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Sujet: Comment signer son arrêt de mort [Appel > Aloïs] Ven 7 Fév 2014 - 22:08
Comment signer son arrêt de mort
Appel > Aloïs
Il n'avait pas énormément d'espoir, pour dire toute la vérité, voir carrément pas. Après tout, quel était le pourcentage de chance pour que Sam possède encore son portable, couplé au fait que que Faust ne savait même pas s'il avait été libéré ? De plus, il avait tenté maintes et maintes fois de l'appeler pour au moins pouvoir entendre sa foi et s'assurer qu'il était envie, mais il n'avait jamais eu de réponse. Au bout de trois longs jours de recherche, il avait abandonné l'idée d'appeler et s'était résolu à se contenter de continuer ses recherches dans les différentes villes. Il partait généralement vers les environs de huit heures pour faire le tour des villes, ayant pour l'occasion laissé un certain nombre de ses pokémon écumer les différents coins de l'île. Arthur et Fae venaient tout juste de rentrer de leur excursion dans le forêt d'érode, par ailleurs. Nero le Dimoret et Izumi l'Amphinobi étaient revenus hier de leur excursion dans les montagnes du nord. Déméter s'était chargée des montagnes du sud avec Chloris la Papilusion, mais ils n'avaient rien trouvé non plus. Pas de trace de Samaël. Nada. Zero. Pour Faust qui avait l'habitude de pouvoir trouver tout ce qu'il recherchait, ou en tout cas qui faisait en sorte de s'acharner à trouver ce qu'il désirait, c'était horriblement dérangeant. Enfin, 'dérangeant', c'était un euphémisme : il était sur les nerfs. Presque au bord de l'implosion. Isaac qui refusait de parler, la disparition de Sam, Tel', Yumi, le retour des prisonniers et leur état plus que déplorable, et par dessus tout ce joli tas d'emmerdes puant la douleur et l'horreur, Clive. Parce que oui, quand on passe son temps à marcher et à chercher, on a du temps libre et le sujet était souvent revenu le gifler en plein visage, métaphoriquement du moins, bien qu'il était probable que le jour où il reverrait Clive, les coups pleuvent. Mais là n'était pas le sujet du tout, bien qu'il ne savait pas vraiment quel était le sujet ici. Tout était confus dans sa tête et son esprit était un bordel ambulant. C'était sûrement un putain d'euphémisme, mais il n'était plus à ça près.
Il observait l'écran de son portable avec anxiété, bien que la neutralité de son expression aurait pu convaincre du contraire. Terré dans une planque miteuse mais fiable à Baguin, il jouait avec les touches sans oser en venir à son but. Il n'avait pas l'habitude de traîner à Baguin, du moins pas en tant que Faust, mais il faisait une exception. Vraiment, même s'il n'avait jamais apprécié les mathématiques, il n'était pas naïf au point de croire que son coup de fil avait des chances d'aboutir. Cela aurait été de la folie pure et Arceus seul savait à quel point il avait eu tendance à la frôler ces derniers temps ; il n'était toutefois pas assez fou pour se persuader de folies à l'aide se sa propre stupidité. Il se mordit les lèvres, hésitant. Ses doigts tremblaient un peu sur l'écran tactile de son portable, et il commençait sérieusement à douter de son initiative. En un sens, il avait peur. Il était même un peu terrorisé. Peut-être était-il plus effrayé par une possible réponse que par l'absence de celle-ci ; dans quel état retrouverait-il Sam ? Il en avait vu, des anciens prisonniers, à force de fouiller l'île. Quatre jours ne suffisaient évidemment pas pour tout voir, mais les cadavres ambulants qui marchaient dans les villes étaient des souvenirs suffisants et des avertissements hautement nauséabonds. Le retrouverait-il même ? Quelqu'un d'autre aurait très bien pu récupérer son portable, anéantissant par conséquent l'espoir qu'il avait de retrouver l'adolescent. C'était un coup de poker, qu'il faisait. Il était doué au poker, alors pourquoi ne pas se jeter à l'eau ?
Il composa finalement le numéro en une traite avant de prendre une grande inspiration. Le téléphone sonna longuement, et dès qu'il l'entendit être décroché, sa respiration se bloqua dans sa gorge. Très vite, il assaillit son interlocuteur encore non vérifié de questions ; il aurait très bien pu s'agir de quelqu'un d'autre, et il aurait probablement être plus méfiant, mais il avait UN PEU moins de sang-froid que d'habitude.
« Sam ! Tout va bien ? Je... Par Arceus, je... »
… Silence. Faust fronça les sourcils. Quelque chose ne tournait pas rond.
« … Sam ? »
Une effroyable sensation de peur glaciale vint se bloquer dans sa gorge et bloquer toutes ses paroles.
Aloïs F. Legrand Débutant
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Sujet: Re: Comment signer son arrêt de mort [Appel > Aloïs] Ven 7 Fév 2014 - 23:23
Comment signer son arrêt de mort
Appel < Faust
Aloïs Legrand & Samaël Enodril
Il attendait. Sa respiration devint plus rapide, son cœur battit à cent à l'heure. Ce bruit... ce simple bruit de sonnerie... Il ne savait pas s'il devait jeter l'appareil au loin pour ne plus l'entendre, ou au contraire, le faire taire en répondant. Il hésitait terriblement. Croisant ses doigts, il réfléchit. Mais son mal de crâne l'agaçait au plus au point et il se sentait prêt à prendre le téléphone et à le balancer du haut de la falaise. Dans la mer, au moins, il ne l'entendrait plus. Mais il ne pouvait pas. Car il avait attendu cet appel. Il avait attendu une bonne occasion pour décrocher.
A de nombreuses reprises, le portable de Sam avait déjà sonné plusieurs fois. Mais lorsque celui-ci était encore en sa possession, ce dernier n'avait jamais répondu; alors qu'il en avait besoin. Samaël avait avoué avoir besoin d'eux. Solène, Faust, Victoria, John, et d'autres encore. Pourtant, il avait laissé sa messagerie parler pour lui à chaque instant. Pire, encore : il avait essayé lui-même d'appeler ceux qu'ils considéraient comme ses sauveurs. Pourquoi ne l'avait-il jamais fait, au final ? Pourquoi s'entêtait-il à ne pas appuyer sur ce téléphone vert, qui lui aurait permis de communiquer à ses amis ? Parce que Sam était quelqu'un qui avait la fâcheuse tendance de se dévaloriser. Et tous les jours, alors qu'il avait plus que tout au monde envie d'avoir des nouvelles de ses proches, c'était la même chose. Aloïs avait voulu faire réagir Sam en le traitant de "gosse à problèmes". Et celui-ci l'avait écouté, et l'avait cru. Il ne s'était pas énervé, il avait juste cru qu'il disait la vérité. Car désormais, c'est ce qu'il pensait de lui. Solène, Faust... Oui, c'est vrai, ils lui manquaient horriblement, mais il ne voulait pas leur causer du soucis. Oui, Samaël s'était dit qu'ils avaient bien assez à faire avec les autres prisonniers, et qu'il n'avait pas mérité leur soutien. Leurs câlins, leurs chaleurs, leur gentillesse, c'est tout ce qu'il demandait. Mais il se prenait actuellement pour un moins que rien, et les paroles blessantes du Champion Coordinateur visant à l'énerver n'arrangeait pas les choses. L'adolescent s'était enfermé dans une bulle de douleur et de tristesse, et ses cauchemars l'empêchaient de trouver le sommeil, ses visions d'effrois se faisant de plus en plus forte à cause de la fatigue.
Alors Aloïs attendait. Il tremblait, se retenant de se jeter sur le portable pour le saisir et répondre, ou le broyer dans la paume de sa main. Après avoir repensé à tout ce qui s'était passé concernant Sam, il se décida à choisir pour la seconde option. Et il décrocha enfin. Et il retint sa respiration. C'était une voix d'homme, qui parlait. Cela aurait pu être n'importe qui, mais le cuistot devina la réelle inquiétude dans la voix de son interlocuteur et la façon de l'inconnu a utiliser le surnom du garçon ne le fit plus douter. Il ne savait pas qui était ce "Faust", mais il avait un lien particulier avec Sam, c'était certain. Il pensait avoir affaire à l'adolescent, d'ailleurs. Aloïs buga. Que devait-il répondre ?... C'était trop tard, maintenant. Il avait décroché, il devait parler. Mais parler de quoi ? Que devait-il faire ? Le rassurer ? Dire que Sam allait bien ? Non. Ce n'était pas vrai. C'était sans doute la pire chose qu'il pouvait dire. Car Sam n'allait pas bien. Pas bien du tout, même. Ce "Faust" pouvait l'aider, pourtant, il en était sûr. Tout à coup, il eut une idée. Une affreuse idée. Elle était si sordide que cela le faisait trembler. Il pouvait presque voir Judith secouer la tête pour le faire abandonner. Il pouvait presque voir sa sœur prendre peur à son tour et le supplier d'arrêter, de ne pas commettre l'irréparable. Mais cette voix... Cette voix, bordel... Il ne pouvait pas faire comme si rien ne s'était passé. Alors, il prit une grande inspiration, fit un regard désolé à Judith, sourit, et prit un ton glacé.
- HAHAHAHA !.. Ouais, mon gars, c'est bien son portable. Mais le gamin est pas tellement en état de te répondre, si tu vois ce que je veux dire...
Voilà. Voilà comment signer son arrêt de mort.
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Faust M. Donovan Modératrice en Chef
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Sujet: Re: Comment signer son arrêt de mort [Appel > Aloïs] Sam 8 Fév 2014 - 2:14
Comment signer son arrêt de mort
Appel > Aloïs
Faust croyait en l'intuition. C'était peut être stupide de sa part ou totalement irrationnel, mais son intuition lui avait sauvé la peau tant de fois et lui avait permis de gagner tant de matchs qu'il avait fini par devenir incapable de contredire son existence. En outre, le petit silence qu'il entendait à l'autre bout de la ligne ne le rassurait en aucun point et venait même de réveiller ses instincts endormis par la fatigue. Après tout, il devait être environ vingt et une heure et la journée qu'il venait de passer à fouiller Baguin de fonds en combles l'avait considérablement épuisé. Dalhia, intriguée, descendit de la couchette de la planque et s'approcha de lui, rendue inquiète par les traits de son dresseur qui s'étaient soudainement froncés. Ce n'était pas Sam qui lui parlait, mais un homme. Un homme d'une vingtaine d'années, au moins, à en juger par la voix qu'il entendait. Le ton qu'il empruntait, néanmoins, fut ce qui alerta le plus Faust. Que Sam n'ait pas son portable sur lui, ça, il pouvait encore le comprendre ; cela aurait carrément été prévisible, vu les derniers événements. Quelqu'un avait très bien pu le trouver, ou c'était peut-être un de ses proches, après tout il ne connaissait pas l'entourage de Sam en détail, et il avait vécu des situations similaires en tant que Noctis, pour le meilleur mais surtout pour le pire. Le truc, c'était qu'il commençait à se demandait ce que pouvait bien foutre ce type avec le téléphone de l'adolescent et...
… Et à l'instant même où la phrase de l'autre se termina, les muscles du conseiller se contractèrent violemment. Sa prise sur son téléphone se raffermit, et il dû serrer sa main libre sur sa jambe gauche déjà douloureuse en hiver à cause de la grande cicatrice qui s'y trouvait pour calmer ses nerfs. Non, peut-être avait-il mal interprété le sens de cette phrase. Cela devait être ça ; il ne devait pas sauter aux conclusions, cela aurait été particulièrement stupide. S'armant de toute la patience qu'il possédait encore, il répondit de la voix la plus neutre, c'est-à-dire la plus détachée et froide possible. Il ne savait pas pourquoi, mais quelque chose lui disait qu'il fallait qu'il fasse extrêmement attention à ce qu'il allait dire.
« … C'est-à-dire ? »
Sa voix, malgré lui, avait tout de même comporté un avertissant implicite mais aussi facilement repérable qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. C'était une provocation, en quelque sorte. Vas-y, ose me dire ce que je pense avoir compris. « Et comment se fait-il que vous ayez son portable, d'ailleurs ? » demanda-t-il d'un ton tranchant.
Le vouvoiement chez Faust n'avait aucune valeur dédaigneuse, n'allez pas mal interpréter la chose : il vouvoyait tous les inconnus, point. Et peut-être que ce type n'était pas vraiment ce que le cerveau de Faust s'était déjà amusé à imaginer, ce qui aurait rendu un tutoiement tout simplement malpoli. Dalhia vint se lover à ses côtés, sur le canapé en ruines, et posa sa tête sur ses genoux pour tenter de le calmer un peu. Il avait encore une once sang-froid, mais jugeait l'inquiétude de la Démolose légitime. … Après tout, il aurait été si, si facile de l'énerver en prenant compte que le sujet tournait tout de même autour de celui qu'il considérait comme son petit frère. Ses nerfs avaient été mis à l'épreuve par les derniers événements, et Faust n'était pas un homme très calme lorsqu'il était inquiet.
Aloïs F. Legrand Débutant
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Sujet: Re: Comment signer son arrêt de mort [Appel > Aloïs] Sam 8 Fév 2014 - 2:28
Comment signer son arrêt de mort
Appel < Faust
Aloïs Legrand & Samaël Enodril
Aloïs n'avait pas eu d'autres choix. Après ce qui était arrivé en prison, et ce qui était en train d'arriver à Sam, il devait savoir, s'assurer que le jeune garçon serait protégé. Le dénommé "Faust" parlait d'une voix assez posée, pour quelqu'un qui était inquiet il y a seulement quelques secondes. Le Coordinateur admira le calme qui émanait du ton de son interlocuteur. Il s'était décidé à jouer à un jeu dangereux, et il se devait de continuer jusqu'au bout. Oui, même si cela impliquait qu'il allait sévèrement se faire détester par ce type.
- Oh, crois-moi, tu ne préfère sans doute pas savoir... Mais retiens-bien que ce n'est pas parce que les prisonniers ont été libérés qu'ils sont débarrassés du Régime pour autant...
Il avait toujours cette voix sinistre, qui donnerait froid dans le dos à n'importe qui. Il essayait d'être le plus crédible possible, et priait Arceus pour que l'autre le croit. Il devait le prendre pour un de ces soldats en blanc, les mêmes qui les ont attaqué le jour de la rafle, ou pour un tortionnaire quelconque du mouvement opposé à la Résistance. Alors, il se dirigea vers sa cuisine et sortit un couteau tranchant, bien pointu, dont il se servait pour couper la viande. Vous voyez le genre... Il courut ensuite vers la chambre où il avait emprisonné l'adolescent. Celui-ci, surprit de l'arrivée brusque du Coordinateur, remarqua la lame luisante du couteau et recula vivement. Effrayé, il bafouilla des excuses, ne comprenant pas ce qu'il a bien pu faire de mal, et supplia l'adulte du regard. Il essaya de s'enfuir, mais Aloïs le retint par le bras et le jeta violemment au sol, avant de s'emparer de son poignet sur lequel était écrit le nom de "Dio Silvery". Le Champion Coordinateur se pencha ensuite vers le plus jeune et lui murmura un bref "désolé, c'est pour la bonne cause", avant de brandir son arme et de tracer violemment un trait, laissant gicler au passage quelques gouttes de sang, sur le nom de l'Allemand. Sam ne put se retenir d'échapper un cri de douleur à déchirer le cœur, et Aloïs espérait que ses hurlements allaient parvenir à l'autre bout du fil. L'Enodril avait mal, et Faust devait le savoir d'une manière ou d'une autre. Des prisonniers, il devait en avoir vu d'autres. Mais pouvait-on vraiment dire que le brun était libéré ? Sûrement pas. De quelle libération avait parlé le Régime, exactement ? Comment pouvait-on se sentir libéré, alors que des chaînes invisibles continuaient de nous retenir ? D'un nouveau rire, Aloïs sortit de la pièce, où les sanglots de l'adolescent se faisaient toujours bien entendre.
- Aaaah... Sa voix est un délice pour les oreilles. Décidément, c'est un oiseau qui chante merveilleusement bien !
Ne pas lâcher l'affaire. Résister, encore et toujours, à la tentation de lui révéler la vérité.
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Faust M. Donovan Modératrice en Chef
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Sujet: Re: Comment signer son arrêt de mort [Appel > Aloïs] Sam 8 Fév 2014 - 3:14
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Appel > Aloïs
Des membres du Régime, il en a rencontré beaucoup. Il en a tué beaucoup aussi, bien qu'il ne s'en vante pas et qu'il est encore assez sain d'esprit pour se rendre compte que ce n'est pas vraiment une bonne chose. Au bout d'un moment, il s'en fout au fait. Depuis le premier janvier, les leçons de morale et les innombrables réprimandes de certains résistants lui sont insupportables. Que sont-ils supposés faire face à la cruauté et à l'horreur, que sont-ils supposés faire face à ces fils de putes qui se croient au dessus de tout et qui boiraient volontiers leur propre pisse tellement ils sont imbus d'eux-même ? Ainsi, lorsqu'il entend la voix de l'autre, il a déjà compris qu'il n'a pas affaire à un innocent. Non. C'en est un. Un putain de régimeux. Un régimeux qui a le portable de Sam et qui sait où celui-ci se trouve. La vague de colère qui l'assaillit dès que la première phrase de son interlocuteur fut terminée fut telle qu'il sentit une vague de nausée s’immiscer en lui et lui donner envie de recracher ses tripes. Il serra fortement les dents et, paralysé par sa rage, ne pu rien dire. Oh Arceus, combien aurait-il donné à l'instant pour être en face de lui et lui en coller une. Il pouvait prendre toute les intonations menaçantes qu'il souhaitait ; ce n'était pas ça qui allait lui faire peur. Le seul régimeux qui pouvait le paralyser en un mot, c'était Clive. Ce n'était pas un mec avec un ton pareil qui allait le terrifier. Bon courage pour intimider un spécialiste du type ténèbres, mon gars. Le hurlement de Sam pétrifia tous les muscles de son corps. Son visage pâlit considérablement et ce fut comme s'il se liquéfiait tant avoir entendu cela était pétrifiant pour lui. Sa respiration se bloqua dans sa gorge, mais ses réflexes reprirent bien vite le dessus.
« SAM ! »
Il n'avait pas pu s'en empêcher. Et le voilà qui riait, cet enfoiré de merde. Dalhia, elle, grognait en direction du téléphone et semblait partager son avis. Putain. Putain. Il allait le tuer. Lui arracher les tripes par la gorge et les lui faire bouffer jusqu'à ce qu'il puisse sentir son propre sang dans sa bouche et qu'il lui supplie de l'achever, tout ça pour juste continuer jusqu'à ce que son corps finisse par lâcher. Oh, il avait connu assez de tarés pour avoir appris deux trois trucs. La résistance n'était pas uniquement composée d'anges, et il avait eu l'occasion d'assister à quelques petites scènes qui auraient fait pâlir un tortionnaire confirmé. Mais là, tout ce dont il rêvait, c'était d'entendre ses os craquer sous ses pieds et de pouvoir lui éclater le crâne contre le sol jusqu'à ce qu'il se noie avec de la boue dans les poumons. Non. Non. Il devait réfléchir maintenant. Il ne gagnerait rien en insultes et en cris. Maintenant, il devait se concentrer sur le peu de raison qui lui restait après le cri de Sam.
« Dis-moi, espèce de pauvre fils de pute, ça t'amuse de torturer des gosses ? Tu compenses pour quoi ? Parce que tu peux pas affronter des gens de ton âge en face et il faut que tu enchaînes des gosses pour te sentir bien dans ton froc ? » rétorqua-t-il d'un ton des plus acides et dégoulinant de haine.
Doucement. Respirer. Inspirer. Expirer. Ne pas oublier qu'il ne faut pas perdre son véritable objectif des yeux. C'est un jeu et il perd, mais ça, il ne le sait pas.
« Je me demande si tu te pisseras dessus quand je t'aurai trouvé, tiens. » dit-il d'une voix doucereuse.
Un rictus mauvais vint se dessiner sur ses lèvres. « On t'a déjà raconté l'histoire du Grahyèna qui vient la nuit ? » ricana-t-il doucement.
Un vieux conte qui racontait comment, en gros, le Grahyèna d'un jeune garçon venait déchirer les gorges des autres garçons qui l'humiliaient à l'école. C'était un vieux conte très connu, principalement pour son côté affreux. Faust ne faisait pas cette comparaison à la légère. Oh que non.
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Sujet: Re: Comment signer son arrêt de mort [Appel > Aloïs] Sam 8 Fév 2014 - 4:19
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Appel < Faust
Aloïs Legrand & Samaël Enodril
Le Coordinateur jubilait. Oui, énerve-toi, Faust. Énerve-toi, peu importe qui tu es, peu importe quelle est ta relation avec Sam. Le seul fait qu'il ait prononcé le nom de l'adolescent fit sincèrement sourire Aloïs. Il semblerait qu'il ait touché un point sensible... Et s'il recommençait ?... Non, mauvaise idée, peut-être... Le but d'Aloïs n'était pas d'énerver son interlocuteur au point d'amener celui-ci à briser le téléphone, loin de là. Mais il était intérieurement soulagé d'entendre que ce gars s'inquiétait réellement pour le petit. Mais à présent, la haine pouvait clairement se faire ressentir dans sa voix. Ah, tiens... L'autre avait abandonné le tutoiement pour laisser place à la vulgarité... Fort bien, Aloïs ne méritait que ça, de toute façon, et il en était parfaitement conscient. Mais plus ce type l'insultait, plus il sentait un poids considérable s'enlever tout à coup de lui. Faust était en colère. Donc Faust aimait réellement Samaël. Donc ce dernier était sauvé. Du moins, d'après le raisonnement logique d'Alo, cela devait aller dans ce sens-là...
En tout cas, une chose était sûre : ce mec le détestait, et voulait lui faire payer assez sévèrement. Par Arceus, dans quoi s'était-il encore fourré... Ah ba dans le pétrin, évidemment. Mais il devrait être habitué, depuis le temps... Aloïs préféra se taire aux remarques de l'inconnu. Enfin, inconnu.. Il ne savait que son nom, quoi. Mais cela lui suffisait. Que ce soit un type baraqué ou un petit gars pas très costaud, il l'accueillerait à bras ouverts. Il donnerait tout pour que Sam et ce "Faust" se retrouvent, même si cela devait impliquer qu'il joue la comédie pour s'assurer que le gosse serait bien en sécurité avec lui. Il haussa cependant les sourcils lorsqu'il lui parla de l'histoire du Grahyéna. Perplexe, le Champion Coordinateur se demanda si cela devait lui faire peur ou le rendre encore plus curieux. Mais la façon dont il avait posé la question le fit tiquer. C'était une intonation différente, de tout à l'heure.
- Nope, je connais pas. Mais peut-être que tu pourrais me la raconter... Mais, si tu tiens tant que ça au petit...
Il serra son poing libre et prit une grande inspiration. Ça y est, il allait commencer à se lancer. Il allait lui révéler l'emplacement de sa demeure. Sa maison. La prison personnelle de Samaël. Il devait lui dire maintenant, car il trouvait là l'occasion en or de guérir l'adolescent de son chagrin en lui apportant son sauveur, l'une des personnes qu'il admirait le plus. Lui dire où il habitait pouvait le mettre en danger, mais il savait dès le départ que pour aider Sam, allait devoir prendre certains risque...
- ... Il se trouve à l'Amphithéâtre de Baguin. Viens quand tu veux, mais de préférence avant que le gamin crève.
Oui, il utilisait des mots direct, et sa voix se fit plus rêche, plus dure. Il venait à l'instant de donner à son interlocuteur l'information nécessaire pour que celui-ci vienne l'assassiner, ou pour le faire réfléchir à tous les moyens de tortures possibles et inimaginables qui existent en ce monde. Il venait parmi tout ce bordel de se faire un ennemi...
- On ne sait jamais... Il pourrait lui arriver quelque chose... de vraiment fâcheux... Après tout, les coups de feu, ça part vite !...
Ba oui, vu comment il a commencé...
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Dernière édition par Aloïs F. Legrand le Sam 8 Fév 2014 - 15:05, édité 1 fois
Faust M. Donovan Modératrice en Chef
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Sujet: Re: Comment signer son arrêt de mort [Appel > Aloïs] Sam 8 Fév 2014 - 14:08
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L’amphithéâtre de Baguin. Bordel, si c'était pas la coïncidence du siècle, il ne savait pas ce que c'était ; le fait qu'il fouillait cette ville de fonds en combles depuis ce matin était si ironique que cela l'aurait presque fait rire si sa conscience n'était pas enflammée par la haine qu'il ressentait pour cet homme. Il ne savait pas qui était son interlocuteur, et il n'y avait ici que deux possibilités : le maître coordinateur de la ville, ou bien encore un simple régimeux qui avait pris comme 'lieu de torture', bien que la formulation de la chose lui donnait envie de gerber, l’amphithéâtre. D'une façon ou d'une autre, il allait devoir se préparer, et pas qu'un peu. Bon, il ne s'inquiétait pas pour son équipe pokémon ; il n'était pas arrogant mais en tant que conseiller dresseur, il pouvait espérer avoir l'avantage sur ce point-là. Côté arme... Il était attendu. C'était ça, aussi, le gros trou dans son plan de provoc' qui visait à obtenir l'endroit où était détenu Sam. En fait, cela aurait très bien pu être un piège. C'était probablement un piège, si l'on revoyait les événements dans leur globalité. Il n'était pas naïf non plus. Il avait probablement été joué comme un pantin, mais qu'est-ce qu'il s'en foutait à l'heure actuelle : le cri de Sam avait suffit à le convaincre qu'il devait s'y rendre. Et tant pis si c'était un piège ; il trouverait un moyen de sortir l'adolescent de là, et au diable les conséquences. « C'est noté. » répondit-il avec un ton toujours aussi tranchant et acide.
Pas besoin d'en dire plus. Il avait beuglé assez d'insultes tout à l'heure, et bien que se défouler envers un pareil connard était plaisant, il ne perdait pas de vue ce pourquoi il avait fait cela : savoir ou se trouvait Sam. Le reste, il s'en foutait magistralement. Sa colère n'était pas importante comparée à ça. Rien de ce qu'il pouvait ressentir ne devait influer sur ses actions. Il devait réfléchir. C'était Noctis qui prendrait la relève, et il jetterait ses émotions au cachot pour réussir. Pas besoin de ce stupide casque, néanmoins : l'autre devait vraisemblablement déjà connaître son nom vu qu'il avait le portable de Sam.
« En tous cas, j'espère que tu aimes les flingues. Je vais me donner tellement de mal, comprends-tu, ça serait dommage que tu n'apprécies pas ta nouvelle apparence de passoire. » dit-il avant de ricaner.
Son rictus vint s'élargir encore un peu plus. Dalhia, à ses côtés, observait son maître en silence, son regard glacial détaillant chaque petite contraction sur le visage du conseiller. Elle le connaissait, maintenant, et Arceus, elle commençait à s'inquiéter. Elle connaissait tous les penchants cruels de son âme, tous les vilains petits démons et secrets qu'il gardait emprisonné au fond de son esprit, et ce fou au téléphone venait de les réveiller. Il fallait qu'elle trouve un moyen d'empêcher qu'un nouveau drame ne se produise, mais en attendant, elle écouterait simplement. Il fallait réfléchir avant d'agir.
« … Après tout, je n'aimerais pas avoir à me rabattre sur quelque chose de moins efficace. »
Sa voix sonnait comme une menace finale, doucereuse et imbibée de menaces toutes plus colorées les unes que les autres. Rien de plus. Il n'avait pas besoin de sous-entendre quelque chose d'autre et décrocha. En silence, il incita Dalhia à descendre du canapé et attrapa un semi-automatique qui traînait sur la table. Il prit six pokéballs qu'il attacha à sa ceinture, juste à côté de l'arme à feu ; Amphinobi, Arcanin, Absol, Tyranocif, Dalhia et Papilusion. Déméter serait là pour jouer le rôle de la menace, bien que si l'on connaissait Faust, on savait très bien que ce n'était pas réellement l'élément le plus dangereux de son équipe. Il prit également une dague. Il préférerait ne pas avoir à l'utiliser, mais on était jamais à l'abri d'un combat à mains nues. Poussant un long soupir, il enfila un de ses plus longs manteaux, pour dissimuler les armes qu'il emportait. En silence, il écrivit un petit mot rapide qu'il déposa sur la table de la planque pour remercier son contact de l'avoir accueilli dans son repère et partit. J'arrive, Sam. Je te promets que ce connard va saigner pour chaque goutte de sang qu'il t'a fait perdre.
Aloïs F. Legrand Débutant
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Sujet: Re: Comment signer son arrêt de mort [Appel > Aloïs] Sam 8 Fév 2014 - 15:41
Comment signer son arrêt de mort
Appel < Faust
Aloïs Legrand & Samaël Enodril
Énerver l'autre n'avait peut-être pas été la meilleure idée du siècle. Le blond était fou, mais pas si stupide. Il savait ce qu'il avait risqué en jouant le rôle du Régimeux sadique qui torturait des gosses. Mais apparemment, son talent de comédien n'était pas à remettre en doute, car cela marchait encore mieux que ce qu'il avait imaginé. Au moins, Faust avait apparemment saisi l'adresse. Peu importe où ce dernier se trouvait, quelque chose disait à Aloïs qu'il ne mettrait pas beaucoup de temps pour venir. Qui que soit cet individu, il tenait à Samaël, sans doute encore bien plus que ce pouvait penser le Champion Coordinateur. Incroyable mais vrai, le ton tranchant qu'il avait, ses remarques qu'il lançait, commençaient à faire un peu peur à Alo. Car tout ceci n'était qu'une mascarade. Mais ça, son interlocuteur ne le savait pas. Une fois que Faust aurait vu Sam, il aurait toutes les raisons du monde de s'inquiéter, mais le Coordinateur n'était pas responsable en partie du traumatisme de l'adolescent. Certes, il n'avait pas facilité son séjour; mais il faisait de son mieux pour l'aider et s'assurer qu'il était entre de bonnes mains.
Le blondinet rit sous les menaces de l'inconnu. Pas tellement de façon sadique, cette fois. Il riait réellement. L'idée de se faire transformer en passoire ne lui plaisait pas tellement mais cela voulait dire qu'il était lui-même sérieusement en danger. Cela n'avait rien de drôle, mais il préférait se marrer plutôt que de penser à sa mort, qu'il avait sans doute provoqué rien qu'en faisant cette maudite "blague" téléphonique. Oui, il venait de signer son arrêt de mort... Mais pourquoi "arrêt de mort" ? Vu qu'on meurt, ne serait-ce pas plutôt "arrêt de vie" ?...
- Je t'attends...
Sur ce, il raccrocha. Il s'affala sur son canapé et et finit par soupirer. Bon, il était dans une sacrée merde, maintenant. Et tout ça pour quoi ? Pour un gamin évidemment ! Un gamin qu'il ne pourrait sans doute jamais détester, même s'il provoquait son décès... Comment en vouloir à une victime du Régime, aussi jeune, qui avait perdu ses rêves et ses espoirs en même temps que son père. Lorsque Karin passa près de lui, il fit une moue enfantine.
- Kariiiiiin... Je suis mort... - Bon sang, Monsieur ! Dites-moi quelque chose que je ne sais pas !
Elle repartit, blasé. Aloïs fronça les sourcils et haussa les épaules avant de se lever et de se diriger vers la chambre de Sam. Chambre, chambre... Cela ressemblait plus à un asile, en fait, avec tous ces murs blancs...
- Samyyyy ? Devine qui va...
... arriver. Puis, il se figea. Surpris, ses pas le guidèrent machinalement vers l'enfant. Ce dernier était allongé au sol, partagé entre rêve et réalité. Rêve ? Non, cauchemars, plutôt. Il vit des larmes couler des yeux fermés du garçon avant de remarquer que l'adolescent tenait fermement quelque chose entre ses bras. Un tissu ? Un pyjama, plutôt. Il semblait s'accrocher au vêtement comme à sa propre vie.
- Sol... Fau-au...
Tiens, ça se précisait. Le Coordinateur se pencha en avant et effleura les cheveux du brun du bout de ses doigts fins. L'appel était passé, et avec lui, la fin d'un enfer qui avait trop duré. Pour eux, la libération venait tout juste de commencer.
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Sujet: Re: Comment signer son arrêt de mort [Appel > Aloïs]