Age : 31 Messages : 485 Date d'inscription : 28/04/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Championne Dresseur de Zazambes Pseudonyme(s) : Tabitha, surnom de dresseuse
Niveau : 60 Team active :
Akemi la Galifeu ♀ - Brasier - Naïve
Alastor le Carchacrok ♂ - Voile Sable - Rigide
Eryn la Crocorible ♀ - Intimidation - Joviale
Edwin l'Hariyama ♂ - Isograisse - Gentil
Astrid la Pandarbare ♀ - Poing de Fer - Calme
Miornir l'Hippoducus ♂ - Sable Volant - Brave
Team spécifique :
Soren le Lucario ♂ - Attention - Solo
Asaki le Grotichon ♂ - Brasier - Modeste
Fukuo le Bagguiguane ♂ - Mue - Jovial
Hayate le Karaclée ♂ - Fermeté - Pressé
Sujet: Re: Event n°3; «This is War» Mer 23 Juil 2014 - 17:25
THIS IS WARWe will fight to the death
Un réveil brutal, dans les pires douleurs. Un cri lui échappe alors qu'elle s'agrippe au plancher dans un gémissement aigu. Elle ne reconnaît plus ou elle se trouve ou même qui elle est. Ses souvenirs, même les plus bénins, la fuient. Son bras n'est que tisons ardents et elle serre les dents pour ne pas hurler. Le cri se meurt dans sa gorge, y formant une boule qui l'empêche de respirer. Son souffle se fait saccadé, secoué de sanglots étouffés, tandis qu'elle balaie la pièce du regard en tentant de replacer les événements qui l'ont mené ici, à même le sol, dans une marée humaine de corps déchiquetés, brulés et méconnaissables. À mesure qu'elle s'habitue à la douleur présente dans son bras, elle se refait la scène qui a provoqué cette blessure. Ce Sulfura, dans toute sa majesté et sa fureur attaquer Vanawi. La façon dont elle est grimpée au dos de sa Corboss pour l'affronter en compagnie de sa petite soeur... Agatha. Charlie. Elle se redresse d'un bond malgré la nausée et le mal qu'elle ressent dans tout son bras. Sa tête tourne mais elle continue à chercher partout autour d'elle quelconque indice de la présence de l'une ou de l'autre. Pour ne se buter qu'à des visages inconnus, couverts de suie et de sang. Tant de personnes dont la souffrance ne lui font que l'effet de l'indifférence. Indifférente à tout ce qui n'est pas sa soeur et son Pokémon, ceux qu'elle aime et qu'elle protège depuis tant d'années.
Ses pas sont lourds et lents, entre les patients alignés. Elle remarque à peine le va et vient d'un Gallame entre eux qui en transporte une grande partie vers elle ne sait quelle destination. Lorsqu'il vient vers elle pour lui porter assistance cependant, elle le repousse violemment en émettant un grognement brutal, qui ne signifie qu'une chose: s'il ose encore la toucher, il aura à faire avec elle. Haussant les épaules, le Pokémon psy et combat s'éloigne, la laissant seule à ses recherches. Elle continue sans relâche, posant des questions aux médecins qui courent dans tous les sens, mais qui ne savent lui porter secours, jusqu'à ce qu'elle tombe sur une très jolie femme dans la trentaine qui lui indique une petite pièce reculée de toutes les autres, là où elle lui promet de pouvoir trouver sa Corboss. Le coeur battant, elle ne prend même pas la peine de remercier la femme avant de s'élancer vers la direction indiquée. Là s'y trouve une infirmerie pour les Pokémon blessés, où travaille un jeune homme qui en a visiblement plein les bras. Carla s'avance à pas de loups afin de ne pas brusquer les créatures qui s'y trouvent. Elle ne met que quelques secondes à repérer une masse noire et informe posée non loin, striée de nombreux bandages tachés de rouge.
Elle vole jusqu'à elle. Se penchant sur son visage déformé de douleur, ses petits yeux bouffis et torturés. Ses longues plumes noires entretenues avec un soin méticuleux sont détruites, carbonisées par ce jet. Elle est toujours vivante, et c'est tout ce qui importe à sa dresseuse qui l'enlace avec une douceur dont elle fait rarement preuve, la portant à sa poitrine pour la bercer en lui chantant quelque air de son enfance. Comptine destinée à la rassurer elle-même plus qu'Agatha, qui a à peine conscience du retour de la blondinette à ses côtés. Ses doigts caressent son long bec, tandis que d'une voix incertaine, murmure gonflé de sanglots qu'elle se refuse:
«Pourquoi tu m'as sauvée? Pourquoi tu as fait ça? Tu aurais pu mourir... Et j'aurais fait quoi moi?»
Qu'est Carla sans sa famille? Plus rien d'autre qu'un esprit troublé qui a oh combien souffert dans son existence. Charlie, Agatha, Dexter et tous les autres... Cette réserve sur laquelle ils vivent, ce petit monde qu'elle a construit pour eux. Voilà ce qui lui permet d'avancer. Elle n'aspire à rien d'autre que de protéger ceux qu'elle aime, comme cette fidèle Corboss qui repose entre la vie et la mort, malgré les soins prodigués. Son inquiétude est grande, immense même, mais elle sait qu'Agatha a survécu au pire. À présent, elle se battra. De cela, Carla en est convaincue. Ce piaf est le plus résistant qu'elle connaisse. Elle a perdu son premier dresseur et pourtant elle s'est redressée et a continué à vivre malgré cette perte. Cette fois, la jeune femme devra lui montrer la voie... Mais pour cela elle doit retrouver Charlie. Lentement, elle fait glisser Agatha sur le sol et se dirige vers le médecin en charge. Elle peine à voir son visage au-travers ses larmes qu'elle ne contient que par fierté.
«Merci monsieur. Je reviendrai très bientôt pour Agatha. J'ai quelqu'un à retrouver avant.»
***
Mon coeur bat à tout rompre. Dans mes tempes, dans mon estomac, dans tous mes muscles, dans mon bras cassé. Tout en moi palpite. J'ai beau fermer les yeux, l'odeur prenante du sang a envahi mes narines et je titube pour avancer, malgré la présence du jeune homme brun à mes côtés. Lorsque celui-ci me dit qu'il doit partir, je dois me retenir à deux mains pour ne pas le supplier de rester près de moi. Lui mon guide, mon sauveur... J'ai besoin de lui. Il doit le sentir car malgré ce devoir qui l'appelle, il me trouve un compagnon pour affronter l'infirmerie. J'ouvre les yeux assez pour le regarder un instant. Il s'agit de Lee le Débugant, selon ses dires. Une créature magnifique et encore très jeune, un type Combat. Cette vision familière m'apaise un peu, et je m'empare de sa main tandis qu'Edwin me pose sur le sol. Il serait encombrant dans un lieu pareil, avec cette taille. Je le rappelle donc à sa balle et me motive à faire ce chemin à pied. La petite paume du Débugant dans ma main me permet de souffler, et je lui demande de me guider dans cette place, couvrant mes yeux de façon obstinée afin de m'éviter un énième traumatisme. Et Lee se montre si patient, si gentil. Il ne rechigne pas un seul instant devant la tâche, et je le suis de façon docile en lui faisant une description détaillée des deux patients ici que je souhaite retrouver.
L'odeur du sang est entêtante. J'entends les blessés gémir, ou même crier quand on leur prodigue des soins. Je perçois la présence Pokémon aussi, probablement dépêchés pour aider aux soins. Je respire avec peine en tentant de chasser l'image du sang de mon esprit. Le mystère qu'accompagne ma vision bloquée laisse toute la place à mon imagination fertile hantée depuis mon plus jeune âge par la vision de mes parents et de mon petit frère assassinés. Je ne sais pas à quel moment je me suis mise à gémir et à pleurer, mais je réalise maintenant que Lee tente de me rassurer. Il a entouré mes jambes de ses bras et les serre avec vivacité. Je me penche vers lui pour lui caresser la tête, avant de l'accueillir carrément dans mes bras pour une étreinte qui vient m'offrir une force colossale. Voilà ce que j'aime des types Combat. Peu importe les situations, ils ne se laissent jamais abattre. Rigides et obstinés pour la plupart, certes. Mais combattifs dans l'adversité, leur courage est tout simplement inspirant. Et ce courage je m'en nourris afin de poursuivre mes recherches et me relever. Ce que je fais, tremblante et toujours couverte de larmes, mais plus déterminée que jamais.
Le cri retentit après quelques secondes, d'une voix si familière que je m'autorise sans y penser à ouvrir les yeux. Une tornade de cheveux blonds me rejoint en quelques bonds. J'entends mon nom, encore et encore, prononcés avec tant de désespoir et d'amour que je répète le sien avec la même émotion. Son corps se glisse près du mien et m'étreint, m'étreint si fort que je crois bien qu'elle va casser tous les os intacts qu'il me reste, mais je ne fais pas attention à la douleur. Je ne fais que souffler son nom, encore et encore, à tenter de me convaincre que je ne rêve pas. Ma soeur, ma soeur, ma soeur. Ma protectrice, mon aînée, ma seule famille au monde. Elle est saine et sauve. Dans mes bras, à pleurer tout autant que moi--même alors qu'elle n'a pas pleuré depuis des années. Ma soeur si forte, brisée de chagrin et d'espoir tout à la fois. Je la serre un peu plus, enfouissant mon visage dans ses cheveux, tâtant son dos de mon bras libre comme pour m'assurer qu'elle est réellement présence, en vie, sauvée. Blessée, je le remarque bien vite, une blessure bénigne compte tenu de la proximité de Sulfura lorsqu'il l'a attaquée. Je me détache et caresse la joue de Carla, dans un geste intime que nous n'avons jamais eu, pour lui glisser tout bas:
«Ne me fais plus jamais aussi peur. Ne me fais plus jamais ça.»
Et Carla sourit, comme pour m'offrir du courage, mais ses yeux luisent toujours de défi. Elle ne regrette en rien sa folie et la mienne, elle ne regrette pas ce que nous avons fait. Nous avons pris un risque, un risque qui s'est avéré payant, j'ose croire, pour ceux qui sont restés là-bas. Mais pour nous, le combat est terminé. Soudain, je lève les yeux vers elle, retrouvant mon trouble, l'inquiétude me rongeant l'estomac.
«Agatha?»
Carla caresse mes cheveux avec un soupir. L'expression sur son visage est indéchiffrable un moment alors qu'elle tente de garder contenance sur elle-même. Je tente de ne pas m'affoler, mais malgré moi je ne peux pas m'en empêcher.
«Son état est critique mais stable. Elle est dans une autre pièce. Je vais aller la récupérer et après nous partons.» «Nous partons?» «Il y a un Gallame qui mène les blessés jusqu'aux hôpitaux du coin. Et toi, tu as le bras cassé, ils ne peuvent pas te le réparer ici, je le crains. Alors nous partons.»
Je reste un moment silencieuse, sans oser croiser son regard dur. Elle n'emploie plus ce ton condescendant avec moi, celui qui me met toujours hors de moi. Au contraire, son ton est dur, mais aussi presque suppliant, empreint d'une véritable inquiétude.
«D'accord.»
Je lui tends ma main et ferme les yeux. Carla comprend vite qu'elle doit me guider, maintenant, à cause de ma phobie. Je retrouve Agatha dans un état lamentable. Elle est méconnaissable, tordue, calcinée. Mais toujours vivante. Voilà le plus important sur lequel je me raccroche. Ma soeur la rappelle à sa Poké Ball avant de remercier une énième fois le médecin Pokémon sur place. Puis nous revenons dans la pièce principale où je fais mes adieux au petit Lee.
«Je dois partir Lee, mais tu m'as grandement aidé. Tu es un champion. Je ne peux pas remercier assez ton dresseur. Tâche de lui transmettre mes remerciements, tu veux bien?»
Sur ce, ma soeur fait signe au Gallame de s'approcher. Il est magnifique, ses lames luisantes et son buste fier. En voilà un que j'aimerais bien garder pour moi, mes pensées sont ailleurs, concentrées sur notre sort à Carla et moi. Finalement le Pokémon psy nous attrape et nous disparaissons dans un son semblable à un craquement.
(c)Golden
POMPOMPOM:
Carla se réveille et finit par trouver Agatha, qui est dans un état critique mais stable. Elle trouve aussi Charlie qui est en compagnie de Lee le Débugant d'Edwin. Après ces retrouvailles, elles récupèrent Agatha, disent au revoir à Lee, et se font transporter à un hôpital par le Gallame de Maxwell.
Alexander Nagel Administratrice
Age : 31 Messages : 880 Date d'inscription : 07/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, né un 2 février Métier / Études : Tortionnaire, Dresseur a ses heures, Débute une carrière d'acteur, Se tient actif mais ne sait pas quoi faire de sa vie. Pseudonyme(s) : ›› Dio Silvery, Officier Subalterne du Régime (principalement tortionnaire et combattant, ponctuellement homme de main).
Sujet: Re: Event n°3; «This is War» Jeu 24 Juil 2014 - 16:19
This is War
C’est le bordel. C’est vraiment un beau bordel. Blitz s’amuse a tourner autour de Sulfura, ce qui a l’air de passable ment l’agacer, mais a au moins le mérite de le faire cracher du feu autre part que vers le sol. Sinon, c’est le défilé des suicides pas bien organisés, là haut, entre ce gamin qui se retrouve pendu a cou de notre poulet de feu international, les deux nanas qui foncent dessus à dos d’Airmure et de Corboss et se font éjecter à leur tour, d’autres qui galèrent à tourner autour et esquivant des trucs. Et moi avec mes tirs de "couverture" qui pourraient marcher si seulement la cible arrêtait de bouger et que je risquais pas de faire exploser le collier au passage. J’aurais aussi pu tenter de le geler avec un laser glace de Ginette, mais elle était pas là quand j’avais besoin d’elle. Puis, au bout d’un moment, le maitre de la télécommande dégringole et se retrouve accroché aux pattes de son oiseau. Pff. Je peux pas m’empêcher d’exploser de rire devant son ridicule, il a en plus dû faire tomber sa télécommande au passage… Ce qui veut dire qu’il est juste devenu ce qu’il est vraiment : un pauvre con pathétique bien incapable de faire quoique ce soit sans son ultime accessoire de commandement ultime. Nan mais. Quelques sourires déments plus tard, me délectant de la vision du gars en train de pleurer sa maman de son perchoir, d’où il ne va pas tarder à glisser, d’autant plus que si ça continue comme ça, son destrier volant va vite revenir à lui, et à ce moment là, ça risque de pas mal chier dans la colle.
« Bon, assez rigolé, on va aller s’occuper de notre pote là-haut. J’vais lui apprendre un peu la mégalomanie à cet abruti. »
Accompagné de Justin qui continue de dresser le mur de fer autour de l’équipe, nous avançons vers l’endroit ou je suppose que l’homme risquait de tomber. Comme je m’aventure plus prêt du volcan, un groupe de sbires en costume gris, enfin, je suppose qu’ils étaient blancs au départ, et me font dire que c’est dangereux au delà de cette zone. Je passe une main sur mon visage, agacé par leur attitude fébrile.
« Oh, les gars, c’est bon, j’suis de la maison, et d’ailleurs. » Je sors de ma poche mes papiers de Régimeux, qui, eux, ont évité de se perdre dans ma chute. « Vous êtes censé m’obéir, si vous savez lire. »
Hiérarchie, bitch. Quoiqu’il en soit, tout ça n’a finalement servi à rien, car voila que le type lâche avant que j’ai pu venir à lui pour le tortur- pour l’aider. Ahaha. Nan mais, non, là, non c’est pas marrant! Si il se ramasse par terre il sera tout pété de partout, ça sera pas possible de faire mumuse avec au bloc et… Un éclair d’argent passe alors sur la trajectoire de sa chute, l’attrapant au vol, et j’entends une exclamation en japonais alors que le type est maintenant dans les serres d’un Airmure, chevauché par un individu à masque blanc et postant une blouse blanche elle aussi, qui flotte dans les airs…. Je connais qu’une seule simplette pour me mettre volontairement des bâtons dans les roues, en criant ensuite dans la langue du pays du soleil levant comme une idiote.
« NORIKOOOOOOOOOOOOOOOO! REVIENS ICI! »
Aussi surprenant que cela puisse paraître, je crois qu’elle a pu entendre ma voix, portée par le haut-parleur que j’ai piqué à une des soldats qui trainaient dans le coin. Elle m’a bien devancé, cette idiote. Gros soupir, puis la voyant rejoindre le petit campement établi pour son annonce et son brieffing, va bien falloir la rejoindre en vitesse. Si seulement Chris avait pas mordu la poussière. Je prends un petit temps pour continuer de m’inquiéter pour lui et Irma, qui devraient avoir trouvé un endroit pour se faire soigner, désormais. Puis, accompagné de deux sbires, je fonce vers la tente de Noriko. Une fois arrivée, je la vois qui vient d’attacher le mec à une chaise et lui fout la lumière dans la figure pour le faire parler. Mais visiblement, on a pas les même préoccupations.
« Ou t’as eu ce collier espèce d’enfoiré, hein? Et comment tu l’as trafiqué? Tu te prends pour Einstein?! Tu tiltes que ce que t’as crée c’est juste un truc de malade?! Enfin, faut croire que t’avais besoin d’un putain de Sulfura pour montrer à tout le monde que t’es le meilleur, hein! Sans ça, t’aurais fait quoi, même pas cap de le dresser toi-même, c’est pitoyable ! T’es vraiment pitoyable. Tu veux que je te dise, un invention qui menace de se détruire toute seule sans crier gare, un truc aussi instable a même pas le droit de s’appeler "invention", tu vois ce que je veux dire? Moi, j’aurais fait la même chose, j’aurais pas eu de soucis. Tss. Incapable. »
Tiens, c’est marrant, parfois elle dit des trucs pas tout à fait débiles.
« Noriko, même si je suis totalement d’accord avec ce que tu as dit sur ce ramassis pitoyable d’être inférieur qu’il est, mais je crois qu’il va falloir le laisser entre les mains des experts en torture, qu’en dis-tu? » « Attends Dio-sama, c’est pas du jeu. Il m’a même pas encore dit comment il a… Et puis, t’es bien content que j’l’ai capturé comme ça, sous ton nez, au moins tu t’es pas loupé en le voyant mourir en s’écrasant par terre! Hinhin. » « Nan mais tu te clames là! Eh oh, non mais ça va tes chevilles là?! T’as vu comment tu t’y prends, avec ta pauvre lampe, il risque pas de parler ton pote, comme ça. Très mauvaise mentalité Noriko, maintenant, il va penser qu’on torture tous comme toi! Il a même pas l'air d'avoir peur. »
Noriko se mit à grogner et commença à m’expliquer comme, aussitôt qu’elle avait vu le type se pendre aux pattes de Sulfura, elle avait sauté sur le dos de son Airmure pour aller chercher le gars et obtenir ses information, qu’elle avait failli crever deux fois et demi et…
« Tu veux quoi? Tu veux que je lui demande comment il a fait aussi? Bah, de toute façon, c’est juste un argument pour jouer avec! Je t’enverrais le vidéo de surveillance si tu veux en savoir plus mais refile-le moi maintenant, parce que… Parce qu’il faut que je lui fasse mal, là tout de suite. »
Soupir exaspéré de Noriko qui finit par me le céder, tout en me rappelant que je lui dois quelque chose maintenant. Bordel. Tu peux toujours courir. Le type se fait donc détacher, et le lui donne un coup de pieds dans les reins pour qu’il prenne le chemin de la Grand Maison ou du bloc quand un moyen de transport sera prêt. En lui passant des menottes au poignets, je me plante devant lui et le fixe tout en me mordant la lèvre en pensant aux misère que je lui ferais subir. « Moi, c’est Dio, je sens que tu vas faire un jouet très marrant… Ah, et pour la prochaine fois, je vais t’apprendre comment on fait si on veut être un tyran. Enfin, comme tu risques de pourrir dans une cellule, ça risque pas d’arriver. »
Reste plus qu’à récupérer Chris et Irma, et je pourrais enfin aller m’amuser.
**********
« Oui, Riku, je te dis que tout va bien bordel, arrêtes de hurler bon sang! » « Bah j’espère que tu vas bien ! Même pas tu répondrais à mon SMS, en plus! » « Bah voyons, y’avait un Sulfura qui m’empêchait un peu de regarder mon phone au cas ou t’avais pas capté! » « Séééééééérieux?! Sulfura?! Putain, tu l’as vu en plus? Je suis déééééééééég! » « T’as vite finit de te préoccuper de moi on dirait… Bon, dans tous les cas, c’est mort pour venir aujourd’hui, les ferrys vont pas partir et Chris s’est blessé alors… » « CHRIS EST BLESSE?! OH MY FUCKING GOOOOOOOOOOOOOD! » « …Et j’ai plus de bagnole. » « JE M’EN FOUS DE TA BAGNOLE! CHRIIIIIIIIIIIS NOOOOOOOOOON! »
Après avoir discuté trois heures du fait que non, Chris n’est pas mort mais qu’il a une aile en sale état qui va l’empêcher de voler un certain temps, Riku a fini par arrêter de pleurer à l’autre bout du fil et j’ai pu enfin rentrer à la maison, puis rejoindre la Bloc, ou une certaine personne m’attendait bien sagement.
A LIRE POUR LES FEIGNASSES /PAN/:
Alors, alors, Alex observe plus ou moins ce qui se passe dans les cieux, et réagit quand le vilain monsieur se retrouve pendu aux pattes de Sulfura. Il va pour aller le réceptionner dans sa chute, mais Julianne le devance sur le dos de son Airmure, puis l'emmène au campement établi plus loin (cf premier post de Juju). Alex l'y rejoint, et ils se crêpent le chignon pour savoir qui devrait faire parler le type. Alex l'emmène finalement en promettant de faire parler le type à propos du collier (parce qu’il lui faut un bon argument pour le torturer, aussi), et il quitte le champ de bataille (après être passé cherhcer son Scorvol blessé au centre de soins) tout content avec son nouveau futur jouet /TRAIN/ ° 3°
Puis à la fin, il téléphone quand même à Riku histoire de la rassurer et de conclure le post "logiquement". /PAN/
Dite-moi si ça le fait pas au niveau de la "capture". Il reste au campement établi par Juju un certain temps avant qu'on l'emmène cependant, donc si ça vous prend de vouloir lui dire ses 4 vérités, vous gênez pas.
Donc, ceci conclut la participation à l’évent de Alex et Julianne ^w^
Zekrom Administratrice Fondatrice
Messages : 4024 Date d'inscription : 19/06/2013
Sujet: Re: Event n°3; «This is War» Jeu 24 Juil 2014 - 17:13
Colère. À sa définition la plus pure. La plus brutale. Tel une onde de violence qui le parcoure de part en part. Agressivité animée par la lourdeur de son amertume. Ces humains. Traîtres qu'il s'est toujours juré de protéger, pendant plus d'un siècle, de ce tourbillon capricieux qu'est le Limar. Limar, son royaume, maintenant souillé de la présence de ces horribles bêtes assoiffées de son propre sang. Il ne les laissera pas l'avoir aussi facilement. Il se battra, les tuera jusqu'au dernier, pour avoir osé s'attaquer à lui qui n'a toujours juré que pour la protection de cette ville qui s'étend aux pieds de son domaine. Le cri lui parvient à la gorge, puissant, brisé des douleurs infligées par ces créatures qui, courageusement, se permettent de l'affronter. Son regard a perdu tout éclat de gentillesse pour ne laisser place qu'à une rage animale et un désir de vengeance beaucoup plus puissant que lui-même.
De sa gorge tendue s'échappe une longue gerbe de flammes ardentes qui n'atteignent en rien le sol. Un simple avertissement de ce qui viendra pour chacun d'entre eux lorsqu'il aura terminé d'élaborer son plan. Bientôt, il reposera sur leurs cadavres calcinés, en maître incontesté de la région. Où s'arrêtera sa fureur? Il mettra à feu et à sang celle que l'on nomme Vanawi, cette porte vers le monde qui ne s'en retrouvera que fermée. Sulfura hurle, encore et encore, la douleur physique et morale qu'il ressent dans chaque parcelle de son corps. Il veut que ses tourments cessent, et les humains en sont responsables. Ils vont payer. Alors qu'il s'apprête à passer à l'attaque, l'oiseau embrasé sent quelque chose se produire sous son crâne, comme une présence. Aussitôt il recule en secouant la tête, résistant à cette attaque mentale. Encore une autre machination de ces terribles humains! Il crie de plus belle, à arracher les tympans de tout ce qui se trouve en contrebas, et quelques tisons enflammés s'échappent de ses ailes. La communication forcée se fait de plus en plus intense sous son crâne. Les ténèbres se forment dans son esprit et le Sulfura continue de se débattre, incapable de penser, épuisé par toute cette mascarade. Lentement, sa volonté plie et il s'abandonne au message télépathique qu'on lui impose.
Les images défilent sous son crâne à une vitesse folle, lui transmettant rapidement une vague d'informations toute nouvelle. Ces humains en contrebas ne l'ont pas attaqué. Il le réalise à présent. Il s'agit plutôt d'un individu isolé qui lui a refilé un collier, un collier qui avait raison de lui. L'oiseau de légende revoit le courage dont ces gens ont fait preuve pour le sauver, pour sauver leur ville, pour le calmer aussi. La vision de Sulfura s'éclaircit et son bec se referme alors qu'il regarde toutes ces personnes en-dessous. Présents pour lui. Pour souligner tout ce qu'il fait pour eux depuis tant d'années? La créature mythique se laisse doucement poser sur le sol. La fatigue lui engourdit les ailes. Posé au centre de tous ces humains, il s'incline, dans un geste de respect et reconnaissance. Puis d'un long cri il s'envole en direction du volcan, avant d'y disparaître. Aussitôt, la terre cesse de trembler, et les volutes de fumée s'échappant de son sommet se font moins intenses. Le soleil inonde le flanc du volcan, salue le courage et la dévotion des combattants. Cette guerre est gagnée.
IMPORTANT:
Sulfura est carrément furax et se débat longuement contre la tentative de communication des Pokémon psy. Cependant, les images finissent par filtrer, et l'oiseau se calme enfin. Il se pose sur le sol pour remercier les combattants d'une révérence, avant de s'envoler vers le volcan où il disparaît.
Clive G. Donovan Modératrice en Chef
Age : 27 Messages : 476 Date d'inscription : 16/02/2014
Âge du personnage : 27 ans Métier / Études : Bac L, chômeur Pseudonyme(s) : .
Nero (ancien régimeux)
~> Assassin, officier
Gabriel (Compétition)
~> Dresseur
Niveau : 71 Team active : .
♀ - Clio
Régé-Force - Mauvaise ; Baie Prine
# Poing-Boost - Acrobatie - Poing de Feu
Sujet: Re: Event n°3; «This is War» Jeu 24 Juil 2014 - 20:35
This is War
Event N°3
Encore une fois, Clive se demande si il n'est pas en train d'halluciner. Oui, ça devient répétitif à la force, mais il n'a pas d'autres mots. Il essaye de calmer son cœur battant dans sa poitrine alors que les efforts des pokémon psychiques et autres fées convergent vers Sulfura afin de tenter de l'apaiser. Il n'y a pas besoin d'être un génie pour détecter l'angoisse présente chez toutes les personnes présentes, et c'est dans ces mains serrées, ces visages et épaules contractées que le hérisson comprend véritablement que la peur est présente chez tous, qu'elle soit réservée au sort de ceux qu'il faut protéger ou au reste en général. Le simple fait que Thalie garde sa main posée sur l'épaule d'Isaac en dit bien assez sur l'état mental du suédois qui doit probablement être particulièrement angoissé. Il faut dire que l'opération est risquée, mais c'est bien la seule chance qu'ils ont. Même Faust ne fait pas de blague moqueuse sur le fait que son jumeau possède trois fées dans son équipe, et il suffit que sa main saisisse la sienne pour qu'il se sente mieux, soudainement. L'angoisse est encore là, mais le simple regard qu'ils échangent suffit à lui faire oublier les risques et il prie Arceus et toutes les divinités existantes pour que Sulfura voit enfin la vérité. Si ils échouent, ils sont bien partis pour finir en brochettes, mais là n'est pas vraiment la question. Et puis de toute façon, il est strictement inutile de s'attarder sur le risque de la défaite puisqu'il serait l'équivalent d'une véritable catastrophe. Les cris de douleur, de peine et de rage de Sulfura le font grimacer toutefois, et il ressent un élan d'empathie insoupçonnée pour l'oiseau de feu. Les flammes qui s'échappent de sa gorge sont un avertissement plus que terrible de ce qui risque d'arriver si leur tentative échoue, macabre mais pourtant réaliste.
Mais, vu le léger hoquet qui sort de la bouche d'Isaac et la crispation soudaine de Thalie ainsi que Castiel, avec en plus l'affaiblissement presque soudain de Sulfura, il ose se dire que peut-être... Et en effet, il a raison. L'oiseau, visiblement calmé, se pose lentement au sol avant de s'incliner respectueusement et de repartir vers le volcan, comme si rien de tout ça ne s'était produit. Comme si tout ce qu'ils venaient de vivre n'était pas arrivé. Il expire nerveusement et sent Faust faire de même à côté de lui. Il ne parvient pas vraiment à être rassuré, ni même à croire que c'est vraiment fini, mais la pression légère de la paume de son frère contre la sienne lui permet de produire un sourire microscopique. Maladresse soudaine, maintenant qu'ils se retrouvent à quatre sans l'objectif commun de calmer Sulfura. Il voit Felix ainsi que Isaac et Faust ramener leurs pokémon respectifs exceptés Natu et Thali. Clive finit par les imiter en se contentant de garder Castiel à ses côtés. Il expire profondément et lorsque la main de son jumeau se détache de la sienne, il se rend soudainement compte qu'en un sens, cette situation leur a permis de se revoir et d'avoir une excuse pour ne pas s'opposer à nouveau. Et maintenant que c'est terminé... Le regard de Felix est déjà redevenu froid envers le châtain, bien qu'ils savent tous qu'il essaie plus de garder une apparence qu'autre chose. Faust soupire, l'air peiné et fatigué mais visiblement plus las qu'autre chose. Il a l'air de vouloir lui dire quelque chose, mais quasiment immédiatement, le blond demande sèchement à Clive d'ordonner à Castiel de le ramener à la maison, ce qu'il accepte par un bref hochement de tête. Il soupire tout juste, tout comme Faust qui rejette la main compatissante d'Isaac sur son épaule. Il aimerait lui aussi que Felix finisse par pardonner au conseiller, mais il semble que ce ne sera pas encore le cas aujourd'hui. Mais il y a pourtant quelque chose qui fait qu'il n'arrive pas à trop y penser. Maintenant que Sulfura est parti et Felix aussi, une étincelle de colère lui revient et il serre les dents. Faust remarque sa contraction soudaine et grimace, sachant plus que bien ce qui va suivre, alors qu'Isaac recule de deux pas par réflexe. Bam.
Donner un coup de poing à son jumeau dans le ventre alors qu'il a un bras cassé n'est pas une bonne idée du tout (le mouvement brusque le force à se mordre les lèvres jusqu'au sang pour ne pas geindre), mais Arceus, ça fait longtemps qu'il attend pour ça. Faust n'est pas surpris et se contente de l'observer en maintenant une façade de neutralité malgré la grimace de douleur qui se forme sur son visage et le fait qu'il se tient le ventre. Clive n'a qu'à rencontrer son regard pour savoir qu'il a comprit les raisons de ce coup soudain et venu de nul part.
« Ça, c'était pour la dernière fois »
Faust lève les yeux au ciel, et l'officier n'est même pas offusqué du mépris évident sur le visage du conseiller. Il faut dire que depuis cette fois où l'aîné était venu le chercher pour qu'ils discutent avant de le laisser sans le moindre avertissement ni lui avoir demandé son avis... Eh bien disons que la rancune et Clive, ça fait un. « C'était pour le mie- - Si tu termines cette phrase, je t'assure que je t'en redonne un. »
Clive pu entendre un soupir exaspéré venant d'Isaac, qui, habitué à leurs querelles, savait qu'il était complètement inutile de s'interposer sous peine de se prendre aussi un coup. Il avait déjà essayé et il avait vu les résultats, merci bien. Le brun comprit le silence de Faust comme ce dont il s'agissait, soit un abandon clair et net, et reprit la parole pour éviter une conversation qu'il aurait été stupide d'avoir à un endroit pareil.
« Ne fais rien de stupide. »
La moue moqueuse et presque condescendante sur le visage de Faust en disait bien assez, et la lueur complice, presque taquine, dans son regard bleuté était une confirmation que oui, il ne lui en voulait pas et qu'il comprenait. Isaac, quant à lui, n'avait même plus la force d'être agacé par la violence parfois inutile qu'il y avait entre ces deux abrutis complets. Il s'y était habitué, aussi farfelu que cela pouvait paraître.
« Allons, quand est-ce que je fais des trucs pareils, Clive ? »
L'interpellé leva les yeux au ciel avant de laisser Castiel le téléporter au loin, les pensées encore embrumées. Il avait besoin d'une sieste. D'une très, très longue sieste puis d'une overdose de sucre.
Résumé:
Felix est téléporté par Castiel, Clive colle un coup de poing à Faust à cause d'un truc qui date de deux semaines tout au plus avant de partir lui aussi. C'est clos pour Felix et Clive o/
Mikael J. Evans Modératrice en Chef
Age : 27 Messages : 200 Date d'inscription : 27/10/2013
Âge du personnage : 35 ans Métier / Études : Spécialisé dans les pokémon à forme changeante Pseudonyme(s) : Azazel (Régime)
~> Informateur, garde du corps
Sujet: Re: Event n°3; «This is War» Jeu 24 Juil 2014 - 22:03
This is War
Event N°3
C'est un peu l'effervescence aussi, en bas. Les pokémon blessés se suivent et se ressemblent ; il ne compte plus le nombre de brûlures, d'os cassés et de morceaux de bois ou même de verre enfoncés dans la peau de certaines créatures. Il n'a pas l'habitude de gérer autant d'urgences à la fois, mais il fait ce qu'il peut et ses assistants sont d'une aide formidable, de sorte qu'il parvient non sans mal à ne pas crouler sous le travail. Il chasse ceux qui parviennent jusqu'à ici normalement, mais la jeune femme qui s'approche du volatile permet par sa présence d'apaiser la Corboss blessée. Il ne porte pas trop attention à ce qu'elle lui dit, étant plus concentré sur son travail qui lui demande chaque seconde. C'est tout juste si il relève les remerciements de la blonde par un léger hochement de tête avant de retourner au travail, trop plongé dans son boulot. Il transpire, et les pokémon blessés ne sont pas en léger nombre. Il y a bien d'autres médecins de son genre dans le groupe, mais seulement un petit nombre et il est vite débordé. Arceus, il n'avait pas même un seul instant pour souffler, et les geignements de douleur ainsi que les cris qui proviennent de la pièce d'à côté le font tout juste soupirer de temps à autre. Bordel de merde, qu'il aimerait que ça se termine, et rapidement... Puis, lorsqu'il passe à un autre pokémon, il entend son portable sonner. Sa réaction habituelle serait d'ignorer ce coup de fil pour se concentrer sur le travail le plus important, mais il reconnaît cette sonnerie spécifique, programmée pour ne résonner que lorsqu'il est appelé par quelqu'un en particulier. Quel morceau a-t-il choisi, me direz-vous ? Hé bien celui-ci, et il pousse un soupir exaspéré avant de répondre, et de parler à l'aide d'un kit mains libres. « Quoi, Clive ? J'suis un poil occupé là, si t'avais pas compris. - Par quoi ? - Tu crois vraiment que tous ces pokémon blessés vont se soigner par eux-mêmes ? Je sais pas si tu t'en rends compte, mais j'en ai bien pour la journée, alors si tu comptes me faire chier... - Non, je voulais juste te dire que demain, tu as ta journée. »
Le médecin cligna des yeux, surpris, et s'arrêta brièvement dans son incision avant de se rabrouer et de continuer malgré l'étonnement occasionné. « T'es sérieux ? - Laisse tomber l'entraînement demain. T'auras assez de boulot comme ça. Des questions ? - ... Et pour l'augmentation ? »
Il n'y eut aucune surprise de son côté lorsqu'il entendit Clive raccrocher brusquement. Soupirant, il se ré-attaqua à sa besogne avec toute la bonne volonté du monde, bien qu'il pestait et grommelait assez ouvertement contre le pauvre con qui avait cru drôle de faire joujou avec Sulfura. Sérieusement, ce type aurait bien mérité un ou deux coups de couteau pour la forme, tiens... Sur le coup, il jalousait un peu celui qui aurait l'honneur de le charcuter. Les pokémon partaient et arrivaient, qu'ils soient emmenés par leurs dresseurs ou sous le point de mourir, mais Mikael commençait sérieusement à se dire que cette île de tarées ne laissait jamais un jour de repos à ses habitants. Mais d'un côté, il n'était pas devenu médecin pour glander, et ce n'était pas ce petit accident qui allait changer quoi que ce soit. Même une fois ce taré vaincu, il n'allait pas chômer. Soupirant, il se remit à son travail et se contenta de redemander un café à Rachel, qui alla lui en chercher un sans plus de questions. Il allait avoir besoin de beaucoup, beaucoup de café. De préférence avec deux sucres dans chaque tasse. Mais ça, c'était le cadet des problèmes.
Résumé:
Post de conclusion qui ne sert à rien hormis dire que Mika termine de s'occuper d'Agathe avant qu'elle ne parte et qu'il est resté jusqu'à la soirée malgré l'apaisement de Sulfura pour soigner les pokémon, voilà °3°
Solène E. Weber-Ikeda Administratrice Fondatrice
Messages : 679 Date d'inscription : 01/07/2013
Âge du personnage : 26 ans, 24/01. Métier / Études : Dresseuse Pseudonyme(s) : . Sunny - Ancienne Maître Dresseur d'Enola, son vrai nom est inconnu du public. Soledad - Résistante. Solange - Compétitrice, habitante de Baguin.
La réponse positive que m'adressa Isaac sur cette idée m'offrit un soulagement certain, même s'il y avait des "si", des "peut-être", même s'il faudrait unir les forces de tous les pokémons disponibles & capables de prêter leur puissance d'une manière ou d'une autre pour telle entreprise. Au moins, ce n'était pas totalement inimaginable ou impossible. Cela restait dans les limites du faisable. & c'était là une très bonne nouvelle ; même si tout n'était pas gagné, nous avions un plan réalisable, nous avions donc une chance. Sans attendre une seconde de plus, prenant à peine le temps de hocher la tête pour accuser réception des paroles approbatrices du jeune homme à l'Alakazam & au Méga-Dracaufeu, je me penchais sur le cou de Rapasdepic pour lui indiquer la direction du toit de un building & l'aider à prendre de la vitesse. Je n'écoutais que d'une "oreille" le discours du spécialiste psychique expliquant télépathiquement la stratégie à tous les présents, pour recueillir tout le soutien possible. Je n'y notais qu'une seule nouvelle information par rapport à notre rapide discussion, soit la suggestion d'intégrer les fées à ce plan. & ma foi, je n'y avais pas pensé, mais l'idée était excellente. Une chance de réussite supplémentaire, toujours bon à prendre.
Atteignant le sommet de building indiqué tantôt à Rapasdepic, je sélectionnais rapidement plusieurs pokéballs à ma ceinture, tandis que Gardevoir quittait le dos du rapace d'un bond svelte. L'instant d'après, Mélodelfe, Girafarig, Metamorph & Porygon2 apparaissaient auprès d'elle, tandis qu'elle leur expliquait la situation au biais de quelques flashs mentaux ; il n'en fallut pas plus au pokémon morphing pour prendre la forme d'un second Gardevoir aux yeux noirs, avant de m'indiquer en même temps que les autres qu'il était prêt. Parfait. D'un rapide regard alentour, je regardais les autres dresseurs se préparer vivement, encerclant Sulfura de petits groupes de pokémons psychiques & féeriques que ma fée bleue noircie par la suie & les pokémons d'Isaac lièrent rapidement les uns aux autres en prenant le rôle d'intermédiaires. Se joignirent à nous la Nymphali & le Kaorine de Lyanna, le Qulbutoké de Joanna & à la Xatu prêtée par Saphir, tandis que les deux femmes-médecin se dressaient devant nous pour protéger notre position. Un groupe solide que celui-ci, allié à mes compagnons & à l'Alakazam du jeune homme au Méga-Dracaufeu qui m'avait suivie -je ne m'en apercevais que maintenant-. Trois autres groupes de ce genre se tenaient, un au sol avec Isaac, & deux autour du légendaire. Tant de groupes déterminés & solidaires, tous reliés entre eux par des pouvoirs psychiques puissants, prêts à intervenir.
Le signal fut donné. & la lutte commença. Toujours perchée sur le dos de Rapasdepic avec Lockpin, je prêtais tout de même mon esprit à Gardevoir ; une aide futile face à la puissance de tous ces pokémons dont tel était le pouvoir, mais je n'aurais pu faire autrement. Cela me permettait au moins de suivre, même si c'était pour le moins épuisant. La patte de la lapine balafrée posée sur mon épaule était un soutien important, alors que mon regard comme ceux de tous les psychiques & féeriques impliqués ne quittait pas un seul instant Sulfura. L'oiseau de légende avait cessé de cracher le feu très vite, pour se concentrer sur sa résistance à cette intrusion mentale que nous voulions ainsi lui imposer ; mais notre détermination était différente de la sienne. Il hurlait vengeance, il hurlait rage, nous voulions lui montrer que cela était déjà fait, que nous l'avions fait pour lui en le libérant de l'emprise d'un unique fou dangereux. Les pensées ne mentaient pas, il suffirait de passer la barrière de son esprit pour réussir.. Plus facile à dire qu'à faire, & la bataille fut longue avant qu'il ne rende finalement les armes, qu'il ne nous laisse lui montrer ce que nous avions à lui expliquer. Un profond soupir de soulagement m'échappa à cet instant, alors que les images défilaient dans mon esprit à mesure que cette alliance formée par tous les psychiques & féeriques disponibles les visualisait pour les montrer au Sulfura.
Le cœur battant à tout rompre, je l'observait alors que le flot de souvenirs s'apaisait. & mon soulagement s'intensifia, alors que mon corps se détendait enfin ; car la bataille était terminée. Paix & liberté, la colère avait quitté le légendaire, faisant place à la gratitude. C'était terminé. Le Gardien du Limar était pleinement revenu à lui, en retrouvant les souvenirs de sa possession. Vanawi était sauvée. Des milliers de vies venaient d'être sauvées. Le souffle coupé devant sa majesté, que je n'avais guère eu le temps d'observer jusqu'à cet instant, je le regardais se poser un instant au sol pour nous offrir à tous une révérence reconnaissante, puis s'élever dans les airs à nouveau pour regagner son domaine. Gravant ces images magnifiques dans mon esprit, j'esquissais un fin sourire en coin en songeant non sans satisfaction que j'aurai au moins quelques souvenirs plus doux à offrir à mon époux & ma fille aînée. Aimant tous deux les pokémons volants, ils seraient au moins heureux d'avoir l'occasion de voir des images si exceptionnelles que l'envol de Sulfura..
* * *
Tous mes pokémons, hormis Gardevoir, Lockpin & Meta-Gardevoir, avaient regagné leurs pokéballs ; y compris Déflaisan, que Toxik était venue me rendre sur le toit du building en ne m'adressant qu'un bref hochement de tête que je lui avais rendu avec respect. Fin de notre collaboration, qu'il en soit ainsi. J'espérais tout de même sincèrement qu'elle s'en sortirait, malgré son choix de servir désormais pleinement le Régime. Pendant ce temps, Lyanna & Joanna en avaient fait autant de leurs propres alliés, ne gardant que Xatu, Nymphali & Kaorine ; il ne m'avait fallut qu'un seul regard échangé avec elles pour savoir que nous avions eu la même idée. Soit rejoindre au plus vite le lieu où avaient été regroupés tous les blessés, prendre des nouvelles dans mon cas & aider aux soins dans les leurs, sans oublier le fait -important- de faire passer à l'arrière le message de la fin du combat. Ainsi, nous avions quitté ensemble le terrain qui avait accueilli la bataille, téléportées par mon duo de Gardevoir en direction de ce qu'ils avaient identifiés comme étant l'infirmerie improvisée, laissant Toxik s'occuper d'informer ceux qui poseraient des questions de la destination de Soledad ; qui ne surprendrait pas grand monde, probablement. Apparaissant dans l'entrée d'une banque temporairement changée en centre de soins, c'est à peine si je pris le temps de parcourir la pièce du regard, de voir ces nombreux corps brûlés ou déchirés dont s'occupaient des médecins & bénévoles. Aucun visage ne m'avait frappé comme connu, & je préférais éviter autant que possible de prendre le risque que ce soit le cas ; j'avais encore quelques petites choses à faire, avant de pouvoir me permettre de me préoccuper des miens. M'éclaircissant la voix brièvement, alors que Lockpin saisissait mon poignet gauche dans un geste automatique, je pris alors la parole d'une voix forte & audible. Les nouvelles étaient assez bonnes pour que je me permette un instant de troubler le "silence" de l'infirmerie improvisée, en prenant le pas sur les gémissements piteux des blessés ou les voix apaisantes des soignants. Il s'agissait de faire tomber un peu la tension de ceux qui s'inquiétaient que ce flot d'êtres brisés ne cesse jamais ou que la ville s'effondre d'un instant à l'autre. Il s'agissait de dire qu'il n'y avait plus rien à craindre, avec le style franc & direct de Soledad.
- C'est terminé. Sulfura est libre & reparti au volcan, quant à mister mégalo, il est sous contrôle. Gardevoir & Metamorph aideront à transporter les blessés. - Kaorine & Xatu également.
D'un hochement de tête, j'approuvais cette phrase prononcée par Joanna, la regardant me dépasser aussitôt avec Lyanna pour aller prêter main forte aux médecins déjà sur place, laissant les deux téléporteurs se joindre aux miens pour transporter, toujours avec accord du soignant présent, des groupes de blessés. Ainsi que je l'avais dit. Quant à moi, suivie de près par Lockpin, je n'eus guère le temps de faire plus de trois pas qu'une femme en costume résistant bien connue vint vers moi, un sourire un peu tremblant au visage. Soulagement que de la savoir présente, & en un seul morceau, appelant mon nom d'une voix plus assurée que son expression fatiguée, se plantant devant moi.
- Soledad! - Calypso.. - Nighty a été prise en charge par une femme médecin, & évacuée rapidement. Elle ira bien. Golden Wings est en bonne voie également, même s'il en gardera des traces. J'ai vu passer Émeraude & Saphir plusieurs fois, ils amenaient des blessés & repartaient aussitôt. &..
Attentivement, j'écoutais son rapport qui continua pendant de longues secondes, même si elle tâchait de faire au plus bref. Il n'était pas inconnu que je faisais partie des Vingt Premiers, donc qu'une autre résistante, même une Souffle comme elle, vienne me donner dans les moindres détails toutes les nouvelles qu'elle ait, ne surprendrait guère. Tant qu'elle ne lâchait pas un patient pour le faire du moins, & ce n'était pas son genre, cela ne risquait pas d'outrer qui que ce soit. Personne ne pourrait même deviner qu'elle avait cependant choisi avec précaution les premières nouvelles à me donner, qu'elle avait parlé en premier lieu de ceux qu'elle savait que je connaissais hors de la Résistance ou exclusivement en dedans mais qui comptaient à mes yeux, ceux pour qui elle savait que j'allais m'inquiéter en priorité malgré moi. Je m'inquiétais pour tout le mouvement bien sûr, pour chacun de ses membres, mais qui n'aurait pas le petit égoïsme de vouloir d'abord les nouvelles de ceux qu'il aimait? Elle m'évitait ainsi de me tourmenter pour eux, & me permettait en plus d'être d'autant plus attentives aux nouvelles sur ceux qui ne m'étaient pas aussi proches. Tout bénéf, quoi. Enfin, au moins dans l'ensemble, on aurait pu dire "tout est bien qui finit bien". Vu les circonstances, ce n'aurait même pas été sarcastique ; qui n'était pas conscient ici que les dégâts auraient pu être dix mille fois pires, au moins?
fiche by Nighty Jaegan, alias Rayquaza.
READ ME :
Sulfura est donc calmé & repart, & Soledad (Solène) se laisse un instant le loisir d'admirer sa majesté à son départ. Puis elle rappelle ses pokémons (sauf Lockpin, Gardevoir, Metamorph), y compris sa Déflaisan que vient lui rendre Toxik, avant de laisser ses deux téléporteurs les porter à l'infirmerie (elle, Joanna (Dylane), Lyanna (Maelys), Lockpin, Nymphali, Xatu, Kaorine). Arrivée sur place, sans s'arrêter au chaos qui règne, elle annonce que le combat est achevé, le danger écarté, puis annonce que sa Gardevoir & son Metamorph-Gardevoir aideront à transporter les blessés. Joanna précise que Kaofine & Xatu en feront autant. Calypso (PNJ Camélia Hopkins), présente sous son costume de résistante pour aider aux soins des blessés (formation d'infirmière), vient vers elle lui faire un rapide rapport sur les résistants qu'elle sait impliqués d'une façon ou d'une autre.le rapport dure 2-3 minutes. & sinon, end pour toutes mes persottes, sauf si vous avez besoin que je rajoute un post o/
COSTUMES DE RÉSISTANTS/RÉGIMEUX (rappel) :
Solène > Soledad. Perruque noire aux cheveux relativement longs laissés libres. Un masque noir couvrant la moitié de son visage & des lentilles noires également pour dissimuler en plus la vraie couleur de ses yeux. Vêtements bleu-sombres adaptés au combat & cape gris sombre abîmée au fil des missions. Porte deux armes à feu à la ceinture, en plus de ses deux ceintures de pokéballs.
Kimyann > Toxik. Uniforme blanc & masque du Régime. Porte une arme à feu parce que c'est la règle, mais se réfère surtout à l'arc qu'elle a dans le dos, & à l'arbalète à fléchettes qui se tient dans sa sacoche.
Mina > Nighty. Perruque immaculée, longs cheveux semblables à sa vraie chevelure. Masque noir, couvrant toute la moitié haute de son visage & passant sur le nez. Cape noire habituelle, rabattue consciencieusement sur sa tête pour la protéger du soleil & maintenue par les pouvoirs psychiques de Spirit le Métalosse. Tenue de combat noire également, souple & pratique, une épée à sa ceinture côté gauche. Deux petites sacoches sont fixées à la ceinture également.
Maelys > Lyanna. Perruque rose comme les cheveux des infirmières Joëlle du Japon, longs cheveux. Grosses lunettes noires masquant au passage la moitié de son visage, & dissimulant ses yeux avant tout bien sûr. Tenue de combat pratique violette, sous une blouse de médecin grise qu'elle porte généralement ouverte. Les poches de la blouse ont été bricolées pour fermer, & elle a également un petit sac en bandoulière contenant notamment des objets de premier secours.
Dylane > Joanna. Identique à Lyanna, hormis que sa perruque à elle est violet-sombre.
Judith > Émeraude. Perruque vert émeraude aux longs cheveux, attachés en queue de cheval haute. Masque de la même couleur, masquant la moitié de son visage. Long manteau noir, vêtements adaptés au combat de couleur vert-émeraude. Porte une arme à feu côté droit.
Eugène > Saphir. Identique à Émeraude, en remplaçant le vert par du bleu-saphir, & la queue de cheval haute en queue de cheval basse.
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
Age : 27 Messages : 875 Date d'inscription : 11/07/2013
Âge du personnage : 20 ans Métier / Études : Bac ES / Modeste écrivain de livres pour enfants Pseudonyme(s) : . Sirius - Maître Dresseur Golden Wings - Résistant Ted Ibert - nom d'écrivain
Sujet: Re: Event n°3; «This is War» Ven 25 Juil 2014 - 5:05
Event n°3
This is War
Samaël Enodril
Il rit doucement face à la réponse de son ami. Il est au courant qu'il a échappé de peu à une frappe sur la tête bien méritée après avoir blagué sur sa brûlure; mais c'était plus fort que lui. On pourrait croire que c'est en fait son cerveau que le jet de flammes à toucher (et peut-être que c'est ça, en fait) mais au milieu de tout ce sang et ces blessés, il a pensé qu'un peu d'humour ne ferait pas de mal. Vu les peurs maladives de l'autre, même si elles n'incluent pas l'hématophobie, Golden aurait compris si l'éleveur se serait senti perdu dans un tel endroit où règnent les longues agonies des patients que les médecins s'efforcent de traiter pour ne délaisser personne. Alors oui, au milieu de cette ambiance pour le moins pesante, il s'était senti obligé de sortir une blague aussi nulle. Heureusement qu'un bout du cerveau de Natsume se chargeait déjà de dresser une liste de tous les adjectifs de 'idiot', tiens ! On ne répétera jamais assez que l'ourson est stupide; son action de tout à l'heure l'a bien prouvée. Mais cette stupidité dont il fait preuve fait partie de ce qu'il est, et c'est même parfois ce qui le rend attachant. Si sa débilité peut s'avérer être un handicap lorsque le nounours agit sans réfléchir, son innocence et sa naïveté qui y sont liées l'aident à surmonter pas mal d'épreuves et sa folie lui permet même d'oser certaines choses qu'un potentiel manque d'audace l'empêcherait de faire en tant normal. Il se rend compte que risquer sa vie ne fera qu'inquiéter ses proches mais son entêtement prend parfois le dessus et l'avantage -ou l'inconvénient- c'est qu'il est souvent impossible de savoir ce qu'il va faire à l'avance. Lui-même l'ignore, à vrai dire, vu que la plupart du temps, il improvise.
Aux côtés de Natsume, dont le sourire le rassure, il aperçoit Ishaku, qui recule après la réponse du nounours, et Toruru, qui est celle qui reste donc pour déposer les spores sur celui fut son dresseur il y a quelques temps. Mais la Balignon tremble, et Golden comprend alors que c'est à cause de l'attachement qu'il lui reste envers lui qu'elle a un peu de mal à assumer sa tâche. Doucement, il lève un bras pour poser une main familière sur la tête de la femelle plante. Il sait que ce qu'il lui demande ne doit pas être si simple pour elle; son entêtement l'amène une fois de plus à blesser quelqu'un. Mais il tient réellement à rester éveillé. Il se doute qu'il n'arrivera pas à dormir de toute façon, mais se promet de faire un effort si cela s'avère réellement nécessaire. Il laisse donc silencieusement les spores de Toruru s'appliquer sur son bras, et attend avec une légère curiosité que l'effet agisse, désireux de savoir ce que les Pokémons ressentent quand ils sont eux-mêmes en proie à une attaque comme celle-là. Puis, il écarquille les yeux. Son flanc gauche s'engourdit progressivement, il perd temporairement la sensibilité liée à la douleur causée par la brûlure. Il se relève un petit peu pour mieux constater sa blessure, comme pour s'assurer qu'elle est toujours là, avant de se rallonger lorsqu'il aperçoit déjà la jeune médecin se mettre au travail. Lentement, sa tête repose sur le matelas, et ses yeux fixent le plafond, presque d'un air las. Il essaye de penser à autre chose, mais les bruitages aux alentours l'empêchent de se concentrer. Synkro est toujours là, près de lui, et il ne peut que sourire devant la lueur inquiète qui danse dans son regard. Télépathiquement, il lui demande d'aller faire un tour vite fait dehors pour lui faire part de la situation. Obéissant, le Gardevoir s'exécute et se téléporte en dehors de l'infirmerie improvisée. Le nounours regarde disparaître son Pokémon avant de prendre une grande inspiration quand il sent qu'on entaille la plaie pour l'ouvrir. Sans broncher, même lorsqu'il sent l'odeur du sang et le contact du liquide rouge contre sa peau, il reste calme, et stoïque. Rivé sur Natsume, son regard ne quitte pas la seule présence humaine qui pourrait vraiment le rassurer. Il a confiance en l'infirmière qui s'occupe de lui; mais il préfère ne pas penser au fait qu'elle est actuellement en train de nettoyer sa contusion ensanglanté. De temps à autre, la brune demande à l'adolescent s'il souhaite revenir sur son choix. Mais bien évidemment, c'est une réponse négative qu'elle reçoit à chaque fois. Si elle lui a proposé les deux solutions, c'est bien pour qu'il en choisisse une sans que sa décision soit contestée. Parmi tous les blessés présents dans l'infirmerie, Golden est l'un des seuls qui n'exprime pas sa douleur, que ce soit par des cris ou des gesticulations quelconques. Sil est un peu nerveux par rapport à ce qui se passe dehors, il reste patient et discret.
Il sursaute lorsqu'une compresse vient se poser sur son front, sensation agréable au milieu de cette chaleur, puis comprend que l'opération est terminée. L'ourson ne peut empêcher un soupir de soulagement s'échapper alors qu'il se fait de nouveau interpeller par la jeune femme, en tapinois pour que seul lui puisse entendre, et qu'il hoche légèrement la tête pour opiner, reconnaissant du respect qu'elle montre pour lui alors qu'il n'est encore qu'un gamin. Mais il doute pouvoir quand même lui divulguer sa véritable identité. Tant qu'il ne se sent pas obligé de la dire, il considère que c'est mieux qu'il la garde pour lui, et qu'il fasse confiance au silence du lapinou. Vivement mais avec douceur, Golden saisit le poignet du médecin, et laisse passer quelques secondes de silence, avant de prendre finalement la parole.
- Merci...
C'est tout ce qu'il réussit à sortir à l'instant présent, pendant que sa main se détache de son emprise et vient se replacer sur le matelas. Dans ses yeux dorés, une lueur de reconnaissance, visible, exprime à peu près ce qu'il ne peut faire passer par les mots. Il fixe la jeune infirmière un bref instant de reposer sa tête sur le côté. Les blessés, humains comme Pokémons, continuent de défiler. Les soignants s'agitent, pratiques leurs connaissances médicales avec soin, et se rendent compte un par un de l'état de chaque patient. Comparé à beaucoup d'autres, sa blessure est minime. Il comprend ce qu'elle a voulu dire par "s'occuper personnellement de lui", mais il y en a bien d'autres qui méritent également un traitement favorable, Résistants déguisés ou non. Il ne peut que regarder les brancards défiler, sans pouvoir rien faire, mais remercie intérieurement Windie et Yami de rapporter avec elles des victimes du carnage qui ont elles-aussi besoin de soin. Il aurait aimé être plus utile; mais ce qui est fait est fait. Il cligne des yeux cependant en reconnaissant Edwin et l'une des deux filles qu'il se souvient avoir aidé au début de la bataille.
Alors qu'il s'apprête à aller voir son ami pour lui demander des nouvelles de l'extérieur, il hoquette subitement de surprise en apercevant Synkro qui revient pour lui transmettre ce qu'il a vu dehors. Le Gardevoir pose une main sur son front et il peut alors voir des images de Sulfura en colère, puis plus calme ensuite, pour repartir enfin chez lui après que le dangereux psychopathe qui le contrôlait ait été arrêté et après avoir remercié les combattants encore présents sur le front ainsi que les Pokémons psy et fée qui ont servis d'intermédiaire aux messages pacifiques de leurs dresseurs. Le Résistant sourit suite à cette nouvelle, alors que Soledad entre à son tour dans l'infirmerie pour l'annoncer au reste des personnes présentes dans la banque. C'est terminé, comme elle l'a si bien dit. Ils ont affrontés un Pokémon Légendaire, et sont sortis vainqueurs de ce combat. Wings aurait bien aimé toucher deux mots à celui qui a provoqué ce désastre, mais il imagine qu'il n'aurait pas l'air fin dans son état, et que ça ne serait qu'une attitude puérile.
- C'est fini...
Ce n'est pas un sourire lumineux comme il sait si bien les faire, mais il est sincère, et reflète son soulagement immense. Il souffle un bon coup en laissant la nouvelle se propager dans l'enceinte du bâtiment et fait rentrer son Arcanin et son Absol en les remerciant pour leur aide précieuse. Il ne ressent même pas la fatigue; juste un allègement considérable, comme si un poids lourd s'était enlevé de lui.
Réalisé par BlueBerry pour Orange
En gros:
Le nounours se laisse faire durant l'opération, en silence, et demande à son Gardevoir d'aller dehors pour lui rapporter ce qui se passe. Il remercie Adé à la fin des soins et reste sur le matelas en regardant les alentours. Synkro, Windie et Yami finissent par revenir et il fait rentrer les deux dernières alors que le premier lui envoie des messages du Sulfura par télépathie. Soledad apparaît ensuite, il est soulagé, et tout le monde il est content /MUUUR/
Adélia G. Turnac Administratrice Fondatrice
Messages : 510 Date d'inscription : 10/07/2014
Âge du personnage : 23 ans Métier / Études : Médecine, en stage dans une clinique privée Pseudonyme(s) : Adélia Frey, sa fausse identité, le nom sous lequel elle se présente Mascarade, surnom de Compétitrice
Niveau : 65 Team active :
MAJESTA Ectoplasma ♀, Lévitation, naïve
PUMPKIN Emolga ♀, Statik, fofolle
AMADEUS Haydaim ♂, Herbivore, malin
GOTHAM Bruyverne ♂, Infiltration, hardi
BENTLEY Tengalice* ♂, Chlorophylle, pressé
MOZART Noctunoir ♂, Pression, calme
Sujet: Re: Event n°3; «This is War» Ven 25 Juil 2014 - 5:13
This is War
Event no°3
Peut-être cette tentative d'aider paraîtra-t-elle déplacée. Délicate, dangereuse. Tout à la fois ou peut-être rien de tout ceci. Se tient devant moi un être humain qui nécessite une attention privilégiée. Sans soins adaptées, ce qui l'attend? Mes connaissances encore limitées ne me permettent pas d'apposer un pronostic. Cependant il s'expose à des risques d'infection. À des douleurs intenses. Bien malgré moi, j'espère vivement qu'il acceptera ma proposition, plutôt que de jouer, une énième fois, au héros. Il en a assez fait. N'est-ce pas que ces soins viennent souligner son implication? Je sais que l'accueillir dans notre clinique est un risque. Si le Régime devait le découvrir, ne serais-je pas exposée? Aider un Résistant, sous leur nez, dans la grande capitale d'Enola. L'idée m'amuse presque. Sauf que là il ne s'agit pas de jouer les rebelles, bien au contraire. Je veux aider ce gamin car il n'est qu'un adolescent de seize ans inconscient, un être humain, tout simplement. Il m'est de mon devoir de l'aider, cependant je doute qu'au vu de comment fonctionne le gouvernement à présent qu'on lui témoigne quelconque considération ailleurs et qu'après avoir été soigné... Il ne soit jeté dans un cachot. Cette idée me révulse complètement, et probablement que mon visage laisse transparaître une part de mon inquiétude. Je ne peux pas m'en empêcher cependant, si bien que je fais mine de regarder ailleurs après m'être retirée de tout près de son oreille.
Le code des médecins m'oblige à soigner, peu importe qui se présentera devant moi. Peu importe qui est cette personne et ce qu'elle a fait de sa vie. Assassin, violeur, profiteur. Parfois, je m'imagine traiter ceux qui m'ont arraché ma famille. Ceux qui ont détruit mon existence. Parfois je me demande si j'y arriverais. Ce moment en est un du genre. Tandis que je range mes effets, je tente de me rassurer en me disant que plusieurs membres du Régime n'y sont finalement que pour rien. Embarqués, séduits, par obligation ou encore forcés, ils ne sont pas tous responsable de mon malheur. Certains se trouvent même à l'extérieur, en train de combattre Sulfura, à défendre la cité. J'ai entendu lors de mon arrivée dans la ville la voix de l'une d'entre eux, adresser des directives aux soldats répartis dans les rues de Vanawi. Oui, prendre soin de ce garçon ne signifie pas de prendre parti dans cette guerre, et le contraire aurait été encore plus vrai. Il s'agit juste d'aider quelqu'un. Et aider est ce que j'aime faire, au plus profondément moi. J'imagine qu'il s'agit là d'une signature chez les Turnac. Ma mère partageait ce même désir. Parfois, elle s'emportait sur ce monde qu'elle jugeait trop souvent injuste. Que dirait-elle à présent? La reconnaissance du garçon me touche, et je lui souris avec douceur avant de reporter mon attention sur la salle, heureuse d'avoir au moins réussi à convaincre ce jeune fou de se laisser soigner.
Je surprends un regard que me jette Melinda. Un regard, très intense, comme si elle pouvait lire la moindre de mes pensées. Ses prunelles rougeâtres brillent d'un éclat étrange et solennel. À ce moment-là, quelque chose se produit en moi. Je sens qu'elle sait. Qu'elle sait tout sur moi, qu'elle sait d'où je viens. Qu'elle sait que je suis une Turnac. Je la regarde en retour, retenant mon souffle. Je sens déjà les soldats accourir, me jeter en prison, les tortionnaires, les interrogatoires. Est-ce donc ma fin? Lentement, un sourire étire ses lèvres fines. Un sourire franc, gratuit, affectueux. Doucement, elle se dirige vers moi et salue les deux garçons.
«Nous travaillons depuis plusieurs heures. Va te débarbouiller un peu, et trouve quelque chose à manger, puis reviens.»
Aucune façon de discuter ces ordres. Je me lève et salue Natsume et mon patient, avant de me diriger vers les toilettes où je me lave les mains, le visage, et même les cheveux autant que je le peux. Je m'appuie contre le comptoir et regarde mon reflet dans le miroir. Jamais je ne lui ai autant ressemblé. Ma crinière de cheveux en bataille, et ce regard déterminé et fatigué tout à la fois. Soupirant une dernière fois, je prends la direction de la grande salle. Il est temps d'y retourner. Je retrouve la salle changée, comme animée d'espoir. Une silhouette costumée se tient maintenant parmi les corps mutilés des blessés. J'arrive tout juste à temps pour recevoir les nouvelles qu'elle apporte. Cette guerre est terminée, scande cette femme. Sulfura est calmé. Le soulagement me redonne des ailes et chasse ma fatigue. Pour moi, pour Melinda, cette journée ne fait que commencer. Mais au moins nous avons la satisfaction de nous dire que chacun de nos gestes compte, et que la ville est sauvée. La ville est sauvée.
(c)Golden
TINTINTINTIIIN!:
Petit post de clôture, rien d'intéressant, vraiment xD Terminé pour moi donc ^^
Natsume Shimomura Modératrice en Chef
Age : 27 Messages : 668 Date d'inscription : 24/05/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Diplôme d'élevage, L2 Sciences Pseudonyme(s) : . Wakagi
~> Nom de chercheur Athéris
~> Pseudonyme de soigneur
Sujet: Re: Event n°3; «This is War» Ven 25 Juil 2014 - 17:42
This is War
Event N°3
L'humour marche généralement moyennement sur lui pour lui remonter le moral, ou du moins cela lui permet de penser brièvement à autre chose puisqu'il s'occupe alors souvent de trouver une réplique acide et sèche, même inconsciemment. Pour lui à l'instant, impossible de rire en entendant tous ces cris d'agonie, en sentant tout ce sang sur ses mains, en voyant tous ces corps meurtris et ensanglantés. Impossible. Le rire de l'Enodril le fait tout juste légèrement soupirer et une bien maigre esquisse de sourire tente de se poser sur le visage de l'éleveur, mais elle disparaît rapidement. Même la caresse de Samaël sur la tête de Toruru ne parvient qu'à calmer légèrement la Balignon qui est un peu dans le même état que son dresseur, à l'heure actuelle. C'est trop lui demander que de garder une façade lumineuse alors qu'il assiste Adélia dans son travail, et retient du mieux qu'il peut la nausée qui le prend en témoignant de tout ça. Non, la peau carbonisée et le sang de son ami ne sont pas des images qu'il apprécie tout particulièrement, et l'envie de vomir est si puissante qu'il doit la refouler en se rappelant de ses exercices de respiration. Comment est-il supposé rester calme, hein ? Il ne sait pas par quelle magie il arrive à garder le peu de sang-froid qu'il ait jamais possédé, en fait. À de nombreuses reprises, Adélia lui demande de regarder à côté pour ne pas qu'il ait à voir en détail ce qu'elle fait, mais un rictus caustique manque d'étirer ses lèvres à l'écoute de ces paroles. Il n'est plus à ça près. Des images horribles gravées à jamais dans son esprit, il en a des dizaines. Il n'a plus fait de nuit sans cauchemars depuis deux ans ans après tout, et même si la vision de son ami dans une pareille situation et de son sang coulant ne va pas surpasser les souvenirs horribles qui le hantent constamment. C'en est une autre qui s'ajoute à la pile, et il se mord le côté de la lèvre inférieure jusqu'au sang pour se calmer du mieux qu'il le peut. Il sent ses yeux s'humidifier et rougir un peu, mais il se gifle intérieurement et s'empêche de pleurer. Sensibilité de merde qui revenait encore lui jouer des tours, tiens... Mais ça fait mal.
Ça fait mal de voir tout ça. Il n'a que seize ans il faut le rappeler, et une naïveté qui part en morceaux devant ce gigantesque spectacle macabre. Le peu d'innocence qui lui restait a été envoyée par la fenêtre lorsque ses yeux se sont posés sur tous ces corps entassés de blessés, et certains ne survivront pas, il le sait. Il n'a pas manqué de remarquer ceux dont la respiration s'est stoppée, ceux que Ishaku évite soigne soigneusement en faisant le tour avec une expression triste, et même si la mort est un sujet qu'il connaît bien pour l'avoir côtoyée de près pendant quatre longues heures d'enfer, il ne peut qu'être chamboulé. Ses pensées s'égarent, et les cris et autres hurlements étranglés de douleur qui parviennent à ses oreilles ne vont rien changer à ça. Malgré le silence de l'autre adolescent, Natsume sait à quel point il doit souffrir. Il a déjà vécu la même chose, et il déglutit en sentant sa cicatrice à l'avant-bras, près de son coude gauche, le picoter comme un rappel douloureux dont il n'a pas besoin. Il l'admire de se retenir, mais en même temps, cela ne lui fait que plus mal encore ; il a assez de son imagination pour lui donner une idée de ce que l'autre doit ressentir et autant dire que ce n'est pas très agréable. Vraiment pas. Son regard fixé sur lui le force à tenter de dissimuler toute la peine qu'il ressent et il s'insulte mentalement pour empêcher ses yeux de s'humidifier davantage. Ne pas pleurer. Ne pas craquer. Pas encore.
Puis, enfin, c'est fini. Il ne remarque pas ni entend les propos d'Adélia à l'encontre de Sam, trop occupé jeter un regard circulaire aux environs. Il déglutit pour ravaler la sensation de nausée infâme qui s'est emparée de lui et remercie Toruru de son service en la rappelant dans sa pokéball. Nul doute que vu son état émotionnel et sa peur en général, il aurait été stupide de croire qu'elle aurait pu continuer. Même Ishaku paraissait troublé et mal à l'aise, en fait, et c'était tout autant compréhensible. Natsume poussa un long soupir las et fatigué. Une femme qu'il ne connaissait pas vint s'adresser à Adélia, juste avant que celle-ci ne parte en les saluant. Il comprend alors que son aide n'est plus nécessaire et rappelle dans leurs pokéballs respectives son Blizzi et son Charmillon, non sans leur avoir donné un micro-sourire se voulant rassurant. Il se doute qu'il ne fait probablement que les inquiéter davantage, mais il tente. Il n'est pas très doué en tout, mais il essaie et devra se débrouiller avec ça, comme d'habitude. C'est devenu une habitude à la force, de ne pouvoir rien faire sans merder largement, et aujourd'hui, il a eu largement l'occasion de constater son inutilité et sa faiblesse. C'est peut-être excessif de sa part de s'en vouloir pour des choses qui ne sont pas de sa faute, oui. Mais encore une fois, raison et émotions vont rarement ensemble et il n'est pas rare que l'un vienne violemment contredire l'autre, comme dans le cas présent. Il serre les dents, se mord la lèvre inférieure rageusement et sent ses épaules se contracter très légèrement.
C'est fini, oui. Mais pour combien de temps, hein ? Combien de temps avant qu'un autre taré ne vienne refaire un truc du même genre autre part ? Il fait taire son pessimisme et le garde pour lui, ayant pleinement conscience que son avis risquerait de ne pas être apprécié des autres, et qu'il vaut peut-être mieux profiter de cette victoire. Son expression morose ne disparaît pas, bien qu'une partie de l'inquiétude en ait disparu. La plupart personnes encore conscientes se réjouissent de l'annonce, des sourires naissent, mais lui n'y arrive pas. C'est plus fort que lui. C'est trop dur. L'image du cadavre de Noémie lui revient à l'esprit, et il serre les poings, furieux autant contre lui-même que contre celui qui est responsable de tout ça. Quelque part, il y a des parents qui n'entendront plus leur fille rire. Ou des grands-parents, ou un oncle, ou une sœur, peu importe. Quelque part, il y a des gens qui devront enterrer une gamine de moins de cinq ans parce qu'il n'avait pas été assez rapide pour parvenir à l'aider, parce qu'il avait eu trop peur et s'était laissé aller au jeu macabre de la panique et de l'angoisse. Encore. Trop de fois a-t-il succombé à cela, et il se prouve à nouveau qu'il est bien incapable d'apprendre de ses leçons. Il peste intérieure et s’injurie de tous les noms les plus impolis existants avec une volonté à en faire peur. Puis, ses yeux dérivent vers Fae qui attend toujours ; elle a retrouvé sa forme originelle, confirmant une bonne fois pour toutes qu'il n'y a plus rien à craindre. Il la rappelle dans sa pokéball sans plus de procès en remerciant intérieurement Faust de lui avoir prêté la sphère bicolore de l'Absol, puis en ayant cette pensée, hoquette. Faust. Arceus, que lui est-il arrivé … ? Il a eu l'occasion de voir de nombreux blessés, dont certains directement par Sulfura, et vu qu'il ne l'a pas vu ici, il n'y a que trois possibilités. Il est vivant, mort ou vivant mais mourant. Sympathiques théories qui se bousculent dans sa tête et font revenir la nausée qu'il croyait avoir chassé. Sa gorge se noue alors que la peur revient au galop, le paralysant sur place et il doit encore une fois tout faire pour ne pas craquer. C'est dur. Pour quelqu'un d'aussi sensible que lui, tout ça, c'est un peu trop. La mort de la fillette, le désastre, le sang, les cris d'agonie, la blessure de Sam, les morts et la peur pour les autres... Le mélange est sûrement l'un des plus désagréables qu'il ait jamais rencontré. Il lui laisse un goût horriblement amer et le peu de neutralité qu'il a pu garder disparaît, remplacé par une morosité évidente. Il ne sait pas quoi faire, en fait. Un soupir lourd, brisé, s'échappe de sa gorge et il baisse les yeux. Peut-être est-ce la surdose qui fait qu'il ne s'est pas encore écroulé en larmes, ou l'adrénaline, ou bien même son autruchisme qui le pousse à passer à côté de sa peine pour l'instant pour y penser plus tard, quand il jugera le moment bon, soit plus honnêtement dès qu'il sera seul.
Puis, avant qu'il n'ait pu la voir arriver, l'Ortide qu'a amené le jeune homme de tout à l'heure s'approche doucement de lui. Il cligne des yeux, surpris, et sursaute un peu lorsqu'il sent les petits bras de la créature se refermer sur lui, dans une tentative de réconfort maladroite mais sincère. Hésitant, il ne sait que faire, ne s'étant pas rendu compte d'à quel point il avait rêvassé, puis lorsqu'une agréable odeur fleurie parvient à ses narines, il cligne des yeux et un bien maigre sourire s'esquisse sur son visage. L'odeur des Ortides changeait en fonction de la personne avec qui ils étaient, plus particulièrement si l'Ortide en question était à l'aise. Ça ne va pas apaiser tous ses tracas, mais cette simple gentillesse de la part de cette Ortide a suffit à le sortir de la torpeur morbide dans laquelle il s'était plongé de lui-même. Il lui caresse lentement la tête pour la remercier, et la laisse se mettre à côté ; il faudra qu'elle attende son dresseur avant de partir, et Natsume gardera un œil sur elle jusqu'à ce que le concerné ne revienne la chercher.
Puis, son regard se repose sur Sam et un voile d'ombre se forme dans ses yeux alors qu'il ne peut s'empêcher de fixer une nouvelle fois la blessure qu'il s'est fait, peiné. Un nœud d'angoisse s'est installé dans sa gorge et c'est avec beaucoup d'hésitation et de maladresse qu'il s'exprime enfin, en faisant de son mieux pour ne pas laisser transparaître toute sa frayeur malgré le fait qu'il doit sûrement être aussi facile à lire qu'un livre ouvert, à l'heure actuelle. Il ne va pas s'en cacher ; il n'a jamais été très doué avec les masques, encore moins lorsqu'il s'agit de dissimuler ce qui lui passe par la tête. Il prend une légère inspiration avant de parler.
« Ne... »
Pourquoi est-ce si dur, d'un coup ? Sa gorge est devenue comme sèche, aride. Les mots se bloquent et il se mord les lèvres, hésitant soudainement.
« Ne meure pas. S'il te plaît. »
Il sait que son ton est presque suppliant. Il tente de dissimuler du mieux qu'il le peut la peur qui bouillonne en lui, cette peur pour ses proches, pour tous ceux qu'il apprécie et veut voir vivre, cette terreur de perdre quelqu'un d'autre qui vit en lui depuis le jour de la mort de sa mère et qui refuse de partir, cette frayeur affreuse qu'il n'a jamais réussi à surmonter. Il aimerait pouvoir cacher toute la douleur qu'il ressent actuellement, mais il sait qu'il doit être très facile de comprendre, à l'instant.
« Je ne veux pas... Je ne veux pas avoir à enterrer quelqu'un d'autre. »
Pas comme elles. Mais ça, il ne le dit pas. Sam ne connaît le sort que d'une seule de ces deux personnes. La seconde, c'est une amie proche qu'il a eu au Japon et qui a fini par succomber à la maladie qui lui pourrissait la vie. Tous ceux qu'il a jamais considéré comme proches ont fini par mourir ou partir, et cela a fini par faire naître dans sa poitrine une affreuse et terrifiante sensation de terreur. Puis, réalisant ce qu'il avait dit et l'égoïsme de sa phrase, évitant toujours le regard de l'autre, il soupira.
« Pardon. Je n'ai pas le droit de te demander ça. »
Moi et mon égoïsme de merde, sérieusement... Il retira ses gants ensanglantés et grimaça un peu, autant par dégoût pour l'état des gants en question que pour lui-même.
Résumé:
Durant l'opération, Natsu se retient de pleurer. Malgré l'apaisement de Sulfura, il déprime un peu à cause de tout ce qu'il a vu, de la peur et de l'angoisse. Remarquant son état, l'Ortide de Ed vient le réconforter et lui permet de ne pas craquer. Il finit par demander à Sam de ne pas 'mourir aussi' parce que c'est un lapin effrayé
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
Age : 27 Messages : 875 Date d'inscription : 11/07/2013
Âge du personnage : 20 ans Métier / Études : Bac ES / Modeste écrivain de livres pour enfants Pseudonyme(s) : . Sirius - Maître Dresseur Golden Wings - Résistant Ted Ibert - nom d'écrivain
Sujet: Re: Event n°3; «This is War» Sam 26 Juil 2014 - 0:41
Event n°3
This is War
Samaël Enodril
Et maintenant ? Et maintenant... et maintenant quoi ? Il va attendre ici que quelques uns de ses proches le rejoignent pour qu'il se fasse "gentiment" remettre à sa place après sa "petite" folie ?... Ouais; c'est la seule chose qu'il puisse faire, maintenant. Alors il reste là, sur cette couchette, à scruter les allers et retours des médecins qui font tout leur possible pour sauver le plus de victimes. Parmi les blessés, bien sûr, des morts. C'est triste, mais la vérité est là, et bien que les infirmiers présents soient compétents et suent sang et eau pour s'occuper des soins nécessaires à chaque cas, ils ne peuvent empêcher l'irréparable de se produire dans l'impuissance la plus totale. Et Natsume... est malgré lui spectateur en même temps que le nounours; mais le lapinou aide également et sert d'assistant si besoin est. Golden admire le Shimomura pour arriver à garder son sang-froid et son calme dans un moment pareil. L'adolescent voit qu'il est quand même mal à l'aise à certains moments, et même troublé; mais il tient bon malgré l'odeur du sang et les lamentations. L'enolian est au courant des peurs de son ami, de son asthme, et de la mort tragique de sa mère qui l'a, il l'a deviné sans aucun mal, traumatisé. Cela ne l'aurait pas étonné qu'il craque bien avant; mais si l'aîné a remarqué la rougissement de ses yeux, aucune larme traîtresse n'ose couler cette fois-ci. L'ourson aurait bien retiré ses lunettes, pour mieux le voir et peut-être le rassurer par la même occasion. Mais il est encore trop tôt pour qu'il puisse retirer son déguisement, et encore, il va devoir le garder au moins jusqu'à ce qu'il soit vraiment à l'abri.
Néanmoins, la lueur de tristesse qui passe dans le regard de son ami ne lui échappe pas. Alors qu'il compte faire un mouvement dans sa direction, tel un geste de réconfort, il s'immobilise lorsqu'une Ortide vient passer ses bras autour de Natsume. Il sourit, attendri devant la scène mais également reconnaissant envers cette femelle plante, jusqu'à ce que Synkro commence à lui envoyer des flash-backs. Il ne voit pas trop pourquoi son Gardevoir s'entête à lui montrer des images d'Edwin, jusqu'à ce qu'il fasse le lien et comprenne que l'Ortide n'est autre que la Mystherbe qu'il a vu aux côtés de son ami quand ils se sont rencontrés la première fois à Noël. Golden pourrait presque être amusé de cette coïncidence. Ce jour-là, cette Ortide, à ce moment une Mystherbe, avait consolé le petit ours brun à sa manière, alors qu'il était plongé dans sa mélancolie liée à la pensée qu'il passait encore un Noël sans son géniteur. Aujourd'hui, c'est au tour du porc-épic d'être rassuré par cette Ortide, comme elle l'a fait pour lui. Freya...
Puis, l'Enodril se retient de sursauter lorsqu'il voit le regard de Natsume se voiler de peine alors qu'il fixe sa brûlure. Le japonais sait ce que ça fait. Il a lui-même subi le courroux d'un Pokémon feu, un jour; mais sur son bras, pour sa part. Mais sur le flanc, ou sur le coude, la douleur reste insupportable, et Sam saisit alors l'origine de la nervosité et de l'angoisse qu'il a perçu chez lui au moment des soins, et encore maintenant. Une sorte de frayeur le traverse, Samaël peut le voir. La vue de sa plaie doit sans doute rappeler de mauvais souvenirs à son ami, et il en est intérieurement désolé. Il n'aurait pas pu prévoir que Natsume serait à l'infirmerie, même s'il était heureux et soulagé de le savoir ici plutôt que sur le champ-de-bataille.
Il n'écarquille pas les yeux, mais la surprise et la mélancolie sont présentes dans ses pupilles couleur or. La supplication de Nat lui fend le cœur. Ces mots représentent à eux-seuls l'affection que le lapinou porte pour le nounours, et ce dernier se retrouve touché par le fait qu'il s'inquiète pour lui. En tant qu'ami, c'est assez normal; mais c'est bien la première fois que l'éleveur lui demande une chose pareille, et il ne sait que dire. Il comprend la peur de Nat, mais il ressent alors une drôle de sensation au niveau de la poitrine. Le hérisson est effrayé, mais malgré ses craintes, sa présence réussit quand même à l'apaiser. Il comprend parfaitement le sentiment qui l'habite. Son grand frère lui a d'ailleurs dit la même chose. Mais même s'il commet des erreurs et des folies, même s'il paraît suicidaire, il ne compte pas mourir. Il a encore parfois du mal à le croire et à se l'avouer, mais sa mort chagrinerait énormément ses proches, et rendrait potentiellement certains d'eux fous. Natsume... serait triste, lui aussi. S'il lui fait une telle requête, c'est que Sam compte autant pour lui que le lapinou compte pour l'ourson. Il baisse les yeux au moment où l'autre soupire. Nat n'a pas à s'excuser. Ce qu'il lui demande est parfaitement légitime et compréhensible. Si l'aîné était à la place du cadet, il lui demanderait la même chose. Il lui ferait promettre de ne pas mourir. Alors non, le porc-épic n'a pas à croire qu'il est égoïste; au contraire. Mais même devant une supplique aussi sombre, Samaël ne peut qu'émettre un rire léger et idiot, comme amusé.
- Qu'est-ce que tu racontes, encore ?... Faust me tuerait si je venais à mourir !
Eh oui, encore et toujours de l'humour; à croire que c'est une de ses armes favorites contre le lapin-chaton. Sam n'a pas peur de la mort, mais ça ne veut pas dire pour autant qu'il compte mourir. Il joue avec le feu, et fait parfois des choses dangereuses, mais il ne pense jamais à mal, et essaye toujours de se rendre utile du mieux qu'il peut. Il est conscient maintenant que sa disparition causerait une réaction en chaîne assez catastrophique; la dernière chose qu'il veuille faire, c'est blesser ses proches, volontairement ou non. Natsume est progressivement devenu un ami cher, et pour rien au monde il ne voudrait le perdre. Sam reprend ensuite un air plus sérieux, avant de prendre doucement la main du Shimomura dans la sienne, après que celui-ci ait retiré ses gants.
- Je ne peux pas prédire l'avenir, Nat. Mais rassure-toi, je ne compte pas mourir. Si tu me le demandes, alors je survivrai; je te le promets.
Un nouveau sourire, plus tendre, se dessine sur ses lèvres. S'il venait à faire souffrir Nat d'une quelconque façon, il ne se le pardonnerait jamais.
Réalisé par BlueBerry pour Orange
En gros:
Le nounours ne sait pas trop quoi faire et décide donc de rester sur son matelas avec Nat pour lui tenir compagnie. Il reconnaît au passage Freya puisqu'il l'a déjà vu auparavant puis se tourne vers Nat pour essayer de le consoler maladroitement en lui prenant la main pour le rassurer. Je crois que c'est à peu près tout.
Edwin Leclair Débutant
Messages : 255 Date d'inscription : 06/12/2013
Âge du personnage : 27 ans Pseudonyme(s) : /
Niveau : 60 Team active :
Dracaufeu ♂ - Ifrit
- Brasier - Brave - Dracaufite Y
Alakazam ♂ - Kinésis
- Synchro - Calme - MT Zone magique
Germignon ♀ -Jenny
- Engrais - Malin
Minidraco ♀ - Lady
- Mue - Prudente
Togépi ♀ - Faith
- Sérénité - Modeste
Barpau ♀ - Meraxès
- Adaptabilité - Gentille
Kinésis, mon cher Alakazam accepta l'idée venue de la femme au masque noir et je le vis léviter jusqu'aux autres pokémons qui vont tenter de communiquer avec le pokémon légendaire. J'espère de tout coeur que le plan va fonctionner. Sur mon cher Ifrit, je restai légèrement fébrile et agité, oui car j'ai aussi peur de la réaction de Sulfura. Imposer une communication télépathique à un pokémon méga furax est quelque chose de risquer. Mais à l'inverse, a-t-on d'autres choix qui s'offrent à nous? Non, on ne peut rien contre cet oiseau de feu. En attendant la communication, je caressai le cou de mon pokémon de feu. Ifrit grognai de temps en temps, n'aimant pas que ce pokémon légendaire s'en prenne à des innocents. Le seul moyen pour calmer mon pokémon est de le rassurer. Soudain, un cri strident à en glacer le sang se fit produire par le Sulfura. Je le vis se tortiller sur place en secouant la tête comme s'il se faisait torturer. Je déposai ma main sur ma poitrine, j'étais triste de voir le pokémon dans cet état, mon regard était posé sur lui. Le pokémon allait-il finalement accepter notre communication? J'eu à l'instant peur que notre tentative puisse aggraver la situation. Une nouvelle réaction se produit chez le pokémon légendaire de feu, je vis Sulfura arrêter de se débattre pour finalement se laisser battre des ailes d'une manière très sereine, voir presque absent. Est-ce que nos pokémons ont réussi à entrer en communication avec l'oiseau de feu? Peu de temps après ma réflexion, je vis le légendaire descendre vers la ville en battant des ailes avec une cadence assez régulière et même si j'ai eu à l'instant peur qu'il se dépose et qu'il crame toute la ville, je pu percevoir dans le comportement du pokémon que son élan vers le bas ne semblait pas agressif.
Par surprise et grand soulagement, je le vis faire une genre de révérence qui sembla très convainquant. Par la suite, ça ne prit pas de temps pour qu'elle reprenne son vol et revenir dans le volcan avec une attitude bien plus calme qu'avant. Je fus réjouis de la tournure de cette évènement. Qui sait ce qui aurait pu se passer si la tentative de communication aurait échoué. Bref, j'aimai mieux pas y penser. Je respirai un grand coup afin d'évacuer ce stress qui s'était accumulé. Je vis la femme masquée partir je-ne-sais-où. Je pris cet instant pour caresser la tête de mon meilleur ami, Ifrit. Je vis mon pokémon briller à nouveau et se retransformer dans sa forme initiale. Je ne comprends pas pourquoi ça fait ça. Mais bon, j'échangeai un regard complice avec mon pokémon de feu. Mon attention se détourna vers Kinésis qui revint vers nous grâce à ses pouvoirs psychiques. Je le félicitai :
« Bravo Kinésis, tu as fais du très bon travail, grâce à ta contribution, tu as sauvé la ville. Retournons en bas voir à l'infirmerie. »
Il hocha la tête sans broncher, puis il nous téléporta en face de la banque qui servait d'infirmerie. Je débarquai du dos de mon pokémon de feu, Kinésis lévita à mes côtés et je dis à mon meilleur ami en sortant sa pokéball :
« Ne m'en veut pas si je te remets dans ta maison, tu n'es plus un salamèche hein, c'est pour ne pas obstruer le passage, déjà que ma présence sera obstruant puisque je ne connais rien en médecine. »
Dis-je en caressant le museau de mon pokémon qui ressemble à un dragon. Je pris sa pokéball et je le fis rentrer dedans. Je fis signe à Kinésis de me suivre. Lorsque j'entrai dans la banque, c'était un peu le chaos. Des gens très blessés, voir tués, des humains et pokémons brûlés. C'était l'horreur, ce n'est pas une vision que je veux voir. Je me mis à chercher mes pokémons lorsque je sentis une présence qui contournait ma jambe droite. Je vis mon petit Lee, le débugant. Je lui souris et je le pris dans mes bras et je lui fis un câlin affectueux. Je lui dis :
« Je suis très content de te voir mon petit soldat. La jeune femme avec qui tu étais n'est plus là? Ah bon...j'espère qu'elle va mieux. Allons chercher les autres. »
Je vis plus loin ma belle Mermaid, je la remerciai de son temps pour avoir aider les autres. Je pris sa filetball et je la remis dans sa balle bleue. Je vis ensuite mon cher Dalidae, mon Papilusion. Je l'interpellai et le remerciai de son temps. Je pris sa balle rouge et blanche et je le remis dans sa balle. Bon, maintenant, où est ma chère Freya. Je cherchai un peu autour, au passage, je ne vis pas le Corboss et ni la femme qui était dessus. Peut-être qu'elle a rejoint sa soeur et partie. Bref, je vis Freya en compagnie du jeune homme qui aidait à soigner les gens et les pokémons. J'arrivai devant l'adolescent aux cheveux bruns et d'une personne déguisée que je ne pris pas plus attention. Avec mon attitude calme et joyeuse, je lui dis :
« Hey, merci d'avoir gardé un oeil sur ma petite Freya. Dit, Freya, as-tu aimée aidé à soigner les gens? »
Elle s'exclama en disant son nom. Elle vint me faire un câlin. Elle dit un au revoir de la main au jeune homme aux cheveux bruns. Je m'avançai un peu vers lui, puisque je tiens Lee dans mes bras, je le mis sur le côté gauche de mon corps et je pris ma main droite afin de le présenter au jeune homme afin de lui serrer la pince. Je vis Kinésis l'Alakazam léviter à moi.
« Moi, c'est Edwin Maugrim, coordinateur. Enchanté, en tout cas, tu as fais du bon boulot, tu as un bel avenir devant toi si tu veux faire le métier de soigneur. Bref, je vais rentrer, je ne me sens pas bien devant tous ces blessés. À la prochaine j'espère! »
Je fis entrer Freya dans sa maison, puis j'envoyai un salut de la main au jeune homme et l'autre déguisé. Je sentis une main sur mon épaule droite, c'est celle de Kinésis. Puis, après une seconde, pop, on se téléporta à notre chambre de Nuva Eja, c'est pas cool ça, moi qui a magasiné un appartement à Vanawi...mon projet est tombé à l'eau. Je dois me trouver un autre endroit.
NOTES IMPORTANTES:
1- Edwin est content que le plan a fonctionné 2- Se téléporte à l'infirmerie pour récupérer ses pokémons 3- Remercie Natsu en se présentant et part en se téléportant ailleurs.
Voilou voilà <3 Merci!
Natsume Shimomura Modératrice en Chef
Age : 27 Messages : 668 Date d'inscription : 24/05/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Diplôme d'élevage, L2 Sciences Pseudonyme(s) : . Wakagi
~> Nom de chercheur Athéris
~> Pseudonyme de soigneur
Il étonne toujours autant Natsume de voir que Sam peut garder le sourire et rire ainsi dans n'importe quelle situation.Lui n'est pas de ce genre-là, préférant plutôt l'humour noir, le sarcasme et un certain mépris de la réalité pour mieux s'en moquer afin de gérer le stress occasionnée par celle-ci. C'est quelque chose qu'il respecte tout autant que cela l'énerve, en fait, et il retient un soupir un peu las en le voyant rire de ses propos. Il comprend le besoin d'alléger l'atmosphère, mais il est un peu blessé que ses paroles aient pu provoquer son amusement. Il s'agit d'un sujet sérieux après tout, et il se dit que tant pis, il aura dit ce qu'il pensait au moins. Alors oui, son humour l'aurait fait sourire, mais sa morosité ne lui permet qu'une esquisse de ce qui devrait être un sourire de pointer le bout de son nez sur son visage avant de disparaître aussi brusquement qu'il était apparu. Tentative qui réussit un peu, même si il ne peut alors pas empêcher de laisser ses pensées vaguer vers Faust, dont il n'a toujours pas de nouvelles et dont l'évocation simple du nom suffit à ce que sa poitrine se serre et se contracte. Il a peur. Peur parce qu'il ne sait pas et l'angoisse horrible qui lui étreint la gorge et le cœur n'a pas l'air de vouloir desserrer sa prise une seule seconde. Alors que ses yeux se portent une seule seconde sur la blessure de l'Enodril, il se demande si le conseiller va revenir avec une pareille cicatrice, dans le cas où il va revenir bien évidemment (bien qu'il se force à ne surtout pas imaginer le cas où ce serait une impossibilité sous peine de s'effondrer). Déglutissant, il chasse ces pensées en se giflant mentalement d'avoir encore une fois laissé sa peur reprendre momentanément le dessus, chose qu'il ne peut plus laisser arriver maintenant, surtout quand il est dans un état aussi instable. Oui, il n'y a pas à dire, Faust serait probablement très triste si l'autre adolescent venait à mourir, il n'en doute pas une seule seconde. Il ne connaît pas assez son cousin pour pouvoir se permettre d'assurer quoi que ce soit, mais la petite lueur d'affection et de fierté dans les yeux du spécialiste des ténèbres quand il mentionne l'Enodril suffit à convaincre Natsume qu'il n'a pas besoin d'en savoir plus pour comprendre cela. Et puis, en un sens, il a lui-même pu apprendre que Samaël méritait bien tout ce que Faust pensait de lui, bien que cet aveu lui aurait coûté toute sa fierté et qu'il n'était pas prêt de le faire à haute voix, merci bien.
Il sursaute lorsqu'il sent la main de l'autre venir chercher la sienne, et il fronce un peu les sourcils, confus. Puis, il comprend qu'il fait ça dans le but de le réconforter et tente bien malgré lui de sourire un peu, rien que pour le remercier de cette tentative ; l'effort lui réchauffe le cœur mais lui fait aussi un peu de peine, puisqu'il se sent toujours aussi égoïste et faible que d'avoir laissé cette peur s'emparer de lui l'espace d'un instant. Il n'aime pas ça. Sa constipation émotionnelle est intensément liée à ce dégoût de son propre lunatisme ainsi que de sa sensibilité à pic ; c'est puéril, mais il préfère garder le contrôle de lui-même plutôt que de craquer aussi facilement. Maladroitement, il tente de lui offrir le meilleur sourire qu'il puisse maîtriser, bien qu'il est extrêmement difficile de le conserver et ne pas reprendre une expression de morosité totale. Son air sérieux le surprend un peu, étonné de ce changement, mais il l'écoute en silence. Et encore une fois, il arrive à sourire. Nat' n'avouera probablement jamais qu'il le respecte immensément pour arriver à garder cette expression sur son visage malgré tout. Il fait de son mieux pour ne pas montrer la peur et l'angoisse qui le parcourent, priant Arceus pour arriver cette fois à ne pas se donner l'air ridicule.
Il est un peu perdu lorsqu'un autre jeune homme vient l'aborder, et il comprend ensuite qu'il est le dresseur de l'Ortide, qui se nomme donc Freya. Il sourit faiblement, du mieux qu'il le peut, avant de lui dire au revoir calmement. Un peu confus, cette rencontre lui avait paru passagère et presque instantanée. Puis, avec hésitation et après s'être mordu la lèvre inférieure, il pousse un soupir las avant de s'adresser de nouveau à Sam.
« Merci. »
Il aurait du mal à dire quoi que ce soit d'autre, en fait. Puis, avant qu'il n'ait pu faire quoi que ce soit d'autre, il entendit une voix familière appeler son prénom. Quasiment immédiatement, il lâcha la main de l'Enodril et se retourna pour retrouver la silhouette familière d'un certain autre hérisson. Il se relève, et alors qu'il pose ses yeux sur le visage fatigué de Faust, le conseiller l'entoure subitement de ses bras pour l'enlacer fortement, et Natsume sent en lui une certaine peur qui doit l'avoir habité depuis qu'il l'a laissé partir, au début. La lueur dans ses yeux indiquent à l'éleveur qu'il est immensément rassuré de le voir vivant, en bonne santé et non blessé. Il voudrait parler, mais l'aîné pose une main sur son épaule pour lui indiquer de se taire.
« On parlera une fois rentrés, d'accord ? »
Il hoche de la tête. Puis, après avoir relâché l'éleveur de son étreinte, le conseiller pose ses yeux sur Sam, et Natsume se demande un instant si il l'a reconnu. Il serait illogique que cela soit le cas après tout, puisque lui-même n'avait fait le lien qu'en voyant Toruru et Ishaku se précipiter à ses côtés lorsqu'il était tombé, et aussi en entendant sa voix prononcer son prénom. Il ne comprit pas et fronça les sourcils, et sentit soudainement la prise de Faust sur son épaule se resserrer légèrement, l'incitant à se taire. Le regard du spécialiste des ténèbres est glacial, foudroyant et presque meurtrier. Pourtant, sa voix est neutre, comme si il ne le connaissait pas du tout.
« Je vous ai vu, là-bas. J'espère que personne ne serait attristé si il venait à vous arriver quelque chose à cause de votre bêtise, ça serait particulièrement dommage. Que ce soit un enfant ou un adulte, d'ailleurs. »
Natsume est perdu. Complètement. Pourquoi ne reconnaît-il pas Sam ? Est-ce qu'il y a un lien avec le message télépathique de tout à l'heure venant du Garrdevoir du concerné ? Mais pourtant il ne dit rien, parce que la main de Faust sur son épaule l'incite à rester silencieux et à ne rien dire. Il est trop naïf pour détecter l'ironie immense dans les propos du conseiller, ni même la référence directe au fait qu'Alice ou lui-même seraient blessés dans le cas où il mourrait. Toutefois, il comprend par ces dires un peu mystérieux à ces yeux que Sam était bel et bien parti combattre Sulfura, et que par conséquent, cette blessure, il se l'est fait en faisant quelque chose de particulièrement stupide qui a attiré sur lui le courroux de l'oiseau de feu. Il ne dit rien, toutefois, et ne lui fera jamais de reproche ; il est trop soulage de le voir vivant pour passer du temps à grogner. Puis, un léger mouvement de la main de Faust lui indique qu'ils vont partir.
« Merci de s'être occupé de lui en mon absence. »
L'éleveur n'ose pas parler, et offre un sourire apologique à l'Enodril comme salut. Faust hoche rapidement de la tête quant à lui avant de l'accompagner vers la sortie de l'infirmerie. Mal à l'aise, il ne comprend pas la tension qu'il a senti, ni même ce qui vient de se passer. Il rend la pokéball de Fae à Faust, et est soulagé, à l'extérieur, de voir que Isaac va bien lui aussi. Alors que les deux adultes parlent d'un truc qu'il ne comprend pas, il saisit son portable pour composer un message rapide qu'il a vite fait d'envoyer avant d'être téléporté. Il espère juste que Sam vérifiera ses SMS, ce soir.
T'as intérêt à la tenir, cette promesse. Ou tu te prendras mon skate dans la tronche.
Résumé:
Post de conclusion assez vide en actions, avec Natsu qui remercie Sam, Faust qui vient le chercher, lâche une pique particulièrement vache en direction du nounours et emmène le lapin avec lui, ce qui conclut donc l'event pour Nat', Faust et Isaac.