Âge du personnage : 28 ans Métier / Études : Cuisinier Pseudonyme(s) : Mister Prince
Niveau : 30 Team active : Marie
Skitty ♀ - Joli Sourire - Foufou
Ève
Chlorobule ♀ - Tempo perso - Prudent
Jasmine
Démanta ♀ - Glissade - Modeste
Belle
Rozbouton ♀ - Médic Nature - Calme
Maui
Mystherbe ♂ - Chlorophylle - Malpoli
Team spécifique : Anna
Mistigrix ♀ - Infiltration - Timide
Ariel
Lokhlass ♀ - Absorb Eau - Doux
Aurore
Feunard shiney ♀ - Torche - Timide
Ange
Nymphali ♀ - Joli Sourire - Gentille
Sujet: Re: Bienvenue au Paradis~ ♥ [Pour ceux attrapés par le Régime, après l'Event #2] Mer 22 Jan 2014 - 22:30
Bienvenue au Paradis
Blondinette vs Barbichette
Aloïs François Legrand
Pas la peine d'être surdoué pour deviner l'énervement du tortionnaire. Et celui-ci semblait s'en foutre royalement. Oui, Aloïs avait vu le suicide incompréhensible d'Ikaël, mais il avait été tout aussi surpris que le blond à lunettes. Mais plus il y réfléchissait, plus il venait à se demander si cela n'avait pas été pour empêcher à son fils de souffrir davantage par sa présence. Aloïs n'avait pas assisté à toute la scène mais les cris qu'il avait entendu lui avaient suffit à émettre cette conclusion. Après tout, peut-être que les lamentations stridentes de son gamin avait réussis à le mettre hors d'état de lui, à le rendre fou... Il avait cru comprendre que Enodril était là depuis longtemps, déjà. La vue de sa progéniture avait dû le surprendre plus que tout, et sa résistance devait s'être considérablement baissée pour se donner la mort spécialement aujourd'hui. Le petit commençait bien l'année, tient...
- Tssss... T'imagine pas à quel point...
Irrésistible ? Disons qu'il était pas mal foutu, ouais. Bien que le Champion Coordinateur avait découvert il y a peu qu'il était tombé profondément amoureux de l'hôtesse de Pension d'Anula, et qu'il avait toujours eu du mal à accepter le fait que des hommes puissent l'intéresser, il ne trouvait rien à redire quant au style de Dio. Ce blond-là, il le trouvait pas moche du tout, il devait l'avouer. Il aurait pu le traiter de fou, de sadique, de taré... mais il avait presque l'impression qu'il était aussi fou que lui. L'était plus ? Seul Arceus pouvait probablement le savoir. Enfin, lui il n'avait pas arracher l'ongle d'un gamin... Les enfants, il ne pouvait tout simplement pas leur faire vraiment du mal. Peut-être les paralyser, les menacer, ou même exercer une pression suffisamment forte sur eux pour qu'ils se calment bien vite, mais jamais il ne serait aussi vicieux que l'autre blond et oserait mutiler ainsi un gosse qui n'avait rien demandé et dont le seul crime ait été d'avoir le même sang que le jouet favori du tortionnaire. Jouet qui lui échappa, d'ailleurs... Ah, ce qu'il devait avoir la rage ! Allait-il se défouler sur lui, maintenant ? Les circonstances n'étaient pas tout à fait les mêmes, mais pas de doute que Dio voudrait laisser exprimer sa colère en sa personne.
Il se précipita donc sur lui et la plaqua au mur de la cellule en lui tenant fermement le cou d'une main. De l'autre, il enfonce son doigt dans la blessure sanglante de son genou en faisant des mouvements. Il voulait sans doute l'entendre crier, ou au moins gémir de douleur. Aloïs fit une petite grimace, mais pas de son particulier. Ah si : le rire. Alors que son tortionnaire jouait avec sa plaie, de faibles petits rires nerveux s'échappaient de lui. La folie ? Peut-être bien. Rire alors qu'il avait mal... Ils étaient vraiment deux blonds aux yeux bleus assez tarés. Mais lequel craquerait en premier ? Aloïs, pourrait-on dire. Mais l'autre était assez sur les nerfs, aussi. Vous pensiez vraiment que le Champion Coordinateur allait se laisser avoir si facilement, qu'il n'était pas résistant ? Il n'avait peur de rien. Enfin, dans la situation actuelle, du moins. Il avait peur pas mal de chose, en dehors. Mais là, c'était presque autant un jeu pour son tortionnaire que pour lui. Yumi n'était plus, il pouvait se lâcher. Il pouvait ressortir son côté fou et dégénéré, pour le mettre au service de sa torture. Il ne pourrait peut-être pas empêcher son corps d'avoir mal et peut-être qu'il devra crier, mais il essayera de résister. Laisser aller cette partie de lui qu'il avait découverte après la mort de sa sœur. Sa santé ? Il s'en tapait pas mal. La vie de Makenzie et de son équipe primait sur la sienne. Mais comparé à Ikaël, il n'avait aucune raison de chuter, de commettre l'irréparable. Le décès de Judith lui a fait un coup si mal qu'il pensait désormais qu'aucune douleur ne pourrait le faire souffrir davantage que celle qu'il avait eu sur le cœur. Douleur qui avait causé un trou, une blessure. Blessure qui se réparait petit à petit grâce à Makenzie. Il remerciait Arceus de l'avoir laissé libre, loin de tous les dangers que pouvait représenter cet endroit abominable où des types comme Blondinette torturaient des innocents pour leur bon plaisir.
Dio retira enfin sa main de la lésion et vint la nettoyer sur la chemise du Champion Coordinateur qui se tâchait peu à peu de rouge. Il fit la moue. *Meeeec, c'est pas cool, je venais de la laveeeeer.* Quoi ? C'est important de se préoccuper de la propreté de ses vêtements ! Bon, peut-être pas. Dans le cas présent, peut-être qu'il valait mieux qu'il se concentre sur son tortionnaire plutôt que sur sa beeelle chemise qu'il venait de repasser spécialement pour le Tournoi et qui, de toute façon, était déjà salie par la crasse de la prison. *Nan mais... ça fait chier, quoi. Le sang c'est dur à faire partir.* Le regard du Régimeux plongea dans celui du prisonnier. Il cherchait des réponses, mais ce dernier n'était pour l'instant pas capable de les lui donner. Ses yeux inspectèrent minutieusement son corps, et il trancha le tissu qui le retenait avec un couteau. A ses paroles, à l'approche du cutter et à l'observation du blond, Aloïs ne put que sourire. Son compliment ne lui déplaisait pas, et sa façon de le dévorer du regard non plus. Il avait raison : ses fans feraient sans doute tout et n'importe quoi pour être à la place du tortionnaire à l'instant même. Un message... pourquoi pas. Cela lui ferait peut-être de la pub. Le nouveau défi des paparazzis ? Prendre une photo de sa futur scarification ! Cela allait être amusant, pour sûr. Bon, restait plus qu'à savoir quoi écrire... Le Coordinateur se mit à réfléchir. Mais genre sérieusement. Sa pire honte... Euh... qu'on le prenne en flagrant délit un lendemain de cuite ? Ou... ou coucher avec Dio. Oui, ça c'était pire qu'une honte. C'était une abomination. Mais cela fit rire intérieurement Aloïs. Rien que de les imaginer en train de... Nan... Naaaaaaan... On oublie en fait. Mais fallait quand même qu'il réponde à sa question...
Ou pas, puisque le tortionnaire lui faisait déjà une proposition. Mais les yeux d'Aloïs s'écarquillèrent lorsqu'il l'entendit. Il resta silencieux quelques petites secondes. Enfin, il pouffa, et éclata de rire. Un vrai rire. Un rire de fou. Il ne savait pas si ce qu'avait dit le blond avait eu pour but de l'effrayer, mais c'est en tout cas l'effet inverse qui s'était produit. L'idée lui plaisait. Il n'avait pas imaginé une seule seconde qu'un membre du Régime puissent avoir l'esprit aussi tordu. Oui, ce qu'avait dit Dio était drôle, euphorique, même. Il avait posé la question comme s'ils étaient deux bons potes qui faisaient des conneries ensembles.
- Gay.
Ah, le Champion Coordinateur s'était enfin calmé. Mais il avait encore dans sa gorge des rires qui avaient besoin de sortir. Il en échappait nerveusement quelques uns, presque inconsciemment. Non, il ne venait pas d'insulter son interlocuteur, loin de là. Il avait juste complété sa phrase. Il avait juste décidé de jouer à son jeu et de lui prouver qu'il n'était en rien comparable à cet homme étrange qui s'était suicidé quelques instants plus tôt. Il voulait lui prouver qu'il pouvait être taré, lui aussi. Il voulait lui prouver qu'il savait être amusant.
- "Je suis un sale porc pédophile gay". Si tu rajoute pas le dernier mot, je suis sûr que y'a encore des fangirls qui voudront de moi.
Dio Silvery avait reprit son sourire sur son visage en sang. Alors il souriait lui aussi. Et même s'il mourrait dans cette cellule, il mourrait le sourire aux lèvres, sans doute. Juste pour le faire chier. Il voulait avoir droit de mort et de vie dans ce bloc, hein ? Quel crétin. Il ne sait visiblement pas à qui il s'adresse. Il en a peut-être connu, des mecs plus beaux, plus forts et plus intelligents que lui. Mais jamais il n'avait croisé Aloïs, et cela s'entendait, se voyait. Il pensait le dominer ? Fort bien. Le Coordinateur n'était pas difficile. Mais les seules larmes que ce blondin verrait seraient venant d'un rire non contrôlé. Il n'allait pas être triste devant lui. Il refusait de céder. Cela lui ferait sans doute bien trop plaisir.
Aloïs osa enfin bouger ses mains. D'un geste lent, il écarta encore plus l'ouverture de sa chemise et présenta son torse au cadet. Il n'avait pas le choix, de toute façon. Alors pourquoi essayer se débattre; cela servirait à rien. Il voulait jouer ? Ils allaient jouer.
- Tu fais pas de fautes, hein ?
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Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Bienvenue au Paradis~ ♥ [Pour ceux attrapés par le Régime, après l'Event #2] Ven 24 Jan 2014 - 15:06
Bienvenue au Paradis ♥
Je me doutais que ce serait pas si facile avec lui, il allait me posser plus de problèmes que les deux zoulous d'il y a quelques minutes. Je le sentais m'explorer à son tour alors que je lui susurrait des choses pourtant tous sauf agréables. Oh, peut-être qu'il préférait se rincer l’œil a entendre mes saloperies, c'est possible. Nan, pire que ça, quand je voulais lui faire mal, il explosait de rire. J'avais appuyé plus fort pour le faire taire mais il continuait de s’esclaffer. Merde, me dites pas que j'étais tombé sur un maso, en plus! Nan, pas un maso, juste un arrogant de première classe. Probablement un peu taré aussi. Haha. Donc si la douleur ne marchait pas, les menaces marcheraient peut-être. J’émis un claquement de langue en sortant mon cutter et voilà qu'il gloussait encore a ma proposition. Gay. Quoi? Gros porc pédophile gay. Quoiiiiii? J'eus un clignement d'yeux significatif mais ne put même pas réagir, pendant dix bonnes secondes, le regardant écarter les pans de sa chemise a ma vue comme pour l'inviter à poursuivre mon projet. Mon non plus, je n'y tenais plus et j'explosais de rire à mon tour devant sa provocation. On c'était un bon lui! Je crois que je suis tombé sur un chieur toute catégories! Et il me narguait encore. Mon rire se fit plus fort et plus dément, je dûs me lever pour aller m'asseoir dans un coin de la pièce et rire encore plus fort. Les nerfs, c'étaient les nerfs, ça. Je pétais un autre cable et... Oh, ben cette fois ça passait pas dans des hurlements obscènes. Mon visage enfoui dans ma main, je tentais de me calmer. Putain avec ce mec je sens que j'allais juste m'éclater. Il voulait avoir mal, il aurait mal. Je me calmais enfin, mon rire s'était plus de tremblements de mes épaules et souffles saccadés. « Ah... Ahaha. Putain... T'as décidé de me faire chier toi. Ça fait pas deux minutes et... je te hais déjà pire que tous les autres. Tu me ferais presque oublier Enodril avec ta salope d'insolence. »
Avec lenteur, je revenais devant lui. Je me mordais la lèvre à la manière d'un requin affamé de sang frais. Et c'est ce que j'étais, affamé.
« Gros porc pédophile gay, hein. Ben dis-donc, t'es un mec libre toi, ça doit être la fête dans ton pieu. Enfin, plus pour longtemps. Rassures-toi, grâce à moi tu éviteras mieux les MST, tant pis pour ta libido. Au pire t'auras qu'à devenir violeur, hein. Pas mal la réputation. »
Mais d'après ce que j'avais compris, il se foutait outrageusement de sa réputation. Ou alors il jouait très bien la comédie pour me faire croire des choses. Je soupirais avec un drôle de sourire et sans prévenir, enfonçais la lame dans la chair de son torse, juste assez pour que sa chair se mette à saigner et tentais, avec mes piètres qualités de calligraphiste déjà avec un stylo dans la main de former un J. Oh, de toute façon, même si c'était illisible, ce serait déjà assez glauque a voir. Je levais les yeux vers son visage tout en déplaçant tranquillement le cutter dans sa peau, mon autre main venant effleurer son buste comme pour tâter le terrain ou s'enfoncerait la lame ensuite.
« Tiens, pendant qu'on y est... »
je faisais la causette à ma victime, comme a mon habitude, d'un voix neutre, sans sentiments.
« Pourquoi il a fait ça Enodril, à ton avis? Vous êtes de la même race de chieurs vous deux, j'le sens bien. Et les morts peuvent pas parler, alors, t'as pas quelques idées? »
Ouais, enfin, par contre, qu'il me sorte pas un truc qui me déplaise sinon il allait prendre cher. Ma main libre remonta vers sa gorge et je serrais mes doigts et mes ongles sur lui, ces derniers n'étaient pas longs, mais assez pour s'enfoncer un peu sous sa peau et lui laisser des traces de griffures bien suffisantes. Bon, le J était a peu près lisible, je progressais, on dirait, passons donc au E. Par contre, j'aimerais qu'il arrête tout de suite d'avoir l'air de se faire chier, aussi.
Aloïs F. Legrand Débutant
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Sujet: Re: Bienvenue au Paradis~ ♥ [Pour ceux attrapés par le Régime, après l'Event #2] Sam 25 Jan 2014 - 1:10
Bienvenue au Paradis
Blondinette vs Barbichette
Aloïs François Legrand
Les yeux du tortionnaire papillonnèrent quelques secondes, comme si quelque chose lui avait échappé dans les propos du cuistot. On ne pouvait pourtant pas faire plus clair que ça. Pourquoi semblait-il surpris ? N'était-ce pas ce qu'il avait voulu ? Lui qui avait tant envie d'écrire au couteau sur son torse, alors que le blond lui-même était consentent; pourquoi avait-il un moment d'hésitation ? C'est parce qu'il était habitué uniquement aux rebelles et aux résistants ? Il n'avait pas l'habitude des prisonniers qui se laissaient faire de cette façon ? Surtout qu'Aloïs n'était pas menotté. Cela pouvait donc sembler étrange, en fin de compte, qu'il n'essaye même pas de se débattre. Après la mort d'Ikaël, on pouvait comprendre, ceci dit. On pouvait comprendre que Dio ne voulait pas qu'un autre de ses jouets se casse brutalement. Aloïs ne comptait pas se laisser mourir, loin de là. Il laisserait la mort l'emporter si vraiment son heure a sonné, mais jamais il ne tenterait un suicide. Et puis, il devait avouer que jouer avec le sadique à lunettes n'était pas désagréable... Peut-être qu'il pourrait tirer un avantage de sa torture qui, pour l'instant, le faisait plus délirer qu'autre chose...
Le Champion Coordinateur devait avouer au fond de lui qu'il avait attendu avec impatience la réaction de l'autre. Son tortionnaire n'était pas vraiment banal dans son genre. Il pensait au début qu'il allait s'énerver, au pire lui remettre une balle dans le genou. Il voulait sans doute se sentir supérieur par rapport au prisonnier qu'il était, car c'était sans doute le cas, et ne pas lui laisser le choix. Était-il du genre à s'emporter quand on était insolent envers lui ? Les tortionnaires aiment voir leurs victimes souffrir, mais cela les faisait pas mal rager, quand ils n'obtenaient pas satisfaction. Pourtant, nulle trace de colère dans les yeux de Dio. Ce fut même Aloïs qui fut surpris au final quand ce dernier éclata de rire à son tour. En fait, il riait tellement qu'il dut aller se lever pour se mettre dans un coin de la cellule. Cela fit d'ailleurs sourire le cuisinier qui n'était pas mécontent d'avoir pu au moins être amusant avec son insolence seule. Il n'était pas humoriste, d'ailleurs il n'avait aucun humour, à part son "l'humour de merde", justement. Mais il ne savait pas qu'un jour ses paroles pourraient apporter la grosse poilade à un Régimeux qui était censé le faire souffrir. La dernière fois Julianne avait semblé plus basé qu'autre chose; même s'il avait cru un instant que la jeune femme allait se mettre à rire aussi.
Mais Dio Silvery finit enfin par se calmer, au grand dam de son "jouet". Mais ce dernier reparti dans un nouvel éclat, hilare. Décidément, ils avaient bouffé un clown ce matin ou quoi ? Aloïs avait du mal à se l'avouer, mais sa "salope d'insolence", comme dirait Dio, il en était plutôt fier. Dans la situation actuelle, en tout cas. Il ne flanchait pas. Il refusait de flancher. Du moins, mentalement. Bien qu'il soit un peu taré sur les bords -ironie, ironie- il devait accepter les idées de Dio mais il était hors de question pour lui de sombrer comme Ikaël. Dio le haïssait... Non, il le haïssait déjà; ce qui ne déplaisait pas au Champion Coordinateur, qui se moquait bien d'ailleurs de l'opinion que son tortionnaire pouvait bien se faire de lui. L'avis des prisonniers importait peu, de toute façon. D'ailleurs, chaque fois qu'il ouvrirait la bouche, il pouvait à tout moment se recevoir un coup bien placé; car il l'aurait mérité. En cet instant, devant le blond, il se sentait soudainement capable de sortir des tas de choses invraisemblables, qui le surprenaient lui-même, car jamais il avait pensé oser les dire un jour. Dio lui faisait sortir de ces trucs... Était-ce parce qu'il venait de mordre sa lèvre inférieur, comme s'il avait des pensées obscènes en voyant le cuistot dans une position de soumission, et qu'il avançait vers lui en sortant de drôles de phrases ? *Tsss... Attends... Il croit vraiment que je suis ce genre de type ?* Mais siiiii vous savez, là. Le type qui se tape toutes les filles qu'il croise car il sait qu'il peut les faire tomber dans ses bras à tout moment. Dio croyait qu'Aloïs s'amusait à ramener n'importe qui dans son lit ? C'était mal le connaître. Au contraire, d'ailleurs. Aloïs ne supportait pas les types de ce genre. Il ne supportait pas qu'on se serve d'une femme -ou d'un homme- comme un objet. Certains diront que c'est justement contradictoire aux façons de faire du Champion, mais pas tellement, en vérité. C'était juste sans doute une façade. Pourtant, le blond semblait persuader du contraire.
- J'éviterai mieux les MST grâce à toi ? Ça veut dire que t'es une capote ?
Et voilà, ça recommençait. Il n'avait pas pu s'empêcher de la sortir, celle-là. Et pour cause, le voilà reparti en riant comme l'idiot qu'il était. Oui, on pouvait aussi le qualifier de gamin ou d'immature. Mais quand on se laisse submerger par la démence... Au fond, n'était-ce pas un moyen pour lui d'oublier la souffrance de Yumi et de Makenzie ? Se laisser tenter par le diable était peut-être en vérité un moyen de ne pas souffrir. Ikaël est mort car il n'avait pas supporté la vision de son cher fils torturé. Aloïs était sûr au moins que Makenzie n'avait rien à craindre du Régime, mais peut-être qu'elle s'inquiétait ? Et Yumi... cette jeune fille si fragile qui était en train de subir les atrocités de Catherine... Oui, peut-être qu'il voulait juste oublier que, quelqu'un part, quelqu'un qu'il aimait souffrait aussi...
Aloïs eut un hoquet de surprise lorsque la lame du cutter s'enfonça dans sa peau d'une traite. Il l'avait bien cherché, celle-là. Il eut une grimace pendant quelques instants avant de recommencer à sourire. Sur le coup, il avait été un peu désarçonné, mais il s'était préparé à cela. Alors il laissa tranquillement le métal tranchant se faire guider maladroitement par le tortionnaire et ne cilla même pas lorsque des gouttes de sang commencèrent à descendre sur son ventre. Il émit même un nouveau petit rire. Le passage de la pointe sur ses côtes et les tâtonnements du blond le chatouillaient un peu. Le Champion Coordinateur fut réellement étonné lorsque son adversaire reprit sa voix neutre et qu'il lui parla du suicidaire d'il y a quelques minutes et il fronça les sourcils. Dio semblait faire une certaine fixette sur l'Enodril... Est-ce qu'il l'avait troublé au point de lui poser des questions de ce genre ?... Celui aux yeux dorés avait réussi son coup, s'il avait voulu marquer l'esprit du tortionnaire. Même dans sa mort, il venait parler de lui. Mais c'était étrange qu'il en vienne à questionner Mister Prince. Il n'avait assisté à la scène qu'au moment même où l'acte s'était produit, mais il avait à peine eu le temps d'émettre quelques hypothèses, sans grand fondement. La stupidité du blond en face de lui le blasait assez, à vrai dire. Cela était une évidence pourtant, non ? Le jour où on lui ramène son fils qui se fait torturer, il décide de se donner la mort. Après quelques instants de réflexion, Aloïs avait peut-être deviné le pourquoi de la chose. Mais cela lui avait parut comme une réelle évidence par la suite, quand il y réfléchissait.
- Euh... j'en sais rien, moi. Peut-être parce que tu as torturé son petit chéri sous ses yeux et qu'il a fini en fin de compte par craquer ? L'arrachage de l'ongle a dû être la petite goutte d'eau qui a fait déborder le vase..., dit-il d'un ton sarcastique.
Contrairement à Aloïs, on pouvait le dire, Ikaël avait été conscient du début jusqu'à la fin. Il avait, certes, mit fin à ses jours, mais c'était pour une raison purement tout sauf égoïste. Il avait fait ça pour le bien de sa progéniture, pour l'empêcher de subir les mêmes atrocité que lui.
- Peut-être a-t-il voulu donner une bonne raison à son fils de ne rien révéler... Ne t'es-tu pas servi du lien familial qui les unissait pour qu'il crache le morceau ?
Cela avait bien été le but du tortionnaire, non ? Faire souffrir tour à tour le père et l'enfant pour obliger le gosse à parler, car lui seul était en mesure de répondre aux questions de Dio, si toutefois il avait les réponses. Mais dès qu'il l'avait vu, Aloïs avait bien senti que le petit brun n'était pas un Résistant. C'était juste un dresseur comme les autres qui avait juste voulu participer à un Tournoi amical. Il n'avait rien demander à personne, et pourtant, on l'avait enfermé ici et il venait d'assister en direct au suicide de son paternel. Pas de doute que ces images resteront graver en lui pendant un bon bout de temps...
- D'ailleurs, pour le gamin, qu'est-ce qui va se passer, maintenant ? Tu retourneras le voir pour lui arracher tous les ongles qui lui restent ? Ou est-ce qu'il aura le droit à un joli tatouage, lui aussi ?
Pas que le jeune homme s'inquiétait pour l'adolescent, mais il était curieux à présent de connaître les motifs de Dio quant au sort qui lui était réservé. Est-ce qu'il allait payer pour la mort de son père qu'il avait été le premier à ne pas vouloir ?...
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Sujet: Re: Bienvenue au Paradis~ ♥ [Pour ceux attrapés par le Régime, après l'Event #2] Ven 31 Jan 2014 - 13:25
Bienvenue au Paradis ♥
Mais... Mais merde à la fin! Il me faisait marrer ce con avec ses blagues de merde. Je suis pas une capote, c'est quoi cette plaisanterie complètement vaseuse, j'ai pas prévu mes bottes, moi! Et puis... Nan sérieux, pourquoi je rigole a ses blagues de collégien, là, il a quel âge, ce con?! Il est plus vieux que moi en plus je suis sûr. Je ne retire pas ma lame pour autant et je glousse comme un abruti alors que mon cutter dérape et qu'il commence a faire n'importe quoi. Bon, on va dire que c'est un «E», ce que je viens d'écrire, hein.
« NAN MAIS! Tais... tais toi à la fin, t'es complètement immature comme mec! Sérieux! Même pas drôle! Tu veux que je m'applique mais tu fous tout en l'air là, connard! »
Je marmonne et continue de pester en appuyant un peu plus fort sur la lame, en attendant qu'il me fasse la conversation. Je lui ai posé quelques questions, après tout. Je pensais que barbichette me servirait de défouloir et que je l'aurais bien plus agressé que ça, roué de coup pour le planter une ou deux fois ensuite, il serait certainement aux portes de la mort si il n'avait eu aucun humour, et qu'il n'était pas un peu frapadingue. Il avait réussi a se sauver la mise et voilà que j'en était rendu a tailler une bavette avec lui. Oups, l'expression est pas sortie dans le bon contexte. Tailler une bavette. Ahah. Il n'y a pas de mal, tant que c'est moi qui contrôle la situation, je fais ce que je veux de mes jouets. Ils parlent, ils crient, ils hurlent, pleurent, supplient c'est ce qui les rend terriblement amusants. Et tu as les plus arrogants comme barbichette qui se marrent. Il doit se sentir tout de même assez confiant et détendu car il prend un sacré temps pour réfléchir et me répondre. Là, par contre, c'est irritant. Si il répond de travers j'allais mal le prendre. Mais ses mots me caressent dans le sens du poil et je souris avec satisfaction. Bien sûr, je le savais. Ikaël n'avait pas supporté, il avait eu si peur de ce que j'avais fait à son fils qu'il avait préféré crever. C'était bien comme ça. Il s'était juste rendu compte de ma suprématie. Mon sourire s’élargissait, flatté que j'étais par les mots du blond. Je ne le laisse pas totalement finir sa réponse quand il commença à parler de mes méthodes -oui, oui, je sais que cette séance « à trois voix » avait été juste géniale, je n'avais pas besoin d'être plus félicité- et réplique avec un grand sourire, montrant les dents. « Ah, mais oui! En fait, je le savais tout ça. Il avait beau dire qu'il protégerait son fils au péril de sa vie... C'était un gros con égoïste au final. La famille c'est vraiment une sale tare, y'a pas à dire. Rien m'agace plus que l'hypocrisie d'une jolie petite famille qui se dit unie, à la vie, à la mort. Alors qu'en réalité, dés qu'il sont vraiment dans la merde, ils se poignardent dans le dos. »
Ne me contredisez pas, c'est comme ça partout. La force est absolue, la loi du plus fort l'est aussi. Si on est pas capable de se débarrasser et d'écraser les autres par le pouvoir et le mépris, c'est qu'on est pas lucide sur sa condition d'humain. Les humains sont pas des animaux qu'il a dit, l'autre. Conneries! On est bien pire que des bêtes. Et il n'y a que peu de gens qui s'en rendent compte. Je secoue la tête, toujours souriant, avec un soupir lassé. Ouais, il vaut mieux tous les tuer ou les soumettre. Barbichette reparle et cette fois, c'est lui qui me pose des questions. Oh, c'est mignon, il s'inquiète pour le petit ours brun. J'arque un sourcil intrigué, il ferait mieux de s'occuper de ses fesses. Et je me contente de hausser les épaule, l'air désintéressé. « Bah... Je sais pas. Je vais pas en tirer grand chose dans l'etat ou il est actuellement. Je vais juste l'empêcher de se suicider comme son père, à la limite. Parce que je déteste ça, quand mes jouet crèvent tout seul, alors que je leur interdit! Oh et en fait... Je me fiche pas mal qu'il parle ou non, maintenant. Il est brisé, mort de l'intérieur. Il n'y a rien qui me fasse plus plaisir que de le voir ainsi... »
Nouveau sourire innocent. Il était satisfait de ma réponse, je l'espère. Mon cutter continue son chemin dans se peau et je m'aperçois qu'il ne va pas y avoir assez de place, je pourrais continuer sur son dos? Oh, autant faire durer le plaisir, si je consomme tout maintenant, il n'en restera plus pour demain. Je n'en suis que à "Je suis un porc", oh ben j'ai zappé le "gros", et c'est moyennement lisible, il fallait que je m'applique un peu plus pour la prochaine fois. Mais l'autre me faisait la causette, aussi, comment se concentrer avec ça? Je retire finalement la lame, un peu lassé de son manque de réaction. Je voulais qu'il hurle. Mais sa répartie et son humour m'armaient de patiente. Par contre, la prochaine fois, je serais beaucoup moins sympa, car oui, il fallait lui faire des surprises, des fois.
« Mis a part ça, t'es pas vraiment trippant comme type en fait... T'es lassant. Je pense que je vais prendre congé, j'ai soif et je pense que les collègues vont pas tarder à aller boire un coup aussi. J'adore vraiment ton corps et surtout faire des entailles dedans mais... J'ai une vie, moi, tu vois. Pas que ça à foutre de taper la discute avec un mec qui réagit à peine. »
Je le jauge de haut avec un regard méprisant. Il va encore me rire au nez. Enfin, peut-être pas tout de suite, car j'allais maquer d'oublier un petit détail. Je ressors ma pince que j'avais gardé dans ma poche.
« Oh, et il faut tout de même fêter notre première rencontre, non? »
Je prends sa main d'un air mauvais. Je prend captif son ongle, je tire. C'est fait. J'attends sa réaction et l'observe pour ensuite me redresser et me préparer à partir.
Dernière édition par Alexander Nagel le Jeu 6 Fév 2014 - 16:58, édité 3 fois
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Belle
Rozbouton ♀ - Médic Nature - Calme
Maui
Mystherbe ♂ - Chlorophylle - Malpoli
Team spécifique : Anna
Mistigrix ♀ - Infiltration - Timide
Ariel
Lokhlass ♀ - Absorb Eau - Doux
Aurore
Feunard shiney ♀ - Torche - Timide
Ange
Nymphali ♀ - Joli Sourire - Gentille
Sujet: Re: Bienvenue au Paradis~ ♥ [Pour ceux attrapés par le Régime, après l'Event #2] Dim 2 Fév 2014 - 21:07
Bienvenue au Paradis
Blondinette vs Barbichette
Aloïs François Legrand
Le blond émit un petit gémissement lorsque la lame glissa maladroitement sur sa peau alors que son tortionnaire recommençait à glousser. Il voulut voir comment avançait le bigleux sur son torse mais il était trop occupé à rire, lui aussi. Ses remarques cinglantes le faisaient définitivement triper; et il était encore plus drôle quand il commençait à être agacé. Dio avait beau lui dire qu'il était immature et lui intimer le silence, mais Aloïs avait bien compris que son opposant n'était sans doute pas aussi sérieux que lui. Alors oui, cela le faisait bien marrer que Silvery lui reproche son manque d'humour, juste après que le couteau ait dévié sa trajectoire parce que "Môsieur" semblait apprécier l'humour de merde en question du cuisinier.
Aloïs observa un sourire se dessiner sur le visage de "blondinette". Il semblait satisfait. S'était-il attendu à ce qu'il lui réponde autre chose ? Le Français avouera qu'il avait bien failli lui dire qu'Ikaël s'était peut-être suicidé juste pour le faire chier mais il s'était ravisé au bon moment. Il n'avait aucune raison de lui cacher ce qu'il avait pensé de cette mort soudaine. Mentir n'aurait servi à rien et Dio semblait déjà assez irrité comme ça sans qu'il en rajoute en plus une couche. Mais son discours fit lever le sourcil en vrille du Coordinateur. Tiens, tiens... Est-ce que dans ses paroles tranchantes il n'y aurait pas là une mauvaise expérience ? Il était clair que Dio avait des relations assez tendues avec sa propre famille, pour tenir des propos pareils; il ne fallait pas être un génie pour le deviner. Ou alors si, et peut-être qu'Alo en était un. Aheum. Mais que dire de lui... Lorsque que les parents d'Aloïs sont morts, celui-ci avait à peine quatre ans. Il a quelques souvenirs d'eux, bien sûr, mais cela reste quand même flou. Il n'avait même pas de photos... Il avait bien senti un vide, lors de leurs décès, mais tout de suite, pour sa sœur d'à peine quelques mois, il avait retroussé ses manches et s'était occupé d'elle, comblant l'absence même de leurs géniteurs. Ça n'avait pas été pas un grand frère modèle, mais il avait était là chaque fois qu'elle avait eu besoin de lui; et il lui avait dédié sa vie jour et nuit. Judith avait été la seule vraie famille qu'il ait jamais eu. Ce n'est que plus tard qu'il comprit enfin que ses Pokémons faisaient tout autant partie de sa vie et que sa Nymphali avait en vérité une place importante dans son cœur. Alors Dio pouvait bien dire ce qu'il voulait sur la famille, il s'en tapait pas mal. Avoir une sœur a été la plus belle chose qu'il soit arrivé dans sa vie. Puis, il a rencontré Mak.
Est-ce qu'Ikaël n'avait été qu'un gros con égoïste ? Aloïs lui-même ne savait pas quoi penser de la décision de ce type. Certes, il avait été très stupide, mais en même, il savait ce qu'il faisait. La prison l'avait sans doute rendu un peu dingue, mais lorsqu'il s'est donné la mort, peut-être que c'était en fait la première fois que le père de famille avait réellement sûr de quelque chose. Quant à son fils... Aucun doute qu'il était complètement brisé, comme disait Dio. Il avait d'abord assisté à la torture de son père, pour ensuite lui-même se faire torturer et voir ensuite son paternel mourir sous ses yeux. Et ce n'est même pas comme si le gamin avait été un dur à cuire ou qu'il avait été suffisamment mâture pour comprendre. Il avait à peine seize ans. Et seize ans, c'est jeune. Trop jeune. Pourquoi Aloïs semblait s'intéresser à son sort, au final ? Il ne savait pas non plus. Le destin avait comme forcé le dresseur et le Champion à se rencontrer et à voir tous deux le suicide d'un père meurtri par la tristesse et le désespoir. Pouvait-il se résoudre à l'abandonner, lui aussi ? Peut-être pas, finalement. Peut-être plus, maintenant qu'il avait reconnu le gamin qu'il avait secouru et assisté par la même occasion à la scène qui avait tant faire enragé leur tortionnaire commun.
- Je vois...
Il respira silencieusement et serra les dents au contact de la lame qui ne le faisait plus rire. Ça marchait une fois, mais à la longue, il n'y avait plus de quoi blaguer. L'Allemand n'avait plus de perche à lui tendre, et c'était bien dommage, d'ailleurs, qu'ils soient retombés dans un sujet un minimum sérieux. Le couteau traça des lettres, mais on aurait dit que Dio avait bien du mal, pour écrire. Et par Arceus, il ne s'était pas rendu compte à quel point il écrivait gros ! Il sentait la pointe fine parcourir tout son torse ! Bordel... Mais... qu'est-ce qu'il foutait ?... Gnééééé ? Le tortionnaire retirait déjà son arme, sous le regard surpris d'Aloïs. Il s'étonnait qu'ils aient déjà fini. Pourtant il était sûr que Silvery n'avait pas terminé. Il osa jeter un coup d'œil et s'aperçut effectivement qu'il s'était arrêté d'écrire à partir de "porc" et que le tout prenait vraiment de la place sur ses abdos.
Aloïs fronça les sourcils et les mots de son tortionnaires lui firent l'effet d'une gifle. Euh... PAR-DON ?! IL A DIT QUE J'ÉTAIS LASSANT, LA ? Le gars il se tape des barres à cause de mon humour de merde, et il OSE me dire que je suis "pas vraiment trippant" mais surtout "LASSANT" ? Et après c'est LUI qui parle d'hypocrisie ? Il serra le poing, frustré, et fit une moue boudeuse. Comment osait-il partir en le laissant ici comme ça, alors qu'il attendait que cet enfoiré marque le reste de son tatouage ?! Il passa outre le compliment de Blondinette sur son corps, fulminant de l'intérieur. Il n'arrivait pas à croire qu'il allait le planter là, comme ça. Il ne fit même pas attention à sa dernière remarque et se contenta de lâcher un gémissement de douleur qu'il ne put retenir. Ba oui, arracher un ongle, ça fait mal, quand même. Déjà, Dio Silvery se redressa et s'apprêta à partir. Mais le Champion Coordinateur avait maintenant un creux dans l'estomac. Il pensait vraiment qu'après ce qu'il venait de dire, son prisonnier allait se laisser faire ? Il voulait un mec qui réagisse ? Et bien il allait réagir, bordel de marde. Et il commença par sourire.
- Je crois, Blondinette, que tu as oublié un minuscule détail...
Détail qui pouvait sembler Ô combien insignifiant, étant donné qu'il était armé, mais détail quand même. Aloïs se leva précipitamment et s'empara de la chemise de Dio pour le plaquer au mur de la cellule avec une vitesse qu'il croyait avoir perdu. Sa jambe blessée ? Il l'avait déjà oublié. Le bigleux pouvait bien dire ce qu'il voulait, mais PAS qu'il était "lassant". Oui, c'était gamin de se frustrer juste pour ça, mais cela l'avait vraiment mit en rogne de l'entendre lui parler de cette façon.
- Je ne suis pas menotté...
Oui, alors que Silvery avait parfaitement emprisonné les mains d'Ikaël, il avait apparemment oublié celles d'Aloïs. L'ongle absent avait laissé place à du sang qui se répandait sur les doigts du cuistot. Ce dernier caressa la joue du tortionnaire et essuya l'hémoglobine sur sa peau et son costard déjà tâché de rouge. Il réagissait. Satisfait ?
- T'es plutôt mal placé pour dire que je suis "lassant", alors que j'ai bien vu que je te faisais marrer comme un con. Et question maturité, je suis sûr qu'au fond t'es pas mieux que moi.
Ses yeux étaient glacés, et son air sérieux faisait peur à voir. C'était quand même étrange qu'il se vexe juste pour ça, mais que voulez-vous. Ce n'était pas Mister Prince, c'était juste juste Aloïs.
- Pour les tortures et les cris, les Régimeux sont en première ligne, mais lorsque y'a un de leur jouet qui se casse, y'a plus personne.
Il détacha son emprise du tortionnaire et scruta la porte. Puis il porta de nouveau son attention sur Blondinette.
- Si t'as fini, ramène-moi à Yumi. Je préférais mon ancienne cellule.
Yumi... Est-ce qu'elle allait bien ? Le Champion Coordinateur s'inquiétait vraiment pour elle. Il priait Arceus pour qu'elle ne soit pas trop choquée de son "entretien" avec Catherine, même s'il savait que cette dernière ne lui ferait probablement aucun cadeau.
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Sujet: Re: Bienvenue au Paradis~ ♥ [Pour ceux attrapés par le Régime, après l'Event #2] Dim 2 Fév 2014 - 21:42
« Bienvenue au paradis » Suite Event n°2
J’ai l’impression que rien ne peut attendre Catherine. J’ai l’impression qu’une bulle la protège de tout ce qui pourrait la toucher émotionnellement. Peut être que c’est sa folie ? Peut être qu’elle est tout à fait saine d’esprit ? Je ne sais pas, mais à la voir comme ça, je dirais qu’elle est seule et qu’elle se venge du monde mais bon, comment pourrais je juger ? Moi ? Une gamine qui se cacherait toujours derrière son grand frère si elle le pouvait. Décidément, je ne peux me résoudre à me dire que tout ce qu’il se passe là, je l’ai mérité. Je ne sais pas si c’est égoïste de ma part de raisonner ainsi mais pourtant, cette pensée d’injuste n’arrête pas de tourner en boucle dans ma tête. Tout ça, à cause de moi ? De ce foutu concours ? Celui que j’avais voulu faire pour me prouver que je pouvais finalement arriver à quelque chose si je croyais en moi. Il faut croire que vouloir se prouver des choses n’est pas bien vu de là haut. Cette araignée qui me court dessus, elle peut me tuer à tout moment avec son poison… Elle va le faire hein… ? Je ne vais pas repartir d’ici vivante ? Est-ce que je dois me résigner à ce triste et funèbre futur ? Son rire mauvais résonne dans ma tête comme une craie qui crisse sur un tableau. Je ne peux pas croire que c’est à cause de quelqu’un d’autre que je suis là. D’après elle, je n’aurai pas été là, au vu de la compétition qui se poursuit. Elle aurait surement perdue ou gagné peut importe. Elle a été énervée par une personne… Mais… Qui ? Elle me force à la regarder tandis que je tremble devant elle. Et là, c’est comme l’effet d’une bombe.
Aloïs… C’était toi… C’est pour ça que tu voulais absolument te montrer si protecteur tout à l’heure ? Pour te racheter de ta connerie ? Tu t’es senti coupable de ce qui m’est arrivé ? Tout ça par ta faute ? Catherine a beau me torturer avec son araignée, tout est de ta faute. Si tu n’avais pas été là, rien de tout cela ne serait arrivé. Je serai peut être en train de pourrir dans une cellule, mais je n’aurai pas eu à recroiser cette personne si terrifiante pour moi. Ma tête retombe brutalement en arrière sur la planche de bois tandis qu’un infime gémissement m’échappe. Je ne peux m’empêcher de regarder fixement le plafond d’un regard vide. Dire que je pensais qu’Aloïs était une personne bien. Il faut croire que je m’étais trompée… Encore une fois. La voix de Catherine est flou, pour être honnête, je ne l’écoute, je ne me préoccupe même plus de ce qu’elle veut faire. Si tout le monde finit par trahir ses amis un jour, où va le monde ? Vaut-il vraiment la peine que l’on se batte pour lui ? Je n’en sais vraiment rien. Une forme noire au dessus de mes yeux, et des yeux rouges qui me scrutent. J’ai peur. C’est là que je me rends compte que l’araignée est partie, mais que je la préférais sans fois plus à ce démon qui me fixe. Mon corps semble lourd, j’ai l’impression de m’envoler, je ne sais où. Un coup de vent me fait frissonner. Je ne suis plus dans la cellule de tout à l’heure. Je suis dans une clairière, il fait sombre. En plissant les yeux, plus loin, je remarque un corps gisant au sol. Par réflexe, je porte mes mains à ma bouche, ne respirant presque plus. Je le reconnais. C’est lui.
« - Kirito ! Kirito ! Allez réponds moi ! Réponds bon sang ! »
Je me précipite près de son corps. Il est froid. Je le prends dans mes mains, et tente de le réanimer. C’est là que je vois le sang. Mes mains sont pleines de sang. Je halète, je transpire. Mais qu’est ce qu’il lui est arrivé ? Pourquoi est il dans cet était ! Kirito tu ne peux pas me faire ça ! Pas maintenant ! Je tente d’essuyer ce sang désespérement dans l’herbe, mais j’ai l’impression que plus j’en enlève, plus il en apparait. Je pleure. J’essuie rageusement mes larmes, tant pis si je suis barbouillée de sang. Pitié, faites que ce malheur s’arrête…
Je sais pas si c'est vraiment ce à quoi tu pensais alors dis moi si je dois modifier quelque chose :3 Et désolée du retard ><
Age : 31 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Bienvenue au Paradis~ ♥ [Pour ceux attrapés par le Régime, après l'Event #2] Jeu 6 Fév 2014 - 17:16
Bienvenue au Paradis ♥
Oh, je lui manquais déjà, barbichette voulait son maître, il voulait que je revienne lui taillader le ventre. Eh ben nan! J'étais lassé, je serais plus en forme demain. C'était éprouvant de m'occuper de Ikael et Samael en même temps, et je n'avais pas été au sommet de ma forme pour le blondin. Bien sur, dans certaines circonstances, perdre le contrôle ne me dérangeait absolument pas, car ça menait a des trucs plutôt sympa de temps en temps, et surtout a des effusions de sang supplémentaire, mais ça généralement, je laissais faire quand j'avais eu mes réponses ou quand le mec n'avait plus rien a cracher tellement il était mort de l'intérieur. Bref... Ce n'est pas tant qu'Alois me lassait, en vérité, c'était moi qui était crevé. Complètement. Mais c'était tellement plus drôle de remettre toute la faute sur sa poire, comme il est là et que j'ai l'avantage sur lui. Donc je me casse après lui avoir balancé tout ça. La délicatesse c'est pour les tapettes, ouais. Je suis un putain de gros con. Merci! Je nettoie rien, je laisses ses plaies s'infecter bien tranquillement dans l'insalubrité de cette cellule -oh, mais c'est vrai, ce Bloc R2 est neuf, Barbichette a encore largement le temps avant de chopper toute la vermine qui traîne dans le coin-... Mais je ne promets pas que sa jambe et ses coupures ne vont pas le démanger une certain temps. Oh, et si il se gratte ça aura l'air encore plus gore ensuite. Sourire malsain qui s'étire sur mon visage pour disparaître l'instant d'après, quand j'entends Alois s'adresser à moi. Pas menotté? Lentement, sans peur au ventre mais avec une certaine prudence, je tourne le visage vers lui pour apercevoir le sien juste-là, à quelques centimètres. Oh, donc il arrivait à se tenir debout malgré la jambe, pas mal. Mais ça ne me plaisait pas. Du tout. Tandis qui m'avait ramené vers lui en empoignant mon col des deux mains et me postillonnant dans la figure, je le foudroyais d'un air des plus mauvais. N’essaie même pas.
« Ne me regarde pas de haut- »
Il me coupe, et essuie son doigt en sang sur mon visage et mes vêtements. Connard, tu viens de passer les limites. Attends un peu connard. Mon regard s'endurcit encore et je ferme mes poings pour ne pas trembler de colère. Mais d'accord, finis de parler, je m'en fous, c'est moi qui ait le dessus ici de toute manière, tu ne vas rien me faire, hein. Pourquoi il n'a même pas essayé, d'ailleurs, il aurait pu. Mais peut-être qu'il est con, aussi. Et ça, ça me calme un peu de penser cela, de me dire que ce n'est que du vent. Il finit de dire des conneries auxquelles je me suis totalement fermé. Rien a foutre. Mais j'ai entendu le prénom de Yumi. Ah, oui. Yumi. Elle était encore aux prises avec Fraulein Cobra. J'eus un sourire mauvais, très mauvais. « Oh, c'est si mignon... »
En savourant mes mots, je profite qu'il m'ait lâché -décidement, quel con, si il m'a lâché, c'est probablement parce que je lui ait fait peur, aussi, hein, hein?-, et je balance le plus fort possible mon pied dans son genou blessé, histoire de réveiller la douleur et le remettre à terre. Je le saisit par les cheveux et tire son visage vers moi, mon cutter touchant son cou, quelques minuscules gouttes de son sang coulent de nouveau sur la lame. Je souris et me remets à lui gueuler dessus.
« Tu crois être en position de me donner des ordres, prince de mes deux?! Tes conneries, tu peux te les fourrer au cul! »
J'envoie valser sa tête vers le sol, espérant que son corps suive. C'est bon de se sentir puissant.
« Je dis ce que je veux, je fais ce que je veux. Ici, je suis tout puissant, t'as pas pigé!? Alors c'est moi qui décide si tu sortiras de cette cellule, toi, t'as rien a dire. Oh et, essaie encore une fois de m'insulter, et je t'envoies au même endroit qu'Ikael, et tu verras plus jamais ta petite Yumi ni ton amphi, ni tes fangirls, ni ceux qui t'attendent. Même si je doute qu'ils soient beaucoup. »
Je le laisse comme ça et comme il semble me supplier d'exécuter ce que je m’apprête à faire, je sors les menottes qui avaient servi à attacher les mains d'Ikael -maintenant bien inutiles- et fis captives ses mains à lui. « Oh mais, j'y pense... Si mon petit Cobra n'a pas encore fini... Je pourrais t'offrir cette séance cinéma d'exception? Si tu tiens tant a voir ta copine, eh ben tu vas la voir souffrir en live... Gut idee, Ja? »
Le temps de vérifier si Cobra en avait fini et je ferais le nécessaire pour que Barbichette ait la meilleure place au spectacle. Et cela fini, j'allais enfin pouvoir aller me poser un peu en salle de repos. Faire des beaux rêves.
Aloïs F. Legrand Débutant
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Sujet: Re: Bienvenue au Paradis~ ♥ [Pour ceux attrapés par le Régime, après l'Event #2] Ven 21 Mar 2014 - 21:12
Bienvenue au Paradis
Blondinette vs Barbichette
Aloïs François Legrand
Fini de jouer, fini de rire. Aloïs n'a plus envie d'amuser cet enfoiré plus longtemps. Il a perdu son état secondaire de fou pour redevenir sérieux. Quand il s'agit de Yumi, plus question de s'abandonner à la folie, même si ce type était aussi taré que lui. La balle dans son genou ? Les traces de couteau sur son torse ? Le sang qui tâchait sa chemise ? Il avait royalement rien à foutre. Seuls comptaient lui et ce psychopathe qui venait de parler avec son sourire mauvais de blondinet débile. C'est bête, quand même. Si Aloïs était resté au Régime, nul doute que lui et Cendrillon auraient été les meilleurs amis du monde. Sa remarque ne le fait même pas tiquer. S'il continuait à l'énerver, sa gueule aussi serait mignonne à voir une fois défigurée. Il avait l'infime espoir d'être capable de lui refaire le portrait. Sur le plan physique, Alo était avantagé par rapport à ce crétin sadique. Mais disons que le lieu était mal choisi pour le provoquer encore plus; étant donné que Dio possédait l'avantage du terrain. Le lâcher avait été cependant une assez mauvaise idée lorsque le pied de l'autre fonça droit sur sa jambe blessée et le fit tomber à genou. Mais à peine eut-il le temps de calculer la douleur que son tortionnaire lui tirait déjà les cheveux et plaçait son arme tranchante sur sa gorge d'où s'écoulaient quelques gouttes de sang chaud. Et voilà que le pervers à lunettes lui gueulait dessus. Il se serait bien passé de ça maintenant... et puis il postillonnait, surtout ! Il pouvait pas cracher ailleurs, sans dec' ? Aloïs en avait rien à carré de ses commentaires et de ses insultes. "Prince de mes deux"... Ah, oui, c'est vrai qu'il se fait appeler "Prince". Putain de surnom. Putain de surnom qui lui rappelle des putains de souvenirs. Chaque fois qu'on parlait de lui, on usait de ce pseudonyme. Mais, intimant lié à Judith, ce surnom lui déplaisait, à présent. Il ne voulait plus qu'on l'appelle comme ça, ce n'était pas un prince. Et d'ailleurs, rien que la raison pour laquelle on avait décidé de l'appeler ainsi lui faisait extrêmement mal. C'est une anecdote qu'il tentait désespérément d'oublier chaque jour.
La suite lui fit grincer les dents. "Ici, je suis tout puissant". Oui, ici. Ici, il est tout puissant. Dio avait bien raison de le préciser, car à l'extérieur, c'était une tout autre histoire. En dehors de ces cellules, que valait vraiment le GRAAAAND Dio Silvery ? Pas grand chose, en somme, en comparaison avec le Champion Coordinateur. Ces heures intensives passées à s'entraîner, c'était uniquement dans le but de ratatiner des gosses pourris gâtés comme Dio, justement ! S'il n'avait pas eu cette minute d'attention, si ce gamin n'avait pas été en danger à ce moment-là, jamais, oh grand jamais il n'aurait été capturé. Dégommer des soldats étaient tellement simples, mais dans la panique générale et l'objectif de protéger l'adolescent -qui, au final, avait été lui aussi jeté en prison pour voir son père crever sous ses yeux, que cette pensée ne finissait d'ailleurs pas à calmer Aloïs- il avait été trop occupé pour s'occuper de sa propre survie.
L'insulter ne posait aucun problèmes au blondinet, mais il se retint quand même d'aggraver sa situation. Non, il se trompait. Personne ne l'attendait. En vérité, il avait peu d'amis. Ils se comptaient même sur les doigts de la main. Et il se rendit compte avec ironie qu'il n'y avait dans son entourage que des femmes. Enfin, bon. Il avait fait son fameux Concours avec Max et avait rencontré la plus merveilleuse Hôtesse de Pension du monde avec laquelle il a passé le meilleur Noël de sa vie. Il pourrait mourir heureux ici, là, dans cette cellule. Rejoindre sa défunte sœur et ses parents pour enfin compléter la famille. Il pensait à Mak, bien évidemment, mais est-ce qu'elle l'attendait ?...
Aloïs n'essaya même pas de se débattre lorsque Dio lui passa les menottes qui avaient servi à attacher Ikaël. Les menottes d'un suicidé... Haha... Serait-il donc le prochain sur la liste ?... Les dernières paroles de son tortionnaire lui firent froid dans le dos, même s'il ne le montrait pas et qu'il pouvait très bien cacher ses expressions, imaginer un seul instant que Yumi puisse être torturé l'horrifiait au plus au point. Et Dio voulait qu'il voit la jeune fille se faire maltraité par sa pire ennemie... Cela ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout. Avait-il seulement le choix ? Pas qu'il le sache. Il aurait voulu que la coordinatrice pour qui il s'est pris d'affection n'ait pas à souffrir, elle aussi. Mais connaissant Catherine, il avait un doute sur ses méthodes. Il priait de tout son cœur pour que la torture de Yumi ait été moins douloureuse que la sienne. Car c'est bien tout ce qu'il pouvait faire.
- Connard.
Car c'est bien tout ce qu'il pouvait dire. Aaaah... C'est amusant, quand on pense à ce qui allait suivre quelques temps plus tard...
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Sujet: Re: Bienvenue au Paradis~ ♥ [Pour ceux attrapés par le Régime, après l'Event #2]
Bienvenue au Paradis~ ♥ [Pour ceux attrapés par le Régime, après l'Event #2]