Petite fête entre... amis? (Pv: Mercedes) [contenu explicite]

Sa faisais trois jours que tu t'étais installé dans cette résidence pour compétiteurs. Rien de trop luxueux, mais rien de trop précaire. L'idéal comme installation. En même temps t'étais loin d'être difficile, il y avait un très bon accès a internet, les lits étaient confortable, la nourriture très bonne, en même temps sa faisais tellement longtemps que tu mangeais de la nourriture faite pas les cuistots de l'armée que même les rations de guerre ne t'étaient plus horrible a la bouche, alors la c'était génial pour toi.

Donc lit confortable, tout va bien... sauf ta colocataire. Tu l'aime bien elle est sympatique, mais te retrouver dans le même petit apart qu'une aussi belle femme t'avais surpris. Bien entendu, t'avais vite repris ton comportement froid et distant, a vrai dire tu te demandais quel petit malin vous avais mis ensemble. Enfin, le plus dur sa sera de cacher tes véritables activites a ta coloc. Enfin, il fallait maintenant que t'aille a la fête de bienvenue maintenant que vous étiez tous la.

T'es pres assez rapidement, une chemise blanche, un jean noir, tu te casse pas la tête. Descendant l'escalier, tu te demande si cette soirée ne sera pas une bonne occasion pour faire connaissance avec les autres, et glaner des infos ici et la. Tu vas au bar et prends un jus de fruit. Tes pokémons étaient restés dans ta chambre, ta goupix aimait bien la télé et savait changer les chaines. Ton minidraco qui était encore qu'un bébé ne supporterais pas de rester éveiller si longtemps. Tes yeux glissent doucement vers l'escalier, se demandant si Victoria viendra. Tu crois qu'elle était en train de se préparer quand tu es descendu.

SENSATIONNELLE"feat. Lyam Greystone"

Ne vous ai-je pas raconté déjà? J'ai un appartement super. Presque luxueux, confortable, très propre. Un immeuble quasi neuf et des logements très spacieux. Cet endroit respire la créativité. Ces hauts plafonds, ces grandes colonnes et cet espace commun gigantesque... L'appartement s'apparente à un loft tellement il est grand et ouvert. Ma pièce personnelle est constituée d'une chambre d'une grandeur acceptable, ainsi que d'une salle de bain très confortable. Je passe le plus clair de mon temps dans le salon, quand une certaine Goupix ne s'approprie pas la télévision. Je travaille aussi dans ma chambre, via mon bureau. Une grande fenêtre ensoleillée donne sur le port et sur les rues en contre-bas, et je peux admirer le paysage tout en écrivant mes précieux articles. Parlant d'articles. Je viens un article sensationnel qui a reçu une réponse inespérée! AH! Alors que je sors de la douche dans une nuage de vapeur je tiens à peine en place à l'idée de tout le vacarme qu'il causera. Je ne peux m'empêcher de sourire. Autant le dire. Je me sens extraordinairement bien. Même que je respire la joie. J'applique une pommade dans ma longue chevelure rose avant de les sécher en profondeur. Le produit agit magiquement dans mes cheveux qui se mettent à onduler, bien dociles. Voilà qui me satisfait pleinement. Après quelques moues séductrices dans le miroir, je décide que ce look me convient et passe à l'étape suivante: la garde-robe. J'ai préparé déjà mon accoutrement pour la soirée: une petite robe noires à paillettes discrètes (autant que des paillettes peuvent l'être du moins), assorties de sandales mignonnes à talon haut. Une fois habillée, il ne reste plus qu'une petite touche de maquillage. Rien de trop voyant. Le soleil d'Enola m'a déjà fait un teint d'enfer, il ne reste plus qu'une ligne noire sur chacun de mes yeux, un peu de mascara, de l'ombre à paupière bleu pour faire ressortir l'azur de mes yeux, ainsi qu'un peu de gloss. Enfin prête!

Vous vous demandez probablement pourquoi je me prépare ainsi. Vrai que depuis mon arrivée, je ne me suis pas donné autant de mal pour me préparer. Mais ce soir, je sors. Une petite fête a été prévue pour accueillir les nouveaux locataires de l'immeuble de cette année. En fait, cet endroit abrite des Compétiteurs. Chaque année, de nouvelles personnes louent ces super appartements. Quelle occasion rêvée, donc, de faire connaissance avec tous mes voisins! Avant de quitter l'appartement, je jette un coup d'oeil au miroir. Vraiment, je me suis surpassée. Ces petits escarpins me donnent des jambes sensationnelles. Je soupire d'aise, sans même regarder un seul instant mes Poké Ball, restées sur mon bureau. Bien sûr, cette soirée est mienne et Peach, Kinu et Shadaya resteront dans leur petite maison. Je quitte l'appartement, sans remords. J'ai envie de fêter ce soir, peut-être même me prendre une cuite, tant que j'y suis. Je rayonne de mille feux et je veux continuer à faire brûler mon étoile intérieure.

Je prends l’ascenseur qui me mène au hall. Déjà, j'entends le brouhaha de la musique et des danseurs. La salle de réception a été transformée en une piste de danse, des tables et des chaises accolées aux murs. Au fond, un bar très invitant me fait de l'oeil. Je passe au travers des danseurs, saluant des visages familiers, m'arrêtant pour faire connaissance avec ceux à qui je n'ai parlé. Tous les regards se portent sur moi, je les attire. Ils veulent tous une partie de moi. Je deviens le point focal de la pièce et la sensation est enivrante. Je me sens invincible, belle, irrésistible. Le coeur battant, je me dirige vers le bar et commande un Sex on the Beach. La boisson sucrée pétille sur ma langue, m'arrachant un sourire. Je balaie la pièce du regard et mes yeux se posent sur un jeune homme, non loin de moi que je reconnais. Lyam Greystone, mon colocataire. Nous n'avons pas vraiment eu l'occasion de faire connaissance, mais je dois avouer... Il n'est pas du tout désagréable à regarder. Je me suis promis de ne pas m'engager dans cette pente. Après tout je suis déjà sortie avec mon coloc... et les choses ne se sont pas très très bien passées... Mais je ne veux pas sortir avec lui. Seulement apprendre à le connaître!

Je m'approche de lui, laissant ma chevelure voler derrière moi. Je laisse danser mes hanches peut-être un peu plus qu'il ne le faudrait, mais une fois que je me suis mis une idée dans la tête, je dois l'obtenir. Je le vois un peu comme ce scoop que je veux dénicher. Mystérieux, inaccessible. Sa distance avec les danseurs ne m'a pas échappé. Tout comme son bel habit. Lui aussi s'est mis beau. Alors que j'arrive assez près, je cherche le contact de ses yeux, un sourire flottant aux lèvres. Je le salue d'un mouvement de tête avant de repousser une mèche rebelle de ma joue.

«Hé, Lyam.»

Doux, séducteur, du miel qui vous coule comme un délice dans la gorge. J'appuie sur le bar derrière nous, décontractée.

«Tu aimes ta soirée?»

On se serais presque cru dans une fête stéréotypée, les cocotiers nains, le barman en chemise a fleur, avec son collier de fleurs tropicales, seul bémol, en réalité, elles puent ses fleurs, mais sa tu ne lui dira pas. Ton regard se porte vers l'entrée et... tu t'étrangle presque. Si déjà tu la trouvais attirante... alors la elle était presque une déesse... et le reste de la salle l'avais aussi remarqué. Le barman te demande si c'est bien elle ta colocataire... tu lui réponds par un grognement... t'étais pas une agence matrimoniale... Tu te concentre sur ton jus de fruit et la suite a donner...

Tout d'abord partons du début... Les chevaliers dracolosse... Unité d'élite de la royal air force, six cent homme, dont 400 actifs et 200 débutants. On est considéré comme actif lorsque l'on a son draco qui évolue en dracolosse. En théorie, vous êtes des soldats qui servent de parade et de gardes du corps a la reine d'angleterre même si l'histoire a retenu bon nombre de vos coups d'éclats... et un nombre aussi extrêmement élevé de civils morts lors de vos interventions a l'étranger. En même temps un ultralaser de dracolosse ne se maîtrise pas hein? Donc, cette unité dispose de ses propres moyens de renseignements, les apprentis, ceux qui ne possédaient encore leur pokémon au stade finale de leur évolution. Vous étiez d'ailleurs réputés pour être aussi bons que les espions de la reine. C'est la que t'entre en scène, faire tes rapports de situation, et savoir s'il y aura besoin d'intervenir, plus que diplomatiquement. Tu savais que t'étais loin d'être le seul espion présent sur cette île...

Une voix te sors de tes pensées, c'était Victoria, ta gorgée de jus de fruit passe avec difficulté, t'es en mission, pas le temps de jouer je te dis. Tu te demande ce qu'elle veux? Ton ressentis sur cette soirée? A chier, les fleurs sentent si fort que sa t'en saturais le nez, t'avais grillé la bouteille de jus de fruit de super marché sous le bar, mais tu finis par répondre dans un presque sourire:

"Je l'aime assez oui, même si je m'attendais pas a ce que l'on soit autant"

Jettant un coup d'oeil a la salle, tu te demandes comment échapper a la jeune fille aux cheveux rose. Y'avais une expression pour sa d'ailleurs... Filer a l'anglaise... Un petit sourire se peint sur ton visage, tu n'avais encore aucune idée de comment faire, mais t'avais peur qu'en restant près d'elle tu succombe a son charme:

"Une autre chose qui m'étonne, c'est que je vous aurais plus vu sur la piste de danse Victoria."

Ton calme, patient et mesuré, un poil charmeur, un autre poil moqueur, mais petit ce poil la hein? Tu la taquinais légèrement, t'espérais qu'en lui "suggérant" cette idée, son excitation naturelle l'enverrai danser la bas. Colocation avec une surexcitée de nature c'est loin d'être de tout repos a vrai dire... Toujours ton léger sourire en bouche, tu bois un peu de ce jus de fruit sorti d'une usine de l'île...

SENSATIONNELLE"feat. Lyam Greystone"

Malgré l'air climatisé qui crée bien souvent un espèce frais à l'intérieur de l'immeuble, voir froid à certains moments, nous brûlons sous les spots aménagés spécialement pour la fête. Sur la piste de danse, les corps ondulent, couverts d'une pellicule humide. Les verres s'hérissent au-dessus des têtes, brillent dans des éclats orangés ou verts alors que les faisceaux les percutent. De vraies petites étoiles dont la lumière me caresse le visage, et fait s'illuminer les paillettes de ma robe. De quoi attirer encore plus l'attention sur moi. En d'autres circonstances, cet attirail m'aurait un peu gênée. Il est vrai que je n'ai pas vraiment l'habitude de sortir. Je suis un peu ermite à mes heures, malgré ma nature hautement sociable. Le travail prend une dimension importante dans ma vie et je préfère souvent m'éloigner des autres pour me concentrer dans ma tâche. Ce soir est différent. J'ai toutes les raisons de fêter. J'ai bien envie d'être la reine de la soirée, et je viens tout juste de trouver mon prince en monsieur Lyam Greystone ici présent. Ma petite robe noir voyante qui me fait des jambes si attrayantes ne me dérange donc pas le moindre du monde, au contraire. Elle me permet de me fondre au décor de la soirée, comme si j'y avais toujours été. Au final, l'objectif de la fête est rempli, de mon côté. Je me sens entièrement intégrée à cette communauté que nous, habitants de l'immeuble, formons.

Malgré tout, je concentre mes efforts sur toute autre chose à présent. Lyam. Rigide comme un piquet, construit comme un dieu, un air farouche et sévère dans l'oeil. Je connais ce genre de mec. Ils repoussent tout ce qui peut bien tenter de les approcher. Au final, ils cachent souvent une mine d'or. Celui-là est bien particulier. Séduisant comme on en voit rarement, et avec un accent anglais qui m'a rendu complètement folle depuis son arrivée. Comme je suis plus intelligente que de me jeter au cou de mon colocataire, je me suis tenue sage. Je sais très bien dans quel merdier cela peut mener, je n'ai qu'à penser à mon ex, Steven. Par contre, je ne suis pas assez sotte pour penser qu'une généralisation doit s'appliquer dans ce cas-ci. Aussi, ce soir je rejette toutes les lois. Lyam est donc dans ma ligne de mire. Je vois que lui aussi se plaît à jouer. Je sens un ton séducteur, un peu moqueur aussi, dans sa voix. Une épice que nous ne nous étions pas permis plutôt alors qu'il est clair que lui et moi faisons des étincelles. Je me rapproche un peu de lui, amusée par son commentaire. Je sirote une gorgée en l'épiant entre mes cils. Malgré la boisson fruitée sous mon nez, l'odeur du jeune homme m'atteint dans toute sa masculinité.

«Vrai que nous sommes pas mal... Mais plus on est de fous, plus on rit!»

Je rejette la tête en arrière dans un rire cristallin, presque enfantin. Je pose une main sur son bras, lui offrant un léger clin d'oeil malicieux. Ma bonne humeur doit se sentir à travers les pores de ma peau tellement elle est complète. Je retire ma main avant de la poser nonchalamment sur ma hanche.

«Je ne danse pas en effet, j'avais un peu soif... Et puis je n'avais pas de partenaire.»

Je l'observe, un sourire séducteur flottant sur mon visage. Comme il est bon de flirter sans se soucier du Régime ou de la Résistance ou des Pokémon. Juste flirter avec le plus beau garçon de la soirée, comme une jeune fille de vingt-deux ans. Il n'y a aucun doute sur mes intentions. Je veux l'emmener sur la piste de danse et sentir son corps contre le mien. Voyant son manque de réaction, je ne prends pas quatre chemin.

«Tu es un homme bien capable... M'offrirais-tu cette danse?»

Je lui offre mon regard le plus irrésistible, sans me changer en pauvre Ponchiot suppliant. Je préfère l'approche tigresse en chasse!

Plus sa allait, plus t'avais l'impression que vous jouez a un jeu, celui du chasseur et du chassé... sauf que t'avais l'impression que c'était toi la proie. Chose assez déconcertante... Qu'est ce qu'il y avait chez toi qui pouvais l'interesser, qu'est ce qu'elle espérait obtenir de toi? Tu n'envisageais pas une seconde que tu puisse lui plaire, donc forcément qu'elle espérait quelque chose de toi. Réfléchis réfléchis... Non rien te viens a l'esprit... Elle n'avait pas tort, mais la foule t'étais pas réellement fan, néanmoins tu hoches la tête:

"C'est vrai"

Que dire de plus? Voila maintenant que sa main viens sur ton bras, tu rougis, presque pas mais tu doutais pas que sa lui échapperais. Voila qu'elle te fais un clin d'oeil... Ne rougis pas ne rougis pas. Ton sourire s'élargis a peine lorsqu'elle t'explique. Avec tous les hommes de la salle qui la regardait, un partenaire potenciel c'était pas ce qui manquais. Etrangement, cette impression d'être une proie devant son prédateur reviens... Et t'avais raison, toi danser! C'était impensable... t'allais lui écraser les pieds. Puis de toute manière, t'aimes pas danser. Tu te rendais ridicule, donc tu attirera l'attention. Malgré tout, son regard te pousse a changer d'avis. T'étais sur d'une chose, que cette surexcitée te lâchera pas tant qu'elle n'aura pas ce qu'elle veux (déjà qu'elle a du mal quand Kitsune a la télécommande...) Tu lui souris a ton tour, elle te rendais imprudent et sa t'énervais légèrement. Même si tu le montrais pas t'étais légèrement agacé...:

"D'accord mais une seule danse hein?"

Tu la prends par la main et la mène vers la piste de danse, et a ce moment la la musique change, même pas quelques secondes... Voila que les groupes se rapprochent, la lumière deviens plus sombre... non pas sa... si y'avais bien une danse que tu voulais éviter, c'est le "mythique" slow... Non la sa crains trop. Ton regard reste neutre quand t'enlace Victoria au niveau de la taille, tu espérait que la baisse de luminosité dissimulerais ton visage rouge, tu finis par lui chuchoter au creux de l'oreille:

"Je ne sais pas danser, et je te jure que je ne le savais pas..."

SENSATIONNELLE"feat. Lyam Greystone"

Moi et les garçons... une longue histoire compliquée. Non pas que j'ai de sérieux problèmes avec eux. Même que si vous vous trouviez des affinités avec la psychologie et que vous recherchiez quelque réponse à mes réticences à m'engager dans mon passé lointain, dans ma petite enfance même... vous ne trouveriez rien. Rien du tout. J'adore mon père et ma relation avec lui a toujours été des plus saines, malgré la brutale séparation qu'il a connu avec ma mère. Pas de problème donc de ce côté. Je n'ai jamais eu le coeur brisé non plus. Je n'ai connu qu'une relation sérieuse qui n'a duré que quatre petits mois. Je vous le jure, je n'ai aucun mal avec les hommes. Mais je préfère prendre une bouchée à la fois. Croquer une fois plutôt que de m'alourdir d'un gros repas. Vous voyez ce que je veux dire? Les hommes que je rencontre cherchent trop à s'engager. Je leur fais de l'oeil et déjà ils cherchent à me filer la bague au doigt. Ne savent-ils pas qu'il est épuisant de vivre avec moi? Ne savent-ils pas que j'ai des rêves à poursuivre avant même de penser un seul instant à m'installer et fonder une famille? Je veux m'amuser moi. Je suis jeune et insouciante et j'ai besoin de vivre pleinement ces quelques années de liberté avant que le grand amour ne m'emporte et me consume... si un jour cela se produit évidemment. Mon véritable amour est et sera toujours ma carrière, que j'ai décidé d'épouser il y a bien longtemps. Je dragues donc Lyam dans cette optique. Un peu de plaisir, un éclat de jeunesse dans le rire et la chaleur humaine. Peut-on m'en vouloir pour cela?

Lyam est particulièrement mignon. S'il a compris mes intentions et accepté de jouer le jeu, il le fait avec une certaine maladresse timide qui me fait fondre. Je constate que son intérêt n'est pas feint, malgré ses airs rigides. Je me sens malgré moi un peu flattée, comme toujours quand un beau garçon me porte attention. Il accepte finalement de danser avec moi et je peux voir que l'idée ne lui fait pas bien plaisir. Je le remercie d'un sourire sympathique avant de laisser mon verre au bar. Je n'y retoucherai plus, évidemment. On ne sait jamais ce que quelqu'un pourrait y glisser. J'ai d'ailleurs déjà écrit un article très intéressant à ce sujet à propos d'une jeune fille qui... bon. Je m'éloigne du sujet n'est-ce pas? Vous mourrez tous d'envie de savoir ce qui se passe ensuite, je devine? D'accord, je continue. Je me laisse tirer bien sagement jusqu'à la piste de danse. Depuis plusieurs minutes, des morceaux extraordinaires passent et j'ai seulement hâte de me déhancher au rythme effréné de cette musique à saveur tropicale! Je n'ai pas bien de chance par contre, car sitôt entre les danseurs, une chanson douce et langoureuse se fait entendre. L'air déconfit de mon cavalier me fait bien rire. Dans un sourire, je me moque gentiment.

«Allons, on ne participe pas un à un concours de danse!»

Je rejette la tête en arrière avant de l'attirer contre moi. Je passe mes bras autour de son cou alors qu'il enlace ma taille. Il sent si bon, aussi près, que j'ai peine à prendre mon temps avec lui. Pour détendre l'atmosphère et l'amuser, je passe des remarques moqueuses, mais non méchantes, sur les danseurs qui nous entourent, qui nous ont accepté dans leur cercle. Je fais par exemple remarquer la différence de grandeur entre une grande femme construire sous un modèle d'échalote ainsi qu'un petit homme trapu qui dansent ensemble en échangeant de longs baisers. Au bout d'un moment, cependant, n'y tenant plus, je pose ma tête contre son épaule, complètement détendue. Je cesse même de parler, imaginez-vous! Je suis bien, tout simplement. Je me sens en sécurité et merveilleuse et belle.

«Je dois avouer, Lyam, que tu es vraiment beau ce soir...» je lui glisse à l'oreille pour couvrir le son de la musique.

À mon tour maintenant de rougir. J'évite son regard avec soin et reprends ma position sur son épaule. Ainsi, je n'ai pas à affronter sa réaction. Quelle trouillarde, moi qui croyait être pleine de confiance ce soir!

Tu avais crains ce moment plus que tout a vrai dire, tu ignorais combien de temps tu sera capable de résister a la jeune femme merveilleusement belle qui est dans tes bras. T'es un homme célibataire... donc on peux deviner l'état de ton cerveau assez rapidement. Lamentable, plus elle était proche de toi, plus ta volonté lachait. Au moins elle t'en voudra pas si tu lui écrase les pieds c'est déjà sa... Eh oui, t'es tellement mauvais danseur que tu serais capable de lui faire une entorse rien qu'en lui marchant dessus. La danse... voila ta cryptonite personnelle.

Tu lui offre un sourire sincère de remerciement et vous commencez a danser, vos corps ondulant l'un contre l'autre sur le rythme de la musique, venant petit a petit a bout de tes fortifications mentales. Tu ris doucement a ses commentaires et ajoute les tiens, plus mordants, un peu plus méchants, parfois légèrement a côté de la plaque, on parle bien d'humour anglais non? En tout cas on peux dire que tes commentaires étaient un peu trop méchants peut être, en même temps vous aviez pas loin de vous un couple stéréotypé, cela détendais assez bien l'atmossphère.

Tes yeux s'agrandirent légèrement d'étonnement lorsqu'elle arrête de parler pour nicher sa tête dans ton cou. Tu ne prenais même plus la peine de cacher ta gêne et tes rougissements, chose qu'elle n'a pas du remarquer tout a l'heure, parce qu'elle en remet une couche avec un compliement que t'a pas souvent entendu dans ta vie... Ton coeur se met a battre, vite, trop, trop vite... Tu n'entendais plus que lui, le sang bourdonnant a tes oreilles... Mais trouves un truc a lui répondre crétin! La t'es confus d'accord, mais elle attendra pas vingt minutes que tu te remettes de tes émotions hein.

Soupirant en sentant le stress monter, tu penche la tête vers elle, tu voulais l'embrasser sur la joue mais elle n'était pas disponible, alors tu te rabat sur le cou, refermant avec douceur tes lèvres dessus puis chuchote a la jeune femme embrassée:

"Et toi Victoria tu es... magnifique"

Eh oui, ce compliement était venu a bout de tes réticences, et t'avais du mal a garder ton calme avec elle. D'ailleurs qui te blamera d'avoir cédé au charme de ta colocataire? On te raillerait plutôt de ne pas en avoir profité, surtout que t'étais persuadé qu'elle n'était pas un agent du régime. Ou était le mal? Tu reprends tes petits baisers dans son cou, légèrement étonné par la douceur de sa peau. En tout cas, elle maintenant n'avait surement plus le moindre doute sur ce que toi tu ressentais a son égard a cet instant. Tes bras se resserèrent autour d'elle, tes baisers se firent plus francs, maintenant, ce n'était plus l'étreinte d'un partenaire de danse que tu lui donnait, mais celle d'un amant fou de celle qu'il avait dans ses bras. C'était assez radical comme changement de situation tout de même...

SENSATIONNELLE"feat. Lyam Greystone"

À mesure que je m'installe contre son corps ferme, je le sens se détendre lui aussi. Je peux deviner aisément qu'il n'a pas l'habitude de ce genre de rencontre osée. Moi non plus à vrai dire. Son contact m'électrise totalement et j'ai du mal à garder ma concentration sur quoi que ce soit d'autre que lui. Pourtant, j'ai beaucoup voyagé et j'ai fait connaissance avec des hommes d'un peu partout. Cet Anglais les surpasse tous, vraiment. Sexy, mystérieux, ténébreux, envoûtant et cet accent... J'ignorais que l'accent britannique chantait aux oreilles des jeunes femmes naïves comme moi. Mais d'avantage qu'une origine, nous partageons une chimie que j'avais pu sentir à son arrivée et que jusque là, je refoulais. Je ne me suis pas offert beaucoup de distractions sur ma mission depuis mon arrivée à Enola. Mes recherches sur le Régime s'étendent de plus en plus, chaque jour. Je me créé déjà plusieurs contacts qui, régulièrement, me tiennent au courant de ce qui se passe sur l'île. Je me suis tenue tranquille, et ma couverture s'avère parfaite pour mon genre de travail ici. Demain, je devrai y retourner. Prouver ma valeur sur le terrain, m'aventurer dans la montagne pour y chercher la base secrète du Régime qui s'y trouve et, si possible, y recueillir de l'information. Demain. Ce soir, je me suis glissée dans les bras du plus beau jeune homme de la soirée et j'ai déjà tout oublié autour de moi, y compris cette guerre qui fait rage dehors. La danse, la chaleur et Lyam m'ont déjà coupé du reste du monde. Une fille a besoin d'un répit, non?

Alors que mon compliment tombe, dans ma plus grande gêne, j'ai l'impression que le peu de distance qui se trouve entre nous est brisé. Ses morceaux se dispersent et quelques danseurs se retournent vers nous, comme si eux aussi avaient perçu ce changement. Je viens de casser une glace invisible. Je sens que la maîtrise de Lyam s'effrite alors qu'il me retourne le compliment, son désir perçant à travers ce murmure qui me caresse l'oreille. Je n'ose pas bouger, ni même respirer, alors qu'il se penche en direction de mon cou pour y déposer un baiser qui m'arracher un frisson. Je ferme les yeux malgré moi alors que ses lèvres effleurent ma peau encore et encore, son nez contre mon épaule. Je sens quelque chose dans mon ventre se réchauffer alors que ses puissants bras m'attirent contre lui. Une colonie de fourmis a envahi ma tête, m'empêchant de réfléchir, de mettre de l'ordre dans mes idées. Je ne peux que sentir mon coeur qui s'est emballé à ce contact intime, sensuel. Ses caresses ont raison de ma rigidité et bientôt je deviens molle dans ses bras, complètement grisée par son contact.

Je me détache un peu de lui, mettant fin à ses baisers au creux de mon cou, pour le regarder. Nous échangeons un regard électrique, profond, rempli de secrets que nous ne pourrons bientôt pas garder. L'appel de la chair, l'appel de la chaleur humaine. L'illusion d'un amour qui ne dure que le temps d'une soirée. Je passe une main sur son épaule, les lèvres entrouvertes alors que je scrute son visage dur, rosi par notre échange. Je trace du regard les formes de ses traits, m'attardant particulièrement à cette bouche volontaire. Au bout d'interminables secondes, je réalise que ma tête s'est penché vers l'avant, dans sa direction, vers ses lèvres si chaudes, si tendres... Je m'arrête, en suspens, à quelques millimètres d'un baiser. Je sens son souffle contre mon visage et sa passion m'envahir, égale à la mienne. Et pourtant je reste ainsi, entre deux mondes, à laisser durer l'attente, laisser cette distance confortable, là où tout est encore permis. J'ignore toujours si c'est moi ou si c'est lui. Peut-être le magnétisme a-t-il finit d'agir, peut-être ai-je succombé. Nos lèvres s'assemblent dans un baiser fougueux mais plein de tendresse, un baiser qui fait s'agiter mon coeur d'autant plus. Je passe mon bras derrière son cou, pour faire durer ce moment. Cette chaleur dans mon ventre est devenue comme de la lave en fusion qui menace de m'emporter. Aurais-je cru à cela, en laissant mon regard s'attarder sur lui tout à l'heure? Ce baiser est le meilleur de toute mon existence et de loin.

Tes lèvres se refermaient avec douceur sur son cou, ton cerveau était en surchauffe, aucune pensée autre que t'aurais pas du faire sa... Tu savais que tu n'aurais pas du céder, mais tu savais qu'il y avait quelque chose d'étrange. T'étais incapable de résister a cette jeune femme, le moindre de ses mots t'électrisais, le moindre de ses sourire faisais naître une étrange chaleur au niveau de ton ventre... Oui, tu la désirais autant qu'il était possible pour un homme de désirer une femme... Le genre de truc qui t'arrive jamais habituellement. Ton coeur vas vite, toujours plus vite, battant plus fort, tu ne pensais pas qu'un jour il puisse battre aussi vite sans qu'il éclate ou qu'il défonce ta cage thoracique, au point ou tu en était, il ressemblait plus a un piafabec pris au piège.

Tu sens Victoria se défaire lentement de ton étreinte, même si elle est restée roche de toi, ses magnifiques yeux azurs plongés dans les tiens, échangeant un regard plein de promesses et désirs cachés, oui, vous seriez l'un a l'autre... juste cette nuit. Tu ne peux te permettre de te lier plus profondément a quelqu'un, surtout dans l'état actuel des choses. Tu mentais sur a peu près tout depuis ton arrivée... Puis t'avais pas envie que sa devienne sérieux, le nombre de tes frères d'armes qui sont devenus morose après une relation qui s'est mal terminée. En même temps elles ont quoi les femmes a être aussi curieuses sur nos activités... quand on leur dis secret défense c'est as pour rien. Tu t'égare la. Le temps que tu t'égares, ses lèvres s'étaient approchées de toi, vos soufflent se mêlent doucement, avant que tu lui offre ce baiser que depuis le début vous attendiez.

T'avais l'impression que tout ce que tu avait vécu depuis que t'étais arrivé n'était qu'un prélude fait pour conduire a ce moment précis. Votre premier, et surement pas le dernier baiser était plein de tendresse, et de fougue paradoxalement, t'essayais d'être doux malgré le volcan que ton corps semblait être devenu. Ce baiser était le plus plaisant que tu n'avais jamais connu, ce qui n'était pas forcément le meilleur des compliements sachant le peu de femmes que tu avais eu dans ta vie. Tu fait durer le baiser autant que tu le peux, mais tu as du te rendre assez rapidement a la réalité... Il faut bien que tu respires, et franchement mourir d'asphyxie c'est pas cool.

Tu romps doucement ce contact enivrant la regardant dans les yeux a ton tour, tu ne pouvais attendre plus longtemps... Mais comment amener le sujet? Tu l'embrasse une fois de plus, un baiser tout aussi long, puis un troisième... Après plusieurs baisers tu décide d'en venir au fait, penchant sa tête vers elle et chuchotant d'un ton doux:

"Dis moi t'aurais pas laissé la télé allumée?"

Oui il y avait plus raffiné pour lui demander d'aller dans votre petit apart, mais vu l'état d'échauffement de ton esprit, tu étais incapable de faire dans l'extrême finesse... Tu prends sa main avec douceur et tu commence a la mener vers l'ascenceur, déposant un rapide baiser sur ses lèvres.

SENSATIONNELLE"feat. Lyam Greystone"

J'aurais souhaité voir ce moment s'éternisé. Je me sens comme une jeune fille, encore vierge d'amour, grisée par chaque contact. Comme si cette chaleur humaine était la première qui caressait ma peau. Une vision peut-être idéalisée de lui, de moi, de cette soirée qui, au fond, n'a rien de spécial. Mais entourés de ces danseurs couverts de sueur, nous nous sommes trouvés, deux âmes à la dérive dans un univers de solitude et de mensonges. Alors que mes bras l'entourent, j'ai enfin l'impression de connaître la raison de ma présence sur cette île, enfin la pensée que j'agis comme il le faut. Je revois toutes mes actions depuis mon arrivée les unes après les autres qui disparaissent dans un abysse d'oubli. En m'abandonnant à moi-même à mes désirs, à mes envies du moment. Je me rends compte, dans les bras du bel Anglais, que toute cette situation m'a stressé bien plus que je ne me le laisse paraître. Quoi de mieux que quelques baisers pour me détendre complètement? La chanson lente se termine finalement et les faisceaux de lumière se reflètent un moment sur ma robe à paillettes, lui donnant un aspect auréolé dans la pénombre. Plusieurs se retournent, attirés par cet éclair vif, et je rougis un peu qu'on me surprenne dans une position aussi intime avec Lyam. Tous sauront maintenant que les résidents de l'appartement 304 ne sont pas que de bons amis. Toute cette attention m'a un peu refroidie et le jeune homme doit sentir mon malaise car il me propose de façon dissimulée de rentrer au bercail pour pouvoir passer le reste de la soirée en tout intimité. Je souris, soulagée.

«Oui, merde, je crois bien que tu as raison!»

Jouant le jeu, je le laisse me tirer par la main alors que nous nous frayons un passage parmi les danseurs. Je surprends plusieurs regards jaloux, certains m'étant adressés, et d'autres à Lyam. Je les ignore en ne me départissant pas de mon sourire. Enfin sortis de la pièce étouffante à l'abri des regards, mes oreilles bourdonnent et mes yeux me piquent. Je m'empresse de saisir le bras de mon cavalier avant de presser le bouton de l'ascenseur. Nous y montons avant de commander le troisième étage. Comme nous sommes enfin seuls, j'en profite pour me blottir contre lui, le plaquant contre le mur de l'appareil ascendant, couvrant son cou de baisers. La chaleur au creux de mon ventre reprend à son contact. La confusion dans mon esprit aussi. Bientôt, nos lèvres s'unissent à nouveau, encore et encore. Plus les baisers se font nombreux, plus ils se font courts et passionnés. Un «ting!» retentissant nous avertit que nous sommes parvenus à notre destination. Les portes s'ouvrent sur une bande de nos voisins qui nous considèrent un moment, les yeux bien ronds. Oops! Je me détache du jeune homme en rougissant et nous sortons avant de nous diriger vers notre appartement. Au coin du couloir, j'éclate de rire telle une gamine, jetant un regard complice à Lyam. Je me sens comme un enfant qu'on a surpris à voler!

Je laisse Lyam ouvrir la porte, le corps plaqué contre le sien, couvrant ses épaules de baisers. Une fois à l'intérieur, nous refermons avant de se plaquer une fois de plus l'un contre l'autre. Il est comme un aimant qui attire le moindre de mes mouvements. Nos corps ondulent l'un contre l'autre dans un magnétisme envoûtant. Nos lèvres ne se quittent plus. J'ai envahi sa chevelure d'une main curieuse alors que l'autre s'est égarée sur son dos. Mon sac à main a été lancé quelque part par terre, je ne sais où. Ça m'est complètement égal. La télévision est en effet allumée, pour sa Goupix qui s'est assoupie. Tant mieux. Si elle nous avait vu, ainsi blottis l'un contre l'autre, je doute qu'elle n'aille apprécié... Même que j'aurais probablement terminé la soirée dans un tas de cendres! Dans l'appartement, ainsi contre lui, je réalise qu'il sera difficile de lui résister par la suite. Déjà, j'ai chaud, si chaud. Comme si tout mon intérieur brûlait dans une sensation des plus agréables. J'ai l'impression d'avoir bu et bu et pourtant, je n'ai avalé qu'une gorgée ou deux de ma boisson tout à l'heure. Cette même impression d'engourdissement, de bien-être. Je me détache de Lyam, rejetant ma chevelure vers l'arrière, l'invitant du regard. Je mords ma lèvre en le dévorant des yeux.

«Oh Lyam, je suis trèèèès fatiguée, mais j'ai un peu peur, la nuit, tout seule... Tu voudrais m'accompagner?»

Sans ajouter un mot, je disparais dans ma chambre.

[HRP]Excuse moi c'est a chier ><[HRP]

SENSATIONNELLE"feat. Lyam Greystone"

L’entendez-vous, cette musique? Où habite-t-elle seulement mon crâne palpitant comme un cœur battant? J’attends dans une peur sans nom, un pied posé dans la chambre, l’autre en dehors. Il s’il me refusait, maintenant? S’il prenait cette chaleur, offerte si généreusement depuis les dernières minutes, et qu’il l’emportait avec lui, me laissant froide et tremblante sur le seuil? J’ai peut-être imaginé cette connexion, peut-être rêvé ces étincelles lors de nos baisers passionnés. Je n’ai pas l’habitude de douter et pourtant, pour douter, je doute. J’ai peur soudainement, peur qu’il ne vienne pas, mais aussi peur qu’il franchisse ce pas. Un nouveau regard posé vers moi et je me sens encore une fois telle une reine de beauté et de confiance, fêtant toutes mes récentes réussites, mais aussi celles à venir. Une récompense d’une nuit, un cadeau de moi à moi, un jeune homme beau comme un cœur, offert sur un plateau d’argent. La victime consentante de mon charisme, de ma joie, de ma lumière. Ce soir est mon soir, et il le sait. Il se laisse faire et accepte de me suivre alors que, maintenant, pourtant, je suis celle qui a plus l’impression de dépendre de sa décision. Je suis celle qui a le plus à perdre. S’il me refuse maintenant, alors toute la soirée sera gâchée. L’avenir ne me semblera plus aussi prometteur. Sur qui me retourner alors? J’avais besoin de chaleur humaine. Son accent, pourtant si lointain, m’apparaissait si familier en cette terre neuve pour moi.

Mais son corps se tend vers moi. Ses pas font avancer tout son être, vibrant de désir. Alors mes peurs s’effondrent les unes après les autres. Un sourire vient éclairer mon visage comme le baiser d’un ange. Il a compris que je ne veux pas être seule, ce soir. Je veux être contre lui, peu importe toutes mes résolutions. À quoi peuvent bien servir les plans quand on peut habiter le présent? J’attrape ses mains, l’attire contre moi. Je sens mes bras s’égarer contre son dos alors que nous pénétrons dans la pièce. Je m’accroche à lui comme à une bouée, absorbant sa chaleur comme si je n’y ai jamais goûté. Mon nez glisse dans son cou. Je veux m’imprégner de son odeur. Pas celle d’un homme. La sienne. En particulier. J’aurai le temps, plus tard, de l’oublier comme il se doit, mais maintenant, je veux seulement en profiter. Je me glisse sur le lit tandis qu’il referme la porte derrière nous. Ce soir, Lyam, tu m’appartiens.

***

Mon corps ne pèse plus rien. Je flotte dans un état doucereux, comme il on m’avait placé dans un cocon de plumes. Reposant là en toute sécurité. Une chaleur précieuse m’entoure, éloigne tous les démons. Je me sens bien, comme si on avait retiré toutes les douleurs du monde en cet espace particulier où je baigne, dans un rêve. Un rêve léger, rempli de verdure, de chants d’oiseau, d’herbes embrassées par les rayons dorés du soleil. Lentement, je suis aspirée hors de cet univers pur pour revenir lentement à moi. Les premières lueurs du jour percent à peine à travers mes rideaux. Je sens une peau contre la mienne, des bras m’entourant. Je me laisse soupirer de bonheur alors qu’à moitié endormie, je sens des lèvres se poser contre ma joue. Les yeux toujours fermés, je laisse mon nez s’égarer dans le cou du jeune homme, son parfum mêlé de l’odeur, moins tenue, de sa sueur. Je laisse mes lèvres s’éveiller dans un baiser. Mon corps se met en mouvement, trouvant une position plus confortable contre celui de Lyam. Il n’est pas parti. Il est toujours là, à m’offrir sa tendresse. Je n’ai pas signé pour tout cela, mais je ne pourrais le refuser à présent. Je baigne dans un confort dangereux, très dangereux. Il me salue avec un sourire qui me fait fondre et je ne peux m’empêcher de sourire à mon tour. Mes joues rosissent doucement.

«Hey, toi.»

Je me penche pour l’embrasser. Je réalise à la mi-baiser que je dois avoir une halène de vieux cheval, ainsi je rompt le contact précipitamment avant de m’excuser du regard.

«Oh pardon… haleine matinale.»

Pour éviter qu’il ne sente mes odeurs gênantes, je me réfugie dans son cou, mon endroit préféré. Je devrais briser ce contact si intime. Il appartient à ceux qui se promettent un lendemain. Or, lui comme moi savons très bien comment va se dérouler la suite. Il repartira de son côté et la vie continuera. J’espère. Malgré moi, je désire que cette accolade perdure aussi longtemps qu’elle le peut. Laisser ce sentiment de victoire, de joie, de plaisir vivre encore un peu.

C'était dur, très dur a vrai dire. Ta situation était loin d'être enviable... Fin si mais... Bon calme toi et chasse la confusion qui règne dans ton esprit et tout ira mieux plus tard une fois que vous vous serez expliqués... Fin pour l'instant, tu profite de ces dernières minutes de ce contact que tu ne retrouvera surement plus, en même temps avec ce que tu vas lui dire d'ici quelques minutes, pour l'instant tu profite juste de cette étreinte, seule chose ou tu pouvais laisser transparaître toute l'affection que la jeune femme pouvait t'inspirer.

Le baiser refusé au dernier moment te fait bien rire, avant que tu te dises que toi aussi tu pourrais avoir une sale haleine, nan mais sérieux, si tu l'embrasse et qu'on dirait que t'a un tadmorv caché entre deux dents sa le fera surement pas, pour briser un conte de fée y'a rien de pire. Elle repars se nicher une fois de plus dans ton cou, t'arrachant un petit frisson de satisfaction, non, ne tombe pas dans cette agréable torpeur, tu ne peux lui promettre un lendemain chantant avec la petite maison le pré, les ponyta etc etc... Tu ris un peu avant de te crisper légèrement, il fallait que tu le fasses... Fait le!!! Une grande inspiration et tu te lances:

"Victoria... Je t'adore... Mais comment dire... Je peux rien te promettre...C'est dur a expliquer... Mais... Je peux pas me lancer..."

Voila que le gros pavé tombe dans la mare, t'aurais pas du céder face a elle cette soirée la, cela aurait été tout de même bien plus simple... Tu t''en voulais un peu, mais bon t'avais l'impression qu'elle aussi savait ce qui allait se passer... Mais bon, voila le moment arrivé ou il fallait que tu te referme a elle. C'est la vie que t'a choisi... Difficile tout de même. Tu regardes la masse de cheveux roses encore dans ton cou, attendant sa réaction, la tenant toujours dans tes bras, finalement c'est encore plus difficile que tu le croyais...

SENSATIONNELLE"feat. Lyam Greystone"

Je ne me suis jamais vraiment autorisée aux contacts privilégiés avec les hommes. Un peu d’amour charnel, oui, peut-être. Mais au petit matin, je ne manque pas l’occasion de foutre le mec dehors. Dehors, peu importe la température… et à titre informatif, les tempêtes de neige surviennent de façon ponctuelle à Montréal, ma ville d’origine. Voilà pourquoi, en fait, je préfère que les rapprochements se produisent chez les hommes que je rencontre plutôt que chez moi. Je peux ainsi m’éclipser pendant que Roméo dort à poings fermés. Mais ce matin… Je n’ai pas envie de quitter mon lit, de le quitter lui. Sa chaleur me réconforte… de quoi? Je l’ignore totalement. Mais il sent bon, il est beau, même franchement séduisant, et je peux me reposer contre lui, nue, sans me sentir jugée ou avoir l’impression de me faire considérer comme un objet –ce qui franchement, arrive plus souvent que je ne le souhaiterais-. Quand j’ai du plaisir, je saisis toujours l’occasion, et comme Lyam ne se plaint pas, je reste bien confortablement dans ses bras. Je déteste cependant cette drôle de gêne qui accompagne ma maladresse maladive. Je me fiche pas mal de ce qu’il peut penser de moi. Je me suis toujours assumée dans mon imperfection… Mais malgré tout, je me trouve plutôt satisfaite de l’effet que j’ai produit chez lui.

Ce pauvre bozo vient alors tout gâcher. Franchement, j’aurais pu lui en coller une en pleine figure tellement ce qu’il propose est ridicule. Je sens mes yeux s’élever vers le ciel. Je me détache un peu vivement de son corps pour lui secouer la tête sous le nez. Je me glisse hors du lit et me rhabille en prenant mon temps. Juste pour le faire poireauter un peu. C’est bien un homme tout craché, ce numéro que me fait Lyam. La plupart des filles s’en retrouvent froissées, mais moi, je m’en amuse. Même que j’ai un peu pitié. Le pauvre ne sait pas que c’est moi qui dis «Arrête». D’ailleurs, c’est bien la première fois qu’un jeune homme me pose des barrières. C’est plutôt moi qui dois me battre, habituellement, pour les repousser. Mercedes, épouse-moi, tu verras, je ferai le parfait petit mari, et nous aurons plein d’enfants. Beurk. Au moins, celui-ci ne me fait pas la tête. Je n’aurai pas besoin de lui briser le cœur pour une histoire d’un soir. Il sait à quoi s’en tenir, il est propre, bien élevé, le parfait chien-chien quoi! Euh… Je veux dire… Le parfait garçon. Une fois totalement habillée, je me relève, un sourire amusé sur le visage. Un peu cruel, peut-être, mais j’ai comme envie de me venger, pour une raison qui m’échappe.

«Lyam, ce n’est certainement pas avec moi que tu devras t’inquiéter pour cela. On s’est bien amusés hier soir, mais on arrête là, et c’est tant mieux. Je ne cherche pas de copain, de toute façon. Trop… encombrant.»

Non, sincèrement, que ferais-je d’un petit ami? Je le flanquerais où moi, dans cet horaire on ne peut plus chargé? J’ai mieux à faire que de m’occuper d’un homme pleurnichard. Déjà que je dois jongler avec les sautes d’humeur d’un Kaïminus en furie! Avec un sourire, je pose un baiser sur son front, quelque part entre deux mèches sombres. De nouveau, son contact m’électrise et je me recule, parcourue de frisson. Je ne fais que le quitter que j’ai déjà envie de lui sauter dessus… Misère. Il va falloir que je sorte m’aérer l’esprit moi, où je pourrais jouer sérieusement avec ses sentiments. Avec un rictus mal assuré, malgré moi, je lui propose de me suivre alors que je me dirige vers la cuisine.

«Je vais me faire des œufs, tu en veux?»

Déjà, je m’active autour des fourneaux. Je ne sais pas cuisiner, mais quand même, je sais me préparer des œufs et du bacon. Je chantonne tout en préparant le repas du matin, même s’il est probablement encore trop tôt pour manger. Au diable les habitudes. Je partirai sitôt le petit déjeuner avalé pour m’aventurer de nouveau vers les montagnes, dans le but, peut-être, d’y dénicher un Pokémon intéressant ou deux.

«Voilàààà! Mais ne prends pas trop l’habitude, hein, pas question que je fasse la femme de ménage de service dans cet appartement!»

Je lui sers son assiette fumante avant d’attaquer goulûment la mienne. Bouffer les œufs plutôt que lui. Voilà une stratégie qui devrait fonctionner à merveille. Alors que je considère mille et une façons de lui échapper, je reçois un texto qui me fait presque avaler de travers mon petit-déjeuner. Il s'agit d'un message de Noctis, un de mes informateurs sur l'île. Il veut me rencontrer dès maintenant!

«Désolé, cher, je dois partir!»

Cinq minutes plus tard, je suis déjà partie.

» You'll be all right, no one can hurt you now.. [ft. Dam ♥] [contenu explicite, déconseillé -18]
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Petite fête entre... amis? (Pv: Mercedes) [contenu explicite]

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