« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 Do the Impossible See the Invisible - Partie 1

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Julianne Eriksen
Administratrice
Julianne Eriksen
Messages : 346
Date d'inscription : 04/10/2013

Âge du personnage : 30 ans, née un 18 aout
Métier / Études : Ingénieure, Développeuse de Nouvelles Technologies ; Dirige le Pôle de Developpement Technologique d'Amanil
Pseudonyme(s) : ■ Mazinkaizer, Générale Scientifique, identité utilisée pour ses apparition en public
■ Noriko, Nom d'Officier et d'Ingénieure, nom de couverture plus couramment utilisé au sein du Régime
■ Getter2, pseudo utilisé sur les différents réseaux internet (jeux en ligne, forums, et chats principalement)



Niveau : 65
Team active : .
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Gat - Statik - Docile
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Buster - Engrais - Gentil
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Ryuko - Intimidation - Maligne
Do the Impossible See the Invisible - Partie 1 689
Aqua - Griffe Dure - Relax
Do the Impossible See the Invisible - Partie 1 623
Daisaku - Poing de Fer - Brave
Do the Impossible See the Invisible - Partie 1 121
Kittan - Medic Nature - Préssé



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MessageSujet: Do the Impossible See the Invisible - Partie 1   Do the Impossible See the Invisible - Partie 1 EmptyLun 12 Jan 2015 - 23:58

> Do the Impossible See the Invisible - Partie 1 <

Un jour comme les autres au Pôle de Développement Technologique. Autrement dit, les subordonnés de Julianne rentrent dans son labo sans frapper et se font engueuler toutes les cinq minutes pour ensuite repartir après avoir entendu la réponse à leur question souvent du niveau de « ça fait combien 7x8, déjà, Chef? ». Et quand ils quittaient, la salle, c’était comme si le fait que Julianne leur ait adressé la parole était un cadeau du ciel. Plus qu’énervants, ils commençaient à devenir fort attendrissants tous ces boulets pas si peu doués que ça, au plus grand dam de l’Officier, qui avait peur de perdre en autorité, et donc en efficacité. Depuis quelques temps, les délais devenaient plus courts et la charge de travail bien plus conséquente. Certes, maintenant qu’elle avait une équipe sous sa direction, tout devenait plus simple, mais apprendre à coordonner tout ça, ce qui faisait maintenant partie intégrante de son job, avait été bien moins simple qu’elle ne l’avait prévu. Certes, au fil des semaines, et parce que ses employés avaient fait preuve d’une patience et d’une bonne volonté presque inhumaine, elle s’était améliorée dans ce domaine, mais une masse de boulot considérables restent encore à faire. Après un briefing synthétique au possible (vous n’avez pas idée à quel point Julianne a du lutter pour ne pas faire des apartés et soliloquer pendant des heures sur les matériaux et les outils formidables à utiliser) concernant le prochain prototype, dont il fallait passer à l’assemblage dans les plus bref délais, Noriko avait fini d’avancer les plans et de les transmettre à l’ensemble du PDT, via le réseau informatique, elle décida d’aller immédiatement mettre la main à la patte. Elle avait toujours tenu a toujours être là, et pour la création de ce qu’elle considère comme ses œuvres, bien que désormais, elle les partage un peu, pour leur construction, du moins, et pour les tester (a ses risques et périls, son œil gauche en témoigne). Elle reste cependant à la base des concepts qu’elle met sur pieds et concrétise dans les nombreux prototypes qui naissent du PDT depuis plusieurs mois. Il y a un an, elle n’aurait pas pensé que tout irait si vite, et qu’elle serait capable de s’adapter à ce genre d’ambiance, ou la coopération doit être de mise. Mais ici, en plus d’être adulée de ses subordonnés, elle se sentait totalement libre de créer ce qu’elle voulait, tout en restant dans les exigences du Régime, qui accueillaient souvent ses nouvelles inventions avec des réjouissances. Après tout, le Régime tient  augmenter sa puissance militaire, il en faut pour faire ployer la Resistance, parait-il. Enfin, dans tous les cas, ce qui importe à Julianne, c’est de s’éclater, et de créer des machines puissantes et badass (ça sonne totalement immature et naïf, mais c’est vraiment ce qu’elle pense, et ce qui la pousse à continuer avec autant de passion et d’efficacité). Elle venait de finir de tester un circuit électrique, et elle allait attaquer la programmation du petit moniteur intégré, le projet en lui-même devait être un autre prototype du MIRAI, duquel il fallait parfaire l’interface de collaboration entre le Pokémon et l’IA, et/ou l’éventuel pilote. Seulement, elle du cesser ses expérimentation quand elle s’aperçu que quelqu’un n’appartenant pas au PDT venait de passer la porte du labo, alors qu’elle avait très explicitement explicité à Ling-Han à l’acceuil que tout le service était en période noire au niveau du travail a faire. Noriko était donc soudainement de très mauvaise humeur en s’approchant du type en question, le meurtre se lisant de façon assez évidente dans ses yeux.

Le type était un homme de taille moyenne, avec des petites lunettes sur le nez, des cheveux grisonnants, et une assez bonne tronche. Il devait approcher de la cinquantaine, peut-être moins. Dans tous les cas, son sourire calme ne s’effaça pas quand Noriko s’approcha de lui en quelques grands pas.

« Dites, on peut savoir ce que vous foutez là, vous? »

Quand elle prononça ses mots, elle attira l’attention de tous les subordonnés présents dans le laboratoire, mais elle leur ordonna de continuer leur travail. Le souci, c’est qu’ils semblaient totalement mesmérismes par l’arrivée inopinée de l’inconnu. Certains lâchèrent même leurs outils pour se mettre au garde à vous et adresser un salut militaire à l’homme. Julianne comprit alors immédiatement ce dont il retournait. Mais, aussi, ce n’était pas sa faute, aussi, si elle n’avait jamais pu voir la tête du Général Scientifique jusqu’à maintenant! C’est vrai quoi, quand elle présentait ses prototypes, il était jamais là! Mais maintenant qu’elle le voyait, elle se disait que oui, c’était évident, et elle mettait enfin un visage sur le nom d’une personne dont… Dont elle avoue avoir déjà admiré le travail. Comme elle ne cesse de s’améliorer, la concurrence ne se fait plus sentir, mais elle se souvient du moment où elle avait feuilleté, avec un frisson d’admiration, une interview de cet homme, très célèbre dans leur domaine commun. Dans le Régime, néanmoins il porte depuis toujours le nom de Gears. Noriko se reprit de suite et fit à son tour un salut militaire (de la mauvaise main), sans trop non plus s’appliquer, car saluer des supérieurs, elle n’avait jamais trop aimé ça.

« Euh.. Je… Mes excuses, Général. Qu’est-ce qui vous amène ici, Monsieur Gears? »

Le général demanda d’une voix tranquille aux employés de Julianne de se remettre au travail, avant de répondre à Julianne, désormais un peu anxieuse et intimidée à l’idée de rencontrer cette presque légende vivante de la technologie militaire.

« Je viens pour une inspection, mais appelez ça plutôt une visite de courtoisie, je sais que vous travaillez dur et je ne veux pas vous déranger plus longtemps, Officier Noriko. Voyez-vous, j’entends beaucoup parler de vos inventions depuis plus d’un an… En plus de votre parcours préliminaire exemplaire. Votre participation durant la catastrophe du Limar a beaucoup attiré l’attention sur vous et vous a valu une promotion. Je n’ai jamais pu être présent durant les tests de vos prototypes ni votre montée en grade, mais désormais, j’ai décidé de garder un œil sur l’évolution de votre carrière. »
« … Je… Euh… Ok. Enfin, je veux dire, merci. Enfin, c’est cool- EUH! C’est un honneur de vous rencontrer enfin. Je… j’ai lu pas mal de vos ouvrages… A l’université et… »
« Ah, ceux de la belle époque! Vous m’avez lu sous mon meilleur jour. »
« Que… Qu’est-ce que vous voulez dire par là? »
« Oh, laissez, c’est la vieillesse, je radote, je suppose. »
« Vous êtes pas si vieux, eh! Enfin, avec ce qui vous arrive encore d’inventer… J’vous trouve pas si vieux. »
« Merci, Noriko, vous êtes gentille. Bon, fini les courtoisies, si nous parlions de ce qui nous intéresse tous les deux? Dites-moi tout sur ce projet MIRAI! J’ai pu étudier un peu les vidéos de vos premiers tests, l’idée de combiner l’énergie des Pokémon électriques et la volonté du cerveau humain pour faire avancer la machine, tout en se servant du lien humain/pokémon pour en augmenter la puissance, c’est ambitieux mais vos progrès donnent envie d’y croire! Pourriez-vous m’en dire plus? »
« Pas vrai? J’vais vous montrer, suivez-moi. »


Elle guida Gears jusqu’à son labo, et commença à lui expliquer tout le projet en long en large et en travers, dans des termes scientifiques et mathématiques très poussés, accompagnant son discours de visuels en 3D, de plans, et de schémas en quantité astronomique. L’homme se contentait d’approuver les dires de la jeune femme passionnée et transformée en moulin à parole éperdument amoureuse de son MIRAI, et le temps passa a une vitesse folle. Julianne n’avait pas fini ses explications plusieurs heures plus tard, alors que la nuit tombait déjà. Noriko s’aperçu qu’elle avait laissé ses subordonnés livrés à eux même et commença à s’inquiéter. Elle fila faire un tour dans les différents labos, et fut réjouie de voir que ses alliés avaient continué de bosser sans relâche, elle leur offrit donc leur fin de journée. Puis, elle retourna dans son laboratoire personnel, le Général était sur le point de partir. Il lui tendit sa main pour qu’elle la serre.

« Eh bien Noriko, je ferais mon rapport, mais je crains de ne rien avoir de négatif a dire sur votre travail. C’est très impressionnant, et j’ai hâte d’en voir l’avancée. »
« Bah.. Merci à vous surtout, hein! »


Elle regarda partir le Général, encore un peu abasourdie. Tout ça ne pouvait n’être que bon. Et pourtant, cette entrevue lui avait laissé quelque pressentiment étrange. C’est probablement la fatigue, et le fait qu’elle avait l’impression à la fois d’en avoir trop dit, et pas assez. Elle se rendit dans son labo et rangea un peu ses affaires. Alors qu’elle roulait en tube quelques plans en grand format, elle s’arrêta, et plissa les yeux.

« … Merde… J’étais sûre d’avoir rangé cette clé USB par là… »

Bon, en soi, ce n’est pas très grave, comme l’ingénieure sauvegarde son travail sur au moins 5 disques amovibles différents, pour éviter ce genre d’évènements malencontreux. Elle avait du l’oublier chez elle, ce n’est pas la première fois qu’elle perd une clé, à qui cela n’est-il pas arriver. Mais c’est là que son malaise se manifesta à nouveau. Se pourrait-il que…? Non… Impossible. Ce vieux hibou est à son poste depuis l’arrivée au pouvoir du Régime, et il n’aurait aucun intérêt à fouiller dans le travail d’un simple Officier. Simple Officier? Julianne s’est toujours considérée comme au dessus du lot dans son domaine, et l’entrevue de cet après-midi lui a confirmé que ce sentiment de supériorité. Alors… Pourquoi? Elle secoua la tête. Impossible. Totalement impossible… N’est-ce pas? De toute manière, sa clé USB était tout bêtement sur son bureau, à côté des ordinateurs en plus. Reste qu’elle était sûre de l’avoir rangé autre part, à la base, et que le malaise ne s’était pas dissipé.

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