« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 Orage (OS Evolution)

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Léopold Richter
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Léopold Richter
Messages : 160
Date d'inscription : 27/06/2014

Âge du personnage : 26 ans, né un 5 mai
Métier / Études : Etudes de Medecine, en stage chez un medecin généraliste a Anula et quelques fois à la clinique Connors d'Amanil
Pseudonyme(s) : White Dragon, identité de justicier

Niveau : 55
Team active : .
Orage (OS Evolution) 445
♦️ Médée - Assurée - Voile Sable
Orage (OS Evolution) 475
♦️ Luis - Préssé - Impassible
Orage (OS Evolution) 157
♦️ Sisyphe - Foufou - Brasier
Orage (OS Evolution) 169
♦️ Emil - Modeste - Attention
Orage (OS Evolution) 142
♦️ Bellérophon - Assuré - Tête de Roc
Orage (OS Evolution) 633
♦️ Thanatos - Timide - Agitation



Orage (OS Evolution) Empty
MessageSujet: Orage (OS Evolution)   Orage (OS Evolution) EmptySam 27 Sep 2014 - 11:53


Orage.
   Évolution de Médée et Emil


Encore un après-midi pluvieux. Ce temps rend Léo plus morose que raison, c'est-à-dire plus que d’habitude. Il a de bonnes raisons de l’être cette fois, en plus : il était sorti avec son costume blanc de White Dragon, et bien qu’il ait pour une fois reussi a rendre quelques services aux Anuliens (aller chercher le petit chat d’un mémé tout tremblotant en haut d’un arbre,  rattraper un voleur de sac à main… vous voyez, quoi les trucs les plus banals du monde qu’on déjà fait TOUS les justiciers), l’averse lui était tombée dessus, tout le monde était rentré chez soi et Léo n’avait plus rien à faire. Et en plus, il s’était ramassé lamentablement dans une flaque bien bouseuse (allez savoir pourquoi cette flaque DEVAIT être là et pas ailleurs), et maintenant, son beau manteau blanc et le reste de son accoutrement était dans un état lamentable. Il craignait de l’abîmer en le passant à l’eau de javel, et de devoir le refaire complètement si il n’arrive pas à le ravoir de la sorte. Car oui, Léo avait crée son costume tout seul, à la sueur de ses mains. Énième soupir de la journée. Finalement, tout est bien calme, dans la maison, Richard dort comme un loir, ce qui n’est pas plus mal car l’ainé n’aurait pas été de très bonne humeur d’entendre les bêtises de son paternel toute l’après-midi. Enfin, il aurait été obligé de toute manière donc… Aussi, il s’ennuyait un peu des conversations passionnées et passionnantes entre médecins chevronnés qu’il avait avec Adélia, depuis la fin de leur projet dont il se gardait bien de dire à quel point il était fier. Bon, certes, il pourrait très bien appeler sa collègue pour passer le temps, mais handicapé de la communication un jour, constipé toujours. Voila.

Dans tous les cas, cet après-midi ennuyeux aurait peut-être eu une chance de passer bien et tranquillement en révisions et en lessives de manteau pour Léo (comme c’est passionnant!), mais, comme le destin est une sale race sans même exister pour de vrai, eh bien, il en décide autrement quant un hurlement de terreur fait trembler tout le manoir depuis le premier étage. Richard. Ce n’est pas nouveau que ce dernier crie comme un cochon qu’on égorge à la moindre occasion, mais ce cri-là a quelque chose de réellement terrifié et inquiétant, sans parler du très mauvais pressentiment qui tordit immédiatement l’estomac de Léopold.

A l’étage en quelques secondes, il entra en trombe dans la chambre de son paternel. Ce que le brun vit alors termina de lui glacer le sang. Pour une fois, la peur de Richard est totalement justifiée et réelle, car un dragon de la taille d’un enfant humain le surplombe et le menace d’une gueule béante de crocs acérés et par deux grandes griffes placées sous sa gorge. Sans prendre le temps de détailler la nouvelle forme qu’a pris la Carmache en évoluant, Léo se jette sur elle pour tenter de la pousser plus loin.

« Médée! Arrête! Ne le touche pas! »

La dragonne fut surprise et se dégagea du lit immédiatement, et grognant en se dirigeant vers un coin e la chambre sombre, ses yeux brillant dans l’obscurité, foudroyant aussi bien le père que le fils. Léo a toujours su que Médée déteste Richard. Ce dernier a tenté de la mettre dehors ou de la tuer à plusieurs reprises, quand elle n’était qu’un bébé, tout cela à cause de son apparence effrayante. C’est naïvement que Léopold avait imaginé qu’en grandissant, Médée pardonnerait tout. Mais elle n’est pas comme lui, ils ont beau être proche, il n’a même pas pu prévoir une telle chose. S’il était arrivé trop tard, alors… Tandis que Richard criait et pleurait de plus belle et se blottissait comme un enfant dans les bras de son fils,  Léopold lança un regard furieux à la Carmache qui grognait encore. La vue du regard de son maitre fit se calmer un peu Médée, mais surtout, elle fut déstabilisée de voir une telle haine naitre sur son visage. Elle n’avait pu se contrôler, elle souhaitait tant avoir sa revanche contre cet homme qui lui a fait tant de mal et quand elle put enfin quitter sa trop petite taille, elle voulait se venger, enfin. Mécontente et blessée par la colère de son dresseur, elle se rapprocha doucement, non pas sans un nouveau râle agressif.

« Ne t’approches pas! Va-t-en! Je ne veux plus te voir! Dégages! »

Les mots de rage de Léopold glacèrent Médée toute entière. Il lui en veut réellement. Il ne veut plus la voir. Il doit certainement la détester. La Carmache n’en peut plus de le voir se faire tant de mal et de s’éloigner de tout plaisir qu’il pourrait prendre pour lui juste à cause de Richard. Alors, elle s’exécutât, comprenant qu’elle n’était plus la bienvenue dans cette demeure. Elle put entendre Léo tenter de calmer et de consoler Richard. Comme d’habitude, il fait de son mieux. Pour elle aussi, il a toujours fait de son mieux pour l’élever, l’entrainer, la protéger, même. Mais cette fois, il avait fait son choix. Et même si elle ne pouvait pas cacher sa déception et sa tristesse, au fond d’elle-même, Médée comprenait. Faire du mal à Richard, c’était faire du mal à Léopold aussi, c’était porter atteinte à sa raison de vivre.

Richard avait fini par se rendormir entre deux crises de larmes, quand Léopold jeta un regard inquiet vers la porte de la chambre. Il laissa son père aux bras de Morphée puis sorti dans le couloir, en descendant au rez-de-chaussée. Il fait sombre dans la maison, et dehors, l’averse est plus forte encore, un orage se prépare, même.

« Médée? Médée, ou es-tu? »

Il continua d’appeler sa Carmache en faisant plusieurs fois le tour de la maison. Mais elle n’était nulle part. Léo s’en voulait de sa violence de tantôt et tenait à s’excuser auprès de la dragonne. L’enchainement des circonstances avait fait qu’il n’avait même pas pu admirer son évolution chose qui l’aurait tant rempli de fierté en temps normal… Luis et Emil se rapprochèrent de leur maitre, tout aussi préoccupés, ils avaient tenté de retenir la Carmache, mais cette dernière était partie sans demander son reste, les menaçant même si ils l’en empêchaient.

« Il faut qu’on la retrouve… Lui, Emil, aidez-moi, s’il vous plaît. »

Fit-il, en enfilant une veste et en filant dehors sous la pluie battante. S’abrittant en déviant les gouttes de pluie grâce à ses pouvoirs psychiques, Luis tentait d’utiliser sa sensibilité de médium pour détecter la présence de Médée dans le secteur, Emil, quant à lui, parvenait avec peine à percer les gouttes d’eau, et envoyant des ultrasons en tout sens, mais la pluie l’empêchait d’un voir quoi que ce soit. Agacé contre sa propre impuissance, le Nosférapti prit un grande inspiration et envoya un sonar bien plus puissant que les autres, sa gueule s’agrandit par ce coup, et ses ailes brillèrent à travers le rideau de pluie, devenant plus fortes et plus impressionnantes, il ouvrit finalement les yeux et vit enfin le monde comme il est réellement. Maintenant plus grand et plus fort, le Nosféralto battit des ailes avec force pour rattraper Léopold et Luis partir devant, envoyant des ultrasons au devant d’eux. Emil aperçu le regard fier et le début de sourire du brun quand il se croisèrent, et se remit à voler de plus belle.

« Bravo Emil… Courage, vous deux, nous allons la retrouver! »


En progressant une bonne heure sous la pluie, Léo et ses deux Pokémon s’arrêtèrent enfin au croisement de deux rues, les deux Pokémon avaient détecté une présence familière, sous un porche un peu plus loin. Une ombre que le médecin reconnu tout de suite, vers laquelle il s’élança pour tomber à genoux devant elle.

« Médée! Tu es là! Quel soulagement… »

La Carmache avait les yeux rivés au sol, elle semblait affaiblie par sa course sous la pluie, complètement épuisée. Léo ne sut pas si c’était des larmes ou des gouttes de pluie qui coulaient des yeux de sa Carmache, mais s’approcha plus près et passa une main sur son long cou et ses ravisseuses.

« Je suis… Je suis navré, Médée. Je… C’est pas facile pour toi. Je n’aurais pas du m’énerver ainsi… Je comprends ta colère mais… Je sais qu’il est fou, et insupportable. Je sais. Il faut lui pardonner. Il ne sait plus ce qu’il fait depuis… Depuis trop longtemps. S’il te plaît Médée, reviens avec nous à la maison. J’ai besoin de toi. »


Conscient de l’égoïsme qui se dégage de ses paroles, le jeune homme comprendrait si la Carmache refusait de le suivre à nouveau. Si il n’y a plus d’espoir pour Richard, Léopold doit quand même rester à ses côtés, il ne peut pas le laisser seul, Richard est bien trop faible pour vivre sans lui. Peut-être que c’est gâcher sa vie, et sûrement que Léo est bien trop gentil et tolérant pour son propre bien. Mais tant pis. C’est ce qu’il a décidé. Médée observa enfin son dresseur, une lueur d’espoir dans les yeux. Elle ne voulait pas laisser Léopold et les autres, au fond. Même si elle déteste Richard de toute son être, Léopold à raison, le paternel ne comprend plus rien, il ne vit plus dans le bon monde. Mais elle aiderait son maître à s’épanouir malgré tout ça, elle ferait en sorte qu’il soit heureux, qu’il s’autorise à l’être, et pour celui, oui, Léopold allait avoir bien besoin d’elle. Elle se rapprocha alors pour poser sa tête contre celle de son dresseur, affectueusement.

« Merci, Médée. Je ne te l’ai pas dit mais… Ton évolution est magnifique. Tu l’attendais tellement, et tu es belle. Vraiment belle. »

La Carmache fut plus que flattée et touchée par les compliments sincères de Léo, et elle s’autorisa donc à rentrer avec lui, Lui et Emil au manoir. Oui, c’est vrai, la vie n’est pas facile tous les jours. Mais parfois, même les plus mauvais moments valent la peine d’être vécus pour le bonheur qui vient ensuite.

Manoir Richter, Rues anuliennes
Pokémon présent(s) : Médée, Emil, Luis
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Orage (OS Evolution)

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