte pas, mais bon, si il pouvait éviter d'avoir l'air stupide devant lui, il en serait très satisfait.
Lorsque Sam énonce la simple vérité qu'ils dorment ensemble depuis un mois, il se fustige mentalement d'avoir laissé un sourire niais et un poil trop tendre s'ériger sur son visage ; si il commençait à sourire en pensant à des choses aussi simples, il était mal barré, voir même TRÈS mal barré. Mais toutefois, il mentirait si il disait qu'il ne passait pas les nuits les plus calmes et paisibles qu'il ait vécu depuis bien longtemps, et que se réveiller à ses côtés ne le mettait pas de bonne humeur tous les matins. C'est sûrement niais, et il le sait, mais il s'en fout complètement, parce que même lui ne peut pas nier la vérité lorsqu'elle est aussi évidente, bien que l'on pourra argumenter que c'est ce qu'il a tenté de faire lorsqu'il a compris quels sentiments il arborait pour l'Enodril, mais ce sera un peu mesquin. Et c'est pour ça qu'on vient de le faire. L'autre se détache alors de lui, et dans l'esprit de Natsume, on pourrait presque entendre le geignement plaintif de son mini-soi qui aurait bien aimé rester comme ça plus longtemps, mais aussitôt, l'éleveur s'insulte de tous les noms et se reprend avant d'afficher une expression curieuse et de chercher à deviner dans ses yeux la suite de ses propos.
Qu'il énonce des évidences l'intrigue, pour tout dire, et le fait qu'il rajoute une couche en matière de compliment, si cela le fait rougir, fait aussi naître une étincelle un poil emplie de reproches dans les yeux du Shimomura qui aimerait bien qu'il cesse un peu. Toutefois, il ne dit rien, ayant l'impression qu'il n'avait de toute façon pas besoin de sa confirmation, mais il est rendu confus par le silence qui s'en suit, comme si il y avait une sorte de suspense. Puis, ses propos et son rire font naître un sourire mi-amusé mi-blasé sur les lèvres de l'éleveur, qui toutefois... Ne pourrait pas dire que l'autre a entièrement faux, à sa grande honte. En effet, si il en a momentanément oublié la raison qui faisait qu'il n'avait rien dit auparavant au sujet de l'adresse dudit café, c'est bel et bien parce qu'il était plus intéressé par le fait de le voir que ses stupides considérations quant à son apparence supposément ridicule. Néanmoins, dès qu'il remarque mentalement ça, il se reprend et adopte le rictus moqueur le plus joueur qu'il possède.
« Te fais pas d'idées non plus, toi ! Avec une grosse tête pareille, on pourrait croire que tu retiendrais ce que je te dis sur les trucs gênants pourtant, hn ? »
Il préfère de loin user de ce ton que de balbutier et bafouiller comme un enfant, parce que là au moins, il est tout à fait dans le contrôle de ses moyens et n'est pas transformé en lapinou nerveux et rougissant. Il se retient de lui dire que de toute façon, ça ne pouvait attendre à ce soir puisqu'il fallait qu'ils soient seuls pour cela, mais il se retint en se disant que la tête surprise de son copain vaudrait cette occasion manquée de répliquer. Il soupira alors, l'air vaguement blasé.
« Et puis... Tu ne vas pas te plaindre, quand même ? Non parce que sinon, je peux retourner bosser directement.... »
Son ton est encore plus joueur que tout à l'heure, et ce pour bien montrer qu'il plaisante. Car bien évidemment, il n'a pas envie de le laisser et même s'il recule un peu pour la forme, un rictus léger aux lèvres, il aurait fini par reprendre sa position initiale bien rapidement. Toutefois, une voix familière parvint à ses oreilles. C'est un cri surtout, puisque son propriétaire se tient encore à la terrasse du café et lui fait un signe de la main.
« Natsume, désolé de te déranger gamin, mais on a besoin de toi ! »
La voix de son premier patron, si elle n'est pas particulièrement désagréable, il aurait bien aimé ne pas l'entendre pour ne pas avoir à retourner là-bas. Et pourtant, il n'a pas le choix, et il est même conscient qu'ils l'ont laissé grignoter quelques minutes de plus sur son temps de travail pour se reposer. L'adolescent soupira et cacha sa déception par un sourire avant de répondre.
« J'arrive ! »
Il se retourna ensuite vers son petit-ami, l'air désolé, et déposa un bisou sur une de ses joues. Il n'avait pas envie de repartir, surtout vu que ça voulait dire que l'autre allait très certainement s'ennuyer à en mourir, mais il y avait un temps pour tout, et il fallait parfois savoir être raisonnable.
« Désolé... On se revoit tout à l'heure, de toute façon ? Si tu veux, je t'enverrai un message quand j'ai fini, que tu ne t'ennuies pas à m'attendre, enfin... Comme tu veux. J'vais réfléchir à des trucs qu'on pourrait faire en attendant. »
Alors qu'il s'apprêtait à repartir, il cligna soudainement des yeux, se rappelant qu'ils auraient besoin d'un coin tranquille pour ce qu'il projetait de faire, et chercha une manière d'aborder le sujet sans donner d'indices sur ce qu'il avait en tête.
« Ah, sinon... À la limite, on pourra passer par le parc ? Y'a un truc que je voulais vérifier sur la végétation là-bas, si ça ne te dérange pas. »
Mettre une demande sur le compte de son côté nerd et scientifique, cela l'arrangeait bien. Beaucoup, même. Mais de toute façon, au pire, ils en rediscuteraient plus tard ; il n'avait pas l'intention d'abuser de la générosité de ses patrons en prenant des minutes de repos supplémentaires alors qu'ils débordaient de travail, même si il aurait de loin préféré rester à ses côtés.
Dernière édition par Natsume Shimomura le Sam 8 Nov 2014 - 22:18, édité 1 fois
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
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Âge du personnage : 20 ans Métier / Études : Bac ES / Modeste écrivain de livres pour enfants Pseudonyme(s) : . Sirius - Maître Dresseur Golden Wings - Résistant Ted Ibert - nom d'écrivain
Sujet: Re: Les heures supplémentaires, ça craint {PV Sam Ven 31 Oct 2014 - 2:54
Les heures supplémentaires, ça craint
Feat Natsume Shimomura
Samaël Enodril
- On pourrait croire, oui.
Il rit. Son ton est taquin, décidément, aujourd'hui. Il ne sait pas trop pourquoi il a dit ça, en fait. Mais si jamais il avait su que ce qu'il considérait comme quelque chose d'ironique était en fait proche de la vérité, cela l'aurait légèrement surpris et lui aurait fait bien trop plaisir pour son bien. C'est vrai qu'il blague plus que d'habitude, et qu'il aime bien embêter Natsume, mais c'est toujours avec la même affection débordante et sans une once de méchanceté. Quelque part, à chaque fois, il se dit qu'il devrait peut-être arrêter de l'asticoter, ou de le faire rougir exprès, parce qu'il sait en même temps que son copain n'apprécie pas vraiment ça. Le Shimomura se fustige à chaque sourire un peu trop niais à son goût, même, mais c'est parfois ce que l'Enodril ne comprend pas. Il n'y a pourtant pas de honte à ça, et il faut qu'il arrête de croire qu'il est ridicule ainsi. Enfin, c'est bien beau de dire ça de sa part, mais l'ourson, même s'il ne l'avouerait pas, serait pareil à la place de Natsume, ou même pire. Il rougit peut-être un peu moins fortement aux compliments mais il se transforme également en une belle tomate lorsqu'il est flatté et gêné. Mais d'un côté, on lui fait rarement de compliments. Alors de toute façon, il se dit qu'il n'a pas à s'en faire pour sa fierté, et ça l'arrange assez bien. Mais allez savoir ce qui pousse Sam à charrier son copain de la sorte en lui énonçant ce qu'il pense réellement de lui alors qu'il est parfaitement au courant que ça ne plaît que moyennement au concerné. D'un côté, peut-être que c'est une façon de rassurer l'autre... Il ne sait pas, en fait, mais c'est peut-être comme une sorte de rappel ; une façon à lui de dire que chacune de ses vues le fait fondre. Mais étant donné la machine à rougissement qu'est l'éleveur, il n'a sûrement pas besoin que son petit-ami lui rappelle ce genre de chose.
Depuis le temps, il est habitué au rictus moqueur de Natsume. Mais si au début c'était surtout une forme d'auto-défense de sa part parce qu'il ne pouvait pas saquer le compétiteur... eh ba disons que c'est toujours une forme d'auto-défense mais qui est beaucoup plus axé sur le ton joueur qui fait qu'il est plus à l'aise pour parler que tous ses balbutiements d'avant. Depuis qu'ils sortent ensembles, cependant, l'aîné a moins souvent eu l'occasion de voir ce côté du Shimomura. Il l'a surtout vu durant ce temps comme l'adorable chaton qu'il est en sa présence. Et... une âme blessée, aussi, notamment depuis ce qui s'est passé récemment avec le coup de fil de son paternel. Mais l'Enodril n'a plus envie de reparler de ce sujet. Il sait à quel point cela a été dur pour Natsume et son principal objectif en tant que son copain, c'est de tout faire pour détendre le lapin ; et il espère qu'il réussit pour l'instant à tenir son rôle. Heureusement, Sam est un nounours très affectueux et câlin, alors à défaut de savoir consoler les autres, il veut à tout prix montrer qu'il est là et qu'il ne refuse jamais une demande d'affection. Il pourrait même rester des heures dans les bras de son petit-ami ; mais il aurait peur que ce dernier finisse par se lasser un moment donné.
Face à la pseudo-menace du cadet, même si c'est encore sur un ton joueur et qu'il plaisante bien évidemment, Sam, par réflexe, fait une mine de chiot battu et se retient de geindre. Il sait bien sûr que le japonais va devoir retourner travailler de toute façon, mais il voulait encore qu'il reste un peu avec lui et regrette pour le coup d'avoir passé son temps à l'enquiquiner alors qu'il aurait pu lui parler normalement en lui faisant un câlin. Mais à l'évidence, même si ça se serait passé comme ça, il aurait trouvé trop court le temps de pause qu'on accorde aux serveurs. La voix du patron de Natsume retentit déjà au loin pour l'appeler à revenir, et même le dresseur est forcé de constater que la terrasse se remplit à nouveau de plus de plus et qu'ils ont clairement besoin de lui là-bas. Le compétiteur a alors deux secondes de réflexion, où il reconsidère son égoïsme, et finit par soupirer. Il doit arrêter d'être trop possessif de la sorte et se souvenir que leur relation est bien partie pour durer, ce qui signifie qu'il peut avoir Natsume pour lui quand il le souhaite à condition qu'il ne dérange pas l'autre, alors il peut bien laisser le Shimomura vaquer à ses occupations puisque l'aîné sait que de toute façon il va revenir auprès de lui dès qu'il aura fini et qu'ils auront tout le temps de profiter l'un de l'autre durant leur balade cet après-midi, ce soir lorsqu'ils rentreront ensembles et même tous les autres jours qui suivront. Ce n'est pas de ma faute, il est beaucoup trop attachant pour son bien Ou du moins, c'est un prétexte idiot pour signifier qu'il n'est en rien responsable du besoin ardent qu'il a auprès de lui, à tel point que ses patrons sont obligés de rallonger un petit peu son temps de repos.
Samaël hoche brièvement de la tête lorsqu'il lui propose de lui envoyer un message, mais il sait d'avance en son for intérieur qu'il ne va pas pouvoir résister à l'envie de l'observer en plein travail, quitte à ce que ça prenne encore des heures et des heures. Si en temps normal il a une patience d'ange, on peut dire que cette patience est décuplée quand il est motivée à attendre, c'est-à-dire dans un cas comme celui-là. Voir Natsume en tenue de garçon de café exécuter son service avec toute la concentration du monde mérite largement que son petit-ami patiente sagement. Alors c'est ce qu'il va faire. Attendre. S'il est certes déçu que l'éleveur doive déjà retourner bosser, cela n'empêche pas un léger sourire de se former de nouveau.
- Bien sûr que non, ça ne me dérange pas. Je t'attendrai ici.
Si la joueuse disait que le parc tombait bien parce que c'était un endroit romantique, elle se ferait flinguer par son propre personnage. Si, si, il veut bien être niais, mais y'a des limites au ridicule. Enfin, c'est bien beau de dire ça, mais faut dire que question ridicule, le nounours pourra toujours faire pire, et il a déjà atteint un haut niveau par des actions passées qu'il refuse de se remémorer. Alors que son petit-ami est sur le point de partir, l'Enodril se mord rapidement les lèvres, hésitant. Puis, finalement, avant que le plus jeune ne rejoigne son patron pour retourner à son job, c'est plus fort que lui.
- Nat ?...
Trop tard pour faire machine arrière. Il ne réfléchit plus. Alors, brusquement, il lui prend doucement le poignet et l'attire de nouveau contre lui pour cette fois l'embrasser. C'est plus direct et rapide que le précédent baiser qu'ils ont échangés, mais il tenait malgré lui à exécuter ce geste. Il en avait envie, tout simplement, et cette simple pensée le fait légèrement rougir.
- Ne force pas trop.
Sourire plus large, cette fois, mais il est en même temps sérieux. Il sait néanmoins qu'il y a des risques pour que son copain ne l'écoute pas. Il pense juste à son bien-être avant tout, mais se tient toutefois prêt à l'accueillir avec des massages si jamais l'autre finit par avoir des courbatures. Enfin, il le relâche définitivement et le pousse même avec tendresse dans le dos, comme s'il pensait que cela allait lui donner le courage et la force nécessaire pour tenir le coup jusqu'à ce que ça soit terminé. Toujours avec ce sourire amoureux, il s'adosse de nouveau à son arbre et le regarde s'éloigner peu à peu.
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Natsume Shimomura Modératrice en Chef
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Sujet: Re: Les heures supplémentaires, ça craint {PV Sam Ven 31 Oct 2014 - 5:07
Les heures supplémentaires, ça craint
Et oui, l'image c'est du foutage de gueule
Il n'aime pas le faire attendre ainsi, surtout qu'il est le seul responsable de l'ennui qu'il va amener à son petit-ami et qu'il aurait bien aimé le lui éviter, mais il ne peut pas rester plus longtemps, surtout qu'il voit d'ici que la terrasse est pleine à craquer. Il se console en se disant que toutefois, sa collègue finira bien par arriver et qu'il pourra alors partir, de préférence rapidement ; ce n'est pas qu'il est fainéant, mais disons qu'entre trimer au boulot et passer du temps avec son copain, il avait vite fait son choix. Néanmoins, pour l'instant, il ne disposait pas trop de cette seconde possibilité et devait y retourner, ce qu'il n'allait d'ailleurs pas tarder à faire. Il lui offre un sourire un peu désolé, avant de faire deux ou trois pas vers la direction du café.
Il n'a pas vraiment le temps d'aller plus loin, puisque l'Enodril l'appelle alors et il se retourne vers lui, l'air confus les sourcils légèrement relevés. Il s'apprête à lui poser une question sur la raison qui l'avait poussé à l'interpeller, mais il est pris de court lorsque Sam attrape un de ses poignets et l'attire par la même occasion vers lui, juste avant de l'embrasser. Si au départ il est un peu surpris, il a néanmoins appris à s'habituer à ce genre de contacts et ne manque pas de fondre très rapidement et de fermer les yeux avant de profiter de la douce chaleur et de la sensation plus qu'agréable que lui procurerent ce geste. La rapidité ne lui donne pas le temps de passer ses bras autour de sa nuque pour le rapprocher, et nul doute que si il avait eu un peu plus de cran, il se serait chargé de lui en voler un autre dès la fin de celui-ci. Pourtant, son cerveau fonctionne encore un peu au ralenti et il se contente de hocher bêtement de la tête lorsqu'il lui dit de ne pas se forcer. Son copain le pousse alors doucement dans le dos pour l'inciter à y aller, et il hoche de la tête, un sourire un peu niais sur le visage.
« Hm, euh, o-oui, t'inquiètes, je gère ! »
Il glousse même légèrement, bien qu'il ne sait pas trop pourquoi ; il a juste envie de rire un peu, et se dit que toute façon, si il se posait des questions à chaque fois qu'il se comportait bizarrement en sa présence, il ne serait pas sorti de la galaxie (oui, le manoir et l'auberge sont encore trop étroits). Fini de se reposer, toutefois : le travail l'attend. Il soupire d'avance en jetant de nouveau un coup d'oeil à la terrasse, et constate qu'elle l'affluence n'a en rien diminué, et il s'excuse déjà envers ses pauvres muscles qui vont souffrir. Il sent même ses courbatures qu'il avait cru apaisées lui faire signe et l'avertir de leur arrivée imminente. Mais tant pis, un job est un job et l'argent n'a pas d'odeur, même pas celles de la sueur et du stress. Il affiche donc de nouveau sa façade de serveur, remet le faux sourire lumineux en place, met de côté ses préoccupations et se remet au travail, non sans remercier à profusion ses patrons qui lui ont laissé quelques minutes de plus. Décidément, il ne déteste pas le début de l'après-midi pour rien ; l'affluence est telle qu'il ne sait plus où mettre de la tête, et en passant entre les tables avec ses deux plateaux pleins, il se demande si il va un jour les reposer. Car oui, il doit faire avec deux plateaux, et il a vite appris que bizarrement, sa maladresse paraissait totalement absente quand il travaillait et y mettait toute sa concentration, à sa grande surprise. Il s'est même trouvé une certaine forme d'adresse, et zigzague sans trop de difficultés sur la terrasse. Heureusement pour lui, il n'a pas à se charger de l'intérieur, et n'est donc pas écrasé sous la dose de travail, bien qu'il avouerait honnêtement qu'il préférerait faire autre chose à l'heure actuelle. Il ne prend que quelques instants pour prendre un peu de ventoline, vu qu'il avait d'oublié d'en prendre durant sa pause (son esprit était un peu trop occupé ailleurs, voyez-vous), et se remet aussitôt au boulot.
Honnêtement, c'est probablement sa seconde journée la plus chargée et intense depuis qu'il a commencé, surtout qu'il est actuellement en heure supplémentaires, et même si son salaire sera bien content d'avoir eu ce temps en plus, il commence à fatiguer. Il remercie d'ailleurs son rythme de vie assez particulier qui lui permet de résister à ce genre de situation ; être un bourreau de travail, ça servait, parfois. Néanmoins, si il y a bien quelque chose qui l'intrigue dans tout ça, c'est le comportement de certains clients et surtout, la façon qu'ils ont de le fixer ; il le remarque, mais n'en comprend nullement le sens. C'est bien là le problème : il est observateur, mais faire le lien, c'est parfois un peu compliqué pour lui. Ou du moins, ça l'est plus précisément dans ce cas-là, parce que évidemment môssieur ne pouvait pas relier les neurones de son cerveau deux secondes quand il le fallait. Il faut dire qu'il n'arrive pas du tout à saisir le sens des quelques sourires qu'il reçoit de la part de certaines jeunes filles, ni même des gloussements que son passage peut provoquer, ou bien alors de la lueur étrange dans certains regards. Il ne s'y intéresse pas trop au final, puisqu'il a d'autres chats à fouetter que de se poser des questions sur le comportement étrange de certains clients ; depuis le type qui s'était mis à décréter des horreurs sur le 'popotin d'Arceus' après s'être enfilé une bonne dose de verres, il avait appris qu'il valait mieux se contenter de vivre sa vie, de temps en temps.
D'un côté, si il n'avait pas suivi cette façon de voir les choses, il aurait peut-être compris que lorsqu'une cliente avait laissé son numéro de téléphone griffonné sous l'addition après lui avoir dit au revoir avec un grand sourire, c'était bien parce qu'elle souhaitait le revoir dans un certain cadre et non pas tout simplement 'parce que les gens sont bizarres'. Il est un peu bête, le Natsu, et tellement naïf que sa propre joueuse a pitié de lui, mais pas trop quand même. Non parce que ne pas regarder deux ou trois regards de quelques jeunes filles assises l'une à côté de l'autre qui lorgnent sur son arrière-train, c'est une chose, mais se retourner en se demandant quelle est la raison de ces gloussements et ne pas comprendre en voyant où étaient posés les regards des clientes en question, c'était juste ce qu'il fallait pour que la joueuse dise merde à son personnage et à sa foutue naïveté. Si il y a un comportement qui l'intrigue un minimum, c'est bien celui d'une cliente située à l'extrême droite de la terrasse. Elle ne lui a pas fait grande impression, excepté que les grands sourires qu'elle lui offre à chaque fois qu'elle commande quelque chose (et bizarrement, elle commande beaucoup) le déconcertent un peu, mais il passe à côté.
« S'il vous plaît... ? »
Lorsqu'elle interpelle, il a tout juste terminé de s'occuper de l'addition de la table d'à côté, et il relève la tête avant de se diriger vers elle. Pour une fois qu'il n'a pas à courir partout, il a le temps de la remarquer ; assez grande, elle doit avoir la vingtaine au moins et vu ses vêtements, elle doit être assez à l'aise dans le quartier. Néanmoins, ce que Natsume a surtout vu, ce sont les verres de tequila et autres cocktails divers qu'elle a vidé ; il n'ose même pas imaginer l'haleine qu'on peut avoir après avoir ingurgité tout ça, et il grimace intérieurement de dégoût. Il ne les compte pas, peu sûr que le résultat lui servirait à quoi que ce soit, mais il sait tout de même qu'il faut toujours prendre des pincettes avec des clients alcoolisés puisque ceux-ci ont parfois des réactions... Disons, particulières. Et ingérables à moins d'en arriver à appeler les flics. Mais il doutait fortement que cette cliente en particulier lui poserait problème ; elle n'avait pas l'air si méchante, avec ses sourires sympathiques et sa voix douce. Un peu trop douce, et il aurait dû s'en rendre compte, tout comme de la façon dont elle se mordait les lèvres par réflexe. Mais si on se mettait à souligner tout ce que Natsume ne remarquait pas, hein... On y serait encore demain.
« Vous voulez quelque chose ? »
Le gloussement qui s'échappe de la cliente le rend confus, et tandis qu'il cherche la blague dans ses propos, il ne remarque pas le regard qui détaille son corps avec une insistance. Toutefois, lorsqu'il finit par le voir, il le met assez mal à l'aise. J'ai fait tomber quelque chose sur mes vêtements, ou quoi ? Rah merde, ça se trouve y'a des tâches de café et j'peux pas les voir... On ne soupire pas d'agacement, s'il vous plaît. Il faut y mettre un peu du sien aussi, parce que même si la joueuse sait que c'est dur de ne pas le secouer et de lui hurler de voir ce qui se passait... Voilà. Alors un peu de self-control.
« Oui, mais je doute que ce soit sur le me-menu. Donc... Un martini et... Qu'est-ce que vous avez à me conseiller, en dessert ? - Je sais que la tarte au citron est excellente, et la salade de fruits est elle aussi assez sympathique. Le fondant au chocolat, par contre, est encore meilleur une fois chauffé, mais vu la température... Enfin, vous avez des envies particulières ? - On peut dire ça comme ça, oui... »
Il cligna des yeux, perdu. Non, mais elle était bien gentil à terminer sa phrase comme ça, avec un suspense qui l'agaçait un peu parce que tout de même il n'avait pas toute la journée et avait surtout d'autres tables à servir, mais ça ne l'aidait pas. Il tapota machinalement sur son carnet avec son stylo, les sourcils froncés. « Ah, donc... Je peux vous aider avec ça ? - Oui, je confirme... »
Et, avant qu'il n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit, une main lui saisit le poignet et en quelques secondes, il se retrouve assis sur les genoux de la cliente en question, non sans qu'il ne se demande qu'est-ce qui est en train de se passer. Il écarquille les yeux et lorsqu'il constate que l'autre bras de la jeune femme le comprime contre elle et que par conséquent, il ne peut pas bouger ses bras, sauf si il prenait le risque de les faire tomber tous les deux. Un nœud se forme dans sa gorge alors que les alertes rouges s'allument dans son cerveau et qu'il sent soudainement qu'il est dans une sacrée merde dont il aimerait bien se sortir. Non parce que aussi naïf qu'il soit, là, il sait qu'il est dans une situation épineuse, et tout son être se rebiffe contre cette proximité soudaine qui, en plus de le mettre mal à l'aise, le dégoûte pas mal. Une main vient se poser sur son menton et lui tient alors le visage, et sur le coup, il aimerait bien reculer, mais la position dans lequel il est lui promet une assez douloureuse chute si il se débat trop.
« Je les ai toujours préféré plus jeunes, après tout... »
Il y a un moment où même le plus grand des naïfs finit par comprendre, et même si il lui faut trois secondes pour saisir ce qu'elle veut dire, la compréhension a un effet assez brutal sur lui ; en effet, on pourrait dire qu'il est mort à la fois de gêne, de honte et de mortification. Sur le coup, il se fout de la chute et s'apprête à se débattre vivement, mais une autre main se pose derrière sa nuque et rapproche son visage. Il n'a ni le temps de fuir, ni le temps de réagir, puisque des lèvres inconnues et étrangères (et dont la présence est non-voulue) viennent happer les siennes dans un baiser dont il n'a vraiment pas envie. Il tente bien de la repousser, mais ses efforts ne lui valent que d'être rapproché. L'odeur d'alcool qui empeste de l'autre lui donne la nausée, et il manque même de vomir lorsqu'il sent quelque chose qui n'est définitivement pas agréable s'introduire dans sa bouche, et l'aspect intrusif et brute n'aide très certainement pas. Il manquerait presque de vomir sur place, et tout son corps est parcouru d'un frisson de dégoût ; il est presque sûr qu'il n'a jamais vécu quelque chose d'aussi désagréable de sa vie et qu'il va vomir dès que ce démon l'aura enfin libéré. Si vous vouliez une idée sur son avis, dites-vous qu'à l'heure actuelle, il pensait à une limace. Une limace qui aimait un peu trop bien tourner dans sa bouche. Et oui la narratrice a conscience que c'est affreusement dégueulasse et elle va cesser de sortir les détails, mais comprenez bien que le lapinou était un poil traumatisé.
Lorsque le monstre cesse enfin et le relâche, Natsume aimerait vomir. Loin. Très loin. Ou alors lui vomir à la figure, rien que par vengeance, mais il constate que tout son corps est paralysé, et que, en plus de la respiration hachée, la nausée qui le parcoure est décidément... Disons qu'il préfère avoir envie de vomir qu'avoir la raison pour laquelle il avait actuellement envie de vomir.
« Je pourrais découvrir si tu es petit de partout, aussi... »
Natsume ne fait même pas attention au caractère pervers de cette remarque, et profite d'un minuscule instant d'inattention pour se pousser en se donnant de l'élan en s'appuyant sur l'autre et se faire tomber à l'arrière. Alors bien sûr, il chute, et c'est foutrement désagréable, mais tout est moins horrible que ce qu'il venait de vivre à l'instant. Tous les regards des clients se sont posés sur la scène, certains dégoûtés, d'autre confus. En tous cas, Natsume, lui, crache par terre et fait tout ce qui est en son possible pour ne pas regarder le visage de la cliente, et surtout pas son rictus satisfait.
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
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Sujet: Re: Les heures supplémentaires, ça craint {PV Sam Ven 31 Oct 2014 - 18:11
Les heures supplémentaires, ça craint
Feat Natsume Shimomura
Samaël Enodril
« T'inquiète, je gère ! » Pour la énième fois, il rit doucement. Il ne s'inquuète pas le moins du monde. Il lui fait confiance, bien sûr ; mais il connait assez le lapinou pour connaître également son niveau d'autruchisme. Cependant, l'histoire du coup de fil de son père a quand même permis à l'Enodril de comprendre que, même si le japonais se cache parfois, il finit un moment donné ou un autre par lui avouer la vérité, pour le plus grand bonheur de Sam qui veut que son copain comprenne qu'il veut être informé en cas de problème afin qu'il puisse être là pour l'aider ; car il est un peu idiot, l'aîné, mais il répond toujours présent lorsqu'un de ses proches à un souci et il fera à chaque fois de son mieux pour remonter le moral de quelqu'un qu'il aime, même s'il n'est pas spécialement doué. Adossé contre l'arbre, son sourire tendre ne le quitte plus, et bien que l'éloignement physique du Shimomura ne lui plaise que moyennement, il se console en se disant qu'il a tout le temps pour profiter de la vue de son petit-ami dans sa tenue et qu'il finira bien vite par revenir vers lui une fois son service fini. A ce moment-là, il est juste épanoui, et heureux. Il se retient même de s'approcher un peu plus de la terrasse, mais a peur de déranger son copain plus qu'autre chose en faisant ça. Alors il prend son mal en constance et se dit qu'il peut bien attendre un petit peu. Il est bien connu pour avoir une patience d'ange, de toute façon, alors au diable son envie de le rejoindre tout de suite, puisqu'il sait qu'ils pourront aller tous les deux se balader en ville sans que l'autre n'ait à se préoccuper de son job. A le voir si concentré, l'ourson, ne connaissant pas le salaire que le cadet reçoit, espère que cela en vaut la peine et que ce dernier est quand même satisfait du travail qu'il accompli chaque jour, bien que cela lui vaut quelques courbatures en fin de journée. Mais il n'aurait pas à s'en faire pour ça ; car s'il avait été plus attentif tout à l'heure, il aurait déjà remarqué les pourboires dits 'généreux' de certains clients à l'air fort intéressés.
C'est d'ailleurs ce qu'il finit par remarquer, lorsqu'il détourne les yeux sur son petit-ami pour les poser avec une attention soudaine sur la clientèle. Si son sourire est toujours ancré sur son visage, il ne peut s'empêcher d'être légèrement surpris en constatant que les regards de jeunes consommatrices ne quittent plus l'éleveur d'un pouce. Il se demande d'un coup pourquoi il n'a pas fait plus attention avant à ce détail suspect, et se rappelle bien vite de la chaleur que lui procurait le petit hérisson il n'y a même pas des dizaines de minutes plus tôt alors qu'il prenait sa pause ; et n'oublions pas que lorsqu'il est arrivé sur les lieux tout à l'heure pour la première fois, il n'a rien distingué non plus à cause de son gagatage un tantinet trop exagéré sur les habits que portait son copain. Ce détail, qu'il ne peut à présent ignorer, il lui trouve un intérêt assez dérangeant. S'il avait été un vrai petit ours, on aurait pu voir ses oreilles rondes se dresser, comme s'il était aux aguets. En un sens, c'est ce qu'il est devenu. Pour l'instant, il estime que son copain peut se débrouiller tout seul si jamais il a des ennuis. Mais une petite alarme en lui commence à s'agiter. Néanmoins il la fait taire, essayant mentalement de se rassurer, bien que cela soit plus dur qu'il ne le pensait. Il tente tant bien que mal de se concentrer de nouveau sur l'éleveur, mais toujours il finit par dériver sur celles qu'il sert et il se met à inspecter chaque table. Il se surprend même à grincer des dents et à ressentir un pincement au cœur assez désagréable lorsqu'il entend jusque là des gloussements ridicules venant de quelques adolescentes. S'ils ne sortaient pas ensembles, Sam aurait toutes les raisons de s'inquiéter quant aux sentiments qu'il éprouve pour lui. S'il était dans une situation où ils n'auraient pas encore déclarer leurs flammes mutuellement, il est possible qu'il se serait montré bien plus méfiant dès le début. Il faut croire que son petit-ami lui a tellement occupé l'esprit qu'il n'avait même pas pensé à être suspicieux plus que ça. Pourtant, il aurait dû. Toujours demeure néanmoins dans sa tête la même pensée, dans le but bien sûr de se tranquiliser. Il n'y a pas de quoi s'en faire. Je ne vois vraiment pas ce qui pourrait se passer, de toute façon. Aaaah... Que c'est mignon la naïveté...
La fameuse cliente rousse (dont nous attendions tant l'arrivée dans ce post aheum), disons que Sam l'a également remarqué. Mais il ne la considère pas plus 'dangereuse' que d'autres 'pauvres' filles. Le nounours commence néanmoins à froncer les sourcils et son sourire disparaît peu à peu quand cette jeune femme interpelle son petit-ami. Ce n'est que pour la servir, se dit l'Enodril, qui ne veut pas penser à ce qui pourrait arriver, alors que les nombreux verres vides qu'il y a sur la table de la concernée ne lui disent pourtant rien qui vaille. Oui, il est con, c'est gentil de le préciser, mais je crois que, depuis le temps, tout le monde le sait. Comme son copain n'a pas l'air de plus être sur la défensive que lui, il essaye de se convaincre que le cadet va juste prendre la commande et basta. Si la scène s'était passé comme ça, il n'y aurait pas eu de 'regrettable petit incident'. Le service se serait déroulé normalement, et Sam aurait pu profiter de Natsume une fois son service finie pour ne plus repenser à tous les clients qui se retenaient de baver sur le japonais. Mais bien sûr, rien n'est aussi simple, et l'enolian va comprendre que, si un lapinou en tenue de serveur, c'est adorable, cela peut aussi être dangereux. S'il écoutait d'une oreille distraite les conversations sur la terrasse, il s'applique cette fois à ne laisser aucun dialogue qui s'avérerait révélateur. Et c'est à ce moment-là qu'il se rend réellement compte du succès qu'acquiert Natsume auprès de l'entourage qu'il sert avec soin. Il fronce les sourcils et serre les dents en entendant certaines remarques qui ne lui plaisent pas, comme le fait que certaines clientes trouvent le derrière de son petit-ami assez attrayant et conserve comme il le peut sa frustration de ne pas pouvoir les rabrouer comme il le voudrait. Pour essayer de se maintenir en place et ne pas jouer sur ses impertinentes son plus bel air hautain pour les avertir que le garçon de café est déjà réservé, il place une main sur l'arbre contre lequel il s'appuyait. Calme. Calme. Respire. Respi-... Il a cessé de respirer.
La rouquine qui ose faire traîner le Shimomura semble avoir plutôt envie de lui ; et cette pensée finit de le mettre sur la défensive. Il essaye avec difficulté de se maîtriser et de ne pas laisser cette alarme de plus en plus stridente l'inquiétait davantage. Mais toujours subsiste ce sentiment de malaise en lui, et ce pressentiment terrible qui l'assaille d'un coup. Faites que je m'inquiète pour rien... Faite que je m'inquiète pour rien ! Il se mord la lèvre pour ne pas à déceler dans les propos de la jeune femme une quelconque menace pour l'éleveur. Mais tous ses sens lui hurlent d'emporter son petit-ami loin de cette dévergondée. Toutefois, il ne bouge pas. Il ne veut pas avoir l'air possessif. Se contrôler et placer sa confiance en son copain sont les seules priorités. Mais l'angoisse l'envahit peu à peu pour une raison qu'il ignore, et c'est devenu impossible, même pour lui, de ne pas se dire que quelque chose va se produire. Quelque chose qu'il va regretter. Mais la scène se déroule sans qu'il ne puisse rien faire, trop loin physiquement et surtout trop naïf et surpris pour agir et faire quelque chose de censé ; car le poignet de Natsume est brutalement pris et ce dernier se retrouve assis sur la femme en question qui l'emprisonne immédiatement et l'empêche de bouger. L'Enodril les fixe, et écarquille les yeux à son tour. Il ouvre la bouche pour appeler le Shimomura, mais aucun son n'en sort. Il est comme figé devant ce qui se passe. La panique l'entoure, et il se retrouve, à son plus grand regret, tétanisé ; car ce qui est arrive n'est pas normal. Dans son désespoir le plus complet, il croit que quelqu'un va l'aider à se libérer. Un serveur qui se fait prendre au piège par une cliente, ce n'est pas comme si c'était habituel, en même temps ! Mais il est forcé de constater, de sa position, que s'ils avaient réellement besoin de Natsume en tant que serveur, ce n'était pas par hasard. Sa remplaçante n'est toujours pas arrivé, et le pauvre lapinou se retrouve à la merci d'une consommatrice qui le trouve apparemment à son goût. Quand Sam est sur le point de réagir, décidant qu'il ne pouvait se tenir éloigné plus longtemps, quitte à ce qu'il dérange son copain en plein service alors qu'il lui a promis de l'attendre ici, il est malheureusement trop tard.
Le visage de la rousse s'approche de celui de Natsume, et elle l'embrasse à pleine bouche. Pris au dépourvu par les événements qui s'enchaînent trop rapidement pour lui, Sam s'immobilise, et laisse échapper un hoquet d'horreur et d'effroi. Il n'arrive pas à croire ce qu'il voit, mais pas de doute que la nouvelle venue soûl ne se gêne pas pour abuser de son petit-ami. Choqué, s'étant attendu à beaucoup de choses sauf à ça, ses jambes ne veulent plus lui obéir. Elles tremblent, ainsi que le reste de son corps. Un creux dans sa poitrine se forme, et une douleur lancinante lui glace le cœur, dégoûté et horrifié de ce à quoi il assiste, impuissant. Un haut-le-cœur le prend. Il a envie de hurler, de geindre, de crier à l'injustice tant il a mal et qu'il souffre atrocement. La gentillesse de Natsume lui aura coûté de se faire abuser de la sorte, et c'est définitivement quelque chose que le dresseur ne peut laisser passer. C'est pour cela que, à la seconde même où le monstre le relâche enfin et semble jubiler de son triomphe sur le faible adolescent qui n'a rien pu faire, le choc et la peine laissent peu à peu leurs places à de la colère et à la haine. Tous ses membres s'immobilisent à l'exception de sa paume sur le tronc, qui se referme en poing, laissant sur l'écorce de profondes marques de griffures, signes de la rage qui monte petit à petit en lui et qui l'entoure tout entier, comme une ombre qui refléterait le côté plus sombre et amer de sa personnalité qu'il ne laisse exprimer que très rarement, si ce n'est jamais. Il foudroie alors la traîtresse avec son regard le plus noir et le plus méprisant. Il ne monter pas les dents, mais on pourrait presque entendre s'échapper de sa gorge un grognement de fureur. Il y a une cliente ici qui a signé son arrêt de mort ; car pour la première fois de sa vie, Samaël porte divinement bien son nom. Ce n'est définitivement plus l'ourson affectueux que son entourage à l'habitude de voir, mais bien un démon qui compte réclamer vengeance lui-même.
Reprenant enfin le contrôle de son corps, le compétiteur avance en marchant normalement dans un silence religieux jusqu'à la terrasse, fusillant simplement avec la vue quiconque oserait se mettre en travers de son chemin. Heureusement, personne ne se le permet. Ils sont tous plus ou moins ébahis et dégoûtés de ce qui vient de se produire. Mais ceux qui remarquent Samaël ne tentent pas de l'arrêter, reculant même sur son passage, comme effrayés par ses pupilles couleur or qui semblent appartenir au diable. On ne sait pas trop pourquoi les yeux dorés ont un rapport avec les êtres malfaisants, d'ailleurs, mais cela l'arrange bien de pouvoir intimider les quelques clients qui attendent avec impatience que l'adolescent qui vient d'arriver réagisse ; car il est évident que ce n'est pas un hasard si le nouveau venu porte sur la rousse un regard qui pourrait presque tuer. Après tout, c'est bien elle la cible de sa rancœur et de son irritabilité. Le seul bruit qui arrive à briser le calme plat qui a commencé à régner à l'extérieur du café, c'est celui des pas de l'aîné, qui ne sont pas pressés le moins du monde, dans lesquels on peut ressentir la vague de courroux qui l'habite. Il bouillonne de l'intérieur, mais même le plus sot d'entre eux pourrait sentir qu'il vaudrait mieux éviter de l'arrêter dans son élan. Sur la terrasse, la tranquillité a fait place à un signal d'alarme inexistant, mais qui devrait pourtant retentir dans la tête de la provocatrice, tant la menace qui s'approche d'elle est évidente et devrait l'effrayer. Mais non. Elle n'en a que faire, préférant se réjouir de sa victoire par un sourire satisfait qui ne fait qu'énerver davantage Samaël, si cela était bien sûr encore possible. Son affront, elle va le payer chèrement. Personne n'a le droit d'embrasser son petit-ami à part lui. Mais de ce qu'il a vu, elle n'a pas fait que l'embrasser ; et cette pensée acerbe manque de le faire vomir. La rouquine n'a pas l'air de faire attention à ce qui l'attend, et profite que le serveur soit à terre pour se relever, et payer ce qu'elle doit. Mais alors qu'elle s'apprête à partir, une main se pose sur son épaule. Surprise, elle se retourne pour voir qui se risque à la toucher.
Puis, brusquement, c'est comme si le temps s'était arrêté. Et le coup de poing part tout seul. Tout va extrêmement vite, mais l'impudente ne peut même pas comprendre ce qui lui arrive qu'elle se retrouve en une fraction de seconde à terre, une dent en moins, et le nez en sang. Frustrée, elle se tourne vers son agresseur, mais devient tout à coup paralysée et ses yeux s'écarquillent quand elle croise les deux orbes ambrées qui la fixent froidement et la font taire sur le coup, apeurée. Elle voudrait pousser une exclamation, mais seuls des bégaiements arrivent à sortir de sa bouche. Un ange passe. Les poings de Samaël se serrent. Jamais il n'a été autant en colère. Cela peut paraître surprenant, quand on y pense. Il avait beau détesté le Coordinateur de Baguin et s'être jeté sur lui, il n'avait pas ressenti une aussi grande haine que maintenant. Parmi tous ses proches, Natsume est donc le seul qui le voit sous sa colère la plus noire ; et c'est bien celui à qui il aurait voulu le moins le montrer. Si son petit-ami n'était pas là, d'ailleurs, il aurait peut-être laissé son agressivité prendre le dessus et se serait jeté sur la rouquine sans aucune retenue pour la mitrailler de coups violents et brutaux. Mais jamais il n'a voulu faire voir à Nat son côté violent. Il finit par prendre une grande inspiration et crie sa fureur pour qu'elle l'entende bien.
- APPROCHE ENCORE UNE SEULE FOIS DE MON COPAIN ET JE VAIS TELLEMENT T'ESQUINTER LA TÊTE QUE MÊME SI TA MÈRE TE RECONNAÎT ELLE VOUDRA PLUS DE TOI !
Le hurlement retentit à travers tout le café, tant et si bien que même ceux à l'intérieur ont pu entendre clairement chaque mot prononcé par l'ourson démoniaque. Il aurait pu se taire, et ne rien dire. Laisser la scène comme telle et regarder filer avec un sourire vainqueur l'insolente qui a sauvagement violé la bouche du Shimomura qui n'avait pourtant rien fait et qui mériterait tous les câlins du monde pour avoir subi cette expérience atroce de roulage de pelle plus que foireux. Mais s'il l'a fait, ce n'est pas seulement pour mettre en garde cette 'violeuse', mais également ses 'concurrentes' qui semblaient aussi intéressées qu'elle par l'adorable serveur. S'il était d'humeur à rire, Sam dirait qu'il ne peut pas tellement leur en vouloir pour trouver le garçon de café plus que mignon, mais vous vous doutez bien que flotte autour de lui une aura meurtrière, et que faire de l'ironie ne serait pas vraiment bien placé. Heureusement pour la survie de la rousse aux airs de pédophile, cette dernière part sans demander son reste et court à travers la rue, sans doute pour trouver l'hôpital le plus proche afin de la guérir contre de la défiguration que lui a infligé l'Enodril. L'insonorité finit par revenir. Alertés par le hurlement rageur, on n'ose plus parler, abasourdi par les événements qui viennent de se dérouler. Peut-être qu'il y en a un ou deux qui a tout filmé, mais c'est bien le cadet de ses soucis, désormais. Il a quelqu'un qu'il doit aller récupérer tout de suite. Alors son regard se porte enfin sur la principale victime, et la froideur de ses yeux disparaît pour laisser place à de la peine. Il s'en veut de ne pas être intervenu plus tôt. Peut-être que, s'il avait écouté son instinct, rien de tout cela ne serait arrivé. Un soupir s'échappe de lui, et le dresseur aide finalement son copain à se relever. Puis, toujours de son air attristé, il époussette brièvement de ses mains les vêtements de son petit-ami qui ont pris un peu de poussière à cause de sa chute qui lui a permis de se délivrer. Tout à coup, une jeune fille, adolescente d'à peu près leur âge, qui faisaient parti de celles qui gloussaient tout à l'heure et qui complimentaient le serveur par des messes basses, s'approche timidement de Sam.
« Euh... ex-excuse-moi... est-ce que tu es vraiment son petit-ami ? »
Déjà que le nounours n'était pas d'humeur, il lève les yeux au ciel, blasé par cette question, alors qu'il croyait que son coup de gueule était pourtant clair. Il se retourne vers l'inconnue qui l'a interpellé et lance de nouveau son regard sombre, avant de faire un beau sourire mauvais et de tâter de son poing, ricanant presque.
- Pourquoi ? Tu es jalouse ?
La blonde ne répond pas, et fait un brusque mouvement de recul, avant de retourner auprès de ses amies. Dans d'autres circonstances, on aurait pu comprendre l'ironique qui se dégageait de ses propos. Mais dans cette situation, Sam était vraiment sérieux. S'il y avait d'autres volontaires, il était prêt.
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Dernière édition par Samaël Enodril le Dim 16 Nov 2014 - 3:00, édité 1 fois
Natsume Shimomura Modératrice en Chef
Age : 27 Messages : 668 Date d'inscription : 24/05/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Diplôme d'élevage, L2 Sciences Pseudonyme(s) : . Wakagi
~> Nom de chercheur Athéris
~> Pseudonyme de soigneur
Sujet: Re: Les heures supplémentaires, ça craint {PV Sam Ven 31 Oct 2014 - 20:12
Les heures supplémentaires, ça craint
Feat Samaël Enodril
Natsume connaît la honte et la gêne ; avec sa capacité à faire tout un pataquès de ce qui n'est pourtant que rarement aussi dramatique qu'il le ferait croire par ses réactions, on peut dire qu'il en a presque l'habitude, mais pour l'instant, il aimerait bien s'enterrer six pieds sous terre tant la honte qu'il ressent est profonde. Il peut dire sans démesure que sa dignité n'a jamais pris un coup aussi fort et qu'il aimerait se cacher du reste du monde, se recroqueviller dans un coin en priant pour que personne n'ait vu cette scène abominable qui restera malheureusement gravé dans son esprit pour longtemps. Il ne sait pas ce qui est le pire ; l'affront en lui-même ou la gêne affreuse qu'il ressent jusqu'au fond de son être. C'est probablement le mélange des deux, puisqu'il a autant envie d'aller se cacher en Alaska que de vomir, quitte à salir la terrasse mais à l'instant même, ce n'est pas tant son job qui occupe ses pensées mais plutôt ce qui vient de se passer. Et de toute façon, vu les regards épouvantés de ses patrons, car apparemment ils ont aussi eu le privilège de voir ce spectacle (notez bien le sarcasme), Natsume ne croit pas qu'ils lui en voudraient. De plus, le reste du monde, il s'en fout un peu pour l'instant ; même le rictus satisfait de son agresseuse ne fait rien de plus que de poser du sel sur la plaie de sa dignité mise en morceaux, et il s'étonne à ne pas vouloir se venger d'abord. Non, en premier, il veut faire disparaître toutes traces de son... Passage, disons, et il saisit un verre de jus d'orange posé sur une table, sans demander son avis au client qu'il remboursera après mais là fuck la politesse, avant d'en prendre une gorgée et de la recracher immédiatement au sol. Oui parce qu'il avait eu comme un désir urgent de ne plus avoir de restes de salive étrangère dans sa bouche et... Argh. Un autre frisson de dégoût le parcoure et il fait de son mieux pour penser à autre chose ; des chatons, des glaces ou quoi que ce soit qui pourrait lui enlever les souvenirs de ces cinq dernières minutes de la tête.
Et en même temps que la honte, la culpabilité pointe le bout de son nez. Car lorsque ses yeux se posent sur une silhouette bien connue qui se rapproche d'un air si mécontent que Natsume peut presque sentir la colère émaner de son copain, la honte et la culpabilisation prennent le dessus et il baisse les yeux, incapable même de le regarder. Le fait qu'il ait vu ça ne fait que rendre son malaise plus vivace, et il s'insulte longuement intérieurement de ne pas avoir réagi avant, de ne pas s'être mieux débattu, d'avoir considéré sa chute avant de s'être méfié, ou tout simplement d'avoir vécu ça. Il n'est pas du genre à partir dans des longues tirades de culpabilisation, mais là, et ce même si il est la victime, il aimerait bien être foudroyé sur place. Il reste silencieux, et même si il devrait se relever, il n'en a pas l'énergie ou la motivation. Il a l'air pathétique, et il le sait, mais il se dit que de toute façon, rien ne peut être pire ce qui vient de se passer ; ses épaules se rapprochent instinctivement de son cou malgré sa paralysie qui persiste. Il est sévèrement sonné, pour tout dire. Néanmoins, lorsque Sam pose une main sur l'épaule de la rousse, et vu qu'il n'a pas du tout l'air amical, Natsume craint de deviner ce qu'il va se passer. Et même si il ne l'a jamais vu dans un pareil état de colère, de sorte qu'il est quelque peu déboussolé de le voir ainsi et a du mal à reconnaître en ces traits ceux du garçon dont il est tombé amoureux, il ne lui est pas difficile de saisir que l'autre ne laissera pas passer l'accident sans rien dire. Il devrait sûrement l'arrêter, mais il n'en a ni le temps, ni l'envie, et cette deuxième vérité lui est étrangement facile à avouer. La violence, il déteste ça du plus profond de son être, et c'est contraire à toute sa nature de faire mal aux autres, même quand ceux-ci l'ont blessé et que la rancune est présente, mais il n'a pas une seule once de respect envers cette femme, et même si c'est égoïste, il ne le retient pas. Il aurait dû, peut-être.
Toutefois, le bruit du coup de poing résonne dans le café et Natsume sursaute, un peu apeuré. Il ne manque pas de remarquer, malgré son état discutable, le nez en sang de et la dent en moins de la jeune femme ; il déglutit et détourne légèrement les yeux, dégoûté. Il ne ressent aucune satisfaction, toutefois, et ne fait que se mordre les lèvres pour ne pas avoir à considérer que si il avait été un peu plus intelligent, rien de cela ne serait arrivé. Il est stupide de sa part de se sentir mal alors qu'il n'a rien fait d'autre que de se montrer courtois, mais il n'arrive pas à s'en empêcher. Sam est furieux, et il faudrait être tout aussi aveugle que sourd pour ne pas le remarquer ; le hurlement qui vient de résonner en est la preuve certaine. Hurlement qui lui a d'ailleurs fait baisser les yeux, tant il est mal à l'aise et aimerait bien disparaître. L'éleveur comprend sa colère, et il n'ose pas imaginer ce qu'il aurait ressenti si les places avaient été inversées, mais il est tout de même un peu désarçonné et perdu, confus aussi. Natsume s'en veut, encore une fois, et il n'ose même pas se lever pour aller le calmer, ce qu'il devrait pourtant faire, mais c'est comme si son corps refusait de bouger. Le bon côté, c'est que les choses ne risquent pas d'empirer puisque la coupable finit par s'enfuir, apeurée, comme si elle allait se faire dessus d'une minute à l'autre. Natsume ne va pas la plaindre ; il est gentil, assez tolérant et pacifiste au possible, mais il y a des limites à ne pas franchir chez lui comme chez tout le monde, et même si la joueuse aimerait caser une blague de mauvais goût sur le fait que certaines limites l'ont été de toute façon... Voilà. Le japonais se mord les lèvres en remarquant les regards des autres posés sur eux, et sur le coup, disons que l'idée de se creuser un terrier pour s'y cacher est très tentante, mais il n'est pas un véritable lapin et même si on pourrait presque voir des oreilles brunes rabaissées et tremblantes sur sa tête, il ne peut pas disparaître aussi facilement. Ce serait trop facile.
Lorsque l'enolian finit par se tourner vers lui, Natsume a l'impression qu'il va mourir de honte. L'air peiné qu'il voit sur son visage l'attriste et le met encore plus mal à l'aise si c'est possible, mais il reste muet et le laisse l'aider à se relever sans prononcer le moindre mot, le regard baissé. Il aimerait bien lui dire qu'il va bien, qu'il n'a pas à s'inquiéter, mais vu la scène à laquelle l'Enodril vient d'assister, l'éleveur se doute que personne n'y croirait, d'autant plus qu'il n'avait pas la motivation de fabriquer un sourire pour la forme. Pour ainsi dire, leur après-midi venait de prendre un sacré coup... Il n'aurait vraiment, vraiment pas dû lui envoyer ce message ; au moins, il n'aurait pas eu à assister à ça. En tous cas, Natsume grimaça, en se disant qu'à la limite, avec ce qu'il avait prévu pour tout à l'heure, il pourrait au moins essayer de leur changer les idées. Mais pour l'instant, comprenez bien que sa principale préoccupation était 'et maintenant ?'.
Une jeune fille s'approcha alors d'eux, et Natsume la reconnut brièvement comme une des clientes de tout à l'heure. Il l'écouta en se demandant ce qu'elle pouvait bien vouloir, et écarquilla les yeux devant la question pour le moins indiscrète qu'elle leur posa. Il ne voyait pas trop pourquoi elle portait attention à ça, surtout que ce n'était en aucun cas ses affaires, mais la réaction de son copain et ses propos lui donnent l'indice dont il a besoin pour enfin comprendre. Ses joues prennent alors une teinte écarlate lorsqu'il réalise ce qui avait bien pu intéresser autant les clientes tout à l'heure, et il se demande vraiment si il n'a pas atteint un taux de mortification maximum pour aujourd'hui. Un stade où il aurait été tellement gêné qu'il ne pourrait plus l'être. Il aimerait bien, mais on dirait que le monde se fout joyeusement de sa tronche aujourd'hui. Toutefois, le ton qu'emploie Sam, son sourire mauvais et la menace sous-entendue dans ses propos lui font écarquiller les yeux. Il ne l'a jamais vu comme ça, et l'agressivité ainsi que l'amertume qui débordent de lui sont si inhabituelles pour l'éleveur qu'il grimace un peu, ne sachant pas ce qu'il était supposé faire, mais lorsque le souvenir du coup porté il y a maintenant quelques minutes lui revient à l'esprit, il retrouve enfin une partie de ses esprits et saisit un de ses bras.
« Sam, s'il te plaît... »
Il n'a jamais employé un ton aussi faible devant lui, et il se fout complètement de l'aspect assez plaintif de sa voix. Tout ce qu'il veut, pour l'instant, c'est oublier toute cette horrible affaire et partir. Ne plus voir cette lueur dans les yeux de celui qu'il aime et l'apaiser comme il le peut, bien que son avis de lui-même à cet instant est si mauvais qu'il doute d'en être capable. Il relève les yeux vers lui, et fait de son mieux pour ne pas les rabaisser, encore honteux. Il jette un coup d’œil vers ses patrons dans une demande muette, et ils hochent de la tête, ce qui donne à Natsume l'accord dont il a besoin pour ses propos.
« On s'en va ? J'veux p-pas rester, et... »
Il se mord les lèvres, et cette fois-ci ne parvient pas à garder le contact oculaire. Il se force comme il le peut, pourtant.
« Calme-toi, j'ten supplie, elles n'ont rien fait de mal, elles... C'est de ma f-faute, si j'avais été plus in-intelligent... »
Silence. Le nœud dans sa gorge vient de raffermir et il se tut, incapable de trouver les mots. Partir était déjà un bon plan ; ils parleraient après. Pour l'instant, tout ce qu'il espérait, c'était que la situation finirait par se calmer, et que cet accident serait vite oublié. Oui oui, naïf jusqu'au bout.
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
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Âge du personnage : 20 ans Métier / Études : Bac ES / Modeste écrivain de livres pour enfants Pseudonyme(s) : . Sirius - Maître Dresseur Golden Wings - Résistant Ted Ibert - nom d'écrivain
Sujet: Re: Les heures supplémentaires, ça craint {PV Sam Sam 1 Nov 2014 - 3:08
Les heures supplémentaires, ça craint
Feat Natsume Shimomura
Samaël Enodril
Il en faut beaucoup à Sam pour venir à bout de sa patience. Et embrasser son copain -sous ses yeux en plus- c'est énorme. Pas étonnant donc qu'il ait craqué si facilement. Mais même, qu'il ait été son petit-ami ou pas, personne ne roule des pelles à des inconnus ainsi ! Il y a quand même des règles de politesse à respecter, et surtout l'autre n'est pas consentant, on n'a pas à insisté ! D'autant plus que, étant donné que Nat est mineur et que la rousse était une adulte... Voilà. Alors les clients ont beau le regarder avec des yeux surpris, il n'a aucun regret quant à son geste en soit ; même s'il aurait largement préféré que rien de tout ça ne soit arrivé. Le Shimomura ne méritait pas qu'une femme aussi dégoûtante franchisse ainsi son espace personnel. Samaël n'a pas vraiment de définition de cette dernière, mais il estime que, en tant que son petit-ami, il peut se permette de la franchir bien plus qu'une personne lambda, dans ce cas-là, une inconnue qu'il ne fait que servir. Les efforts que Natsume a fourni durant cette seule journée a suffit à l'Enodril pour comprendre mieux la raison pour laquelle il était aussi fatigué en fin de journée. Sa concentration, ses faux-sourires, ses allers et venus entre les tables... L'aîné a bien été témoin de son acharnement et de son application. Mais jamais il ne pouvait s'imaginer qu'il avait autant de succès, à tel point qu'il a même fini par se demander si c'était la première fois qu'une telle chose lui arrivait. Est-ce que d'autres filles s'étaient montrées aussi 'claires' sur leurs intentions, auparavant ? Combien de consommateurs de ce genre le lapin doit-il supporter en une seule journée ? Arrive-t-il toujours à s'en sortir ?... Ces questions se bousculent dans sa tête, et il n'ose même pas imaginer ce qui a déjà pu se produire sur cette terrasse, ou même à l'intérieur. Natsume n'est jamais revenu blessé, mais il n'est pas bien musclé non plus, alors on ne savait jamais. A ce moment-là, il avait été piégé dans les bras de la dangereuse rouquine et n'avait dû sa libération qu'au relâchement de son emprise sur lui. Si seulement le dresseur avait été plus proche et plus intelligent... il aurait pu intervenir bien plus tôt et aurait épargné à son copain une expérience dont il est le premier dégoûté mais qui a horripilé tous les spectateurs de la scène. C'est dans les situations comme celle-là que l'ourson voudrait être toujours aux côtés de Natsume pour le protéger des agresseurs dans ce genre. Il s'imagine repousser plus ou moins brusquement tous ceux et toutes celles qui le désireraient, et il les chasserait pour le protéger. Comme ça, cela ne pourrait plus se reproduire. Mais ce n'est qu'une image mentale, et il se rend bien compte que, après ce qui vient de se passer, l'éleveur va se montrer plus méfiant. Ou du moins, il espère déjà que ça ne se reproduira plus et qu'il se montrera plus méfiant. Auquel cas, il recommencerait. Attendre que Natsume finisse son travail ne le dérange nullement, et si en plus cela peut lui permettre de le surveiller, il serait ravi. Mais il s'imagine bien que l'autre ne sera peut-être pas d'accord avec ça, pensant peut-être ne pas avoir besoin qu'on garde un œil sur lui.
Peu à peu, la clientèle essaye d'oublier cette histoire pour reprendre leurs occupations, mais si quelques personnes ont l'air toujours aussi intéressées parce qu'il vient de se passer, comme s'ils n'avaient vraiment rien d'autre à dire et que c'était le truc le plus fascinant qu'ils avaient jamais vu de leur vie. Le regard du monde, le compétiteur n'en a que faire. Seul compte celui du Shimomura. Toutefois, lorsque ce dernier saisit l'un de ses bras et que Sam se tourne vers lui, il se fige de nouveau en entendant sa voix plaintive et ses yeux implorants. Le côté sombre de Samaël, qui lui vaudrait son nom, disparaît en une fraction de secondes pour laisser de nouveau place au nounours câlin de tout à l'heure. Mais s'il était heureux jusqu'à ce que l'incident se produise, il se sent maintenant honteux. Frappé tout à coup d'horreur, il ressent une vague de dégoût l'envahir. Rien à voir cependant avec l'anicroche qui a tout chamboulé. C'est de lui-même dont il est épouvanté. Blesser cette malotrue ne l'a pas troublé le moins du monde ; en revanche, que son copain ait si honte qu'il peine à le regarder en face, ça, c'est quelque chose qui l'amène à sa propre répulsion. Ce n'est qu'à cet instant qu'il prend conscience que voir le garçon qu'il aime dans cet état n'a pas dû l'enchanter énormément. Mais son égoïsme n'a pas pris en compte les sentiments de Natsume sur le coup, et même s'il s'en voulait déjà de lui montrer ce côté-là de sa personnalité, ce n'est que maintenant qu'il s'aperçoit que son comportement inhabituel a affecté le japonais plus qu'il ne l'aurait imaginé. Et c'est à son tour d'avoir honte de ce qu'il vient de faire. Il ne va pas aller jusqu'à se mordre les doigts pour la rousse, car elle le méritait amplement, mais il s'en veut s'il a réussi involontairement à peiné son petit-ami. Il voulait juste passer du temps avec lui ; pas lui faire une démonstration de ce qui arrive quand on le pousse à bout. Toute trace de colère s'est envolé comme une traînée de poudre dans ses prunelles dorées, et c'est maintenant de la tristesse et de l'amertume envers lui-même qui animent son regard. Sa voix, quant à elle, est devenue bien plus chaude et douce. Cette tendresse qu'il a perdu alors qu'il était furieux, voilà qu'elle revient plus forte que jamais. Quand il lui implore de partir, il ne peut qu'acquiescer. Mais avant même que le plus jeune lui ait supplié de se calmer, il était déjà apaisé. Sa demande achève cependant de le faire retrouver sa sérénité et il redevient l'adolescent affectueux qu'il était avant l'événement. Affreusement gêné et mal à l'aise devant à la turpitude de celui qu'il aime et la difficulté qu'il a pour le regarder en face, l'Enodril serre les dents et baisse légèrement la tête.
- Arrêtes. Tu sais bien que c'était pas ta faute. Elle... C'était la sienne, elle n'avait pas à t'agresser comme ça. Elle n'avait pas le droit.
Il voudrait continuer, mais il ne sait pas si lui-même a justement le droit de le faire. De parler à Natsume alors qu'il lui a montré son côté le plus abjecte, et qu'il déteste pourtant. Il se demande si l'effet que Gastby a sur lui quand il l'aide en tant que Résistant n'aurait pas laissé quelques traces dans sa vie de tous les jours, pour qu'il ait de telles envies meurtrières. Il ne veut pas vraiment tuer, mais son sentiment de haine était si fort, si intense... Il soupire. Il souhaiterait retourner en arrière, ne pas à montrer à son petit-ami ce qu'il tente de cacher derrière une patience divine, et lui éviter d'avoir à subir les pulsions d'une profiteuse sans aucune retenue qui aurait trop bu. Mais c'est trop tard, maintenant, et c'est ce qu'il le frustre au plus haut point. Il voudrait s'excuser, adjurer son pardon pour son attitude farouche et brutale, mais c'est bien sûr totalement autre chose qu'il sort.
- Je vais attendre que tu ailles te changer, et ensuite on pourra s'en aller.
Lui non plus, pour le coup, n'ose plus le regarder. Il se contente de s'éloigner de lui, en attendant que le cadet remette ses vêtements normaux, et de rejoindre les dirigeants du café qui ont manifestement assisté au grabuge. Le brun aux cheveux lisses s'excuse auprès d'eux pour le dérangement occasionné, leur assurant qu'il ne recommencera plus. Heureusement, les patrons de Natsume sont compréhensifs et assurent au jeune garçon qu'il n'a pas eu une réaction jugée anormale et qu'ils s'empresseront juste de nettoyer les dégâts pour libérer une table afin que d'autres clients puissent prendre la place. Ils lui expliquent ensuite que la remplaçante de Natsume est (enfin) arrivée et qu'il le libère donc de son boulot. Le dresseur les remercie et décide d'attendre son petit-ami à la sortie du vestiaire. Mais il ne peut empêcher un élan de culpabilité s'emparer de lui, tant et si bien qu'il se mord les lèvres jusqu'au sang et qu'il se griffe le crâne avant de se cogner la tête contre le mur en se traitant continuellement d'idiot. Enfin, quand l'éleveur sort, Sam le scrute quelques secondes, toujours avec ce chagrin qui lui comprime le cœur, tant il s'en veut. Puis, n'y tenant plus, comme tout à l'heure, il passe doucement une main derrière la tête de son copain et le rapproche de lui soudainement de lui. Ses doigts massent sa touffe de hérisson dans ses gratouillis, tandis que l'autre main vient caresser doucement son dos.
- Excuse-moi, Nat. Je voulais pas que tu me vois comme ça. J'sais pas trop ce qui m'a pris, mais... mais quand elle... quand elle t'a... j'ai...
Vers la fin, il n'arrive même plus à prononcer les mots même les plus simples. Ou plutôt, il refuse de dire à haute voix qu'elle l'a embrassé ; car cela lui rappelle incessamment les mêmes images qui tournent en boucle dans sa tête et qui sont une véritable torture mentale. Il serre un peu plus le Shimomura contre lui ; mais après la vision sordide qui lui a donné, il se demande s'il a encore le droit de profiter de sa chaleur. Son ton se brise, et il se retient de laisser quelques larmes couler. Il a encore de la haine, mais uniquement contre lui-même. Par Arceus, qu'il s'en veut... Jamais il n'aurait cru montrer ce visage-là à un de ses proches, et surtout pas à Natsume.
- J'avais tellement mal...
Sa voix est triste, mais il a néanmoins commencé à sourire très légèrement, en repensant à ce qu'il va dire, ce qu'il a discerné chez l'éleveur pendant qu'il travaillait. Quand il le voyait se démener comme un fou, quand il se rappelle les moments où il s'écroulait sur le lit pendant que son petit-ami le masser afin de le détendre après la dure journée qu'il avait eu, quand il revenait avec plusieurs courbatures mais avec un air satisfait au visage... Tout ça, il l'a vu sous un nouveau jour, et cela lui a fait prendre conscience de toute la détermination qui émanait du porc-épic et qui fait qu'il arrive à supporter tant de boulot, en plus de celui qu'il a d'habitude. Malgré le fâcheux contre-temps qui était survenu, l'Enodril était vraiment heureux de pouvoir observer son petit-ami en pleine activité, et pas seulement pour la tenue qu'il portait. Ses yeux se ferment, se rouvrent, divaguent dans le vide, et il cale un peu plus la tête du lapinou sous son menton.
- J'étais vraiment content de te voir travailler. Je ne pouvais pas savoir à quel point tu étais appliqué avant de t'avoir vu à l'œuvre, mais tu... tu fournissais tant d'efforts... et... je savais q-que tu faisais de ton mieux et... et j'ai trouvé ça tellement injuste, ce qui s'est passé... alors que... Tu n'avais rien fait. Si j'avais été plus attentif, j'aurais pu empêcher ça. Je sais à quel point tu n'aimes pas la violence. Pardonne-moi pour m'être énervé. J'aurais dû me contrôler, j'aurais dû... ne pas...
Il n'arrive plus à continuer. Se détacher de Nat pour le regarder et voir sa réaction serait une idée. Pourtant, il a peur de retrouver cette même lueur pénible. Il ne sait plus maintenant ce qu'il fera, si jamais un incident de ce genre arrive de nouveau.
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Natsume Shimomura Modératrice en Chef
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Sujet: Re: Les heures supplémentaires, ça craint {PV Sam Sam 1 Nov 2014 - 4:27
Les heures supplémentaires, ça craint
Feat Samaël Enodril
Maintenant qu'il ose légèrement relever le regard pour l'observer plus attentivement et qu'il remarque la tristesse qu'il lit dans les yeux de l'autre, Natsume comprend qu'il n'a pas besoin d'en dire plus. Il sourit tristement lorsqu'il l'entend dire que ce n'était pas de sa faute ; il le sait, ça. Ce qui le peine vraiment, c'est de voir l'effet que sa faiblesse a eu sur son copain et il regrette de ne pas avoir été capable de se débrouiller ou de se défendre face à la chose dégoûtante qui lui avait violé la bouche. Il aimerait tellement le lui dire, ça, mais il a encore du mal à trouver les mots et à s'exprimer convenablement. Il hoche simplement de la tête lorsqu'il lui rappelle qu'il faut qu'il aille se changer, car mine de rien l'éleveur en avait presque oublié ce léger détail, et aimerait bien le retenir lorsqu'il le voit s'éloigner pour faire quelque chose. Il ne sait pas quoi, mais il voudrait juste trouver un truc pour le réconforter et lui faire oublier ce qui s'était passé. Néanmoins, en soupirant, il se dit qu'il valait mieux qu'il se charge de se changer avant ; comme ça au moins, il pourrait réfléchir à ce qu'il allait lui dire après. Sans perdre beaucoup de temps, il enfile un t-shirt blanc et un jean, reprend sa veste brune qu'il avait laissé sur le porte-manteau en arrivant ce matin et sort. Les yeux de Natsume se posent sur son copain et même si il n'a pas entendu le bruit de sa tête qui se cognait contre le mur (car autrement il serait sorti bien plus tôt pour l'arrêter), et qu'il ne peut pas remarquer les traces de griffures sur son crâne, il arrive tout de même à voir qu'il ne va pas vraiment mieux. L'adolescent soupira, ne sachant que dire sur le moment, et s'insurgea pour son dénuement total de talent en matière de dialogue.
Il ne dit rien lorsque l'autre le rapproche comme il l'a fait tout à l'heure, et expire profondément. Même la main qui masse ses cheveux et l'autre qui caresse son dos, et en temps normal elles le feraient fondre et ronronner comme un moteur, ne parviennent pas à le distraire de l'état de Samaël qui l'inquiète. Il apprécie toujours autant, bien sûr, mais la peine de son copain est bien plus importante à ses yeux que toute l'affection qu'il peut recevoir. Et il s'excuse. Il s'excuse, et Natsume l'écoute en silence, désireux d'entendre ce qu'il pense et ce qui lui passe par la tête, car il ne pourra pas l'aider et parler avec lui si il ne sait pas exactement ce qui le turlupine. Enfin, si, il sait. Il sait très bien même, mais il a tout de même besoin de savoir ce qu'il ressentait en détails si il veut pouvoir apaiser au moins un peu sa peine. Il le comprend, lorsqu'il se montre incapable de dire clairement ce qu'elle a fait ; il n'y arriverait pas lui-même, après tout. Il en a tellement honte qu'il préférerait que cet événement ne soit plus jamais évoqué, et sincèrement, l’expérience avait été tellement désagréable que rien que d'y penser lui donnait la nausée. Lorsqu'il l'entend dire qu'il a eu mal, toutefois, il se mord les lèvres et enserre doucement Sam de ses bras, dans une tentative maladroite de le réconforter au moins un peu. Durant quelques secondes, il essaye de s'imaginer à la place de l'Enodril et rien qu'imaginer le cas où Sam aurait été à sa place lui comprime la poitrine de façon tout à fait désagréable. Il ne lui dit pas tout de suite, néanmoins ; la tête calée sous son menton, il l'écoute parler et note chacun de ses mots pour y répondre, et lui prouver qu'il n'a pas à se sentir mal, ou même à s'excuser. Jamais il n'aura à s'excuser. Natsume déteste la violence, mais il constate sans être vraiment surpris qu'il ne peut tout simplement pas en vouloir à Sam pour son geste, surtout qu'il est justifié.
L'entendre lui expliquer qu'il était content de le voir travailler le surprend, et il écarquille légèrement les yeux, flatté et touché. Pourtant, les regrets qu'il énonce ensuite serrent le cœur du japonais rien qu'à leur entente. Non, non. Il n'a pas à regretter de ne pas avoir été là alors que Natsume aurait dû être capable de se débrouiller lui-même en premier lieu ; il ne voulait pas devenir un fardeau à protéger pour son copain, et il sent quelque chose au fond de lui-même s'activer, comme si la solution à cette peur d'être trop faible était si simple, mais il choisit de l'ignorer pour se concentrer sur lui, sur le moment. Que ce soit par lâcheté ou plutôt par priorité... La question se pose, mais très certainement pas aujourd'hui. Alors il attend qu'il ait fini de parler, même si c'est dur de ne pas interrompre pour lui dire ce qu'il pense et lui faire comprendre que rien n'est de sa faute. Une fois qu'il a terminé toutefois, le lapin soupira, un sourire triste aux lèvres. Il s'écarta très légèrement de lui, sans quitter ses bras mais juste assez pour pouvoir le regarder dans les yeux et lui montrer qu'il ne lui en veut aucunement. Une de ses mains vint lui caresser une joue tendrement, et il passe ensuite ses bras autour de son cou. Il le serre brièvement avant de replonger son regard dans le sien et de se mettre à parler.
« Ne pense surtout pas ça. Tu n'as pas à te sentir coupable alors que le seul qui aurait pu changer quelque chose, c'est moi si j'avais été capable de réfléchir cinq minutes. Tu n'aurais rien pu faire, de toute façon ; elle a agi assez... Rapidement. »
Il grimaça, sentant un nouveau frisson de dégoût le parcourir rien qu'à penser à cette affreuse expérience. Vite, vite continuer à parler, mais d'autre chose.
« Je... Ne sois pas désolé, pour le coup. Oui, ça m'a un peu surpris mais... Quand j'imagine ce que j'aurais fait à ta place, si j'avais été dans ta situation... Je ne sais pas. Je ne crois pas que j'aurais été plus calme que tu ne l'as été. »
Il baissa brièvement le regard, peu fier de cet aveu. Car oui, si Natsume n'est pas un gros jaloux, reste que d'imaginer son petit-ami dans le même contexte lui ébouriffe les poils dans le mauvais sens. Nul doute qu'il délivrerait peut-être la claque du siècle à l'individu en question, même si il ne l'avouerait pas avec assurance et fierté. En fait, la joueuse avouera qu'elle ne sait pas vraiment si il ne serait pas capable de beugler des insultes tout à fait dégoûtantes et abjectes, et par cela elle veut dire que si, ça serait le cas, et que ce serait sûrement tellement vulgaire qu'il faudrait le censurer et que Mikael passerait pour un enfant de cœur avec son vocabulaire.
« Juste... Désolé, que tu aies eu à voir ça. Mais sache que je t'aime et que ce qui vient de passer en change en rien ma vision de toi. En rien. Mais j'aimerais juste ne plus y penser. Et aller acheter un bon bain de bouche au supermarché du coin, si possible. »
Il n'a pu s'empêcher de glisser une note d'humour et il sourit sardoniquement à la fin, désireux de détendre un peu l'atmosphère et de soulager la tension de son copain. Après lui avoir fait un bisou sur la joue, il lui sourit doucement.
« Allez, viens. On s'en va. Une balade, ça te tente toujours ? »
Il fait de son mieux pour retrouver le sourire, avec l'espoir d'arriver à lui insuffler un peu de bonne humeur malgré tout ce qui vient de se passer.
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
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Sujet: Re: Les heures supplémentaires, ça craint {PV Sam Sam 1 Nov 2014 - 20:21
Les heures supplémentaires, ça craint
Feat Natsume Shimomura
Samaël Enodril
Cet incident va rester longtemps dans la mémoire des deux garçons, et peut-être pour toujours dans celui de l'agresseuse comme d'une morale à retenir, mais ils savent que ça finira par passer et qu'ils n'y penseront bientôt plus. Toutefois, sur le coup, l'ourson s'en veut encore. Il déteste plus que tout voir cet air peiné sur le visage de son petit-ami, et encore plus quand il sait que c'est de sa faute. Il saura se maîtriser, à l'avenir, et fera tout pour ça ne se reproduise plus. Il avait aussi peur de faire perdre le travail de Natsume à cause de son agressivité et de son geste brutale envers une cliente, mais de toute façon, si jamais quelqu'un, n'importe qui, surprenait une parfaite inconnue s'en prendre à son copain de la sorte, il aurait une réaction à peu près semblable, non ?... C'est ce qu'il se dit, mais il a beau essayer de voir ça positivement, il n'arrive pas à se rassurer lui-même. Le ton implorant du lapin contrastait bien trop avec son assurance joueuse de tout à l'heure, signe qu'il était mal à l'aise. C'est dommage, pense soudainement Sam, c'était tellement bien parti... Mais peut-être qu'il n'aurait pas dû être aussi violent. Il s'est surpris tout à l'heure même à garder un peu de sang sur ses doigts, car il n'y est vraiment pas allé de main morte ; mais il a réussi à l'enlever à temps de sa peau en prenant rapidement une serviette sur la table. Il ne se souvient même plus de la dernière fois où il a été aussi violent. Cela n'avait rien à voir avec le moment où il s'entraînait avec Faust, loin de là. Ici, c'était réellement de la jalousie et de la rage pure. Même dans le cas où ils ne sortiraient pas ensembles, il est probable qu'il aurait fait la même chose ; cependant, si cela avait ainsi, il est possible que Natsume aurait bien moins compris son comportement, et cela aurait été alors plus problématique. Mais il grimace en pensant toujours à ce qu'il a osé faire, et c'est alors qu'il se rend compte à quel point il a bien grandi, le jeune adolescent au Carapuce qui débutait à peine son voyage. Il y a plusieurs mois, il n'aurait sans doute pas été capable de faire ça. Mais l'Enodril avait bien trop souffert au cours de sa vie pour permettre à une étrangère de lui piquer son petit-ami. Il sait en plus que ce dernier a souffert bien plus que lui, étant donné que ce fut lui la victime de cet horrible roulage de pelle non voulu.
Le Shimomura ne se détache pas de lui, s'écartant juste légèrement pour rester dans ses bras et arrive de nouveau à garder le contact oculaire. Mais Sam n'a aucune idée de comment interpréter l'émotion qu'il voit dans son regard, ni le sourire triste qu'il affiche. Il croit encore avoir fait une erreur, et se demande bien pour une fois ce à quoi pense le cadet. Vu la tronche qu'il tire, le dresseur ne s'attend pas tellement à se faire engueuler. Mais il repense alors au câlin surprise auquel il a eu droit tout à l'heure, ou même à l'engueulade qui a servi de déclaration à l'autre, et il fait alors taire ses suppositions. C'est pourquoi il ne peut s'empêcher d'être un petit peu surpris par le contact ô combien doux et agréable que lui procure la main qui vient caresser sa joue et l'enlacement qui l'accompagne tout de suite après. Il apprécie, malgré ce qu'il pense toujours de lui, ce geste de tendresse qu'il le ferait presque ronronner s'il n'avait pas honte de sa fureur d'il y a plusieurs minutes. Il se laisse pourtant faire avec quand il sent le plus jeune le serrer contre lui, même si cela ne dure pas autant qu'il le voudrait. Dès lors que le hérisson le fixe à nouveau, il ne peut plus se détacher de ses orbes noisette. Quand il se met à parler, il l'écoute en silence, toujours parfois distraitement avec ses cheveux, mais buvant ses paroles avec attention. Bien qu'il ait encore des regrets, ses mots arrivent à l'apaiser, et il ne se lasse pas d'entendre sa voix redevenue moins plaintive et plus chaleureuse. Plus il l'écoute, plus il se détend, et plus il essaye de se dire qu'il a raison, que son attitude était tout à fait justifiée, car il y a comme des règles à respecter en public, et pas que. Une partie de lui ne sait pas trop qui blâmer, à vrai dire, entre le caractère de la rousse qu'il ne connaissait nullement et les nombreux verres d'alcool qui jonchaient sa table. Sans doute que les deux sont en faute. Mais ce qui est sûr, c'est qu'elle y réfléchira à deux fois avant de s'en prendre à quelqu'un qu'elle trouve à son goût, désormais, surtout s'il est plus jeune ; et qu'elle n'est pas prête de remettre les pieds dans ce café, au risque d'avoir le regard du diable braqué sur elle.
Il avoue être étonné une fois de plus au moment où il a apprend que Natsume n'aurait peut-être pas été plus calme et maîtrisé que lui si jamais la situation avait été inversée. En s'imaginant à la place de l'éleveur, il réprime un frisson de dégoût et une grimace écœurée. C'est sûr qu'il n'aurait clairement pas apprécié qu'on lui enfourne l'équivalent d'une limace froide et crasseuse dans la bouche. Mais il se sent quelque peu flatté et ne se retient pas de sourire niaisement devant la confession de son petit-ami. Le lapinou qui joue les copains protecteurs, il aimerait bien voir ça ! Ce discours, en plus de l'autre, arrive le rasséréner un tant soit peu, bien que le fait que celui qu'il aime l'ait vu dans un état pas très sain restera dans son esprit encore un bout de temps comme d'une leçon a retenir contre sa possessivité. Un jour ou l'autre, il a pourtant le pressentiment que ça recommencera. Il doit donc apprendre à maîtriser sa colère. Il se dit que ça doit être possible, de le protéger tout en gardant son calme, sans forcément tuer avec son regard d'or. Il faut juste qu'il arrête de s'emporter aussi rapidement lorsque quelqu'un touche à son petit-ami. Plus facile à dire qu'à faire, il le sait, mais il veut à tout prix éviter de montrer à ses proches son côté 'satanique', bien que le nom n'aide pas tellement, mais il doit également ne plus laisser une telle haine prendre possession de lui alors qu'il y a des choses plus graves qui mériteraient qu'il laisse éclater sa fureur. Soit, cette cougar méritait amplement ce qui lui était arrivé, du point de vue du compétiteur ; mais au fond, bien que ça n'ait pas été très agréable, ce n'est sûrement pas ce qui est arrivé de pire dans la vie de Natsume.
Mais il faut croire que le japonais est bien le copain du nounours, car il arrive toujours à lui remonter le moral. Aujourd'hui encore, il arrive à dire exactement ce qui lui faut, tant et si bien que l'enolian finit même par glousser lui aussi, conscient que, même s'il avait mis une touche d'humour à la fin, Natsume ne serait pas contre un vrai bain de bouche. L'Enodril se surprend d'ailleurs à ressentir un réchauffement au cœur quand il lui dit qu'il l'aime malgré tout et que ce à quoi il a assisté qui va le faire changer, même si Sam n'était pas particulièrement fier de son coup et que le cadet a été surpris des agissements de l'aîné. L'autre lui glisse finalement un bisou sur la joue, qui le fait fondre au bout du compte, et cette dernière action achève de le rassurer. C'est un sourire aimant et un regard épris qui prend place sur son visage et chassent d'un coup sa culpabilité, sa gêne et ses doutes. Face à la proposition de son petit-ami, il ne peut qu'accepter, se souvenant que c'était pour ça à la base qu'il l'avait appelé et que cela ne pourra que leur faire changer les idées.
- Bien sûr.
Samaël prend doucement la main de l'éleveur dans la sienne et jette un rapide coup d'œil aux panneaux de la ville. C'est qu'il ne connaît pas du tout Anula, et qu'il préfère s'entraîner que jouer aux touristes. Il a bien combattu des dresseurs originaires d'ici et pour preuve, il a battu le champion d'arène lors de la dernière compétition, mais il n'en a pas profité pour aller se balader. Quelques fois, ayant été pressé par le temps qui lui avaient manqué à cause de toutes ses captures, il avait dû se dépêcher de finir. Mais cette année, il a largement de quoi se détendre avant d'aller récupérer de nouveaux badges. En temps normal, d'ailleurs, il serait monté sur le dos de Tori pour aller explorer d'en haut afin de mieux voir où se situait le parc, mais il est bien trop heureux d'être avec Natsume pour songer à prendre des raccourcis. Ils pourraient bien marcher des heures avant de trouver le bon chemin que cela ne dérangerait absolument pas l'enolian, du moment qu'il est avec son petit-ami et que le climat leur est favorable. Alors il se dit que peu importe où ils vont ; ils finiront forcément par arriver où ils veulent. Et puis une balade, même s'ils doivent passer par le parc, ce n'est pas forcément une destination déjà donnée. Alors Samaël suit son instinct et emmène le Shimomura à travers la ville, et ils la découvrent ainsi ensembles ; car quitte à faire du tourisme, autant qu'ils soient tous les deux. Sans trop savoir pourquoi, l'Enodril se met à rire légèrement et à faire des sourires plus lumineux, essayant d'oublier peu à peu ce qui s'est passé et se rendant compte à quel point il est heureux d'être avec l'éleveur, et observe les boutiques, ainsi que les avenues, sans lâcher la main du hérisson qu'il ne fait que serrer tendrement davantage, sans trop la comprimer pour ne pas lui faire mal, comme s'il avait peur qu'il lui arrive encore quelque chose d'incongru. Ils marchent tranquillement, sans se presser, mais lorsqu'ils finissent par passer devant l'arène, Sam ralentit inconsciemment, et tourne son regard vers l'enseigne du bâtiment dans lequel il devra bientôt se battre s'il veut pouvoir accéder de nouveau à la Ligue. Je reviendrai. Cela lui rappelle que Natsume ne peut pas assister à certains de ses matchs sur place, à cause des potentiels risques des tremblements de terres. Il comprend tout à fait la raison qui fait qu'il ne peut que le soutenir que par l'intermédiaire de la télévision, et insiste lui-même parfois pour qu'il ne vienne pas à l'arène. Mais même si cela sera sans doute encore plus dur de le faire venir lors des matchs de Ligue, ce sont bien eux qui lui mettent le plus la pression et c'est dans ces moments-là qu'il a le plus besoin de soutien possible auprès de lui. Il espère secrètement que les conditions seront à leur avantage, mais il ne veut pas non plus imposer cela à Natsume, et comprendrait là aussi si jamais il serait difficile pour lui d'être présent. On pourrait dire que ça ne change rien qu'il le voit sur place ou par les médias, mais il sait ressentir la différence. Si jamais il perd de nouveau contre un des Conseillers ou même contre le Maître, il ne sera nullement démoralisé, mais un câlin de la part de son copain en plus de ceux des autres serait le bienvenue.
- Au fait... Qu'est-ce que tu voulais faire déjà, au parc ?
Alors qu'ils s'éloignent de l'arène et que l'aîné aperçoit enfin le parc au loin, il ose énoncer le sujet.
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Natsume Shimomura Modératrice en Chef
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Sujet: Re: Les heures supplémentaires, ça craint {PV Sam Sam 1 Nov 2014 - 23:29
Les heures supplémentaires, ça craint
Feat Samaël Enodril
Si Natsume est très maladroit et ne sait jamais vraiment ce qu'il fait quand il essaie de réconforter les gens qu'il aime, il y a toutefois une chose qu'il considère comme sa priorité : réussir à remonter le moral, même si il a l'impression de pagayer dans la semoule et de dire n'importe quoi. Ainsi, peu lui importe d'être stupide, parfaitement honnête ou de chercher à faire de l'humour, tant qu'il peut y arriver. Il n'a pas de motivation autre que de tirer Sam hors de sa morosité, alors il pousse de côté ces mauvais souvenirs d'il y a peu pour se concentrer sur lui et arriver à amener un sourire sur son visage. Il est bien content d'ailleurs que voir que la bonne humeur est de retour, et que les souvenirs de l’événement qui les a autant secoué seront vite laissés de côté ; Natsume n'est pas suffisamment sot pour croire qu'il arrivera facilement à oublier cette mauvaise expérience, mais il est toutefois déterminé à se souvenir davantage de l'après-midi qui allait suivre que de ce qui s'était passé avant. Lorsqu'ils joignent leurs mains, un léger sourire doux et niais au possible étire les lèvres du Shimomura, avant qu'il ne glousse un peu, et il ne sait même pas pourquoi. D'ordinaire, il n'aime pas marcher pour rien ou perdre son temps ; il exècre ça, plus honnêtement. Mais toutefois, ça ne le dérange pas tant quand c'est avec lui, et il se dit que prendre du temps à marcher est une activité tout à fait sympathique puisque cela implique de rester avec lui. Il y a quelques mois, ce genre de pensées lui aurait fait lever les yeux au ciel tant il aurait trouvé ça cucul-la-praline, mais reste que maintenant qu'il ne peut pas nier ce qu'il ressent (il avait pourtant essayé, avec le résultat que l'on connaît), il ne pense plus exactement pareil. Oh, l'avouer, par contre, même pas en rêve. Faut pas pousser le bouchon trop loin, Maurice.
Durant leur marche, il se surprend à jeter des regards curieux ici et là pour inscrire la ville dans ses souvenirs, bien qu'il doute qu'il arrivera à garder ne serait-ce que quelques images en mémoire puisqu'il ne vient quasiment jamais à Anula. Prendre le temps le force un peu à regarder autour de lui, et il découvre quelques boutiques qu'il ira sûrement visiter un jour ou l'autre, ne serait-ce parce qu'il avait de plus en plus de mal à trouver les échantillons et le matériel dont il avait besoin à un prix abordable. De temps à autre, il s'amuse à déplacer ses doigts pour les laisser se balader sur la paume de son copain, par simple envie. Il remarque le moment de ralenti vers l'arène, et se retient de faire tout commentaire pour lui demander quand il recommencera à les visiter Il a l'intention de venir à chacun de ses matchs, ou en tous cas à ceux où il pourra, et penser qu'il ne pourra pas tous les voir l'agace, rien que pour lui donner un peu de soutien moral, bien que le lapin sait que l'autre n'en a pas besoin pour se débrouiller. Il justifie un peu son désir de voir comment il s'en sort et ce qu'il trouve d'intéressant dans les combats par cette phrase toute faite ; ça l'arrange bien, donc. Puis, finalement, le parc est en vue. Natsume ne savait même pas où il se trouvait, en fait, et avait un peu choisi cette destination à l'aveuglette. Au fond, les parcs, il s'en fout. Il n'aime pas trop y aller d'ailleurs, puisqu'ils sont souvent bourrés de monde et que Natsume n'aime pas vraiment la surdose de bruit que cela peut provoquer. Le calme, c'est son truc ; le brouhaha, ça a le don de le mettre de mauvais poil en un rien de temps. Lui ce qu'il souhaite, c'est avant tout un peu d'espace. La question de son copain le prend au dépourvu, et il cligne des yeux brièvement avant de se rappeler ce qu'il avait sorti comme mensonge tout à l'heure pour ne pas dévoiler ses intentions immédiatement. Il est presque sûr d'avoir détourné les yeux et de s'être tendu d'un coup, et s'insulte de ce réflexe qui lui prouve encore une fois qu'il est un très mauvais menteur. Alors avant que son comportement ne soulève de quelconques suspicions, il se gratta la nuque d'un air faussement gêné et sourit maladroitement.
« Je voulais voir un truc, au sujet de certains buissons qui produisent des baies qui ne poussent que par ici, apparemment... Enfin, j'étais curieux, quoi. »
Il ne ment pas totalement, pour tout dire. Il a bel et bien lu quelque chose à ce sujet, mais il connaît déjà les baies en question et les a déjà étudié ; il a simplement fait usage de quelques uns de ses souvenirs pour inventer une excuse correcte. Ce comportement peut paraître excessif, mais Natsume en fait toujours un peu trop quand il veut s'assurer que quelque chose tourne à la façon dont il le souhaite. Il le pousse donc à avancer un peu plus vite en le tirant vers le parc, et s'assure qu'ils soient dans un coin un peu éloigné des autres personnes présentes. Puis, finalement, un léger sourire joueur s'étire sur son visage et il relâcha la main de l'aîné.
« Bon, j'dois t'avouer un truc... Je viens de te mentir. J'devrais avoir honte, mais je tenais à la surprise, alors... »
Il dû s'empêcher de sautiller sur place, ce qui en soit était très dur parce qu'il attendait ce moment depuis un peu moins d'une semaine et qu'il avait de nombreuses fois voulu le lui dire, mais il se retenait comme il le pouvait pour attendre le bon moment.
« Bon... Ferme les yeux, et pas le droit de les ouvrir avant que j'ai dit quoi que ce soit ou de tricher ! »
Puis, dès qu'il fut assuré que ce fut fait, il saisit son sac qu'il avait bien évidemment avec lui depuis le début et qu'il avait emporté, ahreum, et non la joueuse n'avait pas oublié ce léger détail c'est un mensonge, et le posa au sol avec délicatesse. Il en sortit alors une petite couveuse où se trouvait un oeuf verdâtre et tacheté, et un sourire niais se forma sur son visage à sa vue, se rappelant encore de toute la confiance que Tsubaki portait en lui et en celui à qui elle confiait son enfant par le biais de son dresseur. Il avait été flatté que sa suggestion soit acceptée, d'autant plus qu'il était persuadé que son choix était le meilleur. Il y a beaucoup de dresseurs que Natsume tient en estime, mais qu'un seul qu'il connaît suffisamment bien pour savoir qu'il saurait très bien s'occuper de cet œuf. Ainsi, sans demander son avis à Samaël, il saisit ses deux mains et déposa l’œuf dans ses paumes avant de reculer un peu.
« T'peux les ouvrir ! »
Et, avec un grand sourire débile sur le visage qui ferait étrangement penser à celui de Faust alors que normalement seuls les Donovans sont sponsorisés par Colgate, il se tient là, tout à fait content de son œuvre.
« Bon, d'accord, je sais, j'aurais dû t'en parler un peu, mais... Quand Tsubaki est revenue avec un œuf, elle voulait absolument trouver un bon dresseur pour s'en occuper et... Enfin voilà, on a pensé à toi ! Je me doute que c'est un peu soudain, mais... Tu veux bien ? »
Et il continue de sourire comme un abruti, parce que apparemment c'était la meilleure façon de parler de quelque chose d'aussi sérieux que ça. Quand la joueuse vous dit qu'il est un peu concon, hein...
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
Age : 27 Messages : 875 Date d'inscription : 11/07/2013
Âge du personnage : 20 ans Métier / Études : Bac ES / Modeste écrivain de livres pour enfants Pseudonyme(s) : . Sirius - Maître Dresseur Golden Wings - Résistant Ted Ibert - nom d'écrivain
Sujet: Re: Les heures supplémentaires, ça craint {PV Sam Dim 2 Nov 2014 - 3:07
Les heures supplémentaires, ça craint
Feat Natsume Shimomura
Samaël Enodril
Sam n'a rien contre les parcs quand ils sont beaux et qu'il n'y a pas de cries incessants aux alentours. Généralement, il aime bien y aller pour rencontrer de potentiels dresseurs à vaincre afin de s'entraîner. Parfois même, il y a des combats avec de la monnaie en jeu. Autant dire que l'Enodril ne manque jamais l'occasion de se faire un peu d'argent de poche facilement et légalement, et que cela permet en plus de perfectionner les attaques de ses Pokémons. Il a donc tout à y gagner ; car ce n'est pas qu'il aime se vanter, mais il commence à avoir de sacrés monstres dans son équipe. En apparence, seulement, hein, parce que sinon, ce sont de vrais machines à câlins, ces trucs-là. Mais non seulement ils sont impressionnants, mais en plus, ils sont balèzes. Rien à voir avec l'équipe qu'il possédait au début de son voyage composée maigrement d'un Carapuce et d'une Caninos pas vraiment fortiches. Mais l'apprentissage et les captures, sans parler des dons, lui ont permis de se confectionner une team puissante qui comporte tous les types possibles. Il est sûr cette fois-ci d'arriver plus loin dans la Compétition que l'an passé ; cependant, il n'est arrogant au point de croire qu'il va arriver à la remporter. Il rêve, simplement.
Mais ils ne sont pas là pour parler compèt'. Sam a retrouvé le sourire, et ne semble plus prêt de le quitter. Il a retrouvé le moral, peut enfin profiter de l'après-midi qu'il a tant attendu en compagnie de son petit-ami. Ce dernier lui explique un peu maladroitement une histoire de baies trouvables uniquement ici. Un regard espiègle dans sa direction, le dresseur se demande pourquoi il détourne les yeux tout à coup. D'une façon ou d'une autre, son copain ne peut s'empêcher de se dire qu'il lui cache quelque chose. Cependant, au moment où il s'apprête à lui poser une question, Natsume l'entraîne brusquement dans un coin reculé du parc, pour ne pas être gêné par les passants. Gêner pour quoi, ça, il se le demande. Puis, le Shimomura avoue qu'il lui a menti. Sam se retient de rire légèrement, et cligne des yeux, étonné. Une surprise ? Perplexe, le compétiteur se demande de quoi il peut bien s'agir. Il n'a pas l'habitude des surprises avec le lapin, et ne sait donc pas du tout à quoi s'attendre ; surtout dans un parc à l'abri des regards. Mais ce qui est sûr, c'est qu'il lui fait entièrement confiance, et qu'il est donc certain qu'il ne lui fera pas une blague de mauvais goût. Alors il lui sourit, mi-amusé mi-intrigué, et obéit. Impatient de découvrir ce que l'autre lui prépare, Il lui laisse ouvrir ses paumes et sent bientôt un poids les envahir. Il est surpris, mais retient l'objet entre ses mains, mais n'ose pas le tâter, de peur de gâcher le suspens du moment. Enfin, quand Natsume lui autorise à ouvrir les yeux, il s'exécute.
Il y a une chose que la joueuse a oublié de vous dire, mais que certains savent peut-être déjà : Carapuce, Bulbizarre et Salamèche sont les trois starters de Kanto. Nan mais naaaan je parlais pas de ça. Je sais que tout le monde le sait. Mais disons que Sam porte un intérêt tout particulier à ce trio. La raison ? Y'en a pas tellement ; mais il a en souvent entendu parler comme d'un trio puissant, que ce soit à la télé, dans les livres, ou bien tout simplement par son père. Quand ce dernier lui a offert un Carapuce comme tout premier Pokémon, il avait été aux anges et s'était dit bêtement dans sa tête de gamin que, étant un Pokémon plutôt rare, cela ne pouvait être qu'un signe du destin et qu'il devait dès lors chercher les deux autres. Oui, la connerie l'a malheureusement atteint très tôt et ça ne s'est pas tellement arrangé en grandissant. Bref, il s'était mis en tête de capturer un Bulbizarre et un Salamèche depuis. Il n'a jamais oublié cet objectif, mais depuis, il a également rencontré des alliés qui l'ont tout autant satisfait. Il adore ses Pokémons actuels, mais on va dire que c'est devenu plus un caprice de gamin qu'autre chose. Un rêve de gamin qu'il voulait réaliser. Depuis qu'il a perdu la Compétition, il s'est raccroché à ces rêves pour essayer de se remonter le moral, et bien que de nombreux autres Pokémons l'ont rejoint avant ceux qu'il cherchait, il aimerait un jour, en cours de route, pouvoir accomplir sa petite 'quête'. C'est enfantin et inutile, mais on n'est jamais à cours de compagnons, et surtout d'amis, et comme il a un entêtement à toute épreuve, il est certain d'y parvenir un jour s'il est toujours aussi déterminé. Je ne vous cache pas qu'il a particulièrement gagater sur Tsubaki, surtout quand elle était un Bulbizarre et que Natsume la ramenait dans leur lit pour qu'elle dorme avec eux, faisant office de doudou au lapinou et, un peu plus discrètement, à l'Enodril.
Alors quand il reconnaît l'Oeuf et coquille toute particulière qu'il a déjà pu voir dans un bouquin quand il était plus jeune, il écarquille les yeux et lâche un hoquet de stupeur, abasourdi. Peu à peu, son regard étincelle et un sourire lumineux prend place sur son visage. Il cligne plusieurs fois des paupières, se demandant s'il rêve, avant de caresser l'Oeuf de sa paume. L'ourson n'ose prononcer un mot. Il se contente d'écouter Natsume au moment où il reprend la parole et lui donne de plus amples explications quant au pourquoi de cet Oeuf dans ses mains. Comme il s'y en doutait, c'est bien un Bulbizarre qui va naître sous peu, puisque la mère n'est autre que Tsubaki. Plus que le Shimomura développe son éclaircissement, plus l'aîné se sent rougir, flatté et touché de la confiance qui lui est porté. Ils ont pensé à moi ?... Puis, quand les paroles de l'éleveur tournent en boucle dans sa tête, son sourire s'efface lentement.
- Un bon dresseur..., murmure-t-il.
Ses yeux s'abaissent, et avec eux la lueur pétillante qui les animaient. En réalité, Sam est modeste. Un peu trop, peut-être. Il ne pourrait pas comparer cela à de la dévalorisation, car il considère qu'à ce niveau c'est autre chose, mais il ne se vante que lorsqu'il veut ajouter une pointe d'humour, et c'est toujours sur un ton qui veut à la plaisanterie. Mais il ne se permettrait pas d'avoir un comportement aussi arrogant et hautain, d'autant plus que cela ne lui ressemble pas du tout. Il ne se rabaisse pas, mais il ne peut s'autoriser à dire à haute voix qu'il est bon dresseur, car il n'y croirait qu'à moitié. Certes, on lui a dit qu'il n'était pas mauvais, et l'affection que ses Pokémons lui portent sont la preuve qu'il est effectivement un bon, voire très bon dresseur, mais sa défaite lors de son affrontement contre DragonSlayer et les cicatrices que gardent encore sa Kaimorse au flan sont sans cesse un rappelle de son manque d'expérience. Il a énormément progressé depuis, mais cela ne suffit pourtant pas à le convaincre toujours. Alors, sur le coup, même s'il est honoré et qu'il a toujours rêvé d'avoir un Bulbizarre, il se demande s'il peut vraiment accepter.
- Nat... Ça me touche beaucoup, mais... Tu en es bien sûr ?
Mais même si une réponse était sur le point d'arrivée, ils sont surpris par un bruit sourd. Samaël sursaute légèrement et porte son attention sur l'Oeuf. Quand une fissure apparaît soudainement sur la coquille, le compétiteur s'immobilise et retient son souffle, n'osant plus esquisser un seul geste, de peur de brusquer le nouveau-né. Pour que le bébé soit plus à l'aise avec les morceaux de l'Oeuf et que l'adolescent n'ait pas à s'encombrer, il s'assit en tailleur et pose l'Oeuf en train d'éclore entre ses jambes. Avec une main, il aide le petit Pokémon et ce dernier sort de son habitacle. Une femelle Bulbizarre s'ébroue légèrement, avant d'ouvrir grand ses yeux et de les tourner vers Sam. Celui-ci la scrute, avant de fondre. Un sourire tendre et niais réapparaît sur ses lèvres, et dans ses yeux dorés revient la lueur affectueuse et étincelante de tout à l'heure. Mais il n'est pas le seul. La nouvelle-née observe attentivement le dresseur, d'abord sans mot dire, puis, pousse un adorable rugissement avant de réclamer des cajoleries. Le jeune garçon, ému, caresse avec douceur la tête de la Bulbizarre, et voilà qu'elle ronronne déjà, avant de se jeter à son cou pour quémander un câlin. Sam la prend dans ses bras et se relève brusquement avant de la faire tournoyer et de l'enlacer en faisant son plus grand sourire débile et gaga, des étoiles dans son regard couleur or.
- Elle est trop mimiiiiii !
Comme un idiot, il se met à rire. Puis, il redescend bientôt de son petit nuage avant il se remémore alors ce qu'il disait juste avant l'éclosion, et rougit une nouvelle fois quand elle se blottit dans ses bras. Son attention se porte de nouveau vers son petit-ami.
- Aheum... J'imagine que je n'ai plus le choix, maintenant.
Il n'est pas un fan des Pokémons type plante comme son copain, mais personne ne pourrait résister à l'envie de fondre quand on regarde la petite femelle si confortablement installée contre son nouveau dresseur. L'incident du café semble très loin derrière eux, maintenant, et Sam a retrouvé toute sa bonne humeur. On peut même dire qu'il est encore plus comblé que ce matin. Honoré de se voir confier un tel bout de chou, il en oublierait presque de remercier les concernés. Mais il sait que des mots ne suffiraient pas. Alors, prenant soin de ne pas écraser la petite femelle, il enlace Natsume et lui glisse de nombreux bisous sur la joue.
- Je ne sais pas si on peut dire que je suis un bon dresseur, mais je te promets de bien m'occuper d'elle. Merci de ta confiance, Nat, et remercie Tsubaki de ma part.
Il pourrait encore avoir des doutes, mais il les envoie bien vite au diable quand il sent le petit corps tout juste né de sa nouvelle amie. Il se souvient avoir confié deux Pokémons d'un coup à Natsume alors qu'ils venaient de se rencontre ; donc il se dit qu'il peut bien accepter un don de sa part maintenant, alors qu'ils sortent ensembles.
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Natsume Shimomura Modératrice en Chef
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Sujet: Re: Les heures supplémentaires, ça craint {PV Sam Dim 2 Nov 2014 - 4:32
Les heures supplémentaires, ça craint
Feat Samaël Enodril
Natsume est stupide, mais il comprend rapidement pourquoi le sourire de son petit-ami s'efface, que ses yeux s'abaissent et qu'il répète le terme que le lapin a employé dans une sorte de contemplation attristée. Apparemment, il doute de ses qualités de 'bon dresseur' et l'éleveur soupire, peiné de voir que malgré toutes les preuves qui convergent en ce sens, l'Enodril ne paraît pas prêt à admettre que c'est pourtant le cas. Natsume ne va pas jouer les hypocrites de service et lui faire la leçon ou un discours sans queue ni tête sur le cœur, l'amitié et tout ça, mais il comprend ce qu'il ressent, très bien d'ailleurs. Lui-même doute toujours de lui ; que ce soit de ses capacités d'éleveur qu'il juge tout bonnement insuffisantes, de ses connaissances en mathématiques et en biologie qu'il voit comme risibles car à chaque fois qu'il bute sur quelque chose il se frustre comme un enfant tel le perfectionniste trop exigeant envers lui-même qu'il est, ou bien encore son manque d'expérience qui l'agace. Bien évidemment, rien de tout cela n'est censé et ces défauts, même si il insiste à vouloir croire à leur existence, ne sont que les résultats de quelques échecs qui ne devraient pourtant pas le freiner, vu sa progression. Mais néanmoins, il y croit, à ces bêtises qu'il se raconte à lui-même et il lui est souvent très difficile d'accepter un compliment. Pour ces raisons, il a tendance à blaguer quand on lui dit qu'il se débrouille bien, car c'est plus facile que d'avouer tout ce qu'il pense de mauvais au sujet de lui-même. Alors il comprend, et il ne dit rien. Un jour, peut-être, Sam arrivera à admettre qu'il est un bon dresseur, et même si Natsume juge la modestie comme très importante, il juge aussi qu'il n'y a rien de mal à regarder la vérité en face de temps en temps quant à ses qualités. Mais le rôle de l'éleveur n'est pas de lui faire la leçon ; il se tient prêt à l'écouter et à rebuter chaque argument d'opposition que Sam viendrait à lui opposer si ceux-ci étaient en lien avec cette mauvaise opinion que le lapin avait décelé.
Et il lui demande si il est certain. Un sourire désabusé s'étire sur le visage de Natsume et il le fixe avec un regard mi-amusé, mi-blasé ; n'a-t-il donc pas entendu ce qu'il venait pourtant de dire ? Mais même si il aimerait bien le lui demander, il sait aussi que cette question n'est pas là parce que l'Enodril aurait développé une soudaine surdité, et donc il s'apprête à le rassurer et, même si ça allait être quelque peu gênant, de lui expliquer point par point pourquoi Tsubaki et lui l'avaient choisi et pas un autre. Il n'a pas le temps de parler, toutefois, puisqu'un bruit résonne et Natsume cligna des yeux, surpris. Ce son, il le connaît bien. Très bien même ; en tant qu'éleveur, des œufs, il en voit des dizaines par semaine, et il ne compte plus le nombre d'éclosions auxquelles il a assisté. Il ne s'en lasse jamais, néanmoins, et ce malgré le temps qui passe. Il lui semble que les premiers pas d'un pokémon nouveau né dans le monde l'émerveilleront toujours autant, et il assiste à chaque éclosion comme si c'était la première. Bien sûr, rien n'équivaudra jamais à ses yeux toutes les émotions qu'il avait ressenti à la naissance de Kaede, mais l'excitation et l'admiration sont les mêmes à chaque fois, qu'il soit le dresseur du pokémon qui sort de son œuf ou pas. En entendant ce son, il devine aisément ce qui l'a produit et c'est avec un grand sourire qu'il jette à regard à l'objet qu'il a placé dans les mains de Sam il y a peu. Visiblement, il y a avait un ou une Bulbizarre qui arrivait à l'heure ; question timing, on n'aurait pas pu rêver mieux. Il imite alors l'aîné en s'asseyant au sol, parce que mine de rien rester debout comme un con ça aurait été monstrueusement stupide, et observa l'éclosion à distance, afin de laisser de la place à l'enolian et au pokémon qui allait sortir de son œuf. Il ne perd pas un instant de l'éclosion, et manque presque de fondre sur place en regardant le premier échange entre la Bulbizarre et celui qui va devenir son dresseur. Un sourire attendri s'est dessiné sur son visage et il se contente de les observer en silence, non sans se demander s'il ne va pas finir par faire du diabète lorsque la petite femelle vient réclamer des câlins à Samaël.
Puis, avant que Natsume n'ait même pu bouger, son copain se relève avec la Bulbizarre dans les mains et la fait tournoyer avec un grand sourire gaga sur son visage. Oui, en effet, la petite est 'mimi', bien que l'éleveur emploierait plus les termes 'adorables' et 'à en crever de mignonitude sur le moment''. Depuis quelques minutes, le japonais a la confirmation qu'il ne pourrait pas y avoir de meilleur choix que lui comme dresseur pour la petite, et que ces deux-là sont faits pour s'entendre ; il ne peut s'empêcher de sourire de satisfaction, un peu fier aussi. Le fait que la Bulbizarre se soit blotti dans les bras de Sam est juste la touche finale qui achève de lui prouver qu'il avait raison de lui faire confiance. Il n'en avait jamais douté, en plus de cela. Il glousse lorsqu'il se retourne vers lui et dit ne plus avoir le choix. Natsume a bien l'impression que de toute façon, il est arrivé à un stade trop élevé de gagatage pour que tout retour en arrière soit possible, et ça arrange bien l'éleveur qui se voit épargné d'un débat qui aurait été assez pesant. Son sourire attendri ne le quitte pas lorsque son copain vient lui adresser ses remerciements, en l'enlaçant en même temps et en lui offrant des bisous sur la joue. Le lapin ne dit rien sur le moment, et attend un peu avant de le repousser doucement et avec tendresse, sans que son sourire n'ait disparu de son visage.
« Y'a pas de quoi. Mais je crois que pour les remerciements, tu devrais surtout les faire à la concernée... »
Natsume attrapa alors une des balls dans son sac et en fit sortir Tsubaki, qui s'ébroua momentanément avant de regarder ce qui se passait autour d'elle. Son regard se posa d'abord sur son dresseur, puis sur Samaël, et enfin sur la petite qu'il tenait, et elle fit alors un gigantesque sourire, folle de joie. Deux de ses lianes s'élevèrent ensuite et elle cueillit une fleur au sol pour la poser juste au sommet du bulbe de sa fille tout juste née, avant de pousser un petit cri de joie. L'Herbizarre s'assit alors, l'air ravie, et posa ses yeux rouges sur l'Enodril pour lui signifier son contentement par un sourire qu'on aurait pu croire digne d'un Donovan. L'éleveur gloussa légèrement, amusé.
« Tu sais, quand je t'ai proposé pour que tu t'en occupes... Elle a accepté immédiatement ! Ça a été très rapide comme choix, je dois dire... Mais c'était et c'est toujours le bon, ça on le sait. »
Il sourit ensuite stupidement, très content de cette phrase. Tsubaki hocha de la tête pour signifier son accord avec ce que le lapin venait de dire. Alors qu'il s'apprêtait de nouveau à parler, l'Herbizarre l'arrêta en tapotant son épaule gauche avec une de ses lianes. L'éleveur se tourna légèrement vers elle, et fronça les sourcils, exprimant une question muette dans son regard. Tsubaki fit alors ce que Nat avait appris à faire à tous ses pokémon capables d'utiliser de lianes : utiliser lesdites lianes pour communiquer en les utilisant pour faire des formes. Ce fut assez ardu et il dû à de nombreuses reprises retenter et avoir de longues séances de 'formation' avec ses pokémon, mais il y arrivait dorénavant sans problème, et il était très content du résultat. Ainsi, il ne lui faut que quelques secondes pour comprendre que Tsubaki voulait lui dire en observant les formes qu'elle faisait. Une épée, une balance et un cœur. Natsume resta désarçonné quelques instants, avant de glousser, amusé. Il hocha de la tête, étant d'accord pour participer. Il se tourna ensuite vers Sam pour lui expliquer la situation, parce que mine de rien cela avait dû être assez bizarre quand on ne savait pas ce que voulait dire tous ces signes. Il se massa la nuque, un peu gêné d'avoir à demander ça, et sourit maladroitement.
« Bon, euh... Elle voudrait juste te demander quelque chose, si ça ne te dérange pas. »
Il fit une très brève pause, avant de sourire encore plus bancalement et maladroitement qu'avant, comme pour cacher le fait qu'il ne savait pas exactement comment dire ça. Un indice : Natsume est une quiche pour cacher des trucs, alors les chances de réussite sont particulièrement minimes.
« Tsubaki aimerait bien faire un combat amical contre toi, rien que pour voir comment tu te débrouilles avec d'autres pokémon, en combat justement. Je, euh... T'es pas obligé d'accepter, hein, c'est juste pour le fun ! »
Il ne ment pas ; Tsubaki connait déjà l'Enodril et a donc déjà son avis sur lui, positif bien sûr, mais elle souhaite tout de même l'observer un peu sur ce point. Elle sait que l'enolian participe à la compétition, et qu'il y a de fortes chances pour que sa fille se retrouve à se battre sous ses ordres un jour, alors elle aimerait bien l'examiner plus attentivement. Et quel meilleur moyen que cela que le combat ? Si Natsume n'était pas du tout fan des affrontements, il était toutefois prêt à faire un effort pour Tsubaki. Et puis, vu la façon dont l'Herbizarre souriait, elle avait hâte, ce qui poussa le lapin à se dire que de toute façon, il n'y avait rien à perdre.
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
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Sujet: Re: Les heures supplémentaires, ça craint {PV Sam Dim 2 Nov 2014 - 18:23
Les heures supplémentaires, ça craint
Feat Natsume Shimomura
Samaël Enodril
C'est comme si rien ne pourrait plus gâcher leur après-midi. Il a l'impression de rêver, et manquerait presque de laisser échapper une larme. Mais il se retient, ou du moins, se force difficilement. Il a rarement pleuré de joie, mais il faut dire qu'il ne s'y attendait tellement pas, que l'émotion a fini par le submerger. Quand Natsume lui a dit qu'il avait une surprise pour lui, il ne s'était pas attendu à grand chose, préférant ne rien imaginer par avance, mais surtout pas à ça. Autant dire que sa bonne humeur est remontée en flèche, et qu'il a même dépassé le quota de ce midi, alors qu'il pensait que rien au monde ne pourrait le rendre plus heureux que de voir son copain. Il ne pensait pouvoir aimer autant un Pokémon plante, mais sa joie parle d'elle-même, et il est lui-même légèrement étonné d'être autant radieux. La Bulbizarre est arrivée pile au bon moment pour chasser ses inquiétudes sur son compte, et il ne peut que fondre devant quelque chose d'aussi petit et adorable. Il faudrait d'ailleurs qu'il lui trouve un nom, mais pour l'instant, rien ne lui vient à l'esprit.
Toujours gaga, il hoche bêtement la tête quand le cadet lui informe qu'il devrait remercier directement Tsubaki, avant de faire son air surpris, puis de le questionner du regard. Puis, l'éleveur sort une Poké Ball et la concernée apparaît effectivement. Le dresseur tressaute, ignorant qu'il avait ses Pokémons sur lui mais se disant au final que c'était logique, et sourit devant le visage rayonnant de l'Herbizarre quand cette dernière se tourne vers lui et la nouvelle-née dans ses bras. La bébé Bulbizarre scrute sa mère quelques secondes, comme si elle réfléchissait, et semble reconnaître en elle celle qui lui a donné la vie, car elle pousse un petit cri impatient et commence à gigoter mollement. Enfin, elle finit par s'immobiliser et sourit lorsque Tsubaki dépose une fleur avec ses lianes sur sa fille. Le nounours se demande vraiment ce qui le retient à se transformer totalement en guimauve, alors que les événements niais et adorables s'enchaînent. A l'air parfaitement satisfait de Tsubaki, l'Enodril n'ose plus se permettre de douter de lui et de leur choix, flatté par tant de confiance. Cela devient vraiment dur d'empêcher même une larme de couler. Mais au moment où il s'apprête à s'abaisser, les lianes de l'Herbizarre se mouvent dans des formes que Sam a du mal à distinguer, mais qui n'ont l'air de poser aucun problème de compréhension pour l'éleveur, qui déchiffre sans mal, avant de glousser et de se tourner vers l'aîné. Curieux, celui-ci a légèrement penché la tête sur le côté, désireux de savoir ce qui vient de se passer.
Enfin, l'Enodril hoche d'abord la tête. Quoiqu'elle ait à lui demander, il ne pourrait vraiment pas refuser, après le merveilleux cadeau qu'elle lui a fait ; même si le sourire maladroit de son petit-ami le laisse perplexe. Puis, il rit doucement. Sam est un dresseur ; il est donc toujours prêt pour les combats, et surtout ceux qui sont amicaux. On lui a d'ailleurs dit un jour que les matchs pouvaient renforcer les liens. Mais il ne s'agit là que de montrer ce qu'il sait avec des Pokémons ; il est donc un peu nerveux de montrer ce dont il est capable, mais la dose de niaiserie et de joie qu'il a reçu d'un coup lui ont permis de retrouver sa confiance et il sait que ses Pokémons feront de son mieux, quoiqu'il arrive. Son grand sourire idiot ne le quitte pas.
- J'accepte avec plaisir !
Il espère ainsi avoir l'occasion de remercier convenablement Tsubaki après le match. L'Enodril libère un de ses bras pour détacher une ball de sa ceinture et fait apparaître Geki comme combattant pour ce combat. Le Pandespiègle était un Pokémon sauvage assez jovial qui passait son temps à danser ; c'est lui qui a choisi le compétiteur pour faire partie de son équipe. A ses côtés, il a découvert le goût pour les matchs et il a décidé que son destin était de devenir un grand Pandarbare. Depuis, il ne l'a plus quitté, et est très fier d'être un Pokémon à part entière de l'adolescent. Sam ne voulait pas choisir un Pokémon de sa team principale ; il ne voulait pas que le match soit trop équilibré, même si ses alliés sont nettement plus entraînés pour le combat que ceux de Natsume. Etant donné que ce n'est pas Sam qui a choisi Geki, mais l'inverse, il a pensé que ça serait un bon exemple pour montrer ce qu'il vaut, même si n'importe quel Pokémon aurait pu faire l'affaire.
- Geki, à toi de jouer !
Le Pokémon combat hoche la tête se met en préparation. Les Pandespiègles veulent se montrer menaçants, mais avec leur apparence, c'est assez difficile d'intimider leurs adversaires. Pourtant, il ne vaut mieux pas les sous-estimer. Heureusement, Geki sait que c'est un combat amical, rien qu'en voyant l'Herbizarre et le hérisson à côté d'elle. Sam hésite souvent entre Geki et Kuma quand il a le choix, car ce sont ceux qui demandent le plus à être choisi et ceux qui manquent le plus d'entraînement. Mais le Pandespiègle a quand même une certaine maîtrise, comparé au Teddiursa. Le mâle noir et blanc salue Tsubaki et se prépare à attaquer. Mais alors qu'il s'élance vers l'Herbizarre, le Pandespiègle fait un bond pour sauter au-dessus de la femelle et atterrit dans les buissons pour se dissimuler. Il remue certaines branches pour feindre sa présence à quelques endroits et grimpe discrètement à un arbre du parc. Puis, il s'agrippe à une branche en hauteur et s'élance dans le vide, à découvert, droit sur Tsubaki, pour exécuter une attaque Plaquage. En effet, chose que Sam a appris il y a peu de temps, c'est que le Pandespiègle aimait bien se camoufler et se mouvoir tel un ninja. Mais il devra lui apprendre un jour que, une fois évoluée, ça ne sera plus vraiment possible pour lui.
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Sujet: Re: Les heures supplémentaires, ça craint {PV Sam