Age : 27 Messages : 731 Date d'inscription : 27/09/2013
Âge du personnage : 27 ans Métier / Études : Bac ES, (mauvais) romancier de temps à autre. Pseudonyme(s) : .
Noctis (Résistance)
~> Voleur, espion.
Peter Davidson (nom d'auteur)
Méphisto (Conseiller)
~> Type ténèbres
Sujet: Nice to see you (again) {PV Telemaque Mer 2 Nov 2016 - 20:05
Nice to see you (again)
Feat Telemaque D. Enat
« Alice ? Où est-ce que tu as mis mon téléphone ? - Dans ta chambre, papa ! »
En poussant un énième soupir, il rabaissa l'écran de son ordinateur portable en grommelant. Il savait bien qu'il ne s'y remettrait pas de toute manière, peu importe à quel point il se forçait. Malgré les rappels de son éditrice sur les délais et sur le fait qu'il fallait qu'il se dépêche et sa frustration croissante face à son incapacité à avancer, les choses étaient ainsi. Il fallait dire que son dernier bouquin publié datait d'il y a au moins deux ans, et qu'il n'avait pas eu le temps d'écrire des masses, au vu des différents événements qui étaient arrivés. Toutefois, ces temps-ci, depuis que Clive pouvait de nouveau marcher seul et que Natsume était reparti se coller comme une huître à son rocher à son copain pour qu'ils niaisent à deux, il n'avait à se soucier que peu de choses. Même Isaac, actuellement, était de meilleure humeur. Franchement, il n'aurait aucune raison de se plaindre de sa vie en ce moment, et pourtant ce simple détail suffisait à l'agacer. Pour cette raison, il se dit qu'il ferait tout aussi bien de lâcher l'affaire et d'y revenir éventuellement plus tard, quand la sainte inspiration aurait de nouveau décidé de montrer le bout de son nez. En constatant sans surprise que sa chambre était encore dans un désordre monstre, il chassa négligemment le Ponchiot qui s'y était installé en se couchant sans honte sur ses affaires. Idéfix grommela un peu, mais le conseiller n'en eut cure et reprit d'en dessous de son postérieur le téléphone qui était auparavant bloqué. Grimaçant en constatant qu'il avait encore oublié de répondre à trois ou quatre personnes, il poussa un juron. C'est pas vrai, on va encore dire que je fais pas d'efforts, moi...
En même temps, venant de quelqu'un qui pouvait tout aussi bien répondre en deux millisecondes qu'en deux semaines... Le doute pouvait être permis. Mais bon, il était peut-être temps qu'il fasse le tri là-dedans. Il alla donc s'installer d'un pas lent sur le canapé, les jambes bien aplaties sur les coussins alors qu'il caressait sans trop y faire attention la tête de sa Démolosse qui dormait là. Dalhia se permit d'ailleurs de mordiller doucement sa cuisse pour lui signifier qu'il prenait un peu trop de place, ce qui ne fit même pas sourciller le hérisson, trop habitué à ce genre de remontrances. En remontant progressivement dans son carnet de contacts alors qu'il supprimait un à un les numéros inutiles ou en doubles, son regard s'arrêta toutefois sur un nom en même temps que le pouce qui aurait dû normalement l'effacer. Si rien n'apparut sur son visage, la légère tension qui s'était d'un seul coup propagée dans son corps racontait une toute autre histoire que celle qu'il aurait narré. En même temps, en deux ans... J'devrais le savoir, ceux qui ne sont pas sortis à ce moment-là sont sûrement... Il n'avait pas spécialement envie de repenser à la rafle de 2014 maintenant. La liste de ceux qui n'étaient pas revenus n'était pas aussi longue qu'on aurait pu le croire, mais elle avait été suffisante pour marquer. Au final, il s'était forcé à se dire que c'était tout simplement une énième liste de noms à ajouter dans la longue liste de ceux tués par le Régime. Il fallait tourner la page, comme à chaque fois, même si c'était fatiguant. Sa santé mentale n'aurait après tout jamais survécu si il avait adopté une autre attitude, et il se força donc à fermer immédiatement la fenêtre sur son écran pour aller faire autre chose. En soi, la fuite n'était pas forcément la meilleure des options, mais c'était la seule qu'il avait.
Se disant qu'il pouvait bien aller embêter Alice pour se changer les esprits et profiter du temps où sa fille n'était pas à l'école, il s'apprêtait à partir vers le jardin quand le bruit de la sonnette attira son attention. Curieux, car après tout il ne s'attendait à voir personne, mais pas moins jovial pour autant, il prit immédiatement la parole.
« J'arrive, deux s'condes ! »
Souriant d'un air particulièrement lumineux et gai, ce fut toutefois une autre histoire dès lors qu'il ouvrit la porte. Son expression passa en une seconde de la joie à la stupéfaction.
« Oh putain... »
… de merde.
Telemaque D. Enat Débutant
Age : 28 Messages : 137 Date d'inscription : 17/11/2013
Âge du personnage : 20 Métier / Études : Clodo Pseudonyme(s) : Tété
Sujet: Re: Nice to see you (again) {PV Telemaque Dim 6 Nov 2016 - 21:58
Songe n°1
09:12 Nuva Eja | Orphelinat pour Hérisson Pas serein | VRAIMENT pas serein
— Y... Yo !
Tremblante, presque incertaine, mais bien affirmé, la voix du jeune adulte revenait presque d'entre les morts, car cela faisait bien deux ans qu'elle n'avait pas porté aux oreilles de la personne qu'il avait en face de lui. Il avait... fort à faire... et surtout, fort à dire. Mais il ne savait pas par quoi commencer. Il se sentait si intimidé, si mal en lui-même au vu de cette situation qui lui était totalement gênante, car il ne savait plus que faire ni que penser. Dans quel foutoir s'était-il jeté pour se retrouver ainsi et surtout ici. Non, il le savait. Il avait bien conscience du pourquoi et du comment il était ici. Mais ce n'était pas ça qui lui permettrait de se lancer dans tout ce qu'il avait à dire. Avait-il seulement le courage de les dires ? Dégonflés ? Et bien en ce moment, peut-être. Mais rester planter-là n'allait pas non plus dans ce sens. Il n'avait que deux options, fuir, ou parler. La première, c'était hors de question. Il restait lui-même au fond, et fuir devant l'adversité, ce n'était pas son style, par contre rester silencieux sans savoir quoi dire à part pour paraitre pour un idiot, ça, il savait très bien le faire. Il ne s'était pas passé plus de 5 secondes après son premier mots, mais c'était déjà énorme, une éternité même. Il est assez rare, lorsqu'on cherche à discuter avec une personne, d'avoir un temps de réponse supérieur à une seconde, une seconde véritable, le temps de dire à haute voix, dans le plus grand calme et la plus grande lenteur "Une". Si l'interlocuteur fume, boit ou mange quelque chose, cela se comprend, sa bouche étant occupé par autre chose que l'action de parler. Mais quand on se retrouve face à quelqu'un, cinq petites secondes sont aussi longues que cinq secondes ou votre personnage de MMORPG se retrouve assommé. En général, les effets de contrôle ne durent jamais plus d'une seconde, car une seconde est décisive, alors cinq.
— Je...
Commença-t-il. Il n'avait, en fait, rien à dire. Enfin, non. Il ne savait pas comment le formuler. C'est la formule juste pour expliquer ce qui l’empêchait de l'ouvrir en grand. Il commença à poser le poids de son corps sur sa jambe gauche, tandis qu'il tapota le sol du bout de ses godasses avec l'autre. Ses mains se posèrent derrière sa tête qui se renversa légèrement en arrière, inspirant profondément. Allez ! Il devait se calmer. Il n'avait qu'à être lui-même, en même temps il n'aurait pas pu être une autre personne, ou agir autrement, ce n'est pas dans ses baux.
— Ça fait, un bail, n'est-ce pas ?
C'était simple, bien trop simple, et presque trop facile. Il ne pouvait pas se contenter de ça, mais il était en train de prendre sur lui. Il n'allait pas refaire la même scène qu'il avait faite avec Sam. Éclater en sanglot face à lui ce serait, en fait, bien trop humiliant, toute fierté mise de côté, et surtout incompréhensible, car il n'avait jamais été qu'un simple élève, à la limite, rien de plus. Il se sentait mal, car il savait comment c'était passé leurs dernières rencontres, mais pas comment cela s'était fini. Et c'est bien cela qui était en train de lui retourner l'esprit et les méninges. Qu'avait-il fait, après ce combat. Pourquoi n'avait-il aucun souvenir de ce moment. Il espérait trouver des réponses, mais avant toute chose, il avait espéré plus que cela : c'était de savoir qu'il avait l'air d'aller bien, d'être en vie, en bonne santé, et physiquement, toujours le même. Sans s'en rendre compte, une larme coula de son œil droit. Le bonheur de retrouver quelqu'un qu'il aimait secrètement sans aucune raison, sans avoir d'explication raisonnable ou rationnelle. Le cœur a ses raisons que la raison ignore. Mais cela ne suffit pas. Ce devait être une unique attirance physique, très certainement, au départ, ou peut-être un ensemble de phéromones ? Quand on sait où se trouvent les glandes sudoripares, on évite en général de choisir cette option. Peut-être était-ce son attitude, sa façon d'être pour le peu de temps qu'ils avaient passé ensemble, soit une ballade ou deux pour capturer des Pokémon, quelques moments par ci par là, comme le Colisée, ou un combat amical.
Non, il ne pourrait pas dire ce qui faisait que son cœur battait à tout rompre, risquant un essoufflement ou une crise cardiaque peut être, enfin, à par un pompage du sang plus intensif et un peu d'adrénaline et d'endorphine, il n'aurait pas d'effet secondaire de cet état. Il essuya rapidement sa joue en passant son bras gauche au niveau de ses yeux, l'autre vint se poser au niveau de sa propre taille.
— Ah ah ! J'ai une poussière dans l’œil, une sacré poussière, de la taille d'un petit rocher. En tout cas c'est bon de savoir que tu as l'air d'aller bien !
Ah, oui. Pour un rocher, ce devait être suffisamment gros, enfin petit, pour que personne ne l'ait vu arriver, et pour ne pas avoir un œil crevé. Définitivement, tu ne sais ni mentir ni même omettre la vérité puisque tu détruis tes propres propos. Il espérait ne pas trop paraitre pour un plouc avec la vieille paires d'All star noire, le jean à la coupe simple et la chemise à carreau rouge et jaune, type bucheron, sur un tee-shirt d'un blanc crème fort basique. Oh et puis qu'est-ce que ça pouvait bien y faire ? Non c'était important ! Enfin non ! Ça y est-il se contredisait. Il commença à se pincer les côtes en essayant de rire, un rire plein de malaise, exagéré, totalement faux. Putain c'était vraiment le dernier des bouffons, et il était au moins d'accord avec cela. Au moins il pourrait ordonner ses pensées sur ce point : le dernier des idiots, c'était lui, et quand on est dernier, on ne peut pas se retrouver plus à la traine, alors autant tenter de grappiller des places, bien qu'ici, il s'agissait de reprendre de son sérieux.
Qu'est-ce que je suis en train de faire ? Pensa-t-il.
Faust M. Donovan Modératrice en Chef
Age : 27 Messages : 731 Date d'inscription : 27/09/2013
Âge du personnage : 27 ans Métier / Études : Bac ES, (mauvais) romancier de temps à autre. Pseudonyme(s) : .
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Sujet: Re: Nice to see you (again) {PV Telemaque Lun 7 Nov 2016 - 23:07
Nice to see you (again)
Feat Telemaque D. Enat
Beaucoup d'images défilent dans son esprit. Beaucoup trop, en réalité, tant que sa gorge s'en est nouée et qu'il est devenu impossible de dire quoi que ce soit qui ne soit pas un balbutiement hésitant, un borborygme incompréhensible. Il pourrait presque sentir l'odeur de poudre de ce jour-là lui remonter aux narines, les cris résonner dans ses oreilles comme si ils étaient tout près et éloignés à la fois ou bien même voir en détails la couleur exacte de chacune des tâches de sang qu'il avait foulé. Les mots de Clive, tranchants et assassins, s'enfonçant jusqu'au fond de sa cage thoracique. Il avait enfoui ces souvenirs au fin fond de sa conscience, ne souhaitant plus se rappeler au vu des sentiments de rage et de folie qu'ils lui avaient inspiré, de la colère destructrice qui avait pris un contrôle total de ses actions pendant un peu plus d'un mois. Si Isaac l'en avait tiré avec difficulté, il savait qu'il était sur une pente glissante. Si il refusait d'admettre qu'il pouvait se montrer extrémiste, voir carrément abusif dans ses positionnements, il était toutefois suffisamment sain pour savoir qu'il valait mieux pour lui de laisser les fantômes du passé là où ils étaient. Les réveiller ne mènerait à rien d'autre qu'un chemin qu'il ne désirait pas emprunter. Toutefois, voilà qu'un de ces fantômes venait de débarquer. Et vivant, ou du moins, d'après ce que lui disait ses yeux. Il aurait pu croire à une hallucination, mais il n'avait rien pris de louche depuis près de huit ans et il n'avait rien bu non plus. Alors non, il pouvait définitivement écarter la possibilité d'un tour cruel de son esprit. Car comme tous les autres, il l'avait cru mort. Ou du moins, en train de pourrir dans une des cellules du régime, ce qui équivalait plus ou moins à la même chose après plusieurs mois passés là-bas. Il l'avait cherché, évidemment, mais il avait dû faire face à l'évidence : il ne trouverait rien, peu importe à quel point il fouinait un peu partout. Même ses contacts n'avaient rien trouvé. Alors il avait rejoint une longue liste de disparus, qu'il gardait caché dans un coin de sa tête, comme un rappel discret mais toujours vivace, alimentant sa motivation quand il ne se sentait plus capable de tenir sur ses jambes. D'autant plus qu'après les événements de ce mois de janvier, il avait eu les mains pleines : entre ses recherches et le fait de chercher à remettre Samaël sur pied après sa sortie de prison, il avait été forcé de lâcher l'affaire. Peut-être n'aurait-il pas dû. Peut-être que oui. Y penser ne servirait à rien, maintenant.
Alors que le cadet se perd dans des balbutiements, le visage de Faust se relaxe peu à peu pour adopter une expression plus neutre et calme. Les yeux du conseiller inspectent chaque détail, que ce soit les traits plus âgés du jeune châtain, ses cheveux plus aplatis, ou encore même le fait qu'il lui semblait plus grand et costaud que dans son souvenir. Oh, peu lui importait, mais ce qu'il constatait avant tout, c'était que le temps avait agi. Deux longues années s'étaient bien écoulées, il n'avait pas rêvé. Sans ces preuves, il aurait presque pu le penser. Car en effet, cela faisait longtemps. Tellement longtemps qu'il ne savait plus quoi en penser, d'ailleurs, et qu'il était incapable de trouver les mots nécessaires et adaptés au moment. Il savait qu'il aurait dû réagir rapidement, trouver la bonne phrase magique et touchante à dire, mais il en était incapable. Il n'avait que très rarement vécu des retours miraculeux ; il était davantage habitué au fait d'annoncer les décès, de rapporter les cadavres ou de faire les discours lors des enterrements. Et au vu des quelques pleurs de Telemaque, qu'il tenta de justifier par une poussière, il aurait mieux fallu qu'il réagisse. Entre ce qu'il devait faire et la réalité des choses, après, hein...
« Papaaaaaa ? C'est qui ? Adé ? Tonton ? Tonton Deux ? Le copain bizarre à Natsu ? »
Merde. Merde. Trop tard pour arrêter la fillette maintenant qu'elle s'approchait, de toute façon, car déjà elle passait sa petite tête pour apercevoir la source de sa curiosité, et ses yeux pétillèrent de curiosité devant ce nouvel arrivant.
« Qui c'est ? »
Ahaha. La question qui tue, comme d'habitude, tellement que Faust dû en ravaler sa salive pour retrouver sa contenance. Il s'essaya à un sourire, sans succès, et choisit donc de ne pas se retourner pour que la fillette ne voit pas son expression et ne s'inquiète pas outre-mesure.
« … Un ami, chérie. Tu veux bien aller jouer avec Fae ? »
Même si l'Absol chromatique n'était une fan absolue des jeux, elle saurait prendre sur elle au vu de la situation. Elle comprenait assez tout assez vite que lorsque son dresseur demandait son aide pour occuper sa fille, ce n'était jamais pour rien. Déçue mais ne souhaitant pas contredire son paternel, Alice fit la moue avant d'agiter rapidement sa main pour saluer Telemaque, un grand sourire sur son visage, et fila en direction du jardin. Devant le silence qui s'installait peu à peu, Faust prit une grande inspiration. Nerveusement, il inspecta une dernière fois d'un coup d’œil son interlocuteur, avant de poser machinalement une main sur son épaule, sans vraiment savoir quoi faire. Il se racla la gorge, essayant d'avoir l'air plus assuré.
« Ah. Euhm. Entre, ça sera mieux. »
Ouah. Tellement éloquent, Donovan. Après, tu vas parler du beau temps, hein, c'est important. Il fit signe au plus jeune de le suivre, le menant vers le salon, là où Dalhia les inspectait du regard. La Démolosse semblait plus mesurée que son dresseur, quoique elle restait méfiante. Il invita Telemaque à s'asseoir pendant qu'il partait chercher quelques boissons. Une fois revenu, il s'assied à son tour et poussa un soupir de soulagement.
« Alors, euh... Tu... »
Savoir où commencer était tout un art, en réalité, et il était au courant. Mais bon, ce ne serait pas la première fois qu'il faisait n'importe quoi en cherchant à organiser ses idées, et il le prouvait à l'instant. Il passa négligemment une main dans ses cheveux, cherchant à se soulager de la tension qu'il sentait dans chacun de ses muscles face à une situation qui était bien trop compliquée à gérer.
« … Comment est-ce que tu vas, déjà ? Désolé, j'aurais dû commencer par ça. Je sais juste pas trop quoi dire, là. »
Il se permit un gloussement amer, un peu triste sur les bords, face à l'absurdité de ce qu'il constatait. Tout ça prêtait à rire, quelque part, quand on avait un sens de l'humour aussi cynique et désabusé que le sien pouvait l'être de temps à autre. Il s'essaya à un sourire, mais même colgate ne pouvait pas faire de miracles pour le coup.
« Je ne m'attendais pas à ce que tu... Enfin, tu vois. Heureusement que je me suis trompé, aha. »
Awkward. Rah. Faut vraiment que j'foute les pieds dans le plat à chaque fois qu'il y a un sujet délicat, sérieux... Il se crispa un peu sur lui-même, avant de tenter de se forcer à reprendre une contenance pour la énième fois de la soirée.
« Et euh, je sais que ça sort de nulle part, mais comment est-ce que tu m'as retrouvé ? J'veux dire, j'suis pas agacé ou quoi que ce soit, juste... Hé bien, curieux, je suppose. Ça vole pas haut, j'devrais attendre un peu avant de demander ça. Enfin bref. »
Un dicton dit que l'important, c'est de participer, et il n'avait jamais été aussi vrai, car il avait la désagréable sensation d'avoir échoué lamentablement au concours du charisme.