« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

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 Premier entraînements/Premières frayeurs [OS]

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MessageSujet: Premier entraînements/Premières frayeurs [OS]   Premier entraînements/Premières frayeurs [OS] EmptySam 5 Juil 2014 - 0:34

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PREMIER ENTRAINEMENT/PREMIÈRES FRAYEURS.

Aujourd’hui était un jour important. La jolie et fière jument Leryca allait être débourrée. C’était bien une chose de pouvoir se défendre contre des pokémons mais je voulais faire plus que ça. Je voulais tenter d’entraîner ma jument pour que l’on puisse participer à des courses. J’étais très optimiste sur le sujet vu que je savais qu’elle avait de bonnes capacités et qu’il suffisait juste de les développer. Mais pour l’instant, il fallait déjà qu’elle s’habitue à avoir un humain sur le dos et à accepter le mors. Ce qui ne restait pas une mince affaire pour une jument ayant savouré sa liberté jusque là. C’est donc pour ça que j’avais rassemblé ma petite équipe de soutien. Kaï, Hiko, Katya, Hibiki, Prika et même Snoopy était là pour m’aider si jamais quelque chose ne se passait pas bien. Par là, j’entends le refus catégorique de la jument à porter quelqu’un. Tous réunis dans la clairière, je libérais ensuite la jument qui s’ébroua un peu avant d’hennir joyeusement en me voyant. Comme toujours je lui offris une petite caresse sur son chanfrein et lui proposait alors le programme de la journée.
 
« - Tu te souviens ma belle que je voulais tester quelque chose avec toi aujourd’hui ? »

Elle hocha alors la tête pour me montrer qu’elle se souvenait et je retrouvais alors la petite flamme que j’avais déjà vue qui venait de se rallumer.
 
« - Je souhaiterais que nous participions à des courses toutes les deux. Mais pour cela, tu dois accepter le poids d’un humain ainsi qu’une selle, parce que je ne suis pas très bonne cavalière pour l’instant, et le filet. Bien sur on va y aller doucement, mais qu’en penses- tu ? »
 
Elle n’eut même pas à réfléchir et répondit positivement, montrant clairement son enthousiasme. J’étais ravie qu’elle accepte et me décidais donc à sortir le matériel que j’avais préparé pour la séance d’aujourd’hui. Je n’étais pas très douée dans le débourrage de cheveux, mais je savais que Leryca m’aiderait du mieux qu’elle le peut. Première étape : le filet. Sous le regard curieux de mes amis et apeuré de Leryca, je lui fis un sourire rassurant. Si elle ne se sentait pas bien dès le début, je devais y remédier. Lui montrant la bride, et lui laissant libre cours pour la renifler, je me décidais à lui expliquer un peu à quoi consistait la chose.
 
« - Tu vois, ça c’est un filet. Il sert au cavalier à te diriger. Parce que même si je ne doute pas que tu m’écoutes avec attention, il permet de donner des ordres sans que les autres les entendent. Tu vois ? Elle hocha la tête. Et pour garder le contact avec toi pendant que tu es concentré sur le chemin, ta course ainsi que ton souffle, il y a le mors. Je sais, ça à l’air douloureux d’avoir ça dans la bouche, mais justement tu possèdes une dentition adaptée pour que tu n’ais pas mal. On essaie ? »
 
Avec grande douceur, je lui enfilais le mors ainsi le reste du filet faisant bien attention à ne pas lui faire mal aux oreilles. Je remarquais alors que les flammes bleues de la jument brûlaient la bride. Or, c’était la seule que j’avais pu acheter avec mes économies, je devais donc en prendre grand soin. Réagissant vite, je devais expliquer les choses à Leryca. 
 
« - Tu es un pokémon feu, donc tes flammes brûlent, c’est évident. Mais tu peux choisir qui ou quoi elles peuvent brûler. Par exemple, je n’ai jamais rien senti à par une chaleur réconfortante lorsque je touchais tes flammes. Essaie de te concentrer pour que cela ne brûle plus le filet. Tu verras, avec le temps tu apprendras à te servir de ton instinct pour choisir qui tes flammes brûleront ou non. Tu ne feras même plus attention avec le temps. »
 
Je vis qu’elle avait compris et ses yeux se dirigèrent vers la bride. En la voyant loucher, j’eus très envie de rire, mais sachant qu’elle se concentrait du mieux qu’elle le pouvait, je ne dis rien et me retint. Petit à petit, je pouvais constater que le cuir ne brûlait plus et qu’aucune trace des flammes qui l’avaient brûlé ne restait. Je flattais alors généreusement l’encolure de la jument. Encore une fois, elle avait bien vite saisit le principe et l’essentiel de ce que je lui enseignais. Je me plaçais alors derrière elle et la fis marcher aux rênes longues, la guidant doucement avec les rênes reliées au mors. Mais je sentais bien qu’elle mastiquait et que cette chose la gênait plus qu’autre chose. Je décidais donc d’essayer sans. Ainsi le filet serait le même mais sans le mort. Sachant que la jument restait attentive, le mors n’aurait été qu’un supplément. Sans on pouvait parfaitement y arriver aussi. Recommençant donc l’expérience, je me remis derrière et la refis marcher en la guidant. Elle était deux fois plus réceptive, et se dirigeait la ou je le lui demandais. Prochaine étape : le poids !
 
J’attrapais la selle que j’avais achetée et la plaçais sur le tapis placé au préalable. La jument tentait de regarder ce que je faisais et je savais que cette sensation sur le dos ne lui plaisait pas. Malheureusement, je n’avais pas encore le niveau pour monter sans. Elle devrait donc faire avec le temps que j’apprenne. Je serrais la sangle mais pas très fort, juste assez pour que la selle tienne le temps qu’elle se défoule. Car oui, il faut toujours laisser au cheval le droit de se défouler après lui avoir mis la selle pour la première fois. Je me reculais donc et l’autorisais en un regard à se défouler avant de revenir. Ce qu’elle fit. Elle rua, cabra et galopa au triple galop comme si elle testait la selle. Après quelques minutes, elle revint près de moi pour la suite. Attrapant deux sacs à dos, je les lui posais alors sur la selle. Je les calais au mieux pour ne pas qu’ils tombent puis attrapais les rênes. Il ne fallait pas qu’ils tombent. Dans l’un se trouvait un œuf. J’avais confiance en ma jument mais je devais tout de même faire attention. Doucement je la mis au pas, et elle ne rechigna pas du tout. Au contraire, elle restait aussi docile qu’un ange. Je plaçais de grands espoirs en elle, et je savais qu’elle ne me décevrait pas. Cet entraînement en est la preuve.
 
Alors que tout se déroulait plutôt bien, je remarquais que la sangle qui retenait les sacs glissait dangereusement vers le bas. Au dernier moment, je criais, sans même réfléchir aux conséquences, à Leryca de s’arrêter tout de suite. Sans comprendre mais m’écoutant tout de même, elle s’arrêta brusquement. Pilant sec, la sangle se brisa, et le sac de gauche tomba. Je me jetais dessous pour imiter le matelas de secours. Tendant les bras, je tentais d’attraper le sac pour réduire les dégâts de la chute. Les yeux de tous mes pokémons étaient braqués sur moi. Ma respiration s’était coupée au moment même ou je m’élançais pour amortir le choc. Les yeux clos je ne voulais pas les rouvrir, n’était pas du tout prête à me retrouver devant une catastrophe. La vie d’un être venait peut être d’être brisée par ma faute. Le souffle chaud de Leryca sur mon visage m’incita à voir la réalité en face pour l’affronter. Ouvrant peu à peu les yeux, je me retrouvais face à face avec le museau de ma jument qui me fixait inquiète. Le sac dans les bras, je ne pus la réconforter par une caresse, mais je redressais un peu ma tête pour lui donner un petit bisou sur les naseaux. Elle hennit puis se recula pour me laisser me redresser. Fébrilement, je jetais un regard à ce que je tenais dans mes bras. La surprise m’envahit ainsi qu’une grande peur qui se refléta sûrement sur mon visage tant et si bien que Kaï s’approcha pour voir ce qu’il m’arrivait. Dans mes bras, une coquille écrasée et parmi les débris une petite boule de poil semblable à une peluche était inerte.
 
« - Dis tu crois qu’elle va bien ?! »
 
La panique se ressentait clairement dans ma voix. Les larmes me montaient aux yeux en voyant ce pokémon que ma stupidité venaient de voler la vie. Serrant doucement le pauvre pokémon dans mes bras, je m’autorisais finalement à lâcher quelques larmes. Tous restaient silencieux n’osant pas rompre le silence qui régnait déjà un petit moment. Comment avais je pu laisser cela arriver. De petits toussotements me firent relever la tête. J’observais mes compagnons mais ça ne semblait provenir d’aucun d’eux. Doucement, j’écartais mes bras pour pouvoir voir que le pokémon toussotait légèrement. Mais à sa vue, je compris tout de suite qu’il n’allait pas bien. Sans même réfléchir, je me relevais en vitesse, et le pokémon dans les bras sautait sur le dos de Leryca. Tant pis pour la méthode en douceur, il fallait sauver ce pokémon et je n’avais pas le choix. Je n’avais pas de temps à perdre. Attrapant les rênes, je serrais un peu les jambes sur les flancs de la jument et comprenant instantanément, elle s’élança au grand galop. Mes amis savaient qu’ils ne devaient pas bouger et que je reviendrais les trouver. Je savais que Kaï veillerait sur eux en mon absence. Je sentais la jument faiblir au bout de quelques minutes, lancé au grand galop, elle n’avait pas l’habitude en plus de porter quelqu’un sur son dos, et cela semblait surement lui sembler très lourd. Heureusement, le centre était en vue, et je ne tardais pas à sauter à terre pour courir chercher une infirmière.
 
« - S’il vous plait ! J’ai besoin d’aide : l’œuf s’est brisé avant l’éclosion, aidez ce pokémon, je vous en supplie ! »

Tout d’abord suspicieuse, une femme qui travaillait au centre s’approcha lentement. Mais à mon air désespéré, elle ne mit pas longtemps à prendre le pokémon dans ses bras pour se rendre vivement en salle d’opération. Les larmes aux yeux, je ne pouvais qu’observer la petite boule de poils s’éloigner de moi en bien piteux état. Et tout ça, c’était entièrement ma faute. La tête de Leryca se posa sur mon épaule, et elle appuya sa tête contre la mienne pour m’apporter soutien et réconfort. N’y tenant plus, je glissais mes bras autour de son encolure et me laissais aller contre son pelage. Elle sera sa tête contre mon dos. Je pouvais sentir tout l’amour que je lui avais donné, et elle me le rendait maintenant que j’en avais besoin. Après d’interminables minutes et d’une quantité incroyable d’eau dépensée, une infirmière s’approcha de moi avec un doux sourire. Honteuse, je baissais la tête.
 
« - Vous êtes bien la propriétaire du Toudoudou blessée ? »

J’hochais simplement la tête comme réponse, gardant le regard rivé sur le sol.
 
« - Ne vous en faîtes pas, elle s’étouffait simplement suite à la violence du choc qui a brisé sa coquille. Elle va bien maintenant. Vous voulez la voir ? »
 
Je répondis vivement oui d’un mouvement de tête quand elle m’indiqua avec un sourire de la suivre. Bien sur, je demandais à Leryca de m’attendre. Encore dans l’entrée, elle avait le droit, mais je doute qu’elle soit la bienvenue dans les couloirs. Suivant toujours la femme aux cheveux roses dans les couloirs, enfin, je vis le pokémon à travers la vitre. Elle dormait paisiblement. Devant mon air attendri, l’infirmière sourie de nouveau avant de me proposer de la ramener avec moi. J’entrais doucement dans la pièce pour prendre le pokémon dans mes bras et le bercer doucement. Après avoir remercié mille fois la gentille infirmière, je retournais à mon point de départ. Leryca m’y attendait sagement et avait réussi à attrouper tout plein de gens qui s’émerveillait de sa couleur particulière ainsi que du calme dont elle faisait preuve.
 
« - Excusez moi, si vous voulez nous repasserons demain, mais là, nous devons y aller. »
 
Avec un sourire, j’attrapais les rênes de la jument, et l’emmenait avec moi dehors en faisait signe gentiment aux personnes présentes. Qui s’extasiaient toujours devant mon pokémon. Mais bon, je dois avouer que cela reste plaisant tout de même. Voir son équipe être admirer de la sorte. Marchant doucement aux côtés de ma jument, la petite peluche endormie dans mes bras, je la présentais alors à la jument.
 
« - Ma belle, je te présente Loushy. J’espère que tout ira bien pour elle à partir de maintenant. »
 
Avec un petit hennissement timide, c’est comme si elle tentait de se présenter à son tour. Dans un silence presque religieux mais pas du tout lourd, nous nous dépêchions de rentrer auprès de nos amis qui devaient surement être morts d’inquiétude pour la Toudoudou. Mais tout allait bien maintenant, il n’y a plus de quoi s’en faire.
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