Event n°3; «This is War»

Event n°3

This is War

Samaël Enodril

La peur ?... C'est un mot à rayer dans le vocabulaire du Résistant qu'est devenu Samaël. Il n'a encore jamais osé porter sa tenue de combattant dans un vrai combat; mais c'est maintenant qu'il se rend compte que, même après toutes les oppositions de Faust à ce sujet, il ne regrette pas une seconde son choix, même lorsqu'il croise le regard de Sulfura ou de l'homme qui le chevauche et sur lequel l'adolescent a décidé d'envoyer sa colère. Il n'est pas le plus intelligent parmi tous ces dresseurs rassemblés dans cette bataille, mais il a parfaitement compris que l'oiseau de feu n'y est pour rien et qu'il n'est que la victime de ce fou furieux habillé en noir. Souffre-t-il ?... Probablement. Est-ce que Sam va rester là à regarder d'autres risquer leur vie pour défendre l'île ? Sûrement pas. C'est désormais un Résistant, lui aussi; les heures d'entraînement qu'il a passé aux côtés de son grand frère n'ont pas servis à rien et il veut aujourd'hui le prouver. Alors peu importe quel rôle il aura dans cette histoire; il veut seulement apporter son aide et se rendre utile pour ne plus être le fardeau qu'il prétendait être autrefois.
Cramponné sur son oiseau, il n'est peut-être pas très puissant comparé à d'autres, mais il donnera tout ce qu'il a sans hésiter. C'est pour ça qu'il a appelé auprès de lui Volt dans l'espoir qu'il pourra immobiliser l'oiseau ou au moins celui qui se prétend être son maître. Mais il fait signe à son Pokémon électrique d'arrêter quand il entend une femme crier à propos d'un court-circuit. Elle a raison; le but n'est pas de blesser le Pokémon légendaire qui est, dans l'histoire innocent face à la cruauté de cet inconnu qui a provoqué ce chaos. Alors il rappelle l'Elecsprint dans sa boule et décide un instant de reporter son regard vers le sol. De la suie recouvre la plupart des visages, mais il peut quand en reconnaître certains et un petit sourire s'autorise à se dessiner sur ses lèvres alors qu'il reconnaît un groupe particulier.

Il est sûr pourtant qu'il peut faire quelque chose pour apporter sa contribution; même s'il n'est ni très fort, ni très malin.
Toujours sur le dos de son oiseau, il est conscient que Tori ne pourra pas vraiment rivaliser avec le Pokémon mythique. Mais il voit. Il voit tous ces hommes et ces femmes suer sang et eau pour protéger la ville, et il ne peut que faire de même. Il cherche quelques instants Kame et Hyôga avant de les voir toujours se poster en défenseur devant les dresseuses de tout à l'heure. Attaquer directement n'est pas forcément la meilleure solution, et heureusement, ils le savent; mais cela ne les empêche pas de continuer à défendre tous ceux qui sont au sol du mieux qu'ils peuvent avec leurs offensives dévastatrices de type eau.

Mais pendant qu'il réfléchit ses yeux dorés se posent sur Soledad. Bien souvent il a entendu parler d'elle; mais la voir en pleine action le fait se figer pour l'admirer dans sa course aérienne, postée sur un impressionnant Rapasdépic qui lui rappelle celui de son maître, ainsi que la Lockpin et la Gardevoir à ses côtés. N'osant pas bouger de peur de la gêner plus qu'autre chose, il observe la scène sans esquisser un mouvement brusque. Il laisse échapper un hoquet de surprise lorsqu'il la regarde fondre en piqué sur l'ennemi et échapper de peu à un déluge de flammes qui aurait fait brûler vif le Pokémon vol et ses passagers. Essayant de garder une respiration contrôlée face à tant de stress, Sam est au courant qu'il doit se calmer, et laisser la place à celui qui est censé se tenir là, maintenant. Golden Wings est aussi courageux que n'importe lequel d'entre eux; il sait garder sa patience et réfléchir avant de passer à l'attaque. Mais l'adolescent a pour l'instant un peu de mal à faire le point entre lui et celui qu'il désire être dans ces moments-là. Mais il est un frustré intérieurement de ne pas trouver de solutions pour aider, et surtout, de ne pas avoir trouvé un Fantominus pour que son "autre côté" soit complet. Mais que ce soit Samaël Enodril ou Golden Wings, ils partagent tous deux l'envie de défendre ce qui leur est cher, et c'est là tout le fondement de leur détermination et de leur témérité.

Puis, quand Soledad interpelle Crow au sujet de la commande et qu'elle parle ensuite de déstabiliser l'homme en ralentissant sa réactivité, il croit avoir une idée. Une idée certes affreusement stupide, qui s'apparente à une bêtise monumentale qu'il regrettera peut-être un jour si son plan s'est avéré inutile pour la suite, mais il doit à tout prix essayer. La diversion, hein ?... S'il doit se mettre en danger pour sauver la vie de d'autres, et notamment celle d'un Pokémon, alors il le fera sans hésiter. Voilà pourquoi il décide de se coller à cette tâche qui est de tout faire pour déconcentrer celui qui a osé s'en prendre à cette ville. Sam, comme Golden, est bien décidé à venger ceux qui sont morts ou blessés à cause de ce psychopathe, et tant pis s'il est lui-même la cible de potentielles assauts de Sulfura. C'est de la folie, ce qu'il s'apprête à faire; il le sait, et ce ne sera sans doute pas sans conséquences. Mais c'est trop tard pour faire marche arrière, et il n'a de toute évidence pas d'autres moyens pour soutenir les siens. Il rit presque en pensant qu'il va peut-être se prendre un savon une fois que ce sera fini; mais ce qui se passe est bien trop grave pour qu'il puisse penser à ce qui arrivera après. Le moment présent est pour l'instant le plus important, et ils n'ont pas le droit à l'erreur.
Il se penche alors vers Tori pour lui faire signe de monter le plus haut possible. Dans sa montée, cependant, il passe près de Soledad.

- Je vais tenter de faire diversion.

Puis, sur ces mots, il s'envole haut dans le ciel, pour se poster au-dessus du Sulfura. Etant à plusieurs mètres loin de lui, Golden espère quand même que celui qui le contrôle ni son destrier ne les a repéré.
Arrivé donc à une certaine hauteur, l'Enodril se penche vers son Roucarnage pour lui dicter des ordres, avant de se maintenant debout sur son dos, essayant de garder l'équilibre. Le Pokémon Vol et Normal se crispe un peu, inquiet pour ce que compte faire son dresseur, mais lui fait entièrement confiance cependant et décide de suivre les indications qu'il vient de donner.
Samaël prend une grande inspiration avant de river son regard vers le Sulfura.
Enfin, l'adolescent saute dans les airs, et plonge tout droit vers le Sulfura. Grâce à ses lunettes d'aviation, l'air ne le gêne pas et il file dans le vide, sans frayeur aucune. Tori fonce alors en piqué et se place en face de lui, se précipitant sur leur cible à ses côtés.
Golden descend à une telle rapidité qu'il se demande si son coup va réussir ou s'il a vraiment des chances de s'écraser. Soudain, son Roucarnage s'écarte pour se stopper au niveau su Sulfura. Puis, le Pokémon envoie des rafale de vent sur l'oiseau de feu. Profitant de l'occasion qu'à laissé Tori, Sam tend les bras et arrive miraculeusement à s'agripper au cou du Sulfura. Mais il manque de glisser et ses jambes pendant dans le vide, alors que ses mains sont solidement accrochées à la nuque du Pokémon légendaire. Dans une tentative désespérée, il essaye de décrocher le collier qui assouvit le Sulfura, pendant que son Roucarnage continue de jeter des tornades dans l'espoir de déstabiliser l'ennemi, mais sans succès. Retirer le collier qui retient le Pokémon légendaire est impossible entre les doigts maladroits du nounours, malheureusement. Mais il continue d'essayer quand même, priant pour que les oiseaux du dénommé Crow ou ceux de quelqu'un d'autre parviennent effectivement à arracher la télécommande des mains du dangereux manipulateur.

Mais alors qu'il s'apprête à retenter, le cou de l'oiseau se tord dans sa direction, et il le voit ouvrir le bec, pour sentir ensuite de la chaleur monter progressivement de son gosier. La panique prend tout à coup l'Enodril. Il sait très bien ce qui va se passer; il est bien trop tard pour lui de lâcher maintenant et s'attend à être carbonisé vif. Mais au lieu de toucher le jeune brun comme il le voudrait, Sulfura porte son attaque sur le flanc du petit ours.
Brûlé. Lorsqu'un jet de flamme frôle une petite partie du côté latéral gauche de son corps, il étouffe un cri de douleur et serre les dents. Il est sûr que, physiquement, jamais il n'a autant eu mal. La souffrance est atroce, alors qu'il sent la chaleur ardente consumer une partie de son sweat et lui flamber la peau. Il voudrait ne pas blesser l'oiseau enflammé, mais la supplice est si intense qu'il griffe malgré lui le cou de Sulfura et retient très difficilement un cri de douleur.
Soudain, ses mains finissent finalement par lâcher d'elles-mêmes, et il tombe dans le vide, à moitié conscient de sa chute. Heureusement, Tori arrive juste à temps pour le réceptionner sur son dos. Lorsqu'il tente de se redresser, il est surpris de constater que Hyôga se trouve près de lui. Il comprend ensuite que son Roucarnage est allé le chercher pendant qu'il était occupé avec ce collier qu'il n'a pas réussi à détacher. Alors pendant que la douleur horrible le prend toujours et que le Têtarte s'empresse lancer sur la brûlure un jet d'eau apaisant, il lève ses yeux sur l'auteur de ce désastre et prie pour que la télécommande ait été arrachée des mains de son néfaste propriétaire.

Réalisé par BlueBerry pour Orange

En gros:

This is War

Event n°3

Il y a des choses auxquelles Faust ne s'attend pas vraiment, il est vrai. Devenir conseiller ? Check. Perdre son père suite à un événements des plus banals ? Check. Devenir père à vingt-quatre ans suite à un coup de tête ? Check. Se retrouver dans une baraque avec quatre autres personnes dont deux mineurs et une tout juste adulte de sorte que ça puisse paraître très louche dit comme ça ? Cheeeeeck ! Se retrouver près d'un Sulfura déchaîné commandé par un fou furieux de service qui paraissait déterminé à transformer Vanawi en brochette comme à un barbecue ? Check aussi oui. L'humour noir y est et le rire jaune est toujours présent, mais à l'instant, il ne peut pas nier qu'il ressent un certain malaise. Il y a un peu de peur aussi, pour tous ceux qui sont encore loin de la colère de l'oiseau de feu mais qui sont menacés par sa puissance, mais il la chasse prestement en sachant plus que bien qu'il doit avant tout garder la tête froide, ici. En plus de ça, il sait par Clive que sa mère et Eliott ont été téléportés aux environs de Baguin et ne risquent donc pas grand chose, si la situation ne s'envenime pas drastiquement toutefois. C'est pour cela qu'ils sont là après tout aujourd'hui, et c'est aussi pour ça que Felix ne le fusille pas du regard comme il a pourtant l'habitude de le faire. Même Isaac, qui est à côté de lui, montre un calme olympien qui bien qu'il soit habituel avec lui, fait comprendre à Faust qu'il est lui aussi un peu anxieux.

Ils s'approchent lentement, de sorte que c'est avec une surprise dissimulée sous un masque de neutralité qu'il reconnaît quelques silhouettes bien connues. Que Solène choisisse de venir ne l'étonnait même plus, bien qu'elle ait accouché il y a tout juste un mois ; n'était-elle pas celle qui était partie sur la grande place d'Amanil le jour du premier janvier malgré sa grossesse ? Elle est accompagnée d'une régimeuse qu'il ne connaît pas, mais il n'y porte pas attention : aujourd'hui, ces conflits résistance-régime n'ont pas la moindre importance. Après tout, devant un cas pareil, il était clair que collaborer était la meilleure solution. Les informations passèrent d'ailleurs vite, notamment sur le fait qu'il fallait trouver un moyen de distraire l'homme et de brouiller le signal. Il reconnaît d'autres silhouettes, des gens qu'il a déjà croisé dans la résistance mais sans plus, et son regard s'immobilise un instant sur un ado à dos de Roucarnage qu'il reconnaît sans mal puisqu'il est le premier à l'avoir connu sous ce déguisement. Instinctivement et pour se décharger de toute l'angoisse (et une certaine colère refoulée), ses doigts se serrent dans la paume de sa main. Il ne peut rien montrer, ni même s'adresser à eux comme si il les connaissait, et ça, c'est extrêmement épuisant pour lui. C'est incroyablement angoissant aussi, mais il remercie Arceus pour sa poker face si travaillée. Isaac le regarde du coin de l’œil mais reconcentre immédiatement son attention sur Sulfura lorsqu'il le remarque. La main de son jumeau sur son épaule l'apaise, au moins.

Le plan de Soledad est hasardeux mais c'est bien tout ce qu'ils ont, pour l'instant. Vrai qu'avec l'assistance de Crow et de ses oiseaux, ils arriveront peut être à quelque chose. Immédiatement, il fait signe aux autres de libérer leurs pokémon aériens. L'Altaria d'Isaac et l'Etouraptor de Clive se joignent à son Corboss qu'il vient de libérer et qui pousse un croassement rauque. Les trois oiseaux s'élèvent devant leurs dresseurs respectifs, tandis que Felix, un peu hésitant, laisse son Magneton léviter. Galeking et Tyranocif, quant à elles, continuaient de faire naître des pierres qui serviraient de défense.

« On peut tenter de former des boucliers pour protéger du souffle de Sulfura, et les Murs Lumière de Mentali serviront un peu. »

Intervention neutre et un peu inutile, mais c'était bien tout ce dont ils étaient capables pour l'instant. Il vit brièvement la Gardevoir d'Isaac poser son regard sur celle de Soledad, et se dit qu'au moins, en cas de besoin, ils auraient un moyen de communiquer sans parler à haute voix.
Sauf que Sam, ou plutôt le résistant qu'il est, a décidé de jouer les fous furieux. Il retient tout juste un hoquet d'horreur en le voyant agir et c'est seulement avec une maîtrise presque divine de lui-même qu'il parvient à caser l'inquiétude, la peur et l'angoisse dans un coin de son esprit pour ne rien afficher. Il espère que Solène l'a reconnu, pour qu'elle puisse au moins aller le voir, ce qu'il ne peut pas faire ; il n'est pas un résistant aujourd'hui, après tout.

« Mais il est malade ?! »

Ouais, Felix, peut-être un peu, se dit-il alors qu'il tentait de calmer la douleur saignante dans sa poitrine et reposait difficilement son regard sur le Sulfura. Le calme devait être la priorité, avant tout. Et tant pis, il lui passerait le savon de sa vie une fois que ça serait terminé. Mais en attendant, il fallait plutôt penser à autre chose. D'ailleurs, il posa son regard sur le Magneton de son frère et se maudit intérieurement de ne pas y avoir pensé plus tôt.

« Fel', est-ce que Eddy peut se débrouiller, question brouillage ? »

Le blond se retourna vers lui, surpris, et hésita quelques instants.

« Plutôt oui, pourquoi ? »

Le hérisson jura intérieurement de la lenteur de réflexion du cadet en cas de panique mais lorsqu'il lui montra du regard le collier du Sulfura, le jeune homme comprit bien vite et sa bouche s'ouvrit en un 'o' de surprise.

« On doit rassembler tous les pokémon qui sont capables de faire ça. Tu penses que ton Raichu peut … ? »

Hochement positif de la tête de l'autre. Bien. Faust fit sortir sa Démolosse pour qu'elle accompagne sa Amphinobi et le Raichu de Felix dans le but de prévenir. Ce groupe-à ne pouvait pas grand chose au niveau des oiseaux, mais hé, autant tout tenter. En attendant, il ne devait surtout pas penser à Sam, ni à Natsume qui devait probablement être en train de vivre des moments difficiles, ni à sa fille qui devait sûrement s'inquiéter.

Résumé:

Invité

THIS IS WAR.

La nuit à la belle étoile avait été très agréable. Après un bon feu de camp, j’avais pu profiter de la compagnie de mes pokémons pour faire de petites festivités pour fêter un événement inconnu, enfin, en résumé simplement pour faire la fête. La joie & tout le tralala avait été présente, et c’est donc très tôt que j’avais été réveillé par des bruits assez étranges que l’on n’entend pas tout les jours. Comme un bombardement. Encore ? Tout ce qu’il s’était passé avant me revint en tête, et je ne pus m’empêcher de frissonner d’horreur et de terreur. J’avais toujours du mal à oublier et à surmonter tout ça même si je le cachais par des sourires. Personne ne voyait rien et j’étais tranquille pour calmer moi-même mon traumatisme. Je suis certaine que Kirito, lui l’a vu mais a respecté mon silence. La chaleur de Leryca à mes côtés me rassure. Elle est là, avec moi. Tout comme Kaï qui ne quitte jamais mes côtés. Sans eux, sans mes compagnons, je n’aurais jamais pu survivre sur Enola et j’en ai bien conscience, de nouveau, encore des bruits d’explosions. Me redressant soudainement, je cherche du regard le lieu d’où proviennent ces sons. Au loin, des volutes de fumées noires étaient crachées par le volcan. Au loin, je pouvais voir une silhouette volant près du volcan, mais je n’arrivais pas à distinguer ce que c’était ou plutôt qui. Un hennissement me tira de la contemplation de cette horreur. Leryca proche de son équipement, regarder avec détermination le lieu des faits. Elle voulait y aller. Nous devions faire quelque chose pour arrêter ça, quelque soit la cause. Lui enfilant la bride le plus rapidement possible, je ne pris même pas le temps de la seller que je saute déjà sur son dos, Kaï devant moi, calée dans mes bras.
Lancée au triple galop nous nous dirigions vers le volcan sans aucunes peurs, aucunes craintes. J’avais vécu pire que ça dans cette cellule, mes amis m’avaient aidé à me relever. Cette fois, je ne suis pas seule, ils sont à mes côtés. L’endurance de la jument avait été considérablement développé grâce à nos longs entraînements et je ne pouvais que me remercier d’avoir voulu débuter son débourrage. Une ombre me survola, cachant momentanément le soleil. Un Drattak. Talonnant ma jument, elle ne se fit pas prier pour accélérer de nouveau. Levant les yeux, je pouvais distinguer deux personnes sur le cou du dragon donc un totalement vêtu de noir. Mon frère. Avec un sourire, je savais que cette fois ci, la puissance des dragons ne dévasteraient rien comme dans les contes, non. Cette fois ci, ce sera pour aider. Le Drattak se dirigea vers le sol, et je me doutais qu’il déposait la seconde personne, Ayleen qui ne devait pas réellement être formée pour tout ça. Alors que ma jument commençait à fatigué, nous étions au pied du volcan. Prudemment, je la guidais sur des pistes pour la mener sur des plateaux rocheux. Une fois sur une sorte de plateforme de pierre assez grande pour nous, je descendis de Leryca pour finalement me retrouver scotcher devant un spectacle horrifiant. Un Sulfura. Un putain de Sulfura, oiseau de légende était à l’origine de tout ce carnage. Enfin, je pouvais aussi voir un homme en noir ainsi qu’un collier. J’avais vaguement entendu lors de ma chevauchés des pokémons ainsi que des hauts parleurs proche de la ville transmettre de ne pas toucher au collier pour éviter tout court circuit qui pourrait blesser le pokémon. C’était donc ça. Une bourrasque violente me fit croire l’espace d’un instant, que j’avais été repéré. Ce n’est qu’en voyant l’air furieux de Kirito que je me calmais.
« - Je te le dis tout de suite, tu ne me feras pas quitter les lieux.
- Yumi, ce n’est pas un jeu ! Tu pourrais être gravement blessée, tu ne devrais même pas être là. Retourne à la ville tout de suite !
- Non ! »
S’en suivit un duel de regard qui n’avait pas vraiment sa place dans cette situation. Le rugissement paniqué du Drattak nous indiqua alors que nous étions tout simplement stupide et que nous n’avions pas le temps ni le droit de faire des histoires. Un jet de flammes, violent se dirigeait clairement vers nous et allait nous frapper de plein fouet. Croisant les bras devant mon visage, protégeant Kaï, j’attendis l’impact… qui ne vint finalement jamais. Relevant la tête, je fis de gros yeux en voyant que Leryca absorbait les flammes qui arrivaient grâce à son talent : Torche. Cependant alors que le légendaire était déjà distrait par d’autre pokémon, je me rendis au plus vite près de ma jument qui s’effondra presque sur moi. Grâce à son talent, elle aurait du ne rien subir, mais la violence et la force des flammes étaient tellement puissante que cela lui avait plus de mal qu’autre chose. La remerciant les larmes aux yeux, je ne pus que la rappeler dans sa pokéball. Elle s’était sacrifiée pour que nous puissions éviter l’attaque dévastatrice qui se dirigeait vers nous. Kirito m’aida à me relever tandis qu’un groupe de trois pokémon venait nous avertir qu’il fallait des pokémons puissant brouiller le signal du collier. Sans trop réfléchir, je libérais Hibiki, le Mentali et Katya, la Pikachu pour qu’ils se rendent avec eux. Je leur donnais rendez vous ensuite dès que les évènements serait fini au centre pokémon de Vanawi. Là bas, je saurais les retrouver. Dans un hochement de tête, mes deux amis disparurent avec les trois autres. Lançant un regard à Kirito, je lui demandais quoi faire. C’était lui le stratège de la famille, pas moi.
« - Nous devrions déjà rejoindre un autre groupe. A nous deux, nous ne ferons rien d’utile. »
Je hochais la tête montrant que j’avais compris et libérait alors mon Roucarnage. Comprenant tout de suite la situation, dès que je fus sur son dos en compagnie de Kaï, elle s’envola en un puissant battement d’ailes. Non loin derrière, Kirito et son Drattak. Prenant soin d’éviter l’angle de vue du légendaire, nos pokémons volaient presque à ras du volcan pour pouvoir trouver d’autres groupes. Couverts de suie, ils ne devaient plus ressembler à grand-chose maintenant. Alors qu’ils se rapprochaient d’un groupe, ils purent voir avec effroi un homme tenter d’arracher le collier du pokémon en s’agrippant à lui. Il était au corps à corps avec l’oiseau, et rien de bon n’allait sortir de cette histoire. Alors qu’il tente finalement dans le vide, son Roucarnage le rattrape. Mon frère me jette un regard tandis que je lance Tinka vers son semblable. Dans les airs, il est dur de se faire entendre, je ne peux m’empêcher de m’assurer qu’il n’est pas mort.
« - Pitié, dis moi que tu es en vie ! »
Les deux oiseaux volent côte à côte tandis que je peux voir un Tétarte en train d’apaiser une brûlure infligé au garçon par l’oiseau. Après avoir tenté de carboniser Leryca, il s’attaquait maintenant aux humains. Il fallait agir et vite. Du regard, elle chercha son frère qui avait maintenant trouvé sa place au milieu d’un groupe de personne que je ne reconnaissais pas. Certains étaient méconnaissable et ce, volontairement. Des résistants. C’étaient la première fois que j’en voyais pour de vrai et en action. Prêt du garçon sur son Roucarnage, je réalisais que finalement, j’avais en quelque sorte prit la fuite, incapable de me retrouver à 100% dans l’attaque du légendaire. Je n’avais toujours pas passer le cap de la cellule, il faut croire. J’avais encore choisi l’option de facilité. Je pouvais au moins me consoler en me disant que j’aide peut être quelqu’un.

CODE DE PHOENIX O'CONNELL POUR NEVER UTOPIA

Résumé:

This is War

Sérieux, si Johnny DesBacsaSable pouvait cesser de faire s’agiter son piaf en feu dans tous les sens, je serais déjà rentré tranquille à la maison. J’aurais pris une douche, je me serais coiffé, et je serais déjà en train d’acheter une nouvelle bagnole. Tiens, ça me fait penser que cette fois, j’aimerais bien une BMW et… ET MERDE ENCORE RATE ! Je fis signe a mes Pokémon de cesser le feu et croisa les bras sur mon torse, a temps pour voir arriver un visage familier, enfin, non, le visage était caché par le masque mais la voix de ma collègue ne tarda pas à re-décliner son identité.Donc, alors, les supérieurs avaient dit à Noriko qui avait dit au micro qui avaient dit aux hauts-parleurs qui avaient dit à Toxik que… Comment ça faut pas taper Sulfura ?! Ouais, bon, je sais légendaire, et compagnie, et ma fois, c’est plus logique, y’a un proverbe chinois qui dit « Si tu veux vaincre cavalier, frappe d’abbord monture », rien a fouttre, je veux marave le cavalier, je marave le cavalier… Je m’égare. Et surtout, tout ça veut dire que l’enfoiré qui se balade comme un dieu grec sur son Sulfura est encore plus débile et pitoyable que je le pensais. Sérieux, moi à sa place, j’aurais simplement dressé Sulfura, sans collier qui le force à obeïr. Ah, il va voir l’immense différence entre lui et moi! On m’explique aussi la collaboration possible entre tous les bords, genre, Régime et Résistance, et là, je fais la grimace. Je veux dire, c’est clair qu’un « NOPE » vient de s’afficher sur mon visage, là. Mais ce n’est pas l’avis de Blitz, qui vient de sortir de sa ball sans mon autorisation et semble déterminé à aider tout ce beau monde par la voie des airs…

« Blitz, déconnes pas, le mec, là, il est peut-être un peu… Je sais, pas… Un peu trop… Dans les airs, peut-être ?! On a parlé d’oiseaux, de trucs avec des ailes tu sais! »

L’araignée me fixa d’un air arrogant, et après un regard moqueur qui voulait presque dire « bitch, I might be », il se met à briller et quitte le sol pour se transformer en grosse guêpe aux rictus tout aussi agaçant.

« Tu te fous de moi, là, on peut savoir pourquoi t’as attendu aussi longtemps? »
« Jaaaassssssk! »
« Ouais, c’est ça. Eh, te barres pas comme ça! »

C’est pas pour dire, mais si il se fait cramer, il va mourir direct le Ninjask. Mais sa rapidité risque d’être fort utile pour… Eh, non, pas question que je me joigne à cette bande de… Nope. Nope, nope, nope. Et Blitz qui est déjà parti aux côtés de Toxik, et teste da vitesse en volant dans tous les sens. Bon, c’est peut-être pas le roi du ciel, mais au niveau de la vitesse, je crois que vaincre mon Ninjask est presque impossible, pour ne pas dire totalement. Le voila même qui s’amuse à utiliser ses attaques reflet dans tous les sens. Tss. Et moi, sur le plancher, des vaches, je fais quoi? Tapotant d’un pied impatient par terre, je fixe encore le Sulfura aux prises avec plusieurs cavaliers sur leurs piafs, mais mon cerveau reste perplexe quand à la stratégie à adopter. Si j’étais aussi simplet et débile que tous ces badauds qui se sont unis dans le ciel enflammé, je crois que j’en serais presque touché. Ca a l’air marrant, je veux Chris pour y aller, aussi! Mais il est hors-jeu, fick. Je grince des dents en cherchant une réponse. Rah mais meeeeerde, si Riku était là, elle aurait une idée. D’ailleurs… J’espère qu’elle n’est pas au fond de son lit en train de se bouffer les ongles parce qu’elle est morte d’inquiétude. Si elle a regardé les infos, c’est ce qu’elle risque. Sinon, bah, elle doit encore roupiller à côté d’une bouteille de vodka. Bon, tant pis, on va continuer l’offensive, ne serait-ce que pour tenter de couvrir un peu Blitz.

A LIRE POUR LES FEIGNASSES /PAN/:

This is war.
A venir.

Quand Golden Wings passa devant moi en s'élevant en chandelle avec son Roucarnage, ayant visiblement entendu les explications rapides que je donnais à Crow sur le plan que Toxik faisait déjà circuler, pour partir "tenter de faire diversion", je ne pus que me tendre. Presque imperceptiblement, mais tout de même ; & aussitôt je perçus les ondes rassurantes que me transmit Gardevoir. Ce fut donc un regard indéchiffrable que je lançais en direction du jeune homme s'éloignant déjà, soufflant quelques simples mots avec une sérénité que je n'aurai sans doute pas eu sans le costume de Soledad qui m'appelait au calme tant que le combat durant, ou sans la fée qui m'offrait son soutien psychique. Gardant mon air neutre & déterminé, comptant sur mon masque pour dissimuler le reste, je me contentais de lui offrir un murmure. Un simple murmure avant de continuer à transmettre mon début de plan aux combattants, tout en espérant qu'il ne fasse pas n'importe quoi. Naïveté, & je m'en doutais déjà, au fond.

- Surtout sois prudent, petit..

J'ignorais s'il m'avait entendue. Je craignais que ce ne soit pas le cas. Je craignais son idée de diversion ; le souvenir de le voir défier Mordu était trop brûlant encore pour que ce ne soit pas le cas. Je m'inquiétais qu'il ait pu avoir une idée aussi tordue, de ce qu'il avait bien pu imaginer dans sa détermination à sauver Sulfura. Avais-je un mauvais pressentiment? Oh que oui. Un très mauvais pressentiment, même ; que même la patte douce & apaisante que Lockpin posa sur mon épaule ne parvint à apaiser, même un petit peu. Continuant mon tour des combattants à avertir, je ne cessais de jeter des coups d'oeil discrets & inquiets dans la direction où avait disparu mon élève, tendue de n'avoir eu le temps de le retenir. J'étais face à Nighty, la dernière que j'avais à prévenir, constatant que Toxik était déjà prête & enduisait ses fléchettes de poison paralysant pour charger sa petite arbalète, lorsque mon pressentiment s'avéra un peu trop juste à mon goût.
Golden Wings venait tout bonnement de se confondre avec un piaf, en sautant du dos du sien. & là, il chutait tout droit vers Sulfura, accompagné par son Roucarnage. Ouais, normal quoi. Je crois que ma crise cardiaque fut là bien plus logique que son action. C'est même une certitude. Non jeune homme, ça c'est pas une diversion, ça c'est un suicide. Je me surpris à ne reprendre ma respiration qu'en le voyant se rattraper au cou du légendaire, tentant désespérément d'arracher le collier ; & ce ne fut que là que je m'aperçus avoir donné le signal par réflexe, lançant le bras vers l'avant plusieurs fois pour inciter les autres à lancer leurs oiseaux. Ce ne fus que là que je remarquais que Toxik avait lancé plusieurs fléchettes consécutives vers l'homme en apercevant le saut de mon élève, de manière à tenter de lui éviter une mort certaine ; avec succès apparemment, puisque la réaction du Sulfura à cette attaque, guidée par la télécommande, manqua le jeune homme. Il fut juste frôlé par le jet de flamme, l'oiseau se brûla plus lui-même qu'il ne le toucha.

Mais c'était bien suffisant pour causer de graves brûlures. Le hurlement que poussa Golden Wings m'arracha le cœur, presque littéralement, & je ne dus qu'à ma tétanie le fait de rester dans le masque de Soledad. Si mon visage ne se déforma pas de la panique qui m'étreignait, ce ne fut que grâce à cette tétanie, même pas un peu au soulagement ressenti quand son Roucarnage le rattrapa & son Têtarte l'aspergea d'eau. Au final, je ne vis même pas si la stratégie dans son entier avait fonctionné ; à peine revenue de ce choc, je me penchais sur le cou de Rapasdepic pour le lancer vers l'adolescent. L'instant d'après, une résistante juchée sur un Métalosse se dressait devant moi, tendant une main pour saisir mon bras, ignorant l'avertissement muet que ma Gardevoir lui lança, que sa Kirlia, fille de mon alliée, lui répéta probablement avec insistance. Me retenir. Me retenir. Un regard de rage se planta sur elle, une rage pure. Me retenir d'aller au secours de mon élève, c'était comme me retenir de secourir ma fratrie, comme me retenir de secourir mes filles. Un crime. & elle dû le voir dans mon regard pourtant rendu plus inexpressif par mes lentilles, car sa prise se raffermit sur mon bras. Inutilement. Mon regard se durcit encore lorsque ma tentative de me dégager d'un coup sec échoua, & je pris alors enfin la parole. Sifflant entre mes dents d'une voix glaciale, sans hausser le ton, bien plus menaçante ainsi que si j'avais hurlé. Elle seule pouvait ainsi m'entendre, ainsi que nos pokémons réunis autour de nous.

- Laisse-moi.
- Seulement si tu gardes ton calme. Soledad..
- Je n'abandonne pas le combat, bordel! C'est mon élève Nighty, alors lâche-moi, ou je te jure que..

La poigne de la femme ténèbres se crispa soudainement sur mon bras, & son regard changea alors que cette information lui parvenait, faisait son chemin ; la frappant bien plus que je ne m'y étais attendue, & pourtant, c'était prévisible. L'instant d'après elle me lâchait enfin, résignée, même si ses yeux m'avertissaient toujours de ne pas me compromettre, du moins de faire attention à ce comportement qui s'éloignait de celui de Soledad ; mais tout de même pas au point de me vendre, quand même, cela restait explicable. Nighty avait deviné d'avance que ce gamin était différent des autres, mais apprendre en quoi il l'était venait de changer radicalement son attitude. Après tout, elle aussi avait un apprenti. Elle savait ce que c'était, ce sentiment d'avoir le devoir de protéger un gamin après l'avoir pris sous son aile. & je n'eus donc pas besoin de formuler ma menace jusqu'au bout ; car en relâchant sa prise, elle prit également la parole, non sans lâcher un bref soupir.

- C'est bon, c'est bon. Je comprends.

Il ne m'en fallut pas plus. Simplement en me penchant sur le cou du Rapasdepic, je lui indiquais qu'il pouvait s'élancer enfin. Ce qu'il ne se priva pas de faire, filant vers le Roucarnage qui avait été rejoint par un de ses semblables, sur le dos duquel je reconnus une jeune cavalière aux cheveux bleus que je reconnus sans mal comme la jeune sœur d'un collègue. Un spécialiste des dragons dont la présence me rassurait ; il était plus dans la force brute en général, mais allié à un stratège, il pouvait devenir presque invincible.

- Golden!

Réminiscence. Un souvenir me revint, d'une situation pas vraiment semblable, mais où je m'étais trouvée à appeler ce même diminutif. Bref sourire nostalgique, avant d'indiquer d'une simple pression à mon rapace d'accélérer. À bien des égards, il me rappelait son père.. Mais là, il s'agissait uniquement de mon élève. Mon stupide élève qui venait de se mettre en danger. Atteignant son niveau, Rapasdepic étendit ses ailes de manière à ralentir, se stationnant au côté du Roucarnage du jeune homme. D'un hochement de tête, je remerciais Yumi de son initiative, sans pour autant la chasser bien entendu ; juste parce que je savais pouvoir avoir confiance en elle si le combat me rappelait vers Sulfura, & que je devais quitter en urgence cette position. Me penchant sur le côté, parfaitement assurée, je tendis la main pour saisir celle du garçon que j'avais pris sous mon aile plusieurs mois plus tôt, soupirant de soulagement en sentant battre son pouls lorsque mes doigts passèrent brièvement sur son poignet. Serrant ses doigts avec une certaine force, je fixais son visage. Sévère & affectueuse à la fois. J'avais eu peur, vraiment. J'avais toujours peur. Rien ne disait que sa brûlure n'était pas potentiellement mortelle.

- Espèce d'ourson stupide, quand cesseras-tu enfin les missions suicides?

fiche by Nighty Jaegan, alias Rayquaza.

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COSTUMES DE RÉSISTANTS/RÉGIMEUX (rappel) :

THIS IS WARWe will fight to the death

Le garçon qui m'a sauvé est complètement fou. Et quelque part, ce genre de comportement m'inspire. Si le jeune homme s'y est mal pris et s'est retrouvé brûlé, son idée était la bonne. Quelqu'un doit se sacrifier et prendre des risques. Pour cette raison je respecte ce jeune homme à la capuche et aux lunettes d'aviateur. Il s'est écrasé plus loin et déjà des gens accourent en sa direction pour lui prêter de l'aide. Mais pas moi. Je ne peux pas, vous savez bien qu'il est probablement couvert de sang, et simplement l'idée de sa brûlure me donne la nausée. L'odeur de sa chair calcinée me parvient jusqu'ici, et je dois utiliser tout mon sang froid pour garder ma concentration intacte. Carla n'aide en rien ma tentative. Elle me scrute avec une inquiétude palpable, et j'ai l'impression qu'elle remet en doute notre présence ici, surtout maintenant que plusieurs dresseurs talentueux nous ont rejoint. Nous en faisons partie, ma soeur et moi. Ne le comprend-elle pas? Avec toute cette puissance viennent aussi d'importantes responsabilités. Celle de défendre Vanawi coûte que coûte, peu importe les conséquences. Cette idée vibre en moi et me donne des ailes. Il ne me suffirait que d'ouvrir les bras pour m'envoler, comme le jeune homme avant moi. N'ai-je pas le devoir de lui faire honneur après son acte de bravoure un instant plus tôt? Après nous avoir sauvé la vie à Carla et moi?

«J'y vais aussi.»
«Où?»
«Là haut.»
«Non.»
«Oh que si. Azula?»
«Non putain de merde Charlie j'ai dit non.»
«T'es pas ma mère, va te faire foutre!»
«Agatha? Je viens avec toi.»

Les deux oiseaux se posent sur le sol devant nous et nous montons de concert, en nous jetant des regards noirs. Malgré tout, je suis heureuse que Carla m'accompagne. Le moment est venu de faire équipe, d'oublier nos différences. Se concentrer sur cet avenir que nous voulons bâtir pour Vanawi, au détriment du nôtre. Voilà la mission d'une Championne. Voilà la mission d'une garde forestière. Voilà la mission d'un citoyen. Le sacrifice de la bataille ultime, pour défendre l'opprimé. Une armée d'oiseaux et autres Pokémon volants se dressent en direction de Sulfura et nous rejoignons le nuage, nous plaquant contre nos montures pour passer inaperçues. L'attention de l'oiseau de feu est distrait, assailli ainsi de toutes parts. Il crache et crache des flammes, dans tous les directions possibles. Le feu de sa fureur crée des sillons énormes sur le sol, certains très près de là où les combattants et leurs alliés se tiennent. Mitsumi et Méphisto se sont placés à l'abri derrière les rochers, mais Miornir continue de nous observer alors que nous nous approchons de plus en plus, en direction du cavalier vêtu de noir.

Les événements se précipitent. Le temps s'accélère. Je n'ai jamais vu une créature comme elle de si près. Majestueuse et terrifiante tout à la fois. Carla se trouve à sa droite, filant à une vitesse incroyable. Pas assez rapide pour Sulfura. Les flammes atteignent de plein fouet la Corboss qui s'est redressée dans un geste de repli, et aussitôt elles fondent en direction du sol. Je lâche un cri désespéré avant d'éperonner Azula en direction de la créature. Mais l'oiseau m'a entendu et me réserve le même sort. Nous sommes trop près à présent, si près que je peux voir les yeux de l'homme s'arrondir de surprise. Nous allons mourir, Azula et moi. Drôle comment le temps me paraît ralenti à présent. Les flammes envahissent le bec de la bête, prêtes à fondre du moi. Je ferme les yeux. Les rouvre quand une lueur vive en contrebas attire l'attention de tous. Puis le choc. J'atterris directement sur l'homme qui m'assène un violent coup. Je glisse du dos d'Azula et me retrouve dans le vide. Le vide. Le vide. Et la terre en dessous dans une promesse de mort.

Dans le temps de ma chute, j'aperçois l'homme, tombé du Sulfura, s'accrocher désespérément à ses pattes en vociférant. Azula en chute libre près de moi. Miornir, maintenant un magnifique Hippodocus, lancer sa tempête de sable dans l'espoir d'amortir ma chute. Puis le noir. Un éclair de douleur, et le noir complet.

LISEZ-MOIII:

(c)Golden

THIS IS WAR

Je n'ai pas gagné au Grand Festival, malgré le fait que je me suis rendu très loin. Jusqu'au point de défier le maître coordinateur, ce beau et talentueux Monsieur Image. J'avouai avoir été distrait par son élégance et sa belle manière d'amener ses concours. Je croyais pouvoir réussir et devenir un coordinateur accompli, mais non, je me suis battu et j'ai essayé de faire valoir mes pokémons, mais il manquait un petit quelque chose, oui, vous savez, ce petit quelque chose qui se nomme l'expérience. En tout cas, j'ai été honoré de pouvoir avoir affronté ce fameux Maxwell...Ahhh, je peux que l'admirer et je dois avouer qu'il a son charme et surtout il vient me chercher en un tel point qu'il m'a inspiré à continuer et à renouveler mon souhait de refaire ce Grand Festival. Depuis que mon cher Ifrit a évolué, cela depuis avant la fin du Grand Festival, j'ai commencé à voler avec lui. On se fait quelques vols dans les airs de temps à autre dans nos temps libres, non seulement ça lui permet de voler librement, mais ça me pratique à me stabiliser sur lui et surtout se rapprocher. Lui et moi, on est très proche, je me sens comme un papa qui a vue son enfant grandir et devenir un adulte. Cette fierté va toujours m'imprégner jusqu'à ma mort. Mes parents sont retournés en Floride pour reprendre le travail à la pension familiale qui est en pleine expansion, avec l'argent que j'ai gagné pendant ma mince aventure à Enola. Bref, je me suis permis d'aller faire du shopping pour refaire un peu ma garde-robe digne d'un coordinateur, oui, je peux maintenant m'appeler coordinateur puisque j'ai prouvé ma détermination, je refusais ce titre tant que je n'entrerais pas au Grand Festival. Pour mon anniversaire, j'ai reçu un oeuf d'un pokémon de la part de ma soeur, oui, elle a enfin suivit la voie de mes parents en devenant une éleveuse de pokémons. Apparemment, je vais avoir une charmante Chikorita. Ça va être un pokémon très mignon. Je n'ai pas encore quitté ma chambre luxueuse de compétiteur puisque j'ai demandé un petit délais, le temps de me trouver un logement, oui car j'ai l'intention de m'installer à Enola et devenir un résident malgré la guerre entre le Régime et les Résistants.

Je me perdis dans mes pensées, sur le dos d'Ifrit le Dracaufeu, il volait gaiement en faisant des figures assez simple. Dire que j'étais censé aller visiter un appartement, mais le propriétaire m'a posé un lapin en m'informant qu'il devait faire quelque chose d'urgent dans une autre ville. Ce qui me fit sortir de ma rêverie était un grand BOOM, je vis une immense fumée noire et épaisse s'émaner du...volcan! Bordel, le volcan est en éruption? Ce n'est pas normal, je ne suis pas expert en ça, mais un volcan se réveille tranquillement en échappant une légère fumée, mais pas pouf comme ça. Je saisis mon pokémon de feu, je laissai échapper un cri, effrayé puis je dis avec une voix forte :

« IFRIT! ON REDESCEND EN VILLE! NOW! »

Je vis une sorte de nuage dans le ciel, j'ai cru deux secondes que c'était de la neige, mais non, ça provenait de la fumée du volcan. J'atterris au sol sur le dos de mon Dracaufeu. Au moment, j'entendis un hurlement, un cri inconnu qui me glaça la sang instantanément, je perçu dans ce cris une sorte de colère, ça ne sonnait pas bon. Je vis un grand oiseau enflammé jaillir du volcan en crachant du feu partout. J'ouvris la bouche, je n'en revenais pas, Moltres? Ou comme disait ces gens "Sulfura". La légende est donc vrai, ce pokémon légendaire existe vraiment. Ce qui me sortit de cette surprise visuelle étaient les cris de paniques des gens. Je restai collé à mon pokémon qui resta là à me protéger. Personne ne pouvait bousculer mon pokémon alors je suis en sécurité, bordé dans ses ailes. Je vis des gens se blesser, courir partout comme des poules pas de têtes, ok c'est l'apocalypse pour cette ville. J'entendis une femme parler en résonnance, un amas de personnes se rassembla à un endroit, j'embarquai sur mon pokémon pour aller les rejoindre. La femme était un soldat du régime et elle demandait la collaboration de tout le monde pour contrer cette menace. Je fis un hochement positif de la tête, même si je n'aimais pas les gens du Régime, la seule manière de pouvoir s'en sortir de ce chaos est que tout le monde doit travailler ensemble. Sur Ifrit, j'étais près du campement, je fis sortir mon pokémon papillon Dalidae, puis avec mon cher Ifrit qui me fit voler un peu en altitude, après les paroles de la femme (Julianne), je désignai mon papillon qui était près de moi, puis je dis en m'exclamant :

« Les gens qui désirent avoir une protection contre tous les status, c'est mieux que rien, faîtes venir vos pokémons près de mon Papillusion, Rune Protect pourra pendant un certain temps protéger vos pokémons! »

Je finis ma phrase en m'essoufflant un peu puisque j'avais parlé assez fort pour qu'un maximum de personnes puissent entendre. Je vis des pokémons rejoindre Dalidae, puis quand je jugeai que c'était assez je fis venir Ifrit mon Dracaufeu près de mon compagnon insecte, puis avec un mouvement approbatif de la tête, je vis Dalidae utiliser Rune Protect, un beau Safeguard qui fit sortir du néant une vague de lumière verte qui vinrent envelopper le groupe de pokémons et moi-même puisque j'étais sur le dos de mon premier compagnon, puis l'enveloppe verte finie par se déposer sur tous les pokémons dedans, leur protégeant contre les changements de status. Je fis revenir mon pokémon, puis tout bascula, certains sortirent d'autres pokémons et s'envolèrent dans le ciel, je ne savais pas trop quoi faire, je restai sur le dos de mon Charizard pour réfléchir à un plan, tous les aidant aériens n'avaient pas personnes pour les "backer", je vais jouer ce rôle. Je vis sortir Kinésis le Kadabra qui nous sera utile, il vint léviter à nous et s'installa également sur Ifrit puisque je lui avais fais une place. Je dis à Ifrit :

« Ifrit, toi, garde ton attention sur Moltres pour éviter ses attaques de feu, mais reste en basse altitude. »

Je vis une tempête de sable se créer grâce à des pokémons au sol, je vis également des attaques lancés par-ci et par-là se diriger vers le pokémon en furax, les attaques ne faisaient qu'enrager la bête. C'est en regardant attentivement le pokémon légendaire que je vis un homme en noir dessus, j'avais totalement zappé ce détail dont la femme du régime avait mentionné. Bref, je m'accrochai à Kinésis et Ifrit puisque mon pokémon de feu volant a décidé d'éviter un jet de flamme. L'avantage d'être en basse altitude était de pouvoir avoir le temps d'éviter. Je vis des gens qui semblaient être des docteurs se diriger vers une banque que je devinai était l'endroit des blessés. Je dis à Ifrit :

« IFRIT! DESCEND EN BAS LÀ! »

Dis-je en claquant des doigts et pointant la banque, mon pokémon de feu compris l'ordre et obéit en descendant rapidement vers la banque. Mon pokémon fit du bruit en atterrissant à l'entrée de la banque. Je descendis de mon pokémon, je dis à mon pokémon psychique de rester sur son compagnon, puis j'entrai dans "l'infirmerie". Je rejoins un homme avec un...absol différent ( Natsu) et deux jeunes femmes qui semblaient occupés ( Mélinda et Amélia ).

« Je ne suis pas médecin mais j'offre mon aide en laissant deux de mes pokémons pour vous aider. Dalidae! Lee! Aidez ces gens! »

Je pris rapidement les pokéballs de mon chère Papillusion et de mon jeune Debugant. Comment ce dernier peut aider? Coup'D'Main peut amplifier les pouvoirs guérissants ou défensifs de certains pokémons.

« C'est Dalidae mon Papillusion, il sait utiliser sécrétion pour faire des bandages, rune protect pour vous protéger en cas de problèmes. Lee mon debugant peut vous aider avec Coup'D'Main. Je peux vous faire confiance pour laisser mes pokémons avec vous? Je vais couvrir les gens qui volent, si ce Sulfura crame des gens, Kinésis le Kadabra va pouvoir téléporter des gens et des pokémons ici alors faîtes de la place pour des gens qui vont être blessés! Et vous deux! Dalidae! Lee! Faîtes ce que ces gens vous demande de faire, compris!? »

Je ne restai pas plus longtemps dans la banque infirmerie, puis je repris place sur le dos de mon cher pokémon de feu, puis je décollai du sol comme une flèche. Je survolais la ville à très basse altitude, mon regard se porta vers le ciel. Je vis certaines personnes attaquer le pokémon, mais que je vis une personne avec un Roucarnage essayer d'enlever le collier à mains nues, sont fous? Mais il réussie à revenir, ma main se ramena à mon torse, signe que je suis ravi que la personne ne soit pas plus blessée. Mon regard suivait les lances flammes, si des personnes tombaient, je pouvais aider à les sauver. D'ailleurs, je vis un lance-flamme se diriger vers deux personnes. Je lâchai un " Merde ". Une très jeune femme réussie à se tasser du jet de flamme de justesse même que je cru qu'elle s'est fait toucher. Mais l'autre femme et son Corboss n'ont pas eu de chances, ils étaient en plein du lance-flamme. Mes yeux s'élargirent, je fis un claquement de doigts et je hurlai à mon pokémon psychique en pointant la femme et le Corboss en chutent libre :

« KINÉ! LÀ! »

Mon pokémon suivit mon regard et vit le problème. Il se téléporta aussi pour le voir apparaître entre la femme et le Corboss, il utilisa de ses pouvoirs psychiques pour les réunir puis une fois qu'ils étaient assez proche, Kinésis se téléporta avec les deux cramés, à "l'infirmerie".

**********

[Kinésis met Carla et Agatha dans un endroit libre à la Banque en faisant signe à Nat/Mélinda/Adélia qu'il y a des blessés graves.]

**********

Aussi rapide que la lumière, je revis Kinésis réapparaître à moi. Je pointai la fille qui avait de la misère sur son Airmure. Kadabra téléporta Ifrit et moi près de la jeune femme. Puis il fit un gros effort pour téléporter la jeune femme, son Airmure et nous sur un toit d'une maison qui semblait sécuritaire. Puisqu'il y avait assez de grabuge, je devais monter le ton pour qu'elle comprenne. [Charlotte]

« ÇA VA? JE ME SUIS AUTO-CHARGÉ DE COUVRIR LES GENS QUI VOLENT AVEC LEUR POKÉMON, SI VOUS TOMBEZ JE VOUS TÉLÉPORTE EN LIEU SUR POUR VOUS SOIGNEZ. C'EST CE QUE J'AI FAIS AVEC LA FEMME ET SON CORBOSS PRÈS DE VOUS, ILS RECOIVENT DES SOINS DÈS PRÉSENT...VOUS SEMBLEZ BLESSÉE! J'AI UNE IDÉE! »

Je pris la filetball de ma chère Mermaid, puis en la lançant dans les airs, je dis :

« MERMAID! Utilise PSYKO pour tourner autour de ces gens! Utilise Vibra Soin pour soignez cette jeune femme et son Airmure! »

Puis mon poisson rose sortit de sa maison et grâce à Psyko, elle vola autour de la jeune femme et son Airmure en envoyant des vibra soins pour complètement guérir le pokémon volant de métal et l'humaine qui était à son dos. Oui car Vibra Soin fonctionnait sur les humains aussi. Même que pour être cent pout cent sur, Mermaid déposa sa nageoire du bas sur l'épaule de la jeune femme pour lui transmettre une énergie guérissante.

« VOILÀ QUI DEVRAIT VOUS RÉTABLIR! MERMAID REVIENT! ... VOUS VOULEZ Y RETOURNER? »

Sans réfléchir, je mis une main rassurante sur son épaule, même si je ne connaissais pas cette jeune femme, je voulais lui démontrer qu'elle n'est pas toute seule. Cela prit deux secondes que je remis ma main à sa place. Je tentai de lui faire un bref pour l'encourager, mon regard se tourna vers le ciel afin de garder un oeil sur les dresseurs et leurs volatiles.

NOTES IMPORTANTES:

Invité

« Allez, plus vite big boy, on doit y arriver. »

S'accrochant au cou du dinosaure de pierre, le champion coordinateur laissa sa monture accélérer. Ils avaient été informés de la pagaille qui se déroulait à Vanawi, et il tenait à aider. Il n'était pas spécialement fort, mais si ses informations étaient bonnes -et en général, un événement aussi improbable était toujours vrai lorsqu'on en donnait les infos- il s'agissait d'un Pokémon Feu, et il avait de quoi lutter contre ce type, entre ses compagnons Eau, Sol et Dragon. Seule Mormegil ne pourrait pas faire grand chose contre leur adversaire, mais dans ce genre de situation, rien qu'une paire de bras en plus pouvait être utile.

Alors qu'il était lancé en pleine course, le Rexillius freina brusquement dans un long dérapage, qui aurait pu projeter son cavalier au sol s'il n'était pas un habitué des manœuvres tordues de son ami rocheux. Le Pokémon préhistorique avait du mal à en croire ses yeux et il devait l'admettre, il avait un peu peur. Voir Sulfura se dresser dans toute sa fureur, c'était quelque chose de sérieusement impressionnant. Et voir tous ces humains qui tentaient de l'arrêter... Le monstre de pierre souffla un grand coup, les cendres tentant de rentrer dans ses bronches, et il secoua sa massive tête. Ils n'étaient pas les premiers arrivés, espéraient ne pas être les derniers, mais apparemment, il y avait encore du travail à faire...

Tek sentit une vague de chaleur le frapper de plein fouet. Il ne pouvait toujours pas voir cependant, il n'était pas difficile de deviner la panique qui envahissait les habitants. Non seulement, un Sulfura s'attaquait à eux, mais en plus, un fou furieux avait pris le contrôle sur lui. Le jeune homme devait admettre qu'il n'avait jamais entendu parler d'un dispositif quelconque permettant un tel pouvoir, et qu'il aurait été du genre à demander que l'on brûle toutes les découvertes de ce genre. Néanmoins, l'heure n'était pas à ce genre de réflexion. Il effleura toutes les sphères à sa ceinture, et ses compagnons apparurent près de lui. Même s'ils savaient tous pourquoi ils étaient là, le voir de leurs yeux les perturba un petit moment. Tek ne leur laissa pourtant pas le temps de s'émouvoir.

« Anfauglir, tu prends Nennival dans ta gueule et Dimrost sur ton dos. Tu vas devoir les protéger pendant qu'ils attaquent Sulfura, je sais que tu es fort, mais tu es surtout plus résistant qu'eux. Aide les autres, je sais que tu t'en sortiras. Dimrost, Nennival, utilisez surtout vos Pistolet à O. N'y mettez pas forcément toute votre puissance, visez juste. Si jamais il a quelque chose sur lui -on m'a parlé d'un collier...- ne le touchez pas à cet endroit là. L'idéal serait de séparer le Pokémon du fou. Allez-y. »

Le trio hocha la tête, et s'éloigna sans protester. L'aveugle s'adressa ensuite à trois autres de ses compagnons.

« Mormegil, Kementari, Curunir, vous restez ensemble. Essayez de venir en aide aux blessés, et si début d'incendie il y a, étouffez-le. Si vous pouvez handicaper Sulfura à distance, tâchez de le faire, mais ne vous mettez pas en péril pour rien non plus. Si jamais vous entendez une information intéressante, essayez de me la transmettre, d'accord ? Vous pouvez y aller. »

A nouveau, les trois Pokémon s'éloignèrent, conscient de leur tâche. Il ne restait plus que deux Pokémon au jeune homme.

« Ohtar, tu restes avec moi, et tu utilises tes Draco Rage pour le déstabiliser. Même si tu ne le touches pas, si tu peux perturber son vol, ça sera une bonne chose. Rex, je suis désolé, mais je ne peux pas me débrouiller sans toi, tu ne pourras pas forcément te battre aujourd'hui, mais deux paires d'yeux valent mieux qu'une, non ? »

Il sourit en caressant la peau rocheuse de son premier partenaire. Ce dernier poussa un petit grondement, s'ébroua, et s'élança au cœur de l'affrontement.

Spoiler:

This is War

Event no°3

Je sens la pression s'acharner sur moi tel un étau sur mes tempes. La migraine s'est pointée il y a déjà dix minutes, et persiste avec acharnement. Acharnée, certes, mais pas autant que moi, qui continue à rafistoler les blessés avec un soin méticuleux. Les encouragements de Melinda à procéder plus rapidement n'aident en rien la tension angoissée que je ressens dans tous les muscles de mon corps. Je n'ai pas son expérience. Ces points de suture sont parmi les premiers que je performe et j'ai envie de dire que ce n'est pas bien facile. J'essaie de travailler vite et efficacement, mais ce brouhaha tout autour de moi m'étourdit. Un vrai bain de sang. J'en ai partout, même dans les cheveux que je me suis attachée un peu n'importe comment. Mes gants sont souillés, troisième paire que j'utilise simplement pour cet homme étendu sur le sol, qui me regarde d'un sourire. Oh, lui au moins me rassure dans tout ceci. Il arbore un sourire presque déplacé dans une telle situation, mais qui ne fait qu'arracher à mes lèvres une expression similaire. Une fois la blessure recousue, je m'assure de bien nettoyer et je m'occupe de la blessure qui, elle, m'inquiète le plus. Nous avons retiré de son épaule un morceau de bois assez impressionnant. Depuis, je fais pression sur celle-ci pour faire cesser le saignement, sans succès. Je manque de mains et le seau d'eau que j'utilise pour nettoyer mes compresses est déjà rouge, rouge et encore rouge.

Comme une musique, j'entends une voix s'élever dans le chaos, les gémissements des blessés et les pleurs des enfants. On nous prête main forte, semble-t-il. Je me retourne légèrement pour apercevoir l'homme qui nous adresse la parole. Il est accompagné d'un jeune homme qui ne doit pas avoir dix-sept ans, tremblant de la tête aux pieds. Il est couvert de sang qui n'est pas le sien et est blême le pauvre. Il a assisté à tout ceci, alors qu'ici nous ne voyons que les conséquences des horreurs qui se produisent à l'extérieur. Melinda, occupée avec une brûlure particulièrement atroce, relève la tête tout de même pour s'adresser à l'homme d'un ton dur et tendu. Melinda et son mauvais caractère, une histoire qui se perpétue particulièrement lorsqu'elle est prise dans un moment de stress absolu, comme en ce moment.

«Par-là on a déposé les Pokémon blessés. On ne s'y connaît pas énormément, Adée et moi. Vous êtes la bienvenue pour les aider.»

Sur ce, elle se retourne à sa besogne, arrachant de nouveaux cris à la pauvre femme dont la cuisse a été léchée par les flammes. Un mal nécessaire au final, mais qui me prend toujours par les tripes. Si seulement nous avions tout le matériel pour éviter à ces gens de souffrir... Mais nos réserves d'analgésiants sont réservés aux enfants. Il faudra faire avec. Pendant ce temps, le garçon tremblant est laissé un peu en plan, et moi j'ai beau m'afférer, cette plaie n'arrête pas de saigner.

«Petit? S'il te plaît vient ici.»

Mon ton doit être suffisamment désespéré pour le convaincre. Je tends une main ensanglantée vers le seau d'eau souillé.

«Derrière, tu trouveras une salle de bain. J'ai besoin d'eau. Vide et remplis ce seau avec de l'eau fraîche je t'en prie.»

Les saignements ralentissent enfin et j'accentue la pression. Le garçon repart et lorsqu'il revient, les compresses fraîches fonctionnent à merveille. Les saignements s'arrêtent finalement et je soupire de soulagement. Pour la suite, je demande au garçon de me passer mes instruments. Je désinfecte la blessure, puis mon aiguille, et effectue de nouveaux points de suture, cette fois un peu plus rapidement. Melinda ne dit rien, mais je devine un sourire satisfait sur ses lèvres qui ne manque pas de m'emplir de fierté.

«Merci, garçon, tu m'as sauvé la vie. Voilà monsieur Johnson. Vous serez transféré très bientôt dans un hôpital, vous aurez besoin de transfusion de sang comme vous en avez perdu beaucoup.»

En toute réponse, l'homme me sourit. Un sourire qui suffit à ensoleiller ma journée. Je passe au prochain patient, dont les brûlures sont nombreuses, bien que pas trop intenses. Je charge le jeune homme de s'occuper de celles sur ses jambes après avoir découpé son pantalon qui nuit à notre entreprise.

«Au fait, je suis Adélia, Adélia Frey. Merci de m'aider. Tu es?»

À ce moment, nous sommes interrompus par l'arrivée d'un jeune homme qui nous confie ses Pokémon comme aide. Le Papilusion rejoint notre petit groupe et ses Sécrétions nous sont très utiles pour faire des bandages solides, histoire de couvrir ces vilaines brûlures. Ce Papilusion est magnifique d'ailleurs, du genre que j'aimerais vraiment utiliser dans un Concours. Je ne me laisse pas distraire par sa beauté cependant, car le jeune homme de tout à l'heure revient en portant avec lui une jeune femme dans la vingtaine, ainsi que son Pokémon, un Corboss. Aussitôt, Melinda appelle Mikael. L'oiseau est dans un état très inquiétant. Sa vie est en grave danger. Sa dresseuse est moins amochée. Cependant son bras droit est dans un état lamentable. Elle portera des séquelles de cet événement toute sa vie. Et elle hurle. Très fort. Elle hurle et elle frappe et elle insulte le monde entier. Et elle appelle «Agatha» et «Charlie» encore et encore. Je m'approche d'elle en compagnie des deux partenaires de soins et tente de la raisonner. Sans succès.

«Papilusion, endors-la avec Poudre Dodo.»

Aussitôt, ses cris s'évanouissent. Je soupire et me retourne vers le garçon.

«Faisons vite avant qu'elle ne se réveille.»

Mon ton est toujours aussi doux, et très calme malgré la situation. J'adresse un sourire au jeune homme. Je suis tellement heureuse de l'avoir à mes côtés!

(c)Golden

TINTINTINTIIIN!:

This is War.
Event #3, PDV Mina.

Tout s'enchaîne, si vite, si brutalement. Les tentatives d'attaque, les chutes. Sulfura est d'une puissance inouïe, & le type sur son dos, un véritable fou furieux. Mégalomane psychopathe est définitivement le qualificatif adapté. Concentrée sur le combat, je réagis à peine lorsqu'une femme du Régime portant un arc fait le tour des combattants dressés face à Sulfura pour informer d'une alliance entre les deux partis en guerre de l'île ; juchée sur une Déflaisan se chargeant elle d'informer les pokémons de ne pas viser le collier, surtout pas, pour éviter des dégâts irrémédiables sur le mental du légendaire, une information que me retranscrivent aussitôt mes propres compagnons. Une chance que nous nous comprenions si bien, hein? Quand au fait que la Déflaisan soit celle de Soledad & que celle-ci soit hors de vue, je ne m'en formalise guère ; la connaissant, elle n'aurait pas confié une de ses alliés à n'importe qui, ni si elle était sans défense, & puis cela ne peut que vouloir dire que l'alliance est approuvée par la Résistance, au final. En plus de souligner le fait que même s'ils se sont précipités à ma suite, Émeraude & Saphir n'ont pas négligé de prévenir la jeune femme si influente dans le mouvement, puisque sans cela, elle ne serait peut-être pas déjà arrivée.. Ou du moins, probablement pas sous ce costume qui, au vu de cette idée d'alliance, devient nécessaire. Histoire de pouvoir faire taire les récalcitrants stupides par son simple statut de membre des Vingt Premiers Souffles.

Elle ne tarde pas à apparaître d'ailleurs, juchée sur son fidèle Rapasdepic avec sa Lockpin & sa Gardevoir, tous couverts de suie mais bien présents, & parfaitement opérationnels. Seulement contrairement à la femme du Régime transportée par sa Déflaisan, elle n'arrive pas par la voie la plus rapide ; elle a pris un chemin détourné, se dissimulant dans les nuages au dessus pour tenter une attaque à revers, plongeant tout droit sur Sulfura avant d'éviter de peu une gerbe de flammes, qui les aurait touchés dans la vitesse du rapace & l'aide d'un puissant jet d'eau envoyé par la Tarpaud & l'Aquali de Lya. Repérés bien peu avant d'atteindre la cible. Dommage. C'était osé, mais bien tenté. Repartie un peu plus loin sur le dos de son allié, elle prend quelques instants pour réfléchir, durant lesquels j'indique à Sakura & Ziggy de redoubler d'efforts lors de leurs attaques vers Sulfura & son cavalier, histoire qu'ils oublient de pourchasser ou renvoyer un nouveau jet brûlant à Soledad. C'est avec un léger sourire en coin satisfait que je la vois revenir quelques brefs instants plus tard, volant tout droit vers un Résistant juché sur un Gueriaigle, accompagné d'un Cornèbre & d'une Emolga. Voyant la Régimeuse archère se diriger vers elle avant de repartir faire le tour du groupe, je devine que la fine stratège qu'est Soledad a dû avoir une idée, un plan à faire partager. Si je remarque le départ du jeune homme au Roucarnage? Oui. Mais je n'imaginais pas un seul instant ce qu'il allait faire. Ni la réaction qu'aurait Soledad.

La miss solitude se trouvait face à moi, dernière de ceux à qui elle avait à exposer son plan puisque le cercle formé avec l'archère pour cela venait d'être bouclé, lorsque le garçon réapparut. Elle venait de me donner sa stratégie, un peu hasardeuse & peut-être vaguement foireuse mais bien plus crédible que tout ce que nous avions pu faire jusque là, lorsque surgit un peu au dessus de Sulfura ce jeune homme & son oiseau.. Séparément. Chutant l'un à côté de l'autre, tout droit vers le légendaire. Voyant cela, Soledad donne aussitôt le signal, l'air déterminée & troublée à la fois, un trouble presque inquiétant pour qui sait le deviner ; hors avec Sakura, il m'est juste impossible de le manquer. L'archère du Régime, munie d'une petite arbalète, lance plusieurs fléchettes qui semblent ralentir le mégalomane, tandis que les petits oiseaux & autres volants rapides s'élancent. & le jeune résistant qui s'est visiblement pris pour un piaf achève sa course en se suspendant au cou du légendaire, tentant d'arracher le collier, tandis que son Roucarnage s'éloigne, pour mieux revenir le rattraper lorsque, dans un hurlement de douleur glaçante, le garçon lâche prise après avoir été frôlé d'un peu trop près par la réplique de Sulfura. & abandonnant soudain toute retenue, Soledad amorce le mouvement de s'élancer à son secours. Ce qui ne ressemble guère à son identité de résistante, ou du moins, pas en plein combat ; si empathique que soit cette Souffle, elle s'élance rarement vers les blessés si quelqu'un d'autre est en train de les évacuer, afin de rester concentrée sur le combat à sa place de commandante. Danger, hurle mon instinct. & aussitôt, ou pourtant, je ne sais pas trop, je me dresse devant elle.

La rappeler à la raison était mon idée principale, lui rappeler le combat en cours également. J'avais deviné qu'elle devait connaître ce garçon, mais je n'aurai jamais cru à ce point. Je n'aurai jamais cru le connaître moi aussi non plus. Bien sûr, j'ai senti la puissance de sa rage & de sa peur, Sakura me les a bien assez transmises, m'a bien assez mise en garde contre ce geste de la retenir. Mais de là à deviner que ce gamin puisse être aussi proche d'elle?.. Pas seulement un ami de la Résistance, elle était assez habituée à cela pour les laisser se débrouiller, ou se contenter d'envoyer un de ses pokémons ; ne jamais quitter son poste si quelqu'un d'autre peut prendre en charge. Non, ce jeune résistant un peu marteau sur les bords, c'est son Natsume. Le jeune homme qui a sauvé Tristan. Qui m'a confié Yuki il y a quelques temps. Son élève en tant que dresseuse, Samaël. Comme brûlée, je lâche aussitôt ma prise, non sans pousser un profond soupir. Si cela avait été mon propre apprenti, je n'aurai pas été beaucoup plus maîtrisée, ni beaucoup plus neutre ; j'aurai foncé moi aussi, & qu'importe à quel point cela aurait différé de mon attitude habituelle. Je comprends sa réaction, beaucoup mieux d'un coup. & je ne m'oppose plus, la laissant s'élancer & rejoindre le jeune homme brûlé au flanc, reportant mon attention sur le combat. Si Soledad nous quitte un instant, je vais devoir redoubler de vigilance, puisque la stratège n'est plus là. Nous allons tous devoir redoubler de vigilance.

Passent subitement devant moi deux jeunes femmes fonçant sur Sulfura à leur tour, comme décidées à imiter le jeune brûlé dans sa tentative kamikaze. La première, juchée sur une magnifique Corboss, est arrêtée d'un jet de flammes avant d'atteindre sa cible, & elles chutent toutes deux. Devant cette scène, je lâche un juron, en anglais ou en japonais je ne saurais même pas le dire ; avant de soupirer non sans soulagement en voyant quelqu'un les rattraper & les emmener probablement dans un centre de soins. La seconde cependant parvient à atteindre l'homme, le heurtant avec sa Airmure, grâce à la diversion offerte par l'évolution d'un Hippopotas au sol ; pas grand chose, mais assez pour que le fou furieux oublié de commander à Sulfura de cracher ses flammes. Elle le heurte donc, visiblement, le faisant basculer. L'instant d'après, déséquilibrée par un mouvement que je n'ai pu apercevoir, elle tombe avec son alliée. Tout droit vers le sol, d'où le nouvel Hippodocus s'occupe de ralentir leur chute d'une puissante tempête de sable, avant que celui qui a sauvé l'autre femme ne vienne la secourir à son tour. & le cavalier de Sulfura est suspendu aux pattes du légendaires, tentant de remonter tant bien que mal, gêné par la paralysie des fléchettes de la Régimeuse qui ne s'est pas estompée apparemment, ainsi que par les mouvements de l'oiseau. Il ne semble plus avoir la télécommande en tout cas, mais je ne saurai dire s'il l'a perdue lors de l'attaque des petits oiseaux rapides il y a quelques instants -Arceus, j'ai l'impression que cela fait déjà une éternité!-, ou si elle est tombée lorsqu'il a basculé du dos du légendaire. Dans tous les cas.. C'est une occasion en or, à ne pas manquer, & que personne ici ne laissera passer, j'en suis sûre. Déjà certains semblent s'élancer.
Fermant les yeux pour me plonger dans une obscurité revigorante, concentrée à l'extrême, je réfléchis à vive allure. Définir le plus urgent. Choisir la priorité au plus vite. L'homme. La télécommande. Les deux jeunes femmes.
Sulfura.

Rouvrant les yeux avec une détermination glaciale, je ploie un genou pour le poser sur la tête de mon allié d'acier, afin de lui permettre de jouer de la vitesse sans avoir l'obstacle de sa dresseuse en équilibre. Comprenant aussitôt le message, & ayant suivi le fil de mes pensées par notre lien, il lévite aussitôt aussi vite que possible vers l'oiseau de légende, tandis que Ziggy se tasse sur lui-même & que Sakura imite ma position, tous les deux dans l'optique de limiter autant que possible la résistance de l'air avec laquelle doit composer l'imposant Métalosse qui nous porte. La Kirlia, sur une image captée dans mon esprit, une pensée fugitive, dresse également une barrière psychique autour de nous, pour protéger Spirit des flammes des ailes de Sulfura ; & aussitôt que nous sommes à portée, je bondis de sa tête vers le dos de l'oiseau légendaire, imitée aussitôt par la jeune Sakura, non sans avoir fait signe à mes deux autres compagnons de repartir aussitôt. M'installant sur les épaules du phénix enflammé, je me penche vers son cou, examiner le mécanisme du collier rapidement mais minutieusement, assistée par la jeune fée à l'esprit aiguisée qui suit mes mouvements par dessus mon épaule. Du coin de l'œil, je vois d'autres dresseurs ayant pris le parti de s'occuper de l'homme, l'empêcher de remonter étant la seconde des priorités. À ex-æquo avec le fait de retrouver la télécommande, qui m'apparaît bien vite aussi urgent que d'aider Sulfura. Car le mécanisme est scellé.

- On ne peut l'enlever sans la télécommande! Où est-elle?

Exclamation à la cantonade, sans relever la tête du collier que j'examine toujours en espérant trouver une autre solution. Pourvu que la zappette ne soit pas bêtement tombée quand monsieur mégalo a été déséquilibré, la retrouver au sol risquerait d'être une belle gageure..

fiche by Nighty Jaegan, alias Rayquaza.

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This is War

Event n°3

Lorsque Nat' est perdu, il a tendance à se raccrocher à la source la plus proche de sécurité, ce qui peut parfois créer de gros problèmes lorsque la personne en question disparaît. Dans ce cas-là, c'est le type qui l'a amené ici qui le laisse en plan ; il lui tapote légèrement l'épaule dans un geste qui se veut probablement réconfortant avant de partir s’occuper des pokémon blessés. Les cris des blessés parviennent à ses oreilles et sa gorge se noue tandis que ses yeux, bien qu'il se maudit soudainement et assez brutalement de sa curiosité alors que son esprit s'imprègne d'images toutes plus sordides et affreuses les unes que les autres ; autant dire que pour une introduction directe dans l'univers des soins, c'est dans le genre brutal. Et ce qui lui fait le plus peur ici, ce qui parvient à le tirer de sa paralyser en plus de la voix de la jeune femme, c'est la possibilité qu'il y ait d'autres Noémie. Parce que ça, maintenant, il le sait. Ce n'est pas en restant immobilisé par la terreur et en pleurant qu'il va aider qui que ce soit, et certainement pas en paniquant comme le pauvre imbécile qu'il est. Alors même s'il tremble comme une feuille et que chacun de ses muscles paraît prêt à céder pour qu'il s'écroule au sol, même s'il désirerait plus que tout être chez lui en train de se reposer, il garde les yeux ouverts et rejoint celle qui l'a appelé. Il fait de son mieux pour sortir de sa torpeur et ignorer les cris des patients ; il n'a que seize ans après tout, et il faut avouer que c'est un léger choc. Choc qu'il doit surpasser toutefois, aussi cruel que ce soit, puisque le monde ne va pas s'arrêter de tourner et que si il veut tenir debout, il doit agir de lui-même et non attendre que les choses se fassent.

Il obéit sans discuter à sa demande et va chercher l'eau sans plus de discussion, faisant de son mieux pour ne pas penser à l'odeur d'acier qui lui agresse les narines et qu'il reconnaît trop facilement comme l'odeur du sang. Le fumet nauséabond de la viande grillée n'est pas en reste non plus. La simple vision de l'homme blessé et du sang qui couvre les mains de la jeune femme le fait déglutir, mais il réunit le peu de courage qu'il a ; Fae est restée à l'intérieur, devant les portes, et le surveille attentivement. Elle n'a pas désiré s'avancer pour laisser de la place, mais les yeux violacés de l'Absol ne le quittent pas depuis qu'il est rentré et il est très probable qu'elle ne partira pas de sitôt, même pour aller retrouver son dresseur. Natsume expire et inspire pour se donner un peu de courage, et lorsqu'elle lui demande de lui passer des instruments, il le fait sans objecter. Il essaye de ne pas penser à ce que peuvent bien ressentir tous ces pauvres gens, sachant plus que bien à quel point une brûlure fait épouvantablement mal ; instinctivement, il passa sa propre main sur son bras gauche, mais la retire aussitôt en voyant qu'il n'a fait que mettre du sang dessus. Il faut définitivement qu'il arrête à se tirer de ses pensées sombres et confuses, puisque ses gestes, quoique rapides, puent la nervosité. Il observe sans rien dire et note chacun de ses gestes pour s'en souvenir et les inscrit dans son esprit ; peut-être qu'un jour il aura besoin de suturer, alors autant avoir un exemple en tête en cas de besoin. Il y a quelques jours, il n'aurait probablement jamais osé penser ça, mais les événements d'aujourd'hui chamboulent progressivement ce qu'il croyait vrai et il commence à se questionner, petit à petit. Pour l'instant, la priorité est de servir à quelque chose : il aurait le temps de se poser des questions existentielles plus tard.

Celui qui suit est un autre homme, mais davantage brûlé cette fois-ci. Il retient une grimace de dégoût alors qu'il s'attaque à s'occuper des jambes du patient, quoique un peu tremblant et hésitant par moments. Lorsqu'elle lui demande son nom toutefois, c'est un très maigre et frêle sourire un peu tremblant qu'il lui offre.

« Na... Natsume. Natsume Shimomura. Et de rien, si je peux au moins servir... »

Il se tait et s'attaque de nouveau à son travail sans plus d'attente. Quelques instants plus tard, un jeune homme arrive et confie un Papilusion (qui au passage parvient à faire pétiller ses yeux d'admiration ne serait-ce qu'un instant, ce qui est déjà remarquable vu son état) qui est particulièrement utile avec ses Secrétions. Mais ensuite , il ramène une une jeune femme blonde bien amochée ainsi qu'un Corboss. Il entrevoit Mikael se charger du volatile, et croit décerner chez lui une certaine inquiétude, ne serait-ce qu'en voyant ses traits de froncer lorsqu'il se charge d'examiner l'oiseau. Toutefois, leur attention se porte sur la dresseuse définitivement touchée et dans un état de tel choc qu'elle refuse d'être approchée. Il ne cligne même pas des yeux lorsque la poudre soporifique du Papilusion est envoyée sur la jeune femme ; il est probable qu'il aurait fait la même chose. Il hoche de la tête lorsque Adélia mentionne qu'il faut se dépêcher ; il n'est pas sans connaître les effets de cette poudre, et ne peut s'empêcher de le dire.

« D'après ce que cette Papilusion a lancé, nous avons un peu moins d'une demie-heure. »

Détail un peu anecdotique, mais autant servir à quelque chose quand on est spécialiste des insectes et que l'on apprécie plus particulièrement toutes les spores. Réalisant soudainement quelque chose, il prit sa ceinture de pokéballs et en fit sortir son Charmillon ainsi que sa Balignon. Les deux pokémon, quoique un peu choqués par ce qu'ils voyaient, préférèrent jeter des coups d’œil alarmés à leur dresseur qui, pour une fois, avait adopté un comportement plus sérieux et avait cessé de trembler.

« Si il y a besoin de spores paralytiques... Ces deux-là savent parfaitement gérer leurs doses, alors... Ah ! »

Et parce qu'on avait jamais trop d'aide, il saisit la sphère de Blizzi et laissa le petit bonhomme de neige sortir. Comme les autres, il frissonna d'épouvante, et se rapprocha instinctivement de Balignon.

« Et lui, il connaît Siffl'Herbe. Enfin, il faudrait qu'il soit tout près de l'oreille du patient pour ne pas endormir les autres, mais, enfin, voilà... »

Il se mordit un peu nerveusement les lèvres alors qu'il continuait de traiter la jambe, et offrit un maigre sourire à Tetsuya qui paraissait être le plus mal à l'aise.

« Pardon si... Si je n'aide pas trop, je ne suis pas spécialisé en médecine, normalement. »

En attendant, il allait tenter de faire de son mieux.

Résumé:

THIS IS WARWe will fight to the death

Le noir semble m'appeler. Perdurer en envahissant ma peau. Mon crâne. Mes yeux. Emplit mes poumons et m'empêche de respirer. Je me suis perdue dans l'abysse et seule la peur grandissante de perdre Carla me tient à moitié éveillée. Je sens des bras me soulever, et la douleur... Tellement de douleur. Comme si chaque fibre de mon corps se noyait dans les plus atroces souffrances. Ma tête dodeline et je perds notion du temps. J'ai beau combattre les ténèbres, elles me maintiennent entre deux mondes. Seul le combat continue à me pousser vers le haut, combat auquel je ne peux parvenir à réaliser seule. Mais qui m'aidera? À qui appartiennent ces bras qui me soulèvent? Où suis-je? Qui suis-je? Je me perds, je n'en peux plus. J'ai trop mal. Je veux bien m'abandonner aux ténèbres de l'inconscience si la douleur peut s'estomper. J'oublie, peu à peu. Tout ce que je suis, à quoi j'aspire, qui sont les personnes que j'aime et pour qui je me bats tous les jours. J'oublie la douleur et me laisse glisser de plus en plus profondément, jusqu'à oublier comment formuler les pensées et les mots, oublier...Une lumière franchit les ténèbres. Vive, bleutée, pure. Elle m'atteint et m'entoure, douce comme la caresse de la mer. Salvatrice. Elle s'empare de moi et me soulève peu à peu. La surface m'aveugle, mais pas autant que la douleur du réveil.

Je hurle sitôt réveillée. La douleur est atroce, dans tous mon corps que je considère avec horreur. Mon bras est disloqué dans une position inimaginable. Le reste de ma peau n'est que sang et hématomes plus grands que nature, blessures auxquelles la Mamambo près de moi ne peut rien. Mon esprit, quant à lui, a perdu toute trace de cette vilaine commotion et la coupure à ma nuque s'est passablement réduite. Quel bien peut encore me faire ce poisson? Aucun. J'ai mal et je crie au moindre souffle de vent. Mes cris se mutent en pleurs alors que lentement, mon corps s'habitue à la souffrance. Reprennent bien vite lorsque je comprends que Carla n'est pas à côté de moi. Carla la seule personne au monde qui me reste. La plus importante, plus importante que moi. Je rassembles toutes mes forces pour attraper le jeune homme près de moi par le col et le secouer avec l'énergie du diable, hurlant des paroles incompréhensibles, incapables de former des mots. Carla. Carla. Où est Carla.

«OÙ ELLE EST, OÙ ELLE EST? CARLA!»

Ma voix se brise et je retombe durement sur le toit de la maison où cet homme m'a mené, non loin des combats qui font toujours rage. Je tiens mon bras en tremblant, un goût de sang dans la bouche. Azula se penche vers moi, frottant son bec contre ma joue. Tendresse infinie tentant de repousser le poids de mes doutes. Doutes trop effrayants pour être envisagés.

«Monsieur, je vous en prie... Où est ma soeur? Elle est tombée, avec son Corboss... Elle est blonde... Elle...»

Je n'en peux plus. Je couvre mon visage de mon bras valide. Rester calme. Je dois rester calme. Est-ce que je peux me lever? Carla n'est pas la seule disparue. Mes Pokémon aussi sont restés là-bas, tout comme le Noctali de ma soeur. Miornir doit être fou d'inquiétude... J'observe le garçon à côté de moi. Il est beau comme un dieu, ses prunelles d'un turquoise profond rivalisant avec la pureté de l'océan. Un ange gardien dans la tempête? Un ami inespéré alors que j'ai tout perdu, y compris mon bras? Je ne peux plus me déplacer à dos d'Azula, voilà qui m'apparaît clair. L'Airmure s'est bien remise de sa chute, même très bien. Mais comment m'agripper à elle avec mon bras cassé?

«Mon bras est cassé. Mais je dois y retourner. J'ai des Pokémon qui sont restés derrière. Vous voudriez m'aider à les récupérer?»

Sur ce, je fais appel à Edwin, mon Hariyama, qui prend dans ses bras. Il pourra me déplacer, car je doute être en état de marcher après cette chute spectaculaire. J'observe l'homme avec attention, les yeux baignés de larmes.

(c)Golden

POMPOMPOM:

This is War

Event n°3

Ne pas penser à la folie quasi suicidaire de Sam. Ne surtout pas y penser. Penser à tout, sauf à ça, et de préférence ne pas s'interroger sur le fait que la stupidité semblait être un trait commun à beaucoup aujourd'hui, surtout parce qu'une résistante venait de monter sur le dos de Sulfura tandis que l'homme se balançait aux pattes de l'oiseau de légende. La situation semblait tout droit sortie d'un cartoon, mais restait que le côté gravissime ne diminuait pas ; et ça, personne ne l'oubliait. Faust serra les dents en constatant que les brouilleurs se rassemblaient et faisaient tout ce qu'ils pouvaient, mais sans résultats pour l'instant. Le problème était le temps, et plus particulièrement le manque de temps. Si ils n'agissaient pas vite, l'avantage qu'ils avaient réussi à reprendre pourrait leur glisser entre les doigts et Arceus seul savait les catastrophes qui pourraient suivre dans ce cas de figure.
N'empêche, pour l'instant, Faust et les trois qui l'accompagnaient ne pouvaient pas faire grand chose. Plus occupés par leur rôle de soutien, ils étaient bloqués et n'avaient pas l'occasion d'aider davantage. Felix proposa qu'un d'entre eux parte, mais Clive refusa catégoriquement que le groupe soit séparé, ce que Isaac supporta et Faust n'eut tout simplement pas le cœur d'accepter la demande du cadet. Néanmoins, un piaillement attira son attention.

Lorsque Isaac était revenu à la maison avec deux œufs dont un pour Faust, le conseiller s'était dit que son meilleur ami était tout simplement en mode Père Noël et que, en quelque sorte, ça arrangeait ses affaires. Si il avait su que le petit Natu qui avait éclot quelques heures après serait aussi important aujourd'hui, il aurait ri. Mais très fort. Non, parce que, parmi tous ses pokémon, et en comptant un Corboss, une Tyranocif, une Amphinobi et tous les autres qui rivalisaient de puissance, Daryl était sûrement le plus petit et le plus frêle ; moins courageux que sa Zorua, moins aventureux que sa Vostourno mais diablement malin et gentil. Depuis le début de cette catastrophe, le Natu s'était installé sur son épaule et n'avait pas bougé d'un poil, sauf que, à force de se concentrer sur le Sulfura, Faust en avait oublié le petit poids sur l'épaule en question. Ainsi, il lui fallut plus de quelques secondes pour se rendre compte qu'il s'était téléporté, et cligna des yeux.

« … Daryl ? »

Un piaillement aigu lui répondit et ses yeux se posèrent sur le petit oiseau psychique qui, armé de tout son courage, s'était brusquement téléporté tout près du Sulfura. Les yeux du conseiller s'écarquillèrent et, paniqué, il l'appela pour le faire revenir immédiatement, ce que le Natu fit sans contester. Alors qu'il se rapprochait, Faust distingua un petit boîtier noir entre les serres de l'oiseau et lorsque Daryl le lui donna, il entendit la résistante qui s'était perchée sur le dos de Sulfura parler de la zappette en question. Il la leva un peu pour signifier qu'elle était ici et se mit à parler le plus fortement possible.

« … Quelqu'un sait comment marche ce truc ? »

Le petit détail très amusant ici et monstrueusement ironique, c'est que tous les membres de ce groupe ne s'y connaissent absolument pas en technologies, surtout pas le hérisson débile qui, actuellement, tentait tant bien que mal de ne pas montrer par son sourire bancal que si ils ne trouvaient pas quelqu'un pour utiliser correctement la zappette, eh bien ils n'allaient pas avancer.

Résumé:

Event n°3

This is War

Samaël Enodril

Un mal de crâne horrible le prend subitement. Il a réussi a atterrir sur le dos de Tori, sain et sauf; enfin... presque. Sa brûlure le fait énormément souffrir. La gerbe enflammée de l'oiseau légendaire n'a atteint qu'une petite partie de son corps, mais reste que cela n'est jamais agréable de se faire brûler, qui plus est par une créature aussi mythique et rare. Heureusement, le petit jet d'eau du Têtarte fait des merveilles et l'adolescent se sent déjà mieux. Il savait qu'il ne repartirait probablement pas du champs de bataille sans quelques séquelles. Il ne savait pas comment ses blessures allaient lui être infligées, mais il n'est pas idiot au point de croire qu'il pourrait se battre sans subir la moindre douleur. Sam a décidé de devenir Résistant en toute connaissance de causes; il ne regrette pas son choix, d'ailleurs, même après s'être fait attaquer d'une telle façon par le Sulfura qui n'a apparemment pas apprécié qu'un impertinent se jette sur lui ainsi. En lâchant prise, tout ce que l'ourson a espéré, c'est que sa folie ait servi à quelque chose. Il est conscient que ce qu'il a fait été stupide et suicidaire; mais au moins, cela aura permis de distraire la créature et son cavalier au moins le temps que qu'un Pokémon vol ait pris procession de la précieuse télécommande qui contrôle le Sulfura.

Tout à coup, l'Enodril entend une voix qui ne lui est pas étrangère. En se relevant, il secoue vivement la tête pour remettre ses idées en place et y voir plus clair. Il se tourne enfin vers la propriétaire de cette voix et cligne des yeux en reconnaissant Yumi, la petite sœur de Kirito. Le petit ours brun est touché par l'inquiétude à son égard qu'il lit dans les prunelles bleues de la jeune fille et esquisse un sourire maladroit suivi d'un hochement de tête pour essayer de la rassurer et lui prouver qu'il est bien vivant. Ce n'était sûrement pas une brûlure pareille qui allait le tuer ! D'accord, ça lui fait mal, mais il n'est pas à moitié mort, et il peut même dire que le feu l'a plutôt "frôlé", vu que sa peau seule a été touchée. Mais il ne s'attardera pas sur la cicatrice que laissera à l'avenir cette brûlure et se contente de savourer le soulagement provoquée par le contact de l'eau sur le bout calcinée de son corps.
Une autre voix l'appelle. Ou plutôt, appelle le Résistant qu'il représente par le port de son costume. Il croit rêver, pourtant. Cette voix, autant que l'autre, si ce n'est plus, il la reconnaît que trop bien. S'il croit à une hallucination au moment où il l'entend, il a un instant de bug pendant lequel il s'immobilise et laisse la nouvelle arrivante lui tâter le pouls; c'est Soledad qui vient d'arriver sur son Rapasdépic, sa Gardevoir et sa Lockpin près d'elle, et qui serre ses doigts, une certaine peur se dégageant derrière cette pression. Puis, enfin, il a comme un flash et écarquille les yeux lorsqu'elle reprend la parole pour le réprimander. Son regard voilé derrière des lentilles, sa voix, ses Pokémons, cette inquiétude dans le ton qu'elle prend pour s'adresser à lui...
Cela pouvait presque sembler évident pour n'importe qui un minimum intelligent; et même si l'intérêt d'un costume c'est de faire en sorte qu'on ne puisse pas nous reconnaître, lui qui est quand même l'élève de Solène, il aurait dû remarquer plus tôt toutes ces coïncidences.

Toujours surpris, alors qu'il se remet à peine de la folie qu'il vient de faire, il n'arrive toujours pas à croire que c'est bien son maître qui se tient devant lui. Brusquement, une certaine gêne s'empare de lui. "L'ourson stupide", comme l'a si bien qualifié la jeune femme, cligne plusieurs fois des yeux, et tente de calmer sa respiration silencieuse mais agitée. Les grondements du Sulfura le ramènent bien vite à la raison, et il détache son regard de Soledad pour ensuite le baisser. Ses pupilles dorées scrutent quelques instants l'oiseau légendaire et le champs de bataille. Les deux jeunes femmes qu'il a sauvé tout à l'heure foncent à leur tour vers la créature mythique, mais les deux chutent. Il aurait foncé si son Edwin, qu'il est heureux de revoir en compagnie d'un fort Dracaufeu, n'en avait pas sauvé un et si l'autre n'avait pas eu sa chute ralentie par une tempête de sable. Il discerne les combattants et les Pokémons, luttant ensembles contre le fou furieux qui a provoqué tant de désolation.
Son attention se porte de nouveau vers la Résistante. Sa question était rhétorique, sans doute; mais il a quand même quelque chose à répondre. C'est probablement idiot, comme ce qu'il vient de faire en essayant d'arracher le collier, dans l'espoir de s'être rendu utile, mais peut-être en vain.

- Quand je n'aurai plus rien à protéger.

C'est tout ce qu'il peut répliquer face à son aliénation, son délire. Lorsqu'il voit tous ces gens se battre, cette terre et ces habitations ravagées, mais surtout tous ces innocents qui souffrent, il ne peut tout simplement pas rester de glace. Si quelqu'un doit risquer sa vie, alors il peut s'occuper de cette charge. Sam l'emmerdeur, Golden le suicidaire. Entre les deux à cet instant-là, même s'il estime que Golden Wings n'est pas encore tout à fait "complet", il n'a cependant pas besoin de l'aide potentielle d'un Fantominus sur ce coup-ci et il a décidé d'écouter son instinct. Mais son instinct est merdique, comme d'habitude -ou presque- et il ne s'est pas rendu compte à quel point il avait pu inquiéter ses proches.
L'adolescent effleure sa blessure, qui le fait déjà bien moins souffrir que tout à l'heure, et esquisse un léger sourire, un peu triste.

- Si je le pouvais, j'y retournerai. Mais tu ne me laisserais jamais faire, pas vrai ?...

Le plus jeune finit par hésiter quelques instants, avant de reconsidérer sa peau brûlée et de pousser un soupire d'abandon.
Il connaît son maître, et jamais elle ne le laisserait repartir à l'assaut avec une plaie pareille. Alors, dans un dernier geste, il fait rentrer son Têtarte, appelle son Gardevoir et pose une main sur celle de Soledad qui tenait fermement ses doigts, avant de faire un nouveau sourire sincère, et plus confiant cette fois-ci.

- Merci de veiller sur moi comme tu le fais.

Puis, sur ces mots, Synkro s'empare doucement du poignet de son dresseur pour les téléporter en même temps que Tori jusqu'en bas.
Aussitôt à terre, le Roucarnage est rappelé dans sa boule et le Gardevoir aide l'adolescent à avancer jusqu'à l'infirmerie; quand tout à coup, Yami et Windie reviennent vers lui pour voir son état, après qu'elles aient sans doute vues elles aussi la folie qu'il vient de faire. Elles grognent toutes deux en remarquant la brûlure, mais ne peuvent s'empêcher de donner quelques câlins affectueux à l'humain, soulagées de voir qu'il est en vie et en un seul morceau.
Enfin, bien que Golden a encore envie de se battre et d'aider les autres, il abandonne tout espoir de retourner au combat et se laisse guider par ses Pokémons jusque dans une sorte de banque qui fait office d'infirmerie.
Appuyer contre son Arcanin pour ne pas tomber sous l'impact de la douleur, il baisse un peu le regard, peiné de ne pas pouvoir être plus utile que ça. Tout à coup, cependant, ses yeux s'arrêtent sur un Pokémon chromatique qu'il connaît bien.

- Fae ?...

Aussi étonnée que son dresseur, Yami observe sa mère, avant de chercher automatiquement Faust, comme l'adolescent, qui se demande ce que l'Absol shiny de son frère fait ici. Mais il s'arrête soudainement quand il aperçoit pas loin, accompagné d'un Blizzi et d'une Balignon qui ne lui sont pas étrangers, le cousin du hérisson. Mais alors qu'il s'avance vers lui, d'un coup bien plus léger et une étincelle dans le regard, il trébuche malencontreusement sur un objet égaré et se ramasse au sol, directement sur sa blessure qui lui arrache malgré lui un petit gémissement. Eh oui, il n'aurait peut-être pas dû se pendre au cou de ce Sulfura, tout compte fait...

Réalisé par BlueBerry pour Orange

En gros:

THIS IS WAR

Je vis la jeune femme se remettre debout, paniquée elle vint me prendre le collet de mon chandail en essayant de me secouer. Je n'arrivai pas à distinguer ce qu'elle disait tellement qu'elle était déchaînée. On dirait qu'elle est possédée ou un truc du genre. Aussitôt, j'entendis un grognement grave derrière moi qui se rapprocha avec un pas plutôt assuré. Je reconnu ce grognement et cela provint de mon cher Ifrit. Depuis qu'il est en Charizard, il est devenu beaucoup plus protecteur à mon égard et le comportement de la jeune femme n'a pas plus à mon pokémon de feu. Il allait la frapper d'un coup de patte avant, mais je levai le bras en sa direction, puis je dis seulement un « Ifrit » pour qu'il arrête ses mouvements. J'appréciai son geste protecteur, mais il est inutile de faire mal à la jeune femme qui semblait que désespérée. Je la vis reculer et tomber sur le toit de la maison. Je me penchai vers elle pour être à ses côtés. Je ne connais rien d'elle, c'est peut-être une jeune femme timide, une cuisinière, une meurtrière, une criminelle, mais je me fou pour l'instant, à mes yeux, c'est une jeune femme qui a besoin d'aide et de protection. Elle me donne envie de la protéger de tous dangers. Lorsque son Airmure a finit sa marque d'affection, la dresseuse me regarda péniblement en me questionnant sur la femme avec le Corboss. Elle parlait bien de celle que Kinésis a sauvé. C'est donc sa soeur, je comprends mieux sa réaction lorsqu'elle s'est réveillée ici, puisque la dernière chose qu'elle avait vu avant sa chute était sa soeur et son Corboss en train de se faire carboniser. Elle a l'air à beaucoup s'inquiéter, ce qui est tout à fait normal, étant déjà accroupi, je tendais mes bras et je la mis contre moi pour qu'elle puisse avoir quelqu'un, un réconfort pour la soutenir. C'est mon rôle en ce moment, après un geste rassurant, je lui dis :

« Kinésis, mon Kadabra a téléporté ta soeur et son Corboss à l'infirmerie, là-bas, dans la banque. »

Dis-je en pointant vers la banque, je lui lançai un regard bienveillant, je veux qu'elle sache que je suis là pour l'aider. Ensuite, elle me révéla que son bras était cassé, je grimaçai légèrement, je trouvai cela frustrant de ne pouvoir rien faire à ce propos, je ne suis pas médecin, j'aurai aimé l'aider, mais si je tente de lui replacer ses os, je pourrais qu'aggraver la situation. Elle me dit que certains de ses pokémons étaient restés là-bas au sol. Mon regard se porta vers le champ de bataille. Je regardai la jeune femme à nouveau, je croisai son regard, ces larmes...la situation me fit gonfler le coeur, déclenchant un sentiment en moi que j'ai rarement pu exploiter : protéger quelqu'un à tout prix, l'aider, mais c'était plus fort que ça, je me sens dans un état de la protéger de tous danger. Elle sortie une pokéball de sa poche, puis elle fit sortir un grand pokémon qui l'a prit dans ses bras. Je me relevai en même temps, puis je lui dis :

« Parfait, je vais t'amener à tes pokémons. »

Dis-je en lui faisant un sourire rassurant, j'invitai Ifrit à venir nous rejoindre, Kinésis était déjà sur Ifrit. En attendant, mon regard se porta à nouveau vers la jeune femme, je vis ses larmes qui stagnaient à ses yeux. Je respirai un bon coup, puis je pris l'index de ma main droite et avec une délicatesse impeccable, je lui enlevai les larmes. Puis, je lui pris la main, mon autre main prit celle de mon compagnon Ifrit. Je fis un hochement de tête en direction de Kinésis, puis mon cher Kadabra nous téléportâmes tous aux pokémons de ma protégée. Pop, on apparu près d'un grand pokémon qui semblait maîtriser son élément : le sable. Soudain, je vis mon pokémon psychique briller.

« Kinésis!? »

Dis-je avec un soupçon de panique, mais je reconnu l'énergie qui émanait de lui, très familier aux évolutions, je vis mon pokémon évoluer. Après quelques secondes, je vis un beau Alakazam léviter tout près de moi. Un grand sourire fier et rayonnant se créa et mon regard croisa celui de mon nouveau pokémon psychique. Je lui mis une main réconfortante sur son épaule, puis mon attention se porta sur la jeune femme. Je lui dis :

« Qu'est-ce que tu vas faire? Tu veux rappeler tes pokémons et aller à l'infirmerie? Je peux te téléporter là-bas, il serait fou que tu retournes là-haut, en tout cas, dès que je m'assure que tu es en sécurité, je vais retourner couvrir nos amis volants. »

Oui, je veux qu'elle soit en sécurité, je ne pourrai pas retourner couvrir les gens si cette jeune femme est dans les parages, je n'aurai pas l'esprit tranquille.

NOTES IMPORTANTES:

This is War

Event N°3

Natsume n'a pas fait médecine, et avant aujourd'hui, il n'avait jamais considéré ne serait-ce qu'un seul instant l'idée d'en apprendre un pour arriver à soigner des gens. La biologie, il connaît et aime bien ; mais les soins du corps humain ? Tout ce qu'il avait appris à ce sujet, c'était le minimum syndical et le traitement des brûlures, parce qu'il s'était compte qu'en tant qu'éleveur de pokémon plante et insecte, il allait devoir apprendre à se protéger des dangers les plus évidents, comme le feu. Et en plus, vu qu'il s'était lui-même fait brûler (la cicatrice qui s'étendait du bas de son avant-bras à son coude était une preuve suffisante), il n'avait aucune envie de se retrouver dans un cas où il sera incapable de se soigner lui-même ou même de soigner ses propres pokémon. Néanmoins, c'est seulement aujourd'hui qu'il se rend compte quelle folie ce fut de croire qu'il aurait pu continuer comme ça très longtemps ; alors qu'il assiste Adélia, son inexpérience et ses lacunes lui reviennent comme une gifle à l'effet assez désagréable. Tous ces gens qui souffrent et qui ont besoin d'aide, et lui ne sait que s'occuper de brûlures et désinfecter. C'est peu. C'est risible même, et il se mord les lèvres pour gérer la frustration qu'il ressent envers sa propre incapacité à agir tandis qu'il continue d'aider la jeune femme du mieux qu'il le peut. Il n'est pas capable de grand chose, mais il fait de son mieux, et c'est un peu ça qui l'énerve autant ; se savoir aussi dépourvu est quelque chose qu'il haït de toute son âme, et il soupire brièvement.

Puis, ses oreilles perçoivent une voix qu'il croit reconnaître. Il fronce les sourcils, et remarque que son Blizzi et sa Balignon ont sursauté, juste avant que le son d'une chute ne le fasse se retourner assez brusquement. Ses yeux s'écarquillent lorsqu'il réalise que le maladroit de service qui vient de s'écrouler au sol, c'est un certain autre adolescent qu'il connaît plutôt bien. Il remarque un Gardevoir, une Absol et une Arcanin à côté de lui, ce qui signifie sans doute qu'il a été accompagné par eux. Fae accorde un coup d’œil bref vers l'Absol de l'autre adolescent et désigne Natsume du regard, comme pour faire comprendre qu'elle était là pour le surveiller et le protéger en cas de danger. Une étincelle de peur passe dans ses yeux, et il remarque d'ailleurs que l'Absol méga-évoluée s'est approchée de Samaël, un air inquiet sur son visage. C'est seulement lorsqu'il suit son regard qu'il comprend ce qui peut bien tant la faire craindre, et il écarquille les yeux devant la trace de brûlure évidente sur une petite partie du côté latéral gauche de son corps. Un hoquet d'épouvante lui échappe, mais Toruru et et Ishaku ont vite fait de courir auprès de l'Enodril, paniqués. Il ne réagit pas immédiatement, trop surpris, mais lorsqu'il le fait, c'est également pour se ruer à côté de lui alors que son expression devient une peinture même de la peur. Un simple coup d’œil lui permet de constater que la blessure n'est nullement mortelle, mais il y a fort à parier qu'il en gardera une cicatrice pour au moins un certain temps. Hésitant, il hésite à l'aider à se relever, mais il se rappelle que ses mains sont couvertes de sang et que ce serait probablement une mauvaise idée ; il avait trop peur de le faire tomber pour tenter l'expérience. Il était déjà complètement paniqué, et son teint livide paraissait l'être devenu encore plus depuis qu'il l'avait vu franchir la porte.

« Ça-ça va aller... »

Il ne sait pas vraiment ce qui lui permet de dire ça, mais les mots sont sortis tout seul et il n'a pas eu la force suffisante pour les retenir. Puis, finalement, alors que, paralysé, il n'ose pas bouger, il finit par porter un regard suppliant vers Adélia, une demande explicite et claire dans ses yeux où une étincelle de peur et de panique continuait de danser. Lui était trop terrorisé par le fait de commettre une erreur, et il avait eu le temps de constater que la jeune femme était plus que douée ; il espérait simplement qu'elle accéderait à sa requête et s'occuperait de lui. En attendant, il devait à tout prix se calmer et se demander si Faust n'était pas resté là-bas aussi, et Arceus seul savait ce qui était en train d'arriver. D'ici, il pouvait juste supposer.

Résumé:

» Event no°5 ; «I know where I've been»
» Event n°7 - Anula
» Event n°7 - Vanawi
» Event n°7 - Amanil
» Event n°7 - Nuva Eja

Event n°3; «This is War»

Event n°3; «This is War»

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