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Sujet: Re: Blame it on the Night |PV Lucas| Lun 31 Aoû 2015 - 1:26
Blame it on the Night
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Sujet: Re: Blame it on the Night |PV Lucas| Dim 29 Nov 2015 - 18:00
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Sujet: Re: Blame it on the Night |PV Lucas| Mar 1 Déc 2015 - 18:53
Blame it on the Night
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Sujet: Re: Blame it on the Night |PV Lucas| Sam 5 Mar 2016 - 11:53
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Sujet: Re: Blame it on the Night |PV Lucas| Dim 6 Mar 2016 - 16:11
Blame it on the Night
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All good things must come to an end. Une bien triste affirmation qui pourtant s’avère véridique à toutes les occasions où on la remet en doute. Inlassablement, la déception nous attend au détour pour réduire à néant un projet ou pour éteindre une passion trop vite consumée. Sitôt il s’écroule contre moi, un soupir soufflé contre ma nuque, que je réalise amèrement mon erreur. Mon cœur s’affole alors que son sourire me chavire une fois de plus dans un soubresaut paniqué. Pourquoi il faut que tout en moi s’agite à la constatation de cette étincelle de bonheur au creux de ses sombres prunelles azurées? Que la simple pensée de l’avoir provoquée m’anime d’un confort semblable? Je dessine contre son dos humide de sueur la forme de ses muscles, comme en tentant de m’imprégner une dernière fois du moindre détail le constituant. Mon souffle s’égalise lentement à mesure que sa chaleur m’enveloppe, contact éphémère qui ne saura durer. Bientôt il me faudra affronter le froid de son appartement, le contact rêche de mes vêtements, le silence des nuits d’Amanil. S’il m’invite à conserver ma place parmi son royaume d’extase, de plaisir et d’abandon, aurai-je la force de refuser? L’espoir vain dans ma poitrine à cette pensée me glace d’effroi et de confusion. Je l’observe se détacher de ma carcasse épuisée abandonnée sur le lit, le souvenir de son regard imprimé contre mon front. Il danse encore sous mes yeux plusieurs minutes après alors que je tente de reprendre contenance, cherchant à tâtons mes sous-vêtements dans l’obscurité flottante de la mezzanine.
Une erreur. Grave. Les remords me rongent, renforcés par l’éclat entier de ma satisfaction suite à ces quelques caresses nocturnes. Dans ma mauvaise foi perpétuelle, je nie totalement mon impression pourtant véritable, celle de n’avoir jamais vécu de pareille expérience auprès d’un autre. Plus facile que de prétendre qu’il ne s’agissait que d’une aventure sans nom, que je l’oublierai sans le moindre mal aux petites lueurs matinales. Néanmoins en déplaçant les couvertures à la recherche de mon soutien-gorge, son effluve envahit l’espace en me tirant de nombreux frissons coupables et attisés. Même son absence m’enivre. Habillée à moitié, je me mets à espérer avoir la force de m’extirper de ma position vulnérable et fuir avant même qu’il ne sorte de la salle de bain où il semble avoir trouvé refuge, peut-être justement pour me permettre de quitter sans avoir à discuter de façon inutile. Le souvenir encore trop frais de ma mémoire de son regard resplendissant me dissuade cependant, m’empêche de bouger. J’ai besoin de savoir ce qui va se produire. Malgré l’urgence de cette situation qui me compromet sur de bien trop nombreux niveaux, ma curiosité et mon espérance s’attisent et s’impatientent. Je l’observe revenir en ma direction, cherchant à déchiffrer ses traits alors qu’il me toise sans un mot. Jusqu’à ce que la vérité n’explose de sa bouche dans un grand fracas.
Il me chasse. J’en ai l’habitude, les frénésies nocturnes ne s’attardent jamais bien longtemps. Les âmes indépendantes se croisent brièvement avant de poursuivre leur route. Néanmoins la hargne, la condescendance, la méchanceté émanant de chacun de ses mots n’a qu’un but et qu’un but seul : celui de me blesser. Un objectif que j’aimerais décrire comme inutile et impossible, mais je suis touchée, abattue même, l’observant en silence en attendant qu’il se reprenne peut-être, ou simplement pour accuser le choc, la scission concrète dans ses actions et agissements qui viennent trancher avec sa tendresse passionnée de tout à l’heure. Le masque vient de tomber en révélant le véritable Lucas, celui qui a joué le jeu jusqu’à la dernière seconde, simplement pour me rendre tout le mal que j’ai pu lui faire lors de la nuit où il m’a kidnappée. Son ultime vengeance, sa dernière poursuite. Lui comme les autres, des chiens. Il trône dans son arrogance, jetant mes vêtements contre le lit en évitant mon regard. La colère monte en moi à nouveau et avec elle l’envie brutale de le détruire. Dans ma poitrine, une épine douloureuse s’est formée, une douleur que je n’aurais pas dû ressentir. Comme un regret, un espoir brisé. Toutes les bonnes choses ont une fin.
Et lui, il poursuit sa parade, son air hautain, sa provocation évidente. Je m’habille en le toisant avec une férocité destructrice, incapable d’hurler, de frapper ou de déchirer comme j’aurais envie de le faire, ou même de lui rendre la monnaie de sa pièce. De le menacer de faire entrer des soldats du Régime par cette porte pour l’enfermer cette nuit-même, et l’observer brailler sous la torture le lendemain entre les griffes de mes amis tortionnaires. Mais le non-sens me frappe alors que je me suis enfin redressée du lit où nous avons partagé quelque chose de vrai. De vrai. Je scrute son visage cette fois non pas avec colère, mais avec un froid détachement, un venin silencieux empreint d’une déception condescendante.
«Menteur.»
Le mot claque dans le silence en bouleversant tout sur son passage. J’ignore encore pourquoi je mène ce combat. Il nous a ouvert la porte à un monde de haine bien plus facile à gérer que l’ambiguïté dans laquelle nous baignons depuis sa confession tout à l’heure. Néanmoins je me raccroche à ce mot, en le sachant vrai. Il ment, son malaise se sent désormais, j’aurais dû le remarquer avant. Le regard qu’il m’a adressé tout à tout l’heure ne pouvait venir que d’un bonheur véritable.
«Lorsque tu assumeras, Lucas, tu me feras signe hein. En attendant, s’il te plaît, va te faire foutre.»
Je descends l’échelle et récupère mes dernières fringues dans la salle de bain avant de les enfiler. Ne ressens rien, Cassey. Il n’en vaut pas la peine. Même si je penserai encore à lui demain matin. Probablement encore le suivant. Pendant des semaines peut-être. Il n’en vaut pas la peine. Je quitte en claquant violemment la porte à ma suite, sachant que malgré toutes mes erreurs ce soir, je n’aurai rien à regretter de ma sortie. Dans les rues d’Amanil, le soleil se lève, peignant le ciel de rouge.
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Lucas J. Turnac Débutant
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