Encore et toujours plus de cailloux

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Cela va faire un peu plus de deux semaines que le match contre Phantom est terminé. Après que sa mère lui ait imposé une période de repos en le chassant de la gestion du bar et du ménage à l'auberge, Clive s'est donc retrouvé dans l'obligation de faire autre chose que de travailler comme un abruti à s'en tuer les neurones à force de manquer de sommeil. Bien évidemment, ça ne lui plaisait pas du tout, mais là encore ce n'était pas ça qui stopperait Kagami, qui était de loin bien plus obstinée et autoritaire que son fils lorsqu'il le fallait. De toute façon, même si il avait vingt-trois ans et approchait de ses vingt-quatre, ce n'était pas maintenant qu'il parviendrait à s'opposer à elle sur la gestion de l'auberge, qui n'appartenait qu'à elle de toute façon. Son aide était volontaire à la base, alors si elle décidait qu'elle ne désirait pas l'aide en question, il devait faire avec. Il avait même réussi à inquiéter Felix, qui avait décidé qu'il s'occuperait du bar jusqu'à ce que les vacances forcées de l'aîné soient terminées.
Même si il avait fortement grommelé dans sa barbe inexistante en apprenant ça, il s'était tout de fois réconforté en se disant qu'il pourrait toujours parcourir un peu la nature pour dénicher des pokémon intéressants ou bien encore pour profiter de l'environnement afin d'entraîner son équipe. Si il avait donné une période d'une semaine durant laquelle ils étaient tous exemptés de travailler, il fallait toutefois se remettre au travail si ils voulaient être prêts pour le prochain match, qui se déroulerait aux alentours de la fin du mois de janvier, probablement vers février si ils prenaient du retard. Clive ne savait pas encore qui seraient ceux qui combattraient, mais il avait encore du temps avant d'avoir à décider de ça. Entre Baguin, Vanawi et Amanil, il faudrait finir par se décider, mais il préférait se dire que le choix viendrait au moment venu. Enfin, il penchait plus sérieusement vers Vanawi, mais là encore, ce n'était qu'une première impression. De toute façon, il y avait plus important à l'heure actuelle que de planifier des trucs des mois à l'avance, même si c'était une vilaine habitude qui ne partirait jamais vraiment totalement.

Il est rare, très rare qu'il aille dans les montagnes du nord, d'autant plus que depuis les événements de la dernière fois, il n'avait pas été très tenté par le fait de revenir. Néanmoins, en se forçant et en se disant qu'il n'était pas obligé de monter si haut, il se persuada tout de même de faire l'effort, non sans mettre beaucoup de mauvaise foi sur le côté. Il observa en silence les environs, il se perd dans sa contemplation sans trop oser faire quoi que ce soit d'autre. Pour le coup, il était accompagné de Zachariah, Joshua et Ezekiel. Tandis qu'il restait assis sur le dos de Balthazar qui lui permettait de passer au dessus des roches et des zones escarpées, il caressa l'encolure du cerf, attentif à tout ce qui se passait autour d'eux. L'Etouraptor volait à deux ou trois mètres de hauteur, en faisant des tours du coin pour mieux voir ce qui se passait et en même temps se défouler un peu, profiter de l'air et de la liberté totale dont il disposait ici. Joshua et Ezekiel, quant à eux, préféraient les côtés les plus rocheux, puisqu'ils pouvaient faire la course en bondissant de pierres en pierres. En outre, pour l'instant, rien de particulièrement exceptionnel n'était en train d'avoir lieu. Tant mieux, en un sens : ils avaient suffisamment soupé des problèmes et des bizarreries.

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Depuis son évolution, Bathazar a gagné en force et en robustesse. Si auparavant il était fragile, hésitant dans ses gestes et souvent à la traîne, l'Haydaim qu'il est devenu ne manque absolument pas de vigueur, d'assurance et d'agilité. La facilité qu'il a à bondir entre les rochers et sauter au dessus des obstacles étonne même l'officier, qui est resté dans son silence, préférant l'éternel compagnon qu'était le mutisme aux troubles et l'ennui apporté par les questions et interventions inutiles. L'air rafraîchi par la hauteur et la saison lui donne froid et un frisson parcoure son corps, tandis que ses cheveux déjà éternellement indomptables perdent encore un peu de stabilité si c'est possible. La main sur l’encolure du cerf, il achève sa caresse avant de regarder où ils se trouvent et décider de la suite. Après quelques secondes d'hésitation et un coup d’œil circulaire pour observer les environs, il finit par siffler et, par un signe de la main, indiqua à ses compagnons de suivre la direction qu'il avait choisi de suivre. Partir plus près des falaises était un peu plus ardu, mais Balthazar n'avait pas l'air d'avoir de mal, donc Clive pouvait bien se permettre cela. De plus, ils avaient beaucoup, beaucoup de temps à tuer. Pas qu'il s'en plaignait, toutefois ; cette balade lui faisait plus de bien qu'il n'aurait aimé l'avouer, et du coup, il allait peut-être être forcé d’admettre que sa mère avait eu raison, encore une fois. L'idée lui fit intérieurement grincer des dents, mais bon, il ne pouvait pas être non plus de mauvaise foi trop longtemps sans que cela ne devienne ridicule, et Clive n'était pas de ce genre-là. Le fait que ce point le dérange en disait bien assez, néanmoins, mais inutile de s'attarder davantage ici.

Joshua suivait Ezekiel avec attention et sans quitter un seul instant le chemin suivi par le Démolosse, tandis que Zachariah volait au dessus d'eux en continuant de tracer des figures invisibles et innommables dans le ciel. L'attention de Clive, captivée par le visage des montagnes en ce début d'après-midi et les innombrables reflets de la lumière du soleil sur l'eau, les feuilles et les traces de neige ici et là, fut alors détournée par des bruits de pas se rapprochant de plus en plus. En faisant signe à Balthazar de s'arrêter en tirant légèrement sur les rênes, il remarque enfin de ce dont il s'agissait. Apparemment, ce Medittika semblait déterminé à lui faire part d'un discours ma foi très passionné, mais qui avait l'air immensément barbant. Il ne comprit évidemment pas où le pokémon psychique voulait en venir, mais étant donné que les trois qui l'accompagnaient avaient l'air de trouver ça plus ridicule qu'autre chose et lui faisaient signe d'avancer et d'ignorer ce gêneur, Clive décida qu'il pouvait bien lui faire fausse route sans trop de regrets. Un léger sourire moqueur aux lèvres, le hérisson salua le Médittika avant d'indiquer à Balthazar de continuer à avance. L'Haydaim ne se fit pas prier et décida d'opter pour un chemin un peu plus entouré de végétation que celui qu'il suivait maintenant, et il sauta au dessus d'un ruisseau avant d'arriver sur une pente escarpée, légèrement boueuse. Il manque de glisser, mais comme le remarqua Clive, l'évolution et l'entraînement avaient vraiment fait des merveilles pour améliorer la stabilité du cerf, de sorte qu'il ne lui fallut pas plus d'une seconde pour se reprendre en main.

« On va se rapprocher des zones dégagées pour voir si des oiseaux traînent dans les environs. Tu te sens capable de monter cette pente ? »

Comme seule réponse, Balthazar se contenta de le faire. Les gestes parlaient cent fois plus que les mots, et Clive gloussa un peu devant l'enthousiasme du pokémon plante, amusé. De toute façon, il était ici dans son élément et ne se gênait pas pour en profiter. Ezekiel et Joshua quant à eux, les suvirent avec un peu plus de difficulté, mais pas moins d'enthousiasme. Zachariah, lui... Les attendait déjà au bout, un rictus un peu arrogant sur son visage ; il y avait bien des choses qui ne changeaient pas, et c'était peut-être pour le mieux dans ce cas.

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Bien évidemment, Balthazar n'a aucune difficulté à accomplir ce que Clive lui a demandé de faire, et c'est avec une habileté déconcertante qu'il gravit la pente, jusqu'à arriver en haut, tout près du rebord de la falaise. Le vent qui fouette le visage de Clive ne le dérange pas, tant la vision à laquelle il a le droit d'assister dorénavant lui plaît ; le contraste entre les zones enneigées, plus en hauteur, et celles qui paraissaient à déterminer le reste de verdure qui les recouvrait, était des plus plaisants à observer, d'autant plus que le hérisson n'avait que ça à faire, à l'instant. Il remercia l'Haydaim de ses efforts par une nouvelle caresse et se perdit dans sa contemplation, soudainement rendu rêveur. Il hésita alors sur quoi faire, puis décida que, vu qu'il avait déjà passé un certain temps sur le dos de Balthazar, il pouvait bien se permettre d'offrir un peu de repos au cerf. En descendant, il se sentit alors marcher sur quelque chose de bien plus solide que de la roche, et cligna des yeux avant de sursauter brusquement et de tomber en arrière en voyant qu'il avait marché sur un Archéomire. Après avoir été rattrapé de justesse par Balthazar, il se confondit en excuses à l'égard du pokémon psychique. Sauf que d'après ce qu'il voyait, le pokémon en question n'avait pas l'air très embêté, et le grand sourire bête qui était sur son visage en disait long sur le fait qu'il était tellement... Ouais, stone, qu'il ne remarquait pas grand chose. Et très sincèrement, Clive n'avait pas envie de se poser davantage de questions sur le fait que l'Archéomire n'ait pas eu l'air dérangé du tout par le fait de se faire marcher dessus ; il tenait même tout particulièrement à ne pas connaître la réponse.

En évitant très soigneusement le pokémon psychique, il alla ensuite monter sur le dos de Zachariah, s'accrocha bien soigneusement car il aurait fallu être fou furieux pour se contenter de monter sur le dos d'un oiseau sans prendre au préalable le temps d'installer des cordes et une selle convenable. L'Etouraptor ne dit rien, et lorsque l'officier lui tapota légèrement le cou, il sut qu'il pouvait décoller. Joshua, Ezekiel et Balthazar resteraient là-bas le temps que le hérisson et l'oiseau fasse un tour, ce qui n'était pas non plus trop pour leur déplaire puisqu'ils pouvaient tranquillement se détendre en attendant. Ou du moins, en théorie ; car bien évidemment, Joshua passa son temps à narguer le Démolosse pour que celui-ci finisse par craquer et vienne jouer avec lui.
Ils volèrent durant quelques longues minutes, avec un rythme régulier et suffisamment lent pour que Clive puisse profiter de la vue et observer le coin, jusqu'à ce qu'un léger sourire joueur ne se montre sur son visage et qu'il finisse pas se rapprocher un peu du visage de l'Etouraptor puis lui donner son nouvel ordre.

« Quartier libre, Zach. »

L'oiseau esquissa un rictus avant de commencer à faire battre ses ailes avec davantage de vitesse, se mit à descendre lentement en faisant un piqué, puis remonta brusquement pour faire un looping et continuer de filer à la vitesse du vent.

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Certains ont le malheur d'être terrorisé par la hauteur et le vide, mais sûrement pas Clive. Il lui avait fallu un peu de temps pour s'habituer au vol et surtout au fait que Zachariah paraissait avoir une définition très large de ce qui était acceptable et dénué de risques. Autant dire que la première fois que l'officier avait dû vivre un de ses piqués, il avait quelque peu paniqué et il se souvenait bien que l'expérience ne lui avait pas laissé un souvenir génial non plus ; après avoir recraché ses tripes à l'atterrissage, il avait passé plus d'une bonne heure à se remettre de ses émotions. Mais néanmoins, cette première fois assez désagréable ne l'avait pas découragé et il était revenu de lui-même vers l'Etouraptor pour lui demander s'ils pouvaient retenter le coup, et l'oiseau avait accepté sans trop comprendre pourquoi son dresseur était aussi masochiste, sur le coup. D'un côté, il était utile de préciser que ce n'était pas l'échec qui arrêtait Clive, malheureusement, et que tant qu'il ne voyait pas qu'il perdait son temps, il recommençait encore et encore. Ainsi, à cause de cet entêtement honnêtement ridicule du hérisson, il avait réussi à se débarrasser de ses craintes quant au vol au bout d'une semaine tout au plus, avec une heure par jour. Même Zachariah était plus à l'aise, ce qui avait beaucoup satisfait son abruti de dresseur et qui était même fier des progrès qu'ils avaient fait, et peu importe pour lui que son estomac ait souffert le martyre à ce moment-là.
C’est donc sans la moindre once de peur qu’il laisse l’Etouraptor filer dans les airs et enchaîner figures sur figures, en veillant bien sûr bien à s’accrocher convenablement. Voir cet air réjoui sur Zachariah lui plaisait bien plus que la mine morne qu’il gardait lorsque Clive était encore dans sa période… Moins sympathique, disons. Le hérisson avait tellement culpabilisé de voir ses proches être attristés par son état et inquiets pour lui que maintenant que les choses étaient (à peu près) revenues à la normal, il ne pouvait que s’en réjouir.

Puis, au bout d’une vingtaine de minutes, Clive tapota doucement l’aile droite de l’Etouraptor pour lui signifier qu’il désirait revenir sur la terre ferme. L’oiseau hocha brièvement de la tête et ralentit considérablement son allure, avant de faire demi-tour et de redescendre peu à peu vers l’endroit d’où ils étaient partis. Après avoir pesté contre le vent qui lui mettait ses cheveux dans le visage et l’aveuglait, Clive descendit tranquillement de sa monture qu’il remercia par de multiples caresses et quelques friandises qu’il gardait dans son sac. Balthazar broutait tranquillement à quelques mètres d’ici, tandis qu’Ezekiel et Joshua… Reniflaient quelque chose. Curieux, l’officier s’approcha d’eux, l’Etouraptor derrière lui, tout aussi intrigué. Ce ne fut que lorsqu’il fut tout près et accroupi qu’il reconnut le pokémon comme étant un Furaiglon, et vu la bosse sur la tête de celui-ci ainsi que le profond ‘sommeil’ dans lequel il semblait plongé, il était bien sonné. Le rocher contre lequel il était appuyé était sûrement la cause de la bosse. Il avait dû chuter ou dégringoler de quelque part, voilà tout.

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Sur le moment, Clive ne sut pas quoi faire. Il se contenta d'observer le Furaiglon sonné, n'osant pas faire quoi que ce soit, avant d'attraper entre deux doigts une des ailes de l'oiseau pour la soulever légèrement et voir si il était toujours vivant. C'est avec la plus belle derpface du monde qu'il le fit une fois, puis deux, puis trois, jusqu'à ce qu'il ne sente le regard blasé de Zachariah se poser lui. Clive se reprit alors et vérifia le pouls du pokémon, non sans une certaine crainte, puis fut rassuré par le fait que tout semblait allait bien, si ce n’était que le Furaiglon allait garder une bien belle bosse sur la tête. Hésitant sur la marche à suivre, il n'eut pas le cœur de le laisser ainsi, étant donné que dans cet état, il ferait une proie facile pour n'importe quelle autre créature qui pourrait avoir l'envie de se faire un goûter. Ainsi, il le prit délicatement dans ses bras pour le porter, et après avoir fait signe à ses compagnons de le suivre, se dirigea dans un coin plus clairsemé. Il partit, avec Joshua, à la recherche de branches pour faire un feu et une fois celles-ci rassemblées, laissa le Démolosse se chercher de la tâche. Après avoir déposé le Furaiglon près du feu, sur sa veste qu'il lui avait laissé comme couverture et matelas improvisé à la fois, il alla s’asseoir sur une pierre assez plate tout près. Balthazar se chargea de rester auprès de l'oiseau, en en profitant par ailleurs pour faire une petite sieste.

Zachariah, toutefois, paraissait avoir trouvé un intérêt certain pour le Furaiglon qu'il surveillait avec attention, sans rien dire. Clive cligna des yeux, surpris de voir l'Etouraptor être aussi attentif alors qu'il paraissait d'ordinaire détaché de tout. Décidant qu'il s'agissait sûrement de son imagination trop débordante et de toute façon il était vraiment nul pour décrypter les émotions et autres langages sociaux codés, comme le pingouin inepte socialement qu'il était, il préféra porter son attention sur... Sur son portable. Bah oui ; jusqu'à ce que le Furaiglon se réveille, il fallait bien qu'il se distraie comme il le pouvait, même si cela incluait de glander ainsi. À peu près vingt minutes passèrent avant qu'il n'entendre un bruit qui le fasse réagir, si bien qu'il releva le regard et fixa le Furaiglon, qui s'éveillait peu à peu. Sauf que Clive n'eut pas le temps de se rapprocher, étant donné que l'oiseau se mit à beugler et à s’époumoner en courant dans tous les sens, paniqué de se retrouver entouré d'individus qu'il ne connaissait pas et dont il était effrayé. Ezekiel tenta bien de l'arrêter, mais le Démolosse fut stoppé par Joshua ; inutile de dire qu'être saisi par une morsure n'était pas ce qui allait calmer le Furaiglon en plein état de panique totale. Balthazar voulut l'arrêter en bloquant son passage avec ses bois, mais cela ne suffit pas, puisque le jeune oiseau sauta sur la tête du cerf puis sur son dos avant de continuer de fuir.

Toutefois, ce fut une aile qui l'arrêta, ou du moins l'équivalent pokémonien d'une bitchslap, puisque pour calmer le Furaiglon, Zachariah ne trouva rien de plus distingué et pacifique que de le frapper avec une de ses ailes. L'effet fut remarquable toutefois, puisque le plus jeune s'écrasa au sol avant de relever la tête vers l'Etouraptor, intimidé et mal à l'aise. Zachariah leva les yeux au ciel avant de faire signe au Furaiglon de se relever, ce qu'il fit sans broncher, et finit par suivre bien gentiment l'autre. Clive fut incapable de dire quoi que ce soit, un peu paumé, avant de décider qu'il n'avait pas besoin de dire quoi que ce soit et qu'il pouvait se contenter de laisser Zachariah faire. De toute façon, vu que le Furaiglon suivait l'Etouraptor au pas, il n'y avait pas à douter qu'il savait s'y prendre. Très honnêtement, il n'y comprenait rien, mais ce n'était pas ça qui importait, ici.
Lorsque, à peu près quinze minutes plus tard, le Furaiglon vint de lui-même piquer une rapide ball à Clive pour s'y loger et ainsi rentrer dans l'équipe, l'officier ne dit rien. Il se contenta de lancer un regard vaguement blasé et déconcerté à Zach qui haussa les épaules avant de repartir voler plus loin, comme si tout cela avait été parfaitement naturel. En grommelant, le hérisson remonta sur le dos de Balthazar, décidé à poursuivre sa balade malgré cet événement.