« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 Live to tell the Tale (OS, Obtention)

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Riku A. Nagel
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Riku A. Nagel
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MessageSujet: Live to tell the Tale (OS, Obtention)   Live to tell the Tale (OS, Obtention) EmptyDim 4 Oct 2015 - 15:50




Live to tell the Tale
arrivée de LI



Sont pas humains, ces gens-là, y sont pas humains…

Je le savais déjà pour Soltan, et aussi pour Shizune vu comme j’en ai entendu sur elle avant même de la connaître… Mais Marilyn?! Cette gamine est une folle furieuse comme sa mère, mais, bordel, quand je la vois grimper cette cote mortelle alors que je galère comme une  sagouine, je tombe de haut. J’imagine qu’être forcée de suivre une telle mère à travers des périples nombreux, ça fait le caractère et les jambes. Des périples que la japonaise m’a décrits en partie, paradoxalement plutôt discrète sur ces histoires, elle qui est pourtant plus démonstrative. Marchant derrière la famille Green-Onizuka qui m’a mystérieusement donné rendez-vous dans cet endroit de la montagne, au-dessus de la ferme, je m‘interroge sur la manière solennelle dont ils m’ont demandé de venir, et avec quelle précaution ils ont volontairement laissé Alex en dehors de cette histoire. Ou peut-être est-il au courant lui-aussi, mais qu’il a encore une fois choisi de ne rien me dire. Et puis, ils ont commencé à me faire grimper sur cette montée interminable de la mort, sans me donner de raison véritablement suffisante. Enfin, avec Shizu devant moi et Soltan qui veille au grain derrière, l’idée de fuir dans cette ambiance quelque peu pesante ne me tente pas des masses. Je me demande à quelle sauce je vais être mangée en arrivant là-haut, et je commence à m’imaginer des tonnes de scénarios incongrus. Que je vais finir dans une marmite avec la famille Green-Pierrafeu qui exécutera un rite païen autour de moi, qu’ils vont me sacrifier comme repas initiatique cannibal pour leur fille… Rah, mais c’est horrible, tout ça, je veux pas finir mangée! J’ignore comme j’ai pu en venir à voir ces trois-là comme des cannibales, mais c’est qu’ils aiment tant la viande rouge, je n’ai aucune idée de ce qu’ils seraient près à faire pour obtenir toujours plus de barbaque. Ou alors… comme ils l’ont dit, et ce n’est pas un mensonge, et ils ont véritablement des choses à me dire. Vu le parcours du combattant qui précède cette conversation, ça doit-être sérieux. Cela me fait peur. Est-ce que cela à rapport avec cet espèce de flash d’images étranges que j’ai eu il y a quelques mois de cela? J’ai fini par en parler à Shizune, à force de trainer souvent avec elle, et sa réaction lui avait tiré un air grave et préoccupant. Ainsi, j’avais émis l’hypothèse que des fragments de mon passé, de ces cinq premières années d’existence dont je n’ai aucun souvenir avaient fini par me revenir. La grande japonaise a beau être folle à lier (enfin, comme la majorité de mon entourage proche, pour le coup), j’ai découvert qu’elle pouvait être capable d’être ouverte et d’écouter, probablement car elle me sait également appréciée de son copain, enfin dans tous les cas, cette femme est bien plus douce et compréhensive que ce que l’on pourrait croire, et étonnamment intelligente, une fois qu’on la connaît. Ma confusion n’arrange pas mes affaires et je continue de m’essouffler, pour finalement m’arrêter en m’appuyant sur un imposant rocher posé en travers de ce chemin sinueux et rocailleux.

« Riku, ça va? Tu veux que je te porte? »
« Tiens, c’est pas con, ça, ouais. »
« Bouseux d’amour, tu la laisses monter toute seule, ça fait partie de l’épreuve! On y est presque, Rik-chan, allez, bouge tes fesses! »
« …Ça fait déjà une heure et demi qu’on y est presque! Qu’est-ce qu’on va foutre une fois là-haut? J’ai le droit de savoir, étant donné que je suis en train de me couvrir les pieds d’ampoules! »

Soltan et Shizune échangent un regard, et le fermier marche jusqu’à ma hauteur pour poser une main sur mon épaule, l’air plus sérieux que jamais. Pendant qu’il cherche ses mots, j’entends la voix stridente de Marilyn crier qu’elle est arrivée tout en haut la première. Pas humaine, cette gamine, je vous dis, cela m’étonnerait pas qu’elle développe une force surhumaine et une allergie à la kryptonite dans le futur!

« Shizune aimerait te parler de tes parents biologiques, une fois là-haut. Et il y a aussi quelqu’un que tu dois rencontrer. »

Mon sang se fige un instant, et je ne me sens pas vraiment bien à cette annonce. Mon regard tombe vers le sol et mes jambes se mettent à trembler un peu. A ce moment de peur succède la colère et je me débarrassé du contact de mon ami fanatique de bovins.

« … Ça vous aurait enflé le clapet de me tenir informée à l’avance?! Et de me laisser le choix?! J’ai le droit de pas savoir! »
« Riku, montes là-haut, bordel, et fais pas d’histoires! »


La voix autoritaire et exceptionnellement sérieuse de Shizune résonne en écho dans la montagne et m’ordonne de reprendre ma route vers le sommet de cette montée interminable. Pendant un instant, je veux fuir et courir vers le bas, mais je ne crois pas que le mastodonte ne laisse faire. Donc, en gros, je n’ai pas le choix, je vais être obligée d’en apprendre plus que je ne l’aurais voulu… J’ai un mauvais pressentiment. Le corps lourd et la gorge nouée, je reprends ma marche douloureuse pour franchir les quelques dizaines de mètres qui conduisent à un plateau tout aussi rocailleux que le chemin qui y conduit. Morte de fatigue, je me laisse tomber sur un rocher et accepte avec plaisir l’eau que me refile Soltan. Craintive, je fixe Shizune qui s’installe en seiza face à moi, l’air solennelle à la façon d’un samouraï.

« Je préfère te raconter moi-même avant que tu apprennes tout ça de manière trop violente, ou de la bouche de quelqu’un qui ne te donnerait pas la bonne version de cette histoire. »
« … Ça veut dire quoi, ça? »
« Laisses-moi finir, d’abord. Tu m’as parlé des bribes de mémoire qui sont revenues, Rik-chan, la mémoire finira par te revenir un jour, à ce sujet, car c’est mon retour dans ta vie qui te fait revenir à ce passé que t’as oublié… Autant assumer le fait que je sois le déclencheur de tout ça. Je n’avais pas prévu de te rencontrer à nouveau en direct, c’est… Enfin, toute cette histoire, c’est un sacré merdier. Je pensais pas que.. Bref. »
« Viens-en aux faits, tu vas finir par l’embrouiller. »
« Ouais. Donc, Riku, est-ce que tu veux en savoir plus sur ta famille biologique, et sur ces années que tu as effacées de ta mémoire? »


Je reste muette, ne sachant que répondre. Je ne m’étais jamais posé la question de ce qui avait pu se passer avant que Klaus ne m’adopte. Est-ce que le fait qu’il m’ait adoptée, moi, a quelque chose à voir dans toute cette histoire, ou est-ce juste un hasard? Après tout, ce qui s’est passé avant ne doit pas avoir d’influence sur ma vie actuelle, c’est trop loin. Du moins, j’espère que mes origines ne me mettront pas en danger ou mon entourage, d’autant plus par la proximité presque familiale que j’ai toujours ressentie auprès de Shizune. Et sachant que la famille de cette dernière est poursuivie par Mumutte… Rah, autant l’écouter pour cesser de m’imaginer des choses! Prenant mon courage à deux mains, je hoche finalement la tête.

« Bon. Alors… Je t’épargnerais les détails trop confus, mais pour faire court, je t’ai connu dès ta naissance, pour être plus précise, je suis une de tes cousines éloignées. Enfin, disons que ton grand-père, c’est mon père. Eh, le fermier, ça fait quoi, comme lien de parenté, ça? »
« Grande cousine. »
« Ouais, voila, grande cousine, je suis ta grande cousine. Un peu éloignée néanmoins, car je suis une bâtarde, enfin. »
« … Et donc…? »
« Donc, quoi? »
« Ça m’étonnerait que ce soit la seule chose à savoir, tu m’aurais pas faite marcher jusque là, sinon. »
« En effet. Il me faut te parler de tes parents, Akito et Sachi Onizuka. »


Akito et Sachi. C’est ainsi qu’ils se nomment, donc. Ou se nommaient. Car j’ai assez entendu dire qu’à l’exception de Shizune et Marilyn, toute la famille Onizuka et leur organisation avait été décimée par Helmut et ses potes de l’ambassade, enfin, eux et d’autres, probablement. Bordel, je n’ai vraiment pas envie de savoir quelle histoire haineuse lie tout ces gens, et ce qui les pousse encore et toujours à vouloir s’entretuer par enchainement de vengeance. Je préfère rester en dehors de ces cercles vicieux de ressentiments…

« Je les aimais beaucoup, c’était des gens bien, c’est eux qui ont fini par me faire accepter dans la famille malgré mon sang-mélé mi-japonais, mi-américain. L’évènement de ta naissance a été gardé très secret même dans la famille, car Akito et Sachi souhaitaient te protéger des menaces extérieures qui guettaient déjà la famille à ce moment-là. Ils ont donné leur vie pour te garder vivante hors de ce conflit, et m’ont demandé de te protéger, de m’arranger pour que tu ne sois jamais lié à l’organisation familiale. Tu avais 4 ans, quand ils ont été tués. J’ai changé l’orthographe de ton prénom, et changé ton nom de famille pour que d’autres ne te retrouvent pas. »
« D’autres.. comme Helmut? »
« ... Je t’arrête là. Si tu t’es retrouvée liée aux Nagel et plus spécifiquement à Klaus, c’est un hasard total, et l’autre gros porc Nagel n’a rien à voir là-dedans. On n’avait pas encore de véritables conflits avec eux, à ce moment là. Enfin, je me passe de détails trop pointus. Tes parents étaient parmi les plus pacifistes et les diplomates de l’organisation, et c’est ce qui causa leur perte, à force de désaccords avec le reste de la famille. Moi comprise, j’ai toujours eu du mal avec leurs méthodes non-violentes peu communes dans le milieu… Mais je comprenais leur désir de te protéger. »


Je soupire, véritablement soulagée que mes origines n’aillent pas me poser plus de soucis que cela avec ma famille adoptive. Bien que depuis cet été et les disputes entre Alexander et Helmut, je me sente bien plus en sécurité après la victoire d’Alex, c’est toujours bon à savoir. J’ai confiance en tous ces gens étranges aux histoires compliquées, ternies de sang et de sentiments contradictoires. Aussi bizarre et illogique que tout cela puisse paraître, ils me sont devenus indispensables. Mon silence et mon regard fixe permettent implicitement à la japonaise de continuer. Je m’attendais à l’annonce de la mort de mes parents biologiques, avec ce que j’avais déjà entendu. Pas que cela ne m’affecte aucunement, mais ma vraie famille reste celle de mon adoption malgré tout : Klaus, Liza, Alex, Ludwig, Irina. Même si le passé pourrait être difficile à porter, c’est eux, ma vraie famille. Evidemment, apprendre la mort de ces parents que je n’aurais connu que quelques années me fait ressentir un douloureux pincement au cœur, et mes yeux s’humidifient lorsque des bribes d’images de leurs visages, des yeux sombre de Sachi, du sourire nerveux mais viril et de la barbe mal rasée d’Akito me reviennent. D’un revers de manche, j’essuie mes larmes naissantes et fais signe à mon interlocutrice de continuer sur sa lancée.

« Je ne pouvais pas te garder, c’était trop risqué, et j’avais fait la promesse à tes parents de te mettre quelque part, en sécurité. Je t’ai confié à un orphelinat, en des personnes en qui j’avais confiance, et qui gardèrent le secret jusqu’à ton adoption qui fut plutôt brusque… Et concordait un peu trop bien avec le début de nos conflits avec les Nagel. »
« Mais, pourquoi as-tu laissé Klaus m’adopter, alors? »
« … Eh bien, on a souvent dit de moi que je donne ma confiance trop vite, et c’est vrai. Je t’ai confié à Klaus, car ses intentions semblaient sincères, et tu sais comme moi qu’il n’est pas comme ses deux ainés. De plus, le fait que tu sois cachée chez les Nagel était paradoxalement la meilleure couverture que l’on puisse imaginer. Ils ne se sont jamais doutés de rien, et j’ai fait tout mon possible pour garder tes origines dissimulées. Je prenais des nouvelles régulières de toi, et j’ai aussi aidé Klaus à partir d’Allemagne quand le moment est venu. La suite, tu la connais. Tu avais oublié le choc de la mort de tes parents quand tu es malheureusement tombée sur leur corps inertes, et ce n’était pas plus mal, tu as ainsi pu grandir sainement. Et… Voila où nous en sommes. Riku, je… Je voulais m’excuser de ne pas être allée te rencontrer plus tôt, et de ne pas avoir pu protéger tes parents. »


Toujours de la manière la plus solennelle, Shizune exécuta un salut traditionnel devant moi, demandant mon pardon dans les règles de la courtoisie Japonaise que j’ai toujours trouvé exagéré. Maintenant que j’y pense, les choses auraient été probablement très différentes, avec ou sans elle. Qu’elle ait été là, c’est probablement pour le mieux. J’avoue que dans un certain sens, j’avais encore quelques méfiances vis-à-vis de cette femme mystérieuse, et complètement infantile en apparence. Je veux la croire et lui faire confiance à mon tour. Et il me faut bien la remercier, la pardonner également, car je ne peux décemment véritablement lui en vouloir.

« ... Euh… C’est bon, Shizu. Tu m’as bien assez protégée et… Merci. Merci pour tout. »

Sur ces mots, les sanglots me viennent et je vais entourer la jeune femme de mes bras pour l’enlacer et la remercier encore de ce qu’elle fit pour moi depuis ma naissance, sans même pouvoir se révéler à moi avant aujourd’hui. Marilyn qui avait tout entendu et écouté sans trop comprendre en suçant le bout de son index se joint à nous en nous consolant en japonais, nous implorant d’une petite voix rassurante de ne pas pleurer. « Nakanaide, nakanaide », hein, facile à dire, même moi j’ai entendu Soltan renifler une petite fois devant la scène. Je me sens soulagée d’un poids qui m’était restée sur le cœur depuis plusieurs mois désormais. Je redoutais ces révélations, mais cela m’a fait un bien fou, je suis finalement heureuse de savoir tout ça. Shizune finit par se remettre à parler la première, coupant court à ce moment qui devenait tout de même un petit peu embarrassant, à force, mais comme aucune de nous trois n’osait briser cette étreinte par crainte de blesser l’autre dans sa fierté, eh bien, cela ne tombe pas plus mal.

« Bon, l’autre débile va se tenir tranquille maintenant, j’espère. »
« …Hein? »
« Ton cousin, le blond. Qui d’autre? »
« Quoi, parce qu'il savait?! Bon sang, on me prend vraiment pour une idiote... »
« Allons. Quand il a commencé à se manifester à Helmut avec la compétition et tout ce bordel, j’ai bien été obligé de le mettre au courant. Il a failli te vendre la mèche à plusieurs reprises d’ailleurs, il est tellement bavard…  »


C’était ça ses crises de jalousie bizarres, donc? Je n’arrive pas à comprendre ce mec, décidément. Probablement qu’il s’est opposé à toutes ces révélations, surprotecteur comme à son habitude. Ils ont bien fait de me ramener ici pour me dire la vérité, il ne nous aura pas dérangé, ainsi.

« Bah, en même temps, il tient trop à toi, ce con. Pas plus tard qu’il y a deux jours, il m’a harcelée toute la nuit dans une crise de jalousie intense! Enfin, c’était marrant, on s’est bien castagnés. »
« Aaaaaaaah, c’était donc toi, la trace de botte sur le derrière de son froc? Bien joué, c’était marrant! »
« Je l’ai bien écrasé sur la fin, ouais! L’a encore des progrès à faire. »
« …Bon, donc il va cesser de faire chier, j’imagine. »
« Dis-lui quand même que tu l’aimes, sinon il va continuer. »
« Non mais tu fumes du foin, toi, pour être une pareille midinette? Ce con le sait déjà pertinemment! »


Y’a pas à dire, je suis vraiment bien entourée! … Je ne sais pas si c’est un sarcasme ou non. Probablement un peu des deux. Je ricane un peu et Marilyn vient se blottir contre moi, visiblement complètement exténuée après la montée et toute cette intense conversation. Finalement, elle est un peu humaine, cette gamine, c’est pas encore la fille de Superman! L’air de vouloir clôre le sujet, Shizune se rapproche et me remet une balle bicolore dans la main avant de s’expliquer.

« Akito et Sachi voulaient te l’offrir pour ton cinquième anniversaire, pour qu’elle assure ta protection elle aussi. Cela n’a pas pu se faire, malheureusement. Mais voila, la boucle est bouclée, maintenant! Elle avait hâte de te rencontrer. »


Me départissent de Marilyn qui reste cependant collée à moi lorsque je m’éloigne pour découvrir la créature cachée dans la Pokéball, je prends quelque distance pour découvrir celle qui allait certainement se joindre à mes alliés. J’ouvre donc la capsule de capture et une splendide Charmina apparait dans un éclair rosé devant moi. Le Pokémon combat m’observe et semble me reconnaître immédiatement, et se met à danser sur place, l’air ravie. Je reste sans voix, elle est magnifique et visiblement en santé parfaite. C’est elle sui se jette sur moi la première, décidément, je vais être gâtée en câlins, aujourd’hui. Il est temps de quitter cet endroit et de laisser ce passé derrière nous, tant que cela est possible. Je ne vais pas oublier, mais il me faut avancer, laisser les images de ces mémoires revenir à moi tout de même, trouver l’équilibre. Il me faut refuser poliment l’invitation des Green-Onizuka à manger car je sens que quelqu’un m’attend fébrilement au château et s’inquiète probablement plus qu’il ne le faut à mon sujet. Et je ne suis pas d’humeur assez sournoise pour le faire poireauter toute la journée. Je rentre donc en vitesse au château pour trouver Alex en train de faire boudinette devant sa série favorite, et qui m’ignore royalement quand j’appelle son prénom. Il ne peut pas m’ignorer bien longtemps cependant quand je me jette sur lui pour un câlin, me collant à lui bien affectueusement comme il déteste que je le fasse.

« Qu’est-ce qui te prends?! Dégages, espèce de débile! »
« Pauvre petit Alexouille! Ça a du te donner du mal de m’cachet tout ça, hein. Rohlalalala, c’était pas la peine de te planquer derrière des crises de jalousie, j’sais bien que tu m’aimes trop. »
« VA TE FAIRE FOUTTRE, LAISSES-MOI TRANQUILLE PAUVRE MOLLUSQUE! »
« Merci de me protéger cousin, mais je suis grande, maintenant, tu sais. »
« Mon cul, oui, tu survivrais pas deux jours sans ton taxi! »
« Rooooh, t’es d’mauvais poil, Alexouille? Tu sais, Shizu m’a invitée à manger, si je te gênes je pourrais y aller.. »
« Va bouffer tes parts de pizza maison qui refroidissent dans la cuisine et fous-moi la paix, bordel! »
« T’es trop chou, Alexandouille. »
« Fermes ta putain de gueule! »

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