« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

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 L'instant présent III ; Refuser d'aimer de peur de souffrir, c'est comme refuser de vivre de peur de mourir. [OS]

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Maelys Z. Weber
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Maelys Z. Weber
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Date d'inscription : 01/08/2013

Âge du personnage : 23 ans, 1er mars.
Métier / Études : Médecin-chercheur de Baguin ; Spécialisée dans les pokémons à évolutions multiples.
Pseudonyme(s) : .
Lily, en tant que Médecin-chercheur.
Lyanna (ou Lya), en tant que résistante.

Niveau : 42
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Paola, ♀, Joli Sourire, maligne.
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Pyram, ♂, Torche, modeste.
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Nolan, ♂, Synchro, malin.
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Felix, ♂, Torche, modeste.
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Akira, ♀, Adaptabilité, assurée.


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Méryl, ♀, Engrais, discrète.
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Nyria, ♀, Joli Sourire, douce.



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MessageSujet: L'instant présent III ; Refuser d'aimer de peur de souffrir, c'est comme refuser de vivre de peur de mourir. [OS]   L'instant présent III ; Refuser d'aimer de peur de souffrir, c'est comme refuser de vivre de peur de mourir. [OS] EmptyDim 17 Mai 2015 - 1:20

Série d'OS - L'instant présent :


Refuser d'aimer de peur de souffrir, c'est comme refuser de vivre de peur de mourir.
OS flashback, 12 mai 2015.


- Quoiqu'il en soit Lyl's, ça c'est pas toi. Cette petite chose tremblante qui se renferme comme une huître & qui refuse de vivre pleinement, qui s'effare d'aimer, tu pourras me dire tout ce que tu veux, c'est pas toi. Où est passée l'amoureuse de la Vie qui se fout des conséquences, qui aime sans compter & sans jamais se poser de questions, qui pense à l'avenir plutôt que se laisser entraver par le passé, qui répète sans cesse que l'Amour, celui avec un grand A, vaut tous les risques & toutes les guerres? Dis-moi, Lyl's, où est ma meilleure amie, celle qui a marié sa sœur aînée avec joie, qui a rassuré sa petite sœur, qui m'a sauvée du pire pour me mener également sur le chemin de l'amour? Dis-moi, ma Lyl's, j'te reconnais pas là..

Vingt-quatre heures après cette longue discussion éprouvante, enfermées dans son labo au sous-sol du Centre, cette tirade lui tourne encore & encore dans la tête. Gravée mot pour mot, troublante, frappante. Elle voit encore la peine sur le visage de Dylane lorsqu'elle l'a obligée à la regarder en débitant ces quelques phrases, & son inquiétude vivace. Plus encore que tout ce qui a été dit, ce sont ces mots-là, ces questions, qui l'ont le plus tourmentée & fait réfléchir ; toute la soirée dans sa chambre, puis toute la nuit durant, & également toute la matinée en visitant ses patients & en en recevant de nouveaux. Car chaque mot y est vrai. Car cette peur qui la paralyse, qui l'a fait à ce point changer d'attitude -ainsi que la jeune japonaise le lui a fait remarquer, l'obligeant à regarder sa propre attitude en face & réaliser sa propre distance avec le reste-, ce n'est réellement pas elle. Elle, elle est celle qui place l'Amour, la famille & l'amitié au-dessus de tout, elle est celle qui voudrait que tous ses proches profitent amplement de chacun de ces points, qui a toujours tout fait pour les aider à ouvrir les yeux sur le premier & les mettre sur la voie pour le trouver ou bien faire un premier pas.. Elle est cette foutue romantique qui a toujours rêvé du grand Amour ; alors pourquoi se figer ainsi devant cette nouvelle chance d'aimer quelqu'un pour la vie, quelqu'un qui en plus à première vue semble bien plus stavle, bien plus digne de confiance que les deux précédents l'étaient à l'origine? Au fond d'elle, elle a toujours su que ni Mathieu ni Morgan n'étaient réellement fiables, elle a d'origine senti que la déception -désillision même- viendrait tôt ou tard avec eux, qu'ils n'étaient pas faits pour elle même si elle les a aimés plus que tout ; & aujourd'hui, elle sait, elle sent parfaitement qu'Abby n'est comme aucun d'eux, que la coordinatrice est différente, qu'elle n'est pas aussi instable. Qu'elle n'est ni une Régimeuse folle en puissance, ni une solitaire farouche qui ne saura jamais être présente. Alors pourquoi s'arrêter au passé, elle qui en tout temps -même les plus difficiles comme ceux de ce deuil terrible qu'elle n'a jamais achevé à la perte d'Angie-, a toujours prôné l'importance d'avancer avant tout, de vivre en premier lieu sans remords, pourquoi doit-elle maintenant préférer se cacher que d'appliquer ses propres principes? Plutôt que de foncer sans s'inquiéter des lendemains, & de voir ce que cela donnera? Car après tout, cette occasion pourrait être pour le meilleur, cette fois pourrait être la bonne.. Un profond soupir lui échappe sur ces pensées, alors qu'elle effleure l'eau de la Piscine du bout des doigts ; allongée sur son rebord depuis une heure déjà, ou peut-être deux. Elle a pris une très longue pause déjeuner aujourd'hui de toute manière, pour cause qu'elle assurera la nuit ensuite. Comment alors qu'elle vient presque de faire nuit blanche, elle l'ignore ; mais peu importe.

- Lily, on peut parler?

Franche & directe, sans apparente hésitation. Fermant les yeux, le dos tourné à elle, la rousse esquisse un frêle sourire, une once d'amusement en son esprit. Elle ne l'a pas entendue arrivée, pas plus qu'elle n'a entendu Dylane venir la surprendre hier, mais elle a reconnu sa voix sans l'ombre d'une hésitation évidemment. Elle la connaît déjà par cœur ; ses moindres intonations, ses plus petites variations, en fonction de ses humeurs ou tout simplement des heures de la journée. Elle l'aurait reconnue entre mille. Déjà.

- Maelys.
- .. Pardon?

La surprise transparaît nettement cette fois, dans cette voix qu'elle connaît si bien. Surprise d'entendre une telle réponse à sa question qui n'attendait qu'un oui ou un non, d'avoir à la place certes un seul mot mais fort différent, presque à côté de la plaque. Surprise de faire face à cela, la coupant en plein dans son élan, alors qu'elle venait apparemment si déterminée à parler que la réponse soit oui ou non. Mais ce mot fort différent en apparence des deux attendus, est-il réellement si lointain sur le fond de celui qui était réponse positive?

- Mon vrai nom, c'est Maelys. Autant que tu le saches, non?

Si elle n'était pas déjà tombée des nues, c'est désormais le cas ; la jeune médecin le devine sans se retourner ni ouvrir les yeux. Elle le sent, c'est tout. Aussi nettement qu'elle l'entend inspirer profondément, comme pour se reprendre & retourner sur sa lancée.

- Euh.. Sans doute, oui?
- Alors, de quoi voulais-tu parler?

En vérité, elle pose la question mais connaît parfaitement la réponse. Elle sait ce qui amène Abby ; c'est exactement ce qui a poussé Dylane à venir la bousculer hier. Son propre comportement, leur relation avant qu'elle mette brutalement entre elles une distance tranchante, leur malaise à toutes deux à souffrir autant l'une que l'autre malgré tout de cet éloignement. Mais en enchaînant sur sa réponse pour poser cette interrogation, en un sens, elle l'aide à amener le sujet, à retrouver les mots qu'elle avait sans doute au moins partiellement préparés ; comme si elle-même, par ce revirement si sérieux, venait de prendre une décision découlant de sa prise de conscience après de longues heures de réflexions. Muette tout d'abord, la concernée s'avance finalement pour venir s'asseoir en tailleurs sur le bord de la Piscine, près d'elle, fixant l'eau tandis qu'elle-même se redresse, s'asseyant également à un mètre à peine, ses orteils effleurant la surface liquide distraitement. Plusieurs secondes s'écoulent ainsi, dans le silence, leurs yeux à toutes deux fixés obstinément ailleurs que sur l'autre.

- Pourquoi?

& puis finalement ce mot qui surgit. Cette question, cette accusation, cette supplique, tous ces sens qui se mêlent & s'emmêlent dans ces quelques huit lettres dévastatrices. Un seul mot pour tout dire. Un seul pour poignarder la jeune Médecin-chercheur en plein cœur. & si cela n'était pas déjà suffisant, leurs regards finissent enfin par se croiser ; juste pour lui donner la douleur de voir les si jolies perles turquoise de la coordinatrice, brillantes de larmes, de douleur & d'incompréhension. Nouveau coup de poignard oui, comme si ce simple mot interrogateur auquel elle s'attendait pourtant n'en avait pas déjà fait assez. Mais qu'est-ce qui provoque telle réaction chez Abby, serait-ce l'amitié profonde qui est née entre elles, un sentiment sororal, ou alors comme Dylane semblait le sous-entendre plus que clairement, les mêmes troubles que ceux qui voulaient la faire fuir? Le regard de la comédienne, désormais incapable de jouer n'importe quel rôle, s'évade vivement sitôt qu'elle s'aperçoit de ce que Maelys a remarqué ses larmes rentrées, pour se réfugier ailleurs, sur n'importe quel autre point. Nouveau coup de poignard, le troisième.Où est passée l'amoureuse de la Vie qui se fout des conséquences? Les mots de l'asiatique lui reviennent tout aussi brutalement, ces mêmes mots qui n'ont cessé de la hanter plusieurs heures durant. Celle qui pense à l'avenir plutôt que se laisser entraver par le passé?

- Je..

Les mots lui échappent, s'enfuient, aussi traîtres que le tremblement de sa voix qui n'est plus qu'un vague filet. Que répondre à ce "pourquoi" lancinant, elle ne le sait même pas. Comment ramener la joie dans ces yeux qu'elle a malgré elle appris à aimer tout autant que la personne à qui ils appartiennent.. Elle le sait encore moins. Pour une fois, son esprit est si embrouillé qu'elle ne parvient plus à réfléchir une seule seconde, ni même à penser à peu près droit. Elle n'est plus que ce tourbillon d'émotions, cette petite chose blessée par ce qu'elle a elle-même provoqué ; la peine & le trouble de la jeune femme qui fuit de nouveau son regard. Elle voudrait parler pourtant, parvenir à former des mots pour s'expliquer, la rassurer, l'apaiser. Mais sa voix refuse obstinément de lui obéir, de formuler la moindre petite phrase. Ni capacité de réfléchir, ni paroles. Mais subitement, sans qu'elle ne l'ait prémédité, un enchaînements de gestes. Impulsion pure, tel un sursaut de cette fonceuse qu'elle est censée être ; celle qui se fout des conséquences, qui agit, sans se soucier du passé. Comme si inconsciemment, elle venait enfin de prendre cette décision de tout envoyer en l'air, de se concentrer plutôt juste sur l'instant présent, sur l'avenir, sur cette nouvelle chance qui devrait lui sembler un trésor plutôt qu'un malheur terrifiant. Ses mains vont chercher le visage de la comédienne, caresse douce sur ses joues alors qu'elle l'oblige tendrement mais fermement à se retourner vers elle, tout en s'approchant elle-même. A quelques millimètres de ses lèvres, elle s'immobilise cependant un instant, laissant à l'autre rouquine une opportunité de s'échapper, une opportunité qui n'est pas saisie. Alors, enivrée par ce souffle chaud contre sa bouche, cette peau si douce sous ses doigts, par son propre cœur affolé de cette proximité soudaine, la scientifique cède entièrement à l'impulsion qu'elle a retenu au dernier instant au profit d'un baiser chaste. Empli de tendresse, d'affection pure, d'une once craintive également, un baiser d'excuse, un baiser salé par les larmes qui viennent de s'échapper des yeux clos de celle qui l'enlace désormais, lui faisant prendre une certaine frêle confiance tout en lui apportant la réponse qu'elle cherchait sur la blessure d'Abby. & lorsque cette dernière s'écarte, secouée d'un sanglot silencieux, elle ose briser la distance entre elles pour venir s'asseoir cette fois tout près d'elle, passer ses bras autour de ses épaules en enfouissant son visage dans son cou.

- Pardon..

& voilà. C'est malin, elle pleure aussi à présent, littéralement mortifiée de son attitude des derniers jours qui lui ressemblait si peu. Il y a quelques minutes elle voulait s'expliquer, mais comment expliquer sa réaction qu'elle-même ne saura sans doute jamais admettre? En soi, elle pourrait parfaitement comprendre qu'Abby lui rie au nez, qu'elle refuse cette excuse piteuse & presque suppliante, qu'elle lui confirme qu'elle est parvenue à gâcher cette nouvelle chance par bêtise. En fait, elle l'aurait mieux compris probablement que de la sentir l'enlacer de nouveau en tâchant de tarir ses propres larmes, déposant un baiser doux sur son front en caressant ses cheveux. Elle aurait probablement mieux compris un rejet que cette étreinte pardonnante & affectueuse, qui la fige à la fois autant de surprise que de soulagement.

- C'était donc bien pour ça qu'Edelweiss refusait que je paie ma chambre..

Un frêle murmure comme sorti de nulle part, certes, en apparence sans nul rapport avec l'instant actuel & d'une banalité à faire peur. Pourtant l'utilité en est claire, du point de vue de la jeune médecin, qui approuve d'un timide hochement de tête, blottie contre l'épaule qui la rassure alors que sa propriétaire semblait vouloir l'engueuler amèrement quelques minutes plus tôt. Doucement, la coordinatrice la repousse de manière à glisser un doigt sous son menton, pour lui faire lever les yeux vers elle ; cessant de fuir son regard, désormais.

- Tu m'expliqueras tout, n'est-ce pas?
- Promis. Mais sache en tous les cas que tu n'y pouvais rien, hein? C'était.. Juste de la bêtise.
- Bêtise ou non, tu me laisseras en juger.

Le ton devient presque autoritaire sur ces derniers mots, indiquant sans détour qu'elle n'a aucun autre choix que d'accepter cela. Un frêle rire lui échappe en réaction, provoquant un petit sourire de l'autre jeune femme qui la ramène alors contre elle, non sans lui voler un bref baiser au passage. Alors, blottie de nouveau contre elle, se sentant de nouveau en confiance ainsi qu'elle commençait à se sentir avant de partir en vrille il y a quelques jours, elle commence à lui conter dans les grandes lignes ses deux précédentes aventures, les manières désastreuses dont elles ont fini. La terreur inconsciente d'aimer que cela a entraîner, & le fait que cela ne lui ressemble en rien. & tout du long, la seconde rouquine se tait, écoutant chaque mot sans émettre le moindre commentaire ni jugement. Durant quelques secondes après qu'elle ait fini, elle se tait encore. Puis elle resserre son étreinte doucement, apaisante plutôt que rancunière.

- Hé, Lys..
- Oui?
- Je t'aime. & je ne compte ni disparaître, ni te trahir d'une quelconque manière. Je suis là pour toi désormais, ne l'oublie pas, n'en doute pas.
- .. Promis.

Sa voix est un filet si mince après cela, troublée par l'émotion brute provoquée par les mots rassurants de celle qu'elle peut désormais qualifier comme son amoureuse, que Maelys s'étonne presque d'avoir pu répondre. Son coeur bat à la chamade dans ses oreilles, mais cela elle ne s'en étonne déjà plus. La compréhension d'Abby lui est bien plus surprenante, tout comme sa douceur & son absence de rancoeur après qu'elle lui ait résumé les sottises qui l'ont menée au déni de ses propres sentiments puis à fuir ses derniers. Mais après tout.. Pourquoi pas? Ne doit-elle pas se ramener à elle-même désormais, se préoccuper juste de l'avenir & non plus du passé? L'avenir, c'est elle. & pour ce qui est des derniers jours chaotiques, ils lui ont été -presque miraculeusement à son avis- pardonnés par la principale intéressée ; alors c'est du passé. Un sourire presque assuré se forme timidement sur ses lèvres, alors qu'elle se blottit un peu plus contre elle.

- Hé, Abby..
- Oui?
- Je t'aime aussi. Merci pour tout..

fiche by Nighty Jaegan, alias Rayquaza.
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