| Reiko Sawamura Débutant
Messages : 105 Date d'inscription : 30/09/2014 Âge du personnage : 22 ans Métier / Études : Conseillère Spectre Pseudonyme(s) : Cherazade - Conseillère Spectre Niveau : 65 Team active :
Corail - Prinplouf♀ - Torrent - Douce
Nina - Nidorina ♀ - Point Poison - Malin
Ptyranidur ♂ - James - Prognathe - Brave
Evoli ♂ - Athos - Adaptabilité - Calme
Ptéra* ♀ - Lady - Tête de Roc - Jovial Team spécifique :
Frank - Ectoplasma ♂ - Lévitation - Calme
Ouranos - Noctunoir ♂ - Pression - Pressé
Suzi - Lugulabre ♀ - Corps Ardent - Malpolie
Desmond - Exagide ♂ - Déclic Tactique - Timide
Misty - Momartik ♀ - Rideau Neige - Pressé
Banshitrouye ♀ - Latisha – Ramassage – Maligne | |
| Sujet: Nous sommes ce que nous sommes [Terminé] Mar 30 Sep 2014 - 3:44 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] . [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] . [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]REIKO SAWAMURAINFORMATIONS NOM: Sawamura PRÉNOM: Reiko SURNOM: Koko…? Soyez créatif! PSEUDONYME(S): Cherazade - conseillère spectre ÂGE: 20 ans DATE DE NAISSANCE: 18 novembre SEXE: Féminin GROUPE: Élite (conseillère) - Habitante RÔLE: Conseillère spectre MÉTIER/ÉTUDES: Conseillère spectre ORIGINE: Shonan (Japon) PHYSIQUE COULEUR DE PEAU: Blanche CARACTÉRISTIQUES DES CHEVEUX: Noirs, coupés aux épaules. Toujours propres et soyeux. CARACTÉRISTIQUES DES YEUX: Grands yeux bruns bien ronds. DESCRIPTION DE LA SILHOUETTE: 160 cm, 56 kg. PARTICULARITÉ: CARACTÈRE PERSONNALITÉ: Souriante – timide – pudique – calme – intelligente – gentille – maladroite – tête dur – moqueuse – pensive – curieuse – sensible – discrète – indépendante – observatrice – ambitieuse – ouverte d’esprit – rêveuse – à l’écoute – fière – courageuse – autonome – très ordonnée – attachante – spontanée – parfois excessive – lunatique – polie - optimiste – parfois indécise GOÛTS & DÉGOÛTS: J’aime bien des choses, croyez-moi, mais les énumérer à froid, comme ça, c’est difficile… Alors, commençons avec le commencement! J’aime les Pokémon, comme vous vous en serai sûrement douté. Spécialement les Pokémon de type spectre. Et j’aime les voir combattre. Les voir en action, les voir donner tout ce qu’ils ont. Sinon, j’aime bien la peinture et les arts martiaux. Ce sont deux activités qui me calment et me permettent de me connecter avec moi-même. J’aime aussi beaucoup la musique douce et les salons de thé. Et puis, j’aime bien lire de tout. Romans, mangas, comics… Nommez-les!
Pour ce qui est de ce que je n’aime pas, la question est tout aussi difficile. Je déteste qu’on se fasse une idée préconçue de moi, qu’on me juge, qu’on m’étiquette. Je suis aussi tout simplement incapable de supporter la cruauté, autant envers les humains qu’avec les Pokémon. Et finalement, je n’aime pas qu’on fume ou qu’on boive autour de moi. ASPIRATIONS & PEURS: J’ai peur d’être abandonnée, de finir seul. Je ne veux pas être le centre de l’attention, mais jamais je ne voudrais me retrouver complètement seule.
Pour ce qui est de mes aspirations, eh bien c’est plutôt simple. J’aspire bien entendu à poursuivre le rêve de Constance, qui m’a tout appris, en combattant de mon mieux en tant que Conseillère spectre. Mais surtout, j’aspire à enfin être en paix avec moi-même. Accepter cette part de moi que personne ne semble en mesure d’accepter. Peut-être trouver un juste milieu entre le monde des vivants et celui de l'invisible, si une telle chose est possible. ALLÉGEANCES: Résistance, même si je refuse de m’impliquer directement dans ce conflit plus gros que moi. BIOGRAPHIE Les japonaises aiment bien faire les choses dans un ordre bien précis, et détestent tout bonnement les modifications à ce fameux ordre. D’abord, elles se trouvent un charmant jeune homme comme compagnon, et elles l’épousent quelques mois plus tard. Ensuite vient l’achat d’une jolie maison à Shonan, non loin de la mer, et finalement, après s’être bien installé, commencent les essais. De multiples nuits sans se protéger, jusqu’à ce que le miracle se produise. Un joli petit miracle nommé Aiko. Vous l’aurez compris, il s’agit de ma sœur ainée. La première fille des Sawamura. La petite perle de leur union. Un ravissant bébé aux cheveux soyeux et au sourire à faire fondre. La belle petite fille aurait sans doute pu leur suffire. Sans doute auraient-ils pu être heureux ainsi, à trois, dans leur mignonne petite demeure qui ne comportait de toute manière que deux chambres. Ils auraient pu, mais ils ne l’ont pas fait. Ils n’ont pas su s’arrêter à un seul enfant. Sans doute aveuglés par l’idée d’avoir une deuxième petite fille parfaite, le couple se remit au travail seulement un an après la naissance d’Aiko, je venais au monde, tout aussi jolie que ma sœur, et sans doute aussi tout aussi souriante. Deux enfants parfaits, deux petits anges pour mes parents qui n’auraient jamais pu rêver de mieux. Ou enfin… c’est ce qu’on pourrait croire, à priori…
Les années passèrent et nous grandissions, Aiko et moi grandissions ensemble tel des jumelles, malgré nos caractères bien distincts. Alors que ma sœur préférait recevoir toute l’attention possible, moi, je me contentais d’observer de loin. Bien plus solitaire que mon ainée, je me mis à attirer les soupçons de mes parents. Parce que comme si ma solitude n’était pas suffisante, je me mis bientôt à parler toute seule, entretenant de grandes conversations avec des êtres que personne ne semblait en mesure de voir. Et comme cette tendance commençait à prendre de plus en plus de place dans ma vie, mes parents décidèrent de m’amener chez un médecin bien spécial, qui se contentait de me faire dessiner et jouer avec des blocs. En même temps, que voulez-vous faire de plus avec une petite fille de quatre ans… Après quelques séances, l’homme d’autorité finit par décréter que tout était normal, et que bien des enfants avaient des amis imaginaires. À la fois soulagés et déçus de cette réponse, mes parents me ramenèrent chez moi, et décidèrent qu’il était bien temps pour moi de me mettre à rencontrer d’autres enfants, qui pourraient éventuellement prendre la place de mes amis invisibles.
Inscrite dans une petite école de cartier, je n’eus d’autres choix que de rencontrer les autres enfants de mon âge. Des petits garçons et des filles bien sympathiques avec qui j’aimais bien jouer, mais je n’arrêtai pas pour autant d’entretenir cette relation spécial avec ceux que personne d’autre que moi ne pouvais voir. Ceux qui m’avaient vu grandir, et qui me révélaient de nombreux secrets sur la vie. Et parmi ces êtres spéciaux se trouvait ma meilleure amie. Une petite fille aussi douce que jolie, et qui contrairement aux autres, elle ne disparaissait jamais. Elle était toujours à mes côtés, et me conseillait alors que j’étais dans une impasse. Comment m’habiller, quoi manger pour le petit déjeuner, quelle couleur mettre sur mon dessin… Que des choses vitales, quoi. Et bien entendu, cette relation spéciale ne passait pas sous l’œil vigilant de ma mère. Et bientôt, ses soupçons se révélèrent fondés… J’avais à l’époque cinq ans, lors de cet événement qui changea nos vies à jamais. C’était une nuit comme une autre. Tout le monde dormait, dans la maison. Tout le monde, sauf moi et Kaoru, la petite fille invisible aux yeux des autres. Comme à notre habitude, nous nous amusions à se lancer des défis. Un jeu bien inoffensif, vous croirai. Oh, ce l’était, d’ordinaire. Sauf que ce soir-là, le jeu passa à un tout autre niveau.
« C’est à ton tour, Kaoru. »
« Alors… Je sais! Tu vas prendre un grand couteau dans la cuisine, et le passer sur ton poignet, comme ça on sera ensemble pour toute la vie! »
Après à peine quelques secondes de réflexion, j’étais complètement séduite par l’idée de passer l’éternité avec ma bonne amie. Le reste, je m’en souciais peu. Je ne réalisais aucunement les conséquences de cet acte, et ainsi, un grand sourire aux lèvres, je me dirigeai vers la cuisine pour m’emparer du plus grand couteau. La lame fraîche sur le poignet, je regardais la petite fille avec un air déterminé dans le regard. Et je l’aurais fait. Pendant un moment, j’ai vraiment voulu le faire. J’ai vraiment souhaité me trancher les veines, et partir jouer pour l’éternité. Mais comme vous vous en doutez, je n’en ai jamais eu l’occasion. Alors que je m’apprêtais à faire glisser le couteau le long de ma peau, un cri strident a retenti, me faisant lâcher mon arme, et alertant mes parents. Ma sœur avait assisté à la scène. Elle avait tout vu, tout entendu. Et bien évidemment, elle répéta le tout à ma mère, qui m’arracha l’arme des mains, les larmes aux yeux. Le lendemain, j’étais de retour chez le psychiatre, et cette fois, il prit la situation bien plus au sérieux. Cette fois, lorsque je repartis chez moi, ce n’était pas les mains vides. Antipsychotiques et compagnies figuraient désormais dans notre pharmacie, et je devais en prendre religieusement, sous le regard sévère de mes parents, qui ne toléreraient pas une autre crise de la sorte. Je me pliai donc à leurs requêtes, gobant des quantités astronomiques de médicaments, qui pourtant n’avaient aucun effet sur moi. Je voyais et j’entendais toujours ces êtres soi-disant imaginaires. Mais je compris, ce jour-là, que je devais faire semblant. Semblant de ne plus les voir. Semblant d’être guérit.
Avec les années, j’appris à ignorer ces personnes qui pourtant avaient toujours été si sympathiques avec moi. Je ne les regardais plus, je ne leur répondais plus, et parfois, à tords. Parfois, c’était de réels humains bien vivants et bien présents que j’ignorais, ce qui me fit parfois passer pour une lunatique. Mais cette étiquette était bien moins pénible que celle de schizophrène. Et malgré tout, je devais continuer à enchainer les rencontres avec mon psychiatre, qui me donnait à chaque fois de nouvelles médicamentations, que je jetais bien souvent à la poubelle une fois rentré chez moi. Je vivais de manière presque apathique, déconnectée du monde. Je faisais ce qu’on me disait, et c’était tout. Car malgré les efforts de mes parents, je me sentais si différente, si éloignée du reste du monde. Je n’avais plus personne. Je n’avais plus mes compagnons spéciaux, je n’avais plus ma famille, et je n’avais même plus Kaoru, qui continuait malgré tout d’errer autour de moi, dans l’espoir de me voir lui adresser la parole de nouveau. Et ceci ne pouvait que m’attrister encore plus. La vie qui me semblait pourtant si belle avant, si douce et si agréable, me paraissait à présent douloureuse, contraignante et pénible. Et bien entendu, ma vision du monde ne passait pas inaperçue. Mes parents et mon psy le remarquaient, sans doute autant que moi, si ce n’est pas plus. Voyant mon trouble dépressif grandir à vue d’œil, ils décident ensemble d’une intervention. Une solution radicale dont aucun n’est convaincu, mais qui reste pourtant pour eux la seule option. À mes quinze ans, je fus convoquée par le trio qui me révéla leur accord : je serai envoyé au loin, dans un environnement plus calme et plus apte à me voir me développer. Je ne compris d’abord pas, mais à mesure que ceux-ci m’expliquaient, je vis tout ce qui restait de mon monde s’effondrer. Partir. Au loin. Loin de ma famille, loin de ma sœur, loin de mes quelques amis… Loin de Kaoru. Je ne pouvais pas y croire, et pourtant, tout ceci était vrai. Ils allaient se débarrasser de moi, même si ce n’était pas ainsi qu’ils l’appelaient.
Je n’eus pas le choix. Moi qui avait fait tant d’efforts pour camoufler mes lacunes, je me trouvais là, à quinze ans et des poussières, à pleurer dans les bras de ma mère, au beau milieu d’un aéroport bondé de voyageurs qui n’en avaient rien à faire. Je ne voulais pas partir, je voulais redoubler d’efforts et sourire, même si c’était de faux sourire. Mais ils ne me laissèrent pas le choix. Après d’interminables adieux, je dû les laisser partir, et m’éloigner vers le destin qu’ils m’avaient réservés. Un allé simple vers une petite île perdu du nom d’Enola, où m’attendait une dame dont je n’avais jamais entendu parler. Une soi-disant amie de mon thérapeute, une vieille dame du nom de Constance Williams. Celle-ci m’accueilli à bras ouverts, malgré ma timidité, et m’invita à m’installer chez elle. Elle me traita avec une grande bonté, comme si j’étais sa propre fille. Je n’avais chez elle plus toutes ces restrictions que j’avais chez moi. Même si elle était au courant de mon trouble, jamais elle ne me demanda de prendre ces médicaments que je détestais tant. Elle m’invita même à m’ouvrir pleinement à ce qu’elle appelait mon « don ». Constance était pour moi ce modèle qu’il m’avait manqué durant toutes ces années. Une image féminine forte, un esprit libre, et un être d’une grande puissance. Elle était ce dont j’avais toujours rêvé d’être.
Pendant les années passées à ses côtés, elle prit une grande partie de son temps pour me montrer son art : le dressage des Pokémon. Pour elle, c’était pour moi la meilleure manière de ne faire qu’un avec moi-même. De m’accepter pleinement, et de cesser de rejeter cette partie pourtant importante de moi. Ainsi, je l’accompagnai dans ses entraînements, notant tout, observant tout. Et bientôt, après seulement quelques mois après mon arrivée chez elle, elle m’offrit mon premier Pokémon : un petit Fantominus que je traitai avec le plus grand amour. Avec le petit spectre à mes côtés, je pu participer aux entrainements, et ainsi évoluer aux côtés de Constance, que j’admirais de plus en plus. Je pouvais rêver de devenir comme elle. Rêver d’enfin devenir quelque chose. Avec ces nouvelles aspirations, je repris goût à tout ce que j’avais perdu au Japon. Je redevins une jeune fille souriante, confiante et rêveuse comme je l’étais. Ma vie n’avait plus rien d’un calvaire, et plus je grandissais, et plus je l’appréciais. Avec mon petit Frank le Fantominus, je capturai de nouveaux Pokémon pour agrandir mon équipe et m’entraîner aux côtés de celle qui m’avait accueilli chez elle.
Les années me transformèrent petit à petit en une belle jeune femme confiante, quoi que toujours bien pudique. J’avais à présent dix-neuf ans, j’avais terminé mes études, et mon équipe Pokémon était suffisante pour oser défier celle qui m’avait tout appris. Moi qui n’avais jamais même oser proposer un combat contre Constance, je me mettais à y penser presque obsessivement. C’était la dernière étape pour moi. Et bien entendu, Constance s’en doutait. Alors elle fit ce pas vers moi, et m’offrit cette chance de se mesurer à elle. Pour tester ma progression, disait-elle. La Conseillère devait se rendre à Baguin, ce jour-là, et me promis un combat à son retour. Mais son retour ne se fit jamais. Prise au beau milieu d’une confrontation, je cru la perdre à jamais. Tombée dans un profond coma. Personne ne pouvait me dire si elle se réveillerait. Personne n’avait de réponses à m’offrir. Tout ce que nous avions bâti ensemble… Tout venait de voler en éclats. Elle qui m’avait changée, elle qui m’avait permis de m’accepter, elle qui m’avait invité à reconnecter avec ces êtres qu’elle appelait « esprits ». Elle qui m’avait aidé, elle n’était plus. Je cru me perdre à jamais, en la voyait alité, inerte devant sa famille la pleurant. Je cru mourir en voyant ceux qui m’avaient accueilli à bras ouverts dans tant de peine. À cet instant précis, je cru retomber dans cet état de jadis. Je cru que plus rien ne pouvait me sauver, mais à cet instant précis, elle réapparut. Celle qui m’avait accompagnée pendant toute ma jeunesse. Celle à qui j’avais pourtant tourné le dos. Kaoru, ma bonne amie, ma confidente, mon amie de toujours. Celle que je n’avais jamais oubliée. Alors que je ne m’y attendais le moins, elle se glissa derrière moi, et me souffla quelques mots doux à l’oreille :
« Tu m’as manqué, tu sais. »
Sans être surprise, je me retournai pour retrouver cette petite fille aux yeux doux, inchangée, inchangeable. Elle qui m’avait quitté à mon point le plus sombre était de retour encore une fois à ce moment difficile de ma vie. Mais cette fois, je me promis de lui montrer une autre facette de moi. Une facette plus solide, plus véridique. Cette fois, je lui promis de sourire, malgré les épreuves. Et de continuer ce que Constance m’avait montré durant toutes ces années. Continuer son œuvre. Continuer à manier le pouvoir des Pokémon de type spectre. Coute que coute. Ainsi, je me relevai, et recommençai les entraînements, la tête haute. Et presqu’un an plus tard, la femme qui m’avait tout appris réapparu, pour voir ce qu’était devenu son prodige. Et pour m’offrir ce dont je rêvais encore et toujours : un match. Un seul. Un combat, rien de plus, rien de moins. Elle me l’offrit, et avec celui-ci son titre. Conseillère de type spectre. Détentrice du symbole Esprit. Comment accepter? Mais aussi, comment refuser. Ce jour-là, humble, je lui promis de toujours tenter de faire de mon mieux, et de continuer à faire vivre son rêve.
HORS-JEU PUF: Meta ÂGE: 21 DISPONIBILITÉ: Comme d’hab, soit le plus souvent possible :B COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM?: Faudra demander à John et Westy, ils sauront vous renseigner. QUE PENSEZ-VOUS DU FORUM ET DU CONTEXTE? Encore, ils sauront vous renseigner. PERSONNAGE SUR L'AVATAR: Rukia Kuchiki [Bleach] CODE: Le dragon vert est passé par là. AUTRE: ‘3’
Dernière édition par Reiko Sawamura le Mar 30 Sep 2014 - 21:17, édité 3 fois |
|