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Sujet: Blame it on the Night |PV Lucas| Mar 28 Avr 2015 - 19:15
Blame it on the Night
feat. Lucas Turnac
« Pris par une urgence, dsl!!! Va falloir remettre a une prochaine fois!! Dsl dsl dsl!!! »
Tu parles d’une urgence. Connaissant Noah Astaran, il a dû être retenu par une jolie jeune femme dont il a préféré la compagnie à la mienne. Dans tous les cas, je ne m’offusque nullement de ce changement de plan, annoncé à l'instant par texto. À vrai dire, je m’y attendais tellement qu’à présent j’en suis presque soulagée. Je sais à quoi m’en tenir pour le reste de la nuit. Mon ami blondin tenait à me sortir ce soir pour fêter nos retrouvailles en plus de me distraire quelque peu du boulot qui «dévore toutes les neurones restantes dans ma pauvre petite cervelle» selon ses dires. Au diable le Connaisseur, je n’ai guère besoin de lui pour m’amuser ce soir. N’empêche qu’il aura fait quelque chose de bien ce soir. Il m’a suggéré cet endroit, un bar du nom de «The Night» dans le centre-ville d’Amanil. À bien y penser, je me demande vraiment comment je n’en ai jamais entendu parler auparavant. Son ambiance chaleureuse m’a enveloppée sitôt je suis entrée. Quelques tables s’amassent autour d’une scène où ont défilé différents groupes de musique depuis mon arrivée, tous plus talentueux les uns que les autres. Pour ma part, j’ai préféré la vue du bar. Ainsi à l’écart j’ai tout le loisir de scruter la scène en sirotant une bière en compagnie de Ren. L’Evoli m’accompagne, observant les occupants du bar avec un calme qui contraste de belle façon avec son apparente jeunesse. Amusée par cette posture digne, j’ai sorti mon carnet et me plaît désormais à le dessiner sous toutes ces coutures. Régulièrement, il se penche contre la planche, surveillant la progression de mon trait et grondant doucement lorsqu’il y trouve de quoi critiquer.
À bien y penser, il fait un bon moment que je suis sortie ainsi, seule. J’y trouve toujours mon compte, effectuant de nouvelles rencontres qu’il ne m’aurait pas été possible en d’autres circonstances. En vérité, la perspective de cette soirée me plaît presque plus que celle d’échanger avec Noah et de l’observer en train de draguer tout ce qui bouge dans ce bar. J’ai tout le loisir à présent je prêter toute mon attention aux musiciens qui défilent et de dessiner sans dérangement. Or, depuis quelques chansons je n’arrive plus à me concentrer à ma tâche. J’ai les yeux rivés sur la scène où se produit un groupe de six. Ils offrent depuis tout à l’heure une sélection issue de la variété et quelques airs originaux d’un pop-rock rafraîchissant qui a aussi attiré mon oreille. La voix de leur chanteur/guitariste me fait vibrer, ainsi accompagnée d’un saxophone énergique et d’un clavier qui offre beaucoup de profondeur à chaque pièce. En autres. Oui parce qu’il est canon en plus d’être un excellent musicien et je n’ai d’yeux que pour lui depuis son entrée en scène. Je n’ai pas flashé sur une personne ainsi depuis des siècles il me semble, mais je dois qu’il me fait énormément d’effet. J’ignore si, ainsi entouré de ses spots, il arrive à distinguer dans l’ombre du bar la jeune femme à la chevelure de feu qui lui offre des regards brûlants depuis le début de sa performance. L’envie se fait grandissante de lui adresser la parole mais ma bouche se fait toute sèche rien que d’y penser.
Les musiciens ont toujours été mes favoris, mon point faible. Je n’ai qu’à leur jeter un coup d’œil pour être entièrement absorbée. Puis ce chanteur… Il joue avec une passion qui ne fait aucun doute et on expression concentrée me charme, tout simplement. Depuis plusieurs minutes à présent, je ne le quitte pas du regard, insistant pour qu’il croise le mien. J’en profite pour me rincer l’œil sans aucune gêne. Il est plutôt grand et bien foutu, sans exagération bien sûr. Une tignasse de cheveux de jais encadre un visage aux traits harmonieux, masculins et assurés d’où jaillissent deux prunelles sombres. Deux océans glacés qui me transportent. Je ne sais m’expliquer vraiment ce qui m’attire tant chez lui à vrai dire, ni ce qui provoque cette nervosité à l’idée de lui adresser la parole. Je n’ai pas l’habitude de me laisser impressionner par une beauté. Probablement est-ce l’assurance sauvage qui se dégage de lui alors qu’il imprègne la scène de sa présence. Je frissonne de déception lorsque le band annonce sa sortie. Je joins ma voix à la foule pour applaudir leur performance. Le silence qui s’en suit a quelque chose de presque douloureux et, bafouée, j’observe les musiciens qui, tranquillement, rangent leur matériel.
«Je reviens, Ren.»
Je me lève, m’accrochant à ce peu de courage qui m’anime de par l’urgence que je ressens. J’ai envie de saisir cette chance. J’ai un vertige en me demandant à quand remonte ma dernière aventure. Dubitative lorsque je réalise que j’ai été si prise par le train quotidien de la vie qu’il fait un moment que je n’ai pas… Enfin. J’espère ne pas être trop rouillée du côté de la drague. Plusieurs jeunes femmes s’agglutinent déjà en direction de la scène à mon grand dam et discutent avec le groupe. Ai-je déjà loupé ma chance? La bande de groupies se dissipe contre toute attention alors que le band s’apprête à quitter la scène. Je m’avance, les tripes tordues par la nervosité. Mes pas n’hésitent pas un seul instant cependant alors que je me poste près de la scène légèrement surélevée, en n’osant pas y poster le pied. J’attends patiemment que l’un d’entre eux me remarque. Le saxophone me sourit avec un joli sourire mais je lui fais signe en direction du chanteur. Désolée mec, c’est à lui que je veux parler! Avec un soupir résigné, comme s’il s’agissait d’une énième que cette situation se produisait, il attire l’attention du brunet pour moi que je salue d’un sourire. Sitôt son regard se pose sur moi que je me sens rougir quelque peu, ébranlée dans ma confiance. Allons, Cassey, un peu de nerfs. Je souris pour éviter de rire nerveusement.
«Hé. Je te paye un verre?»
Bon, véritablement, j’ai déjà fait beaucoup mieux, mais il devra s’y faire. Il ne lui faudra pas un dessin sur mes intentions pour comprendre qu’il m’intéresse. Après, à lui de voir s’il accepte ou non, si mon attirance est partagée. Mon sourire prend en assurance et je le dévisage avec un brin d’insolence. Allons, accepte beau gosse, je ne peux pas te laisser indifférent nah?
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Lucas J. Turnac Débutant
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Sujet: Re: Blame it on the Night |PV Lucas| Ven 1 Mai 2015 - 17:45
Cassey G. Banks Administratrice Fondatrice
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Sujet: Re: Blame it on the Night |PV Lucas| Ven 1 Mai 2015 - 18:38
Blame it on the Night
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Son expression, indéchiffrable. Mystérieuse. Absolument irrésistible. Je me plais à formuler des hypothèses sur ses propres intentions à lui. À m’imaginer un et mille scénarios qui pourraient se dessiner ce soir. Dans certains, bien mornes, on m’envoie paître et je rentre chez moi, les mains vides. Dans d’autres je m’abandonne dans ses bras ce soir, mais il est encore trop tôt pour prévoir quoi que ce soit. Je frissonne de tout mon être en appréhendant sa réaction, rougissant quelque peu en sentant son regard croiser le mien, déployant des efforts considérable pour le soutenir avec toujours, cette insolence rebelle. Le jeu de la séduction a toujours su attiser mes sens, et jamais autant que ce soir où j’ai osé, contre toute attente, adresser la parole au plus beau mec du bar. Je n’ai pas vraiment l’habitude de m’émouvoir devant le physique avantageux de qui que ce soit, mais ce musicien possède quelque chose que bien peu d’hommes arrivent à maîtriser : le charisme. Un charisme saisissant qui, joint de son assurance naturelle, me charme entièrement. Je n’ai pas même honte de me sentir aussi absorbée. Il fait si longtemps qu’un autre humain a su m’intéresser de cette façon que je ne puis rejeter ce que je ressens. J’aimerais bien paraître aussi en confiance que lui qui se tient devant moi et dont j’attends la réponse, chaque seconde qui s’égrène telle une éternité.
Don’t be so quick to walk away I want to rock your body, please stay You don’t have to admit you wanna play Just let me rock ‘till the break of day
Oh merde. Je blêmis presque lorsque sous mon crâne, une musique bien connue se fait entendre. Il existe ce phénomène, quelque peu déroutant, qui se produit lorsqu’une importante quantité de phéromones s’activent en moi au contact d’une autre personne. Mon cerveau se change en véritable stéréo qui joue des airs correspondant à mon humeur. Je ne peux réprimer cette exclamation de mon être, ni l’insistance de cet air de Justin Timberlake dans mon esprit. Il fait un moment que la radio dans mes neurones ne s’est pas activée, mais après, il semblerait que ce soit la thématique de la soirée. Je dois me retenir à deux mains pour ne pas me mettre à vibrer lorsqu’il répond en acceptant ma proposition, comme s’il s’agissait d’une évidence. Pour me retenir, je souris, triomphante, me mordant la lèvre très fort au passage. Le comble se produit lorsqu’il s’empare de ma main. Son contact est chaud et agréable, quoique quelque peu moite. Normal j’imagine après s’être démené sur scène. Je ne peux réprimer un frisson en me laissant entraîner à sa suite. J’ai tout le loisir ainsi de scruter ce qui m’était jusqu’alors caché… son dos et ses fesses. Oui bon, une fille peut bien se rincer l’œil hein!
Yeah you, got that something I think you'll understand When I feel that something I wanna hold your hand
Okay veux-tu bien fermer ta boîte stupide subconscient musical? Je me ressaisis alors que nous parvenons au bar et que le beau ténébreux commande pour lui un whiskey. Je souris alors qu’il s’apprête à commander pour moi sans savoir ce qui pourrait me faire plaisir. D’humeur joueuse, je lui aurais demandé ce qu’il pense que j’apprécierais, sauf que je préfère jouer de façon sécuritaire avec celui-ci. Je ne voudrais pas le décourager avec ma personnalité originale.
«Une bière rousse, s’il vous plaît.»
Le barman me file un clin d’œil. Il a dû remarquer mon intérêt pour le chanteur et à présent, me signifie quelque encouragement qui me tire quelques rougeurs. Je prends une grande inspiration, n’ayant pas quitté un seul instant la main de l’inconnu, et me retourne vers lui.
«Je suis installée à quelques pas d’ici.»
Je le mène vers l’endroit où j’ai laissé mes effets ainsi que Ren, qui gronde un peu à l’approche de cet homme dont il ne connaît rien. Je lui ébouriffe la fourrure en souriant. Un véritable chien de garde que cet adorable Evoli. Je m’assois devant mon compagnon en invitant le musicien à prendre le tabouret près du mien.
«Dis bonjour Ren, arrête de faire la gueule.»
Je lui pince le nez et l’Evoli se met à japper en guise de bonjour, un salut absolument adorable qui me tire un léger rire. À ce moment, le barman pose devant nous nos boissons. Je dévisse ma bière et en pique une gorgée, rafraichissante. Elle m’offre le courage de complimenter le jeune homme à mes côtés. À présent que j’ai fait les premiers pas pour l’attirer ici, il me faut en connaître un peu plus à son sujet.
«Félicitations pour le spectacle, ton groupe était de loin le plus talentueux de la soirée. Tu joues depuis longtemps?»
Avec un sourire intéressé, j’avale une deuxième gorgée pour dissimuler ma gêne.
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Lucas J. Turnac Débutant
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Sujet: Re: Blame it on the Night |PV Lucas| Mar 5 Mai 2015 - 22:27
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Sujet: Re: Blame it on the Night |PV Lucas| Mar 5 Mai 2015 - 23:55
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Cette main contre ma hanche. Nous nous devons quand même d’en causer, vous et moi. Ce n’est pas qu’elle liquéfie sur place, hein, n’allez pas y croire bêtement. Or, ce geste, ce contact conscient contre mon corps étranger me fait frissonner de par sa spontanéité toute naturelle. L’idée d’une sorte de lien invisible entre nos deux corps s’appelant déjà pour la suite de la soirée s’impose de plus en moi alors que le moindre contact physique entre nous deux me tire quelque frisson agréable qui élève mon épiderme. Sa main, elle a quelque chose de chaleureux, d’invitante, d’exploratrice et ambitieuse, mais aussi de fondamentalement familière, comme si j’y retrouvais un contact longuement espéré. Je la quitte à regret, satisfaite cependant de la proximité qu’il m’impose depuis notre arrivée auprès de Ren. Nos bras se frôlent, presque épaule à épaule. Il règne entre nous l’ambiance du jeu, celui de la séduction. Je devine aisément sa curiosité et c’est à celle-ci que je me raccroche. Si je meurs d’envie de me l’approprier le temps d’une nuit, je prendrai mon temps, ce soir. J’ai beau avoir formulé les premiers pas, avoir osé mêler nos existences, je veux qu’il soit le premier à perdre la tête à ce jeu dont nous n’avons lancé que les premier tâtonnements. Pour ce faire, je dois continuer à attiser cette curiosité qu’il ressent à mon égard et qui se devine aisément. Je suis le chasseur et non le chassé, une femme intéressée et non une groupie qui se jettera simplement à ses pieds comme beaucoup d’autres avant moi probablement. Je n’ai pas seulement envie d’attiser son désir, mais sa passion. Je veux le captiver.
Ren accepte la caresse de l’inconnu, ce qui me surprend quelque peu. Il n’a pas l’habitude de se laisser approcher par autre que notre petite équipe. Cette attitude de sa part me met en confiance envers le jeune homme et je caresse le dos du petit Evoli pour le remercier d’être si sage face à lui. Puis je relève le regard et scrute le visage du beau musicien à la recherche d’un indice me permettant de l’identifier. Car j’en suis certaine à présent, quelque chose en lui m’est fondamentalement familier, même si j’ai quand même la certitude profonde de ne jamais l’avoir croisé auparavant. Je me souviendrais d’un garçon pareil, il me semble. Possible que nous nous soyons rencontrés au sein du Régime. Je ne saurais identifier certains de mes collègues parfois à cause du masque blanc qui recouvre leur visage. Et pourtant… pourtant non. Plutôt que de me torturer l’esprit, je me laisse simplement charmer par sa réponse. J’aime entendre sa voix, profonde et masculine. J’aime comment il s’exprime par phrases plutôt courte, à moins d’avoir quelque chose en tête. Cette fois, je me mets à sourire, amusée, devant cette phrase composée avec désinvolture mais pas trop. Je secoue la tête, consciente de me laisser embobiner par cette histoire de pauvre garçon abandonné de sa mère. Je serais prête à parier que la majorité des filles craquent pour lui dès qu’il prononce ces mots. Moi, je ne suis pas vraiment impressionnée, même que je ne peux pas réprimer un petit rire.
«Allons, c’est tout ce que tu trouves comme technique de drague?»
J’ai prononcé ces mots d’un ton doux, ravagée par l’envie de lui pincer le nez. Comme je ne connais pas ses réactions, je me contente d’une moue moqueuse et un peu attendrie. S’il tente ses petites stratégies de séduction c’est que je dois bien lui plaire quelque part.
«Moi je n’ai jamais connu la mienne alors ne t’en plains pas.»
Je lui file un clin d’œil en buvant une gorgée de bière. À vrai dire, le pauvre chiot piteux ne lui va pas très bien. Je le préfère en confiance, assuré, comme lorsqu’il se produit sur scène. Sa deuxième question me fait quelque peu rougir. Si sa technique de drague est de faire pitié, la mienne est la brutale franchise.
«J’ai flashé sur toi dès ton entrée en scène. Je voulais te parler, en apprendre plus sur toi… tu es mystérieux. J’ai dû me battre avec quelques groupies affamées mais bon, toutes les filles de ce bar n’ont d’yeux que pour toi, c’est normal. Après, reste à voir si ça en valait la peine.»
Je laisse ma phrase en suspens, un sourire malicieux contre les lèvres alors que j’avale une nouvelle gorgée. Je déplace mes genoux pour qu’ils se trouvent contre les siens, une petite dose d’encouragement décontractée à son endroit. Je souris, en attendant sa réponse, presque provocatrice. Comme pour appuyer mes dires, plusieurs regards sont tournés vers nous dans le bar.
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Lucas J. Turnac Débutant
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Sujet: Re: Blame it on the Night |PV Lucas| Mer 6 Mai 2015 - 13:56
Cassey G. Banks Administratrice Fondatrice
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Sujet: Re: Blame it on the Night |PV Lucas| Mer 6 Mai 2015 - 16:52
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À l’écart se tiennent trois jeunes femmes, probablement moins âgées que moi encore, qui n’ont d’yeux que pour le musicien à mes côtés. Leur façon de ricaner comme des imbéciles, le ton nasillard et suraigu de leurs voix perchées qui envahissent le bar, leurs robes trop petites qui les font marcher tels de pauvres canards… Vraiment, j’ose espérer que le jeune homme à mes côtés a un peu plus d’ambition que ces greluches sans cervelle. De mon côté, je n’y trouve rien d’attirant, aussi mignonnes soient-elles. Elles m’hérissent quelque peu de leur bruyant enthousiasme, n’ayant probablement compris les lois de la jungle qui sévissent ici dans cet agréable bar d’Amanil. Premier arrivé, premier servi. Je n’ai guère l’intention de partager ma proie, aussi facile puisse-t-elle être. D’ailleurs, je n’en finis plus d’espérer qu’il fasse quand même la distinction entre ses pauvres idiotes et une véritable jeune femme qui se respecte telle que moi. J’ai au moins su jeter les bases d’une nuit différente, qui saura le changer de ces dindes bas de gamme. Après moi, ces jeunes filles sans saveur lui paraîtront bien fades. Ce sera tant pis pour lui, je ne suis ici que pour parfaire son éducation après tout. Je les ignore en secouant la tête, amusée par la provocation dont il fait preuve à mon égard. Un sourire taquin se dessine contre mes lèvres et j’hausse les épaules avant de lâcher candidement :
«Si tu te contentes de dindes pareilles, effectivement, c’est facile.»
Je passe une main dans ma chevelure de feu, satisfaite de ma phrase. Il m’apparaît impératif qu’il comprenne entièrement la distinction entre elles et moi. Même que de nous mettre toutes dans le même panier me blesserait même si j’ai l’habitude des coureurs. Celui-ci en est un, je le devine sans mal même sans ses insinuations continuelles. J’apprécie cette assurance dans ce rôle. Il s’assume pleinement dans sa sexualité, tout comme je le puis. Mon cœur s’emballe alors que je me torture l’esprit de questions auxquelles je ne m’autorise jamais la venue habituellement. Pensera-t-il à moi après cette nuit? Aurai-je su fait vibrer son univers, y laisser une marque indélébile? Si nous devons nous revoir, me traitera-t-il avec une certaine suffisance? Je tâche de me secouer. Je me fais penser à une pauvre adolescente entichée. Heureusement qu’en apparence je parais plus en confiance que je ne lui réellement. Combien de temps depuis qu’une personne a su m’électriser ainsi, m’ébranler de cette façon? Je souris, un peu gênée lorsqu’il se dit désolé. Désolé pour la mère que je n’ai jamais connue. Je n’en ressens plus aucune peine, évidemment. Il fait plusieurs années que le deuil est passé. J’ai beau sourire, le malaise du jeune homme est palpable et je me mordille la lèvre en me sentant coupable d’avoir jeté un froid.
Heureusement pour moi, nos échanges évoluent en bien, et cette dernière provocation fonctionne à merveille. Je me fige, tout entière, frissonnant d’impatience alors qu’il penche son visage en direction du mien. Je retiens mon souffle alors que le sien joue contre mes traits écarquillés par la surprise et le désir. Une sorte de grand silence se forme en moi là où tous les questionnements et les stratégies de séduction s’entremêlaient autrefois dans une cacophonie destructrice. Sa chaleur m’enveloppe tout comme son odeur, accompagnée de quelque relent de sueur et d’alcool dont je ne me soucie que peu. Ses lèvres frôlent les miennes, le sol se dérobe sous mes pieds heureusement juchés contre mon tabouret. Puis ce tambour dans ma poitrine, cet éclat envieux qui dérape contre mes côtes qui s’affaissent lentement en laissant ma respiration reprendre un cours normal. Je m’apprêtes à refermer mes lèvres contre les siennes, sceller ce baiser promis depuis un moment déjà, même s’il est trop tôt, même si je n’en ai pas le courage, même si le monde autour de moi a cessé d’exister, j’en ai envie. Je veux qu’il m’embrasse, je veux terminer ce qu’il a si bien commencé. Or, il se retire me laissant en équilibre au-dessus du gouffre, dans une attente impossible.
Mes prunelles d’un bleu luisant le foudroient, le transpercent, l’appellent. Comment peut-il s’éloigner? Ce jeu ne m’a jamais semblé si cruel. J’ai perdu toute conscience, toute notion du temps ou de l’espace. Seul ce cœur battant me raccroche encore un peu à ce que je suis et non à la vague d’envie et de fébrilité que je suis devenue. Ma main se pose, comme par réflexe, contre sa propre poitrine, pour le retenir et l’éloigner tout à la fois, son cœur danse dans une danse frénétique sous mes doigts. Je relève la tête vers lui, encore étourdie, confuse, ne sachant que répondre de son interrogation provocatrice, l’envie de l’embrasser me reprenant, encore plus forte, plus prenante, me déchirant presque les tripes. J’avale avec quelque difficulté, consciente de ce silence que je laisse filer entre nous et qui lui offre, à chaque seconde qui passe, la satisfaction de se savoir une emprise sur mon être. Je mets un temps fou à me récupérer après une montée aussi salvatrice d’adrénaline.
«Si ça en vaut la peine, ce sera à moi d’en juger. Je ne fais pas les choses à moitié moi.»
Aller, embrasse-moi pour de vrai, beau gosse, ne fais pas semblant. Peut-être a-t-il peur? Je l’intimide peut-être? Je retire ma main de son torse et enlève ma veste de cuir, en train de bouillir là-dedans. Puis d’un geste décontracté je repousse une mèche de cheveux tombée devant mon visage. J’espère qu’il ne verra pas que mes mains tremblent. L'une d'entre elles vient d'ailleurs envahir son genou puis sa cuisse d'un geste tellement candide qu'on pourrait me croire innocente.
«Hum… Rien de compliqué. Qu’est-ce que tu fais en dehors de la musique. Ce qui t’intéresse, ce qui te fait vibrer.»
J’esquisse un sourire. Je suis partagée entre l’envie presque physique d’apprendre à le connaître et celle, contradictoire, de laisser le mystère qui l’entoure planer.
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Lucas J. Turnac Débutant
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Sujet: Re: Blame it on the Night |PV Lucas| Mer 6 Mai 2015 - 23:40
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Sujet: Re: Blame it on the Night |PV Lucas| Jeu 7 Mai 2015 - 0:29
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La curiosité m’emporte, me transporte, me dévore, s’active en moi tel un besoin physique comme un autre, un besoin non comblé. Les besoins non comblés de l’organisme occasionnent des douleurs, tels que les migraines liées à la fatigue ou la sensation lancinante d’un estomac qui crie famine. Ce besoin se fait sentir au niveau de ma gorge, presque douloureuse à force de se tordre. L’excitation de cette chasse a hérissé ma peau toute entière et l’impatience me saisit, plus forte que jamais. Je m’étais crue forte, je m’étais crue en contrôle dans ce petit jeu torride auquel nous nous adonnons depuis les premiers instants où j’ai osé m’adresser à lui. À présent, ce bar n’existe plus, un grand silence s’est formé autour de moi, un silence qui est envahi par la profondeur de ces pensées, envies et sentiments qui se bousculent en moi à une vitesse frénétique alors que nos contacts se font de plus en plus ambitieux. Il me demande de me décider, j’en suis absolument incapable, toujours taraudée entre ces deux pôles. Celui tout d’abord de la connaissance, celui du pouvoir, celui qui nous voit nous rapprocher. Puis celui qui nous éloigne, qui rend l’attente presque insupportable et d’autant plus délicieuse. Un sourire se peint contre mes lèvres et je baisse les yeux en buvant une nouvelle gorgée, parmi les dernières de la bouteille qui s’amenuise à vue d’œil. Je ne compte pas répondre à cette provocation, préférant le voir prendre les rênes de cette aventure en voyant jusqu’où son audace sera prête à le mener.
Son sourire et ce cœur qui battait contre mes doigts un instant plus tôt… ils le trahissent, m’indiquent que, de son côté, tout le remue-ménage que je puis ressentir est parfaitement réciproque. Je sais qu’il n’en mène pas bien plus large, que son instinct le mène à moi probablement un peu trop vite. Trop vite, comme tout le reste, comme cette soirée qui se dessine pour nous pauvres pêcheurs qui n’ont qu’une vie à vivre. Je ne comprends pas cette attente, elle me dérange, lui, il me dérange depuis le tout début de la soirée. Je n’aime pas cette emprise qu’il possède sur moi, cette sensation de perdre tous mes moyens et pourtant, elle m’enivre en entier, me pousse à continuer et à voir ce qui se développe. Un peu déçue de sa réponse, je lui offre une moue sincère et me retiens de grogner. Décidément, devrais-je tout faire par moi-même aujourd’hui? N’a-t-il pas un peu plus de courage que ceci? Ne suis-je pas celle qui a mise en place cette soirée pour nous. J’en soupirerais presque, secouant la tête en lâchant tout simplement :
«Oh, quand tu en auras envie, tu me feras signe, je n’ai pas l’intention de te forcer à quoi que ce soit, ce ne serait pas très gentil de ma part.»
Puis de toute façon, il en crève de désir, je le devine au moindre de ses gestes, et cette main que j’ai posée contre sa cuisse ne le laisse tout bonnement pas indifférent. Moi non plus d’ailleurs. Il m’offre quelque bribe de ce qu’il est, que je déguste un à un comme on savourerait une grappe de raisin. Ainsi la musique n’est qu’un moyen de vivre? Il a certainement le talent pour le faire, et je le devine, une certaine passion aussi, mais à ses dires il est dresseur et voilà qui nous fait au moins un point commun. Je souris discrètement à la fin de sa phrase, me demandant si je dois lui divulguer ce nom jamais prononcé avant maintenant, réalisant que je ne connais pas le sien non plus. J’aime bien dans un certain sens. Il est cet inconnu ténébreux auquel je m’intéresse. Alors que je vais ouvrir la bouche, il me surprend d’un baiser, celui que j’attendais depuis tout à l’heure. Ses lèvres ont quelque chose de doux et d’avide tout à la fois, de respectueux et tendre. Je me laisse transportée par celui-ci, réduisant l’écart entre nos deux corps alors qu’une putain de fanfare joue sous mon crâne. Le stéréo doit être brisé car il joue de façon hétéroclite une multitude de chansons niaises issues de la pop, toutes en même temps. Dans mon ventre court une sensation depuis longtemps oubliée, celle d’être parfaitement et entièrement vivante. Ma main vient glisser contre son cou afin de prolonger le baiser. À vrai dire je n’ai pas envie d’y mettre fin. Du tout.
Sauf que nécessairement, ce moment vient. Nos lèvres se détachent et je lui porte un regard fiévreux, tendre et attisé tout à la fois. Mon souffle est court, mes cheveux en pagaille même s’il a été très doux, mes joues rosées par le plaisir. Je reste un moment silencieuse, à simplement savourer ce moment échangé. Je retire ma main de son cou, me retourne un moment et me rend compte que, sur le comptoir, Ren nous observe avec incompréhension. Je rougis vivement avant de le rappeler à sa balle. J’aurais préféré quand même qu’il n’assiste pas à ce genre de scène, mais j’imagine qu’il est un peu trop tard. Je me gratte la joue et me retourne pour observer le jeune homme. Je remarque aussi plusieurs regards sur nous et soudainement, cette ambiance intime que je vivais avec lui semble s’évaporer. Je m’y accroche cependant, un peu dérangée par le monde entier qui nous freine ce soir.
«Cassey… mon nom c’est Cassey.»
Je prononce mon nom comme s’il appartenait à une inconnue, rougissant encore une fois. L’envie de l’embrasser de nouveau est presque oppressante mais je résiste en savourant ce dernier baiser.
«Je… j’en ai marre de cet endroit, tu as des plans pour ce soir?»
Mon cœur bat si fort que je crains qu’il ne l’entende. Ma main glisse sur son bras sans que je ne puisse la retenir. Je vibre d’espoir, brûle de désespoir. J’aimerais me défaire de son emprise mais je ne le puis pas, je suis conquise.
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Lucas J. Turnac Débutant
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Sujet: Re: Blame it on the Night |PV Lucas| Jeu 7 Mai 2015 - 22:26
Cassey G. Banks Administratrice Fondatrice
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Sujet: Re: Blame it on the Night |PV Lucas| Jeu 7 Mai 2015 - 23:27
Blame it on the Night
feat. Lucas Turnac
Je ne me suis jamais sentie si perdue, bercée dans un monde d’incompréhension et de doute. Cette incrédulité dans laquelle je semble baigner m’accroche à ce moment de façon désespérée, me rend vulnérable, nerveuse et maladroite. Je ne saurais dire celui qui, dans ce trio infernal, m’embarrasse d’avantage. Esclave de ce corps qui semble mener chacune de mes actions, de mes pensées, dédiées à ce corps fatigué, ce corps qui a soif, soif de chaleur, de plaisir, soif de lui. Bordel, je brûle, je me sens vraiment perdre pied à en devenir timide, voire réservée, prudente. Je ne joue jamais prudemment, je me lance dans chacune de mes aventures sans penser au lendemain or cette fois je doute alors que je ne doute pas un seul instant. Éternelle contradiction qui n’en finit plus de m’étourdir et qui me fait presque demander, dans quelque moment à peu près lucide, si on a pas glissé quelque chose qui ne devrait pas y être dans ma bouteille, quelque chose qui se retrouve à présent dans mon organisme parti en cavale. Depuis notre baiser le malaise s’accroit, j’ai l’impression à la fois d’être trop petite et trop grande dans ma peau, le monde bascule autour de moi, trop fort, m’agressant, j’ai perdu toute contenance, je ne sais plus vraiment où j’en suis sauf que chaque regard vers lui et j’ai l’impression qu’au moins quelque chose fait parfaitement du sens.
Alors que c’est lui. Il est la source de tout ce remue-ménage qui jette les bases bien ancrées en moi au sol en un seul coup d’œil. Et je sais, quelque part je sais très bien que je n’ai jamais ressenti rien de tel pour un inconnu se baladant simplement dans ma vie pour une nuit. Je sais, ô combien cruellement, que je penserai encore à lui après cette nuit même si je devais y mettre fin maintenant. Il est trop tard dans un sens, il m’a déjà marquée de ce baiser, m’a déjà conquise d’une façon bien trop profonde pour être un simple inconnu. Ce baiser, d’ailleurs… ce baiser… qu’en dire? J’en perds mes mots. Je ne saurais le décrire d’un seul mot. Chaleur. Tendresse. Affection. Désir. Tous à la fois dans un mélange bien dosé qui, vraiment… À vrai dire il me faut être honnête, je me sens véritablement perdue, en terrain inconnue, sans le moindre repère. Tout est si facile habituellement et à présent j’ai l’impression désagréable que de n’accumuler que des erreurs. Je dois reprendre contenance, me lancer à nouveau dans ce jeu plutôt que de lui souffler mon nom à demi-mot. Sauf qu’il est trop tard, il a accepté ma proposition et je frissonne à nouveau devant l’évidence de ses paroles. Évidence. Je suis cette évidence, celle que nous partageons peut-être depuis le premier regard. Je balbutie quelque chose d’incompréhensible alors qu’il paie pour nous, récupérant mon carnet de dessin, mon sac et mon veston que je cale contre mes épaule en boudant un peu, acceptant de le suivre à l’extérieur. Malgré moi je ne peux pas m’empêcher de protester pour la forme.
«J’aurais pu payer tu sais, on est plus au Moyen-Âge. Enfin, à cette époque ils te mariaient à douze ans au voisin… Enfin… Euh… Merci.»
Impossible. J’ai perdu toute emprise sur ma langue ce n’est pas possible. Honteuse, je n’ose plus le regarder devant cette phrase complètement inutile. Je me raccroche plutôt à sa main dans la mienne, confuse et maladroite. Allons, putain de merde, Cassey Banks, fait quelque chose d’intelligent pour une fois dans ta triste existence! Heureusement pour moi, je ne suis pas la seule à enchaîner les bêtises alors que le musicien me sort une phrase à la con. Je m’attends presque à ce qu’il fasse le parallèle entre la beauté sidérale des étoiles et moi, or il ne le fait pas, rougissant un peu. Il a raison cependant. Ce ciel me rappelle la nuit limpide lors de mon kidnapping. Je me mets à sourire malgré moi, l’accueillant avec surprise alors qu’il m’adresse un nouveau baiser. Cette fois son souffle est plus court, ses lèvres charnelles, avides contre les miennes. Je glisse mes bras autour de lui en savourant chaque moment… c’est qu’il… il embrasse vraiment bien voilà. N’allez pas lui dire hein! Lorsqu’il se détache de moi, j’ai presque envie de protester. Protester d’y avoir mis fin, protester de l’avoir fait, à nouveau, en venant me surprendre. À présent je titube un peu dans mes pieds, m’accroche à lui pour éviter de me couvrir de ridicule. Je me glisse sous son bras, passe le mien au-travers son dos en riant quelque peu. J’ignore pourquoi, j’ignore comment, mais je rigole, comme une gamine.
«T’es mignon avec tes histoires d’étoiles. Mais tu as raison, ce ciel est magnifique. Au fait, je t’ai dit mon nom, monsieur sexy musicien, mais j’ignore encore le tien. Ce serait quand même bien de le savoir.»
Comme pour l’encourager, je lui file un baiser contre la joue, plus mignon que provocateur cette fois. Dans cette nuit fraîche, dans le bazar de la capitale, sous les étoiles, je me presse contre lui pour me réchauffer quelque peu. Je me sens bien. Le monde a cessé d’être trop grand, trop fort, trop sonore. Il fait à nouveau du sens.
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Lucas J. Turnac Débutant
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Sujet: Re: Blame it on the Night |PV Lucas| Ven 22 Mai 2015 - 15:27
Cassey G. Banks Administratrice Fondatrice
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Sujet: Re: Blame it on the Night |PV Lucas| Ven 22 Mai 2015 - 17:46
Blame it on the Night
feat. Lucas Turnac
Cette paix qui s’est formée en moi guide mes actions dans le mystère que m’impose cette nouvelle rencontre. Telle une petite lanterne dans une nuit aux mille murmures. La paix, je la retrouve auprès de lui, dans chacune de nos interactions. J’en ai de plus en plus soif, curieuse à présent, enivrée de par sa présence. Une goutte d’eau après l’autre, je revis. Chaque détail de cette nuit m’apparaît avec un réalisme tranchant et dans ma tête, le jukebox interne continue à jouer inlassablement, tel un oiseau nocturne dont le cœur se serait emballé. Dans d’autres circonstances, dans un autre moment, les questionnements viendront me hanter sur ce bien-être ressenti auprès d’un parfait étranger. Or, la raison m’a quitté depuis son premier sourire à mon endroit, et depuis je me laisse bercer par ce calme qui, progressivement, vient faire taire la cacophonie des ténèbres en moi. Je le ressens de façon physique alors que l’étau qui oppresse ma poitrine, la peine cinglante qui s’y dissimule depuis des mois, des mois, des mois… Lentement elle me quitte, s’estompe et se rétracte. Aveuglée par ce besoin plus criant que jamais d’engourdir mon mal, je me presse un peu plus contre lui alors qu’il fait de même. Oublie Cassey, oublie. Une nuit, une nuit ce soir bel inconnu, offre-moi un répit, juste une nuit où le spectre de ma meilleure amie me laissera enfin tranquille.
Son nom. James? Je fais une moue, presque déçue. Voilà un nom qui manque d’originalité et qui, à mon sens, ne lui fait pas très bien. Mais sa phrase reste en suspens, puis se poursuit après une hésitation. Lucas. Oui. Voilà qui est mieux et qui lui va comme un gant. Je devine un certain malaise que je n’ose pas relever. Peut-être ne réserve-t-il James qu’aux greluches du genre que nous avons pu observer plus tôt? Dans ce cas me voilà privilégiée. Ne lui avais-je pas dit, intérieurement, que je serais différentes des autres?
«Lucas. Tu as une partie de mon nom dans le tien, c’est drôle.»
Nous reprenons notre route en blaguant et riant sous les étoiles. À vrai dire, j’ai même oublié leur présence. Je trouve souvent les hommes bavards, immatures ou stupides et je préfère écourter les discussions pour en venir au moment qui nous intéresse. Or, je dois avouer avoir perdu toute notion du temps et de l’espace, errant sans but dans les rues d’Amanil et sachant pertinemment où je vais pourtant. La destination n’a aucune importance à vrai dire. Je bois chacune de ses paroles, me surprend à rire dans des situations qui m’auraient autrefois laissée de marbre, à frissonner alors que son bras entoure mes hanches. Comme si je lui appartenais. Cette idée aurait suffi à me braquer, à me faire prendre les armes, à briser le momentum de cette nuit. Mais je ne bouge pas. Je ne proteste pas. Au contraire. Je calque le moindre de ses gestes aux siens et rigole. Une nuit, s’il te plaît, juste une nuit pour opérer ta magie, après… Après j’aurai toutes les occasions du monde de te recouper de moi, de mettre entre nous les distances appropriées.
La grande place publique se dresse à notre droite, vivante et animée malgré l’heure tardive. Le couvre-feu ne tardera pas à la vider. Lucas m’arrête un instant pour un nouveau baiser, ça lui manquait ou quoi? Bien sûr je n’y vois aucun inconvénient. Il entame une chanson et se met à danser, tout en me demandant ce qui va suivre. J’y ai ma petite idée et il semble partager mon idée en glissant sa main sous mon haut et dégrafer mon soutien-gorge.
«Gyaaaah! Putain tes mains sont des glaçons!»
Je tente de rattacher mon soutien-gorge d’une main, autant dire mission impossible. Devant moi se produit un spectacle étrange. Lucas vient de jeter son veston par terre, attirant l’attention des passants autour de lui et m’arrachant un rire un peu perturbé. Je ne comprends pas vraiment ce qui se passe, mais j’ai l’impression qu’il m’invite à jouer. Je me mets à rire de plus belle, m’élancer vers lui en lui sautant dessus, m’accrochant à son torse avec mes jambes et mes bras et me mettant à le chatouiller. Lorsque je sens que je vais perdre mon équilibre je me laisse tomber au sol et attrape son manteau en riant comme une enfant et l’enfile.
«Haha! Maintenant que j’ai ton manteau, tu n’as plus le choix…»
Je me mets à courir sans terminer ma phrase. Viens me rattraper si tu veux ton manteau, sexy musicien!
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Lucas J. Turnac Débutant
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Sujet: Re: Blame it on the Night |PV Lucas| Jeu 28 Mai 2015 - 23:18
Cassey G. Banks Administratrice Fondatrice
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Sujet: Re: Blame it on the Night |PV Lucas| Ven 29 Mai 2015 - 0:49
Blame it on the Night
feat. Lucas Turnac
Ce jeu a cessé d’être ce pour quoi nous nous sommes rencontrés, ce pourquoi nos regards ce sont accroché, ce pourquoi nous nous sommes embrassés dans l’éclairage tamisé de ce bar bruyant où nous formions le couple le plus convoité. Ce jeu a cessé d’être qu’une simple rencontre charnelle entre un homme et une femme sans lendemain. Mon cœur tambourine mes tempes et ma cage thoracique alors que je m’éloigne de lui, serrant les pans de son manteau contre moi en le chérissant presque. Je n’ai plus simplement envie de ses baisers, j’ai aussi envie qu’il me poursuive, j’ai envie de le connaître. Je m’amuse avec lui, je m’amuse réellement. J’ai l’impression étrange qu’il comprend mon rythme, c’est difficile à dire. Je sais bien que notre histoire ne durera plus que cette nuit, mais cela ne m’empêche guère d’en profiter au maximum, de chaque instant. Je me glisse entre la foule, cherchant à le semer sans véritablement le désirer malgré tout, mais il est grand et il a probablement un peu moins bu que moi. Ou peut-être ai-je ralenti la cadence, simplement pour l’avoir près de moi à nouveau et voir quel sort il me réserve à présent? Peu importe, une fois dans une petite place occupée par plusieurs couples, il finit par me rattraper s’emparant de moi qui, hilare, me débat simplement pour l’allure. Il me soulève de terre et couvre ma clavicule de baisers en glissant ses mains contre mon dos et je frissonne, ressentant ses contacts comme s’il s’agissait des premiers. Je le soupçonne d’avoir mis quelque chose dans ma bière, quelque chose qui me rend complètement euphorique. Chaque détail, chaque sensation m’apparaît avec une netteté incomparable, comme si je m’étais trouvée dans le flou jusqu’à cet instant. Je n’ai rien ressenti de tel depuis cette nuit de mon kidnapping. Cette nuit passée avec Vador.
Je frissonne à son contact, le regard accroché au sien. C’est fou, ses yeux me paraissent tellement familiers que s’en est irréel. Je ne crois pas aux multiples vies, sinon j’aurais formulé l’hypothèse que nous nous sommes connus dans l’une d’entre elles, dans un lointain passé. Un sourire mince se forme contre mes lèvres, un sourire qu’il n’a guère le temps de voir car il recule de quelques pas pour une raison qui m’échappe et soudainement… ce qui devait arriver arriva! Nous nous retrouvons tous les deux dans la fontaine, complètement trempés. Je suis assise contre Lucas, les cheveux de travers, encore sous le choc de ce qui vient se produire. Je suis trempée jusqu’aux sous-vêtements, et j’ai beau me redresser pour me hisser sur le rebord de la fontaine, rien n’y fait. Lucas se met à rire et pendant un instant je le fusille du regard. Ce n’est pas drôle, je suis toute mouillée! Mais quelques secondes après cette réflexion, son hilarité me gagne aussi et je ris à mon tour. Après tout, c’est plutôt comique. Je retire mon manteau et le mien en dessous en tentant d’essorer ma jupe et mon haut que j’ai vachement envie de retirer.
«Tu es pardonné, monsieur, je comprends parfaitement que mes baisers soient irrésistibles, tu n’as pas besoin d’en dire plus.»
Je lui offre un petit clin d’œil en essorant mes cheveux du mieux que je le peux. Lui, tout mouillé ainsi, il a l’air d’un gamin, d’un vrai de vrai. Il est encore plus mignon et j’ai envie de le croquer. Je l’aide à se relever et me presse un peu contre lui-même si nos deux corps sont trempés et froids. Je frissonne, mon menton tremblant de froid. Ce que je déteste être mouillée toute habillée! On dirait que c’est une mode ces derniers temps. Mais cette fois-ci dans la fontaine est bien plus agréable que la fameuse nuit où un triple imbécile m’a jeté dans la rivière à sa suite.
«Tu sais quoi? Je crois qu’il serait temps de rentrer. Chez toi ou chez moi?»
À vrai dire, je ne laisse jamais ce choix habituellement. Mais mon appartement est dans la direction opposée complètement, c’est loin et j’ai déjà froid. J’ai envie de me réchauffer bien vite, mais surtout… de connaître la suite de cette aventure en compagnie de Lucas.
«Enfin, si ça ne te dérange pas de recevoir un monstre tout collant comme moi…»
Je lui donne des petits baisers contre le cou pour insister que nous procédions à la suite. J’ai l’impression de peser une tonne dans ces fringues!
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Lucas J. Turnac Débutant
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