Âge du personnage : 22 ans, née un 29 septembre Métier / Études : Championne Coordinatrice de Zazambes Pseudonyme(s) : ★ Miss Anarchy, Championne coordinatrice de Zazambes
Niveau : 66 Team active : ★
★ Bob - Bizarre - Sans Limite
★ Lance-Soleil
★ Tarja - Modeste - Contestation
★ Eboulement
★ Marilyn - Bizarre - Corps Gel
★ Vibrobscur
★ Janis - Discrète - Intimidation
★ Seisme
★ Lemmy - Hardi - Statik
★ Danse-Pluie
★ Floor - Naïve - Matinal
★ Ball-Ombre
Team spécifique : ★★
★ Jimmy - Discret - Essaim
★ Toxik
★ Ripper - Jovial - Brise-Moule
★ Tonnerre
★ Dio - Malpoli - Armurbastion
-
★ Li - Maligne - Force Pure
Sujet: Forward II (OS, Evolution) Dim 20 Mar 2016 - 10:51
FORWARD II evolution de VALENTINE
C’est facile de dire « Oui, vous avez tous bien raison, je vais aller de l’avant, je n’ai pas peur, je suis comme je suis » etc.. Celle ou celui qui peut dire ça, c’est tout à son honneur, et il n’a pas tord. Car il s’est remis en question et a fait preuve d’humilité ; c’est même beau, plein d’espoir. Mais il faut croire que ces derniers temps, l’espoir, je l’ai un peu perdu. Pas que toutes ces jolies paroles soient impossibles dans mon cas, c’est juste que là, maintenant, j’ai plus vite fait de me cacher aux yeux du monde en espérant entamer ma mutation seule dans un chrysalide. Parce que, bon… Qu’est-ce que je suis, moi? Une pauvre petite idiote orpheline qui a été adoptée par un type lui-même déshérité par sa famille de salauds, et accessoirement la nièce d’une mafieuse qui veut la peau de toute ma famille adoptive. Donc, je crois qu’à force, j’ai compris la chanson, c’est pas ma famille qui va m’aider en quoi que ce soit. Surtout qu’avec un tel background, bah, je passe pour la petite dernière qu’il faut traiter en bébé et protéger de tout. Enfin, j’en ai aussi profité de ça, et j’ai coopéré à cette incarnation de fausse adulte puérile que je suis devenue. C’est immature de ma part, mais cette famille, là, j’ai décidé de les bouder pour le moment. Au moins le temps que j’ai autre chose à leur montrer la petite fille qui s’est toujours trop laissée aller jusqu’à maintenant. Appelez ça su snobbage égoïste ou de la mauvaise fois, comme vous le voudrez ; c’est plus commode pour moi de les tenir coupables, pour le moment. Ainsi je peux un peu oublier leurs regards réprobateurs et leurs « mais t’as encore le temps, t’es jeune, t’es encore une enfant » alors que personnellement, j’ai qu’une seule envie ces derniers temps : l’enterrer, cette gamine.
Donc, je me suis foutu des cheveux noirs, un look plus « femme » qui ne me va pas franchement, moi qui ne suis ni longue ni vraiment fine, je n’arrive pas à trouver grand-chose qui puisse aller dans ce sens et m’aille. Enfin, bon, je reste une bête nana qui se trouve laide un jour sur deux. J’étais encore en train de maudire mon reflet quand la sonnette a retentit et qu’on a martelé la porte du poing. J’ai reconnu sans peine la voix railleuse qui appelait mon prénom, agressive. Faudrait pas m’appeler "garce rouge", mais "garce emo dark", ces derniers temps, Cassey n’a pas vraiment tord. Comme une débile, je me suis planquée. Même si au fond la venue de ma fausse jumelle me touche, je ne suis pas prête à la revoir ni à me montrer comme je suis. C’est bien beau de se relooker si on ose même plus sortir à cause de ça, hein! Quoique c’est seulement un argument. Je m’affaisse avec soulagement dans le canapé quand les éclats de voix ne se font plus entendre, tout de même un peu coupable. Je sais que pour Cassey c’est déjà assez difficile de mettre un peu d’orgueil de côté et venir jusqu’ici. Je reste ainsi interdite, l’esprit un peu vide sans trouver l’envie de faire quelque chose. Finalement, après avoir frappé mollement d’une baguette sur la caisse claire de ma batterie, je me lève pour sortir dans l’amphi, ressortant sur le scène.
Mes alliés sont là, ils m’attendent patiemment ainsi chaque jour, me laissant un espace respectueux de solitude. Chaque jour, quand je finis par sortir de ma tanière, on s’entraine de manière rigoureuse. Et je ne descend quand je sais pouvoir leur donner le sourire et la motivation qu’ils connaissent. Et puis, après tout, depuis que je suis partie du château, ils sont devenus la seule compagnie que je continue d’apprécier. Ripper qui tape du pied en poursuivant Jimmy en train de voleter comme une précieuse, Dio qui les observe mi-amusé, mi ennuyé, Bob qui frappe le sol, complètement survolté de voir tant d’action.. Lucky qui roule des yeux l’air de dire que tous ses camarades sont d’une immaturité accablante. Et il y a aussi nos deux garces tyranniques : Marilyn et Nao qui jouent aux langues de vipères. Dans tout ce bazar, Valentine court vers moi en jappant joyeusement, comme à son habitude, complètement fofolle. Elle a des toiles d’araignée plein son pelage chromatique couvert de poussière.
« Hey, girl, où t’as encore été trainer, t’es toute crade! »
Comme tout réponse, la Ponchiotte se secoue et m’envoie toute cette poussière, et accessoirement aussi sur celle de Nicko qui nous a rejoint. Je tousse et peste mais la chose me faire plus rire qu’autre chose. Ah, en voila une qui restera toujours une enfant, malgré son âge. Je me demande même si elle se décidera à évoluer un jour. Pas que cela me dérange, chacun va a son rythme… Uh? Bah pourquoi ça marche pas avec moi, alors? Alors même que ces pensées viennent à mon esprit, Valentine se secoue encore et son pelage brille d’une lumières familière. Bien sur, je n’ai pas remarqué qu’elle a grandi ces derniers temps, et la voila qui évolue.. Que je suis bête.. Combien de choses vais-je encore rater, de cette manière, à faire ainsi la tronche et à m’enfermer? Je n’ai aucune envie de finir vielle fille comme mon cousin est déjà vieux garçon! Y’a un juste milieu entre gamine et vielle fille, non? Eh. Valentine est plus fine que je l’imaginais, probablement que je la prenais pour une enfant, répercutant une certaine configuration dont j’ai été victime.
« T'es toute belle, my funny Valentine! »
Déclarais-je avec un enthousiasme renouvelé, admirative et reconnaissante des efforts de Valentine visiblement décidée à me faire passer un message que j’ai encore un peu du mal à vouloir entendre. Je caresse son pelage et Nicko admire avec des étoiles dans les yeux son amie maintenant presque aussi grande que lui, la défiant aussitôt en duel tout en faisant briller la corne de son front. Bon, allez, c’est le moment de se dérouiller! Je me lève et me recoiffe d’une main, droite et fière de tous mes amis qui me prêtent une oreille attentive malgré tout. « Okay, guys, dans 3 jours, on a un challenger qui se ramène! On a intérêt à lui faire un accueil de fous furieux! Alors let’s rock! »
Je progresserais et je m’en sortirais, avec eux et la coordination, comme d’habitude. Et je retrouverais bientôt le courage de me présenter, sûre de moi, à ceux que j’ai déjà envie de revoir.