Âge du personnage : 20 Pseudonyme(s) : -Mélia [Soigneur]
-Sephir C. Queen [Nom d'ecrivaine]
Niveau : 25 Team active : ☼
Etourmi ♂ - Rick - Regard vif - Calme
Mustebouée ♀ - Kate - Glissade - Joviale
Solochi ♂ - Seth - Agitation - Timide
Natu ♀ - Gaïa - Synchro - Assurée
Sujet: L'année du bonheur [OS] Lun 16 Jan 2017 - 17:02
L'année du bonheur
OS
Une année. Une année vient de passer et je n’ai rien vu venir. C’était la première année depuis la mort de ma grand-mère et de Lucas. Je pensais que j’allais me morfondre dans une longue tristesse enfermée dans un petit appartement dans la capitale avec un fœtus dans le ventre. Mais rien ne s’est passé comme prévu. Et heureusement.
Installée sur une chaise à l’entrée, j’observe les magnifiques fleurs qui entourent le lieu. Il fait très froid mais je reste au chaud avec mon immense doudoune. Je trouve cet endroit magnifique. Je me sens comme coupée du monde. Mon inspiration est revenue lorsque j’ai installé cette demeure avec Adélia. Du moins, elle est devenue plus grande. C’est la première fois que j’ai autant d’idée pour mon roman. J’ai écrit beaucoup de pages depuis que je suis là. Même si je recommence très souvent, j’ai tendance à aimer les mots laissés par mon stylo. Autre chose que j’ai remarqué, c’est cet air respirable. Mes poumons se sentent en parfaites santés ici. La capitale étant une grosse ville, c’est tout à fait normal. Les paysages sont beaux aussi. Cette ville est calme, comme ma nouvelle vie.
« Ouuuiiiinnn ! »
Autre chose aussi, mon trésor. Mon rayon de soleil, ma chair, mon sang, mon enfant. Il est né le 15 Mai dernier. Il a huit mois maintenant et grandit de jour en jour. Et surtout, il devient de plus en plus lourd. Je me rappelle de sa naissance et ce sera gravé dans ma mémoire toute ma vie. Je venais de terminer de ranger tous les cartons avec l’aide, bien entendu, d’Adélia. Tout était en place dans ma chambre, même le landau du futur bébé. J’ai eu les premières contractions le soir même. J’avais extrêmement mal mais je suis arrivé à surmonter cette douleur. Je devais donner naissance à cet enfant et, surtout, rester auprès de lui. J’avoue avoir eu peur de mourir comme ma mère mais je n’ai pas eu le temps d’y penser. Tout s’est passé très vite. En l’espace de plusieurs heures, j’avais donné naissance à Lucas Jr Damien-Queen. Ce nom, je me le répétais tous les jours dans ma tête. C’était impensable pour moi d’en donner un autre. En hommage à l’amour de ma vie, il porte son prénom. Quand j’étais petite, je trouvais toujours ça bizarre d’appeler un enfant comme son père. Je me demandais toujours quelle tête faisait le gosse lorsqu’il voyait son nom sur une tombe ; même si indirectement ce n’était pas le sien. Mais maintenant je sais, ce ne doit pas être un sentiment bizarre mais bien une fierté. Et je sais que plus grand, mon fils sera fier de son père.
-J’arrive mon cœur.
Je suis rentré dans la maison pour retrouver Lucas Jr dans notre chambre. Merci à l’innovation technologique qu’est le babyphone. Sans ça, je serai toujours enfermée dans ma chambre pour m’assurer qu’il dorme bien. Je suis un peu trop envahissante, il faudra que je change ça lorsqu’il sera adolescent. Mon petit bout de chou à faim. Je le prends dans mes bras et me cale sur le lit. J’ai pris cette habitude de le faire manger ici. Je ne veux pas déranger Adélia, même si au fond ça ne la dérange pas, et il a l’air tellement plus confortable installé ici.
-Natu !
Enfin, mon année s’est terminée avec l’arrivée d’un nouveau compagnon. Je ne sais pas comment il est arrivé là mais, depuis, il veut plus me quitter. Il a accepté que je l’attrape. Un matin, j’entendais toquer à ma fenêtre. J’ai été très surprise de voir un magnifique Natu tentant de picorer la vitre pour pouvoir entrer. J’ai ouvert la fenêtre et il s’est empressé de se diriger avec mon bébé. Il le bordait et il me semblait entendre une douce mélodie. Ce pokémon oiseau fait dormir mon fils tous les jours depuis son arrivé. Il est tendre avec tout le monde. Rick, Kate et Seth l’ont tout de suite apprécié. Je sourie à côté de tous mes compagnons. Ils nous regardent. Ma vie a changé en venant ici. Et rien ne pourra la pourrir. J’ai déjà eu assez de souffrance pour qu’on m’en remettre une couche. J’ai décidé d’être heureuse jusqu’à la fin de mes jours, un célèbre écrivain a dit que c’était bon pour la santé. Ce que j’observe surtout, c’est que c’est facile malgré le mal qui règne sur l’île ; il ne faut penser qu’à ce qui est bon. C’est un excellant remède.