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Sujet: L'important était de bien faire son métier {LIBRE Jeu 19 Déc 2013 - 19:05
L'important était de bien faire son métier
LIBRE
Bien que la famille Peterson disposait d'assez argent pour laisser à Katya quelques années de vie qu'elle pourrait passer à explorer l'île plutôt qu'à travailler, cela ne voulait pas dire que la jeune femme appréciait d'être entièrement dépendante du reste de sa famille. Pour tout dire, si elle pouvait arriver à se débarrasser de la pression et la présence constante du reste des Peterson, elle aurait été heureuse. 'Heureuse' était encore une fois un bien grand mot, mais cela se rapprochait de l'émotion qu'elle ressentait lorsqu'elle arrivait à gagner de l'argent par elle-même. Vivre chez son cousin et Faust était déjà assez humiliant pour elle, alors elle avait besoin de travailler, au moins pour pouvoir se regarder dans la glace le matin. Fierté mal placée, certes, mais fierté tout de même. Ainsi, lorsqu'elle avait du temps libre et qu'elle arrivait, non sans peine, à réserver un stand au marché du coin, elle le faisait sans une once d'hésitation. Bien évidemment, il avait fallu se lever très tôt à l'aube pour préparer les premières pâtisseries, faire quelques investissements pour acheter le matériel nécessaire, et supplier Isaac de la déposer à Amanil à six heures du matin (ce qu'elle avait réussi à faire avec un sourire ou deux, bien que Kat' savait qu'il aurait dit oui de toute façon).
Vraiment, il fallait qu'elle trouve un pokémon connaissant téléport, c'était drôlement utile. Bien qu'elle avait dû marchander avec la mairie pour pouvoir obtenir sa place, elle était confortablement installée. Son stand étant petit, elle avait dû installer un four mobile et tout le matériel électrique à l'arrière, laissant l'avant pour afficher les différents produits qu'elle avait préparé avec beaucoup de patience et de méthodisme. Des éclairs, des choux fourrés, des parts de tartes, des poffins, des pokéblocs et quelques spécialités de sa concoction personnelle. Des odeurs sucrées et fruitées dansaient dans l'air au rythme de la légère fumée qui s'échappait occasionnellement du four et qui effectuait dans l'air une valse des plus lentes. Elle avait, pour l'occasion, laissé Emrys dehors. Celui-ci restait en silence à ses côtés, et Katya aurait menti si elle avait dit qu'elle faisait cela par pur amour de son pokémon, vraiment. Certes, la présence du chat psychique l'apaisait, mais les pokémon attiraient les dresseurs, et elle ne disait pas non à quelques clients. Elle était encore loin de pouvoir ouvrir son propre commerce, et ne pouvait pas vraiment le faire maintenant. Si elle déclarait cela, alors elle devrait retourner en Suède, et elle était bien mieux ici, de loin. Elle supposait qu'Isaac devait se douter de cela, puisque celui-ci ne disait rien quand il voyait qu'elle accordait peu d'importance à l'entraînement de ses pokémon, ou même à la compétition en général. On était en décembre, déjà, mais Katya pensait avant tout à rien. Et à tout, surtout. Elle avait d'autres chats à fouetter, on va dire, bien que c'était un honteux mensonge.
Elle avait préparé deux activités pour son stand, en plus de l'achat de friandises et de pâtisseries. Les friandises étaient moins nombreuses, principalement parce qu'elle était encore en train d'étudier pour passer son diplôme de confiseuse, mais elles étaient tout de même présentes. L'une de ses activités consistait à apprendre à préparer des poffins, et cette recette étant la plus simple qu'elle connaissait, il ne devrait pas y avoir trop de problèmes. La dernière activité était la dégustation, pour définir les goûts précis d'un pokémon et ainsi savoir quel type de friandise lui était le plus adapté. C'était pour cette raison qu'elle avait préparé autant de pokéblocs : il était ainsi bien plus facile de trouver le goût en particulier. Bonne chance pour faire cela avec des pâtisseries plus grosses, sincèrement. Elle priait pour qu'il n'y ait pas de Goinfrex, cette fois. La dernière fois, le résultat avait été catastrophique.
Weston Elric Habitué
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Sujet: Re: L'important était de bien faire son métier {LIBRE Jeu 19 Déc 2013 - 21:58
Amanil… Depuis combien de temps n’y ais-je pas mis les pieds? Quelques mois, au moins. Y revenir me fait du bien. J’y revois des endroits et des visages familiers. À chaque fois que j’y mets les pieds, je ne peux m’empêcher de visiter sa place marchande, où je venais souvent pour faire les cours avec mes parents, lorsque j’étais gosse. Je me souviens du vieux vendeur de fruits qui me donnait toujours un morceau de mangue fraiche à goûter, parce qu’il me trouvait mignon. Et que dire du vendeur de Pokéball… Ah, combien de fois j’ai soupiré en passant à côté, m’imaginant dresseur, combattant les champions les uns après les autres, récoltant les honneurs… Mais tout ceci est du passé. Le marchand de fruits du prendre sa retraite il y a bien longtemps, et la petite boutique de Pokéball a fermé il y a de cela quelques temps. Je me demande d’ailleurs qui l’a remplacé… Ce n’était pas bien grand, à l’époque, alors je me demande qui aurait bien pu prendre sa place…
Maintenant piqué par la curiosité, je ressens une forte envie de visiter l’endroit. De toute manière, je n’ai rien de prévu pour la journée. Je me dirige donc, d’un pas déterminé, à travers l’allée marchande, observant de tous côtés, à la recherche du petit stand autrefois occupé par un marchand qui me faisait rêver. Après une courte marche, et après avoir acheté quelques objets complètement inutiles, j’arrive finalement devant l’endroit. En effet, le marchand de Pokéball ne s’y trouve plus. Maintenant, il s’agit d’une jeune femme. Elle n’est pas bien vieille, et pourtant, elle semble être la seule propriétaire de la place. Je m’approche subtilement, curieux de voir ce qu’elle a à offrir. Je reste surpris en apercevant une multitude de pâtisseries, ayant l’air toutes plus appétissantes les unes que les autres! Je m’approche de plus belle, et remarque que la jeune femme propose mes petits gâteaux préférés! Oh seigneur! Des éclairs au chocolat! Je rêve! Ils sont pratiquement impossibles à trouver dans mon coin! La pâtisserie d’Anula n’en propose pratiquement jamais, et lorsqu’elle le fait, ils ne sont pas mangeables! Je suis aux anges! Ceux-ci me semblent délicieux. Frais du jour, et bien garnis. J’envoi un sourire radieux à la jeune femme de l’autre côté du comptoir.
-Dis, ma belle, ils sont combien les éclairs?
En disant cela, mes yeux se posent sur les poffins. Alors là… Je ne pourrais pas rêver mieux. D’un geste presqu’automatique, je sors la Pokéball de mon Salamèche, et le laisse sortir. Le petit dragon de feu est un fan fini de ces friandises. Il ne peut résister à leur douceur dans sa bouche. Le Pokémon me jette un coup d’œil radieux avant de se coller le nez à quelques millimètres du plat de pâtisseries. Je peux deviner à son expression qu’il en veut. Et comme toujours, je ne peux lui résister. Je rigole intérieurement avant de me tourner à nouveau vers la propriétaire du stand.
-Et euh, les poffins aussi, s’il-te-plais…?
Je n’ai pas grand-chose, dans mon porte-monnaie, mais je suis bien prêt à débourser quelques Opals pour ce genre de choses. Pour moi, c’est ça, la douceur de la vie. Un morceau de pâte sucré, fourré au chocolat, qui vous fond dans la bouche… Ce sont ce genre de dépenses qui créent des souvenirs qui resteront longuement dans nos mémoires.
Katya S. Peterson Modératrice en Chef
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Sujet: Re: L'important était de bien faire son métier {LIBRE Sam 21 Déc 2013 - 21:56
L'important était de bien faire son métier
LIBRE
Elle était en train de lire un roman, Le Cri du Roucoups plus particulièrement, alors qu'un potentiel client s'approcha. Avec délicatesse et calme, sans même relever les yeux vers l'homme qui se tenait maintenant presque devant elle, elle posa son livre à droite, juste en dessous d'un plateau de cookies frais. Ceux-ci avaient été particulièrement faciles à faire, principalement parce que faire des cookies était enfantin et à la portée de tout le monde. Elle avait changé un peu sa recette, en ajoutant une demie-cuillère à café d'extrait de plus, mais rien de trop surfait. L'arrière goût de vanille devait rester léger : s'il infectait tous les gâteaux, alors cela aurait été un échec, mais elle se souvenait que ceux-ci étaient encore assez doux dans leur arrière-goût. Là était le secret de la cuisine : l'arrière goût. Un gâteau au chocolat, même s'il est moelleux, n'est absolument rien sans un léger goût à l'arrière. Ces éclairs, par exemple, avaient demandé beaucoup de travail pour la préparation des différentes recettes nécessaires. Il avait fallu peser les contrastes de goût, équilibrer les différents parfums, qui, si ils étaient mal mélangés, auraient pu amener des goûts trop différents. Une pâte à choux trop moelleuse n'allait pas avec de la crème pâtissière de la même texture. Seul un débutant ferait une pareille erreur. La majeure partie du temps (et 'majeure' était le mot important ici, cela impliquait de nombreuses exceptions), il fallait créer un contraste au goût. Lorsque quelqu'un croquait dans une tartelette, par exemple, il fallait que la douceur de la crème pâtissière rivalise avec le croquant des quelques amandes grillées mises au dessus et à côté des fruits, et que la pâte sablée soit suffisamment sucrée et goûteuse pour ne pas être qu'un récipient. Elle avait tendance à partir rapidement dans ses pensées, surtout lorsqu'il s'agissait de son métier. Se rappelant soudainement qu'elle avait un client potentiel devant elle, elle planta finalement son regard rouge sur l'inconnu, pesant et fixe. Son cousin avait tendance à lui dire que la façon dont elle observait les gens pouvait être vue comme effrayante, mais elle n'y avait jamais vraiment porté attention, principalement parce qu'elle n'y accordait aucune importance. Considérez cela comme vous le voulez.
C'était un homme, qui devait avoir aux alentours de la vingtaine. Elle ne l'avait jamais vu, et rien de surprenant à cela : elle n'était arrivée sur l'île que depuis quelques semaines, après tout. Celui-ci vint lui demander le prix d'un éclair, et l'opinion de Katya quant à cet homme aurait pu être neutre si celui-ci n'avait pas lâché un 'ma jolie' qui la fit grimacer. Elle détestait ce genre de formules, principalement parce, la plupart du temps, lorsqu'elle l'avait entendu, c'était suivi d'une dizaine d'insultes très variées. C'était sûrement un mécanisme de défense qui la poussait à se méfier et à rester distante de quiconque prononcerait ce genre de phrases.
« Un éclair coûte [nombre] opals. Toutefois, si c'est un éclair avec des quartiers de baie pêcha, c'est un peu plus cher. »
Son accent s'entendait à peine. Elle faisait vraiment des progrès, avec le temps. Il était rare qu'elle fasse des éclairs contenant des fruits, mais les expériences faisaient parti de la cuisine. Son regard se posa sur le Salamèche, un pokémon qu'elle n'avait jamais encore vu par ailleurs. Celui-ci observait les poffins avec envie et Katya n'eut pas besoin d'un intellect très développé pour comprendre ce qui allait se passer. Le client demande une nouvelle fois un prix, et, alors que Katya s'apprêtait à parler, un petit bruit sourd résonna.
« Vad... ? » balbutia-t-elle en se tournant vers la source du bruit.
Source du bruit qui se trouvait être son Flamajou, Ting. Le petit singe de feu venait de faire tomber un carton qui se trouvait sur le côté du stand. Avant que Katya n'ait pu dire quelque chose ou même bouger, celui-ci monta sur le stand et dévisagea l'inconnu, portant toujours un sourire niais sur son visage. Katya voulut le réprimander, mais en quelques secondes, le Flamajou s'était emparé d'une religieuse à la crème et l'avait lancé sur le visage du jeune homme, et le 'sproutch' que Katya entendit ne la rassura pas. Elle ne pu que balbutier, légèrement horrifiée et horriblement gênée. Elle aurait le temps de s'énerver plus tard. Pour l'instant, elle avait surtout peur d'un scandale.
« Je.. Jag, jag, euh... »
Voilà qu'elle confondait le français et le suédois, maintenant. On était mal barrés.
Weston Elric Habitué
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Sujet: Re: L'important était de bien faire son métier {LIBRE Lun 23 Déc 2013 - 22:47
Je regarde les pâtisseries avec envie. Peu importe leur prix, je dois m’en procurer! Et puis, je sais très bien que Kyle ne me permettrait jamais de continuer mon chemin, après avoir vu les poffins. Surtout que ceux-ci semblent particulièrement appétissants. La jeune femme me propose les prix que je lui ai demandés, et aussitôt, je sors mon porte-monnaie. Ce petit morceau de faux cuir est bien dégarni, mais il contient tout de même le nécessaire. Au pire, je me passerai de souper ce soir, ce n’est pas bien grave. Ça en vaut bien la peine, je trouve. Et puis, j’ai suffisamment pour pouvoir gouter aux éclairs faits de baies, qui me semblent, ma fois, des plus délicieux. Je n’ai jamais goûté cette sorte de douceur, alors pourquoi pas. Je m’empresse de sortir mes billets, et m’apprête à les tendre à la jeune femme lorsque je réalise qu’un petit être vient de se pointer le bout du nez juste devant moi.
J’observe le petit singe de feu avec attention. Il me dévisage de manière pas très rassurante. Mon sourire ne s’estompe toutefois pas. Peut-être veut-il aider sa dresseuse? Peut-être veut-il récolter mon argent afin de lui remettre? Très bien. Je m’apprête à lui tendre ma monnaie, lorsque je le vois se bouger avec rapidité. Je n’ai pas vraiment le temps de comprendre ce qui se passe que je me retrouve avec une religieuse en plein visage! Je ne bouge pas, complètement surpris. Je ne sais pas trop comment réagir. En fait, je ne réalise toujours pas. J’ai… une pâtisserie dans le visage… Ce n’était pas vraiment ainsi que je percevais ma dégustation… D’une main, je dégage l’excès de crème pâtissière se trouvant éparpillée sur mes yeux, avant de jeter un regard vide d’émotion à la vendeuse. Je la regarde de longues secondes avant d’éclater de rire. La pauvre, elle semble complètement dépassée par les évènements! Elle n’arrive même pas à parler! Ohlala, c’est trop mignon! Mais ce n’est pas ce genre d’aventures qui vont réussir à me fâcher! Bien au contraire, j’ai eu droit à une religieuse sans même la payer, je devrais remercier ce petit singe. Je passe ma langue autour de ma bouche, afin de récolter les morceaux s’y trouvant encore.
-Pas mal! Pas mal du tout même! J’aimerais bien cuisiner comme ça, moi aussi…
C’est vrai… Ça me changerait des plats TV achetés congelés et des sachets de nouilles instantanées. Je n’ai jamais été bien doué en cuisine. En fait, c’est peut-être parce que je n’ai jamais pris la peine d’essayer. Je me suis toujours contenté de manger des plats déjà préparés, ou alors je me dirige vers le restaurent. Peut-être me retrouverais-je avec plus d’argent à la fin du mois si je me préparais de la vraie nourriture… Je pousse un soupire tout en dégustant la religieuse sur mon visage. J’observe les gâteaux dans le présentoir, m’imaginant pouvant faire la même chose… Peut-être… Peut-être pourrait-elle… m’apprendre? Je lève les yeux vers elle, lui offrant cette fois un sourire sincère.
-Dis-moi, ça te dirais de me donner des cours de cuisine? Je te paierai, bien évidemment!
Je la regarde avec insistance. Imaginez le nombre de filles que je pourrais séduire, en cuisinant comme elle! Leur offrir des petits gâteaux à la crème, ou au chocolat… Je peux déjà les imaginer me lancer des « Oh Wes, est-ce que je peux les déguster sur ton corps nu? »…
Katya S. Peterson Modératrice en Chef
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Sujet: Re: L'important était de bien faire son métier {LIBRE Sam 28 Déc 2013 - 16:06
L'important était de bien faire son métier
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Aussi déconcertant que cela puisse paraître, le jeune homme ne piqua pas de sandale. Pour dire toute la vérité, il parut même plus prendre la chose assez bien, puisqu'un sourire apparut sur son visage et qu'il la complimenta même sur sa cuisine. Katya cligna des yeux, quelque peu surprise, mais la commissure de ses lèvres se tordit légèrement, indiquant qu'elle retenait le sourire qui voulait se dessiner sur son visage. C'était une réaction tout à fait particulière, et qui du coup, n'étant pas trop bruyante, plu à la jeune femme qui observa en silence, ne sachant pas vraiment qui dire. Il lui faisait un peu penser à Isaac, ou même à Faust, quand ces deux-là se battaient avec de la nourriture et tout ce qu'il trouvait et qui ne donnerait pas de traumatisme cérébral s'il était lancé à la figure de l'autre. La dernière fois, elle avait retrouvé ces deux-là sur le canapé dans une position compromettante au passage (elle ne leur dirait jamais à haute voix ; le regard noir de Faust était terrifiant), recouverts de farines, d’œufs, de lait pour bébé pokémon et de jus de fruit. Depuis, elle avait cessé de se poser des questions quant à la santé mentale de ses colocataires. Grâce à la bêtise de ces deux-là, elle avait surtout appris à élever sa capacité à supporter les situations cocasses, ce qu'elle ne pouvait pas faire auparavant. On est socialement inepte ou on ne l'est pas, vraiment.
Elle réfléchit, se demandant si elle devait accepter l'offre du client qui venait de se faire assaillir. Ce n'était pas l'argent qui le problème, loin de là, ni même le fait d'apprendre à quelqu'un à cuisiner, c'était une offre de son stand, et elle pouvait très bien élargir un peu les choix de recette. L'idée de pouvoir gagner de l'argent par elle-même, sans avoir à grimacer en passant au distributeur ni en cachant sa honte lorsqu'elle réalisait qu'elle dormait sans rien payer dans un appartement qui ne lui appartenait pas. Eh. Joli jeu de mots au passage. Arhem. En fait, ce fut son orgueil qui la poussa à accepter, un peu gonflé par le compliment du blond et surtout par l'idée qu'elle pourrait alors se payer quelque chose par ses propres moyens. Et puis, de toute façon, donner des cours de cuisine à quelqu'un était l'occasion pour un cuisinier de réviser les bases les plus importantes.
« Bra. Uhm, très bien, pardon. Venez à droite, il y a une activité de préparation d'éclairs de prévue. »
Elle eut un peu de mal à parler, sachant qu'il fallait encore que son cerveau se reconnecte, et après quelques secondes passées à fusiller le singe de feu du regard qu'elle avait oublié par la même occasion, elle alla sortir un tablier d'un carton préparé justement pour cela. Elle le posa sur un coin du stand pour inciter l'autre à le mettre et attrapa la pokéball d'Emrys à sa ceinture pour le libérer. Le Psystigri rencontra son regard et Katya énonça son ordre avec calme.
« Övervaka den. »
Le chat psychique hocha la tête et alla se planter sur le haut du stand. La jeune femme se retourna vers l'homme et, après avoir sorti le matériel nécessaire, expliqua ce qu'il fallait faire. Il y a avait deux plaques, chacun disposant des ingrédients nécessaires à la préparation d'un éclair, enfin, d'un assez gros éclair vu qu'elle avait prévu les éventuelles pertes et erreurs des débutants. On ne pouvait pas imaginer la quantité d'ingrédients qui étaient perdus en essais infructueux et en mauvais dosages, ce qui était d'un côté une partie de la cuisine. Toutefois, quand on doit préparer 30 pâtisseries de la même taille, on ne peut pas se permettre de faire n'importe quoi, sous peine de se faire insulter par le client (et si vous n'avez jamais entendu un suédois s'énerver, sachez que c'est particulièrement hilarant pour quelqu'un qui ne parle pas la langue).
« Il y a des instructions sur la feuille. La pâte de choux est trop longue à faire, alors nous nous occuperons uniquement de la crème. Je vous préviens toutefois qu'il faudra au moins une demie-heure pour qu'elle refroidisse. »
Et elle n'avait même pas balbutié ! D'habitude, elle aurait incorporé quelques mots de sa langue natale sans le faire exprès, mais elle avait réussi à se retenir.
« Je guiderai votre geste s'il est mauvais. Observez et reproduisez. Si vous avez une question, n'hésitez pas. »
Qui a une idée de générique pour une émission de cuisine kitsch ?
HRP : Alors déjà désolé pour le retard mais ça je te l'ai déjà dit >< Et voici la recette que j'ai choisi ici, bien que ce qui est important, ce sont les différentes choses à faire °W° Ici, les quantités sont bien plus modérées, il faut compter que tout est divisé par 4.
Weston Elric Habitué
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Sujet: Re: L'important était de bien faire son métier {LIBRE Mar 31 Déc 2013 - 7:58
Je lui offre un regard qui veut dire “dit ouiiiiii!!!”. Mes yeux sont ceux qu’un chien battu. Elle ne peut tout simplement pas me dire non. Ce serait inhumain. Et puis, je sais que les vendeurs de cette ruelle ne disent jamais non à un peu d’argent. La plupart de ces marchands feraient tout pour quelques Opals de plus à mettre dans leurs poches. Toutefois, c’est la première fois que je croise cette jeune femme et son kiosque, alors je ne peux pas être certain qu’elle agira comme les autres. Je peux d’ailleurs la voir réfléchir. Elle n’est pas sûre. Le dilemme semble important. Que choisir? L’argent, ou ses secrets culinaires? Elle hésite, mais fini par plier. C’est bien connu, aucune fille ne me résiste. Je sais me faire convainquant envers la gente féminine. Dans son cas, je ne sais pas si mes pectoraux ont aidés à sa décision, mais dans tous les cas, elle m’invite à la suivre à la droite du stand, où était aménagé un petit endroit exprès pour cuisiner. Avait-elle prévu de donner des cours de cuisine? Dans ce cas, mes pectoraux n’y étaient donc pour rien… Enfin, l’important est qu’elle a accepté! Je lance un sourire satisfait à Kyle, qui me suit avec enthousiasme vers l’atelier de cuisine.
Alors que la jeune femme me tend un tablier, j’hésite à le mettre. Elle n’est tout de même pas sérieuse! Elle ne pense tout de même pas que je vais mettre ça, moi! C’est un truc de grands-mères les tabliers! Surtout que celui-ci n’est pas très masculin, je dois l’avouer. Les couleurs pâles et les petits motifs ressemblant grandement à des fleurs ne me plaisent pas vraiment. J’observe le vêtement, puis je me retourne vers la maîtresse des lieux, souhaitant lui demander si cet accoutrement était véritablement nécessaire. Mais la jeune femme ne me regarde déjà plus, s’occupant plutôt d’un petit Pokémon qu’elle vient de libérer. À en juger par l’attention que celle-ci me porte, je ne crois pas avoir le choix. J’enfile malgré moi le tablier, poussant un soupire de mécontentement. Je fini de l’enfiler juste à temps pour voir la pâtissière revenir vers moi, afin de sortir un paquet d’ingrédients. Je regarde ses mouvements avec attention, me demandant bien à quoi peuvent bien servir toutes ces choses. Sucre, lait, œufs, farine, vanille… Que des ingrédients que je ne manie pas bien souvent. À part le sucre et le lait dans le café, je ne me sers absolument jamais de ces aliments. Je ne crois même pas avoir de farine dans mes placards. Je hausse les épaules devant le tout. Ça ne peut en fin de compte pas être bien compliqué si je me contente de suivre les instruction. Avec un sourire, j’attrape la feuille d’instructions que m’a tendue la jeune femme. Alors, voyons voir ce que ça dit… Mélanger ça et ça, battre avec un fouet… J’imagine que le fouet c’est ce truc… Un huitième de verre de lait… Bon disons que ce sera approximatif. Mélanger jusqu’à ébullition? Bon, on verra rendu là.
Je repose la feuille, un peu mélangé mais toujours confiant. Ça ne peut pas être bien compliqué! Alors, commençons! Sans plus attendre, je me saisi d’un œuf pour briser la coquille et le verser dans un bol à mélanger. Bon, il y a un peu de coquille qui est tombé avec, mais je suis sur que ce n’est pas grave. Et quand on dit qu’il faut un « jaune d’œuf », on compte le blanc aussi? J’imagine. Et il fallait mélanger quoi avec ensuite? Le sucre ou la farine? Il me semble bien que c’était la farine. Je pourrais bien vérifier, ayant la feuille juste à côté de moi, mais bon, aller, je me fais confiance. La farine ce sera. Allez, une bonne dose pour noyer l’œuf! Il me semble que la crème pâtissière est plutôt épaisse, alors mettons-en une bonne quantité. Je sens que je me débrouille plutôt bien. Je pourrais même dire que je me débrouille comme un chef! En fin de compte, la cuisine, c’est plutôt instinctif! Je tends le bol à Kyle pour que celui-ci mélange avec force les ingrédients. Il faut bien qu’il participe, ce petit lézard. Pendant que le Salamèche prépare le mélange, je m’attaque à la suite des choses. Chauffer le lait. Mais… avec quoi? Tiens, j’ai une idée.
-Tiens, Kyle, réchauffe moi ça s’il-te-plait.
Je tends à Kyle le lait que je viens de mesurer, afin que celui le réchauffe à l’aide d’une attaque flammèches. Le petit dragon s’exécute avec grâce, me rendant quelques secondes plus tard un contenant de lait complètement calciné. Bah, ça sera bon tout de même! Fier du résultat, mon Pokémon incorpore ce qui reste du liquide au mélange quelque peu motonneux. Ça devrait s’éclaircir en chauffant, pas vrai? Je m’apprête à redonner le mélange à la cuisinière, qui semble m’observer avec de grands yeux, mais je me ravise. Je sais pourquoi elle me regarde comme ça. J’ai presque oublier le sucre! Comme je suis bête! Avant qu’il ne soit trop tard, je verse une bonne quantité de sucre dans le bol. Il n’y a jamais trop de sucre, alors je suis généreux avec les doses. Je mélange de nouveau le tout avant de poser le résultat sur le comptoir, fier de notre travail. Je n’ai pas tout à fait suivi les mouvements de la jeune femme, mais bon, le résultat devrait être le même… Pas vrai?
Katya S. Peterson Modératrice en Chef
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Sujet: Re: L'important était de bien faire son métier {LIBRE Mer 1 Jan 2014 - 20:01
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On avait toujours dit à Katya que l'apprentissage commençait par des erreurs. Mais là... Elle resta silencieuse durant toute la préparation, observant le blond avec ses sourcils légèrement froncés, tiquant presque à chaque fois qu'il faisait un mauvais geste ou faisait quelque chose qui l'aurait presque fait s'étrangler avec sa propre salive. Elle faillit presque se facepalmer lorsqu'elle vit qu'il n'avait pas pris la peine de séparer les œufs, et son mélange très sommaire était absolument, comment dire... Presque cauchemardesque pour tout cuisinier qui se respecte. Elle essaya de ne pas faire apparaître l'incompréhension totale mêlée à une sorte d'indignation de son âme de pâtissière, non sans peine. Elle aurait presque rit si elle n'avait pas trouvé cela particulièrement... Comment dire, elle avait l'impression d'assister un paradoxe, et l'anomalie dans son équation était le fait que le client ne comprenait visiblement pas qu'il fallait séparer blanc et jaune d'oeuf, pour des raisons que Katya trouvait si évidente qu'il n'y avait pas besoin de les énoncer. Même Isaac, qui était incapable de cuisiner quelque chose d'un poil compliqué sans le brûler, savait tout de même faire cela lorsqu'il désirait se faire un gâteau au chocolat. Gâteau au chocolat qui avait généralement le goût du souffre, mais au moins le résultat, si l'on parlait de la forme, était correcte. Enfin bref.
Tout cela pour dire que la brune ne sut comment réagir lorsque l'homme lui présenta le résultat de son travail, l'air satisfait. Katya resta silencieuse, hésitant sur ce qu'elle allait devoir dire pour ne pas vexer son élève improvisé. Elle voyait bien qu'il essayait, mais la cuisine était impitoyable : même la plus grande détermination du monde ne peut rien contre les erreurs fatales à ne pas faire. Un geste trop brusque en battant des œufs en neige et votre pâte à choux est trop liquide, donc inutile. Un peu trop de temps dans le four et votre tarte perd de sa saveur et de son côté croustillant. En somme, les règles étaient strictes bien qu'élastiques si on savait s'y prendre, ce qui n'était apparemment pas le cas ici. Elle posa sa préparation à côté de celle du blond, et après avoir planté son regard dans le sien, se mit enfin à parler.
« … Est-ce que vous avez lu la recette ? »
D'accord, c'était peut-être un peu déplacé, mais elle commençait à se poser des questions. Et en plus, en faisant ça, l'homme avait gâché des ingrédients. Son ton n'était pas agressif, loin de là, ni même moqueur : il était tout aussi neutre que d'habitude, même si dans sa tête, elle était en train de se facewaller avec beaucoup de force. Elle poussa un long soupir et énuméra les erreurs que l'homme dont elle ne connaissait toujours pas le nom, par ailleurs.
« D'abord, il faut séparer le blanc et le jaune, c'est primordial. Ensuite, il faut ajouter le sucre avant la farine pour que le mélange ne soit pas rempli de grumeaux, et surtout, respecter les quantités. Ici, il y en a bien trop, et trop de farine est mauvais pour la consistance autant que pour la goût. Vous avez aussi oublié la vanille. »
Elle jeta un regard au Salamèche, brièvement, un poil amusée.
« Et enfin... Réchauffer quelque chose avec un pokémon non entraîné à réguler la température de ses attaques est la pire des choses à faire. En pâtisserie, il faut être extrêmement précis, et je ne connais que deux chefs qui peuvent se permettre d'utiliser leurs pokémon. »
Elle soupira. Il y avait un four mobile tout près d'eux, de plus, ce qui voulait dire qu'il y avait également des plaques électriques et qu'il aurait suffi de relever la plaque blanche qui les couvrait. Bon, d'accord, elle aurait peut-être dû préciser cela avant.
« Vous n'y arriverez pas en improvisant, vous savez. La cuisine est avant tout une question de rigueur. »
Et aussi d'instinct. Mais vu ce qu'elle venait de voir, les instincts du jeune homme ne devait surtout plus jamais rentrer en compte dans la préparation d'un dessert, ou en tout cas tant qu'il ne saurait pas être méthodique. Elle avait un sacré boulot devant elle, vraiment.
« Enfin. Je suppose qu'il faut faire des erreurs pour progresser, mais soyez honnêtes, est-ce que vous avez déjà cuisiné quelque chose par vous-même ? »
Katya n'avait pas le sens du tact, et elle venait de le prouver.
Weston Elric Habitué
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Sujet: Re: L'important était de bien faire son métier {LIBRE Dim 5 Jan 2014 - 22:02
J’attends le verdict. J’adresse un regard plein d’espoir à la jeune pâtissière qui devra juger de mon produit final. D’accord, mon mélange n’est pas des plus esthétiques, et je dois l’avouer, n’a probablement pas le meilleur goût, mais il a tout de même le mérite d’exister. Eh oui, au moins j’ai essayé. Combien de ces passants se sont essayé à cet atelier de confection de crème pâtissière? Pas un seul! Il n’y a que moi. Alors bon, même si ce n’est probablement pas la meilleure confection qu’a vu la jeune femme, au moins j’ai essayé. Et puis bon, ce n’est pas non plus ma pire création. J’ai déjà créé de pires monstres dans ma propre cuisine. Je me souviens notamment de mes essais infructueux de concocter des gaufres un matin. J’ai réalisé ce jour là qu’émettre volontairement un ingrédient n’est pas vraiment recommandé. Mais c’est quoi aussi d’idée de mettre de la poudre à pâte et du bicarbonate de soude dans tout? Sérieusement, qui a ça chez eux? Après cette expérience, j’ai acheté ces deux ingrédients, mais en fin de compte, je ne m’en suis jamais servi. Je dois avouer que ces gaufres dures comme le roc et plates comme des assiettes ne m’ont pas vraiment donné envie de recommencer. Je devrais lui faire goûter ma recette, pour qu’elle réalise que ma crème pâtissière n’est pas si terrible.
La jeune pâtissière plonge son regard dans le mien après avoir déposé son propre mélange près du mien. Elle m’offre d’abord un reproche dur. Ouch. J’ai si mal fait que ça? Mais pourtant, je l’ai lu, la recette! J’ai mis les œufs, le sucre… et les autres trucs, quoi. Peut-être pas les bonnes quantités, et peut-être pas dans le bon ordre, mais est-ce vraiment si important que ça? La cuisine, j’ai toujours considéré ça comme les femmes. Certes, c’est délicat, et il faut connaître les bases afin d’arriver à ses fins, mais il n’y a pas une seule manière d’y arriver. Les possibilités sont infinies. Enfin, jusqu’à maintenant, ça n’a jamais marché dans mon cas, mais comme avec les femmes, cela nécessite de la pratique. Heureusement que je suis plus doué avec les femmes qu’en cuisine, par contre… Sinon, je serais encore puceau… Avec toutes les erreurs énumérées par la déesse des cuisines, je ne donne pas bien cher de ma réussite. Pour tout dire, son attitude m’embête un peu. D’accord, je n’ai pas tout fait comme il faut, mais de là à me reprocher le moindre de mes mouvements? Je n’aime pas vraiment qu’on me dire quoi faire, et pourtant c’est exactement ce que fait la jeune femme. Elle trouve même le tour de critiquer mon ingéniosité pour réchauffer le lait. Je savais pas qu’il y avait des plaques chauffantes, moi. J’ai improvisé, et ça a bien marché, je trouve. Je sais bien que ce n’est pas PARFAIT, mais ça doit être mangeable, tout de même! Afin de lui prouver que je ne vaux pas rien, je trempe moi doigt dans le mélange avant de le porter à ma bouche. Bon, d’accord, c’est bien mauvais. Buerk. Une mine de dégout s’installe sur mon visage alors que je tente d’essuyer ce qui reste sur mon doigt. À l’avenir, je vais suivre les recettes, je crois…
Je pousse un soupire à la remarque de la pâtissière. Je ne peux pas nier qu’elle a raison. L’improvisation ne m’a jamais vraiment aidé en ce qui concerne la cuisine. Ce n’est peut-être pas comme les femmes, après tout. Peut-être que je devrais un peu moins me fier à mon instinct. Je pourrais… apprendre? Si la cuisine n’est qu’une question de rigueur, comme elle dit, alors ça doit s’apprendre. Et cette jeune femme pourrait potentiellement m’apprendre. Enfin, si elle veut toujours, après avoir assisté à mon fiasco. Rien ne coûte de demander. Je m’apprête à humblement lui demander de devenir son disciple lorsqu’elle se remet à parler. Tiens, cette question, aussi sèche qu’elle pousse paraître, pourrait bien être ma chance de l’amadouer.
-Quand tu dis cuisiner quelque chose par moi-même, est ce que ça comprend se faire cuire des pâtes? Parce que si ça compte, je dois t’avouer que je suis un sacré cuisinier! Un chef du micro-ondes, on pourrait dire.
Je lui offre un petit clin d’œil moqueur. Pourtant, malgré tout, ce que je dis est complètement vrai. Cette histoire d’amour entre le micro-ondes et moi est bien véritable. Tout y passe. Enfin, presque tout. Je sais aussi me servir d’un grille-pain et d’un four pour faire bouillir de l’eau. Oh, et je suis un as du café. Mais bon, on ne peut pas trop dire qu’il s’agit de cuisine. Je me penche légèrement sur le comptoir, m’avançant quelque peu vers elle, lui adressant un regard séducteur.
-Toi, ma jolie, tu as l’air de savoir cuisiner. Tu pourrais peut-être apprendre deux ou trois trucs à ce pauvre vieux Weston?
Katya S. Peterson Modératrice en Chef
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Sujet: Re: L'important était de bien faire son métier {LIBRE Jeu 9 Jan 2014 - 22:08
L'important était de bien faire son métier
LIBRE
Un petit sourire amusé étira les lèvres de la jeune femme lorsque le client avoua sans honte être un adepte du micro-ondes plutôt qu'un véritable cuisinier. Ce n'était pas surprenant, vraiment. Elle avait tendance à maudire l'homme ou la femme qui avait inventé le micro-ondes, parce que cet appareil ménager avait tendance à rendre les gens incroyablement paresseux et peu regardants quant à leurs plats, les amenant parfois même à manger des abominations qui contenaient plus d'huile que de viande ou d'eau que de nourriture. Très sincèrement, elle ne comprenait pas comment pouvait arriver à manger de pareilles atrocités, et avait failli faire une crise cardiaque en arrivant à Enola et en remarquant que ses chers colocataires se nourrissaient majoritairement de trucs qui leur donnerait le diabète de type deux avant tente ans. Et sachant que l'un en avait vingt-trois et que l'autre en avait vingt-cinq... Cela vous donne une idée de la gravité de la situation quand elle était arrivée. Katya pouvait s'estimer heureuse d'avoir réussi à introduire des légumes dans le régime alimentaire de Faust, qui devait manger approximativement son poids en confiseries en une semaine. Voir moins. Sérieusement, leurs réserves auraient pu nourrir une famille entière lors d'une apocalypse de zombies, et c'était à peine une exagération. Pour dire vrai, le blond commençait à lui être sympathique. Certes, il l'avait un peu exaspéré lorsqu'il avait cuisiné cette... Chose, mais il s'était rattrapé en avouant sa totale méconnaissance en la matière, ce qui le fit monter subitement dans l'estime de Katya, lui arrachant même un sourire. Parce que voilà, la jeune femme savait apprécier l'honnêteté. Toutefois, lorsque ses paroles et son comportement se firent plus aguicheurs...
Les yeux de Katya se transformèrent en revolvers, prêts à trouer de balles le corps du malheureux qui avait cru pouvoir l'amadouer avec ce genre de tactique. S'il y avait une chose qu'elle détestait, c'était ça. L'idée même de la séduction la révulsait, et la drague et les compliments balancés à tout va ne lui donnaient que des envies de meurtre. Elle avait quelques... Quelques difficulté avec le contact humain, et c'était peu dire. Elle ne supportait pas que l'on la touche, alors même le plus petit point de séduction employé contre elle était vu comme une agression directe. Un peu
« Je pourrais, oui. Si vous reculez d'une bonne vingtaine de centimètres et si vous n'essayez plus jamais de prendre pour une dum flicka. Il me semble avoir précisé que je vous aiderai, non ? »
Ses yeux se froncèrent, son regard toujours aussi glacial. Elle avait laissé échapper deux mots en suédois sans y porter attention. « Néanmoins... Il serait dommage que je doive m'arrêter pour vous remettre à l'ordre, n'est-ce pas ? Une vraie perte de temps. » dit-elle, son ton étant des plus mordants.
On ne s'introduit pas dans l'espace personnel de Katya sans l'autorisation de celle-ci, point. C'est une règle incontestable et qui existait depuis qu'elle était toute petite, et elle n'avait fait que quatre exceptions dans sa vie À l'instant, peut lui importait la réaction du client. Emrys, son Psystigri, veillait au grain à ses côtés.
Weston Elric Habitué
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Sujet: Re: L'important était de bien faire son métier {LIBRE Dim 12 Jan 2014 - 3:53
• L'important était de bien faire son métier •feat. Katya S. Peterson
Je ne suis pas certain de la réaction à prendre. À vrai dire, j’ai un peu de difficulté à cerner la jeune femme. Un instant elle m’offre un sourire, satisfaite par mes compliments, puis la seconde d’après, elle me lance des couteaux des yeux. Cette fille a un véritable problème, décidément. N’aurais-pas pas pu tomber sur un Gourou de la nourriture un peu plus… je ne sais pas moi… sympathique? J’ai honnêtement l’impression que cette fille veut m’empaler sur un poteau, et l’afficher devant son stand, afin de montrer aux autres hommes ce qu’elle leur fait. C’est peut-être ça, son truc? Peut-être n’aime-t-elle pas les hommes? Si elle aime les filles, bah moi ça me dérange pas. Bien au contraire, hein! Alors pas besoin de me massacrer du regard comme ça! Elle est bien trop agressive avec moi, alors que je n’ai rien fait. Moi, je traite bien les femmes, c’est plus fort que moi. Je les trouve toutes belles, et je leur laisse savoir. Ça ne veut pas dire que je veux coucher avec elles. Bien sûr, lorsqu’on me le propose, je ne dis pas non. Mais là, j’ai bien l’impression que ce n’est pas le cas. Je me demande bien pourquoi une jeune femme aussi jolie ne se laisse pas tenter par les hommes. Je suis certain qu’elle aurait beaucoup de succès avec la gente masculine. Je pourrais peut-être lui apprendre comment les attirer? On pourrait se faire un genre de pacte d’apprentissage! Du genre «tu m’apprendre à cuisiner et je t’apprends à draguer»! Ça pourrait être génial! Mais pourtant, je n’ai pas vraiment l’impression qu’elle soit prête pour ce genre de choses. Patience, chaque chose en son temps. Pour l’instant, je dois d’abord la convaincre de me donner quelques leçons. Et vu comme c’est parti, juste ça ne sera pas chose évidente.
Je recule sans plus attendre en l’entendant prononcer ces mots froids et dépourvue de toute chaleur humaine. Est-ce que cette fille est vraiment humaine, d’ailleurs? Un frisson me parcourt le corps lorsque mon regard croise le sien. Jamais je n’aurais cru qu’une aussi jeune fille pourrait me terroriser à ce point. Peut-être est-elle une sorte de tueuse en série, qui se sert de ses pâtisseries pour attirer ses victimes? Ce ne serait pas chose impossible. Néanmoins, je dois tenter ma chance. Je dois la convaincre de m’apprendre. Je me mettrai à genoux, s’il le faut. Quoi que je doute que ça m’aide vraiment, vu sa réaction. Je dois trouver autre chose. Et surtout, je dois me rappeler de respecter ses règles, c’est-à-dire ne pas rentrer dans son espace personnel. Car, oui, j’ai remarqué qu’elle devient plutôt agressive lorsque je m’approche trop d’elle. C’est noté, je ne m’approche plus. Je dois lui faire comprendre que ce genre de choses n’arrivera plus.
-C’est bon, j’ai compris, je reste éloigné! Je vais même me mettre là, un peu plus loin. C’est bon ça? Tu… ou plutôt vous allez m’apprendre? Je peux te vouvoyer si tu veux. Enfin je veux dire vous vouvoyez. Peu importe, je serai gentil. Plus de rapprochements. Plus de compliments, sauf pour ce qui est de la cuisine! Je veux devenir ton élève, qu'est-ce que t'en dis?
Décidément, cette histoire de vouvoyer ne me rentre pas dans la tête. Mais en même temps, c’est un peu difficile de vouvoyer une gamine! On dirait une petite lycéenne! Elle ne doit pas être bien vieille, alors comment puis-je la vouvoyer!
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Katya S. Peterson Modératrice en Chef
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Sujet: Re: L'important était de bien faire son métier {LIBRE Mar 14 Jan 2014 - 16:21
L'important était de bien faire son métier
LIBRE
Katya n'avait pas l'habitude que l'on l'écoute. Durant toute son enfance, les réactions des autres enfants avaient toujours été de crier plus fort qu'elle et de l'insulter un peu plus lorsqu'elle se mettait à se défendre. Des noms d'oiseaux très colorés, des insultes toujours plus mordantes et des coups, parfois. Elle se souvenait être revenue tant de fois chez elle, des bleus sur les bras et les jambes, des coupures sur les joues et de la terre sur ses vêtements. Lorsqu'elle osait répondre aux mots venimeux de ses camarades, cela ne faisait que les énerver un peu plus et elle le regrettait bien vite, même si le simple fait de voir leurs visages se tordent de frustration la satisfaisait. Elle se souvenait d'avoir vu le visage horrifié de sa mère lorsqu'elle l'avait récupéré à l'école un jour. Les genoux en sang, des yeux rougis par les larmes, de la boue sur ses vêtements, des coupures et des traces de griffures sur son visage ; après cela, elle avait vite été changée d'école, mais cela avait recommencé, encore et encore... Ainsi, elle n'avait pas du tout l'habitude que l'on l'écoute. Qu'on la respecte un tant soit peu, surtout après un tel enchaînement d’événements et l'acidité qu'elle avait porté dans sa voix. Elle baissa les yeux, soudainement honteuse en réalisant qu'elle avait parlé et agi par réflexe plutôt que par maturité.
« Très bien. Laissez tombez le tutoiement, néanmoins, et je m'excuse de m'être emportée. »
Ouais, bon, d'accord, elle était hypocrite sur ses excuses, mais tout le monde l'était un peu, et il fallait parfois mettre un peu de beurre dans ses épinards si on voulait faire avancer les choses et ne pas rester coincé sur un mauvais départ. Katya était certes quelque peu rancunière, mais elle n'était pas suffisamment stupide pour rester longtemps sur une mauvaise impression, surtout quand la personne en question montrait qu'elle souhaitait se faire pardonner. Elle avait toujours envie de lui passer un savon, mais le côté raisonnable de son cerveau le persuada de ne pas le faire. Cela aurait été grandement immature et les aurait amené dans une impasse. Elle se massa le front, ne sachant pas exactement ce qu'elle était supposée faire maintenant. La situation était bien trop complexe pour ses pauvres capacités sociales, et son incapacité à se débrouiller dans ce genre de cas était dorénavant aussi voyant que son unique œil rouge. Elle était inepte et ce n'était pas nouveau, vraiment. Elle tenta de chercher une façon d'amener ce qu'elle voulait dire calmement. Parfois, elle se demandait si elle n'aurait pas dû écouter Isaac quand il lui disait qu'elle devait sortir un peu plus de chez elle. Toutefois, elle le contredisait tout le temps. Certes, elle ne pourrait pas rester éloignée du monde toute sa vie, mais elle au moins, elle essayerait de tenir le plus longtemps possible.
« Je... Je suppose que cela peut se faire. Néanmoins, j'espère que vous savez que l'apprentissage risque d'être long, surtout si vous êtes un parfait débutant. »
'Parfait débutant' n'était pas dit pour se moquer, loin de là. Le blond était considérablement remonté dans son estime. Le sujet de la cuisine fit disparaître toutes les pensées négatives qui flottaient dans la tête de Katya.
« Je suis d'accord pour vous apprendre à cuisiner, néanmoins. »
Weston Elric Habitué
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Sujet: Re: L'important était de bien faire son métier {LIBRE Ven 17 Jan 2014 - 21:48
• L'important était de bien faire son métier •feat. Katya S. Peterson
Un sourire radieux illumine mon visage. Elle a dit oui! Peut-être pas de la manière la plus enthousiaste qui existe, et certainement pas la plus chaleureuse, mais ça n’empêche pas qu’il s’agit d’un oui! Un oui en bonne et due forme! J’ai envie de l’embrasser, mais je me retiens. Oui, du calme, Wes. Ne lâche pas tout de suite! Si la pâtissière n’aime pas les rapprochements, elle a certainement un dédain peu commun des baisés. Alors je me contente de lui offrir un sourire sincère. Je suis heureux. Elle va m’apprendre. Je vais savoir faire à manger! Je pourrai bientôt dire adieux à la section des produits surgelés! Adieux aux plats « sportifs »! Adieux aux pâtes au beurre! Bientôt, je serai un véritable chef! Bonjour les sautés, les gâteaux, les rôtis! Oh, je pourrai peut-être apprendre à faire du pain de viande! Et puis du riz au curie! Oh oui! Avec des crevettes! Comme au restaurent pas loin de chez moi!
Je suis tellement excité que je banalise complètement les paroles de la jeune femme. Long? Je ne pense pas, non. Après tout, j’apprends vite! Je n’aurai qu’à être assidu à la tâche. Bien écouter, prendre des notes. Ça ne peut pas être bien plus difficile que l’école! Bon, d’accord, je n’ai jamais vraiment réussi à l’école, mais là c’est différent. Là, je suis motivé. Là, je veux apprendre. Là, je suis prêt. Prêt à la surprendre, cette petite pâtissière. Je la ferai changer son opinion. Bientôt, elle verra que j’en vaux la peine. Bientôt, elle changera ses appellations à mon égard. Parfait débutant ne me correspondra plus. Elle verra bien que je suis capable. Je ne suis pas un raté. Pas un raté. Je le sais. Et c’est tout ce qui compte. Si je sais que je peux le faire, alors je le pourrai. Je peux faire ce que je veux, tant que je suis convaincu de pouvoir réussir. N’ais-je pas acquis mon arènes avec seulement deux Pokémon en ma possession? On avait beau me dire que je n’en serais pas capable, j’ai réussi. Avec simplement de la détermination. En croyant en moi. Quelque chose d’impossible en soi, mais que j’ai tout de même réussi. Alors je me dis, pourquoi serait-ce différent avec la cuisine? Cette jeune femme me semble être une bonne enseignante. Avec elle à mes côtés, je ne peux que triompher.
-Je ne vais pas te… VOUS décevoir! Je serai l’élève parfait! Mais au fait, je connais toujours pas ton… votre nom.
En effet, la jeune femme ne s’est toujours pas présentée à moi. Ce serait bien utile de connaitre son petit nom. Parce que là, le vouvoiement ne semble pas bien bien fonctionner. Il me faut un certain repère. Malgré qu’au pire, je pourrais bien l’appeler « mademoiselle »… Parce que « madame », ça ne le fait pas. Ça pourrait l’insulter, je crois. Les femmes n’aiment pas se faire appeler madame. Elles trouvent que ça les vieilli. Et il n’y a rien qu’une femme déteste plus que de se faire vieillir. Peu importe leur âge, leur taille, leur personnalité, c’est un truc commun. Eh oui, j’ai appris, avec l’expérience! Même si cette petite pâtissière me semble bien différente des autres, à refuser tous contacts avec moi, je suis certain que sur ce point, elle ne diffère pas des autres.
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Sujet: Re: L'important était de bien faire son métier {LIBRE Sam 18 Jan 2014 - 21:53
L'important était de bien faire son métier
LIBRE
La jeune fille observa un grand sourire étirer les lèvres du blond, et fut quelque peu déconcertée par tant de joie pour quelque chose d'aussi simple. Elle fronça les sourcils, confuse, mais décida que chercher à comprendre plus que cela serait une perte de temps ; elle savait bien qu'elle avait trop de difficultés à comprendre les autres pour essayer de le faire aujourd'hui. Emrys, le Psystigri, vint à ses côtés et ronronna lorsque la main de Katya caressa le sommet de son crâne, le récompensant pour son comportement exemplaire. La suédoise fronça les sourcils, un peu perdue. Quelque chose lui échappait encore ; pourquoi est-ce qu'il continuait à la vouvoyer ? N'avait-elle pas dit qu'il serait mieux qu'elle arrête de le vouvoyer ? Elle remonta ses souvenirs et réalisa soudainement que non, elle n'avait pas dit ça. Elle avait même pas l'inverse. Oh. C'était maladroit, effectivement, et Katya se sentit soudainement assez gênée ; elle allait devoir expliquer son erreur, et la jeune fille détestait que l'on se rende compte que ses capacités linguistiques laissaient encore à désirer sur certaines points. Elle en avait un peu honte ; elle faisait tant d'efforts pour effacer son accent que la moindre erreur était vue comme une affreuse bêtise à ses yeux. « Je... Je pense que je me suis trompée de terme. » balbutia-t-elle, hésitante.
Emrys se retourna vers elle en tournant un peu la tête, confus parce qu'elle voulait dire. Le petit chat psychique percevait le fait qu'elle était légèrement troublée, mais ne pouvait pas vraiment fouiller dans sa tête pour trouver la source de sa confusion. Malgré son talent naturel lorsqu'il s'agissait d'apprendre à parler d'autres langues et que son apprentissage du français avait été particulièrement riche, elle avait encore des lacunes qui étaient parfois embarrassantes. Vous avez déjà confondu 'fenêtre' et 'porte' ? Si non, vous ne pouvez pas imaginez la tête que font les gens lorsque vous leur dites que 'vous êtes rentrés par la fenêtre' ou que 'le voisin est sorti en courant par la fenêtre'. Autant dire que lorsqu'elle avait compris son erreur, Katya avait rit. Enfin, 'rit' ; un rictus amusé s'était dessiné sur ses lèvres, rien de plus. Elle avait à peine gloussé. « Quand je voulais dire que vous devriez arrêter de me 'tutoyer', j'aurais dû utiliser le terme 'vouvoyer'. Je m'en excuse, mon français est encore un peu... Malhabile. » expliqua-t-elle d'un ton neutre où l'on pouvait toutefois sentir un peu de maladresse.
Ah. Son prénom. Elle en avait presque oublié que l'autre avait posé une question ; où étaient donc ses manières ? Il était vrai qu'elle n'avait pas donné son nom depuis le début de cette conversation, principalement parce qu'elle n'y avait pas pensé. Comprenez-la un peu ; elle avait les capacités sociales d'une tortue. Pourquoi une tortue ? Parce qu'elle se cachait dans sa carapace lorsqu'un problème venait à sa rencontre. C'était plus facile que de faire face à la réalité des choses, hein ?
« Je m’appelle Katya Peterson. Katya Solveig Peterson plus précisément, mais c'est un peu long. Et vous ? »
Les capacités sociales d'une tortue, j'vous dis.
HRP : Non non, ce n'est pas la joueuse qui s'est trompée de terme, c'est le perso °3° /BRIQUE/
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Sujet: Re: L'important était de bien faire son métier {LIBRE Lun 27 Jan 2014 - 16:49
• L'important était de bien faire son métier •feat. Katya S. Peterson
Alors là, je suis perdu. Perdu, mais surtout amusé. Cette jeune pâtissière m’amuse définitivement. Elle est tout simplement adorable, à balbutier ainsi. Le français n’est définitivement pas sa langue maternelle, à ce que je peux voir. Et ça la gêne drôlement. J’ai bien envie de rire, mais je me retiens. La pauvre ne s’en remettrait jamais. Je ne désire pas non plus trancher ma seule chance d’obtenir ces fameux cours de cuisine. Eh oui, l’idée de savoir cuisiner deux ou trois petits plats ne me parait pas une mauvaise chose. Alors je fais attention. La miss me semble un brin explosive. Mais je ne m’y attarde pas. Non, mon attention s’attarde plutôt sur ce joli petit sourire qui ose enfin illuminer son visage froid. Ah, ben voilà! Elle est capable, en fin de compte! Je profite de ce petit rayon de chaleur sur son visage, car je sens qu’il ne risque pas de paraître bien souvent. À mon tour, je lui souris. Pas trop, juste assez. Juste assez pour lui montrer que son erreur ne m’affecte pas plus qu’il ne le faut. Bien au contraire même. Je suis simplement soulagé de savoir que je n’aurai pas à la vouvoyer. Un poids de moins sur mes épaules, oui. J’ai une sainte horreur du vouvoiement. Surtout lorsque je dois l’appliquer à une personne plus jeune que moi. Pour qui ils se prennent, ces petits jeunes, à demander du respect à leurs ainés! J’ai jamais demandé d’être vouvoyé, moi, franchement. Alors ces gamins devraient suivre mon exemple. Enfin, bref.
De nouveau, la voix de la jeune femme se fait entendre. Cette fois, elle répond à ma question. Elle me donne son nom. Ce n’était pas trop tôt. Ainsi, elle s’appelle Katya. Katya quelque chose de bien trop long pour que je m’en souvienne. Je suis tout simplement incapable de retenir les noms de famille. Je les oublis avant même de m’en rendre compte. C’est inévitable. Tiens, j’ai d’ailleurs déjà oublié le sien. Enfin, tant que je me souviens de son prénom, ce n’est pas bien grave, pas vrai? Non, ce n’est pas grave, parce que je ne me sers jamais des noms de famille. Dites-moi, à quel moment est ce que je m’en servirai? Y a-t-il vraiment quelqu’un qui salut en utilisant le nom de famille? «Bonjour, Weston Elric!» Non, jamais. Si on veut être poli, alors on utilisera monsieur, ou madame, mais jamais le nom de famille. Enfin, tout ça pour dire que je ne ressens aucune culpabilité à oublier son petit nom de famille. D’ailleurs, alors que je me présente à mon tour, je me contente de lui offrir mon prénom, en omettant volontairement mon nom de famille. J’omets aussi de lui avouer mon titre de champion, ne désirant pas apparaître comme celui qui s’en vente. De toute manière, elle finira bien par s’en rendre compte un de ces jours. Un de ces jours, elle tombera sur un de mes combats à la télévision, et alors elle ne pourra que me reconnaitre. Je ne voudrai pas me venter, mais les avis sont unanimes à ce sujet. Lorsqu’on croise mon regard, on ne l’oublie jamais.
-Écoute, j’ai vraiment hâte d’apprendre ta cuisine, mais je ne crois pas vraiment qu’ici soit l’endroit idéal. Je ne dis pas que ton stand n’est pas accueillant, mais c’est que j’aimerais bien apprendre à faire autre chose que de la crème à choux. Qu’est-ce que tu dirais de venir chez moi, vendredi prochain? Tu pourrais voir mes moyens, et m’apprendre en conséquence?
Seigneur, je m’efforce de ne pas avoir l’air d’un gros obsédé qui veut la ramener chez moi. Elle va finir par croire que j’ai envie de la tripoter. Mais honnêtement, là ne sont pas mes intentions. Je suis totalement honnête, là! Franchement, ce n’est qu’une petite fille. Oula, j’espère qu’elle ne pensera pas ainsi…
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Sujet: Re: L'important était de bien faire son métier {LIBRE Mer 29 Jan 2014 - 21:13
L'important était de bien faire son métier
LIBRE
Lui donner des cours à domicile ? Bien que tout cela paraissait vraiment louche, Katya était encore trop naïve pour voir cela comme une insinuation, et Arceus, heureusement qu'elle ne pouvait pas mal interpréter cela : elle aurait pris une teinte rouge, puis verdâtre et enfin blanche avant de s'immobiliser et de laisser Emrys le Psystigri s'occuper du reste. Psystigri qui au passage ne la quittait plus depuis tout à l'heure, et qui observait toujours l'homme avec cette fameuse expression fixe commune à tous les pokémon de son espèce. La jeune fille pesa le pour et le contre. Bien entendu, cela nécessiterait de faire un inventaire complet des ustensiles de cuisine dont disposait le blond, et la suédoise supposait qu'elle ne trouverait pas grand chose : cela serait donc du temps supplémentaire. Ce n'était pas un problème en un sens, mais il faudrait alors organiser plusieurs cours à intervalle régulier, pas trop quand même, elle voulait pouvoir profiter un peu de son voyage sur l'île, et s'organiser convenablement. Bien sûr, il y avait aussi la question de l'accord d'Isaac : après tout, Katya vivait chez lui à Nuva Eja. Il aurait donc fallu qu'il accepte de la téléporter à chaque fois dans la ville où l'autre pouvait bien habiter, et cela voulait dire qu'il allait falloir le convaincre qu'elle ne risquait rien, ou en tout cas pas si elle était accompagnée par un pokémon. Bien évidemment, son idiot de cousin risquait de protester bruyamment et il n'y avait pas à douter qu'il allait être contre l'idée, au moins jusqu'à ce que Faust lui mette un peu de plomb dans le crâne. La jeune fille se dit qu'avec un peu de manipulation et des pâtisseries, elle devrait arriver à persuader son 'tuteur' non-officiel de la laisser donner des cours à... Ah bah tiens. Elle avait oublié de lui demander son prénom, avec toute cette histoire de vouvoiement et de tutoiement.
« Je pense que cela peut se faire, mais il faudra que j'en discute un peu avec mon frère. Ce vendredi m'irait, mais il faudra que vous me donniez de quoi vous contacter. »
Parce que oui, connaissant les deux abrutis qui vivaient avec elle, il allait falloir qu'elle s'assure que sa journée soit bien réservée pour que rien ne vienne la déranger. Bon, elle avait un peu menti ; Isaac n'était pas vraiment son frère, mais expliquer qu'elle devait demander à son cousin de l'autoriser à venir aurait été trop compliqué et elle n'en avait pas la patience. Elle hésita un instant sur ce qu'elle était supposée faire maintenant, mais se dit que de toute façon, cela ne servait à rien d'hésiter. On était mal barrés si on commençait à hésiter.
« Excusez-moi si je me trompe mais... Vous ne m'avez toujours dit votre nom. »
Félicitations à Katya pour être la personne la plus lunatique de l'histoire de la création. Pas à ce point, mais on s'en rapprochait.
« Toutefois, il faudrait que vous me disiez ce que vous désirez apprendre, pour que je puisse me préparer, ne serait-ce que trouver les recettes et les ingrédients nécessaires. »
Weston Elric Habitué
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Sujet: Re: L'important était de bien faire son métier {LIBRE Jeu 30 Jan 2014 - 18:40
• L'important était de bien faire son métier •feat. Katya S. Peterson
Alors que la jeune pâtissière semble réfléchir à ma proposition, mon regard se pose sur un jeune couple à l’arrière, rigolant en essayant des chapeaux bien colorés. Ils semblent être des touristes, à prendre des photos sans arrêt. Des touristes, ou alors de nouveaux amoureux. Je les regarde du coin de l’œil, tentant de rester discret. Même d’ici, je peux apercevoir l’admiration dans les yeux du jeune homme alors qu’il observe sa copine. Ça saute aux yeux, ce pauvre mec est follement amoureux. Attends, mon gars. Attends qu’elle te brise le cœur. Attends qu’elle réalise que tu n’es pas assez bon pour elle, attends qu’elle en trouve un autre. Un jour, sans prévenir, elle se mettra à te chercher des bibittes. C’est toujours comme ça. Je le sais, je le vois. Moi, je suis à l’extérieur de tout ça. Je sais ce que c’est. Ah, l’amour. Elle les aveugle. Peu importe le nombre de ruptures, ces pauvres jeunes garçons continuent à se lancer aveuglement dans des relations, croyant dur comme fer que cette fois, c’est la bonne. Mais je ne blâme pas leurs copines, hein. Non, ce n’est pas ça. Parce qu’elles aussi, se rendent malheureuses. Elles se brisent le cœur. Elles les quittent, et ensuite, elles pleurent pendant des semaines, des mois. Bah ouais, l’amour, c’est destructeur, qu’on soit homme ou femme. Ils devraient prendre exemple sur moi. Que du plaisir, aucun attachement. Comme ça, on s’évite les coups de gueule. On s’évite les peines, les cœurs brisés.
La voix de Katya perce et me ramène à la réalité, sur le petit stand de pâtisserie qu’elle a aménagé. Un sourire masculin illumine mon visage alors qu’elle m’annonce sa décision. Ce n’est pas tout à fait un oui, mais ça s’en rapproche. Alors comme ça, elle est sous la supervision d’un grand frère. Espérons simplement que celui-ci ne voit rien de louche à envoyer sa cadette chez un homme de vingt-cinq ans pour lui montrer la cuisine. Et pourtant, je n’ai vraiment aucune arrière-pensée. Quel scandale ce serait si on apprenant qu’un champion d’arène avait abusé d’une mineur! Et puis, enfin, je ne suis pas comme ça! On ne vient pas dans mon lit sans être consentant! Et puis, cette pauvre fille aura assez à faire en me montrant les bases, jamais nous n’aurons le temps « d’apprendre à nous connaître », si vous voyez ce que je veux dire. Enfin, nous verrons bien.
Comme pour me donner un espoir, elle me demande mon numéro, et rajoute ensuite qu’elle ne connait toujours pas mon nom. C’est drôle, j’avais cru lui donner déjà. Enfin, ce n’est pas bien grave. Sans m’obstiner, je m’emprunte un stylo sur la dame du stand d’à côté ainsi qu’une vieille facture laissée sur le côté du comptoir. Sans un mot, je griffonne mon numéro de téléphone, mon adresse, ainsi que mon prénom en lettres moulées, pour m’assurer qu’elle comprenne bien le tout. Lorsque je termine le tout, je lui glisse le papier avant de remettre à la propriétaire d’à côté son crayon.
-Je m’appelle Weston, et voilà mes infos. Vendredi me va parfaitement! Et pour ce qui est de quoi apprendre, eh bah c’est toi l’experte, hein.
C’est un peu vague, mais enfin… Je n’y connais rien, moi. Tout ce que je peux dire, c’est que je suis probablement à un niveau qui ne se nomme même pas, tellement je suis bas. Je ne sais pas faire cuire du riz, je ne connais pas les modes de cuissons pour les légumes, et je ne sais même pas faire une vinaigrette. Et ne me partez même pas sur les épices, je n’en connais aucune! Alors pour ce qui est de quoi apprendre, je dirais la base? Enfin, tout ce qu’elle désire m’apprendre, je le prendrai.
-Donc j’attends ton appel pour vendredi?
(c)Golden
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Sujet: Re: L'important était de bien faire son métier {LIBRE