« C'est toi ou moi, l'un de nous est de trop! »

''Dégage'', de Bryan Adams.
 
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 (Don't) save me. {pv. Casslabaraque

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Cassey G. Banks
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MessageSujet: Re: (Don't) save me. {pv. Casslabaraque   (Don't) save me. {pv. Casslabaraque - Page 2 EmptyMer 7 Oct 2015 - 18:56



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À la réponse d’Alexander, je regrette déjà ma demande. Un sentiment diffus de honte m’abîme, me repousse dans mes retranchements tel un animal blessé. Bien sûr, je n’ai pas réfléchi. Car le blond n’a aucune envie de servir de baby-sitter ce soir. Il a déjà fait beaucoup trop, il a déjà lié nos existences sans même le chercher, sans même le savoir, ou alors peut-être en a-t-il conscience et réalise enfin à quel point cette idée l’emprisonne. Qu’elle le condamne même, qu’elle l’expose. J’en connais encore peu sur mon interlocuteur, malgré nos années passées à se côtoyer, sauf que j’ai la certitude de retrouver chez lui quelques caractéristiques tout aussi présentes chez moi. Cette façon de se protéger, de n’en dévoiler que le minimum, de se mêler de ce qui nous concerne sans se soucier des autres. Au final, je réalise qu’il me ressemble beaucoup, ce qui ne rend que cet échange plus douloureux, honteux et déstabilisant. Je me sens me raidir à ces mots, je recule de quelques pas et le foudroie du regard, non pas parce qu’il a envie de refuser, mais parce que je me sens vulnérable, et un peu rejetée aussi. Peut-être que j’ai plus besoin de soutien et d’affection que je me laissais croire, une perspective encore plus déroutante que son refus de passer le reste de la soirée avec moi. Je refuse d’avoir besoin de lui, ou de quiconque. Je me sens me refermer telle une huître sitôt ces quelques paroles prononcées.

Une attitude qui ne fait que se renforcer à son contact intrusif alors qu’il resserre une emprise désespérée sur mon bras, un contact qui me chauffe, qui me brûle, qui me violente et dont je me détache prestement en grognant presque. S’il pense posséder le moindre pouvoir sur moi, sur ma personne, sur mes émotions et mes ambitions, il se trompe, il se trompe. J’ai déjà levé les étendards de guerre, cloîtrée derrière mes remparts farouches, prête à lui remettre la monnaie de sa pièce, de me montrer tout aussi détestable qu’il parvient à être en descendant dans la rue avec une suffisance qui froisse l’irrespect. J’ai déjà eu à faire à lui, à ce côté détestable mais aussi fortement vulnérable, cet Alex hérissé qui croit faire peur au monde entier. Il pourrait m’ouvrir le ventre et déguster mes tripes que je n’aurais jamais peur de lui, que je ne le laisserais jamais l’emporter, et s’il croit que c’est ce que je cherchais en lui demandant de l’aide, à le soumettre je veux dire, eh bien il se trompe. Quel paumé. Pas mieux que moi. Je ne sais même pas lequel d’entre nous est le plus pathétique. Je m’en rends compte probablement, mais j’ai si mal que je ne vois qu’une issue à ce problème, celle de passer à l’attaque. Je n’attends qu’une occasion pour le faire, une occasion qui se présente très bientôt. Alexander m’offre la question de lui-même, une question qui me fait perdre toute notion rationnelle. Lentement, je perds le contrôle sur des émotions déjà sans dessus dessous.

Je l’observe alors qu’il s’éloigne, qu’il grimpe sur la cage à poule et scande qu’il est le roi du monde. Il me rejette une fois de plus, et cette fois j’en ai assez. J’ai envie qu’il comprenne que je n’ai pas besoin de lui. J’ai envie de lui faire du mal.

«T’es vraiment un connard de première, c’est pas possible. Tu penses que quoi? Que j’ai envie de passer la soirée avec toi? Avec un pauvre mec qui a besoin de grimper sur sa cage à poule pour se convaincre qu'il est le roi du monde? Je sais que ça te fait chier de t’occuper de moi, tu peux aussi bien le dire, ça sera réglé. J’ai pas besoin de toi de toute façon.»

Rabattant les pans de ma veste contre ma poitrine, je me détourne de lui et continue mon chemin dans la nuit noire, comme toujours il me semble. Seule.

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Alexander Nagel
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MessageSujet: Re: (Don't) save me. {pv. Casslabaraque   (Don't) save me. {pv. Casslabaraque - Page 2 EmptyJeu 8 Oct 2015 - 22:04

(Don't) Save me.

Franchement, je sais plus. Je me défends comme je peux, mais à chaque seconde de gueulante je me sens plus révélé et plus faible. Probablement que je refuse malgré tout de la blesser d’avantage, et c’est paradoxalement bien pour ça que je suis redevenu aussi aimable que la porte de mon Bloc R2, car je sens que me mentir à moi-même ne sert plus à grand chose. Sauf que ça commence a m’effrayer et donc, je crie. Cela est bien pitoyable, c’est seulement imiter le chien qui aboie… Et je ne suis pas le seul à être pathétique. D’autant plus que cette idiote sait aussi bien que moi ce qui nous ronge, pourquoi on a ce balai si profondément enfoncé dans le cul. On est blessés, mais on n’est pas là pour régler tous nos petits bobos en une soirée, de ce côté, c’est chacun sa merde. Et le fait de trainer ensemble ne fait que nous renvoyer notre propre image à la face. Je suis lassé de cette mauvaise foi, lassé parfois de ce refus spontané cette relation que j’apprécie pourtant. Enfin, si je pouvais me l’avouer… hm, non, je ne me l’avoue pas. Je n’avouerais pas que ce lien  m’a probablement été souvent bénéfique et m’a fait sourire comme un con sans m’en rendre compte et bien plus que je ne le fais habituellement, quand j’en avais parfois besoin. Ce lien qui me réconcilie juste avec moi-même et me fait figurer que je ne me suis pas égaré dans mon propre océan et que je survivrais en étant ce que je suis. Elle me fait parfois simplement me dire que j’ai cet espèce de point de chute en sa simple présence, dont je ne veux pas admettre qu’elle me ressemble parfois trop sous certains aspects. Et c’est ce qui me met le plus hors de moi, cette ressemblance. Car je n’ai aucune envie de partager, de me dire que quelqu’un est susceptible voler mon unicité. J’ignore si je refuse tout ça par désir de rester seul dans mon monde, et par obsession de le défendre à tout prix de n’importe quelle pollution extérieure, ou si c’est au contraire pour n’imposer à personne ce calvaire des rapports humains que je vis tous les jours depuis que je peux penser droit. Enfin, euh... penser, oui, penser droit, je ne crois pas. Je n’ai jamais su être à l’aise devant un semblable dès lors qu’il devient plus qu’une connaissance, et que je commence malgré moi à me dévoiler. Car on ne peut rien cacher : les mots se perdent, chaque geste nous exhibe un peu plus. Personne ne peut choisir ce qu’il est dans le regard d’un autre. Si c’est pas carrément à chier! Aussi, depuis toujours, je m’applique à rompre ces ponts, briser des cœurs et des espoirs, détruire des vies, et exiler toutes les questions dès que la proximité se fait trop sentir.

La vérité, c’est que je ne veux plus me demander « pourquoi » quand il s’agit de Cassey. Je n’ai pas envie de me demander « pourquoi elle ? ». Tout comme Riku ou Ludwig dont j’ai cessé d’interroger la présence à mes côtés. Ce sont mes décisions, n’est-ce pas? Je ne suis pas homme qui n’assume pas ses résolutions ou ses conneries. Je sais de quoi je suis capable. Et je pense être capable d’accepter Cassey. Juste un peu. Je ne cherche pas sa compréhension, ni son empathie… Je veux juste penser que si elle pue autant que moi, alors, elle ne pue pas. Je n’ai pas envie de la tuer, de la torturer, c’est une raison suffisante pour ne pas avoir envie de la voir partir. Je veux être égoïste. Je tiens à Riku et Ludwig, et c’est égoïstement que je les garderais à mes côtés le plus longtemps possible, et que je me donnerais peut-être du mal, quitte a risquer de les perdre si ils viennent à voir ma vraie nature. J’assumerais ces erreurs et les laisserait prendre des années à pardonner si il le faut, mais je veux les garder en vie, car leur présence m'est nécéssaire. Je me fous de ce dont Cassey à besoin actuellement, il s’agit encore et encore de moi, moi uniquement, je l’apprécie, alors je ne la lâcherais pas tant qu’elle contribue à mon propre plaisir. Je l’avoue : j’ai peur d’aimer et d’être aimé en retour. Je ne crois pas que je flippe plus pour autre chose que cela. Frôler là mort, à côté : une broutille! Je préfèrerais me couper le bras avec une scie rouillée qu’être forcé d’aimer. Mais, ce truc, là, l’amour, j'ai pourtant effleuré cet inconnu plusieurs fois, mais je continue de le refuser. Ça ne changera pas avec le temps. Je me perdrais en acceptant, je ne serais plus jamais moi-même si l’on me donne trop en retour. Et…

« Connard », oui. Je préfère ça. Je préfère mille fois ça à n’importe quel sentiment trop lyrique, à n’importe quelle supplication ou discours larmoyant. Un beuglante dans ma face, il faut bien ça pour me prouver que la personne en face de moi existe, est faite de quelque chose d’assez tangible pour me répondre, pour avoir la moindre valeur à mes yeux. Une réplique pour briser mon petit royaume ridicule d’à peine deux mètres de haut. Je me sens étrangement rassuré et confortable suite à ces insultes infantiles. Y’a encore un peu de Cassey dans ce regard vitreux au bord des larmes, et un peu de moi dans mes comportement désespérants. J’échappe un rire moqueur et clair dans le silence qui suit le discours de mon amie.

« Parles plus fort, pétasse, je t’entends pas, depuis les nuées! Tu fais pitiéééééééé! »


Dis-je en déployant mes bras pour désigner le ciel qui m’appartient. Je fais mine de tendre l’oreille d’un air clownesque et observe la rouge qui tourne alors les talons pour continuer sa route. Elle fait pitié, à montrer les dents de cette façon, mais bon, qui suis-je pour juger ce genre de conneries. Oh, non, ça, je vaux mieux, bien mieux. Chut. Ne me faites pas dire que je suis au courant que je ne fais peur à personne. Je veux juste croire que je suis quand même un peu le tyran que je désire tant être, cet idéal inhumain auquel j’aspire, et que j’aimerais tant atteindre. Laissez moi croire et rire. Après tout, sans ça, qu'est-ce qu'il me reste?

« Barres-toi et laisses-moi en paix, sale ingrate! Eh, n’empêche que tu l’as bien kiffée ma grosse saucisse, hein?! Espèce de pouff.. »

Pff. Mais j’ai quel âge, à la fin? 3 ans? C’est peut-être une surestimation. Je m’interromps, me rends bien compte que gueuler n’est pas nécessaire, et que cela n’entrainerait qu’un nouveau cercle vicieux et un casse-tête chinois mental, une grosse céphalée bien chiante. Maintenant que la rouge a disparu, je m’assois sur mon perchoir, les pieds battant dans le vide, et penche la tête sur le côté, indécis. Je lève les yeux au ciel en me laissant tomber un peu en arrière pour relâcher un soupire sonore. Puis je m'ébroue et me redresse vivement pour sauter en bas de mon palais de pacotille. Je grogne un bon moment tout seul pour me convaincre de ne pas faire ce que je m’apprête à faire, je me bats avec mon propre instinct de contradiction. Je l’emmerde, cet emmerdeur. Merde, à la fin! Je dois courir pour aller la rattraper, maintenant. Qu’est-ce qui faut par faire! Et donc, je repars ventre à terre dans la direction vers laquelle elle se dirigeait.

Je n’ai pas les mots, de toute façon, j’en suis bien assez conscient. Et pourtant, j’ai besoin de parler, tout le temps. Et puis, là, courir comme un dératé pour la rattraper, n’est-ce pas déjà bien suffisant? Je n’ai pas de conseil ou de bonne parole à lui donner pour son passé ou son futur. Je veux zapper ce qui est arrivé avant, et regarder mon futur ne me montre qu’un flou encore indéchiffrable. Ce n’est pas que je n’en attends rien. Je ne sais juste pas ce que je pourrais bien en faire. Car pour le moment, j’estime être stable : j’ai un travail que j’aime (j’avoue m’y être un peu jeté à corps perdu il y a de cela six ans, et que l’habitude est resté, n’empêche que je pense avoir gagné un certain professionnalisme qui a effacé mon insuffisance précédente ou je n’y cherchais que vengeance, en me planquant sous terre), j’imagine que j’ai également une famille (que j’aime aussi, je crois) et assez de temps pour m’amuser et être le monstre que je suis sans que cela ne perturbe le reste de mon existence. Tout est parfait, hein? Bah, j’ai toujours ce soucis avec autrui mais… Là, je suis face à Cassey. Et ça commence à bien faire. Si elle veut continuer de se mentir, qu’elle le fasse, cela ne m’importe que peu. Si je me montre plus mature, plus intelligent, je pourrais estimer que j'ai peut-être un peu gagné quelque chose. Ça fait bientôt 5 ans, et je veux me prouver à moi-même que j’ai un tant soit peu progressé. Je peux supporter quelques minutes de honte de plus ou de moins. Même si je lutte, que je refuse de penser une chose pareille et que jamais je ne prononcerais cela à voix haute, je l’aime bien cette abrutie, et ça m’emmerderait de ne plus trainer avec elle comme avant. Comme je l’ai finalement rattrapée, et que le centre Pokémon apparaît dans nos champs de vision, je sors un vieux ticket de caisse de ma poche pour y inscrire quelques titres de films stupides que j’aime bien. Des titres assez connus pour leur aspect comique tant ils sont mauvais ou juste stupides, je pense que l’autre les connaîtra également. Au pire, certains feront la tronche, mais internet et le téléchargement illégal est notre ami. (#FUCKLAPOLICE#YOLO). Je tends ensuite le papier griffonné de mon écriture laide à la rouge. En réalité, j’ai juste envie de poser mon cul sur un canapé et de finir par m’y endormir pour oublier ce passage fortement honteux qui vient d’arriver.

« Fais pas chier, je sais que j’écris mal. M’enfin, j’espère que t’as au moins un des trois, parce que, sérieux, tu vas te pisser dessus si on se matte ça. »

Marmonnais-je, à peine audible. Oui, je regarderais le film avec elle, car ça sera marrant, et en plus, j’imagine que ce serait lier l’utile à l’agréable. Vu l’heure, je n’ai pas envie de reprendre la bagnole jusqu’à chez moi, la flemme. La grosse flemme. Enfin, je m’en fous, toute façon. Ouais, hein, officiellement je m’en fous, je sais très bien ce que vous pensez, et moi aussi je sais que c’est de la mauvaise foi. Bref, nous voila devant la maison du bonheur, enfin, le Centre Pokémon. Bien élevé, je profite du moment pour faire diversion en ouvrant la porte du bâtiment où Cassey laissa quelques uns de ses compagnons pour la faire entrer la première. Je ne la suivrais pas ce coup-ci, l’idée d’assister à une scène de réunion émouvante qui ne concerne qu’elle ne me tente pas trop.

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Cassey G. Banks
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MessageSujet: Re: (Don't) save me. {pv. Casslabaraque   (Don't) save me. {pv. Casslabaraque - Page 2 EmptyVen 16 Oct 2015 - 23:01



(Don't) Save Me
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Il ne faut pas chercher. La majorité de mes propres actions et comportements ne font pas plus de sens à mes propres yeux. Parfois me prennent des envies, celles de la lutte, du combat, de la destruction, et alors plus rien au monde ne sait m’arrêter. On m’a souvent affublée de la caractéristique «émotive», mais j’en viens à penser qu’il s’agit plus que de quelques oscillations dans mon humeur. Mes émotions me semblent si vives, si intenses, à chaque moment de ma vie, particulièrement dans les instants de colère, où je perds totalement moyen sur ce que je ressens. Des sensations si vives qu’il me devient impossible à la fois de les apaiser tout comme d’en déterminer la cause, comme à cet instant où je me perds sur ce grand boulevard en balançant mon pied dans une canette abandonnée sur la chaussée. Parfois il faut que je m’en prenne aux autres, c’est plus fort que moi, il en a toujours été ainsi du plus loin que je m’en souvienne. De me poser des questions ne servirait à rien, j’ai déjà oublié pourquoi j’étais en rogne, pourquoi j’ai gueulé devant ce garçon, cet enfant gâté que je ne peux même plus regarder dans l’œil tant j’ai envie de le faire souffrir en ce moment. Et peut-être que je devrais être un peu plus reconnaissante, je lui dois la vie dans un sens. Mais aux chiottes ces histoires de redevances, pour l’instant rien ne semble à même de réfréner ma furie passagère.

Surtout quand j’ai mal. Encore une fois, difficile d’en découvrir l’origine. Je suis probablement trop fière pour admettre que j’ai encore besoin d’une présence ce soir, que son rejet me peine, qu’il me brusque. Que même si je connais parfaitement son personnage, j’ai parfois des instants de vulnérabilité, des instants où je souhaiterais le voir sortir de sa foutue zone de confort de bâton enfoncé dans le cul simplement pour balancer une belle connerie et faire semblant que ça ne le fait pas chier d’être avec moi. Car je sais aussi quelque part que ce n’est pas le cas, que nous ne sommes que mensonges et illusions car c’est ainsi que nous avons appris à vivre avec nous-mêmes et avec les autres, derrière de sérieux remparts qui nous empêchent de vraiment se soucier de qui que ce soit d’autre que nous-mêmes. J’ai placé mes bras autour de ma poitrine, accueillant ce flot d’émotions comme une délivrance, car malgré la douleur qui accompagne cette prise de bec, je me sens revivre après de longues semaines engourdie, insensible. Plus prenante encore, la crainte de retrouver mes Pokémon après cette tentative avortée me couvre de terreur. J’ai du mal à continuer d’avancer, me concentrant plutôt sur ma rage plutôt que de réfléchir à ce qui m’attend au Centre, à l’incompréhension de mes alliées d’avoir allongé leur séjour. J’imagine que quelques heures rachèteront l’éternité que je leur réserverais sans moi.

Au son d’une démarche familière près de moi, je me raidis, ma frustration fondant comme neige au soleil. Je sais qu’il m’a rejoint et qu’il se tient là, derrière moi, qu’il a décidé de me suivre plutôt que de m’abandonner à mon sort. Peut-être qu’il est revenu pour les insultes, pour m’affronter à nouveau mais j’en doute. Je n’ose pas me retourner tant j’ai honte, honte d’avoir gueulé ma vulnérabilité à plein poumons, honte qu’il sache de quoi il en retourne. Mais il faut que j’arrête ce numéro. De toute façon il est au courant, il sait très bien à quel point je peux être fragile, même si je tente de le dissimuler derrière mes cris. Le blond là, il vient de me tirer du vide. Alors oui. Il sait. Et il n’ajoute rien pour me passer une liste de films débiles dont je reconnais les titres, je crois même en avoir quelques-uns chez moi. Ces titres me tirent un sourire et j’ose enfin affronter son regard alors qu’il fait comme si, il fait semblant. Et faire semblant pour le moment me va à merveille. J’enfonce le papier dans ma poche et hausse les épaules avant d’oser croiser son regard.

«Meh, j’ai vu pire sur l’écriture. J’en ai quelques-uns à la maison ouais, mais personne se pisse dessus sur mes sofas en cuir hein!»

Puis nous y sommes. La bâtisse se dresse, imposante car adjacente au bureau des inscriptions de la Compétition. Je sens mon estomac se tordre, hésitant devant cette porte que Alexander a ouverte pour moi. J’ai la conviction que cet instant a une valeur symbolique, qu’une fois que je l’aurai franchie, je ne serai plus jamais aussi décidée de vivre. Cette décision sera consolidée par mon équipe, celle qui m’attend et qui m’a toujours été dédiée. Je l’ai compromise ce soir, je nous ai compromise. Jamais je ne me pardonnerai du tort que j’ai pu leur causer pendant ces dernières semaines, surtout à Shen que j’ai probablement découragé à jamais. Le cœur lourd, j’entre finalement dans la grande salle, les mains tremblantes enfouies dans les poches de ma veste. La porte se referme derrière moi, Alex ne m’a pas suivi. Bien sûr, il me laissera ce moment en leur compagnie. Je m’avance dans la vaste pièce, avec le sentiment brutal d’être minuscule, hésitant même en prononçant mon nom à la réceptionniste qui me considère avec indifférence, sans même se soucier un instant. Alors qu’elle repart derrière le comptoir, je me sens défaillir. Mais jamais autant que lorsqu’elle pose contre le comptoir une caisse contenant les neuf balles de mes compagnons.

Je m’empresse de les effleurer, sans prendre le temps de la remercier, les doigts tremblants et coupables. Puis une à une, les capsules s’ouvrent, animant le hall de présences qui viennent m’entourer, comme s’ils savaient. Je m’effondre parmi eux, sans plus la force de pleurer. Au contraire, j’attrape Reina qui reposait à mes pieds, laisse Pinto grimper contre mon dos, les autres se réunir autour de moi en piaillant, en roucoulant. Leur brouhaha m’avait manqué. Je sers Juno et Zeek qui se sont rassemblés, enfouissant mon visage dans leur fourrure luxuriante tour à tour, m’imbibant de leur présence qui m’aura tant manquée. Soudain ces heures de séparation s’alourdissent, me paraissent tels des jours et des mois et des années tant cette matinée me semble lointaine. Vong et Amir voltigent autour de notre groupe, tapageurs, délivrant leur enthousiasme bruyamment dans ce hall heureusement vide à cette heure. Musi et Duc ont pris place de part et d’autre de mon corps, s’appropriant quelques caresses que ce dernier redemande. Seul Shen se tient à distance, son regard froid et dur me scrutant en sachant pertinemment les raisons de mon délai. Longtemps, une éternité il me semble, nous nous affrontons du regard, jusqu’à ce que d’eux-mêmes, les mots franchissent mes lèvres.

«Je suis désolée, Shen.»

Une pauvre excuse. J’en ai conscience. D’entre tous, il est celui qui s’est battu jusqu’à la toute fin, celui à qui la vérité n’a jamais échappé. Il me toise à l’instant, les babines retroussées dans une expression pensive, comme s’il portait en balance mon sort, incapable de se décider. Je ne lui laisserai pas le choix de toute façon. Je me jette à son cou en le serrant de toutes mes forces, un geste qui l’attendrit aussitôt. Je sens sa grosse tête cornue se pencher contre mon dos pour m’étreindre à son tour.

«Je sais, Shen, je sais que je t’ai déçu, je m’en veux tellement de t’avoir tourné le dos. Sérieux, je suis un bordel impossible, et j’ai encore besoin de toi et des autres pour m’en sortir. Tu peux me faire la guerre encore un peu, c’est pas grave, je comprendrais par contre.»

Il se recule finalement pour me laisser me redresser, hochant doucement la tête, une expression indéchiffrable contre ses traits sévères. Je me contente de l’affection qui règne encore dans son regard, qui me permet de me relever. Je me retourne vers tous les autres, un sourire confus aux lèvres.

«J’ai vraiment merdé. Mais je promets que je le ferai plus. On peut rentrer à la maison maintenant?»

Reina est la toute première à s’avancer, sautant contre ma jambe avec une expression de contentement béat. Je caresse sa tête quand elle se met à luire brutalement. Je la sens sa détacher de moi et atterrir contre le sol, où sa taille double rapidement. Lorsque la lueur s’estompe, elle a changé de forme, soulignant nos retrouvailles par une évolution qui m’émeut. Ainsi nous sortons tous les dix. Une bande de joyeux lurons au cœur encore lourd certes, mais bien bruyants simplement pour faire comme si nous ne souffrons pas vraiment. Je me suis juchée sur le dos du Clamiral, et nous avançons dans un tintamarre chevaleresque. Sortis du Centre, nous croisons Alex que nous saluons en faisant des bêtises.

«Alors, tu es prêt, blondie boy? Par contre je t’avertis, il va falloir partager le salon avec tout ce beau monde. Oh pis tant pis, tu pourras inviter les tiens si t’as envie, plus on est de fous plus on rit !»

Puis sur un cri braillard de viking, je m’avance dans la nuit, chevauchant Shen qui pousse un hurlement sournois vers le ciel. Comme pour me rappeler que rien n’est terminé.

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MessageSujet: Re: (Don't) save me. {pv. Casslabaraque   (Don't) save me. {pv. Casslabaraque - Page 2 EmptyMer 21 Oct 2015 - 22:43

(Don't) Save me.

Voila, le silence est revenu, et je n’ai plus qu’à poireauter pendant que l’amie Cassey est partie faire des câlins à son crew. Y’a pas à dire, je suis trop bon, de faire tout ça pour elle. Vraiment trop bon. Et pour une fois, c’est pas complètement sarcastique. N’empêche que le fond de l’air est un peu frais, de nuit, même sur cette île tropicale, et je décide de me trouver une occupation. Pendant ce temps d’attente, donc, je me suis accroupi sur le bord du trottoir et observe un petit gang de fourmis rapatrier le cadavre d’un gros grillon vers leur planque. C’est vers une toute petite fissure dans le bord du trottoir (certainement charmante à leur échelle, toutefois) qu’elles se dirigent, en portant de leurs bras minuscules cette chose au moins cinquante fois plus lourde qu’elle. Ce que j’aime la nature, tout de même. La nature dans toute sa splendeur omnisciente et sa puissance écrasante! Les humains ne sont rien, les humains ne sont pas chez eux ici-bas, nous ne sommes que des envahisseurs! Et dire que nous ne saurions même pas mettre des noms sur toutes les espèces qui nous entourent… Oui, l’humain est très con. Heureusement que je n’en suis pas un… hein? Quoi? Arrêtez de chuchoter, les abrutis du fond! Toujours les mêmes, hein. Encore d’autres qui ne savent pas apprécier le spectacle de la survie de l’instinct premier, ce moment poétique et lyrique qui me fascine tant et qui…

Sproutch.

Les fourmis et leur repas s’écrasent d’un coup sous l’effet d’un poids légèrement plus conséquent qui vient de tomber tel un météore apocalyptique. Imperturbable sur mon trottoir de bitume, mon visage se décompose et la scène repasse au ralenti, je vois clairement les fluides corporels de ces insectes minuscules s’éjecter par tous les orifices imaginables, et le grillon qui est désormais plus mort que mort, tout cela craque dans un bruitage délicieusement.. euh… Bah, ça a fait « sproutch », quoi. Le visage médusé et la mâchoire tombant d’un air ahuri, je me retourne vers l’auteur de cette petite fin du monde. Oh. Tiens, un Clamiral qui transporte une rouge a l’air abruti.. Ah, non, c’est juste Cassey. Encore bouche bé et les yeux hagards je ne pense pas que je vais m’attarder à expliquer ce qui me met dans un état pareil, maintenant que je suis entouré de neuf bestioles (dix si on compte l’andouille qui se prend pour une chef de guerre). Je me redresse doucement quand l’autre commence à sonner la charge, toute fière sur sa grosse loutre à moustaches. Je ne crois pas l’avoir déjà vue accompagnée de ce Clamiral, aussi je suppose qu’il l’a rejointe plus récemment. Je ne me souvenais pas que la Rouge était si bien entourée, je pense qu’elle n’aura pas de mal à tuer du Champion d’Arène avec toutes cette troupe quand elle sera bien évoluée. Enfin, mon armée n’a rien à lui envier. Parmi toutes ces bestioles qui me dépassent pour marcher aux côtés de leur dresseuse, visiblement heureux de la retrouver, je ne connais que Sia, la fidèle lionne qui est aux côtés de Cassey depuis la mort de la Viking, mais que je n'aperçois pas dans le troupeau. Tout ce que je sais, c’est que Sia est une bête affectueuse du genre à câliner quiconque lui inspire confiance, et aussi que je convoite d’avoir un membre de cet espèce à mes côtés un jour. Après tout, c’est bien normal un lion, pour quelqu’un de mon rang! Maintenant que j’ai terminé d’observer les compagnons de Cass qui continue de faire l’andouille, et remis de la mort des puissantes fourmis, je suis bien tenté d’appeler quelques uns de mes alliés. Malheureusement je n’en connais pas beaucoup d’assez zen au naturel pour rester tranquilles devant un film. Enfin, si, tout de même, mais je me vois mal rapporter un max de Pokémon aciers dans le Penthouse. Se retrouver à l’étage inferieur par l’effet de leur poids serait fortement comique, certes, mais je ne suis pas tenté de voir Harald foutre en l’air le canapé sur lequel je risque de dormir. Oh, Berthold serait ravi d’y être, et de toucher toutes les fesses qu’il trouvera, humaines ou pokémonesques. Bah, Sophie et Elijah prendront déjà bien assez de place comme ça.

« Si je suis prêt ? Question débile. Et pourquoi pas, j’ai une emmerdeuse de première qui sera ravie de faire ta connaissance, je crois. Vous partagez beaucoup de choses, tu verras. »


Dis-je en appelant Sophie à mes côtés ainsi qu’Elijah pour complètement mon duo de chiennes (oui, tout le monde a déjà fait la blague, merci de fermer vos gueules). Et je me surprends également de mon propre calme face à cette situation peu habituelle dans cette vie qui est la mienne, et dans celle de Cassey également. De cette espèce de soirée niaise qui se profile et tout ce bazar auquel je n’essaie de pas penser ni juger. Ce n’est pas une soirée ordinaire, ça… Je n’empêche pas quelqu’un de se suicider tous les soirs. Je serais plus du genre a accompagner les gens au bord de la falaise pour les pousser gentiment dans le dos et ensuite les regarder tomber ver leur fin. Enfin, qu’importe ce que je fais d’habitude, on est pas « d’habitude ». Sophie est désormais entourée d’inconnus qu’elle voit déjà comme des sales gosses, elle commence a grogner sur tout ce qui l’entoure, et surtout sur Cassey, l’air de lui dire d’arrêter de se la péter. Je me marre dans ma barbe (que je n’ai pas) pour moquer le comportement de ma plus vielle alliée certainement déjà connue sommairement de la rouge. Elijah bien plus sociable quand à elle et se rapproche d'un jeune Insisache pour quémander de jouer à la bagarre en se jetant sur le dragon pourtant bien plus musclé et imposant qu’elle, grognant et remuant la queue d’humeur joueuse, et en refilant des coups de pattes à Duc avant de s’éloigner pour le re-provoquer un instant plus tard. Après tous, ces deux-là doivent avoir un peu le même âge. Voila l’ambiance dans laquelle nous rejoignons donc le building de résidence de la rouge, dans un silence un peu gêné pour ma part, car je me demande encore un peu ce que je fous ici. La plupart des Pokémon de Cassey se précipitent dans les escaliers et Elijah leur emboite le pas. Je pensais que Sophie et Shen feraient de même, mais on dirait que non, car nous voila à quatre et horriblement serrés dernières les arrière-trains un peu imposants d’une Granbull et d’un Clamiral qui ont visiblement décidé de prendre leur place et d’être trop flemmards pour emprunter les escaliers. L’élévateur s’arrête à mi-chemin, et une petite vielle visiblement désireuse de grimper se doit d’attendre en voyant l’habitacle quelque peu habités et nos deux personnes écrasées. Je ne crois pas qu’avec ses culs de bouteille sur les yeux elle ait capté quoique ce soit, de toute manière, comme elle rétorqua simplement à mon « Bonsoir Germaine, c’est occupé. » par un « mais je sais que c’est l’heure du cognac, madame, je préfère la tisane, ne vous déplaise! ». Bref, nous arrivons finalement à destination et je suis surpris que l’ascenseur n’ait pas rendu l’âme. J’ai la sensation d’avoir perdu 150kg en sortant enfin, et que nous pouvons finalement entrer et nous avachir sur le canapé que Sophie aura vite fait de briguer pour elle toute seul, s’étalant de tout son long en aboyant sur quiconque voudrait prendre sa place.

« Bouges de la, gros cul! »

Fis-je en poussant la Granbull de toutes mes forces sur le sol pour y prendre ma place  à mon tour. Si j’avais su alors que je me retrouverais avec mes deux chiennes et perobablement d’autres bestioles sur la tronche, là, par contre, j’aurais peut-être réfléchi à deux fois avant de finir comme un pancake blond à lunettes. J’aurais préféré sentir autre chose que l’haleine canine d’une Granbull avant de mourir étouffé, quand même… Même pas eu le temps pour mes dernières paroles ! Je les avais préparées et répétées, en plus, mais j’ai zappé! C’est vraiment ballot. Mais je vais pas crier à l’aide non plus. Je commence à étouffer mais en réalité touuuuuuut va bien… Hein? Arhem. Ma main se met par réflexe de survie à frapper toute seule et frénétiquement sur la surface du sofa, exprimant plus ou moins mon impossibilité de communiquer mon espèce de « détresse » par le chemin de la parole. Huhu.

Avec Cassey G. Banks
Don't save me, 'cause I don't care.


Dernière édition par Alexander Nagel le Sam 24 Oct 2015 - 16:58, édité 1 fois
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Cassey G. Banks
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MessageSujet: Re: (Don't) save me. {pv. Casslabaraque   (Don't) save me. {pv. Casslabaraque - Page 2 EmptyVen 23 Oct 2015 - 21:51



(Don't) Save Me
feat. Alexander Nagel

Il émane de mes alliés une force telle que je me demande comme j’ai pu l’ignorer pendant si longtemps. J’ai réussi à m’y couper, à m’en déloger, à m’en défaire pour m’isoler d’avantage dans les bras sordides de mes démons, démons qui ont bien fini par l’emporter. Or, la solution se trouvait sous mon nez pendant tout ce temps, et j’étais si convaincue dans mes souffrances blasées que je n’ai pas su saisir la patte tendue, à commencer par celle de Shen, qui a évolué pour me redonner l’aplomb auquel j’aspirais. Non, j’ai vraiment cessé d’y croire, et même de voir ce qui se trouvait juste à ma portée. Et pour cette raison j’ai quelque peu honte aujourd’hui. Je me suis cru seule, plus seule que jamais, or, je n’ai jamais pensé à tout le bien-être que ces créatures bruyantes et malpolies peuvent me procurer. Dans cette nuit noire des nouvelles perspectives, je me dis au moins que je connais un élément de ma vie à venir. Dans un avenir proche, je ferai partie de cette Compétition, peut-être pour la remporter, au moins pour en dénicher quelques Badges et me couvrir d’honneur en leur compagnie. Ouais, l’avenir paraît moins moche avec eux à mes côtés pour m’inspirer la joie et la débilité à son état le plus pur. Puis si Alexander et les siens se joignent à nos délires, alors ce sera pas mal du tout. Si seulement il pouvait changer de tête. On dirait qu’il vient de le faire dans son froc, c’est quoi? Je lui ai fait peur avec ma bande de monstres? Je n’ai aucune idée de l’assassinat de toutes ces fourmis, et croyez-moi que je me serais permise une petite blague si c’était le cas. Mais pour le moment je suis un peu occupée à avoir l’air con.

Je connais quelques-uns des alliés d’Alex, assez pour savoir que ce sont tout autant des monstres que les miens, mais en moins sympathiques. Heureusement, il trouve parmi son équipe deux représentantes un peu moins brutales, soit une Démolosse ainsi qu’une Granbull. Je me souviens très bien de Sophie, une des plus vieilles alliées du blondin si je ne m’abuse, mais dois m’avouer dubitative devant le chien de feu, qui agit comme un chiot plutôt que de la chasseresse sanguinaire que j’aurais cru. Je souris avec satisfaction en entendant Alex dire que sa Granbull et moi partageons quelques traits de caractère. J’en ricane comme une imbécile en la voyant nous grogner après, Shen et moi. Oui, effectivement, deux petits pitbulls qui aiment bien grogner sur les innocents, à nous rassemble elle et moi. Comme pour me venger, je lui montre des dents aussi et imite ses grondements grotesques. Ainsi nous nous mettons en route, une bande d’êtres tous plus débiles les uns que les autres, fanfaronnant comme des monarques et leur parade. Duc et la Démolosse s’amusent ensemble, se liant rapidement d’amitié d’ailleurs et plusieurs membres de l’équipe se joignent à eux. Lorsque nous arrivons à l’immeuble, nous passons devant le gardien qui nous observe d’un air ahuri. La majorité des Pokémon prennent les escaliers, tandis que Alex, Shen et moi prenons l’ascenseur, coincés comme des sardines. À la vue d’une de mes voisines (qui doit bien avoir deux cent ans d’ailleurs), je rigole. Je me sens comme la reine du monde et c’est bien agréable de partager le trône avec un prince aussi capricieux que moi.

Une fois arrivés à la maison, la pagaille s’étend toujours alors que pendant que je vais chercher une collation salée pour le film, Alexander et Sophie se mettent à la baston, la Granbull écrasant son maître si bien que je dois intervenir avec l’aide de Reina. Je tire la grosse chienne sur moi et me couche à moitié sur elle en lui grattant le dos pour ne plus qu’elle bouge. Moi, je suis d’accord à me faire écraser, surtout par un truc chaud et qui grogne, on dirait un matelas vibrant. D’autres de nos compagnons nous rejoignent et je dois m’avouer bien. Avec Sophie pour me réchauffer, je n’ai plus qu’à poser ma tête sur l’épaule pour apprécier pleinement le film, me servant de lui tel un oreiller et sa chienne de type fée de couverture. Je n’avais pas réalisé à quel point je suis fatiguée, à quel point les dernières nuits ont été longues et éprouvantes, baignées de remords et d’incertitudes. Pour une fois, je sais, je sais pleinement où je vais, même si ça veut dire de me perdre encore un peu. Une seule direction possible : l’avant. Dès les premières minutes du film, je sens mes muscles se détendre et mes paupières se clore sur tout un épisode de ma vie. À mon réveil, un nouveau monde de possibilités s’offrira à moi.

(c)Golden

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Alexander Nagel
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MessageSujet: Re: (Don't) save me. {pv. Casslabaraque   (Don't) save me. {pv. Casslabaraque - Page 2 EmptySam 24 Oct 2015 - 18:04

(Don't) Save me.

Si Sophie est une grosse brute de première, elle est en réalité ravie dès qu’on commence à lui gratter le ventre. Elle est bien faible dans le fond, la vieille. Mais comme elle connaît Cassey, il n’y a pas de raisons qu’elle ne se laisse par faire par le rouge. Finalement, tant que ce n’est pas pour moi, la chienne mauve est une bête plutôt adorable et extrêmement affectueuse. La voila qui couine de bonheur en remuant les pattes arrières de bien être tout en se replaçant par-dessus les jambes de mon amie, écrasant son énorme gueule sur l’accoudoir. Comme Cassey semble être légèrement « prise au piège » avec mon alliée posée sur ses genoux, et qui va très certainement rester ainsi le reste de la soirée (hors de question que madame accepte de bouger son cul, de toute façon), je me dévoue pour aller moi-même mettre en marche le film choisi. Le gagnant est donc ce bon vieux Hot Shot, dont les scènes « hot » étranges n’auront jamais fini de me faire hurler de rire comme un débile. Il faut dire que je suis très bon public, au point de passer pour un pauvre con lorsque je ricane comme un débile au moment ou une blague caca se pointe. Eh, l’habit ne fait pas le moine, ceux qui connaissent mon côté joyeux lurons seraient certainement bien surpris de ce qui se cache derrière. Et inversement. Cassey doit être une des rares qui me connaît si bien qu’elle a vu ces parts confondues en moi et pourtant bien opposées, et cela me dérange bien moins que lorsque Sky avait voulu en savoir trop à mon sujet. J’imagine que j’ai véritable appris à gérer tout cela. Pendant que je tergiverse de nouveau, le film commence et à mesure qu’il avance, l’amie Cassey pique du nez, et le sommeil était une maladie contagieuse, il finit par tous nous gagner à coups de grands bâillements. Je me tend néanmoins par réflexe lorsque la tête lourde de la rouge finit par tomber sur mon épaule. Ce geste me surprend et me rend nerveux un bon moment, puis mon corps se détend petit à petit en restant immobile. J’ose après cela jeter un regard vers la rouge qui a fini par s’endormir et dont le souffle calme trahit la sérénité. Elle est si confortable que ça, mon épaule? Elle est certainement moins osseuse qu’il y a trois ans, du moins.

Et moi-même je finis par piquer du nez et à me laisser happer par le sommeil, prenant tout de même soin d’éteindre le téléviseur et les lumières pour dormir un minimum, sans oublier de fermer les volets automatiques. Ne sachant pas vraiment ou me mettre dans ce foutoir de corps endormis sur la surface de sol du penthouse, je décide de rester assis où je me trouve et de m’endormir dans cette position sans craindre le torticolis violent qui me prendra le lendemain. Après tout, je n’ai pas besoin de beaucoup de sommeil et il m’est arrivé de dormir au bloc dans des conditions bien moins optimisées que celle où je me trouve actuellement. Mais bon, bref, Morphée, tu peux venir à moi, en plus tu es sexy donc je dirais pas non si tu viens me prendre… Oui, non c’est extrêmement équivoque, dit comme ça, je suis un peu fatigué pour… Bref. Mon cerveau me fait sodomiser les mouches, et il me fait juste conclure ce topic avec une phrase clichée, désormais. Voyons ce qui serait le plus cliché… Ah, voila, trouvé. Demain sera un autre jour, et demain, il fera jour. Merci beaucoup, à la prochaine, tchuss.

Avec Cassey G. Banks
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