« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 Event no°5 ; «I know where I've been»

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Adélia G. Turnac
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Adélia G. Turnac
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Métier / Études : Médecine, en stage dans une clinique privée
Pseudonyme(s) : Adélia Frey, sa fausse identité, le nom sous lequel elle se présente
Mascarade, surnom de Compétitrice

Niveau : 65
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♣️ MAJESTA ♣️
Ectoplasma ♀, Lévitation, naïve

Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 587
♣️ PUMPKIN ♣️
Emolga ♀, Statik, fofolle

Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 586-a
♣️ AMADEUS ♣️
Haydaim ♂, Herbivore, malin

Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 715
♣️ GOTHAM ♣️
Bruyverne ♂, Infiltration, hardi

Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 3222343785_0_22_c1a01oIp
♣️ BENTLEY ♣️
Tengalice* ♂, Chlorophylle, pressé

Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 477
♣️ MOZART ♣️
Noctunoir ♂, Pression, calme



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MessageSujet: Re: Event no°5 ; «I know where I've been»   Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 EmptySam 25 Juil 2015 - 2:39


I know where I've been

Event no°5
Je pense à eux. À ces visages connus, depuis trop longtemps disparus, ces êtres innocents qu’on m’a retiré. Je laisse la souffrance m’envahir, cette fois sans chercher à la contenir. Cette boule au creux de mon estomac se démêle, ses longs tentacules envahissant lentement ma trachée, mes poumons, viennent obstruer ma gorge. Par réflexe, le fléchis l’échine, considérant dans un silence plein d’amertume mes genoux juchés dans la poussière. Et mes mains se tendent l’une contre l’autre, adressent une prière interdite à quiconque, là-haut, saura la recevoir. Je dois la retrouver. Ma petite May. Pour tous ceux que j’ai perdus, pour tous ceux dont je ne reverrai jamais le sourire, je prie, je supplie toutes ces divinités invisibles de me rendre ma sœur dont je m’autorise enfin à pleurer la disparition. Chaque larme me déchire, et bientôt ces quelques élans silencieux se transforment en véritables sanglots. Mes doigts cherchant contre les dalles de quoi me raccrocher, un souvenir, une épave échouée contre la plage de mon passé. J’ai tellement besoin d’eux. Encore aujourd’hui, demain aussi, j’aurai toujours besoin d’eux. Je ne sais pas comment combler le vide qu’ils laissent derrière eux. J’ai cru que de les pleurer me ferait du bien, mais j’avais tort. Le poids n’est que plus lourd, la douleur accrue, insupportable. Je tente de respirer, cherchant dans cet air alourdi d’un contexte plus vif que jamais un peu d’oxygène.

Près de moi, la silhouette de blanc et de bourgogne s’est penchée, a entouré mon dos d’un bras rassurant qui ne suffira jamais apaiser ma peine. Ceux qui sont partis ne seront jamais remplacés par d’autres, aussi exceptionnels soient-ils. Je pose ma tête contre l’épaule du Tengalice, heureuse de le trouver à mes côtés malgré tout. Sa fourrure sent la forêt. Je ferme les yeux, abandonnant mes sanglots douloureux pour quelques larmes silencieuses, me remettant à chanter avec les manifestants, joignant ma voix toute petite et si fragile dans cette foule qui m’entoure dans un soutien immuable. Bentley me berce avec une douceur paternelle, un geste qui me rappelle papa. J’étais toute petite enfant, méprise aisément pour une gamine de deux ans ma cadette. Je me blottissais sans cesse contre ses genoux, y quêtait une histoire de sa terre natale, celle lointaine Grande-Bretagne dont il me contait les plus extravagantes épopées dans son anglais maternel. Son accent me plaisait, parfois je l’imitais simplement pour provoquer son amusement. Alors il riait. Et en ces rares occasions, maman riait aussi, je n’arrivais véritablement à la faire rire qu’ainsi. Lucas et May étaient comiques et amusants, alors que mon côté réservé rendait toute forme d’humour difficile. Quand ma mère riait, la planète entière s’arrêtait de tourner. Mon être en frissonnait d’un bonheur comblé. Ces rares occasions, je les comptais dans mon cœur, petits éclats de soleil qui me permettaient de passer au travers les instants les plus sombres. Maintenant que mes réserves se sont épuisées, comment faire?

Je n’ai plus été la même depuis ce jour-là, il y a maintenant sept ans. Sept ans sans me reconnaître dans la glace, sans avancer d’un pas, asphyxiée un peu plus à chaque heure qui passe. Si je vis? Non, je ne crois plus. J’ai oublié ce que ça faisait. Sans ma famille, je m’éteins. J’ai beau prétendre et sourire et même rire. À quoi bon? Mes pleurs redoublent, l’étreinte du Tengalice se raffermit. Je relève le visage vers lui, croisant ses prunelles sauvages et sévères et pourtant si douces tout à la fois. Ce regard qui ébranle la conviction que je viens tout juste de formuler au sujet de mon existence. Ce regard qui me souffle un mot. Continuer. Continuer mais à quel prix? Continuer pour découvrir. Ce qui m’attend à moi comme personne. Rien n’effacera le passé bien sûr mais l’avenir… L’avenir se dessine. J’ai changé en un an, il est faux d’affirmer que je stagne, même si ma progression s’effectue dans une lenteur vertigineuse. Un millimètre à la fois me semble-t-il. En un an j’ai accompli énormément, j’ai vécu des moments forgés dans le tissu du destin, des instants que je n’oublierai jamais. Les retrouvailles avec mon frère, Faust et Reiko, la découverte d’une cousine et d’un cousin, la rencontre de Léopold, de Tristan… L’exultation des planches, la passion des Concours. Et la médecine, la sensation de bien-être à chaque patient quittant la clinique et dont j’ai pu aider. Vivre. Je veux vivre et cesser de me contenter d’exister. Je n’ai pas terminé de verser des larmes, Arceus sait que mes souffrances ne s’achèveront pas aujourd’hui. Vivre, je refuse de quitter. Même si on s’agite, je chante plus fort, pour réclamer mon droit, je me redresse, crie et hurle pour qu’on m’offre mon dû.

BANG.
Le monde s’écroule. Les chants se taisent, les cris fusent. On me bouscule, brutalement, dans tous les sens imaginables. Je suis ruée de coups d’une provenance inconnue et je tente de reculer ou de me frayer un passage, sans plus reconnaître le nord du sud. Je suffoque et me débats mais on m’entraîne contre mon gré, je trébuche, on me piétine. Je me redresse tant bien que mal, hurle pour qu’on me laisse tranquille alors que je retrouve à peu près mon sens de l’orientation. Devant moi, le combat fait rage. Je n’ai jamais été si près, si près de la violence. Soldats et manifestants jonchent le sol dans une mare rouge. Chaque coup de feu me fait sursauter, mais je ne parviens plus à bouger pour m’éloigner de leur mire de tir, j’essaie de comprendre ce qui se déroule à quelques pas de moi, bousculée par la foule qui fuit la scène. Je ne parviens pas à encaisser autant de violence. En la considérant ainsi, j’accuse le choc, sans ressentir peur, honte ou ressentiment. Je ne ressens rien du tout. Tout en moi s’est figé alors que l’histoire se répète, que le blanc se teinte de sang, le sang d’innocents. Et je vois le peuple d’Enola, mon peuple, prendre les armes, tirer, frapper et hurler dans un mouvement désespéré de… de meurtre. A quelques pas de moi, deux jeunes hommes s’affrontent, ils pourraient être frères, se poursuivant dans une lutte dont la seule issue est la mort, se dirigeant tout droit vers moi. Je ne réagis que lorsque l’un d’entre eux tranche la gorge de l’autre et que son sang gicle contre mon kimono immaculé. Alors enfin, je réalise. Je vis un véritable cauchemar.

Le cri me déchire les tripes, brûle ma gorge alors que mes doigts envahissent mon vêtement et mon cou maculés de sang. Mes doigts tremblent, mes dents claquent, alors que l’assassin se tourne en ma direction, croisant mon regard. Dans ma lutte contre la foule, j’ai dû perdre mon masque, car ses prunelles rencontrent les miennes, y lisent ma peur, mon incompréhension. Ce regard innocent condamné à cette violence. J’ignore pourquoi il m’épargne, peut-être qu’au final nous trouvions-nous du même côté à son esprit. Je n'ai pas su reconnaître son clan d’appartenance. De l’un comme de l’autre, je les ai condamnés. Alors que je scrute les alentours, la rage m’étreint, mais jamais autant que ma peur qui cause un grand choc dans tout mon corps. Un gémissement me saisit alors que j’erre sur le champ de bataille en cherchant Bentley. Ma présence est incongrue, solitaire parmi les coups de feu, et les cris d’agonie, cette jeune fille qui tremble, couverte d’un sang qui n’est nullement le sien, cherchant dans cette marée humaine une raison de continuer. Ma main envahit ma poche, saisissant une sorte de cylindre qui, activé d’un bouton discret, se détracte pour former un bâton d’une longueur approximative d’un mètre. D’une autre, je libère un autre de mes alliés, Requiem.

Chanteras-tu la chanson de la mort aujourd’hui, Melancolux? Doit-on entendre ta voix sinistre sous le soleil d’Amanil? Je sens la violence émaner de lui, la rage et la peine tout à la fois, celle qu’il canalise depuis trop longtemps. Mais un seul regard en sa direction suffit pour que son masque de colère et de souffrance se fissure. Il me suit, flottant autour de moi telle une ombre lumineuse alors que nous nous dirigeons vers le cœur du combat, sans vraiment savoir comment s’y prendre mais avec un seul objectif en perspective : de faire cesser cette folie destructrice. Des mois durant je me suis entraînée auprès d’un maître introduit par les soins de Melinda Connors, arts martiaux de toutes sortes. Je manque d’expérience, je ne suis que débutante encore à vrai dire, mais j’espère que cela suffira. Car si je porte cette arme à la main c’est pour me protéger et non pour semer la souffrance. Je veux la réparer, la faire disparaître. S’il vous plaît je n’en peux plus de cette violence.

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Alexander Nagel
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Alexander Nagel
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MessageSujet: Re: Event no°5 ; «I know where I've been»   Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 EmptySam 25 Juil 2015 - 10:33

" I know where I've been "

Trainer dans le coin avec une abrutie rouge et un mini-blondinet craintif ne m’enchante guerre. Un autre jour que celui-ci aurait été idéal, en fait. Un jour sans cette nuée blanche chantante qui a décidé d’arpenter les rues, et qui attira bien entendu l’attention de ma cousine trop curieuse. Elle prend ce rassemblement pour une nouvelle attraction, elle ne pige pas. Ou plutôt, elle se voile la face, elle fait semblant de ne pas comprendre et de simplement avoir l’air curieuse. Car l’allusion est plutôt évidente, même pour le plus sombre des imbéciles. Des tenues blanches, des masques maculés de sang… Oui, la satyre du Régime n’est pas trop mal réussie, je dois bien l’avouer. Je hausse simplement les épaules, car les Enolians ont bien le droit de dire ce qu’ils veulent. Chacun doit suivre sa voie, je l’ai toujours dit. Le soucis c’est que leurs interlocuteurs ne discutent pas. Dommage!  Et c’est juste regrettable si leur vie se voit prise trop tôt. Et en ce moment… il faut être naïf à l’extrême pour s’imaginer  qu’aucun conflit ne pourrait débuter, ou que la situation ne tournera pas au vinaigre si il insistent.  La tension dans l’air est palpable, et montera encore d’un cran lorsque les colporteurs auront atteint leur destination. Franchement… qui peut croire que leur petite procession pacifiste restera impunie, là ou elle est rendue? Le Régime ne fait pas dans les sentiments, que je sache. Ou alors, ce serait une grande nouveauté. Pour cette raison, je préférerais que ma cousine et mon petit frère ne soient pas là en ce moment. Car si ça risque de péter, eh bien, j’irais sur le terrain participer à cette joyeuse bataille. Enfin, si le camp des « pacifistes » se défend un tant soit peu. Car oui, si on les bafoue, qu’on les brime, on peut évoquer l’hypothèse qu’ils se révolteront. Pas tous, mais certains d’entre eux finiront pas craquer. Et ils se comporteront tels des animaux, prêts à se battre pour leur survie, pour leur règne sur leur propre espèce. C’est ainsi que tourne le monde, voila tout. Et aujourd’hui, ça passera, ou ça cassera. Mais, avec ma famille dans les pates, je n’ai pas envie que ça casse. Surtout que Riku continue de suivre la foule comme une idiote.

« Riku, reviens tout de suite! »

Qu’est-ce qu’elle veut, à la fin? Sentant mon anxiété vis-à-vis de la naine rouge, Ludwig se crispe et devient méfiant, sa main se serre sur la mienne.

« T’es relou! »
« T’es pire qu’une gamine. Arrêtes tes conneries, tu sais très bien ce que signifie ce rassemblement. »
« Ouais, ouais… »


L’anarchiste semble quelque peu ennuyée et quitte la foule pour nous rejoindre. Elle a beau prétendre qu'elle a grandit... Peut-être bien qu'elle fait son cinéma car elle veut attirer l'attention, comme Ludwig me "monopolise", ce serait bien son genre. Nous ne sommes qu’à une rue de la Grande Maison quand nous commençons à nous éloigner et qu’un avertissement retentit. Bon… Comme je le disais, ça passe ou ça casse. D’instinct, j’accélère le pas quand la chanson continue de retentir, histoire d’au moins trouver un endroit ou Riku et Ludwig seraient à l’abri. Même si intérieurement, je crève d’envie d’aller moi aussi faire ma loi là-bas.

« Alex… on devait pas aller dans un café de cette rue? Tu vas où? »


J’allais répondre mais un coup de feu retentit derrière nous. Et voila. En quelques secondes, la panique et la folie gagne la foule qui se déverse alors dans les rues, quelques uns fuient alors que les soldats veulent les retenir. La fusillade éclate et les assaillants blancs commencent à courir après leur proies. Oh, bon sang, ma place est au milieu de cette belle scène de spectacle, pas planqué dans une ruelle. Patience, Alexander, patience.

« Je cherche ou vous mettre à l’abri, idiote! »


Fis-je entre mes dents, en les entrainant dans une ruelle plus étroite. Là, je retire ma veste et dévoile mes quelques armes conservées à ma ceinture et dans des holsters, puis remonte les manges de ma chemise. Je ne sais pas pourquoi Riku semble surprise, elle sait, pourtant, queje me balade toujours armé, depuis un certain évènement. D’autant plus quand ils sont avec moi. Ludwig ne dit rien, il tremble et gémit, ses yeux s’embuent déjà, et il s’accroupi à terre en serrant l’étoffe de mon pantalon. Je donne la Pokéball de Lizbeth à Riku, et fais sortir Justin à mes côtés. Chris est dans le ciel comme à son habitude, je me doute qu’il surveille déjà le conflit.

« Me dis pas que tu vas y aller. »
« Vous, vous rentrez à la maison. Moi, j’y vais. »
« Attends mais tu vas faire quoi une fois là-bas?! Tu ne vas pas… »
« A ton avis? Écoutes, au moment ou j’aurais mis mon brassard, je serais une cible. Je fais ça pour vous protéger. »
« Tu fais aussi ça pour ton propre plaisir. »
« En effet. »
« Espèce de connard… »


Je ne réagis pas car Riku sait pertinemment qui je suis. Mon téléphone sonne à l’instant, et je décroche, me doutant de ce qu’on a à me dire. Et un sourire satisfait éclaire mon visage. Ca y est, ils ont de nouveau besoin de moi sur le terrain. Je raccroche en vitesse, et envoie un regard entendu à Riku, avant de lui confier Ludwig. Le blondinet se met à sangloter et à appeler mon prénom dans les bras de la jeune femme qui se mord les lèvres. Même si je voulais partir avec eux, je ne le pourrais pas, l’ordre est tombé. Et cela m’arrange. Au moins, aux yeux de Riku, j’ai un vrai motif pour aller me battre. Pas que je m’en soucie, mais elle ne discute plus, maintenant. Je sors de la ruelle avant eux, juste à temps pour croiser un homme enragé, et qui se jette vers moi en voyant mon brassard portant l’insigne Régimeux. Sans perdre de temps, mon flingue et sorti et tire dans sa jambe, le faisant ramper à terre. Riku a bouché la vue et l’ouïe de Ludwig, mais tremble comme une feuille.

« Partez! »
« Alex…! »
« Ludwig, tu restes avec Riku, elle va te protéger. »
« T’as intérêt à revenir. »


Ma cousine a les larmes aux yeux en formulant cette affirmation, puis elle fait sortir Lizbeth pour grimper sur son dos. Je me mords un moment la lèvre en entendant les cris déchirants que Ludwig m’adresse alors qu’ils s’éloignent. Puis le silence se fait. Ma main se raffermit sur mon pistolet et tire une nouvelle balle, pour abattre l’inconnu qui cherchait de nouveau à m’atteindre après avoir sorti une lame de sous sa veste. On va à un rassemblement pacifiste avec un couteau dans le pantalon? Eh bah, c’est du joli! Le type a reçu une balle dans la poitrine, mais trouve encore la force d’articuler quelques mots, et de me maudire à voix basse, moi et toute ma foutue famille. Quoique ça veuille dire. Je suis déjà parti d’un pas calme en direction d’un attroupement de soldats. Je balaye l’endroit du regard, mon sourire s’élargissant à chaque seconde. Ah, c’est ça, le champ de bataille… Cette euphorie m’avait bien trop manqué. Comme j’aperçois un des mes supérieurs dans le coin, je m’approche d’un air mielleux, saluant involontairement de la mauvaise main.

« Officier Silvery au rapport! Par où faut-il commencer? »


Dis-je, jovial, en trépignant visiblement d’impatience. L’homme me jauge d’un regard méfiant avant de m’ordonner de ne pas trainer dans ses pates, grosso merdo. Ah, une balle perdue, à ce moment là, ça aurait été tellement bête! Enfin, apparemment, personne ne veut être responsable si je fais des conneries sur le champ de bataille, c’est ça? Probablement. Je hausse les épaules d’un air arrogant et file vers le champ de bataille ou la foule de manifestant s’est brisée, certains sont tenus en joue, d’autres font les morts, d’autres s’attaquent aux Régimeux avec une flamme rageuse dans le regard. Mon attention est attirée par un soldat d’une bonne consistance esseulé au milieu du chemin. Il semble un peu paumé, et ne semble pas voir le type qui est parti pour le planter dans le dos. Oh, une nouvelle cible. Sans me départir de mon rictus ou de mon Scalproie qui me suit à bonne distance, j’envoie une de mes couteaux dans la poitrine du type, qui tombe à terre juste avant d’atteindre sa cible. Je m’approche du soldat inconnu, de bonne humeur.

« Surveilles tes arrières, soldat. C’est ton premier champ de bataille, on dirait? »

Je ne sais pas trop pourquoi je m’en vais lui adresser la parole, mais je mettrais ça sur le compte de ma bonne humeur. Je suis curieux de voir ce que cela donnera si on vient à combattre côte  à côte. Oh, bien sur, je ne le laisserait pas tuer plus que moi. Mon pistolet dans une main et le couteau que je viens de retirer du cadavre de l’autre, je regarde Chris qui tournoie impatiemment dans le ciel, tel un rapace aux intentions funestes. Quand les oiseaux volent bas, c’est rarement le signe d’un bon présage!

Event n°5



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Jake A. Morgans
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MessageSujet: Re: Event no°5 ; «I know where I've been»   Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 EmptySam 25 Juil 2015 - 19:34



I know where I've been


Event no°5


Bien sûr, Jake avait toujours aimé la compagnie des autres, que ce soit humains ou Pokémon. On l’avait, depuis sa plus tendre enfance, toujours décrit comme une petite bête sociale. Sauf qu’il y avait des limites à sa sociabilité… Si le jeune soldat aimait bien se retrouver entouré d’un ou deux amis, il n’avait jamais été amoureux des foules, et encore moins quand il s’agissait d’une foule pouvant à tout moment se retourner pour lui tirer dessus. Parce que dans sa tête, ceux qui s’étaient arrêtés devant la Grande Maison n’étaient rien d’autre que des Résistants, et c’était bien connu : les Résistants, c’était les méchants. Jake avait bien vu comment ces sauvages avaient attaqués, lors du premier janvier qui avait bouleversé la vie de tant de gens. Et si le Régime n’était pas intervenu, selon ce qui avait été raconté au châtain, peut-être que tous les habitants présent cette journée là auraient péris.

Mais s’il s’agissait bien de vilains Résistants, Jake ne comprenait pas trop pourquoi, dans ce cas, il n’avait pas encore reçu l’ordre de leur tirer dessus. Après tout, c’était le devoir du Régime de préserver l’ordre et la paix au sein de l’île. Le jeune soldat n’eut d’ailleurs pas à réfléchir sur ces énigmes bien longtemps, car avant même qu’il ne puisse comprendre ce qui s’était passé, il venait de pousser un cri un peu trop aigu pour sa corpulence avant de se laisser tomber à terre, les mains contre les oreilles, en petite boule contre le pavé de la rue. Un tir. Quelqu’un venait de tirer. Et la suite, il la connaissait déjà. Les hurlements se mirent à pleuvoir à droite et à gauche, suivis d’autres cris, et de tant de mouvements que simplement regarder cette marre de monde se déplacer donnait le tournis au jeune châtain qui n’avait plus qu’une envie en tête : rentrer chez lui. Mais de toute évidence, cela n’était pas envisageable. Car bientôt, les autres soldats se mirent à répliquer, tirant dans la foule et capturant des individus suspects. Et cela ne pouvait signifier qu’une seule chose : les ordres avaient été donnés. Jake avait beau secouer la tête de gauche à droite, il savait bien qu’il n’avait d’autres choix que de se relever et d’imiter ses camarades. Mais alors que, finalement, après une longue hésitation, le soldat se releva, il se retrouva absolument perdu, ne sachant trop quoi faire. Il avait beau relever son fusil comme il était attendu de lui, il ne savait par où commencer. Le conflit était à la fois devant et derrière lui. Par où commencer? Que faire? Tirer sur qui? Sur quoi? Trop de questions pour, au final, trop peu d’ordres. Jake n’avait d’ailleurs reçu aucun ordre précis qui pourrait potentiellement lui offrir ne serait-ce qu’un semblant de cadre.

Le jeune homme était planté là, au milieu de cette foule en délire, à trembler comme une feuille, cherchant désespérément un quelconque réconfort. Il était absolument terrifié, à un tel point que sa main vint d’elle-même se placer contre sa ceinture, afin de décrocher la balle de Cinder, cette jeune Ponyta qui avait, depuis son entrée dans le Régime, toujours été là pour le protéger et le rassurer. Il savait bien que la présence de la jument de feu saurait lui apporter réconfort, mais alors qu’il allait libérer la femelle, son attention fut attirer par une lame qui venait de voler à a peine quelques millimètres de son visage. Un nouveau cri aigu de sa part suivi, mais cette fois, il n’eut pas le temps de retrouver sa position « petite boulette de Jake », car avant même qu’il ne puisse plaquer ses mains contre ses oreilles, il fut interpellé par grand gaillard blond revêtant le symbole du Régime. Un ami, donc. Mais dans ce cas, pourquoi…? Les sourcils froncés, le jeune soldat se retourna pour apercevoir un vilain monsieur gisant dans son sang, un couteau qu’il reconnu comme celui ayant volé près de sa tête quelques instants plus tôt planté dans la poitrine. C’était affreusement glauque comme image, et pourtant, Jake ne pu s’empêcher de laisser un petit sourire se dessiner sur son visage. Ce gentil monsieur blond venait de lui sauver la vie, et pour cette raison, Jake venait de se faire un nouvel ami. Et ce nouvel ami, il n’avait pas l’intention de le lâcher d’une semelle. Aussi effrayant que soit le regard enflammé du Régimeux blond, cet homme savait de toute évidence ce qu’il faisait, et même si le châtain n’était pas toujours le plus brillant, il avait tout de même compris une chose : s’il voulait survivre, ce type était peut-être sa meilleure chance.

-N-non monsieur! C’est ma deuxième fois, monsieur! Mais c’est que je n’ai pas reçu d’ordres encore, et y a beaucoup de monde, et puis ils ont des masques blanc comme nous, et puis…

La peur pouvait certainement se lire sur le visage du jeune homme, et pourtant, la simple présence de celui qu’il avait aussitôt identifié comme l’un de ses supérieurs semblait redonner ce cadre manquant à Jake. Et ainsi, le jeune soldat cessa de balbutier avant de prendre une grande respiration, puis d’adopter un air sérieux. Bien que cet homme ne lui ait pas directement donné les ordres de tirer sur ces méchants, le simple fait qu’il soit venu le sauver semblait suffisant pour indiquer à Jake que, s’il voulait faire régner l’ordre et ainsi protéger sa ville natale qu’il chérissait, il devrait prendre les armes et imiter son supérieur. Décidé à se reprendre en main, Jake releva son arme pour tirer à bout portant sur ce qu’il cru être une femme, alors que celle-ci semblait justement viser leur petit duo.

-Je ne savais pas qu’il y avait autant de Résistants à Amanil… On va devoir travailler très fort je crois…

Le pauvre Jake avait dit cela avec tant d’innocence… Si seulement il savait… Mais de toute évidence, ce n’était pas le moment de lui expliquer la vérité, car entre son uniforme et l’insigne sur le brassard de l’autre, ils ne tarderaient pas à se faire viser de nouveau. Ils devaient donc se mettre au travail. Un air déterminé sur le visage, Jake agrippa la main de son nouvel ami pour l'inviter à le suivre à travers cette masse et accomplir leur devoir. Eh oui, voilà de quoi se faire imposant devant les Résistants...



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John Lewis Armstrong
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Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 181 Pharamp ♀ - Destiny - Statik - Foufou

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Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 149 Dracolosse ♂ - Jules - Attention - Naïf

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MessageSujet: Re: Event no°5 ; «I know where I've been»   Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 EmptyLun 27 Juil 2015 - 4:50


I know where I've been
Event No°5


Tous ces gens… Tous ces habitants qui sont venu dire « non ». Toutes ces âmes qui sont venu se tenir la main, solidaires, pour faire passer un message qui leur tient à cœur… Je suis à la fois impressionné et ému par cette impressionnante foule libérant des chants qui me vont droit au cœur. Pendant un instant, une forte envie de participer à cette manifestation me prend, mais je m’arrête juste avant de me laisser entrainer dans cette foule. Ma mission me revient à l’esprit. C’est vrai, si je suis ici, ce n’est certainement pas pour participer à cette marche à laquelle je n’avais de toute manière aucunement l’intention de me joindre. Si je suis ici, ce n’est au final que pour faire le sal boulot de mon très cher beau-frère qui sait toujours autant utiliser de tact pour me demander de lui rendre des services… Honnêtement, j’ai bien envie de laisser tomber son service débile, et de simplement marcher avec les autres, tant qu’à être ici. Après tout, j’ai moi-même assisté à la violence dont le Régime est capable, et même si je n’ai pas les couilles pour me joindre à la Résistance, je ne serai jamais d’accord avec les méthodes de notre gouvernement. Alors au fond, cette marche semble réellement être dans mes cordes. Moi qui déteste toute forme de violence lorsqu’elle se déroule à l’extérieur d’un terrain de combat, je pourrais très bien faire passer mon message aux côtés de ces Enoliens masqués.

Décidé à ne plus m’occuper des affaires de Weston, je me glisse à travers les manifestants, cherchant tout de même un petit détail pouvant appartenir à ma sœur ou à ma cousine. Après tout, si je n’ai pas l’intention de forcer les deux filles à me suivre jusqu’à mon appartement, je peux bien me joindre à elles pour la journée. Et puis comme ça, lorsque la manifestation sera terminé, nous pourrions tous les trois aller prendre un petit café sur une terrasse. Cela fait bien un petit moment que je n’ai pas vu ma cousine, et j’aimerais bien savoir ce qui se passe dans sa vie ces jours-ci. Après tout, je suis curieux de connaitre la suite des évènements concernant ce fameux « Tristan », que j’ai pu entrevoir entre deux évanouissements à l’hôpital d’Anula.

C’est donc avec le sourire que je me glisse entre les Énoliens, cherchant ma sœur et ma cousine. Mais je suis bientôt figé sur place alors qu’un bruit fort me fait sursauter. Un bruit que je reconnais aussitôt comme ressemblant fortement à ceux ayant marqué nos vies à jamais lors de la rafle de janvier. Les cris, les coups de fusil, les gens se bousculant, les soldats fonçant dans le tas… Je revois ces images me défiler dans la tête, alors que la même chose semble se produire devant mes yeux. Non… Non, tout mais pas ça. Pas encore. Mon corps se met à trembler, et ma tête se secoue d’elle-même de gauche à droite. Je veux fuir, me cacher, et pourtant, je suis figé sur place. Tout ceci ne peut pas arriver, et pourtant… Pourtant, les soldats s’avancent, armés, avec la ferme intention de nous disperser. Ou alors de nous faire subir les mêmes traitements que lors de la dernière fois…

Un violent coup de coude contre mon torse de la part d’un habitant en fuite me renverse sur le sol, me sortant en même temps de mes pensées. Je suis aussitôt ramené à cette réalité que je tentais inconsciemment de fuir. Fuir, voilà ce qu’il me faut. Fuir. Ou non. Non, il me faut d’abord retrouver Mercy et Adélia! Il est hors de question que je laisse ces Régimeux toucher ne serait-ce qu’un cheveu de la tête de ces deux jeunes femmes qui forment à présent ma seule famille restante. J’ai beau être un trouillard, je me redresse d’un bond avant de m’élancer contre le courant, appelant les deux jeunes femmes à tue tête. Bordel Weston, grouille-toi un peu…


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MessageSujet: Re: Event no°5 ; «I know where I've been»   Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 EmptyLun 27 Juil 2015 - 6:04


• I know where I've been •Event No°5  


Je n’aurais jamais dû la laisser partir. J’aurais dû le voir tout de suite. Bordel, j’aurais dû la questionner quant à son comportement étrange, au lieu d’attendre qu’elle s’en charge! Au lieu de m’imaginer des histoires complètement farfelues, j’aurais dû lui prendre la main, ce matin, et lui demander ce qui n’allait pas. Mais je n’ai rien fait, et à présent, elle est là-bas. Elle est en danger. Je ne peux m’empêcher de repenser à ce jour, alors que je l’ai retrouvé au bord de l’autoroute, maigre et brisée, après des jours complète d’absence. Oh non, il n’est pas question que ceci se reproduise. Je ne les laisserai pas, je ne la laisserai pas. Les poings serrés, je lance un nouveau regard au Dracaufeu qui comprend aussitôt. Ayant très bien compris que l’heure est grave, le Pokémon habituellement têtu comme une mule ne proteste cette fois pas. Dans un cri de guerre, le Pokémon feu se met à briller de la même lueur que celle qui l’a illuminé lors de nos pratiques. Et si la méga évolution n’avait jusqu’à ce jour rien donné, cette fois, c’est un dragon aux couleurs de la nuit qui apparait devant moi alors que la lumière s’estompe. Il a réussit. Méga Dracaufeu. Je ne prends toutefois pas le temps de le féliciter que je monte sur son dos à présent assez grand pour m’accueillir. Le méga dragon ne s’en insulte pas, et alors qu’il me sait bien agrippé, il déploie ses ailes dans un bruit fort avant de les faire battre avec puissance. Doucement, je nous sens quitter le sol, qui s’éloigne de nous de plus en plus rapidement. Mes mains s’agrippent un peu plus fort sur la peau écailleuse du Dracaufeu, ce qui semble le faire marrer, cet enfoiré. C’est la première fois que je vole ainsi, et pour être franc, je ne suis pas certain d’aimer ça. Tant qu’à moi, si nous n’avons pas d’ailes, c’est certainement qu’il y a une bonne raison. Mais comme l’heure est grave, je ne me plains pas, et me contente de m’accrocher du mieux que je peux alors que sous mes yeux défile cette ville que je découvre littéralement sous un nouvel angle.

Le dragon a beau avoir gagné en taille et en force, je sens bien que mon poids sur son dos le gêne, et comme il n’est pas encore complètement habitué à cette nouvelle forme, nous n’avançons pas assez vite à mon goût. Je n’ose toutefois pas lui faire la remarque, de peur de le contrarier. Si sur terre je n’aurais pas hésité à critiquer sa lenteur, ici, je crois qu’il serait plus sage de ne pas me plaindre. Après tout, un mouvement un peu trop brusque de sa part pourrait bien me transformer en crêpe canadienne… Tout compte fait, notre vitesse n’est pas si terrible que ça… Il nous faut plus de temps que j’aurais espéré, mais je finis tout de même par apercevoir les bâtiments de la capitale, m’indiquant que nous ne sommes plus très loin. Mais alors que nous nous approchons de la Grande Maison comme indiqué par John, je peux aussitôt sentir que quelque chose ne va pas. Pour une manifestation pacifiste, ils crient un peu trop fort à mon goût. Mes sourcils se froncent, et je peux sentir que Kyle aussi a remarqué que quelque chose cloche, car je le sens accélérer, pour finalement aller se poser à un endroit dégagé, à environs deux coins de rue de l’endroit où nous devons nous rendre. Même d’ici, je peux entendre les coups de fusils. Mon sang se glace dans mes veines. Je le savais, bordel! Putain de merde, je le savais! Les marches pacifistes, à Enola, ça n’existe pas putain de merde! Mais à quoi ils ont pensés! Le cœur battant, je cours en direction du bruit, alors que d’autres commencent à fuir de l’autre côté. Dans un nouveau cri de guerre, le méga Dracaufeu s’élance en l’air avec cette fois plus d’aise avant de piquer vers le sol et m’agripper pour me replacer sur son dos. Bien plus agile que lors de notre voyage jusqu’à la capitale, le dragon se faufile à travers les bâtiments jusqu’à ce qu’enfin, nous puissions l’apercevoir, elle, cette violence sans nom qui a fait la réputation du Régime. Sous mes yeux se produit exactement ce que j’attendais de ce groupe de barbares. Du sang, des cris, des coups. Les armes sont pointés dans les deux camps, et régimeux comme résistants se lancent dans une lutte qui va complètement contre le sens de leurs idéaux. Putain de bordel, Mercy, mais pourquoi es-tu venu ici…

Un hurlement de douleur de la part de Kyle se fait entendre, mais je n’ai pas le temps de le questionner que je nous sens piquer du nez, pour finalement aller s’écraser durement contre le sol, écrasant au passage un Régimeux. Ma tête vient se fracasser contre l’asphalte, m’arrachant un cri de douleur, alors que mon dragon de feu, lui, se tord de douleur à un ou deux mètres de moi. Malgré la douleur qui a gagné tout mon corps éraflé, je me redresse faiblement pour aller examiner la bête. Je n’ai pas à chercher bien longtemps, car mon regard se pose aussitôt sur un large trou dans l’aile droite du reptile. Se tordant de douleur, le Pokémon perd rapidement sa concentration, et bientôt celui-ci reprend sa forme originale. De toute évidence, Kyle ne pourra pas se battre à mes côtés aujourd’hui. Malgré les protestations du dragon qui tente de me convaincre de le laisser m’accompagner, je le ramène à sa balle avant de relever le regard vers la foule, qui me fait aussitôt penser à une fourmilière. Des gens hurlent, courent, pleurent, alors que d’autres tirent, frappent, poussent. Ce coup à la tête m’a étourdis, à un tel point que je ne suis plus certain de savoir qui est qui. Qui est méchant, qui est gentil. Résistant, régimeux, je ne vois plus la différence. Je me fais bousculer à plusieurs reprises, ce qui n’aide en aucun cas mon sort. Je peux sentir une coulisse de sang glisser contre mon front ainsi que contre mes bras et mes genoux, et pourtant, je continue, avec cette seule et même idée en tête : la retrouver, la sortir d’ici, la ramener à la maison en un seul morceau. Que je perde un bras s’il le faut, mais je refuse de partir tant que je ne la saurai pas à mes côtés, vivante.

Je tente du mieux que je peux d’éviter les combats qui font rages un peu partout, et alors que je croyais tout espoir de retrouver un visage familier perdu, mon regard finit par se poser sur une chevelure que je reconnaitrais entre mille. Retrouvant soudainement un semblant de force, je m’empresse de courir vers le jeune homme avant de le perdre de vue. Pas question de le laisser s’échapper! Animé d’une énergie que je ne croyais même pas posséder, j’agrippe le jeune homme par l’épaule afin de le tourner vers moi et de lui offrir un regard des plus sérieux. Je peux lire la frayeur dans ses yeux, mais après un examen visuel rapide, je constate qu’il n’est pas blessé.

-Weston, Dieu merci tu es là! Je ne les ai pas trouvées, elles ne sont nulle part! Et… est-ce que tu es blessé…?

-C’est rien, t’inquiète pas pour moi. Écoute, j’ai besoin que tu rentre chez toi, et que-

-Mais j’ai pas trouvé les filles!


-Écoute-moi, John!

Le jeune homme sursaute, visiblement surpris de me voir hausser le ton ainsi. Mais je n’ai pas le temps de le ménager. Le temps presse.

-Écoute, Kyle est blessé, il lui faut des soins, alors j’ai besoin que tu l’amène avec toi.

Je tends la balle de mon allié à John, qui ne semble d’abord pas comprendre. Tout ceci semble terriblement difficile pour lui. Certainement qu’il doit repenser comme nous tous aux évènements de janvier. Et je peux comprendre sa terreur. En réalité, je suis moi aussi terrorisé par ce qui est en train de se passer. Je ne tiens pas personnellement à me faire tirer une nouvelle fois, mais surtout, je refuse de laisser la femme de ma vie subir le même traitement que ce qui lui est déjà arrivé.

-Mais, et les filles…?

-Je m’en occupe, John! Je vais les retrouver, je te le promets! Mais pour l’instant, Kyle a besoin de soin, et moi j’ai pas besoin de t'avoir dans mes pattes, tu m'entend!?


Le jeune homme se contente de hocher la tête, et après m’avoir fait promettre de revenir en vie avec sa sœur et sa cousine, le châtain s’empare de la Pokéball que je lui tiens toujours avant de s’éloigner dans la direction opposée, me laissant seul au milieu de ce conflit. Ne t’en fais pas Mercy, j’arrive.


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Mercedes L. Blanchett
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MessageSujet: Re: Event no°5 ; «I know where I've been»   Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 EmptyLun 27 Juil 2015 - 16:03


♦ I KNOW WHERE I'VE BEEN ♦Event no°5
Je sens la tension chez Damien, aussi poignante qu’un coup de couteau. Son regard scrute les rangs ennemis alors que nous nous accroupissons tous les deux près des grandes marches menant à l’édifice politique. La Grande Maison trône au centre de la place, inexpressive et indifférente, alors qu’une intolérable pression se fait sentir entre les deux partis, une lutte silencieuse, un affront qui menace de se manifester à tout instant. Je n’ai jamais combattu de front, préférant les missions moins dangereuses et qui s’accordent avec ma position de journaliste au sein de la Résistance, mais j’en ai vu assez pour savoir ce qui se prépare. La guerre. Et le jeune homme à la chevelure bleutée s’y prépare tout autant que moi. Son regard crie vengeance, crie violence. L’aspect brutal de ses prunelles m’inquiète, j’ai l’impression de ne plus reconnaître ce père de famille aimable qui adore s’amuser et prendre soin des siens. Cette fois, mon ami a perdu le contrôle sur ses sens, je sens bien qu’il est venu ici pour les mauvaises raisons. Je n’ai guère le temps de garder un œil sur lui cependant, car je scrute les environs à la recherche de la tête brune de ma cousine. Impossible de repérer qui que ce soit dans cette foule néanmoins, ces masques et costumes semblables rendent l’indentification de qui que ce soit impossible, ce qui me rassure dans un sens. Au moins, l’identité de ma cousine en sera préservée, du moins je l’espère, si la situation doit se retourner.

Si. Un bien drôle de mot que celui-ci, un mot qui suppose une possibilité. Or, sur cette île de malheur, il n’existe plus ce choix. Voilà pourquoi je dissimule mes traits sous des lentilles, et ma chevelure rose sous une perruque. Voilà pourquoi je mène une double-vie, la nuit, alors que je m’extirpe de ma couche où repose un fabuleux jeune homme pour m’exposer à des dangers inimaginables. À certains instants de notre vie, celle-ci prend une tournure nette, un changement radical qui vient ébranler les fondements de notre être. C’est bien ce qui s’est produit lorsque j’ai rejoint la Résistance. Je n’avais plus le choix, il me fallait prendre les armes à mon tour, apportant une contribution à un mouvement que j’avais d’abord pourtant condamné. Aujourd’hui cette absence de choix se fait sentir à nouveau car là où la possibilité d’une manifestation paisible s’éteint lentement, un coup de feu retentit, véritable carillon sonnant à tous ce message qui nous fait sursauter, Damien et moi. Celui de la guerre. Une silhouette ne tarde pas à se poser près de moi alors que tout autour, la folie règne. J’ai déjà enfilé mes lunettes d’aviation, saute sur le dos de Nemeroff sans la moindre hésitation, imitée par l’éleveur qui se hisse sur Elrey, son Roucarnage. Ensemble, nous nous élevons dans les cieux, surplombant la scène.

Le combat fait rage à quelques pas de la Grande Maison, où certains manifestants tentent de se diriger dans un sursaut de courage désespéré. Et si nous pouvions y parvenir? Mettre fin à ce terrible Régime, ici et maintenant? Sur terre, j’observe les gens fuir, je reconnais des silhouettes d’enfants parmi eux, j’en vois tomber dans une mare de sang. Un cri de rage me déchire les tripes, un cri rapidement repris par la bête sous moi. Une grande lueur éclaire le ciel alors que Nemeroff revêt une toute autre forme, méga-évoluée. Je peux sentir l’horreur et la rage de mon ami, son cœur encore jeune bousculé par ces images terribles. Terrible. Je dois intervenir, le plus vite possible. Je n’ai jamais été aussi ébranlée, aussi enragée. Sans même un mot, j’éperonne ma redoutable monture qui se dirige tout droit vers le cœur des combats, évitant la pluie de tirs se dirigeant vers nous pour cracher une longue gerbe de flammes vertes qui s’abattent contre les soldats, en brûlant plus d’un. Nous jaillissons de ce feu maudit, distribuant les coups de queue et de griffes partout où nous vivons de l’opposition.

L’adrénaline m’est tel un feu dans les veines, me pousse à poursuivre nos raids aériens qui sèment la zizanie chez nos adversaires et permettent de distraire les soldats assez pour que les manifestants évitent le pire des balles. Alors que nous remontons, je laisse échapper de ma gorge un cri sauvage, presque inhumain, mon regard rivé sur nos ennemis. Nos ennemis.
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MessageSujet: Re: Event no°5 ; «I know where I've been»   Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 EmptyMer 29 Juil 2015 - 0:00




I know where I've been

Event n°5




    Pendant combien de temps encore les soldats resterons passifs? Pourrons-nous partir après ce que nous faisons sans qu'aucune violence ne se déroule? J'en doute, le régime prend sans doute ce rassemblement comme une insulte plutôt que comme un moyen d'expression, et les soldats recevront bientôt l'ordre de nous faire taire. Mais pour l'instant, tout ce passe dans le calme heureusement, ce rassemblement ne fera sans doute pas changer les actions du régime mais nous aurons été entendus et c'est ce que nous voulons! Cela me permet aussi de participer aux actions anti-régimeuses sans user de la violence.

    Mais c'est sans trop de surprise que très vite les soldats nous demandent de partir sous peine de sanction. Et elles sont claires, si nous n’arrêtons pas, cet endroit se transformera en champ de bataille. De nombreuses personnes lèvent la tête, s’arrêtant de chanter sans doute inquiètes par les menaces mais certains continuent. La tension monte d'un cran rapidement et un homme se lève pour aller voir un soldat, je ne peux pas entendre ce qu'il veut lui dire mais je vois qu'il est agressif et sais que ce n'est pas du tout une bonne idée d'avoir ce genre de comportement avec la situation actuelle. Le soldat panique et pointe son arme vers l'homme. Il finit par lui tire dessus quand il a vu qu'il ne reculait pas , le corps de l'homme s'écrase devant la foule. Le coup de feu provoqua un moment de silence qui se transforma très vite en cris.

    Tout c'est passé si vite que je n'ai pas eu le temps de réaliser ce qu'il c'était passé. Les gens commencent à courir partout, de nouveaux coups de feu fusent, je peux voir dans la foule des personnes sortir des armes pour affronter les soldats. Rien d'étonnant, je savais au fond de moi que cette manifestation ne se terminerai jamais bien, elle était vouée à finir dans un bang de sang entre résistant et soldats du régime. Je m'attendais vraiment à ce que ça se passe bien?! Mais ce n'est pas le moment de réfléchir à ça, j'ai été naïf mais l'endroit est dangereux, je dois partir d'ici tout de suite. Je commence à  m'enfuir mais remarque que la personne qui était à côté de moi est au sol et a du mal à se relever. Le danger ne vient pas seulement des soldats, beaucoup de gens se font renverser et piétiner à cause de ceux qui fuient sans faire attention. Elle semble s'être faite mal à la jambe, je l'aide à se lever et commence à partir loin de l'affrontement avec elle, mais très vite je sens une horrible douleur dans le dos. Je ne m'arrête pas pour autant et attend d'être un peu plus loin du combat pour m'asseoir dans un lieu en sécurité. Je passe ma main dans mon dos et niveau de la douleur et remarque que du sang coule. J'ai des difficultés à respirer et j'ai l'impression d'avoir du sang dans la bouche mais l'important est d'être en sécurité.

-"Vous allez bien? Je vais chercher de l'aide!" Dit la femme qui m'accompagne.

-"Oui ça va, merci"

-"Merci à vous de m'avoir aidé tout à l'heure. Vous êtes un résistant?" demande-elle.

-"Non, je ne crois pas."  Elle me regarde intriguée puis part cherche quelqu'un.

    Suis-je un résistant? Je ne sais pas à vrai dire. Être contre les actions du régime et en avoir été victime fait-il de moi un résistant? Est-il possible dans être un sans vouloir combattre? Je suis juste un simple civile qui est contre ce régime à vraie dire, je veux juste la paix, mais elle semble si inaccessible.. Je ferai mieux de me concentrer pour ne pas perdre connaissance plutôt que sur ce genre de questions, la douleur dans mon dos me fait tant souffrir que je pourrai en perdre la raison.

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Alexander Nagel
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››Irma - Gentille - Torche
›Psyko

Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 319
››Viktor - Jovial - Turbo

Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 208Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 Miniat_6_r_208M
››Harald - Mauvais - Fermeté
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MessageSujet: Re: Event no°5 ; «I know where I've been»   Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 EmptyMer 29 Juil 2015 - 11:00

" I know where I've been "

Le type que je viens de sauver gracieusement d’une mort certaine, faute à mes largesses quand je suis de bonne humeur, semble totalement paumé. Il continue de parler alors que nous nous tournons le dos… Deuxième champ de bataille? Bon, bah, il a intérêt à espérer que ça ne soit pas son dernier. Des soldats comme lui, il en tombe toujours, dans ce genre de bordel. En l’entendant parler d’une oreille distraite, le reste de ma concentration étant livrée au champ de bataille, et mon ouïe temporairement altérée lorsque je tire sur d’autres types devenus enragés, je comprends que le soldat inconnu est un parfait petit chienchien du Régime. Obéissant, il ne semble se poser aucune question sur les ordres qui lui sont donnés. Pourtant, l’hésitation dans sa voix s’est tue, et le voila qui presse la détente de lui-même, sans que je n’ai eu à lui ordonner quoique ce soit. Bon, il n’est peut-être pas si bête, finalement. Au moins, malgré l’innocence qui se dégage de ses propos, il ne m’ennuie pas avec des questions de moralité ou de « qui est gentil et qui est méchant? ». Je suis un peu déçu que je ne puisse pas attaquer nos assaillants au corps-à-corps pour le moment, et que je doive en rester au flingue pour le moment. Par ailleurs, si j’ai bien compté les balles tirées depuis le début, je ne devrais pas tarder à finir mon premier chargeur, et j’en tiens un second paré tout en visant quelques autres insurgés. En pleine action, je peux néanmoins m’apercevoir que nous allons finir par être à découverts, à force de creuser cet espace autour de nous. Et avec cette foule qui bouge de partout, je ne sais pas si c’est une bonne idée. Le garçon dans mon dos parle de nouveau, et ma pensée se confirme : il est vraiment naïf. J’ai un sourire mauvais. Ce genre de remarques innocentes, je ne peux résister à les contredire sans aucune délicatesse.

« Des Résistants, ça? Tu les as vus défiler ? Enfin, continue de tirer, tu comprendras ensuite. »

En un sens, ce n’est pas totalement faux : chaque citoyen est potentiellement un Résistant en devenir, ou même un Régimeux. Ce n’est pas impossible que des Resistants se soient glissés dans ce rassemblement, après. Enfin, à leur place, je serais heureux de la tournure de la situation : après un tel évènement, cela ne m’étonnerais pas que les rangs des ennemis du Régime grossissent encore. Ce n’est pas plus mal, ça me fera du boulot en plus, et de nouvelles guerres potentielles. Néanmoins, les choses auraient continué à bien se passer avec mon collègue, si il n’avait pas tout à coup pris ma main pour m’entrainer je ne sais où, et me faire par conséquent rater ma cible de peu.

« Qu’est-ce que tu fous, bordel?! »

Dis-je en le repoussant impulsivement, et entamant de  fendre la foule, qui est déjà sous le contrôle d’autres Régimeux. Inutile, on a pas besoin de nous dans ce secteur. Je grince des dents. Quel abruti. Sa main devrait être sur sa seule et unique ami du moment : son arme. Bordel, je voulais prendre un peu de large de mes histoires de familles qui m’empêchent de me battre depuis un temps, et voila que je me retrouve avec un nouveau pot de colle. Et au milieu des mouvements de foule. Impossible de se battre dans ses conditions, et c'est également le moyen idéal pour être victime d’une attaque furtive. Oh, allez, dans une foule pareille, personne ne me le reprochera, si je plante un innocent au hasa- Mon instinct me crie d’un coup de regarder vers le ciel, pour voir ce qui s’y passe, et m’informer de l’état de Chris. Deux autres rapaces se sont désormais élevés, dont un plus massif, un dragon. Je plisse les yeux pour tenter de reconnaître l’espèce, mais le temps n’est pas à l’observation du monde Pokémonesque, car le dragon et son cavalier décident de souffler des gerbes de flammes en direction des rangs Régimeux. Autrement dit… Dans quelques secondes, nous sommes ses cibles. Et en effet, la salamandre Méga-Evoluée se tourne dans notre direction, et j’ai tout juste le temps de siffler Chris, qui fonce sur le dragon, sa mâchoire gelée temporairement se refermant furtivement sur le cou du Drattak, déviant ainsi son tir. L’occasion pour la foule, Régimeux, Enolians et insurgés compris, de se disperser en voyant arriver la flamme. Je pousse le soldat à terre tout en me mettant à couvert, et protège ma tête des éclats soulevés par l’impact de l’attaque sur le sol. La brève onde de choc me fait rouler un peu plus loin, et je relève la tête vers les cieux, où Chris peine à se défendre contre le Mega-Drattak. Mais il l’aura au moins un peu amoché, maintenant, il se coltine a l'esquiver et à monopoliser son attention en ricanant. Si Lizbeth était dans le coin, je l’aurais immédiatement rejoint pour aller casser du chevalier-Drattak. Non, j’en suis limité à rester sur le plancher des vaches. Je me redresse finalement, ma blessure à la tempe s’est rouverte et le sang coule de nouveau, et j'ai quelques autres égratignures, sans que cela soit affolant pour autant. Au moins, les petits malins qui me connaissent auront moins de chance de remettre ma tronche, comme ça. Brièvement, je balaye du regard les environs en me demandant ou a pu passer mon collègue de tout à l’heure. Je le remarque finalement à une dizaine de mètre, et l’interpelle.

« Eh, Machin, t’es encore vivant? »


Car, sinon, je le laisse là, tant pis. Tandis que je profite d’être de nouveau armé de mon arme à feu pour tirer de nouveau dans le tas, je grince en constatant que Chris aura bien du mal à gagner contre son adversaire, bien qu’il continue de s’appliquer à tenter de l’ennuyer et dévier ses tirs en se déplaçant rapidement, profitant de l’avantage de ne pas avoir de poids supplémentaire sur les épaules. Son objectif est son cavalier, désormais, et cette fois, il fonce pour déséquilibrer ce dernier, ou cette dernière… La foule court encore en tous sens, pas possible de s’organiser. C’est le moment de passer aux choses sérieuses. Justin revenu à mes côtés, je fais alors sortir Harald, dont le corps de métal massif barre alors la rue et empêche une partie de la foule de passer, et qui doit alors arrêter sa course paniquée quand je fais signe à d’autre non-gradés de se placer devant le Steelix, mettant en joue la foule, pour l’arrêter de nouveau. Bien! Voyons ce qu’ils pensent de ça, maintenant…

Event n°5



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Marie-Florianne Banks
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MessageSujet: Re: Event no°5 ; «I know where I've been»   Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 EmptyJeu 30 Juil 2015 - 14:12


I KNOW WHERE I'VE BEEN
And they don't know who I am.

Malgré que je n'étais ni native, ni habitant depuis très longtemps à Enola, leur politique ne m'intéresse pas tellement, surtout que je suis départagée entre le point de vue de Cassey et celui de son père. Alors pour éviter une quelconque zizanie, je préfère ne pas avoir d'avis. Donc, ce défilé, il n'était pas censé me toucher, je dirais même qu'il était en plein sur mon chemin ! Mais quand on entends la puissance des voix réunies des Enolians, c'est juste captivant. Je n'avais jamais vu une telle manifestation en France. Pas de cris, mais une harmonie, leur chant était leur message, et c'était emportant. J'avais arrêté de m'énerver contre mon portable et l'itinéraire, et me contentait de regarder les gens en blancs et rouges défiler. Il y avait aucun policier, c'est marrant. Chez moi, ils auraient déjà accourus pour les repousser à coups de boucliers. Mon regard remonta la file jusqu'à son début, et quand je vus la Grande Maison, je déglutis. C'est vrai, à Enola, s'il n'y avait pas de policiers, c'était parce que les soldats rôdaient ici et là. Et ce que je voyais, c'était une quasi armée, pas très grande, mais intimidante. Chaque Régimeux était armé, droit, attendant les ordres. Cass était - elle là dedans ? Non, elle m'avait déjà dit qu'elle avait un poste plus haut placé que soldat. Serait - elle dans la grande maison ? Peut - être qu'elle me voyait, alors je me redressai sur les pointes des pieds pour pouvoir mieux voir, mais j'aurais voulu ne jamais être témoin de ça..

Les soldats bougeaient enfin, les ordres sont  arrivés. Ils devaient faire arrêtés la manifestation. La troupe stoppa la marche, mais tous n'arrêtèrent pas les gens, certains Résistants étaient là et ne se laisseront pas faire. Mais pourquoi ? Vous n'êtes vétus que d'une tunique et d'un masque, et eux possèdent des fusils. Comment trouvaient - ils le courage de leur désobéir ? J'avais peur pour eux, puis une voix attira mon regard, un homme commençait à s'énerver sur un soldat qui releva son arme. Non, non, non, pourquoi faisait - il ça ? Va -t -en ! Ce n'est pas raisonnable ! Tout le monde avait les yeux fixés sur lui, donc des centaines de gens, comme moi, on pu assister à la même horreur. Un coup de fusil, le vêtement se gorgeant de bordeaux. Gros silence. Intérieurement, je n'arrivais pas à me dire que je venais d'assister à la mort d'une personne. Mes yeux se gorgèrent de larmes. Pitié, non, n'en fait pas plus. Chocco ayant senti le danger aboya pour me faire réagir, et les gens instantanément après, crièrent et partir dans tous les sens. Mais sous le choc, les sons paraissaient étouffés, les mouvements ralentits, et pourtant, je ressentais les coups que les personnes me portaient en voulant simplement fuir. Les soldats bougèrent pour forcer le rassemblement à se disperser. Mais je ne bougeais toujours pas.

" Mais qu'est ce que c'est que ce bordel.. " chuchotais - je.

Un soldat s'approcha de moi et me hurla de partir. Mon Malosse se démena et gigota pour pouvoir s'extirper de l'étreinte de mes bras, qui se serraient plus fort à chaque larme coulant sur mes joues. Le soldat se répeta, en me poussant cette fois. Cette action me fit lâcher mon pokémon et je me trouvai contre un mur. Le brave Chocco se mit devant moi en position de défense, mais le Régimeux n'en avait que faire. Vu sa taille, un coup de pied bien placé, et le Malosse valsa contre le mur de la maison, deux mètres plus loin de moi.

" Chocco ! Sale Br..! " voulus - je dire en m'abbaissant pour prendre le pokémon contre moi, mais comme je lui exposai mon dos, le soldat me donna un coup avec l'arrière de son fusil. Un bon coup entre les omoplates, super douloureux. Je me cambrai en criant, et retombai sur mes coudes et les avant - bras, tout en évitant de m'écraser sur Chocco. Une fois par terre près du canidé, je le pris près de moi et levai mes yeux toujours aussi humides, en espérant trouver de l'aide. Et là, c'est comme si Arceus m'avait entendue: Tournoyant dans le ciel au dessus du carnage, il y avait le Furaiglon et le Natu de Cassey. Je pouvais me relever, mais pas porter chocco, mes bras me faisaient trop mal, tandis que lui ne savait plus tenir sur ses pattes. Je m'en voulu tellement de ne pas avoir pris le temps de chercher sa pokéball une heure auparavant. Le peu de temps que je pouvais le tenir, je pris Chocco et appela les pokémons de ma cousine de toute mes forces.

" AMIR !! MUSI !! JE SUIS ICI !! "

Heureusement que les pokémons avaient un bonne ouïe, vite avant que le soldat ré-insiste, je leur priai de prendre Chocco et de la porter auprès de Cass, il y serait sans doute plus en sécurité. Heureusement, le Malosse était encore jeune et petit, j'avais totalement confiance en le fait que les deux oiseaux arriveraient à le porter jusque je ne sais pas où. Quand ils s'envolèrent, le soldat rappliqua à ce moment et pointa son fusil vers eux, mais je le dissuadai très rapidement.

" A moins que vous ne vouliez des problèmes avec l'un de vos officiers, ne tirez pas sur ces pokémons.. "

Le soldat se tourna vers moi, sans doute se demandant s'il devait me croire ou non. Je tins un de mes bras avec l'autre pour tenter de diminuer la douleur, mais ça ne changeait pas grand chose.

" Ah.. Si seulement vous saviez à qui vous venez d'asséner un coup.."

Mes mots étaient la seule chose que j'avais, ni entrainée pour me battre, ni spécialement forte, je ne pouvais que me résigner à partir. Longeant les murs de la maison, m'éloignant du soldat et lui tournant le dos. Je ne préfèrais pas me retourner, de peur de voir le canon du fusil pointé sur moi ..
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Weston Elric
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MessageSujet: Re: Event no°5 ; «I know where I've been»   Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 EmptySam 8 Aoû 2015 - 5:03


• I know where I've been •Event No°5  


Tout ceci ne me rappelle que trop bien des évènements passés. Je ne peux m’empêcher de remarquer chaque détail ressemblant aux évènements de janvier. Les cris, les morts, la violence… Et le sort réservé à ma copine. Sera-t-il le même? La rose connaitra-t-elle le même sort que lors de cette raffle qui a fait tant d’orphelins et d’endeuillés? Non, je refuse de le croire. Je refuse. Si je ne suis pas parvenu à empêcher ces monstres de s’emparer de Mercy la première fois, cette fois, j’ai promis que les choses seraient différentes. Je l’ai promis à ce jeune châtain un peu bête, mais surtout, je m’en suis fait la promesse intérieurement. J’ai risqué de perdre cette fille trop de fois, mais cette fois, elle ne m’échappera pas. Putain de merde Mercedes Blanchett, si tu ne voulais pas m’épouser, il y avait bien d’autres manières de fuir que de venir risquer ta putain de vie dans cette foule en délire!

-VICTORIA!?? VIC! Putain mais t’es ou bordel!?

J’ai beau hurler son nom à travers cette foule, je ne reçois aucune réponse, ce qui, au fond, ne me surprend guère. Ce serait bien trop facile, voyons. Et on sait tous qu’avec la rose, les choses ne sont jamais faciles. Jurant intérieurement, je continue de me faufiler à contre-courant, à travers cette foule prête à tout pour survivre. Je suis bousculé à plusieurs reprises, et je me retrouve même au sol une ou deux fois, manquant de près de me faire piétiner par des gens un peu trop énervés à mon goût. Mais comme le temps me presse, je décide de ne pas leur montrer ma manière de penser, et je me contente de me relever douloureusement à chaque fois pour continuer ma route, hurlant toujours le nom de celle que je cherche, appelant aussi de temps en temps la cousine, que je me souviens soudainement devoir chercher. Appelant les deux filles, je continue mon chemin, et alors que je m’apprête à perdre espoir, je crois apercevoir une silhouette familière. N’y croyant d’abord pas, je m’empresse de me diriger vers cette jeune femme qui se tient non loin de moi, tenant entre ses mains une sorte d’armes que je pourrais prendre pour un balais. Et lorsque mes mains s’agrippent sur les épaules de la jeune femme en question afin de la retourner brusquement, mes soupesons sont confirmés.

-Oh putain de merde, je croyais que je vous retrouverais jamais! Mais qu’est-ce que tu fiches avec ta mop, Adée?! C’est pas le temps de jouer, faut partir!

Je lance un regard à son Mélancolux afin d’y chercher un peu de soutient, mais de toute évidence, le spectre semble aussi déterminé que sa dresseuse à faire régner l’ordre dans ce chaos. Sérieux, c’est quoi leur problème, dans cette famille… Je m’apprête à questionner la jeune femme afin de savoir si elle aurait une idée d’où pourrait bien être sa cousine, mais avant que je ne puisse ouvrir la bouche, une voix familière me fait sursauter. Une voix, ou plutôt un cri. Et malgré la gravité du son, je reconnais sans mal celle que je cherche depuis le début. J’ai beau ne pas l’apercevoir, je sais qu’elle n’est pas loin. Aussitôt cette constatation faite, je sens mon rythme cardiaque s’accélérer d’un coup. Un air sérieux sur le visage, je me retourne de nouveau vers Adélia pour la secouer un bon coup.

-Fais pas de conneries, ok? John est plus loin, là-bas, s’il-te-plait va le rejoindre. Je me fiche où vous vous cachez, mais pas de conneries, ok?

Je n’attends même pas de réponse de la part de la jeune femme couverte de sang que je la pousse vers la direction que je viens de lui indiquer avant de m’empresser de me diriger vers la provenance de ce cri familier qui résonne encore à mes oreilles. Le cœur pompant jusque dans mes oreilles et le souffle court, je scrute les environs, à la recherche de la rose. Mes pas me mènent vers une scène où le combat fait rage. Plusieurs coups de fusils sont tirés, et je peux voir quelques uns de ces tires atteindre leurs cibles, mais honnêtement, ma seule inquiétude est de voir l’une de ces balles perdues toucher celle qui partage ma vie. Dans un nouveau cri de désespoir, j’appelle la rose, encore en encore, sans obtenir de réponses. Il me faut changer de stratégie. Il me faut aller en hauteur, si je veux avoir une chance de l’apercevoir. Trouvant qu’il s’agit là d’une excellente idée, je m’empresse de me diriger vers un bâtiment afin d’y grimper, mais je suis stoppé dans ma course par une sorte de mur d’acier improvisé. N’ayant pas vu ce truc pourtant difficile à manquer apparaitre devant mes yeux, je me fracasse le front contre la paroi froide d’acier, mais avant même de pouvoir regarder de quoi il s’agit, je me fais asséner un violent coup derrière la tête avant de m’effondrer contre le sol, endolori et étourdis. Dans un gémissement de douleur, je me retourne pour remarquer la ligne de soldats qui s’est créée devant moi, nous bloquant le passage, à moi et à de nombreux autres civils pris au piège.


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Jake A. Morgans
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MessageSujet: Re: Event no°5 ; «I know where I've been»   Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 EmptySam 8 Aoû 2015 - 5:52



I know where I've been


Event no°5


En toute honnêteté, l’action, le bruit et le désordre, ça n’avait jamais été le mélange préféré du jeune châtain. Ce combat représentait absolument tout le contraire de ce qui pouvait lui plaire au Régime. Lui qui avait tout de suite été charmé par l’ordre et le calme que pouvait rependre ce partit politique sur l’île, il n’était décidément pas gâté lors de ces journées de combat qui allaient à l’encontre de ces principes. Malgré tout, il était absolument inconcevable pour Jake de désobéir aux ordres, même s’il aurait préféré que les choses se déroulent autrement. Aujourd’hui, sa patrie comptait sur lui, et il ne pouvait ainsi pas se permettre de songer autrement. Il allait donc devoir se prendre en main et effectuer son travail, malgré sa crainte. Et pour cette raison, tenir la main de son nouvel ami lui avait apparut comme une excellente idée. Cela lui permettait à la fois de se réconforter ainsi que de rester près de son camarade, et ainsi de mieux travailler. Après tout, comme le répétaient si souvent les trois mousquetaires : un pour tous, et tous pour un. D’accord, cette phrase n’était peut-être pas tout à fait appropriée, mais dans tous les cas, il était toujours plus sécuritaire de travailler à deux plutôt que seul. Mais de toute évidence, le blond à lunettes ne semblait pas de cet avis, car à peine Jake avait-il commencé à l’entrainer à travers la foule que celui-ci s’était débattu avec violence, demandant immédiatement que le jeune soldat le relâche. Surpris de cette réaction si impulsive, le châtain avait d’abord sursauté, mais il n’eut pas le temps de se questionner sur les motifs de son camarade que celui-ci s’était empressé de continuer sa route à travers la foule.

-Hey, mais attendez-moi!

Ayant déjà oublié l’histoire de la main, Jake s’empressa de se lancer à la poursuite du blond, tirant ici et là sur ce qui lui semblait être menaçant, s’assurant toujours que ses cibles ne portaient pas l’insigne du Régime. Et alors qu’il s’apprêtait à pointer son canon sur une nouvelle cible, Jake fut stoppé dans son mouvement par un coup assez violent le faisant revoler un peu plus loin. Mais avant même qu’il ne puisse questionner l’auteur sur ses motifs, Jake fut une fois de plus interrompu dans son élan. Là où se trouvaient les deux Régimeux un instant plus tôt vint se fracasser contre l’asphalte un puissant jet de flammes vertes prêtes à incinérer quiconque se trouvant sur son passage. Terrifié à l’idée de devenir une saucisse à hot-dog géante, le jeune soldat ne pu retenir un cri de surprise et de terreur, avant de se mettre à ramper dans la direction opposée, à la recherche d’un endroit un peu plus sécuritaire. Sauf que trouver un endroit sécuritaire dans ce contexte, c’était comme chercher un poil de nez dans une assiette de spaghetti. De toute évidence, la seule manière de se sortir de cette situation était de descendre la chose qui avait craché les flammes en premier lieu. Séchant ses larmes, Jake s’était redressé pour relever son regard vers le ciel, où semblaient combattre deux Pokémon aillés. L’un deux, un dragon, semblait chevauché par un cavalier, ce qui mit aussitôt la puce à l’oreille du jeune homme. Le Résistant, sans l’ombre d’un doute! Sans réfléchir d’avantage, Jake avait redressé son arme pour la pointer vers la cible. Sauf qu’avec la rapidité du Pokémon, toucher sa cible semblait impossible pour le jeune garçon un peu trop lent pour ce genre de tâche. Il avait beau tirer encore et encore, il était bien loin d’arriver à faire tomber qui que ce soit, et ainsi il dû se résoudre à l’indéniable : celui qui allait se débarrasser de cette menace ne serait certainement pas lui. Mais heureusement, Jake n’était pas seul sur le terrain, et ainsi, il eut la brillante idée de partager son plan avec le blond qui l’accompagnait, quelques instants plus tôt. Déterminer à retrouver son ami, Jake se mit à scruter la foule, et il ne lui fallu pas bien longtemps pour repérer son acolyte.

-Ça va! Mais vous, monsieur… Vous saignez?

Inquiet pour son camarade, Jake s’était approché de celui-ci, mais il n’eut pas l’occasion d’inspecter la blessure d’avantage, car le blessé avait plutôt décidé de continuer ses attaques, ainsi que de mettre en exécution un plan qui n’allait certainement pas déplaire au châtain. Sous les yeux intrigués du jeune soldat, le blond avait libérer une impressionnante créature d’acier afin de barrer la voix aux Résistants en fuite. Voilà qui allait faciliter leur travail. Absolument satisfait par la tournure des évènements, Jake s’était précipité vers les otages, afin de les dissuader de fuir. Avec au visage un air menaçant qui ne lui ressemblait pourtant pas, il scrutait ces visages terrorisés, paniqués, en se demandant soudainement ce qu’il était sensé faire. Si son camarade avait libéré son imposant Pokémon d’acier, était-ce dans le but de faire des prisonnier, ou alors de faciliter les tirs des soldats qui s’étaient réunis aux côtés du jeune Morgans? Réalisant qu’il n’avait reçu aucun ordre à ce propos, Jake s’empressa de jeter un coup d’œil au blond, cherchant chez lui une réponse à ses questions. Car lui, il semblait bien plus débrouillard et renseigné quant à cette mission.



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Faust M. Donovan
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# Lame de Roc
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# Séisme
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# Surpuissance
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# Hydroqueue
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# Surpuissance - Lame de Roc
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# Canicule - Vol
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# Poing-Glace - Direct Toxik
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MessageSujet: Re: Event no°5 ; «I know where I've been»   Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 EmptyLun 10 Aoû 2015 - 0:39



I know where i've been

Event n°5


Il se doutait que tout ne se passerait pas comme prévu. C'était prévisible. Impossible que le contraire arrive, et il se demandait de plus en plus si les organisateurs de cette marche avaient été naïfs au point de croire que rien n'arriverait. Durant un instant, et même si c'était mesquin de sa part, il s'était demandé si ils ne faisaient pas juste ça volontairement pour avoir un gros titre de la presse lorsque, inévitablement, il y aurait un accident. Car pour Faust, ça ne pouvait qu'arriver. Pour lui, impossible que ce Régime qu'il méprise de tout son être ne commette autre chose que des exactions aujourd'hui, pour prouver une nouvelle fois sa prétendue suprématie. De ça, Faust en rit beaucoup ; être désarçonné par un groupe de rebelles aussi souvent, il n'y a pas de quoi en être fier. Oh, il n'a que des pensées négatives pour eux, et chaque soldat du gouvernement est à ses yeux un petit toutou sans âme ni empathie. Vision erronée, il est vrai, mais qu'il refuse de corriger en vue de son vécu. Il en a vu tellement périr, des personnes proches ou non, qu'il ne peut laisser de côté la haine intense qu'il ressent à la vision de chacun de ces soldats en blanc, chiens de l'humanité à ses yeux. Oh, il a entendu assez de discours pour savoir que tous les résistants ne sont pas de côté, mais son avis est si tranché sur le sujet qu'il ne veut rien entendre. Il ne sait pas quelle quantité il a sur les mains maintenant, mais peu lui importe. Il estime que ce n'est que de la légitime défense.

Le pacifisme était louable. Très naïf, mais louable. Pour cette raison, bien qu'il était venu casqué, tête recouverte d'une capuche, il avait gardé quelques unes de ses armes à la ceinture, ne croyant pas une seule seconde que la situation ne dégrénerait pas. Il n'a aucune confiance en ces soldats qui les guettent. Absolument aucun. Il savait qu'il y avait des risques que certaines de ses connaissances s'y trouvent ; pour cette raison, il avait décidé que venir ne serait pas une si mauvaise idée, au cas où il pourrait se rendre utile. Mais aussi, et cette raison il se la nie à soi-même, il craignait que son jumeau s'y trouve. Si Clive était parmi les rangs des soldats d'aujourd'hui, alors lui aussi était en danger. Car dès le premier coup, la violence fuserait des deux camps, il le savait. Il pouvait juste espérer, sans y croire une seule seconde, que tout se déroulerait dans le calme.
Alors en voyant cet homme s'opposer aux soldats qui leur somment de quitter les lieux, Faust soupire tristement. Son regard se voile de peine alors qu'il attend, sans même essayer de s'approcher car il n'en aura jamais le temps, et le coup de feu qui détonne le fait fermer les yeux une seconde. Les cris résonnent et se suivent, et l'enfer s'étale. Le conseiller ne coure pas et ne s'enfuit pas ; il regarde, las mais enragé tout à la fois, la scène se dérouler sous ses yeux. Alors avec un détachement total, il soulève sa capuche et laisse son manteau de côté. Tant pis. Noctis devrait prendre sa place ici, et tenter de faire ce qu'il pouvait. Résigné et furieux tout à la fois, ses émotions oscillent sans se fixer.

Puis, dans le ciel, un Drattak. Drattak qu'il ne connaît que trop bien, et ses yeux s'écarquillent alors qu'il reconnaît la figure qui se trouve dessus, et la crainte brille quelques instants dans le creux de ses iris.
Pauvre folle, qu'est-ce que tu fous là-haut ?!
Il serre alors les dents, voyant rouge sur le moment, se voyant déjà lui foutre une ou six baffes pour la réveiller ou l'assommer, au choix, les deux possibilités étaient tout à fait supportables pour sa conscience. N'attendant alors plus une seconde, il décrocha la ball du Trioxhydre à sa ceinture, faisant sortir l'imposante créature de sa sphère bicolore. Malgré le léger moment de surprise du dragon devant la situation, la créature à trois têtes comprit vite en voyant ce qui les entourait. Quelques ordres, et c'était bon. Il fallait les rejoindre, et vite.
Toutefois, un cri furieux dont la voix lui était plus que familière parvint à ses oreilles.

« Le premier qui tire sur un civil qui s'enfuit, je lui enfonce sa tête tellement profondément dans son troufion qu'il deviendra vip dans les clubs scatophiles ! »

Malgré ce masque qui dissimulait son visage et ses cheveux retenus et applatis sur son crâne, Faust savait bien qui se trouvait derrière le masque de Nero qui venait de hurler sur un autre officier, l'air furieux, accompagné de son Aligatueur. Quelques murmures intrigués s'élevaient déjà, intrigués par le geste de l'officier, d'autant plus que la situation semblait avoir été au moins un peu calmée par l'action de l'autre. Oh bien sûr, dès que Faust vit que des civils étaient retenus, il supporte tout à coup le geste de son jumeau, mais une question flottait encore dans on esprit.
Clive, qu'est-ce qui te prends et qu'est-ce que tu fous, alors que toi tu...

Il finit par se reprendre et monta sur le dos de Clifford pour rejoindre une certaine jeune femme le plus vite possible, tout en cherchant à cesser de penser à son frère. Il était grand, et pouvait largement se débrouiller pour survivre, mais...
Alors que toi, tu tues des gens tout le temps.


Yah:
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Gavin A. Sutcliff
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Gavin A. Sutcliff
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MessageSujet: Re: Event no°5 ; «I know where I've been»   Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 EmptyLun 10 Aoû 2015 - 2:44



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I know where I've been

Event n°5




10 juillet. Une date qui résonne aux oreilles de Gavin comme un bourdonnement sourd et désagréable. Cette date, aucun n'habitant d'Enola ne peux prétendre l'ignorer. Elle fait remonter en chacun d'entre eux un souvenir, qu'il soit désagréable ou non. Pour Godot, c'est douloureux bien évidemment.  Et même s'il ne l'avouera jamais, cela lui mine le moral depuis toujours. Il a continué à se battre, bien évidemment, mais avec le cœur lourd et brisé de toutes part. Il n'est pas du genre à montrer ses émotions, Gavin. On ne sait jamais ce qu'il ressent. De plus, l'absence d'un réel regard empêche de déchiffrer quoi que ce soit dans ses yeux. Mais si on le connaît, que l'on réfléchis un peu, on sait qu'il a été très touché par ces événements. Lui, il est touché par chacune des morts qui vise la Résistance, ainsi que les habitants innocents. Il voit ce monde qui se détruit à petit feu, et malgré son assurance, il se sent souvent désemparé face à toute cette violence. Il continue de se battre, toujours, parce qu'il en a besoin, parce que tenter de faire de ce monde quelque chose de beau est devenu sa priorité. Pour sa fille tout d'abord. Et pour tous les habitants d'Enola.
Mais il n'a jamais oublié, il y a 7 ans, ce qu'il a vu, ce qu'il a entendu et ressentit. La bruit des bombes résonne encore dans sa tête. Les cris, les pleurs. Il n'a rien oublié. Il n'oublieras jamais ce jour où tout à changé pour lui. Pour tous.

Alors, aujourd'hui, plus que tout, il a décidé de participer à cette manifestation. Pacifique, pour une fois. Le temps n'est plus aux combats, mais aux recueillements. Aux silences en souvenir de ceux qui ne sont plus là. Pour certains, de simples habitants, des innocents qui ne demandaient qu'à rester en vie, qui ne voulaient de mal à personne, mais à qui la vie a été violemment arrachée, par un Régime sans aucune pitié. Et puis il y a les autres, les Résistants. Ceux qui se sont battus, après ces événements. Qui ont formé ce mouvement, tous ensemble, pour contrer un Régime trop cruel, trop barbare. Plus que jamais, il est venu le temps de leur rendre un hommage digne.
Les risques, l'homme aux cheveux blancs en a conscience. Mais ces risques sont présents chaque jour, ils font partis de son quotidien. Il n'a pas peur. Cela fait longtemps qu'il a décidé que cette peur ne ferait que l'empêcher d'avancer. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il doit le faire. Absolument.
Il a revêtu son long manteau, et un masque, au dessus de son appareil de vision qui lui se voit caché. Il est méconnaissable, et seuls ses cheveux pourraient permettre à ceux qui le connaissent de l'identifier. Son masque a été peint en rouge par l'un de ses journalistes, car lui-même ne perçoit pas cette couleur sur un fond blanc. Il ne la voit donc pas, mais sait qu'elle est là représentant le sang versé injustement durant toutes ces années.
Gavin rajoute deux armes sous son long manteau. Il prie pour ne pas avoir à les utiliser, mais il a bien peur que cela tourne mal. Il emmène ses quatre compagnon, malgré l'angoisse de les perdre. Tout peut arriver aujourd'hui. Absolument tout.

Chanter... Gavin déteste chanter. Mais là, pour cet événement, c'est comme si sa voix sortait toute seule. Il doit le faire, sans aucune hésitation, parce qu'il est bien là le but de cette marche. Ce chant lui semble harmonieux, magnifique, et contre tout attente, il en ressent une grande émotion.
D'un même mouvement, ils s'arrêtent. Ils ont atteints les marches de la Grande Maison. Mais aucun ne s'arrête de chanter. Même pas Godot, qui ne pense plus à rien qu'à suivre ce chant. Il n'a beau qu'être mélodie et paroles, il est puissant et porteur d'un message fort. Un message qui ne sort pas que du cœur des Résistants, mais d'une population entière qui n'en peu plus de ce malheur qui s'est abattu sur leur île, de tous ces proches qu'ils ont perdus. Ils se sont tous confondus, mélangés. On ne se pose pas la question de savoir qui est son voisin. Ensemble, ils ne font plus qu'un.

Pourtant, Godot ne peut s'empêcher de remarquer l'agitation du Régime, là-bas. Une voix, qui leur demande de se stopper. Mais aucun n'obéit. Godot touche son arme à sa ceinture. Il le sent. Cette manifestation qui se déroulait si bien va dégénérer.
Il ne sursaute pas quand le coup de feu retentit. Il s'y est préparé. Il arrête de chanter, non pas par peur, mais parce qu'il doit se concentrer. Si le Régime attaque, il lui faudra réagir. Et vite. Protéger les habitants et rallier ses compatriotes. Une toute petite partie de lui espère que les membres de Gouvernement font se rétracter. Mais il y a si peu d'espoir qu'il ne l'écoute pas.
Subitement, un homme se détache de la foule. Il s'insurge contre un soldat en face de lui. A cet instant, le Masqué comprend ce qui va se passer, avant même que le soldat en question ne lève son arme. Le Régime prend cette manifestation comme une insulte. Le coup de feu part et le corps s'effondre, créant un vent de panique. Gavin garde son calme légendaire, mais attrape une arme à sa ceinture. Il l'avait prédit. Une manifestation pacifiste, à Enola, est impossible. La foule s'agite, et certains fuit, obligeant Godot à jouer des coudes pour ne pas se faire bousculer. Il s'avance vers le cœur des combats, il en voit pas d'autres choix possible. Le sang bouillonne dans ses veines, la rage du combat anime chacun de ses mouvements, tandis que déjà il se rue sur un soldat ennemi qui vient de tirer sur une innocente.
Tournant la tête, il aperçoit un enfant. Ce dernier doit être tout juste plus vieux que Bianca. Terrorisé, il ne bouge plus. Et Gavin sait que les soldats n'épargneront personne, même les enfants. Sans hésiter, Gavin le tire par le bras.

« Vite, il faut te mettre en sécurité. Ils n'hésiteront pas à te tirer dessus »

Sans dire un mot, sûrement par peur, le petit suit le journaliste. Gavin finit par trouver un groupe d'habitants, encadré par quelques résistants, qui fuit. Il leur confie l'enfant. Il espère seulement qu'ils seront tous réfugiés à l'abri.

Il entends un cri, qu'il pense reconnaître, et lève alors la tête. Il ne lui faut que quelques secondes pour reconnaître ce Drattak, et celle qui le chevauche. Il n'a aucun moyen de la rejoindre, mais vois bien que certains la rejoigne pour l'aider. Mais il n'a pas plus le temps de se concentrer sur Azmitia qu'un coup de feu retentit et qu'une balle s'enfonce dans son épaule, lui arrachant un grognement de douleur. Il abat son assaillant qui n'avait pas correctement visé. Combien de temps ce combat va-t-il durer ? Ce que Godot sait, c'est que les victimes, quelques soient leur camp, seront nombreuses, et que sur cette place, le sang n'a pas fini de couler...
En résumé:
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Julianne Eriksen
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Julianne Eriksen
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MessageSujet: Re: Event no°5 ; «I know where I've been»   Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 EmptyMar 11 Aoû 2015 - 14:37


>> I know where I've been

Si Julianne avait prêté attention aux propos de son subordonné, aurait-elle renoncé à son excursion? Probablement pas. La Régimeuse se croit intouchable de toute manière, et si on lui avait prédit ce qui se passerait, elle n’y aurait pas cru. C’aurait été comme regarder la météo, c’est jamais ce qui se passe dans les véritables faits, ce qu’on nous présente la veille. Les yeux rivés sur sa console portable qui monopolisait l’intégralité de son attention, Julianne n’entendit même pas les chants se taire quand le premier avertissement fut lancé. Et encore moins quand Wang se manifesta de nouveau, plus pressant, car lui au moins savait qu’il allait se passer une chose terrible dans peu de temps. Le secrétaire n’a jamais fait le fier devant l’adversité, il est un trouillard. Et pourtant, il a continué d’insister, tout tremblant qu’il était, et est resté loyalement aux côtés de la Général, même si les sanglots ne tarderaient pas à lui monter le long de la gorge. Ce qui fit relever la tête à Julianne, ce furent les coups de feu en rafale et les cris. Quand elle releva la tête, son yeux valide s’écarquilla et elle resta pétrifiée, alors qu’elle calculait tel un ordinateur ce qui venait de se passer. Elle arriva simplement à la conclusion que ce qu’elle voyait comme un rassemblement pour la grève de la faim était bien plus sérieux en réalité, et que ces civils Enolians étaient en train de se faire tuer pour leurs idées, leurs rêves. Julianne n’a jamais été grandement affectée par les injustices de ce monde, ça lui passe complètement au-dessus. Mais actuellement, rester de marbre lui était impossible. Son regard partait en tous sens, alors qu’une marée blanche déferlait dans les rues, y compris dans sa direction. Sans avoir le temps d’ouvrir la bouche, Daisaku sur l’épaule duquel elle était encore perchée l’attrapa entre ses mains pour la mettre à couvert. La générale commença à se débattre, et s’informa malgré elle de l’état de son escorte.

« Wang! Wang, bordel, t’es où?! »


Julianne glissa des mains du Golemastoc pour tomber mollement sur le sol. En se ramassant par terre, elle n’eut que le temps d’entendre de nouveaux échanges de coups de feu, des cris de douleurs, apercevoir un éclat rougeoyant venant du ciel pour s’écraser sur le sol. Tout d’abord sonnée, la jeune femme peina pour se relever, en se tenant sa tête endolorie. Il lui semblait que tout défilait au ralenti. Elle continuait d’appeler son collègue, qui n’avait plus soufflé mot depuis tout à l’heure, et qui ne bougeait plus pour la tirer de là…

Attends… Il ne bouge plus? Pourquoi il bouge plus?

L’ingénieure se secoua et se gifla pour reprendre conscience, sa vue redevint plus ou moins normale, mais la tête lui tournait. Les gens courraient en tous sens, mais l’imposante carrure de son Golemastoc lui permettait de respirer sans se faire piétiner. Le sang de la geek se glaça pourtant en apercevant la silhouette jonchant le sol à un mètre à peine d’elle. Le jeune homme respirait, mais plusieurs impacts de balle parsemaient son bras et son dos.

« ..Wang? »

Penaude, elle se rapprocha tout en restant à couvert.

« Waaaang… ? Il faut euh… Faut s’enfuir là… Faut se réveiller! On, peut pas rester là-AAAAAAAAAAH! »

La Générale se mit à crier en voyant sa propre main se maculer du sang de son subordonné. Une haut-le-cœur la secoua et elle manque de rendre ses légumes que le secrétaire avait fini par la convaincre de manger plus régulièrement.

« C’est… c’est… c’est quoi, ça c’est du sang c’est… PUTAIN DE MERDE, WANG, TU VAS PAS CREVER, HEIN?! »


Julianne ne s’en rendait pas compte, mais des larmes avaient commencer à couler sur ses joues. Elle n’avait plus aucun contrôle sur ses émotions et se sentait terriblement faible. Un gémissement du blessé à terre lui rendit quelque peu espoir, mais elle ne savait pas ce qu’elle allait bien pouvoir faire. C’est ça, un massacre, un vrai chaos contre lequel on ne peut qu’à peine agir. Néanmoins, la jeune femme eut la présence d’esprit de faire sortir Kittan, son Staross qui pu administrer quelques premiers soins à Ling-Han grâce à ses pouvoirs psychiques, mais ce n’est pas cela qui lui sauverait la vie. Julianne tenta alors de transporter le secrétaire sur son dos de manière à aller trouver une bande de Régimeux qui l’aideraient… Si seulement Néro était là, lui, il saurait quoi faire, il connaît le terrain. Le mieux serait encore de rejoindre l’hôpital. Mais une douleur vive percuta alors la jambe de la Générale, qui se retrouva de nouveau sur le sol… Une balle perdue, de toute évidence. Complètement perdue, Julianne se mit à sanglotter de plus belle.

« J’veux p-pas m-mourir comme ça, m-moi… »

Marmonna-t-elle, tout en tentant péniblement de se relever, alors que sa main venait de nouveau à sa ceinture pour faire sortir Cobra et Laputa, qui partirent chercher de l’aide. Kittan pouvait soulager la douleur, mais l’hémorragie était plus forte que Julianne voulait le croire. Plus loin, elle aperçu un type aux cheveux blancs, vêtu du costume des manifestants prendre une balle à son tour. Ok... C'est la merde... Peut-être que tout le monde va crever, en fait. Tout le monde se faisait tirer dessus, qui qu'ils soient.

Pas comme ça, putain. Je suis Julianne Eriksen, je suis une ingénieure de génie, et j'ai pas encore commencé les nouveaux anime de l'été... Pas ici… Je peux pas crever comme ça. Quelqu’un… Que quelqu’un vienne m’aider.




>> Event n°5


Petit résumé car ça peut pas nuire:
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Cassey G. Banks
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MessageSujet: Re: Event no°5 ; «I know where I've been»   Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 EmptyMar 11 Aoû 2015 - 16:20

! Avertissement post particulièrement violent !



I know where I've been
Event no°5

Insupportable. L’attente me paralyse, féconde mon esprit de mille et un scénarios tous plus fatalistes les uns que les autres. Si ça se trouve, Marie-Florianne a trouvé le bar où nous avions prévu nous rencontrer, s’est recluse à l’intérieur plutôt que de sortir dans les rues où elle s’exposerait à des dangers innommables. Je tente de me rassurer de cette idée, sans grand succès, alors que plus les secondes s’égrainent, plus la panique me gagne, alourdissant mes poumons, affutant mes sens mais réduisant mes pensées à une série d’images confuses. Je suis la progression des manifestants des yeux, palpant la tension présente dans l’air comme si elle se trouvait entre mes doigts tels un objet solide. Lorsque le coup de feu retentit, je me penche en avant contre la balustrade, perchée contre le vide, en criant sans aucun espoir de stopper cette folie. Le monde doit s’écrouler encore aujourd’hui. Et ma cousine est coincée en contre-bas, tout comme Musi et Amir. Ce dernier qui sait à peine voler, le voilà pris entre deux feux. Car sous mon regard affolé, la guerre fait rage dans une haine dévorante qui se répand au plus profond de mon être. Foutaises que cette manifestation pacifiste. Je me suis laissé duper par quelques chansons et des tuniques blanches. Je ne commettrai plus cette erreur. Si ma cousine doit se trouver entre leurs griffes, alors je les abattrai tous, un à un, sans le moindre remords. Pour l’instant j’observe la scène en cherchant la trace des deux oiseaux, introuvables parmi le bordel qui règne en contre-bas.

Je sens des pattes s’agripper à ma jambe, une force me tirer de l’arrière. Dans mon empressement, je n’ai pas réalisé que mon corps se balance désormais dans le vide, au-dessus des combats qui font rage, laissant derrière eux de longues traînées de sang et de vies brisées. Il s’agit de Juno, bientôt imitée par Duc, qui tous deux m’observent avec crainte jusqu’à ce que je reprenne place auprès d’eux contre le toit de l’immeuble. Je frappe contre la balustrade de mon pied, frustrée de mon impuissance. Ma place devrait se trouver en contre-bas, à gérer l’évacuation des civils et l’élimination des Résistants. Au moment où cette idée me traverse, une pointe douloureuse me déchire la poitrine et je m’écroule, surprise de ce coup soudain contre mon cœur. Sous mon crâne, l’image de Vador vient flotter. Il se trouve parmi eux, j’en suis sûre, j’en suis certaine même. Et si on m’ordonnait de le tuer? La Laporeille et le Coupenotte accourent autour de moi, bouleversés par ma faiblesse soudaine qui m’a projetée contre le sol, mais je les repousse brutalement au retour du Natu et du Furaiglon qui se posent contre le muret, une inquiétude palpable dans le regard. Mon sang ne fait qu’un tour alors que je me remets sur pied, m’imaginant le pire.

«Menez-moi à elle.»

Tous mes gestes me paraissent d’une effroyable lenteur. J’ignore encore ce qui m’attend au bout du chemin, j’ignore à quel spectacle j’aurai droit en contre-bas, ni dans quel état je serai alors que je parviendrai jusqu’à Marie-Flo. Sauf qu’il s’agite encore une certitude absolue en moi. J’ai la responsabilité de la retrouver et de la protéger. Alors que je descends quatre à quatre les escaliers de l’immeuble, je me remémore ces instants de notre enfance, nos jeux innocents et tous ces appels téléphoniques au fil des années qui nous ont tenus proches l’une de l’autre malgré les milliers de kilomètres nous séparant. À mes yeux, ma cousine est un rayon de soleil, une rare présence positive dans mon existence bien grise depuis la disparition d’Aimee, ma meilleure amie. Et cette fois, j’ai la certitude de pouvoir changer les choses, d’avoir le pouvoir nécessaire pour protéger la jeune fille. Je ne rendrai pas son corps brisé à ma tante avec la certitude d’avoir failli. Je m’accroche au souvenir de son sourire hier soir pour continuer, débouchant enfin à l’entrée de l’immeuble, poussant la porte qui mène tout droit à l’enfer.

Des cris me parviennent et je dois me plaquer contre le mur pour éviter un groupe de civils fuyant dans une direction inconnue, loin des tirs, des coups assassins. Une véritable marée humaine menaçant de me broyer si j’osais affronter les flots, un mur compact me séparant de mon objectif. Au-dessus de ma tête, Musi me scrute avec inquiétude, mais il n’existe qu’une solution. Attendre. Je ne tirerai jamais sur une foule innocente qui obéit aux ordres de quitter la place. La foule s’écoule jusqu’à former un passage où je me faufile en cherchant la tête brune de Marie-Florianne. Je suis mes alliés, mais à mesure que nous avançons, les combats s’étendent de plus en plus et bientôt font rage tout autour de nous et même dans les cieux. Je rappelle aussitôt Amir à sa balle en tant que précaution, l’aiglon encore beaucoup trop jeune et inexpérimenté pour même espérer affronter l’immense Drattak méga-évolué qui trône dans le ciel, abattant ses flammes plusieurs mètres plus loin, contre le cœur des combattants. En d’autres circonstances, j’aurais probablement lancé Musi contre lui, si seulement elle avait revêtu sa forme évoluée, si ce colosse d’écailles et de feu ne représentait pas un aussi grand danger… De toute façon, nous avons un objectif bien en tête.

À mon grand dam malheureusement, les combats qui m’entourent impliquent que je m’y joigne, même en tentant de les contourner. Je bouscule quelques civils agressifs qui, voyant mon arme, se décident à reculer et rejoindre les autres qui fuient la scène, mais je remarque de plus en plus de gens costumés parmi les silhouettes en blanc, dont une grotesque portant un casque qui lui donne des airs de Daft Punk. Et j’ai cru que le costume de Vador était ridicule! Vraiment, je n’avais encore rien vu. Sans la moindre hésitation, je lève mon arme vers lui, alors qu’il fait appel à un Pokémon, un Trioxhydre et je tire, mais sitôt la balle envolée qu’on me bouscule, me faisant rater de loin. La balle se perd dans le sol tandis que je me débats avec mon assaillant qui m’a pris à la gorge. Sa prise est brutale, l’air vient rapidement à me manquer, et je tente de lui écraser le pied sans grand succès avant de parvenir à toucher la partie la plus sensible de l’anatomie de l’homme, avec une force à lui faire craquer ses petites noix. Non, mon joli ce n’est pas aujourd’hui que… Une douleur profonde me transperce à l’épaule, une fois, deux fois. Ce connard vient de me poignarder et je m’effondre contre les dalles ensanglantées de la place publique, ma tête heurtant brutalement les pierres. L’homme pour sa part s’est arrêté pour se prendre les testicules en gémissant comme une mauviette, et malgré la douleur j’en ricane. Take that, motherfucker.

J’ai souvenir d’une coupure par papier ou à l’aide d’un couteau. Malgré la surface bénigne de la plaie, la douleur est souvent insupportable. Imaginez la sensation ressentie lorsque votre épaule est traversée de part en part par un couteau? Je peine à respirer et chaque mouvement me demande une force herculéenne. Le choc dans mon corps est brutal, un corps étranger s’y trouve et vient en perturber l’équilibre. Et la quantité de sang qui s’échappe de la plaie me paraît inconcevable, alors que je tente désespérément de me relever grâce à mon bras valide, mais la douleur est telle que je rends mon petit-déjeuner contre les dalles avant de m’effondrer à nouveau. Pendant ce temps, mon agresseur s’est rapproché, et me balance un coup de pied dans les côtes qui me fait grincer des dents. Je vais perdre connaissance dans quelques instants, ma vision s’embue. Un coup de plus et je suis condamnée à me vider de mon sang sur les pavés.

«You little bastard, wait until I get you.»

Ma colère me retient dans un état de conscience. De toute façon, je n’aurais manqué la suite pour rien au monde. Car mes alliés, occupés au combat, viennent de rappliquer. Deux formes se dressent devant lui, deux formes d’abord floutées et extrêmement lumineuses qui, d’un seul effort, viennent bousculer l’homme en le jetant brutalement sur le sol avant de le ruer de coups de griffes, et de poings. Lockpin et Incisache se tiennent au-dessus de lui, leurs prunelles déformées par une rage meurtrière. Les cris de l’homme résonnent à mes oreilles telle une musique et je souris de l’entendre souffrir. Jusqu’à ce qu’il ne crie plus. Alors Juno se précipite à mes côtés sous cette toute nouvelle forme, me soulevant avec une aise qui me surprend. La petite lapine a laissé place à sa version adulte et forte. Près d’elle, Duc est méconnaissable avec son expression dure et le sang contre ses incisives et griffes. Je respire à grand peine mais j’intime tout de même Juno de me rapprocher du corps sifflant de celui qui a osé s’en prendre à moi. Une masse humaine méconnaissable, mais qui respire toujours. Mes alliés m’ont laissé le loisir de lui porter le coup de grâce.

«Goodnight.»

Je lève mon arme et l’abat sans le moindre scrupule. Puis je tire. Une fois, deux fois, trois fois. Simplement pour m’assurer, vous voyez? Ou peut-être pour me défouler aussi.

«Allons-y, Marie-Flo’ nous attend.»

Si un seul cheveu de sa tête est touché, je mettrai cette cité à feu et à sang.

(c)Golden


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Mercedes L. Blanchett
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Silver, Dimoret ♂, Mauvais, Attention

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Jeda, Steelix ♀, Brave, Tête de Roc



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MessageSujet: Re: Event no°5 ; «I know where I've been»   Event no°5 ; «I know where I've been» - Page 2 EmptyMer 12 Aoû 2015 - 17:02


♦ I KNOW WHERE I'VE BEEN ♦Event no°5
Je sens la puissance émaner de sous les écailles brillantes du dragon. Sa respiration me balancer, ses muscles rouler sous mon corps juché contre le sien, comme si nous ne faisions qu’un. Nemeroff est bien plus qu’une monture assoiffé de vengeance, il est l’expression même de la rage qui subsiste en moi depuis bien trop longtemps, une colère que je canalise dans un coin reculé de mon être et qui aujourd’hui se déverse. L’injustice roule dans mes veines, y répandant le feu, et je ne vois plus très clair, mais j’ai bien envie que d’autres souffrent à ma place. Que cette fois, les innocents soient épargnés et justice s’abatte sur ceux qui ont répandu la misère sur cette terre. J’avise le Drattak de bien viser alors que nous nous penchons dans ce ciel. Une nouvelle gerbée de flammes s’abat en contre-bas, infligeant probablement des blessures irréparables à certains soldats. Ils ne font que répondre aux ordres, Mercy. Calme-toi. J’essaie de me répéter ces mots, la rage ne me ressemble guère, mais cette fois je crois que le sceau retenant ces émotions néfaste a sauté pour de bon et il ne reste plus qu’à évacuer le poids de ma douleur. Nemeroff, sous moi, comprend parfaitement mon état d’âme. Cette guerre a beau ne pas le concerner directement, il a vu assez d’horreurs pour s’en dégoûter, pour partager l’horreur qui m’assaille de toutes parts. C’est assez. Assez, le Régime, nous en avons assez. Si je dois rester pour me battre jusqu’à la fin, alors soit. Je serai la distraction nécessaire pour permettre à ces gens de s’enfuir en évitant les tirs et une mort inutile.

«Debout Enola, debout!»

Ce cri s’élève de mon estomac, se fraie un chemin dans ma gorge, s’échappe de ma bouche et de mes narines telles un feu ardent. J’en ressens chaque mot, chaque syllabe. Je n’ai plus envie de fuir mais de me battre, jusqu’à mon dernier souffle s’il le faut. Car j’en ai le pouvoir. Cette équipe que j’ai monté pendant des mois est expérimentée et puissante, tout autant que celles de mes amis les plus proches. Alors plus aucune raison de rester en arrière et de laisser d’autres prendre ma place. Nous continuons donc nos raids aériens quand une forme vient bousculer Nemeroff et dévier un tir qu’il réservait à un groupe de soldats s’attaquant à des civils. Son Dracosouffle pulvérise tout un pan d’un immeuble de l’autre côté de la rue, et de gros morceaux de débits s’abattent en contre-bas. Je hurle comme pour faire cesser ce spectacle, en priant tous les dieux dont je connais le nom pour que personne d’innocent ne soit blessé. Le responsable est un Pokémon adverse, un Scorvol à l’air mauvaise doté d’une grande vitesse et agilité. Je le foudroie du regard. Une distraction qu’il nous faudra affronter. J’intime du regard Damien de poursuivre notre entreprise, me réservant cet impertinent. Si j’ai confiance en l’éleveur, je sais aussi que cette créature est trop puissante pour lui.

Le combat éclate. Le Scorvol est définitivement entraîné, ses coups portés à l’endroit de Nemeroff sont précis et destructeurs, mais il en faudra plus pour réduire le dragon au silence. Un cri terrifiant s’échappe de sa gorge alors qu’il endure une dernière coupure en tentant de me protéger. Car je suis la cible. À présent je n’en ai plus aucun doute. Et le Drattak fatigue, inutilement. Je guide mon ami qui assène un puissant coup de queue à son adversaire, quand ce dernier surgit de nulle part et me déchire le dos de son aiguillon. Je pousse un cri de douleur avant que Nemeroff ne repousse la créature d’un coup de griffes à assommer un éléphant, s’avançant près de lui prêt à le déchiqueter pour avoir osé toucher à sa dresseuse. Concentrée sur les actions de notre assaillant, je n’ai pas remarqué l’approche d’un Bruyverne monté d’un homme dans la fin cinquantaine au regard d’un bleu-vert profond où brille une lueur malicieuse. En attendant la prochaine attaque du Scorvol, si elle doit avoir lieu, je me palpe le dos en grimaçant. La plaie n’est pas très profonde, mais elle brûle. J’espère que ce dard n’est pas empoisonné. Je suis alertée quand une voix retentit à mes côtés. L’inconnu s’adresse à moi avec un calme qui tranche avec ma fureur.

«Hé ma jolie, tu es blessée, ça ne te dirait pas plutôt de te reposer quelques instants? Tu sembles être une dresseuse expérimentée, il y a des civils en bas qui doivent être escortés.»

Je braque contre lui un regard peu amène.

«Je reste. Occupez-vous en vous-même, vieux shnock.»

Plutôt que de s’offusquer, l’homme sourit.

«D’accord, ma poulette, pas la peine de se fâcher. Mais s’il te plaît, trouve quelque chose pour ce Steelix, au moins?»

Sur ce, il s’éloigne, dans une croisade qui ne concerne que lui-même visiblement. Pour ma part, je suis du regard l’endroit indiqué par cet inconnu, constatant avec horreur que plusieurs prisonniers sont coincés devant un immense Steelix qui les empêche de passer. Cet homme a raison. Je serai plus utile là-bas qu’ici et c’est avec grande frustration que j’indique l’endroit à Nemeroff, qui s’y pose avec énergie, son poids causant un bruit sourd contre les dalles. Je m’empresse de descendre avant de lui indiquer le ciel. Il doit continuer ce que nous avons si bien commencé. Pour ma part, j’ai un rendez-vous avec un géant de fer. Alors que le Drattak reprend son envol, je me retourne vers le Steelix, décochant les balles d’Hercules, Aria et Kinu à ma ceinture avant de libérer le Minotaupe, la Roitiflam et l’Aligatueur. Ensemble ils se dressent devant le serpent de fer, prêts à le remettre à sa place et libérer les civils de son joug.
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