Je revenais de la pension. Kaï marchait silencieusement de mon côté droit en regardant au loin alors qu’Hiko lui, marchait tête baissé à ma gauche. Je souriais doucement devant la gêne de mes deux compagnons qui étaient gênés. Bien sur, je savais que mon Grahyena était assez sensible derrière sa carapace de pokémon dur. En fait, je n’aurais même jamais qu’en fait, il aurait pu tomber amoureux de ma compagne de toujours. Et pourtant, j’aurais peut être dut puisqu’ils se côtoient presque tous les jours après tout. Mais comment avais je pus savoir qu’ils s’aimaient ? Et bien parce que le petit œuf que je transporte actuellement dans mes bras me le prouve. Je ne pense pas que Kaï se serait laissé faire si ses sentiments n’étaient pas « pur ». Je trouve ça ironique qu’ils ne se soient décidés que maintenant. Avec tout le temps qui est passé, j’aurais pensé que ça irait plus vite tiens. Fin quand on aime quelqu’un on lui dit non ? Et comme ça on peut vivre entre amoureux dans une belle et charmante relation qui satisfait tout le monde. Ou alors ça, c’est juste comme ça dans les contes… Oui, bon, je lis peut être trop d’histoire mais j’aime tellement ça… C’est vraiment ce que j’aimerais vivre mais… John dans tout ça. Est-ce que je vis vraiment un conte sans le savoir ? Je ne sais pas trop, j’ai juste l’impression que quand je suis avec lui et bien… Tous mes soucis s’envolent. Je ne pense plus à rien. Est-ce que c’est pareil pour ces deux là ? Nan mais ce n’est pas possible, depuis que j’ai l’œuf, ils ne se sont pas regardé. Je ne sais même pas s’ils ont osé faire une tentative d’approche.
« - Hé oh ! Vous, là, vous allez vous parler maintenant ! J’en ai marre de vous voir être gêné sans arrêt. Je vous assure, vous ne changez rien, on rentre pas. »
Comme pour prouver mes dires, je m’assois sur le sol, l’œuf entre les bras et les regarde à tour de rôle. Tous les deux s’assoient doucement et ne se regarde toujours pas. Je croirais voir rougir Kaï, mais je n’ose pas tirer de conclusion hâtive. Mais bon ! Ok, Hiko a planté la petite graine dans le ventre de Kaï, mais ce n’est pas une raison pour être gêné quand même ! Elle a quand eu un petit avec lui grâce à cette graine. N’allez pas me dire qu’elle regrette quand même ! Ou alors… Peut être qu’elle n’en veut pas ? Qu’elle a peur de ne pas être une assez bonne mère et surtout… l’abandonner comme elle l’a été. Mais j’ai confiance en elle. Vraiment, je sais qu’elle sera parfaite dans ce rôle. Peut être que mon petit loup a essayé de lui dire mais elle l’a repoussé ? C’est compréhensible. Après tout, nous les filles nous sommes compliquée à comprendre, mais bon, après, le jeu n’en vaut il pas la chandelle ? Non parce que si au début c’est compliqué après, c’est du bonheur non ? Arf, je pense à ça, mais bon, moi je n’y connais rien. Je n’ai jamais eu de petit ami, et je ne sais pas comment dans ce genre de situation.
« - Dis Kaï… Tu as peur n’est ce pas ? Tu ne sais pas ce que va te réserver la suite ? Tu as peur de ne pas y arriver hein… ? »
La Givrali s’approcha doucement de moi et posa sa tête sur mes jambes en me regardant. Je pouvais voir dans son regard, qu’elle me racontait ses craintes. Elle me montrait sa peur de ne pas y arriver. Je lachais mon œuf d’une main, et passais une main rassurante sur son pelage. Hiko s’approcha à son tour, et posa sa tête près de Kaï tandis qu’elle enfouissait sa tête dans le pelage noir de son compagnon. Ils sont vraiment mignons comme ça. Je passais ma main sur la tête d’Hiko pour le féliciter d’avoir réussi à voler le cœur de ma compagne. Doucement l’œuf bougea brutalement. Je me reculais pour m’allonger totalement sur le sol tandis que faisait pareils mes deux amis en face de moi. La coquille se fissura et j’entendis quelques coups à nouveau. Des petits bout d’œuf tombèrent sur le sol jusqu’à ce qu’une petite tête marron émergent de la coquille. Avec bien sur pour chapeau la coquille. Je souris tandis que Kaï s’approcha pour lui retirer doucement et lui passer un coup de langue sur le dos. Hiko s’approcha tandis que le petit bébé se glissa entre ses deux parents. Ce spectacle émouvant fit monter mes larmes doucement. C’était tellement beau. J’approchais ma main du petit être très doucement pour ne pas l’effrayer. Je ne bougeais plus lui laissant le choix. Un petit coup de museau de la part de la Givrali le décida. Il approcha son museau, me renifla la main avant de quémander une petite caresse. Je regardais Kaï puis Hiko et souffla alors.
« - Hibiki ? »
Ils hochèrent la tête en même temps tandis que j’attrapais le bébé doucement pour le glisser dans mes bras. Il se lova contre moi, et je me relevais alors pour rentrer. Je commençais à marcher et me tourna pour voir comment ça allait avec les deux tourtereaux. Ils marchaient côte à côté se donnant par fois un petit coup de langue. C’était vraiment trop mignon vraiment.