« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 Do the Impossible See the Invisible - Partie 5 (Fin)

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Julianne Eriksen
Administratrice
Julianne Eriksen
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Date d'inscription : 04/10/2013

Âge du personnage : 30 ans, née un 18 aout
Métier / Études : Ingénieure, Développeuse de Nouvelles Technologies ; Dirige le Pôle de Developpement Technologique d'Amanil
Pseudonyme(s) : ■ Mazinkaizer, Générale Scientifique, identité utilisée pour ses apparition en public
■ Noriko, Nom d'Officier et d'Ingénieure, nom de couverture plus couramment utilisé au sein du Régime
■ Getter2, pseudo utilisé sur les différents réseaux internet (jeux en ligne, forums, et chats principalement)



Niveau : 65
Team active : .
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Gat - Statik - Docile
Do the Impossible See the Invisible - Partie 5 (Fin) 652
Buster - Engrais - Gentil
Do the Impossible See the Invisible - Partie 5 (Fin) 130
Ryuko - Intimidation - Maligne
Do the Impossible See the Invisible - Partie 5 (Fin) 689
Aqua - Griffe Dure - Relax
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Daisaku - Poing de Fer - Brave
Do the Impossible See the Invisible - Partie 5 (Fin) 121
Kittan - Medic Nature - Préssé



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MessageSujet: Do the Impossible See the Invisible - Partie 5 (Fin)   Do the Impossible See the Invisible - Partie 5 (Fin) EmptyMar 27 Jan 2015 - 9:50

> Do the Impossible See the Invisible - Partie 5 <

Et le jour « J » est arrivé. Julianne ne savait que penser en cette fin d’après-midi. Impatience ? Joie? Désespoir? Dégout? Tristesse? Elle ne sait que penser de son état d’esprit actuel, de cette sensation de ne rien ressentir du tout, alors que ce crépuscule décisif approche. Un crépuscule décisif pour le futur du Régime, un nouveau tournant, même pour Enola, un changement dans les dirigeants du pouvoir en place qui sera bien entendu un bouleversement, pour une nouvelle fois depuis le retrait de Sydney Adams. Ce soir, Gears, l’ancien Général Scientifique, ne sera plus de ce monde. Julianne lui avait souhaité de retrouver ce «paradis des ingénieurs» dont elle veut croire à l’existence. Quelque part, elle aurait aimé se retrouver a combattre cet homme comme un rival, voir de quoi il aurait pu réellement être capable. Néanmoins, ça n’arrivera pas, le sort de son ancien supérieur est déjà scellé. Pour sa trahison, la peine de mort est la sentence finale et irrémédiable. Un sort toujours plus honorable que celui de pourrir a jamais dans un cachot, c’est ce qu’il souhaitait, après tout, tel un samouraï. Dans la Grande Maison, les couloirs s’étaient désertés, la lumière du jour filtrant à travers les fenêtres déclinait, plongeant peu à peu l’intérieur du QG dans la pénombre. Julianne s’était rendue dans ce qui était l’ancien bureau de Gears, désormais vide, débarrassé, profitant du calme avant la tempête. Elle avait pu décider du sort des effets personnels et des données laissées par l’ancien Général. Ce qui reste de ses inventions lui appartiendront toujours, à son sens, et il devait les emporter avec lui dans la tombe. Ce soir, un homme qu’elle a autrefois admiré va mourir, et elle ne sait pas comment se comporter face à cette nouvelle. Depuis la fenêtre de la grande maison, Amanil s’étend à ses pieds, à l’horizon. Tout ce qui lui vient à l’esprit est qu’elle n’a pas vu aussi beau coucher de soleil depuis fort longtemps. Sa place n’est pas dans son bureau, sa place sera toujours à Pôle de Développement Technologique, mais le besoin de passer en ces lieux lui avait semblé nécessaire.

Tout est sur le point de changer drastiquement dans sa vie. Elle ne soupçonne pas encore à quel point tout cela marque un véritable tournant pour elle. Les responsabilités sur le point de l’accabler. Les mots de l’ancien Général qu’elle sait capable de la hanter si jamais elle se perd un jour. Personne n’est à l’abri d’un égarement. Julianne n’a pas assez connu l’échec, et c’est ce soir, lucide, qu’elle réalise à quel point cela pouvait s’avérer une lacune. Plus que jamais, sa fierté et ses responsabilités ne lui laissent plus de place pour tomber de si haut, là où elle est arrivée. Des faiblesses, est-ce que Gears en avait? Assurément, et sur la fin, il n’a pas eu honte de les dévoiler, de les assumer et de se résigner à son sort, pour ne finalement pas regretter. Julianne ne comprend toujours pas comment ont peut en venir à nier son œuvre pour se vendre, elle ne supporte pas cette idée qui reste pour elle une sorte d’abandon. Elle ne se permettra jamais de tourner le dos à ses ambitions, alors que tout est en train de décoller pour elle. Des projets d’envergure l’attendent. Ce dont elle a toujours rêvé sera bientôt à portée de main, elle n’a pas le droit d’abandonner, plus jamais elle n'en aura le droit. En bas, le parvis de la Grande Maison commence à attirer les futurs spectateurs de l’exécution. Un moyen un peu moyenâgeux que la potence, selon ses standards personnels de technologie. Mais ce n’est pas du ressort de son futur département de décider de ce genre de choses. La politique dira qu’il faut marquer les esprits, transmettre le message qu’on ne peut tourner le dos au Régime, montrer le sort qui attend les traitres, quelque soient leur grade. Ou que vous allez, les militaires blancs savent ce que vous faites, vous ne pouvez garder vos secrets, vous ne pouvez vous échapper, vous entrez au Régime pour n’en ressortir que les pieds devant. Voila ce qui doit être transmit. Encore et toujours la terreur. Terreur qui va de nouveau s’abattre sur Enola. Ternir l’île bien aimée des compétiteurs et de ses habitants de sang, une nouvelle fois. Mais tout cela est nécessaire. Désormais, Julianne le sait. Tout s’est passé trop vite en quelques jours. Mais elle a véritablement compris, et approuvé ce fonctionnement de façon sincère. Le Régime est cruel, démonte tout ceux qui s’opposent a lui, mais récompense ceux qui contribuent a son avancée, les plus loyaux. Et ce soir, c’est la première fois que Julianne porte cet uniforme blanc pour de bon. Elle a été de nouveau précipitée dans cette spirale. Cette envie de pouvoir, de supériorité qu’elle a souvent trop cherchée, elle l’a finalement eu. Cette reconnaissance au plus haut échelon, la voila. Pourtant, ce n’est pas un cadeau, il n’y aura pas d’essai, c’est une décision définitive, bien que pas encore officielle, et ainsi, le Régime sera celui qui fera usage de ses inventions. Ses inventions le feront progresser jusqu’à ce qu’il atteigne enfin son but. Et ses capacités, elle pourra enfin les exploiter au maximum de leur potentiel. Son rêve est proche. Et rien ne compte plus.

Pourtant, Julianne demeure calme, presque impassible, devant cette fenêtre, un léger gout de nostalgie de cette vie passée tout de même présent au fond d’elle. Elle n’a pas encore été annoncée officiellement, mais cela se fera ce soir-même. Pour passer un autre message : le Régime a perdu un de ses bras, mais tel l’hydre, ce bras repoussera, plus fort encore que le premier. Une dernière fois, car l’heure est désormais imminente, Julianne observe son reflet dans la vitre. Un uniforme militaire blanc de cérémonie, un katana de sa collection de nerd attaché à sa ceinture, pour la décoration. Elle a noué ses cheveux derrière sa tête, il ne manque plus que la touche finale pour apparaître telle qu’elle se montrera en public, aujourd’hui et dans le futur, bien qu’elle n’est pas celle des trois qui se veut le visage du Régime, elle préfère rester dans l’ombre, tout ce qui lui importe après, tout, c’est de monter cette armée MIRAI dont elle rêve, il n’est pas nécessaire d’être connue du public pour cela, autant ne pas s’embarrasser du superflu. Alors que l’heure sonne dans le bâtiment et appelle les Officiers et Soldats à aller se mettre en place, Julianne porte à son visage un bandeau noir, destiné à masquer son œil invalide, avant de faire volte-face vers la sortie du bureau.

La descente s’effectua alors vers le rez-de-chaussée, vers le parvis. C’est en passant dans un couloir remontant des sous-sols que Julianne put apercevoir à une dizaine de mètre le condamné, Gears. La scène se passa comme au ralenti, la nouvelle Général sentit que le passage du bâton s’effectuait, et que c’était la dernière fois qu’elle voyait le regard de cet homme croiser le sien. Elle ne s’arrêta pas cependant. Cela devait être derrière elle, désormais. Elle n’avait qu’à peine eu le temps de prévenir sa famille composée que de deux personnes en tout et pour tout. A vrai dire, elle n’avait pas véritablement le droit d’en parler, pas avant l’annonce de ce soir. Après tout, tout cela est aussi de son ressort, et ce qui va se passer sur Enola va aussi faire partie de ses décisions également, bien qu’elle est celle des trois qui restera le plus dans l’ombre, ce qui lui convient bien. Elle souhaite avoir le plus de temps possible pour continuer son œuvre, comme avant, avec ses futurs devoirs en plus. De telles ascensions au pouvoir existent, donc. Le mot, la rumeur était passée dans les couloirs en quelques jours, qu’elle était la personne la plus logique après ses faits et gestes pour succéder à Gears, et la faire montrer en grade était a priori prévu depuis un temps. Mais qui aurait pu croire que la place du Général Scientifique se verrait si rapidement vacante?

Enfin, Julianne se retrouva sur le parvis de la Grande Maison, alignée pour le moment avec les autres Officiers, parmi eux Nero, Greyhive, Toxik, et Silvery, plus Azazel parmi les soldats. La présence de tous le Régime est bien entendu de rigueur ce soir-là. L’ex-général scientifique fut porté jusqu’à l’estrade de bois, dans un silence presque total de l’assemblée, alors que la lumière orangeâtre du coucher de soleil inondait le parvis. Le temps semblait prendre son temps, sadique qu’il aime être à ses heures perdues, alors que Gears se fait passer la corde au cou. Bientôt, il aurait rejoint cette terre sainte des inventeurs. Julianne eut un sourire un peu triste, comme celui d’une enfant déllusionnée, nostalgique… Et si ça n’existait pas? Elle ne détourna pas le regard, pourtant. Et la sentence de Gears fut finalement annoncée à l’assemblée, explicitant et appuyant de nouveau sur le pouvoir du Régime, et sa capacité à décider du sort de tous traitres envers leur idéaux. La mort qui suivit ne fut pas accompagnée de longue musique, de suspense insoutenable en roulements de tambours comme dans les films. Mais les derniers mots de Gears retentirent de façon éphémère, mais pas moins retentissantes, avant qu’un bruit sec ne mette fin à son existence.

« Je laisse le futur entre vos mains. Ne le ternissez pas de vos aveuglements. »

Et ce fut la fin. Un silence s’étendit de nouveau, recueillement pour certains, soulagement pour d’autre, doute pour ce qui est de l’état d’esprit de Julianne, alors. Ça y est, c’est à elle, c’est son heure. Le Visage du Régime se présente de nouveau aux spectateurs, rappelant, séduisant, annonçant le remplacement prochain et déjà décidé par le Régime du Général Scientifique. La propagande, les beaux mots, les discours, c’est bien le dernier des soucis de Julianne. Ses inventions sont déjà bien assez célèbres dans le monde de la recherche, ses inventions parleront pour elle, elle ne souhaite pas prendre de risque en s’exposant au plus grand nombre, elle n’a pas besoin de ça pour chercher sa reconnaissance : elle l’a déjà. Et pourtant, les derniers mots de Gears la hantent quelque peu. Les mots ne lui étaient peut-être pas destinés : ils peuvent être destinés à tous les gens présents ici ce soir, quelque soient leur allégeance. Tous les habitants d'Enola. Ne pas être aveuglé par quoi? Julianne n’a pas l’impression de l’être, et en même temps, elle reçoit ces paroles en plein cœur, surtout maintenant qu’elle est à cet échelon de la hiérarchie du Régime. Le message est passé, par ailleurs, et des chuchotements reviennent dans l’assemblée, autant les Régimeux que les civils, et la place se vide peu à peu, une fois le discours du Général Politique terminé, et la fin de l’exécution annoncée.

La place se vida, et Julianne fut appelée à rejoindre les deux autre Généraux, qui la conduisirent dans une salle de réunion, leur salle appropriée, dont un fauteuil était désormais vacant. Celui sur le quel Gears s’était assis, celui qui était désormais le sien. Avant d’en faire l’annonce au reste des actionnaires du Régime, il leur fallait certainement confirmer leur choix, avant que Julianne ne se présente au reste des Soldats et des Officiers. Cette place est la sienne, désormais, lui annonce-t-on. On compte sur elle, on exige son engagement le plus sincère dans ce qu’elle créera pas la suite, de se surpasser au nom du Régime. Oui, Julianne se sent prête à louer ce nom si celui-ci lui promet de lui donner le pouvoir de monter son ultime projet  sur pieds, elle s’y est préparée depuis fort longtemps. On ne lui demande pas si elle est prête, il n’y a plus de moyen de faire marche arrière, ça, c’est terminé, mais elle n’y comptait pas de toute façon car désormais, rien ne peut plus l’arrêter, même pas sa propre volontés. Le poison du pouvoir a déjà envahi son sang, comme lors de sa promotion au titre d'Officier, comme une douce drogue qui semble lui donner une force surhumaine. La grande salle était pleine de Soldats et d’Officiers, rangés aux premiers rang, tandis que la grande estrade était réservée aux Généraux, de nouveau au nombre de trois. Julianne constata toute l’envergure de sa position en voyant cette foule à ses pieds, cette foule qui seraient certainement ceux qui feraient vivre ses inventions, en plus d’elle. Elle reconnaît quelques visages des ingénieurs du PDT, de Ling-Han, ceux qui lui ont aussi permis d’arriver là. Pas un sourire n’éclaire son visage, pourtant, alors qu’elle se dirige vers le centre de la scène, prête à donner son discours devant l’armée blanche Enolianne. Parler en public ne lui a jamais posé de problème quand il s'agit de ses ambitions. Surtout ce soir. Sa tenue de Général n’est qu’une apparence sous laquelle elle paraît en public, ce qui compte, au fond, c’est son génie d’inventeuse. Mais en ce moment, en surface elle est…

« Mon nom est Mazinkaizer, et je suis le nouveau Général Scientifique du Régime. »

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