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 Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera)

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Julianne Eriksen
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Julianne Eriksen
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Âge du personnage : 30 ans, née un 18 aout
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MessageSujet: Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera)   Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera) EmptyDim 26 Fév 2017 - 16:13


>> Les martiens se portent-ils bien ?

La seule chose qui faisait le plus peur à Julianne ce soir-là, c’était que Makoto lui en veuille de prendre un peu de temps pour elle et pour son ami. On peut bien dire que c’est un bébé, c’est à cet d’âge d’éveil de ses sens que l’on peut ressentir le plus fort certaines choses. Enfin, du moins, c’est ce que les gens lui avaient dit. Les mamans que la Générale fréquentait parfois dans des réunions d’activités pour préparer les enfants à la crèche se targuaient parfois du « très grand potentiel sensitif » de leur gamin, forcément très en avance et précoce pour leur âge, et gnagnagna… Toute façon, Makoto n’a pas besoin de tout ça pour être la plus attendrissante et adorable aux yeux de l’ingénieure ! Quand bien même voir sa fille découvrir d’autres enfants de son âge emplissait la jeune maman de bonheur, elle commençait à être blasée de n’avoir récemment comme fréquentations extérieures des mamans parfois un peu bizarres, il faut bien le dire. Aussi, ce n’est pas sans culpabiliser un peu par principe qu’elle confiait ce soir Makoto aux mains sûres de sa baby-sitter favorite, pour retrouver son bon ami Aloïs.

La gardienne de Mako-chan (dont cette dernière tripottait déjà allègrement les cheveux et les barrettes roses) écouta avec patience les consignes habituelles données par Julianne, car cette dernière se sentait toujours mieux de faire le bilan complet, malgré le fait que même Mako-chan devait connaître le topo par cœur, désormais. Cela fait, Julianne fit un dernier tour de l’appartement, et remis quelques figurines en place sur les étagères, en en confiant une à sa fille avec un air malicieux : « ce soir, en plus d’Emiri, c’est Tonton Gundam Sandrock qui veillera sur toi ! ». Cela fait, la brune put partir l’esprit tranquille en direction du lieu de rendez-vous fixé avec Aloïs.

Si les deux amis de longue date (eh, oui, les années filent, mais on peut dire ça, à force, non ?) communiquent souvent par SMS et par snaps débiles, le travail de l’un et de l’autre, ainsi que l’éloignement les empêche souvent de se voir aussi souvent qu’ils le souhaiteraient. Depuis la naissance de Makoto, le motif des enfants était devenu leur motif de rencontre le plus « frquent ». Néanmoins, ce n’est rien contre leurs adorables marmots, mais les deux adultes ne se voyaient pas pareil quand leurs gamins étaient dans le coin. Leur attention ne pouvait pas se concentrer uniquement sur leurs conversations et leurs  potentielles débilités, car il fallait toujours garder une grande partie de leur attention sur les gamins. Et puis, il faut bien dire que ces deux grosses larves aimaient trop gagatouiller avec leur progéniture, et leur faire des spectacles à la « Ouji-Sama Versus Jujuzilla ». Enfin, c’est donc par les moyens de communication modernes et le téléphone qu’ils pouvaient parfois aborder des sujets plus « sérieux » (ou pas). Même si elle n’avait pas affaire avec le blond barbichu en direct, Julianne avait pu comprendre et s’entendre dire qu’Aloïs rencontrait depuis quelques mois quelques soucis personnels. Sa relation avec Makenzie n’était pas à son mieux depuis quelques temps, et il en ressortait bien entendu un certain nombre d’interrogations sur la façon dont il allait avancer suite à cela, ce qu’allaient devenir les enfants… Bref, même si Julianne n’a jamais été en couple (même si elle a eu un enfant avec un certain barbu, mais là n’est pas la question), elle imagine les interrogations existentielles que cette séparation avec le mère de ses enfants peut provoquer chez Aloïs. C’est l’appel récent que lui avait passé le prince qui avait fait convenir de cette sortie, afin d’en priorité se changer les idées, puis le besoin de parler de ces récents changements que le blond semble traverser depuis quelque temps. Julianne espérait au moins pouvoir permettre au blond de déconnecter un peu, et lui avait donc donné rendez-vous dans un bar cosplayé qu’elle aimait bien. L’ambiance n’y était pas trop lourde, dans le sens qu’elle n’était pas « trop » connotée « geek ». L'ambiance qui régnait dans l’établissement avait juste ce qu’il faut de fantaisie, cela dû aux personnel déguisé en personnages de jeux, films, séries, anime et manga, parfois par thèmes selon les périodes. Et certain-e-s d’entre eux portaient très bien leurs costumes et leurs personnages, parfois !

Comme Julianne était une habituée du coin, et qu’elle appréciait les efforts d’un personnel passionné, elle avait également fait quelques efforts vestimentaires de son côté. Il faut dire que depuis qu’elle avait rencontré Aloïs, et également depuis la naissance de Makoto, Julianne s’était décomplexée sur un certain nombre de choses concernant son physique. Enfin, il y avait encore du travail, mais elle accordait dans tous les cas moins d’importance au regard d’autrui.. Et puis, il faut bien dire qu’à force d’être autant surveillée au travail (et même en dehors, elle se doutait qu’elle pouvait d’ailleurs toujours actuellement), c’était un peu lassant, cette censure sur elle-même, qu’elle décidait de moins appliquer dans ce genre de moments, censés être réservés à décompresser. De plus, elle ne se faisait pas de soucis, elle ne prévoyait absolument pas de parler de ses histoires de Régimeuse ce soir, et avait donc la conscience tranquille. Il n’était que 18h, et le soleil éclairait encore avec de chaleureux rayons la terrasse. Vêtue d’un T-Shirt à manches courtes stylisé à l’éffigie du grand Ganondorf, d’une casquette simple et d’un jean sobre, Julianne s’était assise en extérieur en attendant son ami. Elle avait bien entendu sorti une de ses consoles adorées, histoire de débuter quelques partie pour faire passer le temps, et avait informé le personnel qu’elle attendait Aloïs pour commander. Comme elle venait souvent et qu’il n’y avait pas encore beaucoup de monde, on lui avait accordé d’attendre un petit quart d’heure avait de prendre sa commande. C’est quand l’ingénieure reconnut le son familier du pas de son ami qu’elle releva les yeux, retira ses écouteurs, pour faire signe au blond qui venait d’arriver.

« Hé, j’suis là, Alo’ ! »


Sachant qu’il devait l’avoir remarquée, elle lui adressa quand même un signe de main. Un serveur vêtu d’un uniforme rappelant assez ceux de Star Trek arrivait alors vers leur table.

« Ah, juste à temps, dis-donc ! Encore 30 secondes, et j’étais forcée d’commander sans toi ! »


Elle se fit donner la carte et commença à scruter les choix qui s’offraient à elle.

« Tu vas bien, sinon ? T’as pas trop galéré pour venir ? »

>> pv. Aloïs F. Legrand
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Aloïs F. Legrand
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Aloïs F. Legrand
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MessageSujet: Re: Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera)   Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera) EmptySam 11 Mar 2017 - 1:56



Les martiens se portent-ils bien ?

feat la meh-canne-eau

Game Over



Il était un foie (ceci est une première phrase, ok ? Et les premières phrases, c'est toujours compliqué), bref, il était un foie... Bon, UNE fois (on-va-l'écrire-correctement-parce-que-mine-de-rien-ça-me-perturbe-et-je-sais-pas-si-je-dois-penser-au-foie-foie-ou-au-foie-gras-bref), un prince boulet (spoiler : c'est moi) qui avait donné rendez-vous à son amie la mécano-geek-otaku-fujoshi pour se détendre et peut-être éventuellement remettre un peu d'ordre dans ses idées parce qu'elles partaient un peu en sucette depuis quelques temps. Cela faisait un moment que je n'avais pas eu de vrai tête-à-tête avec la Régimeuse, pour la simple et bonne raison que nous étions tous les deux occupés avec nos activités, nos responsabilités, et surtout nos enfants, mais je n'ai jamais manqué de la contacter ou de lui envoyer des photos de temps à autre, car mine de rien, ça me faisait chaud au cœur à chaque fois que je pouvais la voir sourire et constater la croissance de ma filleule. Il m'était arrivé de culpabiliser un peu de ne pas trouver suffisamment de temps à la consacrer, car mine de rien le temps nous a assez rapprochés et même si nous sommes très différents, c'est l'une des seules amies qu'il me reste. J'ai bien essayé d'en contacter d'autres, mais impossible de les rejoindre. J'espère juste qu'ils ne leur aient rien arrivé de grave ; peut-être ont-ils simplement quitté Enola. Julianne... J'espère qu'elle m'aurait prévenu, si elle ne s'était pas sentie bien. Je n'habite peut-être pas à côté -faut dire que les montagnes éloignent un peu Baguin de tout mais c'était un peu pour ça aussi que je m'étais installé là au début-, mais si jamais elle avait besoin de moi, j'aurais tout de suite accouru. Faut savoir que j'ai peu d'amis, mais je suis toujours là pour eux ; je ne suis pas toujours égoïste. Mais ne voulant pas l'alerter davantage, je lui ai juste dit que ma relation avec Makenzie était devenue... légèrement compliquée. En fait nous nous sommes carrément séparés d'un commun accord, toutefois je n'ai pas tout de suite non plus trouvé la paix que je voulais une fois que c'était fini. Il m'a fallu un peu de temps, mais j'ai pris une grande inspiration, et j'ai laissé s'envoler tout le poids qui pesait sur moi jusqu'à présent. J'ai l'impression de renaître, quelque part, sans forcément néanmoins pouvoir dire que je suis un homme nouveau. Pourtant, j'ai envie de me détacher de celui que j'ai toujours été. Je n'étais déjà plus, à mes vingt ans, l'imbécile grumpy qui ne se laissait pas approcher si facilement et qui n'hésitait pas à répondre aux autres de manière cassante. Il y eut une phase durant laquelle j'avais déjà perdu en forme -le décès de ma sœur n'aidant vraaaiment pas- et encore récemment une période où il fallait que je me remette en question. C'était une nécessité pour que je puisse avancer, car encore jusqu'à il y a quelques semaines, je sentais que de vieux démons me poursuivaient, mais voilà une dizaine d'années que je n'avais jamais réussi à m'en défaire complètement, jusqu'à ce que je finisse par tout envoyer balader, par racheter un nouveau livre plutôt que de simplement tourner une page.

Peut-être justement parce que nous n'appartenons pas vraiment au même monde, mais la Eriksen a toujours su me permettre de me détendre. Ce n'est pas le genre de personne que j'ai l'habitude de côtoyer, mais c'est pour ça qu'il est d'autant plus amusant de passer du temps avec elle plutôt que mes usuels interlocuteurs. J'ai besoin de me défouler, de parler de tout et de rien, mais j'ai toujours l'impression d'avoir été moi-même en présence de l'ingénieure. De mes souvenirs, je n'ai pas souvent vu se prendre la tête, et je suis constamment curieux, perplexe, mais enthousiaste à chaque fois qu'elle me montre de nouvelles choses qui appartiennent à son univers. Alors certes, je ne retiens pas les noms de tous héros de mecha et autres idoles, mais je fais des efforts, menant même parfois mes propres recherches. Mais j'ai bien dû m'endormir trop souvent devant des euh... animes, -je crois que ça s'appelle comme ça-, en tentant de comprendre un peu mieux ce qui la fascine si souvent dedans. Je ne suis pas très robot, en temps normal, vous savez, mais elle a cette manière d'en parler avec tant de conviction et d'ardeur que c'en est touchant. Bon, par contre, je suis toujours aussi nul aux jeux vidéos, quand bien même je m'entraîne dans mon coin, mais rien à faire : elle demeure la reine de Street Fighters. Et accessoirement de Mario Kart. Si j'arrêtais de perdre à chaque fois sur la Route Arc-En-Ciel aussi... Mais bon.
Baguin est loin d'Amanil mais heureusement, il y a des bus et des trains qui permettent des déplacements plus aisés. Mais quand j'y pense, je n'ai aucune relation, par là où j'habite. Tous mes contacts (enfin pour le nombre qu'ils sont) se trouvent à l'autre bout de l'île. Cela ne facilite rien, mais bon, je fais avec. Cela m'encourage aussi quelque part à donner plus de nouvelles de moi, j'imagine ; et ça, je ne m'en prive pas. C'est plus souvent des selfies un peu bêtes ou même des messages courts de temps à autre, mais ça me fait toujours plaisir quand je reçois une réponse. Quelque part, même pour tout et rien dire, il y a quelqu'un qui n'a pas cherché à m'ignorer et qui a pris de son précieux temps de vie pour m'écrire. Quelque part, quelqu'un pense à moi. À part poster deux ou trois photos chaque semaine sur mes réseaux sociaux pour informer mon fandom, cela faisait depuis mon départ de France que je n'avais pas établi de messages plus personnels. Mais les snaps que la scientifique m'envoient sont toujours rafraîchissants, et me tirent un petit sourire à chaque fois. Et même quand je crains de la déranger, je ne me prive pourtant pas, à certaines occasions. Mais se voir et se parler, ça reste quand même différent. J'ai le cœur qui tambourine à cause du stress. Même si nous n'avons jamais eu de différend, j'ai toujours peur de l'ennuyer avec mes histoires, hé... Il n'y a cependant, après tout, aucune raison que nous nous y attardons. Je ne la vois pas pour faire mon égocentrique. Ce n'est pas seulement moi qui ai besoin de me divertir ; elle-même, et surtout en ce moment, doit probablement être très occupée avec tout ce qui se passe ces temps-ci avec le Régime. Déjà que niveau vie saine j'ai vu mieux, j'espère quand même que Mazinkaizer ne l'embête pas trop, ou qu'elle prend soin d'elle, ne serait-ce que depuis la naissance de Makoto qui l'oblige à faire attention à davantage de choses, ce qui n'est pas plus mal.

C'est moi qui l'ai contacté, mais je lui ai laissé le choix du lieu de rendez-vous : premièrement, parce que je ne connais pas Amanil en long et en large, et deuxièmement parce que je savais qu'elle allait m'emmener dans un endroit atypique, et j'ai eu raison. J'ai déjà entendu parler des trucs comme les maid cafés, ou simplement les cafés dit « à thème » qu'on retrouve principalement en Asie. Pas que ça ait spécialement un rapport, puisque là il s'agit d'un bar simplement aux couleurs geek, mais c'est définitivement le genre de bâtiment qu'elle me ferait découvrir : et très ouvert que je suis, je n'ai rien contre un peu d'originalité et de changement. Je ne m'attendais pas à autre chose de sa part, de toute façon, et le contraire m'aurait sans doute très surpris. Si je fais des sorties avec Julianne, ce n'est pas pour retrouver tous les aspects ennuyants de ma vie que je connais déjà. Aussi, si je suis amusé de ce qu'elle a choisi, j'en viens à me demander quand même s'il fallait que je me... déguise également, comme j'aperçois les quelques clients présents qui portent tous des vêtements aux logos et couleurs divers et variés mais qui appartiennent, sans nul doute, à des univers bien distincts de leurs œuvres vidéoludiques ou de japanimation préférés. Je suis venu habillé d'un simple jean noir et d'un sweat confortable aux teintes bleues. Je ne voulais ni me casser la tête à chercher des vêtements bien habillés, ni être incommodé dedans. En général, je fais toujours un minimum attention. Pas que je n'aime pas les costards, au contraire, mais je ne vais pas m'embêter alors que je veux juste passer du bon temps avec mon aînée. J'aperçois d'ailleurs cette dernière, déjà installée à une table en train de m'attendre avec, sans surprise, une de ses consoles devant elle. Ce doit être pratique, remarque, quand on s'ennuie. Enfin... J'espère ne pas être trop à la bourre, même si j'ai fait attention de partir en avance pour être sûr de traverser Amanil à temps sans problème. J'avais un peu hâte à cette sortie, disons, et rien que de me balader et prendre l'air change de chez moi. Je me dis que Baguin fait 'ville isolée', mine de rien, comparée aux autres métropoles.

« Salut, Julianne. »

Elle a relevé son regard cerné vers moi en m'appelant pour que je ne me trompe pas de grande brunette, et son air enthousiaste me rassure légèrement. Au moins, je ne semble pas l'avoir dérangé avec ce rendez-vous, et elle ne paraît pas porteuse elle-même de mauvaises nouvelles. Ma voix n'a pas de timbre particulièrement grave, mais elle reste différente à celle que j'emploie d'habitude avec elle. Je n'ai fait alors que lui tapoter l'épaule pour la saluer, mais je m'amuse d'ordinaire, quand je nous fixe ce genre de sortie, de la surprendre par une accolade amicale que je ne réserve qu'à peu de monde. Si j'ai moins d'énergie, cela n'a rien à voir avec elle. Il faut simplement que je me remette de ce qui s'est passé et que je m'autorise à sourire avec sincérité plus souvent.
Sur le point de saluer le serveur, je sursaute en poussant un petit cri aiguë, surpris par la tenue pour le moins extraordinaire du garçon de table. Une tenue de la même couleur que mon haut pour le moins étrange, un teint un peu jaune, des oreilles pointues et du gel à foison dans les cheveux pour les plaquer au sommet de son crâne, je lève un sourcil, perplexe, en détaillant le nouveau venu qui sort déjà son petit calepin après avoir fait un drôle de signe de la main. Misère... Je viens à peine d'arriver et je suis déjà perdu, ça promet. Heureusement, je sais pouvoir compter sur mon amie si jamais une quelconque référence m'échappe, et je me doute que j'en verrai passer bien d'autres sans savoir les reconnaître. Lentement, je prends place sur la chaise en face de Julianne et m'empare de la carte qu'on me tend.

« Ah, euh, non, ça va, je trouve toujours train pour venir jusqu'ici. Mais je crois qu'un Pokémon avec Teleport ne serait pas de trop. J'oublie parfois que je suis un peu éloigné de tout, héhé... »

Je me racle la gorge, n'arrivant pas encore tout à fait me détendre, alors que je croyais que reprendre un rythme de vie 'simple' serait facile. J'ai assez de patience pour attendre le temps qu'il faudra afin que je redevienne enjoué pour tout et rien, mais bon, je chignerais pas si je pouvais vite me 'rétablir', que je puisse profiter de la vie tant que je le peux. Enfin de la carte, pour l'instant. Mais faut dire que chaque boisson, snack et même plat se voit doté d'un nom peu commun, réservés aux geeks les plus férus. Je me gratte la tête, néophyte que je suis, me contentant simplement de regarder la description des breuvages en question. Bon, il n'y a pas que l'ambiance qui est original, apparemment : leur nombre plutôt impressionnant de suggestions n'est pas pour me déplaire, moi qui aime avoir du choix. Mais bon, comme j'y connais quand même rien...

« Un Fu... Fu... Euh ce truc-là, s'il vous plaît.
- 'Fulguro Poing' ? Très bien, monsieur. Et pour vous, madame ?
- Prends ce que tu veux. C'est moi qui offre, ça me fait plaisir. »

J'ai pris un peu au pif, en fait ; si j'ai bien vérifié que j'aimais tout ce qui composait le cocktail, j'ai surtout pris le premier nom qui me semblait le plus atypique et voilà. Mais elle n'a pas le choix : puisque c'est moi qui ai proposé un rendez-vous, c'est moi qui invite. Je ne sais plus quoi faire de mon argent, après tout. Je n'ai plus eu la foi, ces derniers temps, de vraiment me mettre à la couture, par exemple. Ou même de passer commande chez mon habitué. De toute façon, je me suis rendu compte que j'étais trop attaché aux couleurs sombres, en ce moment. Ça ne me correspond pas. Quitte à être extravagant, autant que ça soit jusqu'au bout. Alors j'ai toujours préféré ce qui était bien voyant, sans tomber dans le flashy non plus (parce que ça, c'est vraiment moche). C'est sans rapport -enfin presque- mais la première fois que nous nous sommes revus, il y a trois ans, je l'avais également aidé avec ses courses. M'en rappeler me tirer un léger sourire, tandis que je laisse la plus âgé faire son choix. Toutefois, ma main vient d'elle-même s'approcher d'elle, comme si de rien n'était, et je bloque quelques unes de ses mèches de cheveux entre mes doigts, intrigués par leur état. Puis, je soupire faussement.

« Alalah... Il était temps que j'revienne. Comment veux-tu t'occuper des cheveux de Makoto si tu ne fais pas d'abord les tiens ? »

Je glousse doucement ensuite, disant ça non sérieusement. Ah... En vérité, je m'en fiche. Ce genre de commentaire me rappelle juste des souvenirs pas trop mauvais. Le genre de moments que nous avons passés ensemble sans trop savoir pourquoi, car j'ai un peu débarqué dans sa vie à l'improviste, il faut le dire. Je dois rester ce chieur de première qui aime enquiquiner sa pote geek avec ses tics un peu 'précieux' parce qu'il est, au fond, très curieux, et que sa pote geek bah elle aurait pu venir d'une autre planète. C'est sans doute peu flatteur d'être comparé à un extra-terrestre. Mais n'est-ce pas le genre d'histoires de sciences fictions qu'elle aime ?
Je replace ma main, m'accoudant à la table pour reposer ma tête sur ma main, sans quitter des yeux la mécanicienne. J'ai déjà l'impression d'être loin de chez moi, loin de cette image devenue nauséabonde que je donnais au public. Au moins, sur certains points de la vie de la Eriksen, j'ai tenté à quelques rares fois de me rapprocher de son univers, alors je me suis probablement amélioré.

« J'espère que tu ne me demanderas jamais de porter ce genre de fringues, en tout cas. Quoique... Un costume de robot, ça pourrait être rigolo à essayer. Toi aussi tu as ce genre de... Comment on appelle ça... 'cozplé' ? »

Ah bin non, je suis toujours aussi nul.

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Julianne Eriksen
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MessageSujet: Re: Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera)   Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera) EmptyMar 14 Mar 2017 - 10:59


>> Les martiens se portent-ils bien ?

Ce n’est pas qu’elle était franchement après le look affiché par Aloïs en général, mais cela donnait  presque une allure plus particulière que d’habitude au blond de le voir habillé si simplement. En fait, il avait l’air naturel.. Pas qu’il ne le soit pas habituellement, mais comme tout le monde, le « Prince » fait la part des choses entre le « lui » qu’il montre à tout le monde, et le « lui » qu’il montrera aux personnes plus proches de lui. Julianne ne fit donc aucun commentaire à voix haute, mais se sentit en quelque sorte heureuse que son ami se montre ainsi à elle, bien qu’elle doive en avoir l’habitude plus que d’autres. Encore une fois, leur rencontre d’aujourd’hui était particulière, en l’absence de leurs enfants.. Oui, c’était un peu la fête, en fait. Il lui avoua alors être venu par le train, et la mécano se sentir un peu gênée à l’idée que son ami ait pu faire un long voyage juste pour une soirée. Pourtant, elle lui répondit par un sourire en coin, ne remarquant pas encore la gêne apparente qu’Aloïs parvenait visiblement à cacher. Pour une fois que c’est le coordinateur qui est un peu à côté de ses pompes et Julianne la plus à l’aise, on peut dire que leurs positions se sont inversées ce soir, en comparaison avec leurs premières conversations plus qu’atypiques.

« Eh, tu sais quoi, la prochaine fois, j’enverrais Enkidudu, mon Neitram, te chercher en Teleport. Tu gagneras du temps. D’ailleurs, il te ramènera ce soir, pour la peine. »


Elle avait l’air de ne pas lui laisser le choix, mais il est effectivement inutile que de laisser son ami dépenser des sous pour bien peu de choses, si un Teleport de quelques seconde suffisait. Toute amatrice de technologies et de gain de temps qu’est Julianne par déformation professionnelle, il est vrai qu’elle n’avait jamais trop pris le temps de comprendre l’attrait des voyages en train, ou en voiture à travers la campagne. Elle savait que certains aimaient, mais n’avait jamais réellement essayé pour sa part. Certes, il lui était arrivé de voyager en avion, mais elle demeurait quelqu’un d’assez casanier, et peu nomade. Avec Makoto, peut-être devrait-elle songer à sauter le pas, et à aller se balader plus souvent… Mais en un sens, elle avait déjà entreprit de le faire. Elle manque juste encore et toujours de temps. Enfin, autant ne pas s’égarer, il ne valait mieux pas faire attendre Spock qui allait prendre leurs commandes. Aloïs galéra quelque peu pour demander un Fulguro Poing, et Julianne, pour sa part, savait déjà ce qu’elle voulait depuis quelques minutes.

« Un Mujiwara, pour moi, M'sieur Spock. Et un assortiment de mochi. »

Le serveur était à peine parti qu’Aloïs proposait déjà de tout payer. Julianne  leva les yeux au ciel. C’est bien car elle se rattraperait la prochaine fois ! Puis, l’autre changeait déjà de sujet en parlant de sa coupe de cheveux. La brunette sourit en coin.. Qu’est-ce qu’il en sait, hein, alors qu’elle porte une casquette. Depuis le jour où il l’avait coiffée la première fois, c’était devenu un running gag, le sujet de ses cheveux.

« Euh.. Quoi ? Tu m’fais une séance nostalgie, ce soir ? Entre mes cheveux et le Fulguro Poing, t’as gardé les mêmes blagues ! »


Elle disait ça sans sarcasme ni lassitude, ça l’amusait tout autant que l’autre. Pour le Fulguro Poing, elle faisait allusion à la fois ou Aloïs avait appuyé sur un de ses Goldorak, et que le poing s’était détaché pour renverser les étagères. Julianne prit ensuite un air de duchesse, en poussant sa casquette sur le côté. C’est là que si Zlatan serait là, il lui ferait honte en disant « swag ».

« Et puis j’ai passé 10 secondes devant ma glace juste pour me coiffer, en plus. »

Juste pour lui! (si, si) Lui en tout cas, ne s’apprêtera pas comme Spock, de ses dires. Un costume de robot. Hm… Qu’il ne la mette pas au défi !

« Respectes Star Trek, espèce de casu’ ! Pour la peine, je vais te trouver un costume de robot tout moche, et tu devras défier un de tes challenger dans cette tenue ! »

Oui, oui casu’, comme casual gamer, joueur occasionnel, autant dire que ça parle très très mal. C’est un euphémisme que de dire ça du blondin à barbichette, lui qui ne touche à une console qu’une fois tous les 6 mois. Et puis, c’est peut-être pas une si mauvais idée, la coordination en robot.. Il pourra danser comme Lady Gaga, aussi ! Juste pour avoir insulté une des bibles geekesque, Julianne devrait lui dire de parler à sa main, mais dans ses grandes largesses, elle laisserait couler cette fois-ci. Par contre, ça serait venu de Clive, il en aurait été autrement. Mais en même temps, ce dernier s’en serait sans doute pas mal fichu de ne plus devoir parler.

« Enfin, euhm, ouais, enfin, tu sais bien que j’en ai pas mal, des cosplays, chez moi. Tu te souviens, l’anniv de euh… La nana, là, la coordinatrice rousse..? »
Elle réfléchit en émettant un  « iiiiiinnnnhh » bizarre puis passa l’éponge. « Bah, ce soir-là, j’étais venue avec la robe d’Hijiri Byakuren, c’est une persotte dans Touhou Project. »

Elle tapa la recherche sur son portable dernier cri et montra les images de la persotte concernée au blondin.

« M’enfin, pas moi qui avais fait la robe, bien sûr. »

C’est alors que les cocktails arrivèrent, avec un bel assortiment de mochi, que Julianne espérait faire gouter à son ami, comme elle n’avait pas souvenir qu’il en ait déjà mangé, et en plus, ils sont faits maison. Pour sa part, elle se rua sur un blanc à la pâte de haricot rouge, et leva les yeux au ciel de délice en savourant l’une de ses friandises favorites.

« Trop bon ! Goute-euh ! »


Elle lui fichu presque dans la tronche le plat de mochi, ne laissant pas d’autres choix à Aloïs que de goûter. Cela fait, elle reposa le plat, puis commença à siroter son coktail non-alcoolisé.

« ..Eh, euhm, au fait, ici, ça va fermer dans une heure.. Tu veux aller où ? J’t’emmènerais où tu voudras.. Même dans un bar miteux et malfamé du port ou sur la plage si tu veux me tester en coordination ! »

Certes, cela peut paraître presque étrange de voir la brune si enthousiasme et animée. Il faut dire qu’être dehors uniquement avec son meilleur ami faisait souffler en elle un vent de liberté, et elle n’avait qu’une envie : en profiter un maximum. C’est une occasion déjà rare, et qui risque de l’être plus encore dans les temps à venir, donc l’ingénieure compte bien l’exploiter. Et puis, après tout, dans son esprit, cette soirée est celle d’Aloïs.

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MessageSujet: Re: Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera)   Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera) EmptyMer 22 Mar 2017 - 20:58



Les martiens se portent-ils bien ?

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Game Over



Ce serait pas fou, en vrai, que je parte en capture un de ces jours pour me trouver un Pokémon avec Téléport. Pas que je compterai avoir un tel allié juste pour ça, mais ça me faciliterait grandement les choses, mine de rien ; quoique je n'ai rien contre les transports en commun, tant que personne ne m'embête. Nan mais comprenez-moi : c'est vaguement agaçant, les passagers qui se bécottent oklm alors que j'suis en train de lire. Je dis pas que je suis pas niais ou romantique ou quoi, mais qu'on me laisse au moins lire mon Dumas tranquille ! (bon, au moins maintenant je saurais que lire les Trois Mousquetaires ne me donne pas forcément le droit de brandir mon stylo et de le planter involontairement dans l'œil d'un des amoureux parce que j'aurais eu envie de m'en servir comme épée pour imiter Athos, même si après coup j'ai méchamment trouvé la scène rigolote). J'ai bien un Pokémon Psy avec moi, mais comme je m'y attendais, Anna n'est pas capable de se servir de Téléport, même sous forme de CT. Je me suis toujours débrouillé sans téléportation jusque là -ce qui me permettait d'ailleurs d'admirer les paysages resplendissants d'Enola- mais puisque Julianne me propose son Neitram, je me dis que ça faciliterait grandement la tâche (profiteur.jpg), et pour le coup, je ne dirais pas non. J'ai beau ne pas détester regarder à travers ma fenêtre dans le train de nuit, je ne sais pas trop à quelle heure je rentrerai, alors si jamais on se retrouve dans un état pas très fameux, il est probablement mieux que je laisse Enkidudu me ramener. Enfin... Je ne crois que nous comptons nous bourrer la gueule, loin de là, mais avec moi, on ne sait jamais ce qui peut arriver ; quoique je me sentirais mal si je devais mettre la Eriksen dans une position fâcheuse par ma faute alors que je voulais juste la retrouver pour qu'on passe une soirée tranquille.

Je ne peux que buguer quelque peu en entendant la commande de ma comparse. Mo... tchi ? Si j'ai déjà entendu ce nom quelque part, l'apparence du truc ne me revient pas du tout. S'il s'agit d'un assortiment, peut-être de la nourriture ? J'ai beau avoir étudié la cuisine, celle des pays plus lointains m'ont toujours parues difficiles à maîtriser, alors je me suis contenté déjà de perfectionner les rudiments qu'on m'avait toujours enseignés. J'aurais avancer davantage si j'étais allé au-delà de mes connaissances culinaires actuelles lorsque j'en ai profité pour découvrir de nouvelles variétés durant mes voyages ; toutefois, il y a quelques années, j'ai eu une période où je n'avais littéralement plus goût à rien, pas même aux aliments. Tout me paraissait fade, et je regrette, même durant ce laps de temps, de ne pas avoir eu le palet fonctionnel, ne serait-ce que pour une raison aussi risible que celle de ressentir quelque chose à nouveau, par n'importe quel moyen.
Comme je connais moins bien les nutriments d'Asie et que j'ai appris certaines fois à m'en méfier, je reste suspicieux quant à ce qu'elle a commandé, mais puisqu'il s'agit de Julianne et qu'elle s'y connaît bien mieux que moi en ce qui concerne plus ou moins tout ce qui vient du pays du Soleil Levant, je lui fais alors confiance, me contentant d'avoir une légère petite impatience à l'idée de pouvoir goûter à quelque chose que je ne connais ; ma curiosité me perdra certainement un jour, d'ailleurs, mais pour l'instant, je profite, ne cherchant cette fois-ci même pas à retrouver les indications qui constituent la boisson qu'elle a prise. Je pourrais toujours deviner, héhé.

Mais... Peut-être que le sujet des cheveux était à éviter ?.. Enfin vous m'direz, je connais peu de monde qui serait flatté si on leur disait qu'ils étaient mal coiffés... Pourtant l'une des choses qui m'a toujours particulièrement plu chez Julianne, justement, c'est sa capacité à ne pas répondre ou même prêter attention à tout ce qu'on peut lui dire, que ce soit sur son physique ou même sa manie à rester plongée dans son monde virtuel. Je ne pourrais personnellement pas vivre ainsi, seul, néanmoins je trouvais remarquable, quand j'étais au Régime, par exemple, sa façon de se foutre d'à peu près tout (sauf des machines et des bidules électroniques, bien sûr). C'est peut-être étonnant, mais si j'admire la beauté de certaines choses, ou de certaines personnes, je ne peux cautionner qu'on puisse se moquer de quelqu'un pour son apparence, et même l'obliger à changer, dans la limite où ça ne lui fait pas de mal. Je ne peux déjà pas cautionner les moqueries ou les critiques acerbes et gratuitement méchantes, mais heureusement, l'ingénieure n'a pas, ou du moins plus, à subir ça.
Sur le coup, j'ai juste eu peur de l'avoir vexé, ou même qu'elle trouve mon humour vraiment à chier (et elle aurait pas tort). Oui, elle a raison, je devrais arrêter de recycler des blagues, sinon peut-être qu'elle ne rira plus du tout, et ce n'est pas ce que je voudrais. On dirait, cependant, qu'elle me faisait juste une taquinerie, alors je soupire intérieurement de soulagement en sachant qu'elle n'a pas été offusquée par mes propos, car ce n'était pas du tout l'intention, et je voulais simplement me remémorer de bons souvenirs.
Et je ne devrais probablement pas être flatté qu'elle ait effectivement passé quelques précieuses secondes devant un miroir, même si je ne peux m'empêcher de sourire un peu, comme je sais qu'elle n'aurait probablement même pas pensé à se retoucher devant une glace il y a encore deux ou trois ans, surtout pour... 'sortir' avec un ami. Son teint pâle s'est d'ailleurs assombri un peu, signe qu'elle doit aller en extérieur plus souvent qu'avant. Elle a toujours des cernes, mais bon, je ne peux pas lui imposer la lune, non plus. S'occuper de sa fille et de son boulot en plus de ses régulières parties de jeux en ligne doit lui demander du temps et surtout un peu de santé. Quoique de ce côté-là, je crois qu'elle s'améliore, heureusement. En même temps, faut avoir un peu de préserves énergétiques, pour élever un enfant, surtout seule. J'espère au moins que le géniteur de la p'tite prend ses responsabilités.

Ma culture geek est laaargement pas au point, c'est un fait. Mais bon, c'est quand même pas un drame de pas savoir ce qu'est 'Star Grec', si ? À l'entendre, on croirait que j'ai insulté sa mère ! M'enfin... Sa proposition me fait glousser. Un costume de robot... Eh bien pourquoi pas ? Ce serait une grande première, après tout, mais parmi tous les Champions Coordinateurs, je dois être le seul qui oserait faire un concours dans un tel accoutrement. Surtout s'il s'agit des trucs qu'on trouve dans ses animes de machines, là, 'Gueule de Rac' ou 'Eve-mangue-et-lionne' (ouais bah soyez indulgents, j'ai pas tout retenu) même si -et je ne le sais pas encore- je sens que je vais en bouffer avec Noah quand il sera un peu plus grand parce qu'il aura appris deux ou trois trucs de sa 'Tata Juju'. Ce serait sûrement difficile, d'ailleurs, de donner des directives dans une grosse boîte à l'effigie d'un de ses héros mécaniques, mais entre ça et les tenues moulantes que portent les 'pilotes' des fois... Je me demande ce qui serait le plus contraignant, en vrai.
Puisqu'on parle de déguisements, voilà que Julianne me montre sur son écran de téléphone une robe assez étrange et originale, mélange de noir, blanc, et quelques couleurs ici et là, mais je ne devrais même pas être surpris par l'aspect pour le moins... atypique des cheveux du personnage qu'elle me montre dont elle a emprunté le style vestimentaire un soir. Je dois considérer au moins quelques secondes avant de faire le lien entre 'la coordinatrice rousse' et... Althéa, puisque je n'y avais pas reconnu l'ingénieure là-bas à cause de son costume, mais aussi parce que Mikael m'avait justement bien distrait le temps de faire quelques conneries (c'est d'ailleurs une chance que nous n'ayons pas été pris par les flics). Un pincement au cœur me prend toutefois en repensant à mon amie rousse dont la Eriksen ne se rappelle plus le nom, mais que je retrouve sans mal pour en avoir apprécier la personne en question. Althéa fut ma collègue Vanawienne, mais aussi une bonne pote avec qui il était plaisant de s'amuser. Je jouais avec elle en la laissant volontairement piquer quelques affaires de valeur chez moi, la testant pour savoir jusqu'où ses talents de voleuse pouvaient aller. Mon regard se voile un peu, accompagné d'un léger sourire aux coins tristes. Je n'ai plus eu de nouvelles d'elle depuis des lustres. Je n'ai rien contre sa remplaçante -qui possède d'ailleurs un certain charisme-, mais elle continue de me manquer parfois encore aujourd'hui. Ce n'est pas le moment pour être peiné, toutefois. Alors je me contente d'un simplement hochement de tête en imaginant, avec amusement, la brunette dans un cosplay de ce genre.

Mais je suis tout à coup distrait par nos commandes qui arrivent sur la table. Assoiffé par mon voyage, je prends ma boisson rafraîchissante avec plaisir, avant de cligner des yeux devant ce qu'il nous sert en même temps que les cocktails, à savoir des espèces de petites boules blanches. Si l'aînée déguste avec appétit le met japonais que nous est présenté, je reste perplexe face aux choses en question, mais non moins désireux de goûter, par simple curiosité culinaire. Je n'ai pas trop le choix, de toute façon, puisque Julianne a l'air de vraiment insister pour me faire goûter ça. J'en prends donc délicatement un entre mes doigts, étonné de la consistance douce et moelleuse du... gâteau ? On va plutôt dire 'pâtisserie', je crois... Je ne sais pas à quoi m'attendre mais ne perds pas une seconde de plus pour goûter une bouchée de ces 'mochis' dont la mécanicienne a l'air de raffoler. Je sens alors un subtil goût de thé vert associé à la densité de la pâte étrange et fine qui n'est pas mauvaise non plus. C'est un peu bizarre mais assez... bon. Puisque la geekette aime tant, je n'aurais qu'à essayé d'en faire, alors.

« Hmmm... En effet. C'est particulier, mais pas mauvais. »

J'ai du mal à m'habituer à la texture de la pâte de riz, mais ça m'amuse en même temps. Elle a toujours le chic pour me faire découvrir de nouvelles choses, de toute façon. Certaines fois marchent plus que d'autres, mais... Bah, ça me fait plaisir, dans tous les cas. Je ne rechigne jamais à connaître de nouvelles cultures, après tout. Mais je devrais peut-être repartir au Japon, un de ces jours. Je n'aurais qu'à tenter d'impressionner la plus âgée avec tout ce que j'aurais appris, héhé. En plus, j'ai entendu dire qu'ils aimaient bien les blonds, là-bas. Enfin du moins, les touristes étrangers français j'crois qu'ils kiffent. Mais bon, je parle pas trop japonais. Et l'anglais encore moins, faut dire.

« Hm ? »

Perdu dans le vague, je relève tout à coup mon regard.

« Te tester en coordination ?.. »

Ces mots-là suffisent pour m'intriguer davantage. Je ne pensais pas réellement que la Eriksen me ferait un jour une telle proposition, alors j'en suis des plus surpris. C'est que... Je ne l'aurais pas du tout vue dans ce domaine, à vrai dire. Je l'imagine tellement dans ses machines et tous ses calculs scientifiques incompréhensibles... Il est difficile pour moi de la concevoir au sein de ma propre sphère, à vrai dire. Cela dit, maintenant qu'elle en parle, c'est qu'elle a peut-être quelque chose derrière la tête ?

« Eh bien... Puisque je me suis testé à tes jeux la dernière fois... Soit ! Je suppose que c'est mon tour de te montrer ce que je sais faire. Mais j'te préviens, j'suis pas professionnel ! »

Je reprends un sourire sincère, laissant même un gloussement m'échapper, mi-sérieux. C'est vrai, en coordination je me débrouille juste, je n'ai pas un niveau extraordinaire non plus. D'ailleurs, je crains que mes chers fans ne soient bientôt lassés de me voir expérimenter les mêmes choses. Peut-être trouverai-je une nouvelle source d'inspiration aux côtés de la mécanicienne ?
Je paye l'addition auprès du serveur (dont-la-tenue-me-rend-de-plus-en-plus-perplexe-mais-c'est-pas-une-raison-pour-que-je-le-dévisage-non-plus-sinon-j'ai-peur-qu'il-le-prenne-vraiment-mal) et je la laisse me conduire à la plage, puisqu'elle connaît bien mieux Amanil que moi. Je n'y vais pas irrégulièrement, mais la capitale reste tout de même une très grande ville, et je n'ai jamais dit non plus posséder un sens de l'orientation très extraordinaire. Il n'y a bien que les paysages français dont j'ai vraiment l'habitude, et en ce qui concerne la ville lumière, j'y connais chaque repère. En revanche, si j'ai pris certaines accoutumances à Baguin, puisque c'est là où je réside, et que je connais quelques boîtes et restaurants (évidemment) dans les autres villes, j'ai toujours besoin d'un plan ou d'un GPS pour m'orienter. Ou d'une guide, en l'occurrence. Comment ça, 3615 my life ?

« Ah, tiens, là, ce sera parfait ! Ça m'change de mon Amphi' ! »

Je retrouve mon enthousiasme, me frottant les mains alors que je désigne à ma future 'challenger' un lieu sur la plage qui se fait de plus en plus désertée, ce qui rendra le terrain d'autant plus grand et pratique. Si je me souviens bien, en plus, Julianne a des Pokémons aquatiques, alors la proximité avec la mer nous sera pas inutile. D'un point de vue esthétiquement plus subjectif, j'aime beaucoup le cadre. Faut dire que même si je n'avais pas souvent l'occasion d'aller à la mer quand je vivais avec Judith à Paris, je n'ai jamais cessé d'aimer ni l'océan, ni la plage en elle-même (même si bon, quand le sable colle, c'est chiant).

« Yosh ! J'suppose que tu connais un peu le principe. On balance un Pokémon chacun et ça se fait en trois tour, normalement. Mais si tu veux modifier un peu les règles, à ta guise, Juju'. En attendant... »

Je décroche une des Pokéballs à ma ceinture pour dévoiler Jasmine, ma Démanta nouvellement adoptée. 'Gagnée' lors du concours de pêche, je n'ai pas eu l'occasion de démontrer ses talents au grand jour, mais elle possède déjà un potentiel non négligeable ; et je veux le faire découvrir à mon amie.

« Je prendrai Jasmine, ma Démanta, de mon côté. Mais je vais te laisser commencer. Honneur aux dames ! »

Un sourire en coin un peu joueur, je glisse même une courbette faussement polie, avant de me préparer. Je sens monter en moins un début d'excitation que je n'avais plus ressenti depuis longtemps.

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Julianne Eriksen
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MessageSujet: Re: Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera)   Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera) EmptyDim 2 Avr 2017 - 12:43


>> Les martiens se portent-ils bien ?

Faire découvrir son univers à Aloïs, c’est quelque chose que Julianne n’assumait pas du tout au départ. Malgré l’ouverture d’esprit évidente de son ami, elle avait tendance à penser qu’il la jugerait sans le montrer ni le dire. Pourtant, ce ne fut jamais le cas, et l’ingénieure avait fini par s’habituer.. En un sens, le blondin voulait toujours si bien faire, et était toujours si curieux qu’elle ne pouvait pas passer à côté de l’épreuve de s’ouvrir un peu à autrui. Aujourd’hui, elle peut dire qu’elle n’a jamais regretté, car même si la chose lui semblait frustrante au départ, et qu’elle se trouvait toujours anormale sur une multitude de choses, cela a toujours influença sa relation avec Aloïs de manière positive. Ainsi, à l’heure actuelle, le fait de faire découvrir des choses à l’autre est devenue naturelle.. Sans y voir aucune façon d’attirer l’attention sur elle, c’était une façon pour Julianne d’ « offrir » aux gens qu’elle apprécie, avec le peu qu’elle connaît sur le monde qui l’entoure, et sur ce qui la charme. Car, finalement, elle ne connaît pas grand-chose d’autre, à sa propre échelle. Tout comme Aloïs est un excellent cuisinier, un Coordinateur reconnu, un ancien Régimeux, un père de famille à la situation complexe ces derniers temps, et beaucoup d’autres choses.. Mais certainement pas un amateur de culture japonisante. Le barbichu fit une drôle de tête en goutant les mochi, visiblement surpris, et Julianne tira un sourire satisfait. Oui, c’est bien le genre de réaction qu’on a en goutant ces trucs pour la première fois. On ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre. D’ailleurs ça colle assez bien à la situation (oui oui vas-y qu’on amène des parallèles de SYMBOLISM comme ça d’un coup, on aime ça), à l’image de leur relation, qui s’est toujours constituée d’évènement assez inattendus. Leur rencontre en elle-même était complètement bizarre, après tout. En y repensant, Julianne avait d’ailleurs un peu honte d’avoir été un telle gamine, m’enfin. Le passé c’est l’passé, maintenant, elle est maman, une vraie adulte, hein !! (Spoil : Non.)

Pour la coordination, Julianne plaisantait majoritairement, histoire de dire qu’elle voulait simplement passe du bon temps avec son ami, mais ce dernier marcha totalement dans le jeu. Après tout, ça pouvait être amusant, et certainement que quelques Pokémon de Julianne seraient très amusés par l’idée de pouvoir s’éclater avec des combinaisons d’attaques originales. Et comme disait l’autre.. Oui, c’est vrai qu’en dehors de la cuisine et de leurs bétises d’adulenfants, Julianne n’avait jamais trop vu Aloïs étaler ses talents de coordinateur.. Peut-être étais-ce par pudeur ? Dans tous les cas, elle espère que ce n’est pas car elle prend trop de place.

« Ah bah, j’disais juste ça pour l’exemple, mais si ça te botte, j’te suivrais, Ouji ! »


Fit-elle, malicieuse, en se rappelant le vieux surnom de son interlocuteur. Tous deux enthousiasmés par l’idée d’un match amical de coordination, les deux amis finirent en vitesse leurs mochis et leurs cocktails, dirent « au revoir » à Monsieur Spock, puis s’en allèrent en direction de la plage. Aloïs trouva sans tarder un endroit déserté par les promeneurs et la baignade, et exprima sa joie de pouvoir faire leurs bêtises ici. Julianne le suivit dans sa joie, par ailleurs, et son visage s’orna d’un large sourire en guise de réponse. Elle avait toujours aimé la proximité de la mer. Probablement que cela vient de ses origines de bord de mer, à Kanto, où elle aimait trainer pour oublier ses soucis d’adolescente un peu débile. Et sûrement que le fait qu’elle apprécie les Pokémon de type eau venait aussi de là. Parlant d’eux, Aloïs sortit un très beau spécimen de Démanta. Julianne observa ce dernier avec des étoiles dans les yeux.

« Une Démanta ! Ils sont vraiment aussi grands qu’on m’avait dit !! »

Et il est rare d’en voir un d’aussi près.. Du moins, c’est la première fois qu’elle voyait un membre de cet espèce. Elle s’approcha un peu pour admirer la belle Jasmine.. Elle constituait une chouette équipe avec le blond. Mais il lui fallait réfléchir à son propre partenaire. Elle était tentée d’envoyer Ryuko, sa Léviator, mais celle-ci avait les mêmes types que Jasmine, donc cela risquait peut-être de diminuer les possibilités du match. Non, non, elle avait une meilleure idée, bien plus stylée. Elle chercha dans son sac une des balles contenant l’allié qu’elle avait choisi, et la lança sur le sable. La balle roula,  et Rock, son Gamblast, en sortit. Oui, c’est vraiment lui, la crevette qui lui inspirait le plus de combinaisons amusantes.

« Ok, alors je choisis Rock ! »

Fit-elle en présentant fièrement sa langouste bleue à la pince disproportionnée. Le Gamblast n’avait pas l’air sûr quand sa dresseuse lui expliqua la situation, timide qu’il a toujours été. Mais à coup de « naaaan ça vaaaaa, c’est juste pour le fuuun, tu vas voir, on va s’marrer », Rock finit par se résigner et faire face à son adversaire.

Hm.. Il a dit à nous l’honneur, donc.. ? Ok ! Je sais ce qu’on va faire !

« Rock, Rock, j’ai une idée ! Tu sais, quand je t’ai montré Megaman ? Bah, tu vas faire comme lui ! Balances pleins de lasers ! Genre tu concentre bien Pistolet à eau avec une autre attaque et.. BOUM!  »

Après tout, eh, Gamblast, il a un « Mega Blaster », c’est l’nom de son talent ! Moi j’suis sûre que c’est pas une coïncidence et que c’est un gros geek qui a trouvé ce Pokémon.

Rock commença par observer, perplexe, sa dresseuse, mais après quelques secondes il finit par comprendre. Il prit une grande inspiration, et sa pince s’entoura d’une aura bleutée. Après quelques secondes de « chargement », des lames vinrent entourer la crevette bleue et sa pince, en brillant telle une multitude de petits lasers autour de lui. Enfin, Rock prit appui sur sa large pince, et bondit dans les airs, exécutant une cabriole comme celles qu’il avait pu voir dans les jeux de sa dresseuse, et en enroulant son corps dans une position des plus stylées qui fit briller les yeux de Julianne. Il déchargea le contenu de sa pince chargée d’un « laser » aquatique, filant à toute vitesse, et à pleine puissance, vers Jasmine. Les « lames » de lumières qui l’entouraient furent projetées avec le jet d’eau, et s’éparpillèrent partout, et plusieurs en direction de la Démanta, tout en émettant presque des sons ressemblant aux tirs de vaisseaux dans Star Wars. Inutile de dire que derrière, Julianne applaudissait comme une enfant.

Trop stylééééééééééééééééé !

BLBLBLB:

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MessageSujet: Re: Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera)   Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera) EmptySam 29 Avr 2017 - 0:15



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Pas que je ne sois pas habitué à faire des Concours hors des Amphithéâtres (que ce soit le mien ou ceux de mes collègues), mais ça reste peu souvent que je m'ose à une sortie pour mes entraînements. L'intérêt est d'accoutumer mes alliées à un cadre assez « humain » et matériel afin qu'elles ne soient pas trop perdues une fois sur scène. On peut toutefois dire que la mer, l'océan, est devenu une sorte de domaine familier. Après tout, j'ai vécu sur un bateau mes premières années, et même si la capitale française ne m'offrait plus cet air marin qui me plaisait tant et me rappelait avec une nostalgie aigre-douce mon enfance, j'ai passé au cœur de la ville lumière de très belles années, en dépit des événements qui ont précédés mon départ pour Enola. Cependant, je ne regretterais jamais mon arrivée sur l'île. Je m'y sens bien plus libre et heureux, même si mon comportement laisse à désirer et qu'on pourrait penser le contraire. Il faut croire néanmoins que la vie parisienne n'a pas éloigné de moi mes compétences de matelot, comme le prouve Démanta, que j'ai fièrement pêché au concours qui a eu lieu il y a quelques mois ! Enfin... J'en ai été le premier surpris, à vrai dire. J'avais beau craner devant tout le monde, je ne m'attendais pas du tout à gagner. Mais ça n'a fait que me rajouter un peu plus de popularité (je crois ?). Et je n'ai pas l'air d'être le seul à craquer devant Jasmine, qui exécute quelques vaguelettes avec ses nageoires en rougissant un peu, flattée d'être dévisagée ainsi par la mécano dont je lui ai tant parlé. Eh oui, les Démantas, si j'en suis toujours amusé, sont bien plus grands encore dans la réalité. Ce n'est qu'à que quelques rares occasions que je me suis permis de monter sur son dos, mais ça m'amuserait sûrement de l'emmener avec moi pour « surfer » sur les rouleaux qui entourent l'île.

« Elle est belle, hein ? C'est grâce à cette Démanta que j'ai remporté le prestigieux concours de pêche d'il y a quelques mois, héhé ! »

Cette victoire ne m'a pas donné que des potos, mais ce n'était pas tellement pour en chercher que j'y participais. Je n'étais pas venu pour vraiment gagner non plus, c'était plus un bonus sympa, disons. Mais je savais que remporter ce concours ferait des jaloux, et que j'allais avoir sur moi quelques regards envieux, mais tout ça n'était dû qu'à un peu de chance, rien de plus. Mon amie opte pour une grosse crevette bleue, de son côté. Un Gamblast qui ressemble aux crustacés que j'ai plutôt l'habitude de préparer en cocktail, et donc je m'amuse quelque peu de la bouille de ce 'Rock' mais ce n'est que gentiment. Les Pokémon Eau, faut dire que je les connais plutôt bien, aussi. Je souris en constatant la perplexité et le manque de confiance visibles dans le regard du petit Pokémon à pince, mais la Eriksen le rassure comme elle sait naturellement si bien le faire. Apparemment, elle a foi en ce jeune gambas. J'ai bien hâte de voir ce que nos adversaires nous prépare, même si j'ignore totalement ce qu'elle a en tête. Ce n'est pas comme si j'attendais particulièrement quelque chose, autour de ce duel amical. Il n'y a après tout pas de rubans à la clé, et ce n'est qu'un moyen de passer du temps ensemble en s'amusant. Peut-être un procédé pour que nous puissions communiquer sans vraiment le faire à voix haute, également; je ne sais pas. Mais ça fait du bien. Je me sens détendu, chose devenu de moins en moins fréquente. Julianne est pourtant tellement sur une autre planète que j'ai l'impression de planer, quand je suis avec elle. C'est rafraîchissant, et je me demande si elle fait cet effet à tous ceux qu'elle croise. Ou si, comme certains du Régime que j'avais pu croiser quand j'y étais, sa présence pouvait susciter quelques moqueries assez lamentables. Mais je ne suis pas là pour évoquer le passé, aussi prenant peut-il être envers moi parfois. Je ne serais après tout pas tombé en dépression si je savais m'extirper de mes douloureux souvenirs. Mes enfants et mes amis, toutefois, arrivent à me faire passer le cap progressivement. En outre, mon ex-copine a été extrêmement indulgente, et ça m'a grandement aidé pour faire le tri dans ma vie. J'en avais presque oublié à quel point les Concours pouvaient me redonner chaud au cœur quand j'en avais besoin. Je redécouvre en même temps cet amour pour la coordination, que je n'avais jamais perdu, mais dont le style me semblait devenu fade et démodé au cours du temps. Il est vrai que, à côté de mes collègues à Zazambes et Vanawi, je fais bien pâle figure désormais.

J'avais un peu peur d'avoir mis la scientifique devant un fait accompli en accédant à sa requête, mais je la vois déjà essayer de communiquer son idée avec son allié, et les explications plus ou moins adroites de la brune me tire un sourire amusé. Nulle moquerie évidemment, mais c'est... mignon à voir, oui. Et touchant, en quelque sorte. Je ne voulais pas qu'elle soit mal à l'aise sur un terrain inconnu de son registre, mais je constate qu'elle s'y fait rapidement, glissant ici et là même une référence à un de ses nombreux héros de jeux vidéos pour que son Pokémon visualise mieux. De mon côté, je reste un peu perdu. En effet, si elle m'a déjà parlé de Mégaman, j'ai encore bien du mal à me rappeler de ses attraits physiques. Faut dire que moi, dès que y'a un « man » quelque part, je pense d'abord aux héros de l'imaginaire américain plutôt que japonais. Aucun doute toutefois qu'elle aura bien vite fait de me rappeler de qui elle a fait mention une fois que je lui aurais (re)posé la question, en me répétant que je n'ai aucune culture. Et peut-être qu'elle a raison. Peut-être que c'est dans ses passions à elle que je trouverais de nouvelles inspirations, qui sait ? Je ne vais pas cracher sur de potentielles innovations, quitte à m'éloigner de mes manières habituelles.
Et ma foi... La dresseuse et son Gamblast se débrouille plutôt bien. Armé de sa pince qui vient de briller, ce dernier s'élance dans les airs en faisant des pirouettes dignes d'un... comment elle dit ? « Chaud nein » ? Un truc du genre. Enfin bref, et donc la grosse crevette bleue ne tarde pas à attaquer avec un rayon également bleuté sur Jasmine, tandis que j'aperçois des sortes de lasers tomber au sol, à tel point que j'ai quelques réflexes stupides qui font lever mes bras devant moi pour me protéger alors qu'il n'y a aucun réel danger. Les Concours sont différents des combats Pokémons mais bon, à partir du moment où il y a une partie artistique qui peut consister à toucher l'adversaire pour l'affaiblir et le déstabiliser pour la suite de sa performance. Ce que je veux dire, c'est que cela n'empêche pas un peu de 'violence', bien entendu, même si le but de la coordination n'est clairement pas d'aller dans cette direction et que j'essaye toujours de minimiser les dégâts.

« Repli ! »

Je ne peux pas lui demander d'esquiver car elle est définitivement pas assez rapide et bien trop grosse (ironiquement ce qui fait d'ailleurs qu'elle se trouve actuellement dans mon équipe), mais je peux au moins lui indiquer de se protéger comme elle peut. 'Repli' désigne bien sûr non pas se retirer dans sa Poké Ball, mais de replier une de ses ailes pour parer l'attaque du mieux qu'elle peut, ce qu'elle fait. Possédant une bonne défense spéciale, je ne m'inquiète pas trop, toutefois, même si elle réussit à parer le jet lancé sur elle, ma Démenta s'en prend la moitié en pleine face et dévie maladroitement le rayon en se défendant, la faisant prendre davantage de dégâts. Mais je ne l'ai pas assez préparé aux Concours ou même au combat, dernièrement, trop occupé à tester le Mystherbe que j'ai attrapé récemment.
Jasmine résiste comme elle peut et s'ébroue une fois l'offensive adverse passée, mais il est temps pour nous de répliquer à notre tour. Il me faut le temps de réfléchir, mais au niveau actuel auquel est la Démanta, je n'ai pas énormément de possibilités. Mais j'arrive tout à coup à percevoir quelque chose. C'était un exercice que je trouvais difficile au début, mais j'ai bien dû m'habituer à inventer des combinaisons sur le tas, m'orientant sur les initiatives de mes challengers. Un claquement de doigts plus tard, et c'est le signe que j'envoie à la grande raie pour contre-attaquer.

« Vibraqua ! Et explosion ! Partout ! »

J'ai déjà donné consignes plus subtiles et plus claires, mais je ne peux pas m'adresser à Jasmine comme à celles de ma team Elite. Alors je fais de mon mieux pour qu'elle comprenne mon idée, même si c'est bancal. La Démanta hoche toutefois la tête -peut-être dans le but de me rassurer- et charge à son tour une boule d'eau qui tournoie sur elle-même, avant de la projeter en direction de (The) Rock. Mais à seulement quelques petits mètres de lui, Jasmine crache un flot de bulles qui fait exploser la plus grosse boule d'eau juste devant le Gamblast. Les gouttes qui s'en échappent se dispersent dans toutes les directions, et la femelle aquatique répète l'opération. Elle lance d'abord des Vibraqua, dans la direction du Gamblast, qu'elle détruit aussitôt avant de se mouvoir pour profiter de la pluie qui en découle. Le contact de l'eau fait légèrement scintiller sa peau lisse, lui faisant oublier l'offensive qu'elle a reçu un peu plus tôt. Bien plus rapide, Jasmine profite de sa vitesse améliorée pour descendre au sol, une initiative que je ne lui ai, cette fois-ci, pas indiquée. Elle s'arrête à quelques centimètres au-dessus du sol, qu'elle continue de survoler en lévitant, avant de lentement plonger dans le sable jusqu'à disparaître complètement. On peut apercevoir quelques petites dunes bouger, mais ma Démanta ne se montre plus du tout. Et j'en suis le premier confus. Je crois qu'elle se cache. Peut-être qu'elle prépare quelque chose, je ne sais pas. Ou alors elle a mal compris ce que je lui ai dit. Mais je n'ai pas tant parlé non plus. En me grattant l'arrière de la tête avec une derpface, j'esquisse un « Euuuh... » peu convaincant dans l'espoir que ça réveille mon alliée. C'est ça, elle s'est peut-être endormie. Ce serait fâcheux, dans ce cas.

« Hmm... Euh, au fait... C'est qui, Megaman ? »

Groin groin:

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Julianne Eriksen
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Julianne Eriksen
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MessageSujet: Re: Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera)   Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera) EmptyDim 28 Mai 2017 - 16:52


>> Les martiens se portent-ils bien ?

C’est peut-être moche, mais moi, j’trouve ça cool.

Une phrase qui résume assez bien le rapport de Julianne au « style » de coordination qu’elle tente actuellement de concocter avec son partenaire crustacé. Rock avait l’air bien plus perplexe que sa dresseuse, en revanche, et semblait s’interroger sur ce qu’étaient toutes ces cabrioles esthétiques que l’autre geek lui demandait de faire, elle qui se foutait bien de se balader parfois avec la culotte de grand-mère remontée jusqu’au nombril. Comme Julianne avait applaudit, Rock pensa logiquement que cette mascarade était terminée, et qu’il pouvait désormais attendre tranquillement sur la plage. Sauf que non, en face de lui, la Démanta commença à s’ébrouer pour se protéger derrière sa nageoire, et prépara sa riposte. Le Gamblast fut à la fois outré et totalement paniqué aussitôt que la raie commença à alimenter et former une grande poche d’eau sphérique au dessus de sa tête. Bon, certes, ce n’est que de l’eau, et Rock est une crevette, n’empêche que le spectacle était impressionnant, et que Julianne ne faisait pas la maligne non plus en voyant son partenaire courir partout à la recherche d’un abri, et devant cette bulle plus grande qu’elle.

« Ehhh ! Rock, restes-là, faut ripos— AH ! »


Et là, ce fut la pluie. Bon, Julianne ne s’attendait pas à rester totalement sèche en se promenant près de l’océan avec Aloïs, n’empêche que se recevoir cette bruine froide à la tronche la surprit quelque peu et la fit grogner.

« Mais-euh ! L’eau ça mouille ! »

..Oui, Julianne, merci pour cette intervention.

Loin d’elle de faire la sainte-Nitouche, mais Julianne n’a jamais trop aimé être un peu trempée quand elle n’est pas en tenu adéquate. Ca pourrait abimer ses beaux T-shirt et goodies, ça, hm. Quand à ses cheveux qui peuvent frisouiller avec l’humidité, c’est le cadet de ses soucis. Ca la fait plutôt rire, même. Enfin, passons sur la séance fashion, car c’est le moment d’agir, pour éviter que sa crevette bleue ciel se prenedes bubulles dans la tronche. Bon, certes, ce n’est pas des bubulles qui feront grand mal à Rock vis-à-vis de son type, mais le but das un combat de coordination, ce n’est pas non plus de se prendre toute les attaques qu’on nous envoie.

« T’en fais pas, esquives tranquillou, t’as de la marge ! »

Du moins, c’est ce que Julianne pensait jusqu’à ce que les bulles explosent. La scientifique échappa un « oups », alors que les bulles qui venaient d’exploser en particules d’eau lui rappelaient singulièrement un jeu « danmaku », avec des tonnes de projectiles qui remplissent l’écran du jeu. Rock qui avait esquivé jusqu’à maintenant se réfugia sous sa carapace et sa grosse pince en tremblotant histoire de résister, puis se carapata vers la mer à toute vitesse, alors que Jasmine se cachait sous le sable.

Oh. Glorieux.

« Mais ! Roooock ! Pas par là ! Le match est pas fini ! Roooh ! »


Un peu désolée que son Gamblast ait à subit ça, l’ingénieure se rapprocha du rivage et chercha des yeux son allié qui s’était carapaté, tout en répondant au passage, distraitement, à la question d’Aloïs.

« Ah, euh, et pour ta gouverne, le blond, Megaman c’est juste le héros de la série Megaman, c’est un robot qui tire avec un mega-blaster sur des robots.. euh… méchants ? » Elle arriva près du ressac et appela de nouveau son Gamblast. « Allez, arrêtes ton cinéma ! Je suis sûre que.. Eh… »

Il lui vint une bonne idée pour la suite du match. De son côté, la crevette avait sorti sa petite tête de l’eau, et fixait d’un air craintif sa maitresse qui l’encourageait à revenir.

« Ça me donne une idée ! Utilise les vagues pour revenir et balayer le sable sous lequel s’est planqué Jasmine ! Puis… mélanges avec un autre truc, je sais pas.. faut tester.. hm… »

Il ne lui venait pas de combinaison très précise, mais les paroles de Julianne avaient suffi à inspirer Rock pour son prochain assaut. Le Gamblast replongea sous les vagues, et après quelques secondes de battement, une marée sombre commença à s’étendre à la surface. Pas très rassurée, Julianne recula de quelques pas.

« …Euh, Rock.. ? »

Une grande vague s’en venait, et l’eau sombre gagna cette dernière. Un frisson parcouru Julianne quand deux yeux luisants brillèrent dans le creux de la vague, qui grandit, certainement pas l’effet d’une attaque aquatique de Rock, se détachant progressivement de la déferlante tel un petit colosse de vague maléfique. Le rouleau d’eau sombre se mit à briller d’éclats brillants, acérés, dans sa robe mauve foncée, mélange de ténèbres, d’eau, d’algues, et s’enroula en tombant sur la grève, dans le coin ou Jasmine s’était camouflée. Les eaux contrôlées par le Gamblast s’étendirent in sinueusement sur et sous le sable, comme à la recherche de la Démanta qui se cachait encore, plantant ses petites griffes brillantes entre les grains souples trempés de la plage. L’ingénieure regardait, admirative, l’inventivité de son partenaire, et bomba le torse, mains sur les hanches, en regardant Aloïs.

« Héhé ! Qu’est-ce que tu dis d’ça, hein ? »

BLBLBLB:




>> pv. Aloïs F. Legrand
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Aloïs F. Legrand
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MessageSujet: Re: Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera)   Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera) EmptyMer 12 Juil 2017 - 18:02



Les martiens se portent-ils bien ?

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Game Over



Ce n'est pas nouveau que j'aime la compétition ; pas pour le fait de gagner, mais juste pour l'adrénaline qui me parcoure quand je suis face à d'autres concurrents. Ma vie a dépendu un temps de mes victoires alors je faisais tout mon possible pour vaincre mes adversaires, mais en tant que Champion, je prends plaisir à me prendre des roustes du moment que je peux voir tout ça en spectacle ; et en général, je suis loin d'être déçu. Mes plus belles défaites se sont terminées avec des enchaînements grandioses que mes caméras ont enregistré pour moi afin que je les regarde plus détails par la suite, et il m'arrive, parfois, de m'en inspirer pour des Concours futurs. J'ai en effet tout à apprendre de mes rivaux, et ce n'est pas un mal de puiser un peu d'imagination grâce à leur aide. Il n'y a bien qu'en perdant que nous apprenons quelque chose, après tout. Si je parle de tout ça, c'est uniquement pour faire une parenthèse sur le fait que... Bah les Concours non officiels par lesquels je me détends, je les apprécie aussi assez. Ce qui me plaisait également, en affrontant Julianne sur mon territoire, c'est que je savais qu'elle allait se servir de techniques que je n'avais encore jamais vues, puisqu'elle tire son inventivité de domaines qui me sont étrangers et attirent en même temps ma curiosité. Arceus sait qu'elle pourrait m'en parler des heures, de ses Gundams et autres Evange et Lion, et je lui pose parfois tout autant de questions à ce propos (même si je suis toujours aussi nul aux jeux vidéos -ou alors c'est elle qui est bien trop forte-). Mais il y a un certain charme et plaisir que j'ai à faire un Concours contre mon amie pour l'originalité dont elle fait preuve et les efforts qu'elle fait alors qu'elle s'aventure dans un terrain inconnu bien loin de ce dont elle a l'habitude. Ici, pas question de perdre ou de gagner, je ne suis là que pour passer du temps avec elle et lui faire découvrir des choses qu'elle ne touche pas forcément tous les jours. Pourtant les Concours, qu'on soit plutôt dans l'élégance ou la brutalité, sont ouverts à tous ceux qui veulent s'y essayer.

Je ne devrais pas rire d'ailleurs devant ce pauvre Gamblast qui se cache dans la mer, à qui je fais quelques misères malgré lui, et je le plains sincèrement pour tout ce que Jasmine lui fait subir -puisqu'il n'a pas dû signer pour ça- mais je ne peux que l'encourager car lui aussi fait de son mieux pour résister aux attaques de mon alliée et qu'il arrive, en vérité, à assez bien se coordonner sur les pensées et dires de la Eriksen ; ce qui ne m'étonne pas, puisque ma grande asperge, si elle adore ses machines, bien entendu, n'est pas distante envers ses Pokémons pour autant. Elle me pardonnait d'ailleurs de ne pas connaître Megaman dont le nom me disait vaguement quelque chose mais qui me faisait autant penser à un héros de comics comme on en trouve bien trop. Je ne fus pas étonné quand elle m'annonça qu'il s'agissait d'un robot, étant donné qu'elle en est fan, me demandant juste à quoi ce fameux (gentil?) robot devait ressembler. Loin du compte, j'imaginais pour ma part soit un de ces droïdes qu'on peut avoir dans Star Wars, soit un gros monsieur avec une arme aussi imposante que son bras ; mais je dois avoir trop de souvenirs de ces 'bara' (j'crois c'est comme ça qu'on dit) que j'ai pu voir dans 'Strite Faïteur' (chhht je suis français d'origine, j'ai donc une excuse pour mon accent à chier).

Ma Démanta toujours dans le sable, j'en profite pour pencher un peu ma tête vers l'océan et plisse les yeux afin d'apercevoir le compagnie de mon amie, qui n'a définitivement pas l'air très rassuré. Je ne peux retenir un sourire amusé, m'en voulant presque de lui avoir proposé un match avec lequel ni Julianne ni son Pokémon ne sont très familiarisés, mais ça me change de tous ces Coordinateurs ; au contraire des jeunes Compétiteurs que je reçois chaque année face auxquels je peux, à quelques occasions, prévoir leurs mouvements après l'analyse de leur façon de penser, je n'arrive pas tout du tout à imaginer les mouvements futurs de ma camarade, quand bien même ses ordres sont transparents. Toutefois, comme je le remarque, c'est bien normal : elle improvise tout à la dernière seconde comme ça lui vient, et le résultat, contre toute attente, marche plutôt bien jusque là. Même un peu trop bien, je dirais.
Mon sourire se perd peu à peu en constatant la forme aquatique sombre et menaçante que le Gamblast vient de former suite aux directives de sa dresseuse, cette dernière commençant légèrement à s'inquiéter quelque peu. Et si on en arrive au stade où la maîtresse elle-même a un doute ou deux, j'ai mes raisons de regarder la grosse vague avec méfiance et appréhension. Je sursaute même devant les grands yeux brillants qui viennent d'y apparaître, me rappelant certains films d'épouvante que je déteste pourtant, car je ne supporte pas d'avoir peur et être surpris d'un seul coup dans un sens négatif. Par réflexe, j'amorce un mouvement de recul, calculant comme je peux l'efficacité qu'une fuite aurait sur cet amas violacé et aqueux. Je ne devrais pas faire la chochotte devant de l'eau salée, encore plus quand l'océan est une matière que je connais presque par cœur, mais je n'avais pas vraiment prévu de baignade pour le moment, et par conséquent, pas de vêtements de rechange non plus.

Malgré tout... Eh bien je ne peux que m'immobiliser sur-le-champ, en fait, car la somme des attaques de Rock ne rend pas sa combinaison si affreuse que ça. Au contraire, j'émets inconsciemment un sifflement, impressionné, découvrant par la formation des griffes en écume l'image du monstre marin que la crevette bleue voulait créer. Détail anecdotique, mais quand je vivais sur le paquebot avec ma famille et nos proches, mes cauchemars les plus récurrents concernaient soit une créature de feu que je n'aurais pas su maîtriser -à cause de ma difficulté en cuisine- soit un monstre d'eau qui engloutirait le bateau -naufrage qui fut malheureusement réellement arrivé. Mais si la performance du Pokémon adversaire m'aurait rappelé en temps normal le désastre qui est arrivé quand j'étais enfant, je n'en ai aujourd'hui plus peur, et même mes jambes ont arrêté d'hésiter entre courir pour sauver ma vie ou attendre pour voir ce que le Gamblast avait produit. Je ne suis, en outre, pas déçu du résultat car, pour le niveau en Coordination du homard à grosse pince et de sa dresseuse, ce résultat est bien au-delà de ce que j'aurais pu imaginer. Elle arrive d'une manière ou d'une autre, encore une fois, à m'épater.

« Plutôt pas mal, je dois avouer. »

Le monstre provoqué par Rock s'abat sur l'étendue de sable dans lequel se cache ma Démanta, afin de démasquer celle-ci. C'est mission accomplie pour le mâle de type eau dont les griffes d'écume dénichent sans mal mon amie. Aussitôt, cette dernière s'agite pour se libérer de son emprise, mais comme elle n'arrivera sans doute ni à esquiver, ni à lancer correctement une offensive, le mieux qu'elle peut faire actuellement est de se cacher une nouvelle fois pour avoir une occasion de se glisser hors de l'étreinte du monstre aquatique.

« Jasmine, camouflage ! »

Alors Jasmine se débat plus fort et forme, au bout de quelques secondes, un couverture de bulles autour d'elle, comme une boule de bain qu'on aurait activé. Les bulles se rassemblent pour essayer de camoufler au maximum son corps et d'espérer aveugler temporairement l'ennemi afin de le rendre confus. Mais j'ignore si cela aura un quelconque effet, ou si les bulles seront trop faibles et légères pour que cela fonctionne. À la voir se protéger ainsi devant son agresseur, je ne sais pas pourquoi je repense à mes premiers jours au Régime, où j'avais aperçu, un coup, une soldate qui subissait des moqueries. Pendant longtemps j'en avais oublié son nom, si même je lui avais demandé, mais récemment, j'ai enfin pu y apposer un identité, une manière de la désigner, car la réponse m'était apparue un jour par hasard, il y a trois ans, au rayon des glaces.

« Au fait... Tu te souviens, de la première fois qu'on s'est rencontrés ? »

Pourquoi lui parler de ça, j'en sais rien. Mais les souvenirs, les images, me reviennent alors tout à coup aussi clairement que si je revivais la scène une seconde fois.

* * *

« C'est pour quoi, déjà ? »

Je devais avoir une vingtaine d'années, à ce moment-là. La forte et imposante femme devant moi, en charge du recrutement, me regardait comme si j'étais un jeune premier et me parlait d'une voix grave et ferme. Je ne savais pas grand chose à ce moment-là de ce mouvement qu'on appelait Régime, mais ils me proposaient un travail qui me convenait en attendant que je m'inscrive à la Compétition pour me démarquer, et me promettaient d'aider Judith avec leur science si je contribuais un peu à leur financement ; alors je n'ai pas réfléchi. Peu d'autres choses m'importaient, en soit. Ils avaient besoin de gens, et j'étais là.

« Hmm... C'est p-pour le poste en cuisine. Euh... J'ai vu des affiches et...
- Ah oui, l'nouveau chef cuistot, là. J'vous préviens : on prend pas n'importe qui. Z'allez devoir nous prouver c'que vous savez faire. Bon, au suivant !
- Mais-Mais je-...
- SUIVANT ! »

Son ton me fit sursauter, et on ne me laissa pas le temps de poser d'autres questions que des gardes m'embarquaient déjà dehors. Mais heureusement, quelques jours après qu'on ait fait passer mon épreuve en tant que candidat, je fus celui qu'on retint, et on m'affilia à la cantine du Bloc. Je n'avais pas trop compris pourquoi ils cherchaient tant quelqu'un de confirmé pour servir de la purée à des soldats malpropres, mais je devais, apparemment, faire aussi à manger aux hauts gradés quand on me le demandait. Toutefois, à partir du moment où je décidais du menu chaque jour, il était hors de question d'avoir quitté les cuisines françaises pour au final servir de la popotte à ce mouvement politique, même si je ne m'y intéressais que de loin, mes années de pratique et d'études en gastronomie devaient me servir, que ce soit dans un grand restaurant ou au sein d'une cantine comme celle-ci. J'aurais pu monter ma propre affaire, me direz-vous, mais il fallait, pour diverses raisons, que je m'éloigne du cadre auquel j'avais eu l'habitude durant tant d'années et également que je me concentre un peu plus sur mon parcours de modeste Coordinateur. Je ne me préoccupais même pas de savoir à qui je donnais à manger, tant que j'étais rémunéré et qu'ils tenaient leurs engagements à mon égard, je n'avais pas à me plaindre. Ne jamais laisser quiconque mourir de faim, c'était ma parole et même là, je n'allais pas revenir dessus.

On en voit, des choses, dans une cantine, et s'il y a du monde, cela ne m'empêchait pas de remarquer certains comportements lorsque j'ai fini de servir leur pâté (faite maison en plus, ils ne se rendaient tout simplement pas compte de la chance qu'ils avaient, ces ignares). Le réfectoire était grand et bien rempli depuis mon arrivée, mais environ un mois après ma venue, j'avais assisté à une scène pour le moins déplaisante. Le Régime, en soit, s'il y avait des soldats, ne me paraissait pas, à certaines occasions, très différent d'un lycée. Au self, du moins, c'était à peu près la même chose, de loin. Quand les Régimeux ne gâchaient pas la nourriture avec des batailles de bouffe, ils étaient séparés entre différents groupes du style : les nerds, les fans de poison, les tortionnaires, les pouffes, les machos, les darks, et j'en passe. Alors c'est vrai, mon rôle n'était pas d'assurer la bonne cohésion de tout ce petit monde, peut-être même que personne (à part ceux qui nettoyaient derrière) ne s'en préoccupaient vraiment. Je n'ai pourtant pas pu rester simple spectateur lorsqu'une bande de beaufs vinrent jusqu'à la table d'une geek (ou associable) plongée dans son jeu vidéo afin de se moquer d'elle de manière complètement gratuite.

« R'gardez, v'là la geek avec son joujou pour attardés ! Alors, t'as finalement trouvé un puceau qui voulait bien de toi et de Mario, ton livreur de pizzas ? T'en fais pas, y'a bien des gens pour aimer les moches, au moins t'es sûre qu'on t'aimera pas pour ta gueule  ! »

Ils disaient d'autres choses méchantes sur le fait qu'elle était dans son univers de dégénérés et, une chose que je supporte encore moins que le reste, n'hésitaient pas à faire des commentaires déplacés sur son physique. Et je les remarquais rire comme des hyènes puantes, le genre de beaufs que je ne peux ni sentir, ni voir. Si je savais que la casserole que j'avais dans les mains à ce moment-là pouvait faire mal, abuser de la violence aurait sûrement pu me coûter mon travail, et ce n'est pas parce que j'avais pu mettre quelques gradés dans la poche simplement avec de la nourriture que je pourrais m'en sortir. C'était peut-être des soldats qui subissaient un entraînement militaire, aussi je n'étais pas sûr d'arriver à leur niveau pour l'instant.
Le mieux était de les ignorer, bien sûr, mais je ne pouvais pas rester immobile en entendant ça, c'était tout bonnement impossible pour moi.

« Eh, laissez-la tranquille ! »

Je me rapprochais d'eux sans hésiter, mon chiffon à la main au cas où ces malpropres auraient besoin d'un petit coup de 'fouet', et les toisait sévèrement, espérant ne pas avoir à en arriver aux mains. Je devrais sans doute ne pas intervenir, mais... La moutarde m'était montée au nez bien trop rapidement, si bien que j'en suis encore parfois blasé de voir à quel point je peux de nouveau me montrer sensible là-dessus. Le gaillard qui avait ouvert les hostilités me défie avec un fier sourire d'imbécile.

« Ah ouais ? Sinon quoi, Boucle d'Or ?
- Sinon j'en connais quelques uns qui vont se retrouver avec du laxatif dans leur déjeuner ! En plus j'te connais, toi, t'es un interne ! »

Ce qui signifiait, en outre, qu'il passait tous les jours à la cantine ; et je croyais en effet l'avoir déjà vu, à force. Lui et sa bande d'idiots, toujours là à ricaner comme des cons en se croyant les plus malins parce qu'ils faisaient partie d'une troupe de soldats. Des blancs becs qui allaient, je l'espérais, apprendre au cours de leur entraînement les rudiments de la vie, puisque les Généraux avaient une réputation assez forte et qu'en plus, celui qui s'occupaient des militaires n'était pas réputé pour être tendre, de ce que j'avais alors entendu.
Mais finalement, à ma grande surprise d'ailleurs, le stupide harceleur avait hésité quelques instants pour, en fin de compte, pousser un geignement mécontent avant de s'en aller, en m'insultant probablement de toutes les façons possibles alors qu'il venait de comprendre avoir affaire au chef cuisinier en personne et qu'il n'était pas difficile de contrôler quelqu'un avec son estomac, peu importe la manière. Mon intention s'était porté, après un léger blanc, sur la brune en question. J'ignorais cependant quoi lui dire, car elle semblait renfermée ; peut-être timide ?..

« Euh... Je... Euuuh... Est-ce que... Est-ce que tout va bien ? »


* * *

« Jasmine ! Sors-le de sa vague ! »

Toujours entourée de bulles et essayant d'échapper aux griffes du monstre créé par Rock, ma Démanta s'extirpe de sa couverture de Bulle d'O et fait illuminer ses nageoires avant de plonger au sein même de la créature aquatique fictive et de trancher, avec ses ailes lumineuses, la grande vague de part et part, comme si elle affrontait réellement un nouveau genre de Pokémon. Découpant son adversaire comme si elle tenait deux épées sur les côtés de son corps, elle ne s'arrêta que lorsqu'elle découvrit enfin une faille pour plonger encore et récupérer le Gamblast et le tirer du 'monstre' pour l'emmener planer dans les airs sur son dos. Puis, à quelques mètres du sol, Jasmine se retourna sur le ventre pour laisser tomber la grosse crevette bleue. Mais au milieu de sa chute, elle forme une grosse bulle qu'elle envoie directement sur Rock afin de l'y emprisonner dedans, ralentissant considérablement sa décadence. Elle ne le laissa pas toucher terre pour autant, puisque la femelle eau devance sa bulle pour se placer en-dessous et bat des nageoires afin que la boule transparente remonte un petit peu. Enfin, Jasmine lâche autour de la bulle du Gamblast d'autres boules, jaunes, cette fois-ci, qui brillent de manière irrégulière comme s'il s'agissait de lucioles.

'en gros':

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Julianne Eriksen
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MessageSujet: Re: Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera)   Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera) EmptySam 12 Aoû 2017 - 15:26


>> Les martiens se portent-ils bien ?

L’ingénieure ne s’attendait pas vraiment à recevoir des compliments sur leurs performances à elle et Rock. Venant d’un coordinateur aguerri comme Aloïs, la chose lui fit plutôt plaisir, et l’encouragea à continuer sur leur lancée. Bien entendu, dans son coin, elle trouvait ça « trop classe de la morkitu », mais elle était aussi consciente de jouer un peu seule comme lorsqu’elle était enfant, avec ses petits robots en mécano. Julianne ne prend pas la coordination au sérieux comme le blond à barbichette qui en a fait son métier (bien qu’il sache tout à fait prendre du recul également) : de son point de vue c’est une forme d’amusement créative plus qu’une réelle discipline. Créer, elle a toujours adoré ça, et depuis qu’ils ont commencé leur petit jeu sur la plage, l’ingénieure sent revenir des émotions mélancoliques de ses loisirs d’enfant solitaire. Tout cela lui fit penser qu’elle avait fait du chemin, en quelques années. En repensant à ce qu’elle était encore il y a 5 ans, la brunette fut traversée par la pensée qu’alors, elle était encore cette enfant seule et désintéressée, détachée. Comment aurait-elle pu penser à ce moment là, qu’elle aurait un ami aussi proche d’elle qu’Aloïs, qu’elle serait mère, et même… Qu’elle serait seulement heureuse comme elle l’est actuellement. Du moins, elle fait désormais tout pour l’être, même si l’amertume et les remords liés à son métier et sa place l’envahissent souvent, et la réveillent à coup de cauchemars certaines nuits. Il lui semble ue rien n’est encore acquis, et que tout peut se compliquer encore chaque jour. Faire les choses pour rendre Makoto heureuse permet à Julianne de se sentir plus vivante que jamais, mais il y a bien des jours ou la jeune maman doute au lieu de penser à aller de l’avant. Avoir un enfant, une famille, ne rend pas heureux, invincible ou mature tout d’un coup. Parfois cela nous rend même mille fois plus seul et vulnérable qu’on ne pourrait le penser. C’est une tâche difficile, un rayon de soleil, à laquelle Julianne se raccroche de toutes ses forces, afin de  ne pas céder à la pression que lui assène sa place de Générale. Elle aimerait retourner en arrière, parfois, refuser cette place au Régime…

« Est-ce que… Est-ce que tout va bien ? »


Ces mots lui revinrent immédiatement, aussitôt qu’Aloïs évoqua leur première rencontre. Ce rayon de lumière qui s’est ouvert sur sa vie, le blondin en fait lui aussi partie. Il faut au moins accorder une chose au Régime : sans eux, Julianne n’aurait probablement jamais rencontré Aloïs.

C’était une journée comme une autre dans la cafétaria de la Grande Maison. J’avais fini de manger et m’étais saisi de ma PSP histoire de casser la gueule à quelques gros balèzes sur Tekken. Mais bon, ça m’avait vite lassée, et je me suis souvenue que j’avais apporté ma nouvelle maquette de Gundam au boulot, justement pour combler le vide de mes pauses déjeuner obligatoires. J’avais fini mon boulot plus tôt que prévu, et m’ennuyais depuis maintenant plusieurs heures. Il y a aussi le fait que je ne me sens pas franchement à mon aise sur cette Île, dans ce Régime Enolian. Probablement car je ne suis pas sans savoir où ils en arrivent pour se faire respecter. J’avais beau zapper à chaque fois qu’une nouvelle dérangeante les concernant pointait son nez, ces gens ont toujours été bien éloignés de ma vision de la vie (j’avais beau être je-m’en-foutiste, je considérais être quelqu’un de plutôt inoffensif et pas mal intentionné). M’enfin, on peut pas dire que je connaissais quoique ce soit de la vie pour autant. Je voulais juste rester à construire mes robots et mes armes dans mon coin, pour le plaisir d’inventer, sans pour autant me sentir concernée par ce qu’on en faisait. Quelques années plus tard, Gears m’aura ouvert les yeux, mais alors, j’en étais très loin.

Avec mes « jouets » d’otaku, et mon attitude renfermée de nana négligée, j’étais la cible de certains abrutis. Néanmoins ce n’était pas aussi terrible qu’au collège et au lycée, donc je laissais glisser. Je les ignorais, ne prenait pas la peine de leur répondre. Pourtant, il y avait des moments où je ne pouvais plus les ignorer. Ce jour-là, il s’étaient assis autour de moi, avec leur gros bras, avaient poussé mon plateau, et l’un d’eux s’était emparé de mon Gundam pour l’observer de plus près.

« Rendez-moi ça... »

M’étais-je indignée d’une toute petite voix, complètement terrifiée, et perdant le contrôle de mon sang froid. Ils ricanaient, et plus ils multipliaient leurs commentaires désobligeants qui parfois me choquaient carrément, plus je devenais rouge et honteuse. J’avais fini par me taire, en serrant les dents. Ils partiront bien un jour. Mais, pour une fois, quelqu’un me vint en aide. Avec un torchon. Que le cuistot me prenne en pitié et vienne m’aider me rendit encore plus honteuse… Qu’est-ce qu’il pensait faire avec son fichu chiffon ?! Les gros lui riaient aussi au nez, puis il y eut l’argument du laxatif. Sur le coup, j’ai écarquillé les yeux, devant l’énormité de la chose. Que… Le plus surprenant, c’est que le bluff du cuistot marcha intégralement sur les abrutis, qui s’en allèrent en rouspétant d'un air indigné. Bon… C’était des abrutis, après tout. Aussitôt que les gros tas de muscles furent partis, le blondin s’enquit de mon état. Moi, j’étais plus rouge que jamais. Je n’avais pas eu de contact amical de ce genre depuis si longtemps, que je ne savais comment réagir. Confuse et embarrassée, j’ai réagi comme une enfant, comme un animal farouche. Je me suis empressée de rassembler les pièces de mon Gundam dans leur boite, de ranger ma PSP dans sa sacoche et je me suis levée, laissant mon plateau en plan. D’un pas affolé, je me suis enfuie vers la sortie du self, ignorant l’attention et les commentaires des autres occupants de la cantine que nous avions suscité. Pourtant, je me suis retournée furtivement vers mon « sauveur » au dernier moment. Il n’avait pas bougé. J’ai fait demi tour, en fouillant dans la poche de ma blouse, en tirant une minuscule figurine gashapon que j’ai au moins en triple à la maison : un mini Gurren Lagann. Je lui pris le poignet d’un geste brusque pour y déposer la figurine, avant de repartir prestement.

« M’ciOuji-sama. Etaussivot’cuisinel’esttrèsbonne. »

Eh. Je devais avoir l’air bien conne.


« Meh, j’me souviens, ouais… J’devais avoir l’air une sacré gamine, à t’appeler bêtement « Ouji-sama »... »

Je croyais quand même un peu au prince charmant, faut croire. Brrr. Quelle niaise.

Avec tout ça et son esprit concentré ailleurs, Julianne tomba un peu des nues en voyant Jasmine surgir du sable vêtue d’une parure lumineuse qui désintégra le manteau sombre de Rock. L’ingénieure n’eut pas la présence d’esprit de réagir à temps, et n’eut le temps d’interpeller son allié que lorsque celui-ci partit dans les airs sur son tapis volant, enfin, sur la Démanta. Son ami la crevette un peu trop haut pour entendre quoiqu’elle puisse dire, Julianne n’émit qu’un « oh, bah tiens », en regardant les deux Pokémon aquatique sillonner les cieux. Ou pas. Voilà le crustacé qui tombe du dos de Jasmine. Mais en moins de temps qu’il n’en fallut à Julianne pour émettre un cri de panique, la Démanta rattrapa le coup, en amortissant la chute du Gamblast. La bulle dans laquelle elle l’avait récéptionné éclata finalement dans une nuée de bouboules lumineuses et chaleureuses, mais quels que soient les efforts de Jasmine, c’en était un peu trop pour Rock. La crevette bleue, une fois à terre, sentit ses forces le quitter… et tomba dans les pommes.

« … Oh.-oh. »

Fit sa dresseuse, quelque peu dubitative. L’ingénieure déglutit en se rapprochant de son compagnon, un peu surmené. Elle n’aurait pas pensé la crevette aussi sensible, mais peut-être était-ce un peu trop pour un premier match de coordination. Julianne s’assura que son ami était en bon état, et le rapella dans sa balle pour qu’il s’y remette de ses émotions.

« J’crois que c’tait un peu trop pour lui, le coup de la chute. Les crevettes sont pas censées voler, héhé ! »

Plaisanta-t-elle, avec un sourire embarrassé, à destination d’Aloïs.

« D-Désolée, hein, on a pas été assez bons pour assurer la dernière manche… Comme normalement, les matchs, c’est en 3 temps, si j’ai tout compris… ? C’dommage, j’voulais que Rock tire avec son blaster vers le ciel et BOUMPAFVLAN ! Des feux d’artifice ! Ouais, bon, c’est simplet, mais efficace, nan ? »

Nouveau ricanement nerveux. Elle jetta un regard vers la jolie Démanta et la rassura qu’elle n’avait fait aucun mal au Gamblast. Tout en parlant, Julianne recommença à marcher sur le sable, retirant au passage ses chaussures et chausettes pour mieux profiter de la sensation des grains mouillés sus ses pieds. Elle avait dû être un crustacé dans une autre vie, pour aimer les plages à ce point, depuis sa plus petite enfance. Reine lui racontait souvent que même quand elle était à 4 pattes, le bébé Julianne réclamait toujours la mer et le sable, et la jeune maman avait souvent eu de grandes peur quand sa gamine mangeait du sable, ou s’approchait un peu trop des vagues en riant. En repensant à leurs échanges de coordination, la brunette sourit en coin au blondin.

« C’tait intéressant. Mais j’suis pas faite pour ça, je crois ! »


Tout ça et le retour au calme lui faisait une bonne transition vers sa spécialité à elle, et quelque chose qu’elle prévoyait de donner à Aloïs depuis le début, mais elle n’avait pas trouvé le bon timing.

« Eh, parlant de mes spécialités à moi, j’ai un truc pour toi. »

Elle s’éloigna des vagues pour se rapprocher du sable sec, et fit descendre son sac de ses épaules. La geekette en sortit tout d’abbord une grande serviette de plage (à l’éffigie de l’Eva-00 d’Evangelion) qu’elle posa à terre, s’y assit en tailleur, et invita le cuistot à faire de même, face à elle. Julianne se remit à fouiller dans son sac et en sortit une boite, une maquette à monter toute neuve du Gawain de Code Geass.

« Tadaaaa ! Cadeau ! Je sais que les jeux vidéo c’est pas trop ta spécialité, alors je me suis dit que tu serais plus doué pour monter une maquette… Avec tes talents en cuisine, t’es forcément à l’aise avec tes mains donc, voila ! » Elle lui désigna en suite le nom du Mecha écrit en rouge sur la boite. « C’est Gawain, tu te souviens ? C’est celui que t’as renversé sur son étagère en y envoyant le Fulguro-Poing de Goldorak. » Un peu gênée, l’ingénieure remit une mèche de cheveux derrière son oreille, un geste nerveux, inhabituel chez elle, tandis qu’elle cherchait ses mots. Dire que c’était elle qui le vannait sur sa nostalgie, il n’y a pas deux heures ! « C’est niais, mais, bon, c’tait la première fois que tu venais chez moi et.. Bah, c’tait un moment spécial à mes yeux et… bah, me suis dit qu’avec tes soucis ces derniers temps dans ta vie et tout, bin… Ça pourrait te faire plaisir. »

La Générale geek baissa les yeux après avoir envoyé un sourire timide vers le blondin, comme pour s’excuser d’avance s’il ne voulait pas évoquer tout ça.

« C’est, euh… Est-ce que… Ça va aller ? ‘Fin, par rapport à Noah et Maëlle et Makenzie.. ? T-tu sais que si tu veux vider ton sac, j’suis là, hein... »

Nouveau sourire timide. Elle n’a jamais été très douée pour ce genre de choses, et ne veut surtout pas mettre son ami mal à l’aise.

« Sinon, s’tu préfères pas, bin… On peut juste monter la maquette ensembles, si tu préfères.. ? »

>> pv. Aloïs F. Legrand
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Aloïs F. Legrand
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MessageSujet: Re: Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera)   Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera) EmptyLun 21 Aoû 2017 - 4:13



Les martiens se portent-ils bien ?

feat la meh-canne-eau

Game Over


Je croyais l'avoir vexée, à ce moment-là. Il y a des gens qui préfèrent se débrouiller tous seuls plutôt que de se faire aider. J'imaginais, en la voyant ranger ses affaires, qu'elle allait se mettre à me détester et à m'en vouloir d'avoir été aussi loin. Elle n'avait rien demandé, après tout, c'est vrai, alors peut-être que je n'aurais pas dû. Au dernier moment, quand elle s'apprêtait à quitter le réfectoire, je pensais qu'elle se retournait pour m'envoyer une insulte quelconque, mais au lieu de ça, je reçus de sa part, avant qu'elle ne s'en aille, un... petit jouet en porte-clé. Et des compliments qui me tirèrent un sourire, même si je ne connaissais rien de cette jeune femme à ce moment-là; ses seules mots avaient suffi à me faire plaisir et m'ont encouragé, en quelque sorte, à continuer le travail dans ces cuisines qui faisaient partie d'une cantine tout à fait banale, mais dans lesquelles je pouvais rester si des personnes comme cette brune étaient heureux de goûter à mes plats. Je ne savais rien du porte-clé qu'elle m'avait offert, mais oui, je l'ai gardé, et il est toujours là, posé sur ma table de nuit. Il m'arrivait de le porter discrètement, des fois, lors de certains Concours. Sans savoir pourquoi, j'avais été touché par ce 'cadeau', quand bien même j'ignorais tout de cette geek qui me l'avait offert. Mais le Régime abritait tellement de soldats, et je n'avais accès à aucune données, alors impossible de savoir son nom. Je ne l'ai appris que plus tard, par hasard, mais j'ai fini par l'oublier, honte à moi. Quand je l'apercevais à la cantine, je lui glissais quelques sourires amicaux, espérant qu'elle ne se sente pas mal à l'aise, mais bizarrement, je ne suis jamais allé la voir pour en savoir plus à son propos. Je ne pensais pas, à vrai dire, qu'elle allait avoir une place aussi importante dans ma vie bien après, mais j'aurais pu faire un effort. J'aurais pu lui parler. Je la voyais souvent toute seule, il faut dire. J'ai cru qu'elle préférait alors la solitude, en me demandant de temps à autre si la raison de son isolement pouvait être tout autre.

« Héhé, je te rappelle qu'il n'y a pas si longtemps encore, tu m'appelais déjà comme ça ! »

Aaah... Je n'aurais pas pris ce nom-là, après tout, si je trouvais stupide toutes personnes qui m'auraient appelé ainsi. En outre, je n'ai pas tellement pris ce pseudonyme au hasard non plus, alors je serais mal placé pour me moquer de toute manière. D'ailleurs, je ne trouve pas, ou plus, qu'il est bête de croire au prince charmant. Loin de moi l'idée d'encourager les gens à aller vers un idéal impossible à avoir, mais parfois, je les laisse rêver, tant qu'ils le peuvent encore. En parlant de rêve, je crois qu'il y a un certain Gamblast qui va faire un joli somme, de ce que je vois. La bulle dans laquelle il était a éclaté au sol, et voilà que ce pauvre Rock s'est évanoui (ou endormi?). Aussitôt, inquiète, Jasmine laisse tomber les effets de ses attaques et vient descendre en glissade aérienne pour arriver au niveau du mollusque bleu et s'enquérir de son état. Moi-même, je me rapproche de quelques pas pour demander silencieusement à l'ingénieure comment se porte son Pokémon. Mais rien de grave, apparemment, la crevette se serait juste un peu trop surmené pour aujourd'hui. J'offre un sourire désolé à ma camarade, comme c'est un peu de ma faute, et me rapproche davantage pour venir caresser ma Démanta, riant joyeusement au passage de la description que me fait mon amie à propos de ce qu'elle avait prévu.

« Ha ha ! J'aurais adoré voir ça ! Mais bon, j'aurais dû imposer une limite pour ce match-ci, puisqu'il est vrai que tes compagnons ne sont pas tellement habitués à un tel rythme. Mais peu importe, je me suis bien amusé. »

Et j'espère ne pas être le seul. Je sais bien que la coordination en général est un monde étranger pour la Eriksen, mais en testant quelque chose qu'elle n'a pas coutume de faire, je pensais qu'elle arriverait quand même à s'amuser. Le kink des scientifiques, c'est pas de découvrir de nouveaux trucs ? Enfin j'sais pas... Bon, au moins, Jasmine peut être rassérénée ; la savante la rassure à propos de son rival du jour. Puis, elle retire ses chaussures et commence à marcher pieds nus dans le sable humide. Tiens, je devrais peut-être faire la même chose, me dis-je. C'est pas faux que j'ai aucun intérêt à garder mes pompes quand j'ai de grandes chances d'avoir du sable à l'intérieur, et j'ai toujours trouvé ça franchement désagréable, tout enfant de la mer que je sois. Je jette un œil à mes propres souliers, hésitant à copier la brune, avant de relever mon regard sur elle lorsqu'elle reprend la parole. Je glousse un peu, puis hoche de la tête. Mine de rien, si elle ne s'est pas ennuyé, alors ça va. J'en ai affronté, des gens qui n'étaient pas dans le trip de la coordination, mais cela ne m'a jamais intéressé le plus, qu'ils soient doués ou pas. Chez chacun, j'avais pu percevoir un style propre ; et c'est ça, que je recherchais. Il m'était facile, dix minutes avant, d'imaginer Julianne dans un cossplé en train de lancer de véritables attaques de ses jeux avec Rock. Cela me rappelle d'ailleurs que je n'ai pas croisé énormément de coordinateurs qui utilisaient un style de jeux vidéos pour inventer leurs performances. Ils doivent avoir mieux à faire que de rester des heures devant un écran, peut-être...
Hm ? Quelque chose pour moi ?.. Mais...
Bon, non, je ne vais pas protester. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me fasse un cadeau (et cette idiote trop gentille pour son bien n'aurait pas dû), mais je vais fermer ma gueule pour une fois et voir ce qu'elle m'a réservé. Je ne peux pas nier que ma curiosité me fait défaut. Je m'exécute donc quand elle me fait signe de m'asseoir sur la serviette qu'elle vient d'installer à même le sol, et cligne des yeux en apercevant la maquette qu'elle sort fièrement de son sac. Vite fait, au premier coup d'œil, le machin me rappelle très vaguement un truc. Mais je n'arrive qu'à m'en souvenir vraiment lorsqu'elle me rappelle le jour où on s'est retrouvé il y a trois ans et que j'étais passé chez elle parce qu'elle tenait absolument à me rembourser. Un peu trop curieux pour mon bien, toutefois, j'ai failli faire une grosse bourde et à quelques secondes près, je cassais l'une de ses précieuses figurines de mekka (quoi, ça se dit pas comme ça ?). C'est pas tellement faux que je suis adroit de mes mains (en cuisine il le faut bien, surtout en pâtisserie), et il m'est bien arrivé de faire un peu de sculpture gastronomique, mais bon, les maquettes, c'est autre chose.

« Oh... »

C'est tout ce que ma grande élocution arrive à me faire sortir, mais alors que je prends la boîte du jouet-euh la boîte de la figurine entre mes mains, mes yeux bleus se perdent sur le carton rectangulaire. Agissant comme un enfant curieux de son cadeau le jour de Noël, je la secoue brièvement pour entendre les pièces à l'intérieur s'entrechoquer entre elles. Muet, j'affiche une expression indéfinissable, le regard bloqué sur ce qu'elle vient de m'offrir. Je ne sais pas quoi répondre. Cela fait combien de temps, que l'on ne m'a pas offert quelque chose aussi sincèrement ?.. Julianne est mon amie, mais j'ignorais qu'elle s'inquiétait ainsi pour moi. J'ignorais encore davantage que nos retrouvailles un peu awkward avait été un moment tout particulier pour elle aussi. Je n'aurais pas cru la revoir après cette journée, il faut dire. Après l'avoir traîné le soir dehors, je pensais l'avoir plus embêté qu'autre chose. On a voulu se recontacter plus tard malgré tout. Aah... Je n'aurais jamais imaginé avoir une place aussi importante dans sa vie par la suite, et réciproquement. Mais je ne regrette rien. Ou peut-être que si, je regrette un peu mon absence de réactions les jours suivants notre rencontre au Régime. J'aurais pu mieux la connaître. Quoique... Cela aurait été plus dur de quitter le mouvement par la suite, mais parmi les nombreux amis que je me suis fait, Julianne est l'une des seuls à être resté. Quelque part, le souci qu'elle se fait à son égard me touche. Ce sont des personnes comme elle dont j'ai besoin dans ma vie. Mais ce sont des personnes comme elle que je n'avais jamais réussi à garder auparavant. En un sens, tant mieux. J'évitais ainsi de leur faire du mal. J'avais peur de blesser la Eriksen sans le vouloir à cause de mon caractère lunatique, mais rien de ce genre n'est arrivé. J'ai peut-être réussi à progresser un peu, finalement. Même ma sensibilité a refait surface ; voilà que je sens mon nez picoter un peu tandis que mes yeux s'humidifient lentement.

« Hmpf... I-Idiote, tu n'aurais pas dû. Ça ne me fait même pas plaisir, d'abord. Daah, puis j'ai du sable dans les yeux. »

Oui, je sais, cette excuse est tellement bidon qu'elle ne marchera pas, mais si j'essayais vraiment de me cacher devant elle, je sortirais un meilleur jeu d'acteur. J'espère qu'elle comprendra quand même, avec mon sourire ému, mes véritables pensées. En séchant quelques larmes qui commençaient à monter, je prends le paquet dans mes mains avant de demander à ma compagne de la soirée si je pouvais vraiment l'ouvrir. En faisant attention, j'entame donc la boîte et sors les différentes pièces du mequa (c'est pas ça non plus ?) miniature. Je fais tourner dans ma main les morceaux de la maquette, et jette un coup d'œil aux pièces plus petites qui vont me... non, nous donner du fil à retordre.

« Je crois qu'un peu d'aide ne serait pas de refus. Je suis peut-être doué avec mes mains en cuisine, mais tu sais, je n'arrive même pas à construire les jouets en lego de mes gamins ! »

Je me permets un gloussement, me sentant quelques fois stupide quand je vois les symboles pour l'âge minimum. Mine de rien, y'en a qui sont pas si simples à monter ! Bon d'accord, je me donne peut-être des prétextes à la noix, mais y'a de quoi se sentir con quand ton gosse de trois ans sait mieux y faire que toi. Ou alors j'ai perdu la main. Faut dire que j'ai jamais eu de jouets de constructions, quand j'étais môme. J'avais soit des trucs qui faisaient de la musique, soit de la pâte à modeler (que j'ai failli manger un coup mais j'ai jamais prétendu être né surdoué non plus). Et bon, les machins qui faisaient beaucoup de bruits, vous imaginez bien qu'on ne les a pas laissé longtemps entre mes mains. Et encore je vous raconte pas la galère quand j'ai appris que même les Polly Pockets de ma sœur s'étaient mises aussi aux 'maisons de rêve' qu'il fallait construire soi-même. Enfin heureusement, j'avais eu un peu d'aide pour me dépatouiller avec toutes ces pièces, mais c'était quand même pas de la tarte. Je préférais ça que marcher pieds nus en pleine nuit sur les talons aiguilles en plastique de ses poupées (maudit soit celui qui a inventé ça). Mais Julianne doit connaître par cœur la composition de ces robots humanoïdes pour avoir construit les siens chez elle, alors je n'ai pas peur de me foirer pour ce coup-ci. Elle semblait d'ailleurs un peu gêné de me demander des nouvelles à propos de ma vie sentimentale et familiale, mais... Vraiment, j'estime qu'il n'y a pas de quoi. En prenant un premier morceau de la figurine, je laisse mon regard perdu dans le vague, avant d'esquisser un sourire tranquille dans le but de rassurer mon amie.

« Makenzie et moi, nous nous sommes quittés d'un commun accord. Je sais que la plupart des couples ne se séparent pas aussi bien, mais... J'ai eu de la chance. Il s'est finalement trouvé qu'elle n'était pas faite pour moi, tout simplement. Mais nous sommes tous les deux fiers de nos enfants. »

Par là, je veux dire bien sûr que nous ne pleurons pas leur naissance, au contraire. Je ne suis jamais aussi heureux que lorsque je peux m'occuper d'eux et les voir grandir sereinement. Mais jamais je n'ai pensé à les utiliser comme justifications pour prétendre à l'existence et à la solidité de notre couple. Ce n'est pas parce que Maëlle et Noah étaient nés de notre union que je devais rester avec Makenzie si je n'éprouvais plus de sentiments amoureux envers elle, et inversement. J'assume entièrement mes responsabilités de père, et soutiendrais l'Hôtesse de Pension si un jour elle a besoin de moi, mais je ne voulais pas que nous jouions aux parents faussement amoureux, cela n'aurait pas été un exemple pour les jumeaux.

« Je ne t'ai jamais oublié, je sais bien que tu es là. Et je sais aussi que j'aurais dû t'appeler toutes ces fois où t'entendre aurait pu me remonter le moral. Mais j'ai peur de t'étouffer, Julianne. J'ai peur que tu regrettes de t'être attachée à moi. »

Je n'ose pas la regarder en face. Mes yeux se sont levés vers cet océan que l'absence de lumière a rendu sombre. Les eaux noires et inquiétantes sont pourtant paisibles, ce soir, et viennent caresser le rivage en faisant de l'écume claire et à l'allure plus innocente que les vagues ténébreuses dont elle est originaire. Cette mer, elle ne m'a jamais fait peur. J'ai longtemps rêvé, au contraire, que le courant emporte mes souvenirs les plus douloureux. Mais ces derniers sont toutefois toujours accompagnés d'une douce nostalgie avec un arrière-goût amer. Parce que j'ai déjà perdu des gens que j'aimais à force qu'ils me côtoient, je crains qu'il n'arrive malheur à Julianne en me gardant près d'elle. Mais depuis que je suis arrivé sur Enola, en fait, ma malchance semble m'avoir quitté, lentement mais sûrement. J'ai bien fait de venir ici.
Il aurait été faux de dire que j'avais oublié la scientifique, alors que cela m'aurait été impossible. Je l'avais trouvé attachante, et puisque j'avais réussi à la retrouver, son nom était finalement resté dans ma mémoire. Nous appartenons à des mondes assez différents, mais... C'est peut-être ça aussi, qui nous lie. Peut-être que Kenzie, à l'opposé, me ressemblait parfois un peu trop. À plusieurs reprises, je ne demandais que ça : appeler la Eriksen pour me changer les idées. En pensant qu'elle avait sûrement autre chose à faire, à tort, je me contentais de SMS et de snap. Se sentait-elle seule, parfois ?.. C'est très souvent la question que je me posais. Je sais, pour ma part, que je ne supporte pas la solitude, et que c'est une des raisons pour lesquelles je sors si souvent, par besoin de me sociabiliser. Julianne, qui a toujours plus ou moins été dans son univers de jeux et d'anime, est-ce que tout cela lui suffisait ?
Je commence à emboîter deux pièces ensemble, au hasard, mais marque une pause.

« Mais tu sais, je suis un peu égoïste... J'ai beau dire que je ne veux pas t'oppresser, je m'inquiète malgré tout pour toi, avec les quelques problèmes qu'a rencontré le Régime ces derniers temps. Si jamais tu as besoin d'aide, que ce soit pour toi, ou par rapport à Makoto, je serais là. Je... »

Je n'avais pas envie de penser à des choses négatives, ce soir. Je n'avais pas envie de me dire que Julianne risque à tous moments d'être mise en danger à cause du Régime. Je ne connais pas bien la Générale Scientifique qui s'occupe du domaine de l'ingénieure, mais depuis la naissance de sa fille, j'espère qu'elle n'est pas accablée de travail, à cause en plus des quelques embrouilles que le mouvement a essuyé de la part de la Résistance. La brune fait déjà des efforts pour s'occuper de Makoto, mais si elle était plongée dans ses machines il y a encore trois ans, je me doute que son quotidien ne lui laisse plus autant de temps libre. Mais en quittant le Régime, sans savoir pourquoi, j'avais un pressentiment. Une peur qui avait fait grandir ce malaise en moi et qui avait constitué un argument de plus pour m'échapper du Régime, encore à cette époque moins dangereux qu'aujourd'hui. Des Résistants crient vengeance pour toutes les morts que les soldats ont provoqués et réciproquement, mais les premiers gagnent peu à peu en influence là où les seconds se font de plus en plus d'ennemis. Et si un jour le Régime flambe et se fait massacré, qu'adviendra-t-il de Julianne ou même du géniteur de sa fille ?.. Je ne connais pas leurs rôles respectifs, j'ignore si leur importance a un impact sur leur sécurité, mais... Je m'inquiète autant pour elle que elle pour moi.

« Je n'ai pas envie de te perdre. »

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Julianne Eriksen
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Julianne Eriksen
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MessageSujet: Re: Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera)   Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera) EmptySam 2 Sep 2017 - 21:26


>> Les martiens se portent-ils bien ?

C’est vrai qu’Aloïs n’a jamais été très à l’aise avec les cadeaux. Connaissant certains détails de l’enfance particulière de son meilleur ami, qui ne fut pas franchement couvert de présents, Julianne s’était habitué à le voir démuni devant les offres qu’elle pouvait lui faire. Elle avait appris à ne pas en faire trop, de peur de le gêner, sans pour autant se retenir quand elle avait envie de lui faire plaisir, ou en l’occurrence, de le réconforter. Certes, la jeune maman est probablement aussi maladroite et subtile que son ami à la barbichette, et n’a pas forcément le chic pour faire des cadeaux vraiment signifiants, ou qui n’en font pas trop… Offrir des jeux vidéos à Alois, au départ, par exemple, n’étais pas toujours la meilleure des idées. Pas que le blondin accueillait l’initiative de manière véhémente, mais Julianne avait bien compris que ce n’était pas son truc. Cette fois-ci, donc, elle avait opté pour une maquette, quelque chose qu’ils pourraient éventuellement faire ensemble, et qui ferait appel au côté manuel de son ami. L’ingénieure eut un sourire attendri devant la réaction  un peu enfantine du blondin. Sa réplique suivante ne fit que l’amuser un peu plus.

« Ah, désolée, si j’avais su, je t’aurais rapporté des duplots ! »

Elle lui donna un petit cou de coude amical dans le creux de l’épaule, appréhendant un peu la réaction d’Aloïs par rapport à ses autres propositions. Peut-être que le moment était mal choisi, le timing mauvais et maladroit… Enfin. Calmement, Julianne laissa son bon ami chercher ses mots. La brunette eut un instant une pensée sombre, accompagnée d’une petite voix insidieuse l’interrogeant sur le fait qu’elle ne pouvait pas être à la hauteur ni assez mature pour parler des soucis d’Aloïs avec son ex-amoureuse, car elle-même n’a jamais eu quelqu’un dans sa vie. C’est vrai, peut-être n’avait-elle aucune réponse claire à donner, et probablement qu’elle ne servirait qu’à enfoncer un peu plus son pote dans ses soucis… L’ingénieure chassa ces pensées noires de son esprit, pour se concentrer sur ce que le blondin avait à lui raconter.

Julianne fut soulagée d’entendre que les choses s’étaient bien passées pour Aloïs et Makenzie lors de leur séparation. Que les couples s’apprécient encore ou non, la chose n’est jamais facile ni confortable, surtout quand la question de enfants finit par tomber. Mais les anciens amants semblent encore en bons termes, de ce que dit Aloïs. Néanmoins, ce n’est pas pour autant que personne n’a souffert dans le processus. Et si Aloïs a désormais du recul  sur la chose, on ne peut pas dire qu’il ait l’air fort jouasse d’en parler non plus. Le visage de Julianne s’était un peu assombri, mais elle retrouva un faible sourire à destination de son ami.

« C’est... Déjà une bonne chose, que vous puissiez rester en bon termes. Mais ça n’a pas du être facile. » Coucou, Captain Obvious. « Je euh... je veux dire… Ça allait, pour Noah et Maëlle.. ? » Je mets grave les pieds dans le plat… « Enfin… pardon, je pose des questions alors que je ne sais pas trouver les mots pour te réconforter derrière… J’espère juste que… Les choses se passeront bien pour vous 4. »

En guise d’excuse, Julianne adressa un sourire désolé mais pourtant sincère au blondin, sur le bras duquel elle posa une main affectueuse. Ce qui suivit fut plus surprenant encore après ce qu’elle venait de dire à Aloïs. L’ingénieure ouvrit de grands yeux confus devant les propos d’Aloïs… Que raconte-t-il, c’est elle qui devrait se sentir étouffante, à le saucer ainsi de problématiques auxquelles elle ne peut pas franchement prendre part vu son niveau de maturité émotionnelle ! Par réflexe, Julianne secoua négativement la tête, a un rythme frénétique.

« Que.. Quoi ? Mais non ! Tu ne m’étouffes jamais et… bah, t’es mon meilleur ami quoi. Quand tu m’appelles, ça m’fait plaisir, et même si tu vas pas bien, j’suis contente d’avoir des nouvelles. C’est à moi de m’excuser, je t’ai un peu délaissé depuis que… enfin, avec le boulot.. Et là je t’ennuie avec des questions ! B-Bref. »


Mieux vaut pas plus s’étaler… On parle d’Aloïs, pas de moi. Et tout ce que j’arrive à faire, c’est donner des excuses débiles pour me justifier.

Probablement que le cuisto allait lui en vouloir, maintenant. Elle n’avait bien entendu pas dit ce qu’il fallait pour le rassurer. Pourtant Aloïs continue de plus belle, et le visage de Julianne s’empourpra. Elle se sentait bête de s’étaler au sujet de son boulot, car voila que la conversation bifurquait, sûrement à cause de ses bêtises. Le blond à barbichette n’a pas besoin de lui renvoyer ainsi l’ascenceur ! Elle ne lui en demandait pas tant.

« N-non ! Enfin… Je veux dire… C’est... »

Tout en cherchant leurs mots, les deux constructeurs de maquette en herbe tentaient d’assembler maladroitement la maquette selon le plan. Mais la conversation leur rendait la concentration plutôt difficile. Et à un moment donné, Julianne lâcha carrément ce qu’elle avant dans les mains avec un « gné ? » déstabilisé.

Ne pas me perdre… ? M-Mais… Il ne va pas… Est-ce qu’il se doute de quelque chose pour le Régime ? Ou alors dit-il ça par rapport à ce qu’il racontait tout à l’heure… ?

Surprise, l’ingénieure de crispa légèrement, bien que profondément touchée par les mots du blondin. Elle ramassa, un peu gauche, la pièce qu’elle avait laissé tomber sur la serviette, et repris progressivement contenance. Ses lèvres formèrent un sourire timide et sa prise sur le bras d’Aloïs se raffermit affectueusement.

« J’sais pas trop quoi dire… Mais ça m’touche. Vraiment. »
Julianne déglutit nerveusement. « Puisque tu en parles… Y’a un truc dont faut que je te causes depuis un bout de temps. Enfin, je devrais peut-être pas, mais, ça me pèse et… Disons que s’il m’arrive un truc, bah, tu sauras, et tu pourras faire en sorte que Mako-chan se retrouve en sécurité. J-Je parle pas de te l’imposer si tu ne veux pas, bien sur, mais je sais où elle pourra être tranquille. Au… Au cas où. » La chose était vraiment difficile à cracher. L’ingénieure inspira profondément avant de reprendre. « Je te parlais du boulot, eh bien… C’est que depuis plus d’un an, j’ai beaucoup moins de liberté pour ce qui est de ma vie privée. Pas que le Régime me prive trop, mais je dois faire attention tout le temps et j’ai beaucoup plus de travail, parce que... » Son regard balaya la plage. Ils étaient complètement seuls. Personne d’autre qu’Aloïs ne l’entendrait. « Aloïs, Mazinkaizer, la Générale, c’est moi. »

Elle-même se sentait stupide d’avoir accepté une telle place, vu où cela a fini par la mener. Donc, elle accepterait les remontrances et se préparait au désaccord, voire à la déception de son ami. A l'heure où elle avait accepté la promotion, la Générale ne s’était pas doutée une seconde que Makoto arriverait un jour, n’avait pas pris une seconde pour réfléchir, alors, car elle était alors seule à pâtir de ses actes… Et pour cette raison, elle s’était dit qu’elle n’avait pas à s’inquiéter des conséquences négatives de sa coopération avec le Régime. Du moins, c’est ce qu’elle pensait. Avec les mots de Gears, puis sa grossesse imprévue, Julianne avait fini par se figurer à quel point elle avait pu se montrer égocentrique et irresponsable. Non seulement par rapport aux utilisation néfastes de ses inventions et recherches, mais aussi vis-à-vis de ses proches. Alors qu’elle comptait déjà pour d’autres personnes, comme Aloïs, ou ses parents, cela n’étais pas venu à l’esprit de la Générale que ses actes pourrait également leur nuire. Et enfin, apprendre à aimer, porter, et élever Makoto avait aussi été une épreuve, pendant laquelle il lui avait fallu acquérir un certain respect d’elle-même. Être forcée de se mettre face à la réalité et à ses propres erreurs l’avait fait souffrir, ça oui. Mais il était temps qu'elle se prenne cette "claque" dans la tronche, alors. Comme lorsque Mikaël avait fait irruption dans son labo, afin de lui demander d’aider à sortir Clive du pétrin. Pendant les dernières années, Julianne avait finalement appris à sortir de sa bulle, et à accepter d’avoir quelque chose à faire du monde qui l’entourait. Car c’est aussi dans ce monde que vivent les gens qu’elle aime et veut protéger et aider. Après tout, rendre service aux gens avec ses inventions, n’étais-ce pas son intention première.. ?

« J-Je pensais que… J’étais inconscience, à l’époque. Je m’en foutais, que des gens puissent être victimes de mes inventions… Puis Makoto est arrivée. Et toi aussi, avant elle.. Enfin, plusieurs choses m’ont juste fait comprendre que j’avais fait une connerie d’accepter cette place mais… J’ai plus le choix, alors j’ai décidé d’assumer, maintenant. Même si je t’avoue que j’ai peur et… Je ne sais pas bien ce qui m’attend, mais je veux qu’un jour Enola soit paisible, pour que Makoto, toi, et les autres gens que j’apprécie et respecte, vous viviez en paix. »

C’est vraiment naïf et grandiloquent, hein. Tu peux te foutre de moi, Ouji, au moins, ça détendra l’atmosphère !

Julianne assembla quelques pièces et les tendit à Aloïs, pour compléter ce qui semblait être un bras.

« Euh… E-Excuses moi… C’est moi qui t’étouffe, en fait, là. Je voulais qu’on parle de toi et… Bah, je prends toute la place avec mes trucs de grosse naïve utopiste ! » Elle contempla la première étape de leur maquette bien terminée. « Eh-hé ! Tu te débrouilles bien, regardes, le bras est nickel ! Plus rien à envier aux Legos Ninjago de tes gamins ! »

Argh, pitié, engueules-moi ou moques toi de ma tronche, mais ne me laisses pas continuer à déblatérer des bêtises à la chaîne !

>> pv. Aloïs F. Legrand
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Aloïs F. Legrand
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MessageSujet: Re: Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera)   Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera) EmptyLun 11 Sep 2017 - 21:23



Les martiens se portent-ils bien ?

feat la meh-canne-eau

Game Over


Aaah... Quel idiot, c'est encore de ma faute si on tombe dans le drama. Je ne devrais pas aborder de sujets aussi graves alors que nous étions censés nous détendre à la base. Je voulais qu'elle sache combien elle compte pour moi, mais je ne voulais pas commencer à lui faire peur avec mes propres inquiétudes. C'est justement aussi pour ça que j'étais content de la voir ; à chaque fois, elle arrive à me remonter le moral, ne serait-ce que pas sa simplicité, et le fait que son style s'éloigne totalement de ce que je vis quotidiennement. Enfin parce que c'est mon amie, tout naturellement. Ses histoires avec Makenzie, il trouvait juste que cela n'était pas ce qu'il avait de plus intéressant à raconter. Il garderait pour toujours d'excellents souvenir avec la jeune femme, mais alors qu'il pensait avec optimisme avoir peut-être enfin trouvé l'amour, ce fut un nouvel échec sentimental, en fin de compte. Je n'ai pas envie que la Eriksen s'inquiète pour ça, dans tous les cas. Je vais bien, et ma les jumeaux iront bien, eux aussi. Mes enfants auront leurs parents pour les soutenir, ce que je sais ne pas être le cas pour toutes les familles d'Enola. Je n'ose même pas imaginer combien d'entre elles se sont séparées ne serait-ce qu'à cause du conflit. Alors clairement, je ne suis pas à plaindre. Ce n'est pas non plus parce que j'ai eu des enfants avec Kenzie que j'étais obligé de rester avec elle alors que je n'éprouvais plus rien à son égard. Cela n'aurait pas eu de sens. Mieux vaut que nous soyons heureux chacun de notre côté plutôt que malheureux ensemble. Mais l'inquiétude et la compassion de Julianne ne me laissent pas indifférents. Elle tente de me rassurer comme elle peut pour me signifier que je ne suis pas tant un boulet que ça, finalement. Et si elle pense vraiment tout ce qu'elle dit, alors cela me soulage au moins un peu. Mais elle a tort de penser qu'elle m'ennuie avec ses questions. Quelqu'un qui me porte autant d'intérêt, qui se fait du souci pour moi, cela faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Avec tout ça, j'étais si concentré dans la conversation que j'en avais presque arrêté la maquette. Je m'y remets donc de ce pas, me surprenant à apprécier cette activité, qui n'en a pas l'air comme ça, mais qui m'amuse bien plus que ce que j'aurais pu penser. Mais le fait que Julianne le fasse avec moi et le fait que ce soit son cadeau doivent un peu aider. Cette dernière, d'ailleurs, a lâché les pièces qu'elle tenait quand je lui ai fait part de mes craintes. Bizarrement, je pensais qu'elle allait plutôt alléger l'atmosphère en me disant que j'en fais trop, car c'est sûrement vrai. Il fallut quelques secondes à mon amie pour reprendre le morceau sur la serviette et continuer sa tâche, avant de me répondre en esquissant un sourire timide, mais tout de même présent.

Ce à quoi je ne m'attendais pas, c'est à la nervosité qui s'est soudainement emparé d'elle. Elle veut me révéler quelque chose. Quelque chose qu'elle garde depuis un certain temps, de ce qu'elle raconte. Sans savoir pourquoi, je commence à avoir un mauvais pressentiment. Mes mouvements sur la figurine se font moins précis, car mon attention est entièrement penchée aux lèvres de l'ingénieure. Un malaise me prend subitement, car ses histoires de boulot, en temps normal, ne me rassurent jamais. C'est toutefois davantage parce que je ne fais plus confiance au Régime, et que j'appréhende ce qu'elle va m'annoncer. Il est normal que Julianne ait des secrets qu'elle ne dévoile à personne, pas même à moi. Elle a beau être ma meilleure amie, chacun a le droit de garder des trucs pour soit, je le comprends et le respecte très bien. Je ne peux cependant pas nié que j'étais devenu de plus en plus méfiant envers le groupe de la scientifique, mais s'il y avait vraiment eu un problème, même à propos de ça, je pense qu'elle m'en aurait averti bien avant. La vie de sa fille en dépend, désormais. Elle ne peut pas prendre de décisions à la légère concernant son travail. Le trouble monte en moi alors qu'elle m'évoque en plus une possibilité qu'un malheur lui arrive. Bien sûr qu'elle pourra me confier Makoto si jamais quelque chose devait se passer, mais je ne le souhaite pas ! Je saurais là, évidemment, si elle a besoin de moi, mais je ne veux pas imaginer un tel scénario. Plus de travail, moins de liberté... Va-t-elle me dire qu'elle a des problèmes avec le Régime ? Est-ce qu'un de ses supérieurs l'ennuie et l'accapare trop ? A-t-elle des difficultés à gérer sa vie professionnelle et sa vie privée à cause de ce qu'on lui fait subir ?..

C'est à mon tour de lâcher ce que je tiens en mains. Après ses dernières paroles, j'attends une seconde, deux, trois, avant de laisser tomber sur la serviette les pièces de la figurine et de la fixer, muet, avec des yeux ronds. Pas la peine de lui demander si elle me fait le coup de la blague, je sais qu'elle est tout à fait sérieuse. Qu'elle a sans doute hésité longtemps avant de m'en parler. Je ne sais pas si je déteste le Régime. Je ne pense pas, dans tous les cas, que tous leurs membres doivent crever dans l'immédiat. Moi-même j'en ai fait partie pour des raisons personnelles sans forcément adhérer à leurs idées. Ils possédaient juste des connaissances et une technologie dont j'étais à la recherche mais que je ne trouvais pas sans leur aide. Alors une fois que je m'étais rendu compte que cela n'avait servi à rien, je les ai quitté promptement en me promettant de ne plus jamais leur faire confiance. Jusqu'alors, leurs actions m'ont toujours indifféré tant qu'ils nous laissaient tranquilles, moi et ma famille. Mais ce n'était pas pour cette raison que j'allais conserver une rancœur envers la mécano. Tout comme je me fichais bien du Régime, je n'avais aucun intérêt pour leurs Généraux. Mais puisque Julianne continuait de travailler sous leurs ordres, je me tenais régulièrement informé, bien que je savais peu de choses de cette Mazinkaizer récemment promue. J'étais pourtant, sans le savoir, bien plus proche d'elle que je n'aurais pu l'imaginer. Je n'ai jamais voulu embêter la Eriksen en parlant de nos jobs respectifs, après tout. Si je la savais passionnée par son travail et ses sciences, je ne me considérais pas comme quelqu'un qui devait lui rappeler indirectement ce qu'elle avait à faire. Je voulais lui faire découvrir autre chose, lui faire penser à autre chose, et surtout, être là pour la soutenir dans son nouveau rôle de mère, auquel elle s'est pourtant bien mieux faite que ce que je pensais.
Je continue de la scruter en clignant des yeux, ne sachant pas quoi dire alors que je repasse en boucle ce qu'elle vient de m'annoncer. Elle est Mazinkaizer. Cette Générale qui a condamné Gears, son prédécesseur, après qu'on ait découvert que celui-ci était en fait un Résistant infiltré. Je ne sais pas tellement comme réagir, mais cela explique tout à coup pas mal de choses, notamment le fait que, effectivement, comme elle vient de le dire aussi, elle ait moins de temps libre pour s'occuper d'elle et de Makoto. Je ne sais même pas en quoi son métier consiste depuis sa nomination, mais j'imagine qu'elle doit avoir des responsabilités bien plus importantes. Après tout, de ce que je me souviens, les Généraux dirigent chacun une grosse section de leur groupe. Julianne doit coordonner une assez grosse équipe à elle seule, et vu ce que de plus en plus de gens pensent du mouvement politique, ce ne doit pas être simple tous les jours. Puisque je la connais dans l'intimité, je ne suis peut-être pas bien placé pour être objectif sur ce point-là, mais quoiqu'il arrive, si je suis contre les décisions du Régime, je défendrais toujours personnellement mon amie si elle se fait attaquer.

Face à la peur de plus âgée, je décide de laisser de côté ma surprise. Cela m'a fait un léger choc d'apprendre qu'elle est Générale, mais cela ne change rien à ce qu'elle représente pour moi. Elle a beau être plus grande en taille, elle me semble tout à coup plus petite, plus frêle, même si elle renferme une force que je trouve déjà spectaculaire pour avoir supporter jusque là une telle pression alors qu'elle m'avoue sa frayeur, et qu'elle se comprend tout à fait. Personne ne peut lui en vouloir de ressentir ça. Elle doit se montrer imperturbable en public, mais en vérité, ce n'est pas aussi facile. Pourtant la scientifique, si elle agissait avant pour son compte, a réussi à s'entourer, à trouver des gens qui comptaient pour elle. Et à partir de ce moment-là, elle a fait de son mieux, je le sais, pour assurer cette paix dont elle me parle et qu'elle recherche à présent. Elle est maladroite parfois, mais ses intentions ne sont pas mauvaises. Je devrais même la soutenir sur ce point, mais malheureusement, je n'ai jamais cru que le Régime puisse accorder cette ère de tranquillité qu'ils n'ont jamais cessé de promettre même après tout ce qu'ils ont fait. Leur influence aurait pu les aider, mais ils l'ont mal utilisé. Julianne voulait y croire, pourtant. Elle voulait accomplir quelque chose, rendre ce monde plus beau pour Makoto et pour tous ceux à qui elle tient. Elle voulait que sa fille puisse grandir sans guerres, sans horreurs, sans souffrances. Qu'elle puisse avoir une enfance 'normale', en somme. Puisque je ne suis pas impliqué politiquement nulle part, c'est plus aisé pour moi de faire ce genre de promesse, mais Julianne... Julianne est Générale. Julianne est surveillée. Et le Régime tombe, il est possible que Julianne tombe avec lui.
Machinalement, je reprends les pièces qu'elle me confie et reste silencieux. Que dire ?.. Je l'ignore. Est-ce que même des mots pourraient l'aider ? Que faire dans cette situation ? Qu'attend-elle de moi, en me confiant tout ça ? Je n'ai jamais été un très bon pédagogue, ni très bon parleur. Je ne sais pas exprimer clairement mes sentiments par des phrases, je n'ai jamais su. Quand ne vient pas la parole, ne reste donc qu'une seule solution. Mes yeux bleus rivés sur le petit mecha, je les détourne pour qu'ils se focalisent sur ma partenaire de construction, le regard indéchiffrable. Puis, je prends une légère inspiration, et m'empare brusquement de son col pour la rapprocher de moi. Mes bras vient l'entourer, comme pour la retenir de tomber, et je finis par poser mon mentor contre son épaule. Je reste là pendant un bref instant, sans rien dire. Je sais bien qu'elle tentait de faire un peu d'humour pour détendre l'atmosphère, mais elle n'a pas besoin. Elle n'a pas besoin de se retenir avec moi.

« Tu me fais des cachotteries, maintenant ?.. »

Je laisse échapper un petit rire triste avant de soupirer. Je garde malgré tout une expression sereine. Je viens de dire qu'elle n'avait pas besoin de faire de l'humour, mais regardez ce que je fais... Quel ami pathétique je dois être. Quel meilleur ami pathétique je dois être.

« Peu importe que tu fasses partie d'un mouvement que j'ai choisi de quitter. Peu importe que tu sois Générale. Peu importe que tu aies fait des erreurs dans ta vie. Tu seras toujours mon amie. »

Elle vit plus dangereusement, maintenant, mais cela aussi, peu importe. Elle sait aujourd'hui les conséquences que ses choix d'avant ont amené, et elle y fait face avec bravoure. Elle doit le faire pour sa fille, elle doit le faire pour cette paix qu'elle désire. Mais je sens cette terreur qui l'habite. Je n'ai heureusement jamais dû faire face à de telles responsabilités comme les siennes, mais je peux imaginer le fardeau que ce doit être. Une décision qu'elle avait prise en toute connaissance de causes, mais les événements qui se sont déroulés par la suite l'ont contrainte à revoir ses plans, à réorganiser sa vie. Et moi, depuis le début, je suis là. Je la connaissais avant qu'elle n'occupe ce poste important, et je la connaissais avant qu'elle n'ait une enfant. Aujourd'hui, je connais la mère derrière la Générale. Oui, à quelques occasions j'ai pu voir Mazinkaizer. Elle semblait imperturbable, mais pas inébranlable. Je la sentais, pour le coup, bien plus humaine que son homologue Hypérion. Pas un seul instant je me doutais de qui était derrière ce masque blanc, et pourtant... Pourtant ce n'est certainement pas la Générale que j'ai pu voir sur les écrans qui se tient devant moi ce soir. Celle qui me fait face s'appelle Julianne Eriksen, et c'est ma plus grande confidente. Mais ce sera les deux que je m'efforcerai d'aider à partir de maintenant.

« Le monde utopique dont tu rêves... Ce serait formidable, s'il pouvait exister. »

Je m'éloigne un peu pour planter mon regard océan dans le sien, mes mains encadrant ses épaules. D'habitude, c'est moi qui ai le chic pour me mettre dans ses situations pas possibles. Depuis quand a-t-on inversé nos places ?

« Mais il y a bien plus grave. Ta position est importante, elle te fait prendre d'énormes risques. Et je ne dis pas seulement ça par rapport à Makoto. »

Sans blague, Sherlock, je sais. C'est quelque chose à laquelle elle ne doit pas arrêter de penser. Mais je n'ai pas envie qu'elle fasse de folies, qu'elle croie qu'être Générale lui implique de se mettre en danger plus que les autres. Ma voix se fait douce et non autoritaire, mais je veux qu'elle comprenne. Je ne lui donne pas de leçon, mais j'ai si peur, moi aussi. Peur qu'il lui arrive quelque chose à force de rester au Régime, même si aucun retour en arrière n'est possible, désormais ; et qu'avec la tension qui règne depuis quelques temps au mouvement, il sera difficile pour qui que ce soit de partir du groupe. C'est un luxe que je pouvais me permettre parce que c'était il y a quelques années, mais je ne regrette pas d'être parti, loin de là. Je me considère comme plus chanceux que l'ingénieure actuellement.

« Bien sûr, que tu pourras me confier la p'tite en cas de soucis mais... Je veux que tu sois quand même prudente, très prudente. »

Il n'est pas rare qu'elle fasse déjà appel à moi quand je le peux et que sa baby-sitter à des imprévus. C'est toujours un plaisir de garder Mako-chan, même si ça me fait bizarre de me dire que je suis son parrain. Avec ce qui arrive sur Enola depuis quelques temps, il est bon de désigner des personnes pour s'occuper des enfants s'il nous arrive malheur, mais j'espère ne jamais avoir à occuper cette fonction si le père de Makoto ne peut pas non plus assurer sa fonction.
Lentement, j'abandonne cette fois-ci la construction du jouet pour lui prendre les mains, esquissant cette fois-ci un sourire qui se veut plus teinté d'espoir, pour ne pas paraître défaitiste aux yeux de la brune alors que tant de pressions reposent déjà sur ses épaules.

« Et quand tu as peur, rappelle-toi que tu n'es pas seule. »

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Julianne Eriksen
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Julianne Eriksen
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■ Noriko, Nom d'Officier et d'Ingénieure, nom de couverture plus couramment utilisé au sein du Régime
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MessageSujet: Re: Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera)   Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera) EmptyJeu 12 Oct 2017 - 0:32


>> Les martiens se portent-ils bien ?

C'était la première fois que Julianne dévoilait ce secret à quelqu'un. Tout le monde à des secrets qu'il trouve plus ou moins honteux, vivables, ou sans grande importance. Pour celui qu'elle venait de confier à Aloïs, elle ne saurait dans quelle catégorie le ranger, tant l'importance d'une tête, même bien placée dans le Régime, est relative. A ses yeux, cette « cachotterie » était assez inavouable, en grande partie par rapport à sa rancœur envers ses erreurs passées. Mais en dehors de ça, sa place de Générale ressortait plutôt du secret professionnel obligatoire et par extension, de sa propre sécurité. Pour autant, elle ne se donnait pas tant d'importance malgré le rôle qu'on lui avait donné. Ce n'est pas un titre ni un nom qui la rendra plus invincible, plus respectable, plus forte ou lui donnerait une quelconque valeur, même et surtout aux yeux du Régime. Au final on ne peut compter que sur sa propre force et celle que nous transmettent les gens qui nous sont chers. Le paraître, les identités, ne sont que des artifices que nous pensons capables de nous protéger. On finit toujours par s'en débarrasser pour être soi-même lorsque l'on décide de faire confiance à autrui.

Aussi, bien qu'elle se sentait un peu plus légère au moins vis-à-vis d'Aloïs, Julianne ne sentait pas une grande différence, appréhendait quand même la réaction de son ami. Le cuistot n'avait jamais été du genre à s'énerver facilement, aussi elle ne craignait pas de se faire gronder. Néanmoins le calme abrite souvent les orages les plus rudes. Pourtant, après s'être ouverte de la sorte à la suite de son ami, l'ingénieure voulait croire que la sincérité continuerait à être de mise. Cela avait toujours été ainsi, entre eux : sincère. Bon, la preuve était que Julianne avait menti de temps en temps en ce qui concerne le Régime. Certainement avait-elle aussi un peu mythonné au début de leur relation, pour dire des bêtises comme « oui oui j'suis douée en e-sport, aussi, j'ai gagné des tournois de Street Fighter, blablabla... ».. Que voulez-vous, on compense ses déficits de confiance comme on le peut. Ces insécurités s'étaient de toute manière atténuées avec le temps et Julianne avait fini par se décomplexer lors de ses interactions avec Aloïs. Leur relation partie d'une réserve et d'une certaine méfiance farouche du côté de la brunette avait fait du chemin. Aloïs lui avait appris à écouter, lui avait donné l'envie d'exprimer ce qu'elle ressentait. La Générale pensait pouvoir dire sans hésiter et sans rougir que leur relation était « vraie », saine, et bénéfique grâce à tous ces facteurs. Et par là, elle sut dès que le blondin commença à réagir et la prit -bien qu'un peu vivement- dans ses bras qu'elle se serait épargnée pas mal d'anxiété inutile si elle n'avait pas tant appréhendé pour « si peu de choses ». La geek se crispa légèrement sous le coup de la surprise puis se détendit petit à petit quand son ami prit la parole.

En effet, Aloïs commença par répondre d'un trait d'humour, ce qui signifiait certainement qu'il accueillait bien les révélations de la Générale. Pourtant, Julianne fut tout de même tentée de se justifier par des bafouillages ressemblant plus ou moins à : « bah euh non euh enfin oui mais euh c'est que... ». Son ami ne lui en demandait pas tant, mais elle n'avait pas pu s'en empêcher comme si elle avait 17 ans à nouveau. « Peu importe » dit-il enfin. Il est certain qu'elle n'avait pas abandonné ceux qui lui étaient chers depuis qu'elle avait accédé à sa place de Générale, c'était plutôt l'inverse : c'est depuis sa nomination qu'elle avait plus que jamais eu besoin d'eux. Pour autant, cela ne pardonnait pas ses actes passés et le fait qu'Aloïs n'accorde pas beaucoup d'importance à ces derniers la rendait perplexe. Certes, jamais elle ne s'en serait pris au blond ni à sa famille, mais Julianne pensait que son ami lui reprocherait d'avoir pris part, même indirectement, à des événement meurtriers. Car le Prince était loin d'être bête et la mécano savait qu'il pouvait mesurer le degré d'implication de son amie dans les conflits. Encore une fois, il n'en fut rien, et Aloïs avait l'air de dire qu'il préférait croire en les utopies de Julianne, aussi naïfs et bêtes qu'ils puissent paraître. Après qu'il se soit détaché doucement de la brune, il lui confia qu'il espérait que Julianne sera soit prudente.

« Oui. Je sais... j'avais peur que tu t'inquiètes trop, je veux pas que ça gâche ta vie ou ta sérénité vis-à-vis de moi et Mako. »

Comme si le fait d'être du Régime n'était pas suffisant en soi. L'ingénieure était un peu consciente de parler dans le vide à ce niveau : ses proches finiraient bien par s’inquiéter, qu'elle le veule ou non. En réalisant cela l'instant qui suivit, elle envoya un sourire d'excuse timide à Aloïs. Peut-être étais-ce mieux de ne rien dire, ne rien répondre de plus, bien que l'envie de se justifier la poussait  à reprendre la parole. A nouveau, le barbichu réagit le premier et pris les mains de la Générale. Celle-ci baissa les yeux et laissa quelques secondes de suspens après les dernières paroles de son vis-à-vis.

« Hm.. Promis. » Fit-elle dans un soupir. Pas qu'elle ne soit pas d'accord avec les propos d'Aloïs, mais plutôt car la peur était une sensation qu'elle jugeait désormais côtoyer bien trop souvent. « Et j'en ai bien besoin, de penser à vous. J'ai vraiment peur de mourir et de ce qui pourrait arriver à Makoto si je ne suis plus là. Il n'y a pas un instant qui passe sans que j'y pense dès que je passe le costume, même. Tous les jours, il peut m'arriver un truc et ce n'est pas parce que je suis à l'abri dans le PDT que je ne peux pas craindre un coup dans le dos.. C'est ce que j'ai fait à Gears, après tout et... » A la mention de l'ex-Général, Julianne sentit ses yeux s'humidifier de colère. Pas contre lui, mais envers sa bêtise à elle. « Je.. Je regrette tellement. Avec le recul, je ne cautionnais pas le fait qu'il arme la Résistance comme le Régime et encourage ainsi la guerre mais il voulait la paix avant tout... Je ne comprenais pas sa démarche mais si j'avais essayé de croire en lui avant de le dénoncer alors peut-être que... »

Elle fit la moue et sécha ses larmes d'un revers de manche, résignée. Elle ne voulait pas se torturer d'avantage avec tout ça. Pas maintenant, en tout cas.

« Meh... Avec des « si » on pourrait tout refaire jusqu'au Big Bang, hein... »
Doucement, elle se rapprocha à son tour du blondin afin de se blottir un peu dans les bras de son ami. « Merci d'être là pour nous... depuis le début, en plus. »

L'ingénieure ne tarda pas à se détacher, puis s'étira en tirant ses bras vers le haut. Le début de la soirée n'allait pas tarder et elle n'avait pas spécialement envie de se séparer son ami pour le moment. Il ne faisait pas frisqué, en revanche, c'était déjà bientôt le crepuscule et il serait difficile de continuer la maquette en manquant de lumière.

« Dis, je change de sujet mais tu voudrais qu'on continue la maquette à la maison ? Il ymais  aura Makoto, elle sera contente de te voir. Puis... Si tu devais rentrer pour Noah et Maëlle, on peut toujours aller les chercher en Téléport ou... On commanderait des sushi pour tout le monde et hop.. ! » Elle fit la moue et son doigt hésitant commença à gribouiller des cercles dans le sable, comme elle faisait à ses 10 ans. « En-enfin... Jeveuxpasteforceroubousculertesplanshein... T-te sens pas obligé. »

>> pv. Aloïs F. Legrand
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Aloïs F. Legrand
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MessageSujet: Re: Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera)   Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera) EmptyMer 18 Oct 2017 - 23:00



Les martiens se portent-ils bien ?

feat la meh-canne-eau

Game Over



On pourra me dire que je pardonne bien trop facilement en raison de l'amitié que nous nous portons mutuellement. Mais... Suis-je vraiment le mieux placé pour juger qui que ce soit, en réalité ? Je ne crois pas. J'ai tué et blessé de toutes les façons possibles, alors Julianne et ses machines... Je ne peux pas tellement lui en vouloir ou même la blâmer, et c'est tant mieux. Je n'avais pas envie que cette soirée parte en donnage de leçon, de toute façon. Je ne lui ai jamais demandé autre chose, pour ma part, qu'un peu d'affection et de compagnie lorsque j'en ai besoin. Pas que la Eriksen soit vraiment tactile, me direz-vous, mais rien que lui parler, quand je vais mal ou non, me détend tout de suite. Il m'arrive quelques fois de me confier aussi à Makenzie, mais ce n'est pas pareil. À la mère de mes enfants je ne lui avouerais que des détails insignifiants pour lui donner des nouvelles. À Julianne, j'ai vraiment l'impression de pouvoir tout lui dire, de pouvoir me libérer d'un poids, sans pour autant le reposer sur ses épaules. Je suis bien moins stressé quand je discute avec elle ; plus naturel, aussi. Moi qui passe mon temps à soigner mon image publique en toutes circonstances pour paraître le plus irréprochable aux yeux de mes admirateurs et des caméras, il est évident que je ne me comporterais pas de la même manière avec la brune et que cela me permet de me reposer un peu, même si j'adore toujours autant mon métier. Alors... Bien sûr, il m'arrive de m'inquiéter pour la Eriksen et sa fille, mais si je suis toujours heureux de les voir, mon amie s'en sort très bien toute seule ; en ce qui concerne son rôle de mère, du moins. Mais je secoue négativement la tête pour lui dire de ne pas s'en faire. Ma vie à moi est... tranquille et plutôt sereine, pour le moment. Je n'ai pas à me plaindre, il ne m'arrive jamais rien. Et quelque part, cela me permet de passer beaucoup de temps avec mes enfants, mes Pokémons, ou même l'occasion de répondre à des courriers de fans. Une popularité, ça s'entretient, héhé !... Bon d'accord j'arrête de me la péter. Surtout que le sujet est sérieux.

Mais je commence peu à peu à comprendre pourquoi elle semblait aussi... Je ne sais pas, plus troublée et stressée qu'avant ?.. Je ne me rends pas bien compte de ce qu'une telle position comme la sienne implique, mais il s'agit de grandes responsabilités, ça, j'en suis conscient. Pas étonnant qu'elle ait de telles peurs, mais l'entendre... C'est difficile. Et pourtant je ne peux pas la contredire. Je ne peux pas lui dire qu'elle n'a pas à avoir peur, même si je suis là. Elle a ses raisons pour craindre ainsi l'avenir incertain qui se profile devant elle ; même si je refuse d'y penser. J'ignorais qu'elle gardait pour elle une telle frayeur, cependant. Au travail, je la pensais imperturbable, et Mazinkaizer, indépendamment d'elle -puisque je ne savais pas que c'était la même personne-, encore davantage. Il faut dire que la Générale Scientifique avait beau être nouvelle promue, dénoncer Gears et révéler au grand jour son secret, ce n'est pas donné à tout le monde. Pour cela, je n'arrive pas tout à fait à rapprocher la borgne érudite et mon amie ici présente en une unique entité. Mais il est vrai que même au sein de son département et de son groupe de recherche, Julianne n'est pas forcément en sécurité. Je craignais que des vengeurs de Gears se manifestent, mais rien n'a encore été fait ; attendent-ils juste le bon moment ou se sont-ils finalement résolus à abandonner ?.. Gears, néanmoins... Si c'était un ennemi du Régime, il n'était pas celui de la Eriksen. Je peux imaginer que sa mort, ses mots, son souvenir la hantent depuis le jour de son exécution. Une fin tragique et brutale pour un homme qui ne pensait qu'à l'avenir de l'île en mettant pareillement sa vie en danger avec sa position ô combien non négligeable.
Les regrets savent vous donner cet infâme goût amer, mais... Ce qui est fait est fait.
Je ne la sens même pas se rapprocher quand elle se cale contre moi, avant de m'immobiliser en se rendant compte de notre proximité. En mettant de côté les peurs que la plus âgée m'a confié, j'esquisse un sourire léger en lui tapotant doucement le dos. Trois ans qu'on se connaît et... Ouais, je l'ai toujours pas lâché. Je n'ai jamais été le genre à abandonner ceux qui comptent vraiment pour moi. Mais le fait que j'ai été là au bon moment relève davantage du hasard. Je suis heureux, toutefois, que ce hasard m'ait conduit sur sa route, même si je croyais, au départ, que nos différences nous stopperaient bien plus tôt.

« Une nerd qui invite elle-même des gens dans son jardin secret ? On aura tout vu ! Enfin, oui, en l'occurrence, je l'ai déjà vu, mais euh... Enfin j'veux dire... »

Bruuuh je viens de ruiner ma blague tout seul. Je l'observe faire ses dessins maladroits dans le sable en riant et vannant affectueusement. Je ne pensais vraiment pas qu'elle serait encore gênée par ça. Bien sûr que je n'ai aucune exigence, en vérité ; je la connais. Je m'attends à trouver des bandes-dessinées japonaises et des jeux-vidéos un peu partout, et toujours ses fières figurines -qui doivent être extrêmement chères- trônant sur ses étagères parfaitement ordonnées et contrastant avec le reste de la maison. Enfin, avec sa fille nouvellement arrivée, je sais qu'elle fait plus attention. Elle ne peut plus faire comme si elle vivait seule.

« Avec plaisir. »

Je finis par lui sourire plus chaudement et commence alors à ramasser les morceaux de la maquette, toujours avec beaucoup de précaution. Je suis peut-être nulle en construction, mais je ferais très attention à cette petite merveille qu'elle m'a trouvé ! Merveille que je tente de replacer dans son emballage pour que ça soit plus facile à transporter avant de me lever et de replier la serviette sur laquelle nous étions assis.

« T'en fais pas, pour les jumeaux. Ce n'est pas ma semaine. Et puis je ne voudrais pas te les imposer. Pour ce soir, je préférerais qu'on soit juste tous les deux. Avec Makoto, évidemment. »

J'adore mes enfants, ne vous méprenez pas. J'avais juste envie... Qu'on soit un peu entre nous pour cette fois. Des tas de sorties avec nos enfants respectifs nous attendent, je n'en doute pas, mais en attendant, je préfère laisser Noah et Maëlle avec leur mère, même s'ils aiment bien jouer avec Makoto. Il est temps que je m'occupe aussi un peu de mon amie ; elle fait davantage attention à elle depuis qu'elle a la gamine, mais elle serait encore capable de s'oublier de temps en temps, entre son boulot de mère et celui qu'elle a donc au sein du Régime. Elle doit avoir pas mal de pression et de responsabilités. C'est assez étrange et... amusant si on peut dire, de voir que celle qui était gênée par le fait que je lui paye ses courses au point de m'emmener chez elle pour me rembourser est la même qui doit présenter d'importants projets à une île entière afin de servir son groupe politique et qui s'est trouvé sur tous les médias quand elle fut au sommet de sa gloire. J'aurais toujours du mal à les associer, faut dire. Pour moi, Julianne restera toujours... Bah Julianne. Ma Julianne. Cette scientifique otaku qui pendant un temps passait ses soirées sur des jeux en ligne à péter des scores ou à lire des mangas sur des relations tendancieuses entre hommes. Enfin du moins, c'est comme ça que je me suis plus ou moins amusé à l'imaginer quand je me demandais ce qu'elle faisait pendant que je m'essayais à de nouvelles recettes étrangères dans ma cuisine. Elle avait beau être enfermée entre quatre murs, j'avais l'impression, quelques fois, qu'elle était bien plus connectée aux autres que moi. Et en un sens, ce n'était peut-être pas totalement faux.

« Cela ne te dérange pas, si on marche un peu ?.. »

J'ai beau trouver la téléportation assez pratique, je souhaitais faire un petit bout de chemin à pieds avec elle pour profiter encore un peu de l'extérieur. La plage est un endroit tellement tranquille, le soir... J'aurais pu y rester des heures à parler avec mon amie en me trempant jusqu'aux genoux et en faisant des châteaux de sable, je me connais. Mais il y a déjà quelque chose que j'ai hâte de construire, et ça me fait plaisir de pouvoir revoir Makoto. Nos affaires rangées, je ne cherche toutefois pas à m'éloigner de la plage tout de suite. Alors je l'entraîne pour une petite promenade sur la côte pendant que nous rejoignons sereinement les routes goudronnées qui nous ramèneront à la civilisation quand je semblais l'avoir déjà oublié pendant un moment. Je n'ose pas commencer à parler, écoutant le bruit si familier des vagues qui s'échouent les unes après les autres. En regardant distraitement l'horizon sans fin, je cherche mes mots. Maladroits ils sont, mais les sortir j'ai besoin.

« Mais tu sais, tant que je suis là, tu n'as rien à craindre ! Héhé... Euhm... P-Pas que je doive te protéger ou quoi mais euh... Tu sais, y'a encore ce niveau dans F... Finale Fantazi... Fanta... Enfin tu sais, avec le blond qui s'appelle... euh... Claude, voilà. Bah j'suis bloqué un moment et euh... Faut encore que tu m'aides à le finir ! Et ça, ça te prendra bien une dizaine d'années, alors t'as intérêt à survivre au moins jusque là ! »

Je ne suis pas assez fort ou imposant à tous les niveaux pour pouvoir prétendre que je pourrais la maintenir en vie. Je lui mens à elle, à moi, à mon cerveau qui ne veut pas accepter l'idée de la perdre alors qu'elle semble si fragile parfois pour supporter ces événements qui nous dépassent pourtant dans lesquels elle se trouve peu à peu en leur sein. Le Régime risque d'exploser, la Résistance risque d'exploser... Et toute l'île pourrait partir en vrille, avec leurs conneries (si c'est pas déjà fait).

« Ah et je te signale que si tu disparais, bah je vais devoir récupérer tes cosplays, là, et tu sais que je serais cap de les porter lors de mes prestations. Et ma vieille, je te jure que tu regretteras de pas être vivante pour avoir honte... ou pour me prendre en photo. Parce que tu sais, même en robe, j'ai toujours la classe ! »

Ou pas. Elle doit le savoir, que je serais déjà ridicule dedans. Je vois très bien ses costumes et ils seraient tous bien trop serrés pour moi. Je dois vraiment dire des bêtises pour lui dire à quel point je tiens à elle ?.. Je pourrais pas faire simple et avouer ce que je ressens vraim-... Ouais nan bien sûr, je suis un homme, vous comprenez, alors je dois être fort et viril sinon je suis une tapette de première catégorie. Mais je suis une tapette de première catégorie qui a du style, moi ! Et là, je lui ai dit la vérité. Comme un pari que des potes se font entre eux, si elle vient à perdre la vie, alors je ne vois pas de raison d'honorer ses fringues farfelues (oui je sais c'est moi qui parle) bien tranquillement pendues à leurs cintres. Et ils verront, tous, à quel point je les porte bien, d'abord !
Nous finissons par arriver chez elle après notre balade. L'endroit n'a pas changé d'un poil, en extérieur. Cela ne fait pas si longtemps que je suis venu, après tout, mais cette arrivée dans sa demeure me rappelle bien trop le chemin que nous avons parcouru quand nous nous sommes retrouvés par hasard dans ce supermarché. C'est stupide, mais quand je mange de la stracciatella, ça me fait parfois penser à cette rencontre fortuite. Et ça me fait sourire.

« J'te préviens, si c'est encore le bordel, je me facepalm et tu te retrouveras avec une maid sur les bras ! »

Je prends sa suite pour monter jusqu'à l'étage en plaisantant, mais là aussi, je crois qu'elle me sait capable d'aller jusque là si je vois qu'il y a trop de saletés. Bon, on ne va pas dire que j'ai toujours été irréprochable, mais des années passées en cuisine, ça vous forge au nettoyage ! Mais pour ce coup-ci, j'ignore moi-même déjà si j'aurais la foi de me changer pour aller jusqu'au bout de ma vanne.

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Julianne Eriksen
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Julianne Eriksen
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MessageSujet: Re: Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera)   Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera) EmptyMar 21 Nov 2017 - 22:52


>> Les martiens se portent-ils bien ?

Pardonner n'est pas évident, mais c'est tout à l'honneur d'Aloïs d'accepter sans drame et sans poser plus de questions les confidences de son amie sur son statut. Et ça tombait bien parce qu'elle n'avait pas franchement envie de s'étaler sur le sujet non plus en soulignant à quel point elle est en péril infini... car ce n'est pas le cas, sa vie a la même valeur qu'une autre, et Julianne a autant de risques que n'importe qui de se mettre en danger chaque jours. Après tout, elle l'avait compris à ses dépens à la suite de la marche pacifiste Amanilloise qui avait tourné en bain de sang. Elle s'était crue protégée par son statut, s'était donné trop d'importance, et était tombée de haut. C'est une erreur qu'elle ne referait pas : elle sera prudente et respectera le souhait de ses proches de ne pas mourir ou de se mettre inutilement en danger. Et pour ce que le blond barbichu lui avait déjà dit, Julianne savait qu'il ne désirait que continuer d'être sincère, et suite à son propre embarras,elle ne put que sourire en coin et glousser des réactions de son ami.

« Qu-quoi ? Pourquoi ça t'étonnes à ce point ! »

Héhéh ! Pas la peine d'en faire tout un plat ! Il est rigolo mon coordi favori.

« Meh, bien sûr que t'es toujours le bienvenu, t'es pas obligé d'en faire des tonnes ! »

Elle lui envoya un sourire sincère alors qu'il acceptait et lui annonçait qu'il n'avait pas ses enfants cette fois-ci. Dommage, Julianne aurait aimé les voir, mais l'autre option lui convenait tout à fait aussi.

« Génial ! Mako-chan va être super contente de voir son parrain ! »

La jeune père se laissa totalement emporter ce coup-ci. Il faut dire que quand cela concerne Makoto, Julianne s'illumine complètement à l'idée de la voir heureuse. A un an, la petite était largement arrivée à un âge où elle reconnaissait les visages familiers  et gazouillait parfois comme une folle sur celui de sa mère, son père quand il ne faisait pas la tronche et bien entendu son parrain qui l'avait très souvent gardée.

Ils partirent donc à pied vers le centre ville et sans trop s'en apercevoir, l'ingénieure pressait la marche et son ami, de plus en plus enthousiaste. Ce dernier semblait avoir hâte également à la suite de la soirée... Étais-ce pour cela qu'il bafouillait comme un adolescent et...

Quel rapport entre me protéger et Cloud.. ? Il veut me protéger de Séphiroth, c'est ça qu'il dit ? Meh, Aloïs, c'est pas pour te vexer, mais ça m'étonnerait quand même vachement que toi, tu arrives à la fin de FF7 un jour, et que tu parviennes à first try Sephi.

« Euh... C'est gentil, Alo. Mais je vois pas le rapport.. ? » Bref. « 'Fin, ouais, c'est exactement ce que je me disais, c'est que t'auras longtemps besoin de mon aide pour terminer de truc, éhé !»

Ah, oui le rapport entre la protéger et ses geekeries, c'est donc le fait que Alois ne veut pas hériter de ses cosplays. Ou alors justement, il veut bien sans le dire ? Julianne ne suivait pas vraiment mais alors qu'il entraient dans l'ascenceur elle gloussa à nouveau doucement.

« Qu'est-ce qui te dit que c'est à toi que je les donnerais, hein ? M'enfin maintenant que tu l'as dit, va falloir l'assumer j'imagine.. »

Sur ces mots, elle tourna la clé dans la serrure de sa porte d'entrée.

« ...Parce que l'appart est à peu près aussi bien rangé que d'habitude ! »


Ouaip, ça veut dire que c'est le bordel ! Mais c'était les étagères ou les figurines, alors j'ai couvert les étagères de figurines, de goodies et de coffrets, alors y'a plus de place pour le reste. Ce qui fait que, beh, le « reste », il reste éparpillé un peu partout. Mais moi je m'y retrouve et Mako-chan ça la dérange pas tant ! Bon, j'évite qu'elle marche à quatre pattes sur des légos ou qu'elle avale des bouts de maquette, quand même... Mais, bien sûr que je suis prudente, quand même, vous vous prenez pour qui ?!

« Bonsoir Makoto et Sybille ! Je suis un peu en avance, et j'ai apporté une surprise, Mako-chan ! »

La petite était dans son parc, et un grand sourire illumina son visage au moment ou les deux adultes se rendirent visibles dans la pièce principale. Julianne jetta son sac à dos sur le canapé, dit à Aloïs de faire comme chez lui, et s'en alla voir Sybille pour donner congé à la baby-sitter, qu'elle paya en arrondissant, comme prévu, à l'heure supplémentaire. La gardienne s'en alla s'en tarder et Julianne se précipita vers le parc et pris la petite dans ses bras, qui gazouillait des « Maaaaa-maaaaa ! » et des « Aoooooo » ! à l'adresse de sa Maman et d'Aloïs. Evidemment, elle était heureuse de voir sa mère absente tout l'aprem ainsi que son parrain, mais elle avait l'air un peu fatiguée également. Sybille avait effectivement l'air de dire que la petite n'avait pas beaucoup roupillé à la sieste.

« Alors Mako, tu es contente de voir ton parrain ? »


La petite était contente même si elle ne pouvait pas répondre clairement. Elle semblait préférer rester avec sa mère pour le moment, néanmoins.

« En plus... Il a dit qu'il allait faire la maid, ce soir ! »
La geek lui lança un sourire triomphant, presque provocateur. « Bah, oui, je t'ai pris au pied de la lettre, tu vas pas te dégonfler, hein ? Tu sais où est le placard à cosplays, en plus ! »

Oh bien sur, elle ne le prendrait pas mal si Aloïs refusait au final. Peu lui importait, ce n'était qu'un jeu entre eux. Makoto pour sa part se penchait déjà au dessus des bras de sa mère pour aller récupérer une de ses peluches, sa favorite étant celle d'un mecha rose flashy. Julianne la ramassa pour le lui placer dans les mains. La petite, dont les cheveux bruns avaient commencé à pousser en une fine tignasse, fixa alors son regard bleu sur son parrain en bavant sur l'antenne de son doudou. Pendant qu'Aloïs pouvait interroger son désir concernant son déguisement et gagater sur Mako-chan (car pour Julianne il ne pouvait en être autrement), la scientifique attrapa de sa main libre son telephone pour composer le numéro de son restaurant japonais favori.

« J'vais commander les sushi en attendant... Tu veux manger quoi ? »

>> pv. Aloïs F. Legrand
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MessageSujet: Re: Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera)   Les martiens se portent-ils bien ? {pv. Alo(e vera) EmptyDim 31 Déc 2017 - 0:07



Les martiens se portent-ils bien ?

feat la meh-canne-eau

Game Over

Je n'ai pas pu m'empêcher de faire un sourire attendri et amusé tout à l'heure quand elle semblait ne pas comprendre à quoi je faisais allusion. Ce n'est pas important qu'elle le sache ou en soit consciente, de toute façon. Dans tous les cas, Générale ou pas, elle pourra continuer à compter sur moi. En vérité, ça m'a plutôt arrangé qu'elle change de sujet ; quand je me mets à parler de mes sentiments les plus personnels, je me surprends à avoir un peu de gêne, et ça devient embarrassant. Je ne suis pourtant pas du genre à me cacher auprès de mes proches sur ce genre de chose, mais... C'est bien la première fois depuis longtemps que j'ose apprécier m'attacher à quelqu'un. Mais je ne regrette pas un seul instant ma rencontre avec la mécano. Lorsqu'elle ouvre la porte de chez elle, d'ailleurs, je croirais presque que rien n'a changé, en trois ans. Je glousse en constatant en effet le désordre qui règne, mais qui n m'étonne pas. Je m'étais dit, au pire, qu'elle rangerait ses pièces de collection à l'arrivée de Makoto pour éviter qu'elle n'avale une pièce accidentellement, et elle semble avoir mis au moins un peu d'ordre de ce côté-là, mais je reconnais bien là l'appartement si singulier de ma (grande) mécano. Mais bon, bien des choses ont changé, depuis la toute première fois où j'ai eu le droit de visiter la 'grotte' de Julianne. Si j'avais su qu'on en arriverait à là, héhé... Eh bien rien, mais je trouve ça plutôt rigolo.

Je regarde brièvement l'état des lieux, constatant que vraiment peu d'aménagements ont été faits si ce n'est tout ce qu'elle a dû acheter pour l'arrivée de Makoto. Cette dernière était justement sous la surveillance de sa baby-sitter mais tourne sa petite tête vers nous lorsqu'elle remarque notre arrivée. Elle est heureuse de revoir sa maman, évidemment, mais je crois qu'elle reconnaît un peu mon visage, depuis le temps. Faut dire que je prends plaisir à m'occuper d'elle quand la geekette me demande, et quand je n'ai pas la garde de mes enfants. Je pourrais utiliser ce temps libre pour justement m'éloigner des couches, biberons et autres, mais... Je n'en ai jamais été étouffé, alors ça ne me gêne pas le moins du monde de prendre soin de ma filleule de temps à autre, surtout pour décharger un peu la Eriksen qui, je le sais désormais, n'a pas un rôle négligeable au sein du Régime. Mais je pense que je vais éviter d'y penser, à ça. Pas envie qu'elle se rende compte que je me fais du mauvais sang, même si c'est logique et qu'il y a des comportements que j'aie du mal à dissimuler. Il est inutile que mon inquiétude empiète davantage le terrain, je crois qu'elle le sait, que je m'en fais pour elle.

Je salue brièvement Sybille avec un petit sourire, alors que je commence peu à peu à mieux la connaître, à force de la relayer. Mon regard attendrit se porte ensuite sur la jeune maman ainsi que sa fille, qu'elle prend dans ses bras pour la câliner. Elle a encore grandi depuis la dernière fois, et je suis toujours impressionné de chaque changement qui opère sur son petit corps de bambin. Je tire même un gloussement lorsqu'elle tente de nous appeler. Eh oui, c'est vrai, elle nous reconnaît. Enfin, pour Julianne, c'est normal. Mais en m'approchant, je suis saisi par son regard qui se porte sur moi et son sourire lumineux qui semble m'être également adressé. Ses yeux bleus me permettent de ne pas y penser, mais sa petite touffe brune sur son crâne me rappelle un peu Judith au même âge. Je remercie presque les gênes de mon ex pour avoir donné à ma fille des cheveux noirs afin de m'éviter de repenser à des souvenirs certes doux en soit mais qui me paraissent terriblement désagréables.

« Mais évidemment, qu'elle est contente de revoir son parrain, puisqu'elle a le meilleur de tous les parrains, hein, Mako ? »

Je dépose un bisou sur sa tête toute ronde avant d'ébouriffer doucement les quelques mèches qu'elle a. Je ne résiste définitivement pas aux enfants, quelle loque je fais, hé. Mais faut dire que la fille de Julianne et Mikado est terriblement mignonne. Et non, je ne dis pas ça juste parce que c'est ma filleule, c'est pas vrai ! Enfin pour le coup, je gagate tellement que j'en ai oublié la plaisanterie que j'avais faite à la mom quelques temps plus tôt. Oups oui, j'ai parlé de cosplayage, moi... J'suis pas trop bien dans ma tête, j'crois. Quoique pas que ça me dérange trop, vous me direz, je suis plus à ça près, avec elle. Elle m'a vu dans des situations bien pires, je n'en doute pas. Puis bon, ce n'est pas devant une Makoto aussi jeune que je pourrais me rendre ridicule, dans quelques années elle aura d'ailleurs totalement oublié tout ce qui se passera ce soir. Je peux donc m'autoriser un truc ou deux, à condition qu'il n'y ait pas d'invités surprises de plus (et encore à ce stade je n'en serais pas si gêné). En revanche, je n'ai pas encore choisi mon costume... Ni ce que j'ai envie de manger, d'ailleurs.

« Haan pas la peine ! J'ai déjà une ravissante petite fille à croquer devant moi. »

Je glousse, m'autorisant à faire des prouts sur le petit ventre de Makoto pour tenter de la faire rire avant de vraiment m'interroger sur ce que je voulais manger pour ce soir.

« Plus sérieusement, hmm... Barf, prends-moi des california rolls et du tataki de bœuf. Oh, et de la soupe miso, aussi, s'te plaît ! »

Je ne suis pas très friand des sushis comme on trouve dans les restaurants 'japonais', mais pour ce soir, cela fera bien l'affaire. Je ne veux pas délaisser Julianne ou sa fille en faisant la cuisine, le but n'est pas de montrer ce que je sais faire dans ce domaine, après tout, même si ça ne me dérange nullement de préparer à manger, surtout pour des amis. Une flemme monstre me prend quand même tout à coup, et il n'est pas rare après tout que je sorte moi-même manger dans des bistrots ou des restaurants pour me détendre, perfectionniste que je suis et encore très insatisfait de moi parfois. Je ne vais pas le faire difficile alors que je suis déjà bien content que mon amie ait pu se libérer pour moi. Je n'ose pas lui demander ce qu'elle fait exactement, mais j'imagine qu'elle doit avoir pas mal de travail, et elle doit en plus s'occuper de sa fille quand même parfois alors... Je l'admire d'arriver à concilier tout ça, parce que je me doute bien que ça doit être loin d'être simple et pourtant... Mère ou pas, Générale ou pas, je ne l'ai vu changer que positivement ; et si elle ne s'attendait pas à avoir un enfant, elle s'est faite rapidement mais sûrement à ce nouveau statut qu'elle a gagné de son plein gré. Car Makoto, elle aurait très bien pu le confier à une autre famille quand elle venait de naître, après tout, mais ce n'est pas la décision qu'elle a prise, et heureusement pour nous, puisque cela a permis que je la connaisse et que Julianne semble plus qu'heureuse du choix qu'elle a fait, aussi dur fut-il.
Kenzie et moi non plus, nous nous attendions pas à être parents, mais... Au fond, c'est un peu ce que nous voulions tous deux, et aujourd'hui, nous en sommes comblés.

« Bon, sur ce... Il est temps que j'aille... dans les coulissssses... »

Fais-je en disparaissant de manière faussement mystérieuse derrière le placard à costumes que je connais (évidemment) bien. Ne s'y trouve bien sûr que majoritairement des cosplays féminins et... Cela tombe bien, je ne comptais pas porter autre chose. Je ne reconnais presque aucun des personnages que les différents costumes sont censés représenter, mais je m'attelle à la tâche et choisit (un peu trop) soigneusement l'ensemble que je vais porter. Après une réflexion ma foi de quelques minutes où je penche le pour et le contre, je jette mon dévolu sur une tenue assez extravagante,dans le style chinois, et peut-être lééégèrement osée mais qui vont avec une jolie paire de talons rouge flamboyant splen-dide. Bon, j'avoue, c'est la longue jupe ouverte sur tout le côté de la cuisse qui m'a décidé. Je crois que ça vient d'un de ses jeux vidéos musicaux, là. En tout cas, elle sera parfaite pour ce soir ! J'enfile donc le petit haut (un peu serré pour moi certes) qui s'arrête juste au-dessus de mon nombril et me colle bien à la poitrine, puis tente de porter la jupe à mon bassin un peu large sans la craquer. Elle doit tenir à ces vêtements, mine de rien, alors je fais en sorte de les abîmer au maximum. Puis, la touche finale, les chaussures qui vont avec. Peut-être un peu petites pour moi, le résultat vaut pourtant le coup et je finis par sortir du placard (pas de blague), le dos droit, mais le corps tout raide à cause de la tenue qui m'oppresse, non adaptée à une carrure comme la mienne, je tente de marcher avec les talons. On dirait que j'ai un bâton dans les fesses, mais bon. Je fais déhancher d'ailleurs ces dernières pour la forme et avance maladroitement avec les chaussures au milieu de l'appartement. Telle une diva de mode, je défile, le visage fier, en roulant le plus de courbes de mon possible, même si j'en suis dépourvu. Puis, finalement, je m'arrête et prends une pose ô combien dramatique et 'sexy' (lol), dos contre le mur, mettant un de mes bras derrière ma nuque tandis que l'autre caresse mon torse et que je plie une de mes jambes pour l'appuyer contre le mur.

« Avoue, Julianne, que tu n'as jamais vu de robe aussi bien portée. »

Bon, évidemment, j'ai laissé mon caleçon en dessous, mais la vision de mes magnifiques jambes poilues devaient suffire à détourner le regard, de toute façon, et je m'en voudrais presque de lui donner une telle vision d'horreur. Mais elle était consentante, je rappelle ! Faut pas me chercher, moi, sur ce genre de défi, parce que ma fierté peut me faire aller très loin. Et un peu trop loin, parfois, puisqu'en changeant de pose, je fais un faux mouvement avec l'une des chaussures à talon et trébuche, me ramassant assez magistralement la figure au sol. Plus de peur que de mal, je rassure, mais bon, quand même, retomber sur le popotin, c'est pas agréable.

« Ouch ! Héhé, les talons, faut croire que je maîtrise pas encore. »

'Pas encore' est le mot important ici. Car je compte bien réclamer vengeance et réussir à marcher avec comme n'importe quel habitué ! Il me manque juste un peu d'entraînement, mais au moins je sais avec quoi me pavaner à mes prochains concour-quoi comment ça, 'fausse bonne idée' ? Mais si, j'vous jure, c'est une bonne idée, non ? Vais lancer une mode, z'allez voir. Enfin à condition que Julianne accepte que je lui emprunte quelques unes de ses robes, parce que voyez, ce n'est pas le genre de vêtements qu'on trouve dans des boutiques normales, et il me faudra bien porter quelque chose qui étonne les spectateurs pour être sûr de faire sensation auprès d'eux. Bon d'accord peut-être qu'un cosplay fait too much, mais je vais réussir à en trouver un à ma taille !
Toujours sur le sol, d'ailleurs, je suis surpris par un bruit de sonnette. Ce doit être le livreur de sushis, tiens. Pour un peu faudrait que je me rhabille, mais... Avant même que Julianne ne s'approche de la porte, je me relève d'un bond (maladroitement certes) et vient me placer devant elle, commençant déjà à pouffer alors que j'ai une idée.

« Oh, oh ! Attends, attends !.. »

Puis, je m'empresse d'aller chercher un peu de maquillage qui traîne (je suis un sans gêne je sais, mais elle me connaît depuis le temps), en espérant que la Eriksen, bien qu'elle n'en utilise pas au quotidien, en ait gardé un peu. J'arrive par miracle, après quelques recherches, à trouver du rouge à lèvres un peu cassé ainsi que du mascara dont je me pare aussitôt. Il faut bien que je me fasse beau (ou belle) pour ouvrir au gentil livreur huhu. Enfin, dès que je suis prêt(e), je trottine avec mes talons jusqu'à la porte, puis me racle la gorge avant d'ouvrir. Puis, je fais bouger un peu mes hanches avant de présenter au garçon (qui semble plutôt jeune) ma magnifique jambe que je dévoile en faisant glisser la jupe sur le côté.

« Helloooo mon chou ! Tu arrives juste à temps, on commençait à s'ennuyer. Tu veux te joindre à nous, lapinou ? Le thème de la petite fête c'est 'Trav-Maga' pour passer une folle foooolle soirée. Qu'en dis-tu, chéri ? »

Je fais une voix faussement aiguë et stéréotypée (oui je sais c'est pas bien) avec mon plus beau papillonnement de cils, un sourire radieux, et un clin d'œil aguicheur. La tronche qu'il tire vaut bien, en tout cas, tous les déguisements du monde tant elle est belle.

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