Age : 31 Messages : 327 Date d'inscription : 12/03/2015
Âge du personnage : 26 ans Métier / Études : Responsable d'une équipe des relations publiques du Régime Pseudonyme(s) : Gwen, surnom au sein du Régime Flow, surnom de Compétitrice
Niveau : 65 Team active :
Némélios ♀ - Sia - Tension - Modeste
Mentali ♂ - Ren - Synchro - Assuré
Clamiral ♂ - Shen - Torrent - Solo
Porygon-Z* ∅ - Code - Adaptabilité - Relaxe
Elekable ♂ - Zeek - Statik - Doux
Lockpin ♀ - Juno - Joli Sourire - Joviale
Sujet: Re: Highway to Hell {pv. Cassey-hey-hey Jeu 21 Mai 2015 - 20:59
Highway to Hell
feat. the Nagels
La débâcle de Riku est venue si rapidement que j’avoue ne pas l’avoir senti venir. À bien y penser, je n’ai jamais été douée pour comprendre les limites de l’alcool, autant chez moi que les autres, bien qu’au fil des cuites j’ai appris à me contrôler et surtout à m’endurcir à ses effets. Ma propre tête tourne légèrement, mais bien moins qu’avant mon repas ce qui est bon signe. Je ne devrais pas me ridiculiser plus que je ne l’ai déjà fait avec un taux pareil d’alcoolémie dans le sang. De toute façon danser comme si demain n’existait pas n’a rien d’une humiliation et Alexander devrait le savoir. Je me fiche bien qu’on m’observe alors que je danse. La musique est un art qui coule en nous, il s’agit d’un véritable privilège. Ceux qui ont le don de la musique ont toute ma reconnaissance car mes propres talents reposent ailleurs. Malgré tout l’effort que j’ai pu mettre étant petite, je n’ai jamais eu la concentration nécessaire et l’assiduité pour apprendre un instrument de musique alors j’ai fini par abandonner (d’autant plus que nous n’avions pas exactement les finances pour me permettre de poursuivre mes cours de guitare). Alors je danse, et danser m’apporte une joie incommensurable dont je me délecte à chaque fois que j’en ai l’occasion. Danser avec deux amis n’en a été que plus précieux à mes yeux, aussi ridicule notre chorégraphie a-t-elle pu être. Pour moi c’était inspirant, vibrant et grandement apprécié. J’espère que nous aurons l’occasion de vivre des moments semblables lorsque la rouge se portera un peu mieux.
Car parlant de Riku, comme nommé plus haut, son état s’est rapidement dégradé, ce qui me laisse à croire que lors de son absence de la table, elle en a peut-être profité pour consommer un truc. Je n’irai jamais la juger parce qu’elle consomme des drogues, je serais très mal placée après tout. Dans mon adolescence j’ai essayé toutes sortes de truc et j’ai dû me battre avec une addiction à la cigarette qui aurait pu devenir autre chose si mon père ne m’avait pas enfermé pendant trois semaines dans ma chambre une bonne fois où il a décidé de faire preuve d’autorité. Puis ça ne change en rien qui elle est, même si je dois avouer que là, le portrait de mon amie n’est pas vraiment glorieux à se frotter contre lui ainsi, tellement que j’en suis presque mal à l’aise. Mais sincèrement j’ai vu bien pire, mais je ne peux empêcher un léger cri m’échapper lorsque Alex la laisse brutalement tomber sur le sol et qu’elle s’y écrase sans bouger. Pendant un instant j’ai la crainte qu’elle ne soit en train de vivre une overdose mais elle respire normalement alors que je me penche vers elle, ignorant les bêtises du blond. Il ne lui offre pas beaucoup de considération et j’imagine que c’est mérité, mais tout de même son attitude me crève un peu le cœur. Ils sont de la même famille après tout, il pourrait l’aider à regagner sa dignité. Pour ma part je la relève. Elle pèse une tonne à vrai dire mais je tiens le coup, fusillant l’allemand du regard.
«Tu vas m’aider oui au lieu de me regarder comme une carpe idiote?»
Je m’approche de lui en soutenant la jeune femme endormie. À moi seule je n’arriverais jamais à la bouger sur le long terme. Puis je crains qu’en la hissant sur mon dos, qu’elle me vomisse dans les cheveux.
«Je crois qu’il vaudrait mieux rentrer avant qu’elle ne serve de chair à pâtée pour une de ces pré-pubères en chaleur. Une idée d’une façon de la ramener?»
Hors de question qu’on la mette dans ma précieuse voiture. J’observe autour de nous. Quelques adolescents clairement interdits dans ce genre d’établissement scrutent Riku comme un morceau de viande. Non merci les mecs, allez jeter vos hormones ailleurs.
«C’était sympa en tout cas, on devrait se faire ça plus souvent, boogie-man.»
(c)Golden
Alexander Nagel Administratrice
Age : 31 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Highway to Hell {pv. Cassey-hey-hey Jeu 21 Mai 2015 - 22:48
Hiiiiiiighway to Hell
Cassey peut effectivement me lancer des regards noirs au vu de mon attitude quelque peu crevarde. Après tout, je suis vraiment trop habitués au cinémas de Riku, que je commence à en connaître un peu tous les tenants et les aboutissants. Bien que l’alcool rends souvent les réactions des gens imprévisibles. Là, il est certain que Riku ne tarderait pas à ronfler pour de bon. Je ne pense pas qu’elle ait consommé autre chose que de l’alcool ce soir-là, elle l’aurait fait remarquer par elle-même. Elle a beaucoup progressé dans son rapport aux drogues dures, qu’elle consommait de façon un peu trop insouciante il y a encore quelques mois, maintenant elle en est rendue a la clope. Ce n’est pas exactement impeccable, mais je ne ‘lai pas entendue réclamer sa poudre ou son herbe depuis un bon bout de temps. Sa jumelle rouge est plus soucieuse que moi en voyant Riku par terre, et me rabroue un peu en allant tout de suite ramasser ma cousine à moitié endormir. Je ne l’aurais pas laissé par terre, non, évidemment, mais l’idée de se foutre encore un peu d’elle était trop tentant. Comme Cassey me demande de l’aide pour la porter et semble peiner, je finis par réagir.
« Laisses donc, Cassey, je me charge de la naine rouge! Par contre, elle a du laisser des affaire là ou on était assis, tu peux aller vérifier? »
Fis-je en hissant ma cousine sur mon dos, puis je demande a Cassey qui a maintenant les mains libres de me rendre ce minuscule service. Il me semble qu’elle était partie en début d’aprem au moins avec sa veste en cuir rouge fétiche, et vu comme elle y tient, elle ferait me chierait un Gigalithe de l’avoir perdue. Riku n’est pas bien grande ni lourde, et ce n’est pas la première fois que je la porte ainsi, et elle en semble si ravie qu’elle somnole de plus belle avec un sourire béat sur le visage, marmonnant des trucs en anglais que je ne comprends pas vraiment. Je le préviens quand même de ne pas se mettre à gerber, sinon elle sera privée de l’accès aux glaces pendant trois jours. Cassey nous rejoint et elle attire mon attention sur les ados pré-pubères en manque en train de fixer ma cousine… En effet, ils sont en train de penser qu’elle serait un proie facile. Mais je pense surtout qu’elle serait quand même assez réveillée pour leur foutre aussi des coups de pieds dans les couilles. Je ne me soucie pas plus d’eux, étant donné qu’un regard de T-Rex de ma part et une démonstration de mon aura prédatrice suffit à les faire retourner à fixer leur bière ou continuer de danser. Comme nous marchions déjà vers la sortie du bar, l’air frais de la nuit se fait sentir. Je n’ai pas d’idée de l’heure, nous devons tout de même avoir dépassé minuit. De toute façon, j’ai les mains prises et ne peux pas vérifier. Cassey pose alors la question du retour pour nous. Ah ? Non, je suppose qu’elle a pu venir dans sa grosse bagnole pour sa part, mais même si elle me le proposait, je n’accepterais pas qu’elle nous ramène. Ce serait donner mon lieu de vie, une des choses que je refuse de donner. A vrai dire, en dehors de Riku, seul Aloïs a du avoir la chance de passer les portes du Château. « Christopher ne doit pas voler bien loin, à cette heure-ci. Espérons juste qu’elle ait pas le mal de l’air et qu'elle lâche pas une galette sur un passant chauve! Quoique, c'est pas mon problème, hein. »
Fis-je en sifflant mon Scorvol qui rapplique au bout de quelques minute, en atterrissant devant moi. Il fixe un bon moment Cassey, tout aussi méfiant que moi dans mes fréquentations. Je lui fais signe d’un regard qu’elle, ça va. Il change tout de suite d’expression pour ignorer la rouge. Il lui est déjà arrivé de ramener Riku, il sait voler tranquillement quand il le faut. Avant de grimper sur le dos du Scorvol, Riku glisse de mes épaules et fait un grand sourire à sa fausse jumelle, passant une main sur son épaule.
« That was so much fun Cass, I love you, girl! »
Je l’aide à grimper sur le dos du Scorvol pour se cramponner, sachant bien qu’il n’y a pas vraiment la place pour deux. Puis, on a déjà essayé, Chris ne supporte pas d’avoir deux personnes sur son dos. Je me dis que Cassey se posera la question à un moment ou a un autre.
« Je me démerderais, au pire, Chris repassera. »
Dis-je d’un ton suffisamment autoritaire pour qu’elle ne cherche pas à me déposer ou à m’accompagner je ne sais ou. Puis, marcher ne me fera pas de mal, pour un peu cuver l’alcool. Ce n’est pas vraiment son genre de devenir trop intrusive, je ne l’ai jamais laissé l’être depuis que l’on se connaît, après tout. Elle connaît les limites à ne pas franchir, aussi, je ne m’éterniserais pas. Sauf que je vais pas la laisser en plan avec sa dernière remarque. Hmph. « Ouais, c’était bien! Et je pense que j’étais pas le seul à en avoir besoin. »
Ma nervosité transparaît certainement un peu dans mes propos, mais je ne m’en formalise pas plus. J’ai plus vraiment l’humeur à ça. Plutôt qu’encore tirer une expression gênée, j’envoie un sourire en coin à ma collègue et amie, tentant de le faire paraître sincère, et à elle d’en saisir le sens ou pas. De toute manière, on se recroisera bientôt, en journée, cette fois-ci. Je fais signe à Chris qu’il peut décoller après que Riku ait envoyé un dernier signe de la main à Cassey. De mon côté, je m’en vais pour remonter la rue avec un signe de main semblable à celui de ma cousine. Le boogie man se barre dans la nuit, et à la revoyure Gwen-la-Rouge, ouaiche.
Avec Cassey G. Banks
Ay Ay Ay.
Cassey G. Banks Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 327 Date d'inscription : 12/03/2015
Âge du personnage : 26 ans Métier / Études : Responsable d'une équipe des relations publiques du Régime Pseudonyme(s) : Gwen, surnom au sein du Régime Flow, surnom de Compétitrice
Niveau : 65 Team active :
Némélios ♀ - Sia - Tension - Modeste
Mentali ♂ - Ren - Synchro - Assuré
Clamiral ♂ - Shen - Torrent - Solo
Porygon-Z* ∅ - Code - Adaptabilité - Relaxe
Elekable ♂ - Zeek - Statik - Doux
Lockpin ♀ - Juno - Joli Sourire - Joviale
Sujet: Re: Highway to Hell {pv. Cassey-hey-hey Ven 22 Mai 2015 - 0:08
Highway to Hell
feat. the Nagels
On dirait bien que mon attitude et mes paroles ont fait réagir le cousin ingrat, qui se précipite désormais pour me retirer Riku des bras. Voilà qui est mieux, je peux de nouveau respirer car compte tenu que nous faisons plus ou moins la même taille et le même poids… voilà pour moi toute seule c’était un peu trop tout en sachant que je porte des talons hauts (pas les plus vertigineux mais tout de même). C’est donc avec soulagement que je lui remets sa cousine endormie, ravie de voir que ma petite scène l’a fait réagit (même si j’y suis probablement pour rien). Je dois avouer que malgré ma déception de voir cette soirée se terminer de façon si abrupte, il fallait mieux que je ne m’éternise pas trop par ici. Je sens déjà la fatigue alourdir mes membres. S’insinuer dans chaque pore de ma peau, rendre mes mouvements difficiles. Je crois qu’à présent, je ne puis vraiment le dissimuler alors qu’un bâillement m’échappe. Je pose ma main devant ma bouche pour l’étouffer en toute discrétion mais il est trop tard, de petites larmes ont perlé au coin de mes yeux, faisant couler un peu le mascara que je ne me souviens pas avoir appliqué. Eurh. Je veux rejoindre mon lit et me blottir contre tous mes bébés Pokémon et oublier cette semaine de merde. La soirée aura eu le mérite de me faire reprendre conscience de moi-même, de ce qui m’entoure, en plus de m’amuser énormément.
J’adhère donc à sa demande, allant récupérer nos effets à notre table. Je crois que Riku aurait flippé à ne pas retrouver son manteau rouge, je crois qu’il s’agit de son préféré. Je garde donc le tout dans mes bras en revenant auprès du duo, épargnant un poids supplémentaire à l'allemand. En marchant près d’eux, je jette un regard venimeux à un des adolescents paumés qui s’est approché de Dio et sa cousine, lui adressant un «va donc voir ailleurs, mec» qui le fait déguerpir. Accompagné des regards de méchant de mon collègue, les autres pré-pubères n’osent plus nous approcher et c’est bien tant mieux. Je n’ai pas su la protéger tout à l’heure même si je suis parfaitement au courant qu’elle sait se défendre seule. Or cette fois personne ne la touchera hormis le tortionnaire et moi. Nous quittons l’endroit et nous retrouvons dans une belle soirée de printemps. Je souris doucement, comme ça, jusqu’à ce que mon expression se décompose par la surprise en voyant arriver ce fameux Chris. Vrai que Dio à un Scorvol. Un magnifique spécimen qui emporte Riku. Alors que j’apprête à proposer un lift à mon ami, il me devance en disant qu’il se débrouillera et je n’ose pas insister. Ses raisons lui appartiennent après tout, je n’irai certainement pas insister.
«Salue bien ta cousine pour moi, dis-lui que je l’aime aussi et que je la reverrai bientôt.»
Je souris. Ah, sacrée Riku, toujours toute une aventure que de la côtoyer, ce dont je ne me plaindrai certainement pas. Elle a su ensoleiller ma soirée, tout comme son cousin allemand qui, lui aussi, a eu l’air de bien s’amuser. C’est ce qu’il me confirme avec une certaine nervosité que je ne sais interpréter. Je n’aime pas énormément les insinuations au sujet de mon état une nouvelle fois mais décide de ne pas relever. Puis de toute façon, j’en avais réellement besoin, il ne se trompe nullement. Me distraire du boulot quoi. Je reste donc silencieuse alors qu’il me salue d’une façon tellement identique à sa cousine que je ne peux pas m’empêcher de rigoler avant de prendre le chemin de la maison. Une fois de retour à l’appartement, je suis accueillie par mes compagnons qui s’élancent en ma direction me couvrant d’amour.
«Vous m’avez manqué.»
Ils se pressent un peu plus contre moi. J’aimerais tellement pouvoir promettre que je ne m’égarerai pas à nouveau.