Combien de temps ai-je fixé cette porte avant de la franchir? Combien de temps ai-je attendu que mon cœur se calme sans jamais pouvoir le sentir cesser de s’affoler? Combien de temps ai-je laissé s’écouler sans passer ici, sans au moins m’arrêter pour faire irruption dans le jardin de l’Arène de Zazambes et déranger son propriétaire en plein entrainement. Tout ça parce que j’avais envie de le voir. Tout ça car je l’aimais. Mon cœur qui continue de s’affoler me confirme que je ne l’ai pas effacé de ma mémoire, que je n’ai jamais pu oublier Sky. Avant de partir, j’ai encore relu cette lettre qu’il m’est parvenu plusieurs mois après son départ, cette lettre ou il me demande d’oublier, justement, comme répondant a celle que j‘ai écrit sans jamais espérer lui faire parvenir, et qui a brûlé avec la maison dans laquelle il vivait. Cette lettre que j’ai gardé sur moi et emmené comme un con jusqu’ici, comme un putain de porte-bonheur. C’est tellement stupide. Qu’est-ce que j’ai pu espérer, au juste, de plus que disputer avec un combat avec la nouvelle Championne, sa remplaçante. Peut-être qu’il revienne si je me ramène dans ce qui fut autrefois son foyer? J’inspire profondément et sort la lettre de la poche intérieure de ma veste, pliée proprement en quatre, rangée au près de mon cœur. Sauf que je n’en veux plus. Je ne veux plus de ces souvenirs qui m’empêchent d’aller de l’avant. J’ai franchi le point de non-retour, si je ne gagne pas, que je ne gravis pas tous ces échelons, je laisserais Ludwig comme mort, je l’aurais abandonné, et je ne pourrais pas me pardonner pour cela. Je suis là pour la victoire, et aujourd’hui sera aussi le jour ou Sky deviendra définitivement un souvenir.

Ainsi l’ai-je décrété une bonne fois pour toute, et comme un serment prêté à moi-même, à l’avenir, en l’occurrence, mon avenir, je déchire cette lettre oubliée pour la semer derrière moi, tandis que je fais mon premier pas vers l’entrée, accompagné de Sophie, ma fidèle amie. Je l’ai sentit s’impatienter de disputer un nouveau combat en ces lieux, bien que ça ne sera pas contre Sky. Je l’ai sentie m’attendre, s’asseoir à mes côtés lors de mes insomnies, des ces nuits blanches ou je tentais de chasser des images monopolisant ma mémoire au point de supprimer mon sommeil. Depuis le début de la compétition, elle attend son moment. Ce moment est enfin venu. Le silence se fait entre nous, et quand le terrain apparaît devant nos yeux, je me tourne vers Sophie pour lui adresser un regard et un sourire confiant, ce qu’elle me renvoie, appuyé d’une expression carnassière. Je n’ai pas imposé de venir à Persephone, revoir l’arène ou elle a grandit aurait pu la rendre confuse, peut-être n’est-elle pas encore prête pour cela. Qu’importe, nous, nous le sommes, prêts. La lumière se fait sur ma silhouette, sur Sophie, cette fois, c’est véritablement moi qui entre en scène. Il n’y a pas d’Irina cette fois-ci. Un certain respect se lit sur mon visage, un respect de ce lieu, de son ancien propriétaire… Et aussi de celle qu’il a choisi pour lui succéder.

Mes sens s’affutent et je parviens finalement à me focaliser sur le combat à venir. Charlotte Séréna Laurens. Mon adversaire du jour. Celle qui participera a mon ascension. Je ne fais pas ce combat pour juger si elle est ou non à la hauteur de son ancien maître, j’ai simplement envie de ce match, de ce conflit, d’une adversaire puissante, comme la décrivent les dresseurs et certains journaux. Plusieurs s’y sont déjà repris a deux fois pour la vaincre. Tant mieux, j’attends beaucoup de ce combat. Maintenant face à mon adversaire, je peux enfin m’adresser à elle, comme perdu dans mes réflexions à l’entrée, j’ai pu me faire légèrement attendre.

« J’ai conscience de m’être fait désirer quelque peu. Charlotte Séréna Laurens, commençons tout de suite ce combat que j’ai longtemps attendu. »

Derrière Charlotte, dans son ombre, j’aperçois Aeryne, enfin, Rouge, comme je la nommais, dont le regard fuit en me reconnaissant, ainsi que… Quoi, mais c’est pas le type de la forêt qui…? Sophie se met à aboyer pour réclamer son combat, et je retourne immédiatement. Qu’importe si la Championne ne sait pas qui je suis, elle pourra d’elle-même comprendre. Quoi de mieux qu’une bataille pour apprendre a connaître son adversaire?

La Championne semble au somment de sa forme. Et je ne sais pas si je peux en dire autant. Des pensées multiples et chaotiques ne cessent de tourner dans mon esprit, affectant négativement ma concentration que j’essaie de dompter tant bien que mal. Mes pensée ne se focalise pas sur le combat comme je le voudrais. Je me rassure en me disant que dès que ce dernier commencera, tout ira mieux. J’en ai besoin. J’ai besoin de ça pour me sentir bien. Je peux le faire…. Je vais le faire. Ce genre de phrases, de réflexions a demi-pessimiste, ça n’a jamais été moi, et pourtant. Ce n’est pas cette Laurens qui me fait peur, ce n’est pas cette arène, ce combat, c’est cette épée de Damoclès au dessus de ma tête. La défaite, toujours cuisante en moi, depuis ce mois d’aout ou j'ai bu la boue a même le sol. Peut-être aurais-je dû venir ici en Irina, aujourd’hui. Je ne me suis jamais senti aussi nerveux que ces derniers jours, depuis Noël, avec le coup de fil de mon père, et depuis que j’ai appris pour Ludwig. Il verra ce match. Je dois lui donner l’espoir. Si il me voit perdre, faiblir, comment pourra-t-il tenir le coup ? Il n’a que 5 ans. Même si je me doute qu’il a réussi a ne pas se laisser aller jusque maintenant, mais peut-être qu’il ne se rend pas tout à faire compte… C’est ma seule existence qui le fait vivre, l’espoir qu’il peut s’échapper des griffes d’Helmut. Mais combien de temps cela durera encore? Pour cela, je n’ai pas un instant à perdre.

La voix de Charlotte me ramène à la réalité. Certes, je ne me suis pas présenté, en arrivant en ces lieux que je connais trop bien, qui me connaissent trop bien, j’ai jugé ça non-nécessaire. Mais, le monde doit savoir que je suis là, savoir que je ne suis pas qu'un "challenger". Je ferme les yeux un instant pour prendre une longue inspiration. Je n’ai pas le temps pour ça, pour l’hésitation. Et l’impatience de Sophie me le confirme : le temps nous est compté, je l’entends presque couler, grain par grain, dans le sablier invisible de mon esprit. Dans tous les cas, j’espère que ce combat sera effectivement à la hauteur de mes espérances. Dans plus d’un sens que mon adversaire doit le penser. Un sourire qui s’efforce de paraître calme et confiant apparaît sur mon visage neutre jusqu’à cet instant.

« Tu peux m’appeler Alexander. Alexander Nagel. Je manque a tous mes devoirs, j’en ai oublié de me présenter. »

Je sais que c’est déjà dans la rediffusion, ça. Et je n’en attends pas moins. Sinon, je n’aurais pas parlé.

« Allons-y. Sophie, prête? »

Et comment. Tu parles, elle n’attend que de bouffer du poulet! D’ailleurs, elle n’a pas manqué de se moquer de la Galifeu de la Championne. Certes, c’est un poulet, et son apparence pourrait tromper. Je l’observe un moment, récoltant les données de mon esprit à propos de ce Pokémon. Type Feu et Combat, probablement plus rapide que Sophie au vu de sa silhouette fine mais musclée. Sophie est certainement du genre a sous -estimer son adversaire, mais il faut dire que je ne lui ait pas forcément enseigné l’inverse, et ce n’est pas pour une telle raison qu’elle ménagera son adversaire, bien au contraire. Quoi qu’elle fasse, j’ai confiance en ses capacités de combattante, et en le fait qu’elle n’épargnera jamais son adversaire. Et c’est sur ce point que nous nous ressemblons le plus. Mon alliée attend mes ordres, et je vais les lui donner, d’une voix forte et claire, autoritaire.

« Sophie, montres-lui l’attaque de la honte! »

Ma Granbull se retourne et me foudroie du regard. Eh, elle savait bien qu’elle aurait a utiliser ses attaques de type Fée, ne lui déplaise. C’est pas parce que c’est rose que c’est moins puissant. Et au moins, m’exprimer ainsi, avec un certain humour, un peu une moquerie à la destination de ma Granbull qui pensait sincèrement que je n’allais pas la faire recourir a une telle attaque, camoufle un moment la stratégie que j’ai choisi d’adopter à mon adversaire. Enfin, de toute façon, elle doit déjà s’attendre a ce que je vais employer comme type d’attaque. Et puis, sans aucun détour, Sophie est déjà lancée, et commence a faire éclater son aura rose pétant sur le terrain. Avec une telle couleur, associée à une telle tronche de tueur que celle de ma Granbull c’est sur que l’adversaire aurait de quoi être un peu inconfortable.

Comme je l’avais prédit, maintenant que le combat commence, le chaos qui avait envahi mon esprit disparait pour laisser place au calme et à l’excitation . Face à nous, Charlotte nous présente Akemi, sa Galifeu, les voila elles aussi concentrées et prête au combat. A l’instant même ou le début du combat est donné par l’arbitre, Sophie ne perd pas une seconde et fonce vers son adversaire, en croquant la Baie Chérim dont j’ai fait l’achat pour ce combat, ce qui lui permet de prendre la main et de surpasser la vitesse de son adversaire pour un instant. Sa course accélère d’un coup, laissant une trainée mauve derrière elle. Ce boost ne durera pas longtemps, mais bien assez pour qu’elle applique sa stratégie. Alors qu’une aura rose l’a entouré, un visage de cauchemar apparaît comme une ombre sur sa gueule, avec pour but d’emplir d’effroi Akemi, troubler sa vigilance et sa concentration, pour faire en sorte de gagner sur elle en vitesse à la prochain attaque de Sophie. Prête à affronter de front son adversaire, la chienne féerique se rue sur la Galifeu, pour prendre l’attaque de cette dernière de plein fouet. Les coloris violets et les vapeurs troubles qui s’échappent des poings d’Akemi me mettent sur la piste et je grimace… Une attaque poison, une des faiblesses du type de Sophie. Mon alliée se retrouve propulsée vers l’arrière, roule par terre et se relève péniblement. Une tache sombre grandit sur son flanc de manière inquiétante et Sophie se met à japper piteusement, son état ne va pas en s’améliorant, je crois que le poison du Direct Toxic a fait effet sur elle… Mais mon amie se remet sur ses pattes, et recommence a rogner le sol du terrain avec sa pate, désormais furieuse, bien qu'amoindrie.

« Tu peux encore te battre Sophie, continue pendant que tu peux avoir l’avantage! »

Inutile de lui rappeler, je sais qu’elle se battra jusqu’au bout. Le poison aura de toute façon raison d’elle à un moment ou à un autre, nous le savons tous les deux. Sophie repart donc au pas de course vers la Galifeu, son aura rose explose de plus belle, et la voici prête à sauter sur son ennemie pour la lacérer. Et pourtant… Et pourtant, l’impossible se produisit. Sophie arrêta brusquement sa course pour retomber sur le flanc. Le poison était si fort que ça? Je ne peux y croire! Sophie ne s’arrêterait jamais au milieu de son assaut, même au cœur d’une douleur intenable! La Galifeu ne l’a pas épargnée après cette faiblesse, voila qu’elle se met à rayonner de flammes, pour mettre à bas la Granbull. La scène qui si passe devant mes yeux tient de l’irréel. Non…. Ça ne peut pas se passer ainsi. Je serre les poings quand les flammes se retirent, et que Sophie ne bouge plus, ne se débat plus. Et on la déclare déjà hors d’état de combattre. Je reste immobile, sous le choc, alors qu’on me demande déjà qui sera mon prochain combattant.

« Sophie? Sophie, pourquoi tu t’es arrêtée? »

Ma voix ressemble à celle d’un enfant envahi par le doute, frappé par la dure réalité du monde. Ma plus vielle alliée, celle que je croyais presque invincible, la plus mauvaise herbe et donc la plus hargneuse et coriace, du moins.

« Sophie…? »

C’est bon, j’ai compris. Nous avons perdu ce premier combat. Sur toute la ligne. Je reste calme, pourtant, la colère ne s’empare pas de moi, pas de folie sanguinaire en vue à l’égard de nos adversaires. Mais mon regard est devenu plus froid que la glace, mon visage presque inexpressif. Un sentiment profond de désir de victoire boue en moi. Il n'y a plus rien d'autre. je vais faire de cette arène mon champ de bataille. Je me baisse auprès de Sophie pour la rappeler dans sa capsule… Elle n’a même pas pu tenté de se relever, elle a perdu connaissance. J’inspire et effleure les autres sphères bicolores à ma ceinture. Mon prochain allié devra être assez puissant pour assurer le combat contre Akemi, en plus du prochain Pokémon qu’enverra Charlotte. Mon choix se fait presque machinalement sur celui qui est presque mon alter-ego Pokémonesque.

« Christopher, termines ce combat. Détruis tout sur ton passage. »

J’envoie vers les cieux de toutes mes forces la sphère bleue de mon Scorvol, qui disparait dans les lumières. Une ombre massive descend alors des yeux, arborant un sourire dérangeant et deux yeux dorés luisants. Mon cœur bat à 200 à l’heure, et je ne veux pas laisser la panique m’envahir, je ne peux pas. Je dois gagner. Avec Christopher. Lui qui sera mon seul et unique allié pour le reste de ce combat. Une lutte longue et épique nous attend…

Je supporte mal la mise hors-jeu de ma plus vieille amie, mais je n’ai le temps ni de la plaindre pour ses blessures, ni de la pleurer pour le moment. Du coin de l’œil, je vois qu’on l’emmène pour lui donner les premiers soins. Je n’ai pas besoin d’expliquer la situation à Chris, il a compris de lui-même, et envoie un regard joueur à Akemi. Quand il combat, le Scorvol ne connaît presque jamais la peur, il n’est que folie. Tout comme moi. Il m’est si semblable que nous n’avons qu’à peine besoin de communiquer par la parole. Cependant, notre intérêt commun est aussi que l’étendue de notre force et de notre démence doit être montrée de la manière aussi grandiose que possible. Les gens doivent prendre conscience de ce que nous sommes. Je ne me cacherais plus, je ne nierais plus ce que je suis, je ne serais plus que moi-même, je ne chercherais plus a retrouver une morte. Je me sens en totale symbiose avec moi-même quand Christopher est à mes côtés, c’est ce qui fait notre force commune. Je reste sérieux, néanmoins, bouillant de l’intérieur. Je lève une main vers le ciel, pour la refermer en un poing.

« Détruis ce terrain, je veux une apocalypse! »

En riant, le Scorvol s’exécuta sur-le champ. A pleine vitesse, il partit vers le ciel, avant de retomber violemment sur le sol, provoquant la fissure de ce dernier. Il répéta son attaque, jusqu’à ce que la terre se mettre à trembler et à se fissurer de plus belle. Il n’épargna cependant, me gardant à l’abri sur un petit ilot de terre, il épargnera également Charlotte, il sait très bien qui est sa cible première. En revanche, je ne sais si on peut en dire autant de la Galifeu de mon adversaire… Il ne l’enverra pas manger les pissenlits par la racine, non, il peut encore se contrôler. Enfin, la pauvre, il est possible qu’elle n’a pas vraiment eu le temps de riposter. De la fumée a envahi tout le terrain a force que Chris fasse trembler le sol sans aucune retenue. Au moins, ça a du faire comprendre à tous que quand on s’y met sérieusement… Bah, ceux qui se dressent sur notre chemin, ils trépassent!

Les mots de la Championne avant que Chris ne passe à l’attaque me son resté en mémoire. Certes, ses compliments a propos de mon ami me vont droit au cœur, mais plus encore, c’est qu’elle reconnaisse sa puissance qui nous flatte tous les deux. Que je l’ai mise au pied du mur, et qu’elle aura désormais du mal à riposter. J’échange un sourire satisfait avec mon Scorvol. Néanmoins, même si j’en ai envie et que ma confiance est renouvelée, il ne faut pas déjà crier victoire. L’équipe de mon adversaire a déjà eu raison de Sophie, après tout. Charlotte a très certainement d’autres surprises en réserve, je n’en doute pas une seconde. Le Lucario et le Karaclée qui se tiennent tels des gardiens derrière elle sont encore en pleine forme, et je ne doute pas une seconde de leur détermination, et du fait qu’ils feront tout pour nous mettre a bas, sans faiblir un instant.

J’ai déjà ordonné à mon Scorvol de commencer sa danse, il fait trembler la terre, et le combat prend immédiatement une tournure plus chaotique. Derrière les rideaux de fumée, je ne peux pas voir tout le combat, bien que j’ai pu voir Akemi bondir, surpassant un instant la vitesse de Christopher. A-t-elle réussi a lui porter un coup avant qu’ils disparaissent tous les deux dans la poussière soulevée par le séisme? Je suppose que tout deviendra plus clair une fois que le nuage se sera dégagé. Je doute cependant que la Galifeu ait survécu. Certes, elle a été assez forte pour mettre Sophie à terre en quelques coups, mais son double type n’est rien face à l’attaque terrestre de mon allié. Alors que les tremblements et les craquelures qui envahissent l’écorce terrestre du terrain ne cessent leur concerto chaotique, le public se bouche les oreilles et semblent vouloir se protéger de cette attaque dangereuse. Pourtant, ils ne sont pas ciblés, c’est comme si ils n’existaient pas. Après quelques minutes ou je suis resté impassible et immobile, je commence a me laisser aller, me délectant les yeux fermés de la musique particulière des heurs des plaques terrestres, du bruit de l’affrontement des deux Pokémon. Je sourie sereinement au milieu du chaos, tout en fredonnant une symphonie épique au cœur de la cacophonie… Ah, c’est si beau, ces bruits de guerre, de folie furieuse et inarrêtable, d'apocalypse…

J’ouvre enfin les yeux pour apercevoir le résultat tant attendu de ce duel. Le nuage commence à se dissiper, et je souris en voyant avec satisfaction le vainqueur se dresser fièrement au dessus de son adversaire, son sourire sinistre se posant sur toutes les personnes alentour, l’air de dire « qui sera le prochain? ». Akemi, elle est à terre. Comme prévu. Des traces de lutte couvrent le terrain, je n’ignore pas qu’elles doivent aussi être de son ressort, et qu’elle a du se battre jusqu’au bout, peut-être a-t-elle réussi a atteindre Chris, même, cela ne m’étonnerait guère, pourtant, ce dernier semble au somment de sa forme. Après un coup pareil, je n’attends pas que la Championne ne me ménage une seconde. Après tout, nous sommes désormais a égalité, le prochain round décidera du vainqueur de ce match. Ces vainqueurs, ce sera nous.