| Maxwell R. Young Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 375 Date d'inscription : 01/08/2013 Âge du personnage : 32 ans Métier / Études : Maître Coordinateur de profession Pseudonyme(s) : • Monsieur Image, ce surnom affectueux, prêté par mes fans, qui me désigne pendant mes performances.
• Silver Spirit, ou Spirit, tout simplement, mon pseudonyme au sein de la Résistance. Niveau : 60 Team active :
Turbo "BO" • Mustéflott ♂ • Glissade • Rigide
Tarek "REK" • Gallame ♂ • Impassible • Modeste
Callie "SUE" • Phyllali ♀ • Feuille Garde • Maligne
Ruby "BEE" • Absol ♀ • Chanceux • Brave
Kingsey "KING" • Tylton ♂ • Médic Nature • Relax
Marselo "MARS" • Galopa ♂ • Torche • Brave Team spécifique :
Pandora "PAN" • Togekiss ♀ • Sérénité • Douce
Izobel "IZO" • Momartik ♀ • Rideau Neige • Malpolie
Gamen "GAM" • Farfaduvet ♂ • Infiltration • Jovial
Ydila "YDIE" • Milobellus ♀ • Écaille Spéciale • Calme
Domingo "DOM" • Simiabraz ♂ • Brasier • Gentil
Zackson "ZACK" • Voltali ♂ • Absorb Volt • Modeste
Aëlia "AËL" • Aéromite ♀ • Lentiteintée • Brave | |
| Sujet: Révélations Surprises |OS d'éclosion| Mer 18 Sep 2013 - 2:56 | |
| Révélations Surprises«Prends la pose, Maxwell, et serre les dents,». Antonio connaissait parfaitement mon aversion pour les séances photos. Elles faisaient partie de mon existence de parfaite petite vedette, mais je devais souvent poser des limites à l’imagination de mon manager. Ce dernier semblait parfois obsédé à l’idée de me dévêtir dans le but de vendre d’avantage mon image. Il oubliait certainement que je ne possédais aucun attribut susceptible d’exciter mon public d’aucune façon, même que j’étais à peu prêt certain de les décourager plus que d’attirer leur attention. Je me montrais patient avec lui, probablement plus qu’il n’en méritait, mais aujourd’hui, sa présence me rassurait. Nous avions établi ensemble un concept, sur lequel nous travaillions d’arrache-pied depuis quelque temps. J’avais parlé au jeune homme de mon projet de retourner sous les feux de la rampe et de faire quelques Concours durant l’année, histoire d’entraîner ma nouvelle équipe. Ce nouveau défi avait attisé la créativité de mon talentueux manager, qui avait taillé mon image médiatique du moment sur cette idée. Ainsi, des rumeurs à mon sujet courraient. Ferais-je vraiment le grand saut? Personne ne le savait vraiment, mais je me plaisais bien de tout ce mystère. Évidemment, l’annonce de mon premier Concours devrait frapper de plein fouet le public.
Ce nous amène à la raison de ce photo shoot. Je devais poser pour des affiches qui seraient distribuées aux quatre coins d’Enola pour promouvoir l’événement. Nous avions choisi mon costume ensemble, ce qui m’avait fait grandement plaisir. Antonio avait laissé parlé mon individualité et respecté mon style pour mon grand come-back. Je retrouvais ce jeune homme doux que j’avais d’abord rencontré, plutôt que ce manager trop ambitieux à mo goût. Il m’avait encouragé et armé mentalement à l’événement, et avait même accepté de garder Tarek avec lui, sorti de sa Poké Ball, tandis que je me préparais. Malgré tout, rien ne m’avait préparé à la suite. Alors que je sortais des loges, dans mon complet impeccable, le sourire aux lèvres, suivi du manager et de Tarek, j’aperçus l’homme qui devait me photographier. Je me croyais dans un mauvais film hollywoodien, ou dans un cauchemar, tout simplement. La créature qui se tenait devant moi n’aurait pu être plus stéréotypée. Pas très grand, très mince, une démarche efféminée et des manières de femme, un style vestimentaire des plus excentriques… et cette vois fluette qui me fit grincer des dents… Par Arceus. Je savais maintenant pourquoi Antonio s’était tenu si tranquille avant cette session de photographie. Celui qui m’attendait était probablement le pire d’entre tous.
«MAXWELL, MON CHOU, COMME TU M’AS MANQUÉ!» Le regard de haine que j’adressai à Antonio rendait bien de l’état dans lequel je me trouvais. J’aurais voulu sauter par la fenêtre plutôt que d’endurer les embrassades de Ricardo l’Homosexuel de service. Le photographe m’avait toujours mis très mal à l’aise. Il aimait trop me toucher, il m’appelait par de petits noms ridicules et se montrait trop familier. Je détestais cette mascarade. Mais cette fois, je n’aurais pas soupçonné à quel point j’allais en souffrir. Alors qu’il s’avançait, son regard croisa le mien et il s’arrêta net. Il me détailla de la tête aux pieds dans un soin méticuleux, un examen très intrusif qui me donna l’impression d’être complètement nu à son regard. Un sourire s’esquissa sur son visage alors que ses petits yeux noirs me dévoraient avidement et sans retenue.
«Diiiiis donc, toi! Tu as changé… Petit coquin.» Il m’offrit un clin d’œil qui acheva de me mettre mal à l’aise. Antonio ne comprenais pas, mais moi oui. Il faisait référence à ce que je lui avais déjà entendu mentionner. Il appelait cela un «gay-dar». Le photographe pouvait repérer aisément, disait-il, ceux qui partageaient sa sexualité. Comme je venais tout juste d’assumer cette part de moi, je ne pouvais que deviner qu’il l’avait senti, lui aussi. Comme un chat en chasse, il posa un bras sur le mien, que je repoussai vivement.
«Tu ne m’avais pas dit, Max, mon chaton! Il fallait me dire! Tu sais que des beaux étalons comme toi, j’en fais qu’une bouchée.» Plus il s’avançait, plus je reculais. Antonio nous suivait du regard, complètement abasourdi, ne sachant pas comment réagir. Mais réveille pauvre taré, tu ne vois pas que je vais me faire violer par ce fou furieux? J’atteignis finalement un mur, celui contre lequel j’avais posé mes effets personnels. Peut-être que je pourrais trouver parmi le fouillis quelque chose pour l’assommer et m’enfuir sans demander mon reste?
«Assez Ricardo, vous… c’est de l’harcèlement sexuel!» Mais il n’entendait rien. Déjà ses mains me parcouraient, gourmandes. Je voulais mourir. Ce contact n’avait rien à voir avec les douces caresses de mon amoureux. Comme j’aurais voulu qu’il soit là, à me défendre contre cet imbécile! Je me trouvais à court d’idées, à court d’options. Je n’allais quand même pas le frapper… Je jetai un regard pressant vers Antonio, mais ce dernier semblait figé devant ce spectacle, probablement loufoque pour toute autre personne que moi. N’y tenant plus, je repoussai brutalement mon assaillant, avant de m’exclamer d’une voix forte.
«Assez, assez! On ne me touche pas ou je JURE, je vais mettre mes avocats sur votre cas et vous serez désolé d’avoir posé vos sales pattes sur moi! Compris?!» Le photographe se recula, incrédule, balbutiant quelque parole incompréhensible. Son doigt pointait quelque chose, non loin de moi. Dans ma colère, je ne me rendis pas tout de suite compte de ce qu’il voulait… quand je sentis quelque chose contre ma jambe. Quelque chose de chaud et poilu et doux. Mon regard se porta vers le bas, et croisa ceux d’une jeune créature qui me salua d’un «’Voliiiiii!» joyeux. Je m’en emparai sans attendre. Enfin, la petite fille de Zackson était née. Juste à temps pour me sauver de tous les méchants de la planète. Ses yeux doux bruns me rappelaient deux amandes trempées dans le chocolat et empreintes de bonté. Je la tenus contre ma poitrine. Elle ne pesait presque rien. Je pouvais aisément la prendre d’une seule main. Alors que je l’approchais de mon visage, elle s’empressait de s’y frotter dans une sorte de miaulement des mignons.
«Vous m’excuserez, messieurs, mais cette séance est reportée jusqu’à nouvel ordre.» je fis dans un souffle émerveillée. Callie venait de naître, et par tous les saints Pokémon… Je l’aimais déjà. |
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