« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 

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 Do the Impossible See the Invisible - Partie 2

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Julianne Eriksen
Administratrice
Julianne Eriksen
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Date d'inscription : 04/10/2013

Âge du personnage : 30 ans, née un 18 aout
Métier / Études : Ingénieure, Développeuse de Nouvelles Technologies ; Dirige le Pôle de Developpement Technologique d'Amanil
Pseudonyme(s) : ■ Mazinkaizer, Générale Scientifique, identité utilisée pour ses apparition en public
■ Noriko, Nom d'Officier et d'Ingénieure, nom de couverture plus couramment utilisé au sein du Régime
■ Getter2, pseudo utilisé sur les différents réseaux internet (jeux en ligne, forums, et chats principalement)



Niveau : 65
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Gat - Statik - Docile
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Buster - Engrais - Gentil
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Ryuko - Intimidation - Maligne
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MessageSujet: Do the Impossible See the Invisible - Partie 2   Do the Impossible See the Invisible - Partie 2 EmptyLun 19 Jan 2015 - 20:18

> Do the Impossible See the Invisible - Partie 2 <

Depuis sa promotion, Julianne a fini par s’apercevoir à quel point le Pôle de Développement Technologique est devenu comme un nouveau foyer pour elle. Presque comme une nouvelle famille. La perspective d’être la mère d’une trentaine de gosses ne la tente pas vraiment, mais elle a pris l’habitude de rentrer au PDT dans ses moments plus difficiles, où elle sait qu’elle sera toujours bien accueillie. Non pas comme la supérieure érudite, l’ingénieure vaniteuse, la chef des opération, non, comme un être humain. Quelque soit le stress qui envahit les ingénieurs dans les périodes ou les délais sont les plus serrés, c’est comme si la jeune femme n’avait jamais vécu dans un lieu plus vivant que celui-ci, même si on ne peut pas dire qu’elle soit proche de ses employés, elle ne pouvait plus se passer de cette ambiance si particulière. Au début, Julianne était vaniteuse, elle se satisfaisait du fait qu’être admirée par ses subordonnés était suffisant, cela flattait son ego. Néanmoins, elle s’est trouvée investie d’une mission avec cette affectation. Pas au sens spirituel du terme, non, elle devait remettre le PDT en marche, faire de cette équipe une bonne équipe d’ingénieurs. Avec elle, ils ne deviendraient pas bons, ça, il l'étaient surement déjà, mais mal dirigés, avec elle, ils deviendraient les meilleurs. Et tous ces gens qui constituent désormais son entourage, elle avait peu à peu compris qu’ils sont comme elle. Construire des machines, des choses qui sont faites pour obéir d’une intelligence artificielle à leur porteur, connaître les ficelles de ce genre d’astuces, peut-être que paradoxalement, ça fait naître un désir d’être encore plus humain? Qu’importe, Julianne a véritablement la sensation d’être à sa place en ces lieux, et c’est l’essentiel.

Cette journée relativement calme était une suite relaxante et rassurante suite aux dernières semaines bondées de travaux a boucler et de nouveaux projets à commencer. Néanmoins, peu nombreux étaient ceux qui s’étaient permis un congé aujourd’hui. La plupart des employés du PDT étaient venu sur leur lieu de travail, et vaquaient a leur occupations, leur projets personnels si ils en avaient. Peut-être bien qu’eux aussi se sentent bien, ici. Julianne venait d’observer brièvement les plans d’un de ses subordonnés, qui projetait de créer une nouvelle arme. Elle lui donna quelques critiques, n’étant toujours pas très douée pour les conseils et les encouragements, pourtant, le jeune homme avait eu l’air comblé de ses propos. Hmm… Après tout, peut-être sait-il déjà ce qu’il à a faire, et qu’il avait besoin d’un coup de boost? L’Officier reprit alors son bricolage en cours, mais fut interrompue par un visage familier qui se présenta dans l’entrée de son laboratoire.

« Oh, c’est vous, Général. Vous trainez souvent dans le coin, ces temps-ci… Vous n’avez pas de boulot?»
« Eh bien, quel accueil… Bonjour, Noriko. Je voulais juste voir sur quoi vous travailliez aujourd’hui. Vous entendre parler me distrait, vous savez.  »
« Ca vous distrait? C’est tout? »


Fit-elle en lui lançant un regard presque noir. Ses inventions sont le genre qu’on admire, son génie, il est fait pour aduler, non pas pour distraire! Elle n’est pas un phénomène de foire. Le Général ne se formalisa pas du ton qu’elle venait d’employer, cependant, et garda son sourire calme aux lèvres, avant de s’approcher vers la table et observer ce à quoi l’Officier était occupée. Julianne offrit un regard d’excuses à son supérieur, conscience qu’elle s’était un peu emportée.

« Euh… Enfin. Je veux un peu perfectionner le système de surveillance du PDT. Les caméras ont trop d’angles mort, alors, je compte faire des caméras mobiles comme celles-ci. Il faudra leur déterminer des itinéraires à suivre, également enfin… C’est juste quelque chose sur quoi je bosse depuis quelques jours, quand j’ai du temps. »
« Pourquoi renforcer le système de surveillance? Le PDT est déjà un des bâtiments les plus sûrs du Régime.. »
« Je sais. Mais, on peut toujours faire mieux, et c’est l’occasion de faire des expériences, hein? »
« Ce projet a l’air déjà bien avancé pour une simple expérience… Vous savez, Noriko, si il y a le moindre problème, vous pouvez avoir confiance en moi. »
« Il n’y a aucun problème, Général Gears. »


Fit-elle, impassible et toujours concentrée sur son ouvrage, et en cachant le frisson de malaise qui la parcourut quand l’homme aux cheveux grisonnants avait posé la main sur une se ses épaules. Il y a quelque chose que Julianne n’avait dit à personne, et qu’elle devait garder secret pour le moment. Dans la base de données du PDT, ses propres dossiers avaient été affectées. Pas supprimés, juste déplacés, édités, sans qu’on ne lui en demande l’autorisation. Elle n’avait pas rapporté ça aux supérieurs, car cette base de données propre au PDT est plus ou moins clandestine, mettre les plans, archives de projets du PDT uniquement avec les autres bases de données du Régime nécessiterait d’avoir des autorisations pour le moindre accès, y compris pour leurs recherches personnelles, et cela ne ferait que leur mettre des bâtons dans les roues. Bien sur, leurs projets principaux devaient quand même y être conservés de manière officielle, mais ils pouvaient avec leur mémoire virtuelle clandestine garder libres d’accès leurs projets plus personnels et permettre un échange de données plus facile. Tous les employés ont accepté ce risque à l’unanimité, et en gardent le secret. Mais donc, depuis quelques jours, il avait eu une infiltration d’origine inconnue dans les archives de l’Officier. Ses dossiers étant les seuls touchés, elle ne jugeait pas nécessaire de tenir au courant ses subordonnées, cela ne ferait que déclencher une panique sans précèdent et contre-productive. Et pour des raisons plus ou moins légales, Julianne ne peut pas non plus avertir ses supérieurs. D’ailleurs, Julianne croit bien avoir entendu que ce système de mise en commun de l’intégralité des recherches scientifiques est du ressort de l’actuel Général Scientifique, Gears. Avec ses visites incessantes et son air faussement intéressé, en plus du ton suspicieux dans sa voix, cela fait à Noriko une autre raison de transformer son ancienne admiration du Général en une antipathie de plus en plus développée. Ses sentiments à son égards avaient tourné à 180°, certes, mais quelque chose lui dit que le malaise que lui inspire cet homme, surtout en ce moment précis, n’est pas tout à fait infondé.

« Allons, Noriko, vous savez que ne pas tout reporter de vos actions, y comprit ce petit projet de surveillance à vos supérieurs  risque de me faire penser que vous cachez vraiment quelque chose? »
« Je ne sais pas comment vous en êtes venu à cette conclusion, Général. J’ai mes propres projets, j’en ai bien le droit. Et que je sache, ça n’a jamais empiété sur mes autres devoirs. »


Julianne se retint d’avoir un grognement et de grincer des dents en constatant qu’un étau commence à se refermer sur elle. L’ambiance était devenue tendue et l’air lourd, presque palpable de part la tension régnant désormais dans la pièce. Pourquoi, tout d’un coup, Gears voudrait-il aller à l’encontre de ses recherches, alors que son attitude d’il y a un peu plus d’une semaine laissait paraître la bienveillance et l’intérêt? Julianne se sentait d’un coup agacée au plus haut point par le comportement intéressé du Général, qui se permet de s’avancer un peu trop à son gout dans ses affaires privées. Néanmoins, la jeune femme ne put contenir sa colère et eut une réaction bien moins contrôlée, quand Gears se rapprocha un peu plus, redressant son visage vers le sien d’une main, et s’adressa à elle d’une voix doucereuse, avec un sourire mielleux des plus hypocrites sur le visage…

« Allons, Noriko… Si vous n’avez rien à cacher, pourquoi ne pas reporter tous vos faits et gestes? Pensez à moi, c’est pour mon intérêt personnel, ça ne peut que être bon pour votre carrière de continuer d’être dans mes bonnes grâces.. Vous ne voudriez pas gâcher cela à cause d’un caprice comme- »
« Ne me touchez plus jamais, espèce de sale faux-cul merdeux! »


Julianne se leva brusquement et se débarrassa du contact de son supérieur d’un violent revers de main. Son œil fonctionnel lançait des éclairs au Général. Lui avait perdu son expression aimable, et commençait à montrer ses vraies couleurs. Ryuko et Kittan qui avaient tout vu depuis l’intérieur de l’aquarium laissèrent un instant parler leurs instincts belliqueux et se préparèrent à défendre leur maitresse si il le fallait mais cette dernière leur fit signe de ne pas faire cette bêtise inconsidérée que de s’attaquer au Général.

« Je ne cache rien. Des données importantes ont été volées dans mes dossiers personnels! Comprenez donc que je n’accepte pas de les mettre à la portée de tous, si c’est pour qu’ils soient pillés. Mes inventions de sont pas des putains de chopines de bière qu’on peut faire tourner sur une table à la bonne franquette! Ça vous plairait, si je me servais directement dans les tiroirs de votre bureau, à vous?! »
« Comment osez-vous vous attaquer ainsi a un officier supérieur?! Vous m’accusez de me servir impunément dans vos recherches? Mais qui s’intéresserait au pauvre savoir d’une fillette comme vous? Vous avez peut-être été promue, mais je peux vous réduire à néant en un claquement de doigts, Noriko, et faire disparaître avec vous tout ce que vous avez accompli. »
« Ah ouais? Et si vous essayiez, pour voir? »


Pourquoi Gears se sentait-il accusé alors que Julianne ne lui avait pas porté d’accusation véritable? Son comportement le rend d’autant plus suspect, mais l’ingénieure se retrouve a présent piégée par son supérieur qui peut encore exercer sur elle son pouvoir hiérarchique. De plus, jouer la carte de la provocation devant lui n’était pas forcément l’idée du siècle, même si quelques uns des supérieurs de Julianne la supportent plutôt aveuglément. Elle voulait voir le Général comme son allié, et elle avait eu tord, il avait pensé l’attirer dans ses filets car il en a après ses recherches… Mais à quelle fin? D’ailleurs… Avant qu’elle soit à la tête du PDT, il ne s’était jamais manifesté et qu’était devenu son successeur, celui qui était à la place actuelle de Noriko avant qu’elle soit promue? Ses supérieurs avaient écarté la question.

« Ne pensez pas vous en sortir ainsi, Officier Noriko. Si vous voulez échapper au procès, j’exige que tous vos travaux, sans exceptions, soient archivés dans les bases de données globales du Régime dès demain soir, dernier délais. Pendant ces 24 heures, vous aurez le temps de réfléchir à votre sort. Obéir ou mourir. »


Sans rompre le moindre contact visuel et sans gâcher une seule autre goutte de salive pour cette homme qu’elle méprise désormais, Julianne le fixa alors qu’il sortait avec une lenteur exaspérante du laboratoire… Comme si il pensait l’impressionner, avec ses mises en scène… Le calme revint dans la pièce, et Julianne alla calmement vers la porte de son laboratoire pour la verrouiller. Puis, elle revint vers le centre de la pièce, pour se laisser tomber sur le sol, en prenant sa tête entre ses mains. Elle n’eut pas le temps de prêter attention a Kittan qui venait d’utiliser la pierre eau entreposée par sa dresseuse au fond de l’aquarium pour qu’il en fasse usage le moment venu. Le Staross et la Léviator ne bougèrent pas cependant, sachant que Julianne ne devait pas être dérangée dans son état actuel. Non, elle n’était pas en train de pleurer à même le sol, les marmonnements sortant d’elle en sont la preuve.

« Réfléchis, réfléchis, réfléchis, réfléchis… 24 heures… Réfléchis, réfléchis, réfléchis… »

24 heures. C’est lui temps qui lui reste pour décider de son sort. Néanmoins, ce dernier ne sera ni Obéir, ni Mourir.

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