Âge du personnage : 17 ans Métier / Études : Apprentie Eleveuse Pseudonyme(s) : >> Luciole: Pseudonym d'apprentie Eleveuse
Féline: Pseudonym de Soldat du Régime
Niveau : 45 Team active : >>
Bambi - ♂ Haydaim - Brave - Herbivore
Bastien dit Bass- ♂ Tiplouf - Naif - Torrant
Fanfan - ♀ Pharampe - Timide - Statik
Pauline - ♀ Milobellus - Modeste - Glissade
Livana - ♀ Togetic - Jovial - Agitation
Cléo - ♂ Nucléos - Pudique - Garde Magik
Sujet: Re: Event n°2 ; « Nous ne sommes » Dim 5 Jan 2014 - 12:29
Ne jamais dire jamais
Feat Event 2; Amanil
Au bout d'un moment je ne ressent même plus la douleur. Est ce que je vais mourire? Probablement. Du moin je préfère mourire que de devoir subire ce qu'ils vont faire au gens qu'ils emmènent avec leur camionnette. Je ferme les yeux et me met en position foetal tremblant de tout mon corps. C'est bizarre car même si je sens les coups, même si je sais qu'ils me tapent. Qu'ils me battent sans pitier et me brisent probablement tout les os du corps je n'ai pas mal. Pas la moindre. La seule chose vraiment désagréable c'est le coup métallique qui se répends dans ma bouche. Je crache sur le sol pavé pour me débarrasser de ce gout simplement horrible. Je regarde avec horreure le liquide rouge, c'est du sang. Je ferme les yeux et relache chaque muscle de mon corps, laissant pendre ma tête mollement. J'ai pas la force de résister. Je vais les laisser faire, les laisser me tuer. Pourtant contrairement a ce que je m'attends l'un des soldats s'arrète dans son élan. Il écoute les ordres qui sortent d'un Talkiwalki puis m'attrape pars le bras et me relève. Je grogne mais me laisse faire. Mon coprs pend mollement pars mon bras alors qu'il me traine en avant. Non! Pas la camionnette! Je soupire lors ce qu'il semble m'améner vers quelqu'un. Je la reconnais. Julianne Eriksen, la jeune femme que j'avais vue l'autre jours près de l'université. Elle dit d'un ton sévère quelque chose sur les soldats. Je ne comprends pas. Le soldat en blanc me lâche et je manque de tomber. Je me ratrappe de justesse et regarde ma sauveuse. Elle me parle me demande ou est ce que j'étais. Elle me parle comme si j'étais une des leurs. Une du Régime. J'aurais bien aimé hurler que c'est faut. Que j'amais je ne ferrais du mal a personne. Que jamais je ne ferais partie d'une telle organisation. Jamais. Pourtant on connais tous le proverbe: Ne jamais dire jamais.
Lors ce que Julianne me nomme son assitente une idée éffleure mon ésprit. Une simple idée, irréaliste et surement sucidaire. Une idée qui jamais ne me serrais venue a l'ésprit avant. Elle est idiote mais il faut que j'essaye. Je sais que ma vie ne serra plus jamais la même si j'ose le faire. Mais d'un coté je m'en fou. Ma vie n'est plus tranquille depuis un moment. Et je serrais prête a faire n'importe quoi pour découvire mon passé, pour dévoilé la vérité sur les mensonges de mes parents. Je suis prête a tout. Même a faire partie Régime. Je sais que c'est idiot et en plus je les détèste. Je les haie de tout mon coeur, pour tout ce qu'il sont fait aujourd'hui. POur tout les corps meurtrie qui jongent le sol. Pour toute ces vies gaché et détruite. Pour toute cette souffrance. Est-ce que ça fait de moi une egoiste de vouloir l'intégré pour découvrire mon passé? Surment. Mais il faut que je prenne le risque. Et ce serra pas définitive. Et peut être que ça me rendra plus forte.
Julianne me regarde et me demande si je vais bien. Je sursaute presque lors ce que ça voix me sors de mes pensées. Son oeil injecté de sang m'obsèrve. Elle m'a sauvé et a mentie a son propre camp pour me sauver. Un sourire de soulagement et de joie se dessine sur mon visage. J'aurais bien voulu lui sauter dans les bras mais même si je la connais seulement depuis pas très longtemps je sais que ça ne ferais que de l'embarrasser. J'hoche la tête et c'est seulement maintenant que je remarque la douleur qui s'installe lentment dans tout mon corps, a travers tout mes membres. Je grmace mais résiste. Je suis Julianne qui s'éloigne alors qu'un sentiment de culpabilité s'installe en moi, encore plus dévorrant que la douleur qui me ronge. Je ne peux pas laisser ces gens derrière moi! Et pourtant comme est ce que je peux les aider? Je n'ai aucune solution. Je ratrappe Julianne et lui demande alors qu'un filet de sang se met a couler le long de mon menton:
- Tu veux donc bien me prendre comme assistente?
Codage par Bambi, parce que vous le valez bien ♫
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Faust M. Donovan Modératrice en Chef
Age : 27 Messages : 731 Date d'inscription : 27/09/2013
Âge du personnage : 27 ans Métier / Études : Bac ES, (mauvais) romancier de temps à autre. Pseudonyme(s) : .
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~> Voleur, espion.
Peter Davidson (nom d'auteur)
Méphisto (Conseiller)
~> Type ténèbres
Sujet: Re: Event n°2 ; « Nous ne sommes » Dim 5 Jan 2014 - 16:24
Event n°2
Nous ne sommes
Son téléphone sonna. Dans ce chaos, dans toute cette destruction, cette agitation et malgré le sang qui tâchait ses mains, ce fut comme un rayon de lumière. Il s'arrêta quelques secondes, oubliant légèrement qu'un pokémon furieux devait se trouver à quelques dizaines de mètre d'ici, afin de sortir son portable de sa poche en tremblant. Quelque part, il se doutait que les nouvelles ne seraient pas bonnes, mais il priait pour que ses idées se révèlent fausses. Le nom 'Samaël' apparut sur l'écran de son portable et Faust appuya fébrilement sur le bouton permettant l'ouverture du message. Help. Sa respiration se bloqua dans sa gorge. Ses yeux s'immobilisèrent sur l'écran, tout son corps se crispa et il pouvait sentir chacun de ses muscles se contracter. La peur coulait dans ses veines et il pouvait sentir un poids glacé se former dans sa poitrine. Quatre lettres qui suffisaient à écraser son cœur et à le laisser pantelant, tremblant. Il aurait pu s'étouffer, et heureusement qu'Arcanin vint à ses côtés pour le rassurer jusqu'à ce que sa respiration redevienne normale. Putain. Pas Sam. Pas lui. Le gamin ne méritait pas ça. C'était l'un des rares dans cette île corrompue, pourrie par l'égoïsme et l'arrogance de ses nouveaux dirigeants, qui avait gardé cette bonté et cette gentillesse qui manquait cruellement maintenant. Oh, les résistants n'étaient pas des anges non plus, n'allez pas mal interpréter ses propos, mais l’événement qui venait de se produire l'avait définitivement convaincu qu'il n'y avait rien à sauver. Après cela, il aurait été incapable de pardonner à un membre du Régime, quel que soit son rôle. Lorsque tu cires les chaussures d'un meurtrier, tu effaces le sang qui s'y trouve. Samaël. L'adolescent frêle mais courageux qu'il respectait et qu'il s'était promis d'aider, peu importe les conséquences. Il l'avait vu comme un petit frère, et c'était peut-être son caractère si semblable à celui de son dernier frère cadet, Eliott, qui en était la cause. Faust s'était par ailleurs dit que dans un autre univers, où il aurait pu s'approcher de son petit frère sans avoir à rencontrer sa mère ou son jumeau, que les deux se seraient bien entendus. Est-ce que Faust était maudit, condamné à échouer à protéger les membres de cette famille, même par inadvertance ? Est-ce que c'était l'histoire qui se répétait, le laissant dans cette litanie de douleur et de peine ? Et encore. Encore un que le Régime volait au monde pour ses caprices. Des chiens capricieux, tous autant qu'ils étaient, et Arceus seul savait qu'il détestait les gamins capricieux.
Et Telemaque ? Quelques jours auparavant, cet idiot avait oublié ses pokéballs chez lui, et Faust priait pour qu'il ait renoncé à venir au tournoi. Toutefois, en connaissant le jeune homme, il savait très bien que celui-ci n'aurait pas pu renoncé à sa curiosité. Il attendrait. S'il ne revenait pas chercher ses pokéballs, alors... Alors il aurait une raison de plus. Une raison de plus pour tous leur écraser le crâne contre le sol avec ses pieds, jusqu'à ce qu'ils crachent la vérité, quitte à ce que cela soit avec leur sang. Il se fichait complètement de ce qui devait lui arriver. Les paroles de Solène lui revinrent en tête. Se perdre, hein ? Qu'avait-il à perdre, maintenant ? Il avait perdu son meilleur ami, ses frères, sa mère, son père, ses protégés et son même son jumeau. Il n'était rien de plus qu'un mec de vingt-trois ans, pas franchement le plus fort physiquement, moyennement stable, et un auteur très médiocre. Que restait-il, alors ? Ah oui, il savait crocheter des serrures, voler des trucs et il n'était pas mauvais en combat. Vraiment... Si se perdre lui permettait ne récupérer ne serait-ce qu'un seul d'entre eux, alors il serait le premier à avancer vers l'enfer.
Mais le regard de Thalie, la Gardevoir de son meilleur ami, fut comme un rappel à l'ordre. Il se retourna vers elle quelques instants, plantant ses yeux dans les siens alors qu'il pouvait presque la sentir sonder son esprit. Des images, des souvenirs lui revinrent en mémoire et ce ne fut que lorsqu'il soupira et serra les dents qu'il pu sentir la Gardevoir cesser son intrusion dans son esprit. Oui, il savait qu'Isaac n'aurait pas voulu le voir penser ainsi. Et Thalie était tout aussi sèche et douée que son maître pour lui rappeler les choses qu'il ne voulait pas entendre. Il réajusta son manteau nerveusement et expira profondément. Il avait encore des choses à faire. Déprimer dans un coin en accumulant les pensées noires n'allait en rien arranger la situation.
Le grondement d'un Aligatueur fut un rappel rapide que Solène était partie vers un pokémon furieux, alors qu'elle paraissait fatiguée, et en plus il avait perdu du temps à paniquer dans son coin. Se maudissant pour sa stupidité qui n'était plus à prouver, il rejoignit Solène au plus vite. Sur la route, son Corboss et son Dimoret le rejoignirent. Il les rappela dans leurs pokéballs, heureux de voir qu'ils avaient réussi à s'en sortir sans blessure. La vision auquel il fut confronté le fit s'immobiliser, épouvanté par la destruction et les preuves de la rage du pokémon. Papilusion, Amphinobi et Arcanin ne bougèrent plus, et Faust les rappela dans leurs pokéballs pour ne pas les traumatiser davantage. Certes, il aurait peut-être été plus intelligent de les garder à ses cotés pour le défendre, mais vu la puissance de l'Aligatueur, cela aurait été une très mauvaise idée. Arthur, Chloris et Izumi n'étaient pas encore prêts à affronter un tel adversaire. Même si Izumi était bien plus puissante que les deux autres, elle avait encore besoin d'un peu plus d'entraînement pour être au niveau de Dalhia, par exemple. L'odeur du sang qui agressait ses narines depuis ce qu'il avait fait tout à l'heure était bien plus puissant ici, et Faust crut pendant quelques instants que c'était tout ce que son nez pouvait capter. Le sang et la poudre, avec le fumet nauséabond de la chair grillée. Était-ce à cela qu'il avait ressemblé lorsque … ? Il avait sûrement dû louper quelque chose, car Solène finissait d'apaiser, ou en tout cas de faire ce qu'elle pouvait faire pour ne pas se faire déchiqueter. Il aurait voulu l'arrêter et l'éloigner au plus vite, persuadé qu'elle avait perdu l'esprit, mais ses pieds refusaient de bouger. Quelque chose lui disait qu'elle savait ce qu'elle faisait. Et en effet, car l'Aligatueur parut se calmer. Faust resta volontairement en arrière, se doutant que la vision d'un inconnu au manteau tâché de sang ne servirait pas à l'apaiser.
Ils furent rejoints par Maxwell Young, le maître coordinateur d'Enola, et son Gallame ainsi que son Musteflott qui portait le champion d'Anula. Même s'il était heureux de voir que celui-ci était vivant malgré la fatigue qui tirait ses traits, ce fut Kirito qui attira son attention. Faust n'eut pas besoin de lui poser de question quant à la raison de sa rage ; toute la colère et la douleur qu'il pouvait voir sur son visage en disait bien trop. Tous les doutes qu'il avait pu avoir sur la position de Yumi étaient maintenant fondés : alors elle avait été capturée aussi, hein... Un éclat de colère et de terreur agita son cœur, mais il fut arrêté dans ses pensées lorsque Maxwell s'évanouit. Solène le rattrapa rapidement, et Faust grimaça. Il avait comme l'impression que ce serait ce qui arriverait à Katya lorsqu'il lui annoncerait la nouvelle, et ce fut en pensant à la jeune femme que Faust se rendit compte que rentrer maintenant à Nuva Eja serait une mauvaise idée. Il fit signe à Solène qu'il les accompagnerait. Il était couvert de sang, de saleté, et les seules pensées qu'il avait n'étaient probablement pas les meilleures. Il ne préférait pas traumatiser Katya et rendre l'annonce plus difficile. Il pouvait prendre une heure ou deux. La jeune femme était à Zazambes après tout, et ne risquait pas d'être mise au courant dans l'immédiat, vu que les Petersons avaient tendance à cacher tout à la cadette. Il hocha la tête et rejoignit le groupe se rendant à Baguin. S'il restait seul, il savait qu'il allait finir par devenir fou. Lorsqu'ils arrivèrent au centre pokémon, la première chose qu'il vit fut Solène s'évanouissant. Trois personnes sur cinq évanouies, et deux conseillers aveuglés par leur colère. Bonne année, comme on dit.
Terminé de ce côté.
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Sujet: Re: Event n°2 ; « Nous ne sommes » Dim 5 Jan 2014 - 18:30
Nous ne sommes
Feat Event; Amanil
Je me reveille quelques secondes plus tard. Ma tête tourne et tout est flou autour de moi. Pourtant je sens comment quelqu'un traine mon corps a travers la place. Mes genoux trainent au sol et ma tête regarde vers le bas alors que quelqu'un me traine pars les bras. Non ce sont deux personnes. Deux soldats, je peux le voir a cause de leur chaussures blanches. Ils me trainent comme un vulgaire objet. Je me laisse faire pendant quelques minutes..Ou secondes? Je sais pas j'ai perdu la lotion du temps. Seulement je ne me laisserais pas faire, a ça non! Ils ne savent pas a qui ils ont affaire. Et ils vont le regretter! Je voie qu'ils me tirent dans la direction d'un camion qui vient tout juste d'arriver. D'autres soldat attendent avec des prisoniers. Non, il est hors de question qu'ils m'emmènent! Je puise dans mes dernière resource et me cabre avec violance. Je ne leur laisse pas le temps de réfléchire. Mon poing droite s'abbat au millieu du visage du premier. Ce dernier pousse un petit cri de surprise et tombe en arrière. Il se tient le nez avec les deux mains alors que du sang coule le long de son visage et goutte sur la route. Le deuxième pointe son arme et tire. Sauf que je suis plus rapide. Un coup de pied dans l'arme dévie sa trajectoire et la balle s'abat dans la roche de la route. Je me retourne pour prendre de l'élan puis laisse mon pied s'abbattre dans son ventre. Il tombe en arrière et relache son arme. Je m'apprète a me jetter dessus seulement le premier a repris son pistolet et tire sur moi juste avant que j'atteigne l'arme. Je cours et me jette au sol me laissant glisser derrière ce qui quelque minute plus top fut le "promotoire" des jurys. Les balles s'abbatent contre mais ne traverse pas le double mur de bois a mon grand soulagement. Une énèrgie nouvelle s'empare de moi. L'adrénaline, c'est sûr. Ce n'est pas la première fois que je vis une situation pareil. La bas, ou j'était il y a quelque temps en arrière c'était pire. Les bombes s'abbataient partout et les soldats tirais sans même se soucier de faire des prisonniers. Ils prenaient même des hélico' pour tirer depuis le ciel. Je ferme les yeux et me concentre. Il faut que je trouve une solution pour sauver ces gens. Je regarde devant moi et peu apercevoire une jeune femme au cheveux noir qui fait évacuer quelque gens en les envoiant se réfugier dans les rues plus loin. Un ado' court dans tout les senses, hurlant le nom d'une jeune fille, surement sa copine. Des pokémons essayent de protéger leurs drésseurs mais se font tiré dessus. Alors que je réfléchissais les deux soldats se sont raprocher. L'un d'eux me saute dessus et me plaque au sol. Je sens ma ceinture se détacher... Bon sang! Mes pokémons! Je me cabre comme une folle. Mon coup de pied le touche entre les jambes. Il se laisse tomber sur le coter, ma ceinture avec mes pokéballs en main. Je hurle de rage et veux me jetter sur lui. Puis je me rapelle le deuxième et je peu très bien m'imaginer ce qu'il est en train de faire. Je me jette sur le coté et évite de justesse la balle qui se fracasse a nouveau sur le sol de la place. Je me laisse tomber sur le dos mais me relève rapidement. Le premier jette ma ceinture au loin et saute sur mes pieds me fesant trébucher. Je crie et tombe en avant, sauvant de justesse mon visage qui se serrais presque fracasser contre le sol en béton. Je donne des coups de pied pour me libérer et j'arrive a le frapper en plein visage avec tellement de force qu'il me lache. Au même moment au je m'aprète a me relever j'entend le ilième coup de feu. Sauf que celui la touche mon épaule droite. Au début je ne ressent pas la douleur. Je suis juste choqué alors que le monde s'arrète de tourner autour de moi. Puis la douleur me saisi et je me laisse tomber au sol, la respiration rauque. Je grogne. Non c'est pas possible. J'ai perdu.
Je ne perds pas consience mais je sais que j'y suis presque. Je sens une brûme s'installer dans mon cerveau et menaçe de m'emporter. Mais je tiens le coup. Je les sens me jetter dans un camion. Puis tout devient noir. Je peux entenre les sanglots d'une jeune fille. Quelqu'un qui la rassure. Sinon les autres sont silencieux. Tu as perdu Chiara, tu le sais non? La voie résonne dans ma tête. Je sursaute et manque de m'étouffer a cause du manque d'aire que j'ai. Qui m'a appellé pars mon vrai prénom? Je n'ai enfait même pas vraiment besoin de réfléchire longtemps. Je sais qui sais, c'est lui. Oliver. Celui qui a détruit ma vie, celui que je détèste plus que tout. Je peu presque ressentire la bouche de l'arme froid contre mon arrière tête. Ah que des souvenires. Ma propre voie retentit dans ma tête. N'en sois pas si sûr Oliver. Je pense que c'est plus tôp toi qui a perdu. Je revois encore devant moi le Zoruark qui se position derrière lui et presse ses griffes contre son cou. Je l'entends soupirer. C'est bon, tu es prise. Tu es pus tôp forte, Chiara. Bon écoute moi. Demain tu part pour l'Irake. Ta mission: Tuer le chef des terroriste. Je rit pour moi toute seule. Il savait que j'allais peut être mourire. Apres tout qui donne une telle mission a une toute nouvelle?
J'ai perdu la notion du temps. Je sais pas si des heures se sont passé ou des minutes ou des jours. Je sais juste que la camionnette s'arrète. Quelqu'un hurle alors que les soldats commence a nous faire sortire. Ils me prennent moi aussi et me forcent a marcher. Ils me poussent en avant. Partout il y a des cachots. Des gens y sont enfermé, certain hurlent, crient, pleurent. D'autre sont assis dans leurs coins et ne disent rien. Et il y a ceux qui sont couché au sol et dont je me demande si il ne sont pas mort. Les deux soldats d'avant s'arrètent devant un cachot vide. L'un deux m'attache les mains et me pousse vers l'interrieure. Je me retourne brusquement et regarde dans les yeux de l'idiot numméro 1. Son regard est tellement rempli de haine que je devrais avoir peur. Mais son nez que j'ai cassé avant est de traviole ce qui lui donne un aire plus au moin drôle. Je me retient de rire cependant et rassemble le plus de salive dans ma bouche que possible. Enfin c'est plus du sang que de la salive. Puis je lui crache en pleine figure.
- Vas te faire f*utre en enfert espèce de c*nnard
Dis je de ma voie faible tout en le défiant du regard. Il me regarde avec rage. Puis son poing s'abat au millieu de mon visage et me fait perdre l'équilibre. Le craquement et la douleur immédiate me fait savoir qu'il m'a probablement cassé le nez. L'idiot numméro deux me prend pars mon épaule droite et fait éxpres de mettre ses sals doigts en plein sur ma bléssure puis il me jette dans le cachot sans m'enlever les menottes. Je tomber pars terre puis reste la. Je ne me relève pas. J'ai mal. J'ai froid. Je suis épuisée. Je regarde a moitié endormis les soldats emmené certain prisonniers je ne sais ou. Mais d'apres les hurlements qui viennent apres c'est pas difficile a deviner. Et bien top c'est mon tour.
Codage par Bambi, parce que vous le valez bien ♫
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Sujet: Re: Event n°2 ; « Nous ne sommes » Dim 5 Jan 2014 - 20:38
« Nous ne sommes » Event n°2
On est le 1er janvier. C’est censé être la fête, c’est pourtant l’écatombe. On n’aurait jamais imaginé l’espace d’un instant que tout aurait pu se finir de la sorte. Que tout aurait pris une tournure aussi violente. C’est là ou l’on se demande si cette guerre entre les deux partis est vraiment utile. On ne se rend pas compte des dégâts que l’on pourra causer. Tout ce malheur. Tout ce désespoir. Et ils espèrent s’imposer de la sorte ? Ils peuvent bien rêver, jamais, au grand jamais cette île tombera. Il en est absolument hors de question. Pour ça, il faudra lui passer sur le corps. Maintenant que cette île fait partie de lui, il ne la laissera pas sombrer. C’est une nouvelle promesse qu’il se fait. Le regard du brun se pose sur celui qui l’a réveillé. Il avait été trouver malgré toute cette agitation autour d’eux. Pour ça, il ne pourrait surement jamais assez remercier le maître coordinateur. Il souffle alors que l’homme à côté de lui prend la parole d’une voix certes douce, mais tendue. Bien malgré lui, il se sent comme obligé de l’écouter pour s’obliger à se calmer. Ses traits déjà déformés par la colère doivent cesser. C’en assez.
Maxwell. Comment fait-il pour rester aussi calme ? Il pisse le sang, sa tête doit surement gonfler actuellement et pourtant il tente toujours de rester raisonnable. Kirito sait très bien que le maître coordinateur aime bien Yumi. Alors c’est une raison pour lui de se calmer. Si quelqu’un qui aimait sa sœur garde son calme, alors il se doit de faire pareil pour elle. Néanmoins, le brun sentait le poids de Max’ se faire plus lourd, c’est là qu’il commença à vouloir accélérer la cadence. Alors qu’il s’adressa à son Gallame, que Kirito admira avec un petit sourire, il comprit que son ami cherchait Solène. Elle était donc venue. D’un signe donné par Max, il se mit à suivre le pokémon se faufilant entre tous les corps étendus au sol. Tout cela donna un haut le cœur à Kirito qui sentait la rage monter petit à petit du plus profond de son être. Il ne doit pas rester seul au risque de disjoncter et il le sait. Suivant sans rechigner le pokémon devant lui, il soutenait de son mieux son ami quand un pokémon s’interposa. Chrono pas très loin d’eux était prêt à bondir. Mais très vite, le dresseur et son dragon furent rassurés lorsque Max demanda à l’oiseau de le mener vers Solène. D’un coup, Kirito sentit que le coordinateur s’affaissait d’un coup sur lui. Mais son Simiabraz l’aida à le soutenir. De loin, le conseiller vit enfin la femme qu’ils recherchaient. Accompagnée d’un Aligatueur blessé. Au vu de son regard, sa dresseuse devait avoir été prise. Il serra les dents pour éviter toute remarque. Le pokémon fut rappelé par sa maîtresse tandis qu’il remarquait le soulagement pour elle de les avoir trouvé. Oui mais à quel prix. Vu l’état de Maxwell actuellement, ce n’était pas vraiment positif. Alors que Solène ne put libérer qu’une seule phrase exprimant son soulagement, elle obtint une très courte réponse du coordinateur avant qu’il s’effondre. Doucement le conseiller le posa au sol tandis que la femme venait vérifier qu’il s’était juste évanouit.
Lorsque Solène interrogea les deux conseillers du regard quand à leur intention, le maître des dragons n’eut pas une seule hésitation. Il acquiesçât du regard, signe qu’il suivait. Hors de question qu’il reste seul et qu’il s’enferme dans sa colère. Arceus seul sait ce qu’il pourrait devenir. De toute façon, son Dracaufeu, l’aurait tué lui-même si le brun se laissait emporter par sa colère. Rappelant Chrono dans sa pokéball, il observa le groupe. Des pokémons blessés, fatigué, heurté. Et les dresseurs à leurs côtés n’étaient vraiment pas mieux en comparaison. Tous portaient les traits du contre coup de leur corps après ce grand effort. De nouveau, Kirito se sentit inutile de ne pas avoir été là pour aider et d’avoir laissé céder son corps. Il n’avait pas sut gérer ses émotions pour finalement, n’aider personne. Il n’avait servit à rien et n’avait pas réussi à aider ceux qu’il aimait. Il avait été faible. Le groupe fut téléporter par les deux pokémons psychiques et rapidement, ils se retrouvèrent tous au centre pokémon de Baguin de ce qu’il savait. A peine arrivé, Solène perdit connaissance. Cette fois, les dents de Kirito grincèrent. Il était clair et net que le régime n’allait pas s’en tirer aussi facilement. Le retour de bâton arrivera d’un moment à l’autre. Pour le moment, le principal est de soigner tous les blessés. Le dresseur se tait. Il calme sa rage et lève la tête au ciel. Yumi… Attends-moi. Je te promets de venir.
Sujet: Re: Event n°2 ; « Nous ne sommes » Dim 5 Jan 2014 - 21:47
« Nous ne sommes » Event n°2
J’avais honte de ne pas savoir me contrôler de dépendre du blond à côté de moi. Dont je ne connais toujours pas le nom. Il faudra que je pense à lui demander, parce que je pense être reconnaissante de lui toute ma vie, c’est indéniable. Limite, à force de pleurer, je dois faire honte à celui qui tente de me réconforter depuis que l’on s’est rencontré dans le camion. Je n’arrive pas à croire que je sois si faible dans de telles circonstances et que je dépende complètement et irrémédiablement de la présence d’une personne. Comme une bouée à laquelle m’accrocher. C’est assez frustrant, mais mes doigts crispés sur la chemise de l’homme ne veulent pas se détacher. J’essaie pourtant mais il faut croire que mon corps est en contradiction avec mon esprit. Certes, c’était la pire chose qui pouvait m’arriver actuellement, comment aurais je pu me préparer à… ça ? Tout était arrivé si vite. Alors là, pour le coup, c’est clair que personne n’a rien vu venir. Après tout, c’était censé être le début d’une bonne année, mais bon, en fin de compte, il faut croire que l’on s’était trompé. Je n’arrive pas à réaliser que je ne reverrais peut être jamais ce beau paradis qu’était l’île. La couleur de la mer, du ciel, des arbres, des oiseaux. Et mes pokémons ? Que vont-ils devenir ? Je ne veux pas qu’on leur fasse de mal, je veux qu’ils aillent bien. Je veux aller bien. Je veux que tout soit comme ça la toujours était et que l’on soit heureux dans la plus grande insouciance de ce qu’il se passe. Mais bon… C’est peut être trop demander dans ce monde.
Alors que le blond me caressait les cheveux, chose qui je l’admets me rassurer un petit peu, un soldat m’interpella. Mes yeux s’ouvrirent en grand même si je ne me retournais pas pour affronter le regard de celui qui venait de parler. Je me figeais comme une statue et mes membres me semblaient bien lourds à cet instant. Il avait raison néanmoins. Tous les gens capturés étaient restés brave pour ne pas se laisser abattre dès le début. Mais était ce vraiment preuve que je ne pourrais pas survivre loin de mon monde parfait ? Que je n’étais absolument rien lorsque quelque chose de grave m’arrivait. Non. Je vais prouver le contraire. Je dois me ressaisir. Au moins pour celui qui me soutient depuis qu’il m’a vu dans son camion. Même si je ne sais pas pourquoi il a fait ça, je lui devais. Pour lui montrer que finalement tout n’a pas été vain. Je reniflais une bonne fois pour toute. Mes larmes coulaient encore silencieusement, mais cette fois, c’est mon corps qui avait choisi. Pas mon esprit. Je ne dois pas les laisser me briser. Là, le blond encore une fois me donna de l’espoir.
Il se sépara de moi pour frapper d’un bon coup de pied un soldat. Ou plutôt le soldat qui m’avait insulté. Je ne pouvais que me sentir heureuse d’être protégée et contrariée qu’il prenne autant de risque pour moi. Après le carnage auquel nous avions eu à faire, je m’étonnais beaucoup qu’il tente encore de se défendre. Pour garder sa dignité surement. Chose que je n’avais absolument pas faite en baissant si vite les bras. Mais ça allait changer. Fin, je crois. Un bruit de révolver. Un bruit sourd et là, le blond se retrouva allongé au sol. Je pouvais voir de là ou j’étais que c’était son genou qui avait pris. Marde, marde, marde ! Pourquoi avait il fallu qu’il tente de s’imposer celui là ! Alors qu’il revint très vite vers moi, malgré quelques difficultés, je levais enfin les yeux vers le tireur. J’avais très peur et j’en tremblais. Si ça ce trouve c’était un immense géant avec une barbe mal coupée, quelques pustules sur le visage. Un poireau sur le front. Ou même avec un dent qui ressort ou carrément pas de dent ! Ou… simplement blond avec des lunettes. Comme Alex. Alex… ? Ahahah la bonne blague, ou est la caméra cachée ? Un rire nerveux m'échappa. Il ne m'avait pas dit qu'il avait un jumeau...
Team spécifique : - Aquali ♀ - Mira - Absorb Eau - Douce
Ronflex ♂ - Oscar - Isograisse - Gentil
Baymax ♂ - Fist Bump - Jovial
Sujet: Re: Event n°2 ; « Nous ne sommes » Dim 5 Jan 2014 - 22:19
♣NOUS NE SOMMES♣ Ils durent faire de nombreux détour. Le coin grouillait de soldats du régime. C’était vraiment un merdier. Makenzie se dit qu’elle ne pourrait surement pas retournée pour un autre voyage. De toute façon, le centre d’aide commençait à être plein. Deux bénévoles infirmières était arrivées rapidement au centre pour aider Mathieu à soigner tout le monde. Makenzie fut particulières prudente. Elle ne voulait pas qu’ils se fassent capturer après avoir tenté de fuir. Le poids du garçonnet ne l’aurait pas déranger si sa cheville ne la faisait autant souffrir. L’adrénaline commençait à s’épuiser, la douleur reprenait donc son du petit à petit. Même sa coupure au visage avait recommencé à saigner. Heureusement, Makenzie les avait trouvés à deux petites minutes de marche du centre d’aide. Toutefois, après ce qui leur parût une éternité, ils arrivèrent enfin. Makenzie appela immédiatement son vieil ami. Le maître des lieux était surement le seul à pouvait sauver la femme. Dès qu’il la vit, il emmena la femme dans une pièce avec une table. Il pria John de s’occuper de l’enfant. Il demanda à Kenzie d’aller soigner les Pokémons car lui il devait s’occuper de la mère. C’est ce qu’ils firent. Une infirmière vint faire un plâtre au petit garçon. Makenzie soignait les Pokémons les uns après les autres avec l’aide de Mira et Isaac qui avait l’habitude de ce genre de tâche.
La jeune femme avait une formation sommaire en soin Pokémons. Malheureusement ses notions remontaient à quelques années déjà. Toutefois, elle soigna Pokémon par Pokémon jusqu’au dernier. Après quoi, elle n’eut plus rien à faire que de s’assoir avec John pour attendre le verdict sur le sort de la mère. Celui-ci vint trois heures après qu’ils l’aient amené. Elle vivrait. Il s’en était fallu de peu, quelques minutes plus tard, et ils ne l’auraient pas sauvé. Bien des gens étaient repartis. Ceux qui en avaient les moyens retournaient dans un coin calme d’Enola. Rendu au soin, il ne restait que cinq patients humains et une dizaine de Pokémons blessés. La mère et le fils dormait l’un à côté de l’autre. Heureusement, la température d’Enola était confortable à longueur d’année. On avait emménagé des lits de fortune dans le centre d’aide. Les infirmières étaient parties pour ne revenir qu’au matin. John et Makenzie était assis côte à côte à regarder la lune. Comment les choses avaient-elles pues dégénérer de la sorte. Bien sûr, le régime était en place depuis un moment déjà, mais jamais ils n’avaient fait de telles démonstrations de force. Cet évènement pouvait avoir deux conséquences. Soit la population serait encore plus soumise, confronté par leur peur, soit le désir de se battre deviendrait encore plus présent, poussé par leur haine. Aucune des deux options ne plaisait vraiment à la jeune femme. Pour le moment, tout ce qu’elle voulait c’était de revoir Aloïs sain et sauf. Elle ne le connaissait pas depuis longtemps, il était donc très possible qu’il fasse partie de la résistance. Si tel était le cas, sa libération serait presqu’impossible à obtenir…
Mathieu vint la voir et insista pour la soigner. Avec cette journée, elle n’y avait même plus pensé. Quelle importance ses blessures avaient-elles devant toute la souffrance des autres. Elle n’avait toutefois plus la force de refuser. Elle insista toutefois pour qu’il commence à vérifier l’état de John. Elle le regarda faire son examen puis elle le vit bander les blessures que John avait accumulées dans son aventure folle de la journée. Il se tourna ensuite ver elle, ne lui laissant plus le choix. Tant mieux, car son pied était maintenant rendu énorme. Il y avait tant d’enflure qu’il avait presque doublé de taille à la hauteur de la hauteur de la cheville. Il lui donna des anti-inflammatoires ainsi que des antidouleurs. Il soigna chaque blessures une à une, sous l’œil attentif de John. Elle avait de nombreuses petites coupures sur les bras et les jambes. Elle avait trois entailles de taille plus importante. Il y avait celle de son visage qui risquait de laisser une cicatrice sur sa joue droite. Makenzie avait eu de la chance que le déprit ne touche pas à l’œil. La blessure partait de l’oreille jusqu’au menton. La deuxième se trouvait sur son flanc gauche. Elle avait du perdre pas mal de sang, mais rien dont son corps ne pouvait récupérer par lui-même. Finalement, la dernière se trouvait dans son dos. Le bout de verre se trouvait encore logé dans la plaie. Mathieu fit bien attention en retirant le morceau. Malgré tout, Makenzie de sentait plus rien. Elle se sentait comme une coquille vide. Le fragment c’était enfoncé de près de dix centimètres. Heureusement, aucuns organes n’avaient été touchés.
Une fois tous les bandages mit en place, Mathieu leur proposa d’aller dormir un peu. Il avait une chambre d’invité dans la maison, si ça ne les dérangeait pas de la partager, ils y seraient tranquilles. Makenzie le remercia. Le grand homme partit voir ses patients dans le centre d’aide. Le silence durant quelques minutes de plus. Ce n’était pas inconfortable, c’était simplement un moment de tristesse et de mélancolie. Ils avaient tout deux perdus quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Sans le dire ils savaient. Sans le dire ils comprenaient. Après tout, c’était le cas de tous les gens présent cette journée-là.
-Je vais rester ici quelques jours. Pour aider. Je… je… hésita-t-elle. Tu ne devrais pas trop traîner dans le coin. Va le plus loin possible. Ça ne fait que commencer.
Makenzie voulut lui dire de retourner en Angleterre, mais elle savait qu’elle ne pouvait pas lui formuler cette demande. Il faisait maintenant parti d’Enola, du guêpier d’Enola. Lui aussi avait perdu aujourd’hui. Tous les Enolais avaient perdu. Toutefois, la guerre ne faisait que commencer. Elle-même pourrait essayer de partir loin, mais sans son cœur, elle n’en avait pas l’énergie. Son cœur était peut-être mort à l’heure qu’il était. Non, il ne pouvait pas l’être. Sinon, elle n’aurait jamais pu se battre comme elle l’avait fait. Elle devait garder espoir. Elle ne pu s’empêcher de dire :
-L’amour est beau, mais c’est une faiblesse. La mort est mille fois moins douloureuse.
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John Lewis Armstrong Habitué
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Sujet: Re: Event n°2 ; « Nous ne sommes » Lun 6 Jan 2014 - 6:49
Nous marchons longuement. Je ne sais pas combien nous avons marché, mais j’ai l’impression qu’il s’agit de kilomètres et de kilomètres à n’en plus finir. Le poids de la mère commence à se faire ressentir dans mes bras. Mon cœur pompe à toute allure. Je sens les battements frapper dans mes tympans. Des gouttes de sueur perlent sur mon visage. Entre le soleil tapant et mon épuisement, je me sens faible. Je sens que je vais m’écrouler. Pourtant, je ne m’arrête pas. Je me concentre sur les pas de Mackenzie, qui mène la marche. Elle sait où nous allons, et c’est tout ce que j’ai besoin de savoir. Je préfère qu’elle ne m’indique pas le chemin qu’il reste à faire, de peur qu’elle ne me dise qu’il en reste encore beaucoup. Je sens que je risquerais de ne pas me rendre. Je risquerais d’abandonner. Mais je n’ai pas le droit d’abandonner. Cette femme et son fils comptent sur nous. Je jette un coup d’œil rapide à la mère, pendante comme une poupée de chiffon dans mes bras. Elle respire avec difficulté. Le sang recouvre maintenant une superficie trop large. Elle perd trop de sang. Je lui murmure de garder la pression sur la plaie, afin de stopper les saignements. Elle me répond par un gémissement qui ne veut rien dire. Je la laisse toutefois tranquille. Je sais qu’elle n’a plus beaucoup de force, alors je ne la ferai pas parler inutilement.
Je vois finalement Mackenzie m’indiquer que nous sommes arrivés. Moi qui m’attendais à retrouver un centre Pokémon, ou au moins un hôpital, je me retrouve en fin de compte devant une petite maison bondée. Nous pénétrons néanmoins dans la demeure, pour confier les blessés à un homme bâti comme un ours. Malgré sa carrure imposante, le maître des lieux démontra une douceur étonnant en me retirant la femme des bras, me soulageant du même coup de ce poids qui commençait à réellement m’épuiser. Aussitôt, je le vois disparaître dans une pièce, après m’avoir confié les soins du jeune garçon. Avec le peu d’état d’éveil qu’il me reste, je prends dans mes bras fatigués le petit, et me dirige dans un coin. Sous les ordres d’une infirmière qui semble débordée, je le place sur mes genoux alors qu’elle lui place sur la jambe un plâtre sommaire. Il sera nécessaire de lui en faire un de meilleure qualité lorsqu’il sera possible, mais pour l’instant, il fera l’affaire. Le petit garçon pleure, réclamant sa mère. Il hurle. Mais je le retiens. Je tente de mon mieux de le réconforter, lui murmurant à l’oreille que tout ira bien. Je lui promets que sa mère s’en sortira. Je le serre fort contre moi, lui offrant mon torse pour qu’il puisse y pleurer. L’enfant est dévasté. Il est au courant du danger dans lequel baigne sa mère. Il pleure pendant de bonnes minutes avant de s’épuiser, et il fini par s’endormir sur moi. Malgré tout, je continue à lui frotter le dos et à lui murmurer de douces paroles. Je me sens responsable de son sort. Je m’imagine déjà en train de le prendre en charge, si jamais sa mère ne s’en sortait pas. Je sais très bien que dans un tel cas, sa garde reviendrait probablement à son père, mais tout de même. Je me suis pris d’affection avec le jeune garçon. Il me fait penser au petit frère que je n’ai jamais eu.
Kenzie fini par revenir vers nous. Un silence épais nous entoure alors que nous attendons le verdict. Je ne sais pas vraiment si je veux le savoir. Pourtant, c’est avec énergie que je relève la tête au moment où l’homme revient vers nous, couvert de sang. Il nous annonce avec soulagement que la mère s’en sortira. Soulagé, je réveille le petit pour qu’il puisse entendre à son tour la nouvelle. Émerveillé par les miracles accomplis par le maître des lieux, le fils se met à courir vers sa mère, toujours endormie dans un lit de fortune. Avec des larmes aux yeux, il s’installe à ses côtés pour s’endormir avec elle. C’est touchant à voir. Touchant, mais surtout rassurant. Il est maintenant possible de se reposer un peu. Maintenant que le centre se trouve bien moins bondé. Avec Mackenzie à mes côtés, j’observe le soleil disparaître pour laisser place à la lune. Le premier janvier diaprait doucement avec l’astre lumineux. Bientôt, la nuit tombe, installant avec elle une légère fraicheur apaisante.
Nous avons finalement droit à nos propres soins. À présent qu’il ne reste pratiquement plus personne, nous pouvons espérer recevoir de l’aide. Je suis le premier à y passer, me faisant bander le corps ici et là, où il y a des lacérations et des bleus. Je réalise que j’ai eu de la chance. La pauvre Mackenzie n’a malheureusement pas eu la même chance. Alors que c’est son tour, je peux voir plusieurs lacérations profondes, nécessitant de l’aide. De grandes coupures qui lui laisseront probablement des cicatrices à jamais. Un souvenir ineffaçable de cette journée. De toute manière, je sais que jamais nous ne pourrons oublier ces évènements. Peu importe les bandages et les antidouleurs, nous n’oublierons pas. Pas moi, en tout cas. Jamais. C’est impossible.
Il ne faut pas longtemps à l’homme pour finaliser les soins. Une fois tout en place, il nous indique une chambre que nous pouvons partager pour la nuit. Elle est modeste, mais fera parfaitement l’affaire. Je suis déjà chanceux d’être en vie, alors je ne peux me plaindre. Avant de me diriger vers la pièce, je passe visiter la mère et son fils, et profite de ce petit moment de solitude avec eux pour leur souhaiter une bonne nuit. Je sais qu’ils n’entendent pas, car ils dorment à point fermé, mais c’est ma manière de leur dire adieux. Demain je devrai partir, je le sais. Demain sera la dernière fois que je les verrai. On peut croire que c’est moi qui leur ai sauvé la vie, mais dans les faits, ce sont eux. Si la femme ne m’avait pas incitée à sortir de mon cabinet de toilette, je me serais probablement fait prendre par les soldats. Ils seraient arrivés en groupe, et m’auraient emporté ou même tué. Je leur dois la vie. Même si nous ne nous reverrons jamais, nous sommes liés.
Je les regarde un instant avant de me diriger vers la chambre qui nous a été assignée. Kenzie s’y trouve déjà. Elle a pris place dans le lit, en s’assurant de me laisser suffisamment d’espace pour pouvoir me coucher. Je prends la peine de retirer mon tee-shirt pour le remplacer par un haut déposé à mon attention sur la commode. Je l’enfile sans énergie avant de prendre place aux côtés de mon amie. Je n’ai plus d’énergie, et pourtant, je ne sens pas le sommeil s’installer. Trop de choses me tournent en tête. Une en particulier. Yumi. Je la revois en boucle se faire amener de force dans ce camion, sans que je puisse agir. Je me revois, courir, sans pouvoir la sauver. Je ressens un pincement au cœur. Pour elle, et pour tous ceux qui ont perdu la vie, ou qui ont été emmenés. Je ne sais pas ce qui est arrivé aux autres. Victoria, Sam, Lana… Ils peuvent tous avoir péris, en ce premier janvier. Je n’ai eu aucune nouvelle d’eux.
Surpris par les paroles de Mackenzie, je me retourne pour l’écouter. Elle m’indique de quitter les lieux au plus vite. Elle a raison, et je le sais. J’en ai l’intention. Mais de la savoir toujours ici ne me rassure pas. Je connais le caractère de la jeune femme, et je sais qu’elle n’hésitera pas à s’exprimer sans gêne si jamais le Régime parvient jusqu’à ces lieux. Toutefois, je ne rouspète pas. Je la sais aussi capable de se défendre. Mackenzie est une jeune femme intelligente, je ne devrais pas m’en faire pour elle. Mais je ne veux pas la perdre, comme j’ai perdu Yumi. Je ne veux plus perdre personne. Plus personne. Je sens le sommeil s’emparer de moi. Il me prend, et m’attire. Il m’attire vers les vapes. Sur des images de Yumi se faisant enlever, je fini par m’endormir. L’amour est beau, mais c’est une faiblesse. La mort est mille fois moins douloureuse…
Julianne Eriksen Administratrice
Messages : 346 Date d'inscription : 04/10/2013
Âge du personnage : 30 ans, née un 18 aout Métier / Études : Ingénieure, Développeuse de Nouvelles Technologies ; Dirige le Pôle de Developpement Technologique d'Amanil Pseudonyme(s) : ■ Mazinkaizer, Générale Scientifique, identité utilisée pour ses apparition en public ■ Noriko, Nom d'Officier et d'Ingénieure, nom de couverture plus couramment utilisé au sein du Régime ■ Getter2, pseudo utilisé sur les différents réseaux internet (jeux en ligne, forums, et chats principalement)
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Sujet: Re: Event n°2 ; « Nous ne sommes » Mer 8 Jan 2014 - 16:38
Event
>NOUS NE SOMMES<
Bien étrange ce qui se passait en Julianne en ce moment même. En tenant le poignet de Lana et en l'entrainant à sa suite pour s'éloigner des la zone a risque, l'ingénieure sentait une chaleur envahir son cœur, un sentiment de douceur. Elles se retrouvèrent finalement dans un parc et Julianne fit s'asseoir Lana sur un banc, puis l'imita. Elle eut un haut-le-coeur en observant le visage de la jeune fille couvert d'hématomes. Quelque chose de bien moins chaleureux, la peur l'envahit, pour une fois la borgne ne dit rien, elle observait Lana en silence, ne sachant que faire, terrifiée, dans un certain sens, et surtout, inquiète. Et si elle était arrivée trop tard? Ce n'était pas son genre de s'inquiéter pour autrui, mais depuis le début elle trouvait cette petite différente des autres, un peu semblable, car elle n'était pas pareille et ne se fondait pas dans la masse, certainement. Immobile, Julianne regardait Lana avec les yeux brillants de panique. Est-ce que cette petite serait morte si... Elle avait menti à son camp pour la sauver, elle aurait aussi pu passer son chemin, mais elle s'était arrêtée. Ce qui prouvait qu'elle avait encore un peu d'humanité en elle et qu'elle n'avait pas été complètement happée dans son monde. Et là, les paroles de Lana terminèrent de la briser. Si elle la voulait comme assistante? Mais... Mais pensait-elle vraiment qu'elle se servirait de lana de la sorte! Bon, oui, elle y avait un peu penser, à la formater à son image. C'est vrai. Mais elle ne pouvait plus parce que... parce qu'elle l'aimait beaucoup Lana, comme la petite sœur qu'elle n'avait jamais eu. L'ingénieure fit donc quelque chose qu'elle ne faisait jamais, et donc le fit maladroitement. Elle entoura la petite avec ses bras, sans se rendre compte qu'elle la serrait un peu fort.
« Lana, t'es bête ou quoi? C'était pour te sauver qu'j'ai dit ça. T'es pas obligée, tu me dois rien, t'sais. »
Julianne se rendit compte qu'elle faisait un peu n'importe quoi et se détacha de la petite, et constata une nouvelle fois son état. En hâte, elle sortit un paquet de mouchoir de sa poche et essuya le sang qui coulait le long du menton de la petite. Il valait mieux qu'elle aille dans un endroit adapté pour obtenir les soins appropriés. Julianne se sentait un peu perdue mais il fallait agir car elle n'était pas vraiment médecin.
« On va aller aux urgences, c'est le mieux, ils s'occuperont bien de toi. Je reste avec toi, t'inquiètes, ils viendront plus te trouver. Et tu pourras appeler ta famille, aussi. »
Julianne avait pris sa décision, elle voulait protéger cette petite. Jusqu'à ce qu'elle arrive à trouver ce qu'elle semble chercher, jusqu'à ce qu'elle se trouve.
/HRP: Pour ne pas spammer le topic d’évent et qu'on sort du contexte, on se continue ça en PV? °°/