Je me suis pris d'une véritable passion pour la capture de ce Pokemon et je comprend maintenant ce que peuvent ressentir les dresseurs qui parcourent nuit et jour les régions du monde entier pour en trouver, plus rares les uns que les autres. Car il fallait avouer que cela avait quelque chose de passionnant, d'addictif même. C'est de là que devait venir la passion des collectionneur, même si d'une façon générale ils se spécialisaient dans une espèce, ou un type par exemple.
Moi, si je le fais... et bien, je suppose que c'est pour me préparer aux concours. Et puis aussi pour le plaisir d'avoir plus de Pokemon, et qui plus est des Pokemon rares comme cette Hélionceau qui me donne du fil à retordre. Mais j'ai la sensation que ça ne durera pas longtemps. Je vais la capturer, que ça lui plaise ou non, parce que je l'ai décidé.
J'ai envoyé Memphis au combat, mais je me rends compte que le lionceau est déjà très affaiblie par mes précedentes attaques. Peut-être que ce n'est pas la peine d'insister, cela risquerait de la faire souffrir encore plus. Et elle pourrait s'enfuir, et ce serait dommage d'avoir fait tous ces efforts pour rien.

« Memphis, attires son attention, je vais essayer de la capturer »

L'Evoli s'exécute et s'éloigne un peu de son adversaire, il feint de la contourner et commence à marcher. La lionne suit du regard mon Pokemon, ce qui me permet de sortir en toute discrétion une Pokeball. Et alors qu'Hélionceau décide d'attaquer Memphis pour lui montrer qu'elle n'a pas fini le combat, je lance la balle bicolore et croise les doigts.
Elle bouge et clignote quelque instant, avant de faire un petit « clic » qui me signale que ma capture est réussie. Je lance un cri de joie, qui a pour effet de faire fuir tout Pokemon sauvage alentour, mais peu importe. Très fière de moi, je vais récupérer la ball et lance un clin d’œil à mon compagnon.

« Bien joué Memphis, on l'a eue ! »

Je m'empresse de faire le chemin arrière et de redescendre du volcan, et cela va plus vite qu'à l'aller. Dans mon élan je manque même de tomber à certains endroits, mais j'arrive finalement sans une égratignure en bas. Je rentre chez moi et je montre tout de suite à mon frère ma capture, lui détaillant tout ce que j'ai pu faire.
Un nom, il faut un nom. J'ai toujours adoré choisir les noms de mes Pokemon, il y a là une certaine forme d'excitation, de se dire que son Pokemon gardera ce nom pour toujours. Divers noms se bousculent dans ma, tête avant que je choisisse ce qui lui ira. Et, après quelques minutes de réflexion, c'est enfin décidé. Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, dites bienvenue à Kenya !