Dans la mine, le jour entier II

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Angoisse. Nervosité. Stress. Sortez tous les adjectifs du monde si vous le voulez, mais sûrement aucun d'entre eux n'arriverait à suffire pour représenter toute la peur qui parcourait Clive alors qu'il marchait dans cette mine, cherchant, en découvrant d'autres endroits, à se retirer de l'esprit le fait que son match contre Méphisto était prévu pour dans quelques jours, à peine, et qu'il n'arrivait encore pas à choisir la stratégie qu'il allait employer en premier lieu, puis les possibilités de secours si jamais ce qu'il espérait n'arrivait pas. Ses neurones avaient beau s'échauffer à cent à l'heure et même si il revoyait encore et encore des vidéos des combats de son jumeau en ligue, il bloquait, tout simplement. Son cerveau refusait catégoriquement de coopérer et le voilà qui ne pouvait plus que s'en prendre à lui-même et à se demander si il aurait vraiment la moindre chance face à son frère. Non, parce que honnêtement, entre lui et un dresseur à la fois expérimenté, doué et rusé comme un renard, il n'y avait pas à hésiter un seul instant sur celui qui repartirait vainqueur, Clive lui-même le savait et ne se faisait pas de grande illusions non plus... Mais il devait le faire, rien que pour se prouver qu'en deux années, il n'avait pas juste fait tout ça pour rien, qu'il avait progressé et surtout, il devait réussir à faire comprendre à Faust ce qu'il voulait qu'il sache. Même si il devait employer de pareils moyens.

Depuis la capture de Tessa, Clive était souvent revenu ici avec la Nodulithe pour explorer les mines, surtout par curiosité puisque l'officier n'avait en fait pas tellement eu l'occasion de venir ici avant, étant plus occupé par l'exploration des coins plus en hauteur ou en profondeur, jamais le juste milieu. Bien souvent, Sera insistait pour les accompagner et le hérisson ne se sentait pas la force de lui dire non, ce qui était compréhensible car, sincèrement, qui aurait pu face à une bouille aussi adorable que celle-ci ? Pas lui, en tous cas. Et puis il avait besoin de la joie de vivre de ces deux-là pour penser à autre chose qu'à la conclusion de ce qui avait été un objectif fixe pendant deux années particulièrement marquantes pour lui. Il en aurait à tout jamais les cicatrices sur le dos, après tout, même si Mikael se démenait pour essayer de lui trouver quelque chose pour les dissimuler. Pourtant il n'était pas si désireux que ça de les voir disparaître : c'était un rappel. Rien de plus efficace que de les regarder pour se souvenir de ses erreurs passées et de ne pas les répéter. Maintenant qu'il y repensait, l'arrogance dont il faisait preuve avant de revoir Faust pour la première fois l'année dernière, et la dépression qui avait suivie... Quelle était la suite ? Vraiment, qu'il le batte ou qu'il perde, qu'allait-il faire, ensuite ? Sûrement était-ce là qui le tourmentait le plus, au fond, car sans objectif, Clive est perdu.

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Seraphim est un adorable petit être, mais également une peste qui cache très bien son jeu. L'officier avait eu l'occasion de s'en apercevoir plusieurs fois, surtout en matière de combat, en fait : difficile de le croire, mais un Farfaduvet méprisant et satisfait de sa violence, c'était tout à fait possible. Alors même que Clive aidait Tessa à se relever après que la Nodulithe ait fait l'erreur de rouler jusqu'à s'en rendre malade, le pokémon plante se retourna vers un son répétitif et agaçant qui venait de devant. L'officier n'y faisait pas trop attention, mais lorsqu'il le remarqua avant, Sera s'était déjà éloigné du groupe pour se rapprocher de son objectif, l'air passablement agacé et énervé. Rien d'étonnant à cela : le Farfaduvet avait tout simplement horreur des bruits inutiles et désagréables, et le vacarme que produisait ce Nodulithe faisait partie de cette catégorie. Il était très gentil, certes, mais pas bonne poire non plus, et vu tous les coups fourrés qu'il pouvait bien faire avec Nathaniel, Clive confirmait qu'il y avait plus d'un gramme de malice dans ce petit corps d'amour et de douceur pure.

Il haussa les sourcils en voyant Seraphim réclamer au Nodulithe bruyant d'au moins diminuer l'intensité du son qu'il produisait, si il n'avait pas carrément envie de tout stopper. Toutefois, il ne reçut que du mépris en représailles, et une attitude suffisante. Alors que le pokémon roche faisait clairement signifier son refus d’obtempérer et se permit même d'écraser l'un des pieds du Farfaduvet pour le punir de son insolence, le hérisson fit une tête assez remarquable, mélange entre l'étonnement et la grimace. Même si Tessa parut s'inquiéter pour son ami et voulut courir à son secours comme l'adorable chose serviable qu'elle était, Clive l'arrêta en la retenant, la dissuadant d'un regard et d'un hochement négatif de la tête : nul besoin de l'aider, vraiment, et son air vaguement blasé et résigné en disait long sur ce qui allait suivre. Non, si il y en avait un qui avait besoin d'aide, ce n'était très certainement pas Sera, et le Donovan ne se sentait pas d'humeur d'aller aider celui qui allait vite comprendre qu'emmerder le Farfaduvet était une très, très mauvaise idée. L'air mauvais sur le visage de la boule de coton vivante et son rictus quasi sadique était suffisamment parlant, en fait, et pendant quelques instants, Clive eut pitié. Toutefois, cette impression disparut aussi vite qu'elle était arrivée.

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Du timide, fragile et frêle Doudouvet que Clive avait capturé ne restait plus qu'un Farfaduvet sûr de lui, affectueux et lumineux comme tout, mais aussi suffisamment puissant pour pouvoir à lui tout seul changer tout le court d'un match. Nombreux sont ceux qui sous estiment les pokémon de son espèce parce qu'ils sont 'trop' mignons, chose que l'officier juge extrêmement stupide, preuve d'une immaturité claire et en plus de ça tout particulièrement superficiel, mais le hérisson a eu largement l'occasion de constater que sous estimer Sera était une très, très grave erreur. Ce Nodulithe arrogant n'allait pas tarder à le découvrir, d'ailleurs, et rien d'étonnant à ce que, quelques instants après, un concentré du lumière aveuglante ne percute le pokémon roche, l'envoyant voler à trois mètres au moins. Il tenta de se relever pour attaquer, mais trop épuisé, il manqua son coup de peu et, Sera ayant profité de cette occasion, il se prit une boule d'énergie verte dans la face, achevant par conséquent de l'assommer et le collant au sol, battu à plate couture par un Farfaduvet très content de lui. Un sourire satisfait sur le visage, le pokémon plante se dandina presque devant son dresseur et Tessa, très fier de son petit 'exploit' (qui n'en était pas un, il fallait se l'avouer aussi).

« On peut continuer, maintenant ? »

Les sourcils haussés, le ton à la limite du moqueur, Clive ne montre pas d'admiration, appréciant beaucoup l'air surpris et à la limite quasiment indigné du Farfaduvet qui s'attendait sûrement à plus de reconnaissance. Le hérisson tourna le pas et, en cachant du mieux qu'il le pouvait son hilarité, il fit signe à Tessa de le suivre, ce que la Nodulithe fit sans rechigner. Sera émit un geignement de protestation, ignorés par les deux autres qui se mirent à glousser bêtement, jusqu'à ce que le Farfaduvet ne comprenne et ne courre pour les rattraper, l'air vaguement agacé.
Au moins, il avait pu changer ses idées durant quelques instants, mais l'angoisse du futur revint tout aussi forte, et il soupira nerveusement, mal à l'aise. Il avait beau se repasser encore et encore les potentiels scénarios dans son esprit, chacune de ses théories résultait en un échec phénoménal et absolument dantesque dans sa nullité. Il fallait pourtant qu'il trouve, et vite, sinon...

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Trop simple de taquiner Sera, vraiment. Clive, même si il n'est pas d'ordinaire cruel, ne peut pas s'empêcher de prendre un peu de plaisir en voyant l'expression indignée de son ami, qui ressemblait dorénavant plus à un enfant capricieux à qui on refusait quelque chose qu'à un adorable Farfaduvet sans la moindre mauvaise intention. Et il glousse, ce con, bien fier de son coup et d'avoir joué au plus malin, alors que Seraphim râlait à moitié à côté de lui, un peu dépité mais ayant tout de même conscience que son dresseur en faisait que jouer avec ses nerfs pour détendre l'atmosphère, et ce n'était pas une mauvaise chose vu son humeur ces derniers jours.
Il n'était pas nouveau que Clive était angoissé par ce match qui se profilait, vraiment, et il ne s'en cachait pas. Même Kagami, Elliot et Felix étaient au courant et n'avaient pas cherché à le convaincre de changer d'avis, ou même de revoir sa position. Clive était lancé de toute façon, et rien n'aurait pu l'arrêter en ce moment, même si la peur et le stress lui nouaient l'intestin et le rendaient pâle, hésitant et constamment plein de questions. Il n'aurait pas de réponse de toute façon, peu importe à quel point il tentait d'y arriver : il fallait le faire, voilà tout. Se rendre dans ce stade, franchir la distance qui le séparait de Méphisto, et essayer de le défaire dans son élément même. De le vaincre même dans son territoire, de se montrer, sur un instant T prévu encore et encore avec tous les éléments nécessaires pour battre cette équipe-là et rien d'autre. Facile, quand on le voit comme ça en fait. Plus compliqué dans les faits, et l'officier le savait bien, connaissant Faust et Méphisto mieux que quiconque. Alors les risques, il les connaît. Ses faiblesses que son adversaire pourra exploiter sans soucis aussi, et encore pire à cause du fait qu'il avait largement eu l'occasion de les découvrir avec leurs années d'enfance.

Que pouvait-il faire, vraiment, contre quelqu'un qui était à la fois lui et tout l'inverse ? Contre un être qui le contredisait et le complétait sans jamais lui être catégoriquement opposé. Un paradoxe donc, de tenter de créer une première stratégie avec comme unique but de vaincre la seconde alors que la seconde n'existe même pas sans l'existence de la première. Une impossibilité mathématique que Clive devait pourtant essayer de résoudre par lui-même, en dépit de tous les maux de tête que lui donnaient ces hypothèses. Et il continuerait de chercher, encore et encore, en dépit du fait qu'il s'agissait tout simplement d'une cause perdue.

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Rageusement, il envoya voler un caillou avec un caillou de pied, agacé et frustré. Arceux, pourquoi ce cerveau dont on lui faisait tant de louanges se bloquait-il ainsi à quelques jours du moment fatidique... ? Tout lui avait paru si clair auparavant, mais maintenant il n'était plus sûr de rien hormis du fait qu'il n'arriverait à aucun plan et devrait improviser. Et l'improvisation était loin d'être son truc, vraiment, à lui qui préférait tout prévoir et envisager plutôt que de se fier autant à son impression du moment. Devoir tout miser sur des chances si faibles, en plus de ça contre quelqu'un dont c'était la spécialité... C'était du suicide, tout simplement, et difficile de ne pas en être conscient sans être un gigantesque hypocrite et menteur. Clive pouvait l'être parfois, mais à ce point, pas devant des preuves aussi claires et limpides que celles-ci.
Et ces foutues lettres qu'il n'avait toujours pas ouvert ou même donné à leur destinataire... Elles le hantaient un peu plus tous les soirs, à chaque fois qu'il les apercevait et se rappelait qu'il ne pourrait pas éternellement éviter le sujet et faire comme si tout allait bien, qu'elles ne l'effrayaient pas de par ce qu'elles pourraient potentiellement révéler ou remettre sur le tapis. Toutefois, c'était également ce qui l'attirait : pourquoi Karl Donovan aurait-il pris la peine de garder ces quatre lettres cachées, comme si il prévoyait un risque ? Pourquoi même les écrire quand un simple testament aurait suffi, si il était si inquiet que ça ? Il avait bien quelques hypothèses, mais aucune ne tenait la route. Même supposer qu'il aurait pu vouloir s'éloigner des moyens officiels pour cacher quelques actions illégales ne tenait pas non plus, étant donné qu'il passait une grande partie de son temps au café vu qu'il en était, avec Kagami, le seul gérant et employé.
Il aurait pu les brûler et prétendre ne jamais les avoir vu, cela lui aurait retiré un souci de la conscience, mais non, ses pensées se contredisaient sans jamais arriver au moindre équilibre. Inutile de dire à quel point c'était énervant pour quelqu'un comme lui qui n'aimait que les certitudes.

Sûrement aurait-il dû s'enlever ce blocage stupide qu'il avait au fond de son cerveau, en fait, mais non ; alors même qu’appeler son jumeau aurait été plus simple, il continuait de s'entêter à tout faire à sa façon, comme lui l'avait vu et pas autrement. Sa fierté mal placée dans ce domaine finirait par provoquer sa perte, un jour ou l'autre. Et ce n'était sûrement pas quiconque le connaissant qui allait le nier.
Il sursauta en entendant un Balbuto recevoir l'assaut d'une des Eco-Sphères de Seraphim, se demandant avec de grands yeux écarquillés ce qui avait bien pu passer par la tête du Farfaduvet. Pour toute réponse, le concerné se contenta de sourire de la manière la plus angélique possible.

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Clive, quand tu arrives dans une impasse, oublie de penser logiquement. La question n'est plus de savoir comment tu peux le faire, mais comment tu dois le faire.
Les mots de Kagami le hantent. Il n'irait jamais nier la vérité de ce que lui avait dit sa mère, mais d'ordinaire ce conseil qu'il évitait comme la peste lui paraissait être la seule véritable solution à toutes ces impossibilités qu'il devinait au fur et à mesure qu'il réfléchissait. Devait-il vraiment aller contre tout ce qui le guidait et tout ce qui faisait qu'il en était arrivé ici ? Se contredire lui-même pour pouvoir avoir une chance contre Faust ? Le dilemme est ironique, presque drôle, mais pas moins complexe. Il n'a pas des semaines et des semaines devant lui, et ce n'est pas regard davantage de vidéos des matchs de Méphisto qui allait lui donner des longueurs d'avance, il en avait conscience. De plus, il savait que le reste de sa famille, maintenant au courant de l'existence de Gabriel, ne manquerait pas d'observer le match d'une façon ou une autre, si ils n'avaient déjà pas acheté des places, ce dont il ne doutait pas véritablement, pour dire toute la vérité. Il aurait espéré garder jusqu'au bout ce secret puis, une fois son objectif réalisé, enterrer ce compétiteur qui n'avait existé que comme outil, et rien d'autre. Mais visiblement c'était trop tard maintenant : même si il faisait disparaître les habits, il y aurait toujours ses frères et sa mère pour se rappeler de cette chose. Peu importe au fond, puisque Gabriel ne réapparaîtrait plus jamais après cela, qu'il gagne ou perde ; le résultat serait le même, sauf qu'il ne pourrait pas faire comme si il n'avait jamais existé. Comme si il n'avait jamais entrepris de projet si stupide, puéril et un peu fou sur les bords. Mais non. Tout ne serait pas aussi simple.

Penser hors de la boîte. Difficile pour Clive, vraiment ; lui explore la boîte, en use chaque millimètre, garde au loin les réflexions folles et incongrues, illogiques ou tout simplement délirantes. La boîte est parfaite pour lui, mais il sait que contre quelqu'un qui n'a même pas conscience de l'existence de la boîte, c'est inutile, il doit se l'avouer. Alors plus il y pense, plus le conseil de Kagami lui paraît perdre de sa nébulosité, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une pensée limpide et claire dans son esprit.
Si je dois le battre, alors... Qu'est-ce que je ne dois pas laisser de côté ? Ce n'est pas comment, mais...
Durant un instant, il parut immobile, jusqu'à ce qu'un léger sourire n'étire le coin de ses lèvres.
Contre quelqu'un d'imprévisible, il faut juste ne rien faire de prévisible.

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La réponse paraît si simple qu'elle pourrait même ressembler à un gigantesque piège, Clive n'ira pas le nier. Il a l'impression qu'on se moque de lui, tout simplement, que même ce qui paraît pourtant s'imposer comme une évidence ne peut PAS être la vérité. C'est bien trop hasardeux, trop simpliste comme raisonnement pour que l'officier arrive à ravaler sa fierté intellectuelle pour s'avouer que c'est bien la seule solution possible ici. Néanmoins, quel autre choix a-t-il que de l'accepter et essayer de jouer du mieux qu'il le pourrait quand le temps viendrait ? Aucun, oui, et il grommelle intérieurement en s'en rendant compte, en priant d'un côté pour pouvoir passer au dessus de cette vérité, et de l'autre de réussir en suivant ce chemin. Mais choisir... Arceus, il en aurait été incapable. Peut-être bien que c'était pour le mieux qu'il doive s'en tenir à une date fixe, en fait, car sinon il aurait probablement bien trop traîné. Il fallait au moins qu'il passe au dessus de son blocage, toutefois, sinon quoiqu'il ferait, il courrait à sa perte. Mettre deux ans en l'air à cause d'un simple moment d'hésitation et de peur aurait tout de même été très, très stupide et particulièrement idiot. Il n'allait pas nier être stupide, en effet, mais il y avait des limites à ne pas dépasser.

Et si je gagne, qu'est-ce qui se passe... ? Que faire, après ? Oublier ou continuer, même si ça n'a aucun intérêt ?
Encore faudrait-il qu'il gagne, et rien n'était moins sûr, mais il fallait avouer que si il gagnait... Il voulait tout laisser tomber, étant donné qu'il s'agissait de son objectif premier et qu'il n'avait rien à faire d'aller combattre le reste de la ligue d'Enola, n'y voyant aucun intérêt, ne cherchant ni la gloire, ni l'argent, bien qu'il devait avouer que cela aurait au moins pu mettre sa famille en sécurité financièrement pendant quelque temps. En fait, il n'avait pas tellement envie de penser à une suite, se rassurant en se disant qu'il finirait forcément par perdre parce que c'était bien plus simple de considérer ça et de partir défaitiste que de réfléchir à aux conséquences d'une victoire, et aussi que cela permettrait au moins d'amortir le choc subi par son égo.

« Fais chier... »

Il pesta à haute voix sans s'en rendre compte. Il entendit alors un grand bruit sourd et fort et sursauta avant de se retourner, les yeux écarquillés en constatant que Seraphim, qui était visiblement une réincarnation d'un monstre quelconque vu qu'il enchaînait les combats et les humiliations de pokémon de type sol et roche, venait de mettre à terre un Onyx, un gigantesque sourire sur son visage adorable.