| Julianne Eriksen Administratrice
Messages : 346 Date d'inscription : 04/10/2013 Âge du personnage : 30 ans, née un 18 aout Métier / Études : Ingénieure, Développeuse de Nouvelles Technologies ; Dirige le Pôle de Developpement Technologique d'Amanil Pseudonyme(s) : ■ Mazinkaizer, Générale Scientifique, identité utilisée pour ses apparition en public
■ Noriko, Nom d'Officier et d'Ingénieure, nom de couverture plus couramment utilisé au sein du Régime
■ Getter2, pseudo utilisé sur les différents réseaux internet (jeux en ligne, forums, et chats principalement)
Niveau : 65 Team active : .
■ Gat - Statik - Docile
■ Buster - Engrais - Gentil
■ Ryuko - Intimidation - Maligne
■ Aqua - Griffe Dure - Relax
■ Daisaku - Poing de Fer - Brave
■ Kittan - Medic Nature - Préssé
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| Sujet: Do the Impossible See the Invisible - Partie 4 Mer 21 Jan 2015 - 12:01 | |
| > Do the Impossible See the Invisible - Partie 4 <Comment est-ce que Kuudere-kun m’avait dit de faire, un jour, quand je discutais avec lui au stand de tir ou il s’entraine? Merdouille, c’est pas le moment d’avoir des trous de mémoire… Do I have to press "B" to blow?! Faut déjà charger le revolver, je crois que pour l’armer c’est par là et… Aaaaaaah Nero, donnes-moi ton savoir! Est-ce que au moins, y’a un chargeur dans le flingue? Si je regarde j’aurais l’air vraiment stupide… Ok, alors, je crois qu’il faut tirer ici et… YEEEEEEESSSS! Ca a fait « clic-clac! » comme dans les films! Ok, Juju, calmes-toi et prends ton regard menaçant parce que maintenant, va falloir que t’assures. Et que tu crèves pas. Même si les deux gugusses qui accompagnent le général sont tous les deux armés jusqu’aux dents. J’aurais du réfléchir. SI je fais pas gaffe, je vais me faire tu-
Avant même qu’elle ait pu d’avantage tergiverser, les coups de feu retentirent. Évidemment, ils ne pouvaient pas laisser en vie un témoin, et donc, ils avaient décidé d’éliminer l’ingénieure qui venait des les prendre de court sur-le-champ. Julianne ne put rien faire, mais elle fut couverte par une aile de métal appartenant a son Airmure, et par le corps de pierre de Aqua, son Opermine qui s’était frayée un chemin hors de sa Pokéball, pressentant le danger venant de l’extérieur. Ses adversaires n’arrêtèrent pas leur pluie de tirs pour autant, se heurtant encore et toujours au mur de métal et de pierre. C’est le Général qui les fit cesser leur fusillade d’un ordre ferme, à force, ils allaient les faire remarquer et réveiller toute la ville, et leur chargeurs seraient trop rapidement vides. Julianne avait toujours le révolver à la main, et elle tira à son tour (dans le vide) pour se faire entendre. Quoi, tout le monde rêve de faire, ça, non? Ah bon.
« Ok, je peux pas vous arrêter. N’empêche qu’il suffit que j’appelle la cavalerie, et vous allez douiller! Rendez-vous Général, j’ai des preuves contre vous, vous pourrez pas vous en sortir comme ça, cette fois! Assumez un peu vos actes, espèce de lâche! » « C’est pour ça que vous allez devoir mourir ici, Noriko. Navré pour vous. »
Le général illustra ses propos en sortant une Pokéball de la poche intérieure de sa veste, et fit appel à un Dracaufeu majestueux en furie, qui se jeta sur Laputa. L’Airmure fut propulsée plus loin par les flammes, et tenta de riposter en se redressant et volant péniblement pour descendre en piqué sur le dragon rouge, mais une nouvelle colonne incandescente eut raison d’elle d’une facilité déconcertante. L’ingénieur grimaça, et appela en vain son amie de métal, qui ne se releva pas. Julianne perdait peu à peu son assurance, et elle ne put pas prendre le temps de rappeler Laputa avant que que le Pokémon feu ne revienne à la charge. Le Dracaufeu atterrit d’abord, et son dresseur lui ordonna de se charger par la suite d’Aqua. Il semblait tenir à ce que Noriko voient tous ses alliés tomber avant elle, pour qu’elle se rende compte de sa défaite imminente. Pourtant, l’ingénieure n’arrive pas à montrer de signes de faiblesse. Il s’agit là de sa vie, de ses rêves, de son futur. Il est hors de question qu’elle abandonne ici! L’heure est grave, mais, dans un moment pareil… Pourquoi tout ce qui lui vient… C’est de chanter le générique d’une énième série de mecha japonais? Désespérante, quoi, on peut bien le dire. Geek un jour, geek toujours et jusqu’à la mort? Ca devient presque ridicule, à la fin. En fermant les yeux, elle s’était mise à chantonner en japonais, à la grande surprise de ses adversaires qui avaient marqué une pause de type « what the fuck? » sur le coup de la surprise. Gears ne se démonta pas, pourtant, et ne perdit pas de vue son objectif, et il ordonna à son allié de laisser éclater toute sa rage contre ses adversaires : Noriko et son Opermine.
« Go! Aquarioooooon! »
Le général laissa échapper un « hein?! » de surprise alors que l’Opermine venait de se disloquer de son « socle » terrien au moment même ou sa dresseuse avait appelé son nom à la façon d’un héros cliché d’anime. Tout en brillant, c’est comme si l’Opermine sortait de terre tel un golem, ses deux corps distincts se multipliant pour ensuite s’unir d’un coup pour donner naissance à une seule entité titanesque, dont les sept yeux luisants fixèrent tous en même temps leur ennemi de feu. Les ordres ne furent même pas nécessaires, et un jet d’eau mêlé d’une avalanche rocailleuse frappa de plein fouet le Dracaufeu qui tomba à terre, hors jeu après cet assaut redoutable d’Aqua, au sommet de sa forme. La Golgopathe se rua ensuite sur les trois humains et les immobilisa grâce à ses quatre membres supérieurs et à son poids. Julianne put les tenir en joue avec son arme, néanmoins, un des deux Résistant eut le temps de sortir son arme pour viser l’ingénieure. Un coup de feu retentit, mais ce dernier venait de l’autre bout de la ruelle, et le propriétaire de l’arme venant de tirer était parvenu avec une précision diabolique a désarmer l’homme à terre, le blessant au passage au niveau de l’épaule.
« Ling-Han! J’t’avais dit de pas me suivre! » « Vous auriez encore fait une bêtise si je n’avais pas été là! Je voulais vous faire confiance, mais tout le monde s’est mis à pleurer et à me dire que je devais y aller avec vous et… Eh bien, j’ai bien fait, non?! J'ai eu peur, figurez-vous! » « Tch… Euh… Merci, Ling-Han. J’te dois quelque chose après ça. »
Le secrétaire du PDT était venu accompagner d’une dizaine de Soldats en blanc. Ils demandèrent à Julianne de leur expliquer la situation, et l’ingénieure conta toute l’histoire depuis le début au plus gradé d’entre eux, appuyant son propos de la présence ici des deux Résistants, et du fait que le Gears avait sur lui une clé USB contenant toutes les données du travail de Noriko ces derniers mois, dont les plans du prochain prototype MIRAI. Tout cela avait manqué de peu de passer à la Résistance. Les renégats auraient pu profiter impunément des inventions de génie de Julianne, et cette simple pensée suffit à la mettre hors d’elle. Gears comme eux, ce sont des voleurs. Sont-ils donc incapables de faire émerger quelqu’un qui puisse lui tenir tête, au lieu de piller leur adversaire? Il ne pourront pas gagner la guerre ainsi. Julianne fut enfin soulagée et put souffler quelques minutes quand les deux Résistants ainsi que le Général furent embarqués par les Soldats, pour être conduits vers la Grand Maison, ou ils allaient certainement subir un interrogatoire. Et l’Officier ne s’autorisa pas plus d’une heure de repos, même si l’heure de la nuit était déjà très avancée, elle devait être là-bas. Ne serais-ce que pour comprendre pourquoi, ce qui avait poussé Gears à agir comme il l’avait fait.
Après une longue attente que Julianne avait passée à patienter devant la porte de la cellule ou était interrogé le Général ; ou plutôt, l’ancien Général, comme ses supérieurs parlaient déjà de son désistement, l’ingénieure vit enfin Dio sortir de la pièce, avec un air frustré sur le visage. On dirait que Gears ne lui avait pas imposé assez de résistance à son gout. En un sens, l’ancien Général n’avait plus grand-chose à cacher, tout avait déjà été prouvé par les témoignages des uns et des autres. Le blond observa brièvement l’ingénieure qui semblait impatiente de pouvoir obtenir des réponses.
« Tu risques d’être déçue. Ce type est encore plus pathétique que je l’aurais cru. Un ennui mortel. » « Eh, Dio-Sama, te barres pas comme ça! Merci pour ton aide. Je n’oublierais pas de le mentionner. »
Le binoclard lança un regard surpris à l’ingénieure, et lui adressa un signe de main, tout en camouflant un sourire naissant. Julianne eut alors l’autorisation d’entrer dans la cellule, et se tint un moment debout, silencieuse devant Gears, sans vraiment s’inquiéter de son état peu réjouissant après sa séance de torture.
« C’est comme ça que ça se finit, hein… Vous auriez du vous y attendre dès le début, Gears… Je suis plus forte que vous. » « Tu es juste venue m’enfoncer? » « Vous le mériteriez, mais non. Je veux juste savoir pourquoi. » « C’est une vague question. » « Pourquoi vous vous êtes vendu? Je sais que parmi ce que j’ai lu de vos ouvrages, certaines théories étaient bien de vous, vous n’avez pas tout copié sur les autres… Pourquoi vous avez décidé de voler tous vos concurrents, au lieu d’essayer de les surpasser? Vous auriez pu être d’une aide bien plus importante pour la Resistance, si seulement vous ne vous étiez pas comporté comme un sale voleur. Vous auriez pu devenir un rival plutôt que vous abaisser à de telles magouilles. » « Noriko… Pendant plus de vingt ans, j’ai conçu des armes. Un jour, le Régime est arrivé, et je me suis mis a travaillé pour eux. Au point d’en arriver au plus haut échelon de leur hiérarchie. Néanmoins, c’ était la première fois que je voyais à quel point ce que je créais était meurtrier. Je suis tombé de haut et j’ai pris peur. Je me suis senti fatigué. Après tant de temps à être aveugle, j’ai voulu me repentir. Je me suis caché derrière les créations de jeunes génies comme vous pour ne plus avoir à créer moi-même des armes meurtrière, et j’ai décide d’en vendre les secrets à la Résistance. J’aurais voulu être parmi ces insurgés, mais mes rêves de jeunesse se sont volatilisés, j’ai oublié ces folles ambitions. Il est impossible de rendre le monde meilleur ainsi, j’espère que vous le savez? » « Donc, vous avez abandonné toutes vos ambitions par peur. Dio-sama a raison, pour une fois, je suis d'accord, vous êtes pitoyable. Vous auriez pu faire plus, au lieu d’agir comme le dernier des lâches. » « Qu’importe. Je suis résigné à mourir et je n’attendais pas que vous ayez la moindre compassion à mon égard, ce n’est pas ton genre. Noriko, tu n’as pas répondu à ma question. Es-tu seulement lucide sur ce qu’engendrent tes inventions? » « Mes inventions ne sont pas uniquement meurtrières. J’ai conscience de la mort qu’elles apportent, mais aussi de la vie qu’elles peuvent encourager. Je n’ai jamais cherché à créer pour être une sainte ou venir en aide à l’humanité, je veux simplement voir jusqu’ou mon génie peut aller, jusqu’ou mon savoir pourra faire progresser mon domaine. Je veux explorer ce que personne n’a jamais exploré, créer ce qui n’a encore jamais été. Et tant que je serais en vie pour voir tout cela… Je n’aurais jamais aucun regret. » « Je comprends mieux pourquoi ils se sont intéressés à toi… Je suppose que je devrais vous souhaiter bonne chance, Noriko. Mais au fond, j’espère que quelqu’un comme vous ne survivra pas trop longtemps, je n’en peux plus des mégalos dans votre genre qui croient que le monde est un simple terrain d’expérimentation. » « La chance n’a rien à voir là-dedans. Observez-moi bien d’où vous serez, une fois mort. » « J'ai beau croire en Arceus tout-puissant, je ne crois pas au paradis. » « Oh, mais non, je parlais du cimetière des ingénieurs et des robots géants! La dimension parallèle ou toutes les inventions et les inventeurs du monde se retrouvent… Une magnifique décharge pleine de pièces détachées ou ils peuvent continuer de créer jusqu’à la fin des temps! »
Sur ces mots, Julianne quitta la cellule. Enfin soulagée, et une bonne nuit l’attendait enfin. Après être repassée au PDT pour rassurer ses employés que tout s’était bien arrangé, si Ling-Han ne l’avait pas encore fait. Elle n’avait pas envie de déjà penser à l’exécution de Gears qui risquait d’être bientôt préparée, dès que toute l’histoire serait clarifiée, ni à la personne qui serait désignée pour prendre la succession de l’ancien Général Scientifique. Pour sûr, tout sera plus clair demain. Oui, demain. Pour une raison qu’elle ignore, Julianne avait hâte d’y être, elle avait le sentiment que ce jour ferait prendre un tournant nouveau à sa vie. D’ailleurs, pourquoi pas elle? Ça se fait de prendre la place d’une personne qu’on vient de vaincre, non? Enfin, pour le moment, il faut aller se coucher. La nuit portera conseil à tout le monde.
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