Âge du personnage : 22 ans, née un 29 septembre Métier / Études : Championne Coordinatrice de Zazambes Pseudonyme(s) : ★ Miss Anarchy, Championne coordinatrice de Zazambes
Niveau : 66 Team active : ★
★ Bob - Bizarre - Sans Limite
★ Lance-Soleil
★ Tarja - Modeste - Contestation
★ Eboulement
★ Marilyn - Bizarre - Corps Gel
★ Vibrobscur
★ Janis - Discrète - Intimidation
★ Seisme
★ Lemmy - Hardi - Statik
★ Danse-Pluie
★ Floor - Naïve - Matinal
★ Ball-Ombre
Team spécifique : ★★
★ Jimmy - Discret - Essaim
★ Toxik
★ Ripper - Jovial - Brise-Moule
★ Tonnerre
★ Dio - Malpoli - Armurbastion
-
★ Li - Maligne - Force Pure
Sujet: Wanderlust (OS, évolution) Mar 1 Sep 2015 - 17:13
Je me tortille sur la banquette comme si j’avais un besoin urgent à venir, dans un rythme qui ne convient absolument pas à celui de la symphonie de Beethoven en train de passer sur l’autoradio. Alex soupire et m’engueule et Ludwig me demande si il faut que j’aille au petit coin, et je n’arrive à leur répondre que par de petits gémissements effrayés et ridicules. Fucking shit du cul de Sainte Cresselia, c’est aujourd’hui. Les gens de la compétition m’ont rappelée, aujourd’hui premier septembre, pour m’annoncer la nouvelle que j’attends depuis trop longtemps. Je voulais entendre ces quelques mots depuis des lustres, et voila dans quel état je suis : recroquevillée sur la banquette arrière à bouffer ma ceinture. Je dois avoir l’air d’une psychopathe qu’on ramène à l’asile. La route défile au dehors, et je commence a reconnaitre les montagnes sombres du sud. Oh nooooooon, quand on les aura franchies, ça voudra dire que… Aaaaaaaaah! Je peux pas, NO WAYYYYY! Une vrai gamine. En plus, vu la vitesse à laquelle Alex roule, et comme Ludwig encourage l’autre andouille à encore accélérer, on y sera en deux fois moins de temps que la normale! Je tente de respirer alors que la ville du sud aux briques rouges apparait en dessous des routes en slalom. Et si c’est une arnaque, un guet-apens? Et si en fait, on va m’humilier et me dire qu’on a blagué. Non, non, non, j’ai bien entendu : « L’amphithéâtre de Zazambes est à vous pour cette année, faites-en bon usage, nous attendons vos demandes en cas de besoin de travaux. »… C’est bien ça, hein? On dirait qu’ils me font confiance. AH BORDEL DE FUCK! Ils me font confiance! Les boules!
« NO. FUCKING. WAY. »
Nous sommes arrivées, et je m’accroche a ma ceinture encore serrée sur mon ventre comme Soltan aux pis d’une vache quand c’est l’heure de la traite, et gueule comme une tarée que je ne sortirais pas de cette fichue bagnole. Les deux garçons devant la portière se regardent d’un air perplexe. Le plus âgé a l’air sur le point d’arracher la portière et commence à tirer sur mes bras de toute ses forces pour me sortir de là.
« SORS DE CETTE BAGNOLE ET CESSES DE BAVER SUR LES SIÈGES! » « NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN! » « RIKU, SORS DE LA, NOM DE GIRATINA DE MALHEUR! » « JAMAIS! » « J’AI PAS FAIT CE CHEMIN POUR RIEN, FAIS MOI LE PLAISIR DE SORTIR ET DE RENTRER DANS CET AMPHI, ET PRENDRE LES CLÉS! »
Ah, ça lui parait rien à lui… Juste, entrer dans l’amphi, prendre les clés c’est… C’est… Bon, ok, c’est vraiment simple comme bonjour, et c’est vraiment rien de le faire, j’avoue. L’autre me tire toujours sur les bras alors que je commence a plus ou moins relativiser. Et alors, j’aperçois par la fenêtre du pare-brise arrière une grande jeune femme blonde en costard, visiblement du bureau de la Compétition… Et l’amphithéâtre juste derrière.
« Dites-moi, Monsieur, c’est Miss Anarchy qui… euh… dans cette voiture? » « Ouais, si vous m’aidiez, vous seriez vachement gentille, et… en plus, vous êtes très mignonne. Vous ne voudriez pas venir à la plage avec nous, après cette formalité administrative un peu rébarbative? »
Attends, je rêve ou il drague tout en essayant de me tirer sur les bras, ce con?! Dans tous les cas, je peux pas me présenter comme ça, rien qu’à voir la tête de la nana, on dirait qu’elle regrette à l’idée de penser qu’elle a engagé une débile mentale. Entre ça et le blond qui est en train de lui faire du rentre-dedans sans discontinuer, elle tire vraiment une drôle de tête. Bref, je me détache et me redresse finalement sur mes pieds, droit comme in « I », les mains derrière le dos, en ajustant ma tenue.
« Oui, je suis làààààà! BONJOUR ZAZAMBEEEEEEES! » « Bah, voila, j’vous l’ai fait sortir, y’a de la place sur la banquette arrière, maintenant! »
L’autre se recoiffe d’une main, et offre un clin d’œil (style "If you know what I mean..." vous voyez l'genre) en s’appuyant sur le capot après avoir refermé la portière, alors que l’inconnue continue de ne rien comprendre à ce qui se passe autour d’elle. Je me suis habituée, mais à sa place… Ouais, je comprendrais. Ludwig a un peu du mal à suivre également, le pauvre. Faut dire que lui, il est venu pour la plage plus qu’autre chose. Après que j’ai fini de crier comme un andouille et que notre interlocutrice se soit remise de ses émotions, elle nous guida vers l’amphithéâtre. Les lieux sont semblables à la façon dont Tek les a laissé, mais pas poussiéreux pour autant, car ils ont après tout été occupés par Anaïs Weber entre temps. La jeune femme blonde et les deux garçons restent dans l’entrée pendant que je vais explorer les lieux, et Alex continue son petit plan drague comme un beauf. Être dans les murs de l’amphithéâtre me rassure et Ludwig se met à courir partout en jouant avec l’écho. Je m’avance au milieu de la scène et admire les gradins comme si j’en voyais pour la première fois. Bon sang, ça arrive pour de vrai. Je prends mon temps pour faire le tour, et fais même sortir plusieurs de mes alliés qui tenaient à voir l’intérieur des lieux. Je pensais que ce serait l’explosion de joie, mais ils se sont tous tus de manière bien solennelle… C’en est étrange. Alors que je regardes ces lieux, des tonnes d’idées me viennent quant à la façon dont je le ferais personnaliser. Car dans la foulée, je compte bien réaliser autre chose : créer une véritable salle de concert, ou pourront venir se produire des groupes en dehors des dates des concours! Je vois déjà ou se situera, surélevée, la scène principale, des spots de toutes les couleurs, une ambiance punk avec des dominantes de rouges, un peu grunge, pour me correspondre. Ça va être génial, par Arceus, j’ai hâte de passer cette commande! Certainement que tout serait mieux si c’était modulable… Humm… La compétition doit bien avoir les moyens, après tout! Je ne sais pas combien de temps je passe ainsi à flâner ça et là, mais je suis contente, j’ai passé mon moment de bébé chouineur, et je me sens enfin prête pour ce rêve qui s’offre à moi! Amphithéâtre de Zazambes, ensemble, on va rocker cette compétition! Je vais pour retourner vers les trois énergumènes restés à l’entrée, suivie de mes quelques alliés, ravis eux aussi. Je contourne les quelques roches restés sur le terrain autrefois occupé par Tek, et dans mes pensées, je ne me retourne que trop tard pour voir une quantité de matériel de régie, projecteurs et cintres tomber tout droit dans ma direction alors que j’explorais l’arrière du rideau et quelques coulisses.
« RIKU! »
Après avoir entendu la voix de mon cousin, je me rends compte de ce qui m’arrive et me jette à couvert, en fermant les yeux, toute tremblante. Et pourtant, rien ne se passe, car une créature aux bras puissants a retenu les lourdes charges prêtes à nous tomber sur la tête. Quand je relève la tête, c’est pour voir une Bétochef immense retenir comme si il s’agissant d’allumette tous ces trucs ayant l’air de peser des tonnes. Alex qui me tient dans ses bras semble tout aussi estomaqué… Qu’est-ce qu’il fait là, lui d’ailleurs, il a couru à quelle vitesse pour… Et son plan drague?! S’il est pas mignon, parfois. Enfin, comme c’est fini, il me lâche sans aucune finesse et s’en retourne vers l’entrée pour rassurer rapidement Ludwig. J’essuie mes quelques larmes et vais pour lui emboiter le pas, mais Joan tout juste évoluée préfère me porter comme une princesse, ce qui ne manque pas de faire rire la nana des services de la Compétition. Je félicite tout de même, amusée, ma Bétochef fière comme un paon.
« C’est vraiment une drôle de famille que vous avez-là, Miss Anarchy! » « Vous comprenez que je sois tarée, maintenant? » « Pas encore autant que votre cousin qui pense encore avoir une chance après avoir vu mon alliance! »
La blondine s’amuse de nouveau de la situation et me donne quelques papiers à signer après que j’ai donné ma réponse quasi immédiate. De mon côté, je suis hilare en voyant l’air quelque peu blasé de mon cousin qui grogne à la nana qu’elle ne sait pas ce qu’elle veut. Mauvaise foi masculine, bonjour. Elle est sympa, cette fille, si elle m’assiste dans mes procédures, j’en serais carrément ravie.
« Je vous donne ma carte et je vais transmettre vos demandes, je ferais tout pour vous obteniez des réponses et des autorisations le plus rapidement possible. La compétition recommence, il faut faire vite. » « Z’êtes vraiment trop top, M’dame… euh, Wang! » « Tu peux m’appeler Mariana, après tout, on a presque le même âge. Et on peut se tutoyer, aussi. N’hésites pas à me joindre pour me poser tes questions. » « Merci Mariana, t’es trop cool, meuf, j’te kiffe! »
En déposant les clés dans ma main, la jeune femme pris congé de nous, et cette fois, je me mis à hurler comme une folle en sautillant pour me percher sur les épaules d’Alex qui m’imite en train de m’adresser à la blondine comme une sale gamine des rues. Ludwig veut faire de même et Alex se retrouve à bouffer le plancher, surmonté de deux affreux monstres en folie. Néanmoins, Ludwig commence à avoir un peu la bougeotte.
« Alex, Alex, on va à la plage, maintenant? » « Et dire qu’en plus, demain c’est la rentrée… » « Ouaiiiiiiis let’s go to the beaaaaaaach, guuuuys! Grumpy Cat, appuie sur le champignon, on est partis! » « Ouais bah… le dernier à la voiture est une cougar Miasmax pourrie de merde! » « SALAUD! »
Et, donc, c’est comme ça qu’une nouvelle année commence.