« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 Yesterday II (OS, évolutions)

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Riku A. Nagel
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Riku A. Nagel
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MessageSujet: Yesterday II (OS, évolutions)   Yesterday II (OS, évolutions) EmptyLun 17 Aoû 2015 - 0:52




Yesterday
évolution de NICKO et NAO




La pluie et l’orage se déchainant à l’extérieur, nous étions tous cloitrés chez Soltan depuis le début de matinée. L’ambiance est descendue au plus bas tandis que la tension grimpe en flèche alors que nous nous sommes rassemblés devant le téléviseur, yeux rivés sur l’écran et pendus aux paroles qui défilent en Allemand. J’aurais préféré que Soltan n’allume pas cette fichue télé ni ne se branche sur la fréquence des nouvelles allemandes, même si je comprends qu’il soit préoccupé de savoir si tout se passe bien depuis cette histoire. Cette histoire que je croyais bel et bien finie. Ludwig et Marilyn ne doivent rien en savoir, et Liza porte des regards anxieux vers l’étage, surveillant qu’il ne descendent pas pour mal tomber. Soltan fixe nerveusement l’écran, tout en se mordillant l’ongle du pouce. Alex est de manière surprenante le plus calme d’entre nous, il s’est figé en entendant les premiers mots de l’édition, et c’est probablement car il a vécu tout ce bordel de manière si intense qu’il parvient à rester zen. Dans tous les cas, moi, je flippe. Liza doit repartir en fin d’après-midi, et après ça, j’ai toutes les appréhensions du monde à la laisser là. Du calme, Riku, tu n’en sais pas encore assez, ils n’ont encore dit que trois phrases, attends les détails…

« … L’entreprise Nagel-Jung Inc. se retrouve au plus mal ces derniers jours, cela depuis l’hospitalisation de Martha Nagel-Jung. L’épouse d’Helmut Nagel a été retrouvée dans un état critique à son domicile et fut transférée hier matin au Centre Hospitalier de Dusseldorf. Son époux a refusé de faire toute déclaration au sujet de l’investigation en cours, visant à retrouver l’auteur des blessures de la PDG adjointe. Les spéculations se multiplient au sein de la famille Nagel, surtout suite à l’accident dont fut victime Helmut Nagel lors de son voyage d’affaire sur Enola, en Asie Pacifique, ainsi que la réapparition de leur fils Alexander. Les enquêtes sont en cours autour de cette série de malheurs frappant la famille depuis la mort de leur première fille, Irina Nagel. Complot ou magouilles ayant mal tourné, le mystère reste entier et les rumeurs et les suspicions vont déjà bon train au sein de l’entreprise familiale et de leurs concurrents. Le PDG de Nagel-Jung Inc. refuse toujours l’organisation de la moindre conférence de presse à ce sujet. Sans transition, ce sont les loutres qui sont en ce moment à l’honneur lors du festival international de… »


Je me charge de faire taire le moniteur, et baisse les yeux vers le parquet, imitant en quelque sorte Liza qui se trouve à mes côtés. Personne n’ose dire mot, bien que Soltan et Alex semblent savoir quelque chose sur cette histoire. Est-ce que ça faisait partie de leur plan? Vu leur tête.. non, apparemment. Cela ne me regarde pas, je suis théoriquement hors de danger dans cette histoire. Mais… Si Martha meure, je suis en droit de me demander ce que deviendra la famille. De mon côté, je ne sais que penser, j’ai beau souhaiter la mort de Mumute et Martha, je ne sais que penser vis-à-vis de mon cousin, de son absence de réaction. Après tout, peut-être bien qu’il est le plus à même de mesurer ce que pourrait être la réaction d’Helmut à notre égard, si l’état de Martha s’aggravait. Je sais que le patriarche a son lot de magouilles pas claires, qui ne plairaient pas aux autorités. Et comme en fait part Alex à Soltan qui manque de renverser la table d’un geste rageur, il n’ira pas s’enfoncer plus dans la mouise qu’il ne l’est déjà actuellement… Il lui faut protéger son image avant tout. Cela me rassure un peu. Mais Soltan semble en rogne pour une toute autre raison. Son visage est crispé dans une expression colérique que je ne lui avais jamais vu avant, lui qui est d’ordinaire si calme, il semble avoir perdu toute contenance. Et pour être franchement honnête, ça ne me rassure pas. L’ambiance et lourde et le mastodonte ne tarde par à sortir une clope pour se calmer, tout en jurant a voix basse dans sa langue maternelle. Alex l’observe en coin, visiblement préoccupé comme nous tous, il doit définitivement en savoir plus que moi. J’allais ouvrir la bouche pour lui demander discrètement à mes risques et périls, puis le bruit fort de la porte qui claque, ouverte brusquement d’un grand coup de pied nous fait hurler Lisa et moi. Ma grande sœur se cacha dans mon dos en geignant, et je ne fait plus vraiment la maligne en voyant une femme de grande taille entrer dans la maison, ruisselante d’eau.

« ALLEZ A POIL LA-DEDANS-  Euh…Oh. Soltan, t’es pas tout seul? »

J’observe la gueularde qui vient d’entrer avec le tonnerre et la pluie, et qui secoue maintenant ses cheveux en tous sens avant de les attacher derrière sa tête. D’une main, elle retire le blouson de cuir en équilibre sur ses épaules avant de le balancer sur le porte manteau, adjacent. Je ne saurais pas donner d’âge à cette femme aux traits asiatiques qui se met à ricaner un peu grassement devant nos tronches ahuries. Vrai qu’on doit être drôles a voir, hors contexte. Faut dire que malgré moi, je me focalise un peu trop sur la manche gauche de sa chemise.. vide. Qui me laisse imaginer l’absence de son bras gauche sous le tissu. Avant que quiconque puisse souffler mot et que l’arrivante ne se tourne vers Soltan avec un immense sourire, une autre tornade gueularde dévale les escaliers en criant.

« MAMAAAAAN! »


Marilyn est arrivée en bas en dix secondes à peine et se jette sur la grande dame encore ruisselante. Au moins, pas besoin d’un dessin pour se douter à présent de l’identité de cette femme mystérieuse arrivée sous la pluie battante. La mère de Marilyn, la nana de Soltan bref… Shizune vient de faire son entrée en scène. Par conséquent, je me réjouis immédiatement et un sourire radieux naquit sur mon visage. J’oublie momentanément nos ennuis, n’ayant pas les éléments pour faire le lien avec ce que je vins de voir et d’entendre aux nouvelles.

« Heeeey, mais c’est carrément awesome, ça, dudes! Alors, le gros Soltan, t’es content de retrouver ta m- »


Ouhla. Non. Soltan pas content, là. Je m’éloigne du mastodonte au regard meurtrier, sans comprendre sa réaction, et plutôt terrifiée par la mauvaise humeur meurtrière qu’il dégage, et que même une andouille comme moi peut ressentir. Il semble rager encore plus qu’il y a cinq minutes. Et finalement, l’orage reprend de plus belle… Mais à l’intérieur des murs de la maison, cette fois-ci.

« Shizu, expliques-moi ce que tu as foutu. »
« Hein? Eh, calmos! De quoi tu parles, déjà? »
« Fais pas l’ignorante, j’ai vu les nouvelles. Martha Nagel. Bordel de merde, Shizune, combien de fois t’ai-je répété de t’en tenir au plan?! Je le savais… Je savais que tu ferais une connerie. »
« …Ah bah, quel accueil, putain. C’est bon, calmes ta vésicule… elle est pas morte, ta poupée Martha d'amûr. »
« Qu’est-ce que j’en a à foutre de ça? On en a parlé des heures. C’est pas ce qui était prévu. Ce qui était prévu, c’est qu’on fasse pas de bavures de manière à passer les prochaines années ici sans avoir tes foutus ennemis qui veulent notre peau! Tu as tout foutu en l’air, toi et tes sautes d’humeurs! Merde, c’est pour ça que je déteste bosser avec des amateurs… »
« Eh, mon gros, va te faire foutre! Tu manques pas d’air, je te rappelles que c’est moi qui t’ai tout appris! »
« Tu n’es qu’une amatrice si tu ne sais pas t’en tenir au plan comme le font les pros. Fin de l’histoire. »
« Tu crois que j’ai pas pensé à notre avenir en faisant… »
« Tu sais, je ne suis même pas sûr qu’il y ait de « notre » qui tienne. Ou même d’avenir. »
« VA TE FAIRE FOUTRE SOLTAN GREEN, TU POURRAIS AU MOINS FAIRE SEMBLANT D’ÊTRE HEUREUX DE ME VOIR! ET ARRÊTES DE TE CHIER DESSUS, PÈTES UN COUP ET DÉSTRESSES! »
« COMMENT JE POURRAIS ÊTRE HEUREUX DE VOIR LA PERSONNE QUI NOUS A PEUT-ÊTRE MIS EN DANGER DE MORT?! JE COMPTAIS SUR TOI! »
« EH CA VA ! ON EST TOUJOURS EN DANGER DE MORT, AVEC TOI, TOUTE FAÇON! »
« OUAIS BAH CETTE FOIS C’EST VRAI! ET C’EST FAUX, C’EST TOI QUI NOUS MET EN DANGER DE MORT! »

Les deux jeunes parents se foudroient désormais du regard, et ont failli partir dans un combat de « non »-« si » interminable, mais je crois qu’ils se sont rendus compte si l’un était irresponsable, l’autre était de mauvaise foi. Le silence revient, tandis qu’ils continuent de se défigurer avec rage. Alex a fait quelques pas vers moi et Liza de manière à se placer devant nous, la main planquée dans sa poche, prêt à l’éventualité de voir la situation dégénérer. Quelques secondes passent ainsi, et la tension commence à retomber. Contre toute attente, Shizune est la première à se replier pour s’écraser un peu, Marilyn toujours contre elle. Son regard dévie de celui de son ami, et fixe alors le sol.

« Je pouvais pas, Soltan, putain… Comment tu aurais pu tenir devant cette conasse qui a séquestré ta fille, et qui arrêtait pas de remuer le couteau dans la plaie, alors qu’elle n’était clairement pas en position pour… Elle me donnait envie de gerber, j’ai pas pu résister. »
« Tu n’as pas compris que c’est tout ce qu’elle attendait, que tu t’en prennes à elle? Histoire de donner une bonne raison de s’en prendre encore à toi? »
« Je sais, bordel, je suis pas débile! J’ai fait ça en connaissance de cause, ok? J’suis la dernière de l’organisation, j’te rappelles… Et si tu m’as autorisée à te suivre, et aussi car tu sais très bien qu’ils continueront de me chercher de toute manière. J’en prends la responsabilité, de tout ça. Ça aussi, c’était prévu. »
« C’est pas tout de le dire... »
« Bordel, tu vas pas faire la gueule alors qu’on vient de… Oh et puis, merde, c’est pas le moment. »


Shizune se tourne vers Liza, Alex et moi, l’air résignée. Effectivement, la situation devient un peu gênante, ce serait mieux de les laisser entre eux. Et encore, j’ai un peu peur que ça dégénère. J’échange un regard avec mon cousin qui n’a toujours rien dit depuis qu’il est descendu, mais ses yeux n’ont pas quitté la jeune femme depuis tout à l’heure. Il semble plus sérieux que jamais, et une lumière curieuse s’est allumée dans ses pupilles. Je ne chercherais pas à comprendre. En un sens, il prend les devants le premier, alors je ne redirais rien.

« On va vous laisser, hein. On charge la voiture et on se casse. »
« Euh… ou-ouais, bonne idée. »


Dis-je en le suivant à l’étage, moi-même suivie de Liza. Ludwig a bien sur été plutôt terrifié en entendant les cris venant d’en bas, et il tremble désormais sous une couverture. Alex le pris avec lui pour aller finir de rassembler ses affaires en lui expliquant de manière a peu près adaptée la situation,  enfin, juste la partie « on va aller conduire Liza à l’aéroport, rentrer à la maison, et laisser un peu Marilyn avec ses parents et blablabla », tandis que je vais préparer mon sac avec ma sœur, l’aider a plier bagages pour son départ proche. Se quitter presque là-dessus me blase, mais je pense que nous n’avons pas de soucis à nous faire vis-à-vis des histoires Nagel. Du moins, pas avant un bon bout de temps. Le bordel est rapidement rangé, et je fiche tout en vrac dans le sac. Je dois trop avoir l’habitude de ce genre de situations, maintenant, mais on ne peut pas en dire autant de Liza, qui semble plutôt mal à l’aise, et pas pressée de bouger, alors qu’elle caresse doucement les épines de Nicko grimpé sur ses genoux pour la réconforter. Hm… Je me doute déjà de ce qu’elle va me dire.

« Tu devrais rentrer avec moi… non? J’me sens pas de te laisser ici.. Et si il t’arrive malheur, avec toutes ces histoires? Mine de rien, t’es liée avec tous ces gens, maintenant. »

Elle n’a pas totalement tord. N’importe qui serait déstabilisé  en détaillant ma situation et ces gens étranges qui m’entourent depuis plus d’un an et demi. Mais je m’y suis habituée. J’ai appris et compris pas mal de choses, grâce à eux, c’est peut-être car ils sont ainsi que je reste plus ou moins « normale » pour ma part (notez l’utilité des guillemets). Et j’ai aussi pris conscience des risques. Ça, oui, Alex et Soltan m’ont trop souvent répété à quel point rester avec eux pourrait me mettre en danger. Ça ira, pourtant, bientôt, je ne serais plus aussi dépendante qu’eux qu’avant. Probablement que je suis un peu téméraire aussi.

« T’inquiètes, sis’. Je sais que c’est bizarre, mais je me sens bien, avec eux. »
« Mais… Qu’est-ce qu’ils peuvent bien t’apporter de bon…? Tu vis dans le risque, avec eux! »
« C’est compliqué, mais, c’est arrivé. Effectivement, je pouvais pas digérer, au début, mais c’est car je mettais trop de limites a mes conceptions du monde, tu vois… Car j’avais peur d’aller de l’avant. Et eux bah… Meh, désolée, je te sors les violons, là. »
« J’vais te faire confiance. Mais fais gaffe à toi, hein. Et t’as intérêt à me réinviter très bientôt, funcking shit! »
« Eh, parles pas comme si tu partais déjà, ça fout les boules! »


Je rigole un peu, tout en refilant sa valise à ma sœur pour qu’elle ressemble son propre bordel. Finalement nous échangeons un hug affectueux, qui fait naître un nœud dans ma gorge. C’est vrai, c’est passé tellement vite, le séjour de Liza, et il s’est passé tant de choses, autant pour les gens qui m’entourent que dans ma vie personnelle. J’ai la sensation d’avoir fait des grands pas vers l’avant. Nous recommençons à ranger, et enthousiastes à l’idée de nous aider, Nicko et Nao viennent nous assister. Le Nidoran le premier se secoue avant d’aller gambader dans la pièce et revenir vers nous couvert de montagnes d’habits plus ou moins sales. Son attitude nous amuse et donc, il continue son manège. C’est le moment qu’il choisit pour évoluer au milieu d’un tas de fringues, et maintenant qu’il s’agite sous sa forme évoluée, je crains que la chambre ait un peu plus de mal à survivre que prévu, et que le pliage nous prenne plus de temps maintenant! Hilare, je lui crie d’arrêter et lui envoie l’oreiller à la tronche pour le calmer. Le Nidorino regarde autour de lui l’air faussement désolé, mais se rend finalement compte de son évolution, et recommence à sautiller, fier de lui. Ma sœur et moi le félicitons et terminons nos affaires à temps pour voir Alex rentrer avec Ludwig dans les bras. Le gamin s’est visiblement endormi, probablement après une nouvelle crise angoissée. Nous décidons de partir sans attendre et repassons par le rez-de-chaussée ou la petite famille a fini par se rassembler autour du thé chaud de Shizune et du chocolat de Marilyn. L’ambiance est assez froide, mais Marilyn ressemble à une bienheureuse, désormais entourée de ses deux parents. Liza prend le temps de remercier le maître des lieux et nous partons rapidement vers l’aéroport, car on est pas très en avance. Alex a donc pris le parti de griller les feux et de hurler sur les mamies qui traversaient la route sur les passages piétons… Ce qui fut tout aussi hilarant que terrifiant, à vrai dire.

Bref, nous voici arrivés à l’aéroport, et avec Liza, je courre en direction de sa porte d’embarquement, ou nous nous apprêtons finalement à nous quitter. Aucune n’ose rien dire, car nous savons pertinemment que si on ouvre la bouche, ce sera pour se mettre à chialer. A mes pieds, Nao et Nicko sont tout aussi tristes de voir la goth’ repartir. Eux, c’est vrai qu’ils l’ont connu au moment ou je les aie rencontré, c’est bien normal qu’ils soient attristés du départ de Liza. Nao qui est pourtant moins affectueuse que les autres semble être la plus affectée, et à la grande surprise de tous, la Rondoudou saute au cou de ma grande sœur.

« Z’allez me manquer, guys! Prenez soin de ma folle de sœur quand je suis pas là, okay? »

Les deux Pokémon roses acquiesçant avec les larmouille à l’œil, et Liza se baisse alors, en cherchant quelque chose dans son sac à main.

« J’ai acheté ça pour vous deux, faites-y gaffe, et utilisez-les quand vous vous sentirez prêts! »

Liza leur tend alors une Pierre Lune à chacun. Je proteste en lui disant qu’elle n’étais pas obligée, mais je me vois ignorée. M’étonne pas, tiens. Je me contente donc de lui sourire et de lui sauter dessus à mon tour, sauf que moi, je chiale pour de bon. Brièvement, mais je chiale quand même.

« Alleeeeeez, Riku, arrêtes de g-geindreuuuuh! »
« Tu p-peux paaarleeeeer! »


Bon, voila, on a l’air malignes. Nous sommes coupées par un haut parleur qui annonce qu’il est grand temps aux retardataires d’embarquer. Aprè avoir échangé de nouveaux propos affectueux et stupides maladroitement, Liza tourne enfin les talons, et Nao brille aussitôt en la regardant partir, l’appelant de sa grosse voix une fois évoluée pour lui montrer que même quand elle reviendra, eh bien, elle, la fière Grodoudou, sera toujours en pleine forme, et prête à prendre son de moi. Mes deux alliés roses récemment évolués crient tous deux des au revois à Liza en ma compagnie, et la jeune femme disparait finalement. Nous restons quelques minutes encore ici, à regarder décoller les avions sans savoir si il s’agit de celui de Liza. Puis, il est grand temps de repartir vers la voiture. Alex et Ludwig sont assis sur le capot, et comptent les avions en train de tracer dans les cieux, ainsi que d’autres jeux. Amusée de voir mon cousin encore mal à l’aise mais en même temps fort sincère, je les espionne encore quelques secondes alors que Ludwig demande à Alex à quoi ressemble notre « chez nous », et Alex lui décrit les lieux avec fierté, tout en lui rappelant qu’il lui a préparé une chambre juste pour lui. Je décide de débarquer, voyant que les garçons s’impatientent.

« Hey, on y va? »


Les deux cousins blonds se tournent vers moi, et le plus âgé m’envoie un sourire en coin que je sui fière d’être une des seules à connaître, et qui m’avait vachement manqué.

« Ouais, on rentre. C’est pas trop tôt! »


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