« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

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 L'instant présent I ; Les rencontres sont comme le vent.. [OS]

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Maelys Z. Weber
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Maelys Z. Weber
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Date d'inscription : 01/08/2013

Âge du personnage : 23 ans, 1er mars.
Métier / Études : Médecin-chercheur de Baguin ; Spécialisée dans les pokémons à évolutions multiples.
Pseudonyme(s) : .
Lily, en tant que Médecin-chercheur.
Lyanna (ou Lya), en tant que résistante.

Niveau : 42
Team active :
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Paola, ♀, Joli Sourire, maligne.
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Aegon, ♂, Défaitiste, malin.
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Pyram, ♂, Torche, modeste.
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Nolan, ♂, Synchro, malin.
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Felix, ♂, Torche, modeste.
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Nyria, ♀, Joli Sourire, douce.



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MessageSujet: L'instant présent I ; Les rencontres sont comme le vent.. [OS]   L'instant présent I ; Les rencontres sont comme le vent.. [OS] EmptyLun 11 Mai 2015 - 0:50

Série d'OS - L'instant présent :


Les rencontres sont comme le vent..
Certaines vous effleurent la peau, d'autres vous renversent.
OS flashback, 22 avril 2015.


Ce jour-là était à l'origine un jour comme n'importe quel autre au Centre Pokémon de Baguin. Maelys était descendue avec Paola à son bureau tôt pour vérifier les papiers triés la veille par sa Grodoudou, comme chaque jour, puis elles avaient fait le tour des chambres d'hospitalisation pour s'assurer que tout était normal concernant les pokémons restés sur place. Après cela, la jeune médecin & son alliée avaient rejoint Eugène, sa Nanméouïe & Méryl pour l'accueil des patients qu'ils avaient déjà commencé à gérer, tandis que Paige & Chloé qui avaient été de garde & donc avaient veillé toute la nuit partaient se reposer. Hormis elles, comme chaque jour tout le Centre s'était éveillé & avait commencé à s'animer autour de huit heures du matin ; des dresseurs allaient & venaient, de manière générale juste pour un check-up ou avec un rendez-vous pour suivi d'une ancienne blessure, les urgences n'étant heureusement pas aussi fréquentes qu'on l'imagine souvent. Puis les pauses midi étaient arrivées, séparées en deux ou trois groupes comme toujours pour qu'il reste toujours des gens disponibles. A l'origine, c'était un jour comme tous les autres, pas réellement une routine puisque c'est difficile dans un établissement médical ; mais un jour qui ne semblait pas exceptionnel, en tout cas. Pourtant, il allait bouleverser à jamais la vie de Maelys Weber.

Tout commença de manière pourtant banale, comme cela arrivait une à deux fois par heure. Une dresseuse entra dans le bâtiment, visiblement affolée, les yeux emplis de larmes inarrêtables, serrant contre son cœur une pokéball, & se jeta à moitié contre le comptoir sans attendre un seul instant, faisant sursauter Gwenn qui concentra toute son attention sur elle immédiatement. Quelques instants plus tard, la jeune femme & son alliée blessée, une Persian magnifique, étaient installées en salle de soins, & Maelys entrait à son tour avec Paola, grimaçant malgré elle devant l'état de l'épaule droite du pokémon dont la fourrure était maculée de sang..


- Bonjour, je suis Lily, la responsable de ce Centre, & Paola est mon infirmière. Avant tout, s'il-vous-plaît, expliquez-nous ce qui est arrivé.
- Je.. Elle voulait juste me protéger.. Elle n'aurait pas dû pourtant, elle savait.. Savait.. Mais elle.. Elle s'est interposée entre le soldat & moi, dans les montagnes.. Elle a réussi à le sonner, mais.. Mais le coup de feu..

Déjà penchée sur la blessure depuis son entrée dans la pièce, la jeune médecin relève la tête lorsqu'un douloureux sanglot inquiet interrompt la rouquine dans son explication. D'un simple regard, elle s'excuse auprès de la Pashmilla qui hoche la tête aussitôt, lui confirmant qu'elle se charge seule de ce premier examen ; puis elle se dirige doucement vers la dresseuse paniquée pour poser les mains sur ses épaules & la pousser calmement vers le fauteuil, l'y faisant asseoir. Puis d'une pression encourageante sur son bras, elle lui indique qu'elle n'a plus besoin de la voir tenter de poursuivre, qu'elle a suffisamment d'éléments pour l'instant. & un fin sourire se dessine sur son visage alors que les yeux turquoise de la jeune femme reviennent sur elle.

- Quoi que vous en pensiez, rien n'est votre faute. Apaisez-vous mademoiselle, on s'occupe d'elle ; s'il y a lieu de paniquer, nous vous le dirons immédiatement. Mais en attendant restez aussi calme que possible, je suis sûre qu'elle n'aimerait pas vous voir torturée ainsi. A-t-elle a un nom?
- A.. Astrid..
- Très bien. Lala, que penses-tu de l'épaule d'Astrid?

Pour toute réponse à cette question posée tout en revenant vers la table d'examen, la Pashmilla lève vers son amie un regard préoccupé, ses pattes couvertes de sang palpant toujours la blessure sans parvenir à localiser le projectile ayant causé la plaie. Ainsi le dos tourné à la dresseuse qui s'est recroquevillée sur elle-même dans le fauteuil pour tenter de reprendre un minimum de contenance, la scientifique fronce les sourcils, son expression soudain identique à celle de sa starter.

- Pas d'orifice de sortie?
- Pash.

Se mordillant la lèvre inconsciemment, Maelys s'empare immédiatement du radiographe situé au-dessus de la table de soins, l'abaissant au-dessus de l'épaule de la Persian toujours inconsciente & prenant rapidement plusieurs clichés qu'elle s'empresse d'aller examiner sur le moniteur présent dans la pièce ; laissant à sa vieille amie le soin de veiller sur la blessée, panser la blessure sommairement en attendant, & l'avertir au moindre changement. Quelle n'est pas sa surprise, en examinant les radios, de découvrir en tout premier lieu une trace de fracture apparemment pas si anciemme au niveau du radius.. Mais avant qu'elle n'ait le temps de s'interroger plus avant, une main se pose sur son épaule, l'arrachant à sa concentration en un sursaut.

- A.. Alors?

Le regard de jade de la médecin se lève brièvement vers la dresseuse, dont la main libre tente désespérément d'éponger ses larmes pour pouvoir suivre. L'inquiétude transpire encore par tous ses pores, mais elle semble malgré tout réellement décidée à savoir, à aider si possible.. Un fin soupir échappe à la soigneuse, cependant un brin impressionnée par cette détermination qu'elle n'aurait pas imaginé pouvoir revenir si tôt alors que l'autre jeune femme semblait incapable du moindre mouvement quelques secondes auparavant. D'un simple geste, elle désigne alors la seconde chose qu'elle a repérée sur l'une des images, soit exactement ce qu'elle cherchait.

- La balle a semble-t-il été ralentie en frappant l'humérus, puis elle s'est logée entre celui-ci & la côte numéro 2, ce qui explique qu'on ne la trouve pas en tâtant sa peau. Les organes vitaux ont été évités, & aucun autre os n'est touché, c'est presque un miracle. Si on agit vite & avant qu'elle se réveille, & qu'on arrive à extraire la balle sans trop de difficulté, elle devrait s'en tirer avec juste la fracture déjà existante & un gros coup de fatigue dû à la perte de sang. Ce sera délicat d'en arriver à un résultat si "parfait", mais.. On fera tout notre possible pour garder intacte la chance qu'elle a eue.
- .. Ma pauvre Astrid, son autre fracture était à peine guérie.. Au moins.. C'est la même patte..
- Oui, au moins elle ne sera pas immobilisée totalement. Paola, réserve-nous le Bloc, & demande à Chloé de venir immédiatement. Une petite anesthésie locale en plus de la Berçeuse de Gwenn risque d'être utile.

Acquisçant aussitôt, la chinchilla argentée s'élance vers la porte tandis que Maelys s'en revient vers la Persian, effleurant son flanc d'une caresse douce & apaisante.

* * *
Un soupir profond échappe à la jeune médecin alors qu'elle ôte son masque en quittant le bloc pour aller voir la dresseuse stressée qui patiente dans le Hall. Deux heures entières, voilà le temps qu'a duré l'opération. Deux heures de tension, à calculer précisément tous leurs mouvements pour ne pas causer plus de dommage durant l'extraction difficile d'une balle trop bien logée. Aussitôt qu'elle l'aperçoit, la rousse se lève, imitée par un Psykokwak qui vient se presser contre sa jambe pour la soutenir. & elle lui sourit, rassurante, arrachant immédiatement une expiration soulagée à la jeune femme dont les muscles tendus à souhait l'instant d'avant se détendent un peu.

- L'opération s'est bien passée, Paola & ma Granbull sont en train de transférer Astrid en chambre. Nous avons pu ôter la balle sans abimer les côtes ni froisser plus les muscles qui étaient sur sa trajectoire d'entrée. La fracture de l'humérus nous est apparue plus importante que ce que nous avions déduit des radios, mais c'est un moindre mal. Elle s'en remettra avec beaucoup de repos, & une bonne rééducation.
- Oh bon sang, quel soulagement..

Visiblement encore profondément secouée, la dresseuse de la Persian enlace aussitôt Lily en une accolade emplie de gratitude ; avant de se reculer vivement, les joues écarlates, gênée de sa réaction trop spontanée qui a eu le don de laisser la médecin sans voix. Habituée à voir des dresseurs s'effondrer, bondir de joie, lui serrer la main, certes.. Mais ceux qui vont jusqu'à la prendre dans leurs bras sont rares, même suite à une blessure si dangereuse ou une opération si rare ; aussi elle qui n'est vraiment tactile qu'avec ses proches, gardant pour les autres de simples pressions sur l'épaule ou petites tapes encourageantes, en reste chaque fois aussi stupéfaite. Cette fois-ci un peu plus encore que les trois ou quatre seules précédentes depuis le début de sa jeune carrière cependant, tant ce geste débordait de naturel, de gratitude infinie & de pure sincérité. Soudain troublée, elle esquisse un sourire en désignant l'une des portes menant à l'aile médicale.

- Je vous mène à sa chambre?
- Euh.. Oui, merci.. &.. Désolée?
- Ce n'est rien, ne vous en faites pas. C'est plutôt normal, non?
- Certes..

Un vague rire échappe à la dresseuse alors qu'elle formule cette courte réponse en emboîtant le pas à la scientifique, pour rapidement arriver à la chambre n°4 ; où la Méganium & la Pashmilla de la médecin s'affairent à installer la Persian blessée dont la patte entière & l'épaule sont couvertes d'un bandage serré, épais & raide qui lui bloquera le moindre mouvement. Muette à nouveau, la rousse aux yeux turquoise la dépasse alors telle un automate, suivie de près par son Psykokwak, pour aller rapprocher une chaise du lit où repose son alliée & se placer aussi près d'elle que possible. Respectueuses, les deux pokémons du Centre finissent alors au plus vite leur tâche avant de s'écarter, la type Plante repartant à ses autres patients & la type Normal venant se percher sur l'épaule de Maelys.

- Nous la garderons en observation quelques jours évidemment. Si vous souhaitez rester, dites à notre aubergiste, Edelweiss, que vous êtes la dresseuse de la Persian admise cet après-midi ; elle vous donnera une chambre gratuitement.

Comme chaque fois qu'une telle opération se présentait, le dresseur était autorisé à résider sans frais au Centre aussi longtemps que son allié était hospitalisé ; même si les prix étaient de base loin d'être exhorbitants. Cela avait semblé naturel à tout le monde, & cette règle tacite s'était créée immédiatement après l'ouverture de l'auberge. Sans attendre de réponse, la jeune médecin quitte discrètement la pièce pour s'en retourner à son tour aux autres patients.

* * *
Le lendemain matin, suite au même rituel que chaque jour, Maelys & Paola s'en allèrent faire le tour des chambres après avoir vérifié les détails administratifs notés la veille par Gwenn. Arrivées à la n°4, dont aucune nouvelle indiquant un réveil ne leur est parvenu dans la nuit, quelle n'est pas leur surprise en découvrant la dresseuse toujours présente, levant vers elles un regard ensommeillé ne laissant aucun doute sur le fait qu'elle a passé la nuit ici à veiller son alliée. Leur feraient-elles un reproche, comme tout médecin "classique" le ferait? Non, évidemment. Ce serait hypocrite de la part d'une jeune femme & d'un pokémon ayant déjà maintes fois fait la même chose, après tout. Faisant mine de rien, l'humaine s'avance vers la Persian pour vérifier ses constantes, s'assurer que tout est en ordre, souriant en constatant que le pouls a regagné un rythme normal, moins lent que la veille après l'opération.

- Parfait.. Le rythme cardiaque est revenu à la normale, elle ne devrait pas tarder à se réveiller. Appelez-nous dès que ce sera le cas, cet interrupteur est relié directement à mon bipper.
- Bien sûr.. Merci docteur.

Sourire en coin aux lèvres, la scientifique repousse ces deux derniers mots d'un geste de la main. Elle sait bien entendu, devine du moins aisément, que cela ne concerne pas tant son travail qui a déjà eu bonne dose de gratitude que son attitude présente, à ne formuler ni ne montrer la moindre désapprobation sur le fait qu'elle ait passé la nuit entière ici.

- Une fois encore, c'est normal mademoiselle.

Se détournant, Maelys commence sur ces derniers mots à regagner la porte pour continuer son tour d'inspection avant d'entamer sa journée ; quand la voix de la dresseuse, qu'elle ne s'attendait pas à entendre la rappeler, retentit de nouveau dans la pièce en un murmure.

- Abby..
- Pardon?
- C'est Abby. On va probablement passer un moment ici, alors..

Elle s'interrompt soudain, comme ne sachant pas quoi dire pour formuler son idée, un peu gênée apparemment de laisser son idée en suspend ; mais il n'est nul besoin de beaucoup plus, après tout. Un fin sourire s'esquisse sur les lèvres de la jeune médecin qui hoche simplement la tête, sa main sur la poignée de la porte qu'elle n'a pas encore activée.

- Bien sûr. Mais seulement si vous dites "Lily" au lieu de "docteur"!

Pour la deuxième fois seulement depuis son arrivée la veille, la dresseuse laisse échapper un rire ; cette fois plus clair & carillonnant que celui, nerveux, de juste après l'opération. Un son qui étire légèrement le sourire de la scientifique, étrangement satisfaite qu'il soit de son fait.

fiche by Nighty Jaegan, alias Rayquaza.
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