La jeune fille s'appelle Anaïs. Ce qui me plaît chez elle est qu'elle a tout de la fille la plus parfaitement ordinaire. Elle m'aide à garder les pieds sur terre. Par pur égoïsme ce soir, je fais fi de mon côté renfermé pour me montrer au contraire ouverte et sympathique. Comme quoi la magie de Noël a fini de m'atteindre. Je me sens un peu mal de profiter ainsi de sa présence pour occuper Cesar, pour me distraire l'esprit de lui, de toute cette foule aussi qui me donne le tournis. Je la considère d'un sourire. Elle me fait beaucoup penser à moi. J'aime sa simplicité, couverte d'une certaine dose de timidité. Elle semble tout aussi mal à l'aise que moi, ainsi je la respecte. Aussi, elle me porte un regard dénué de la moindre opinion, ce qui me plaît. L'adolescente ne doit pas se douter encore de qui je suis véritablement, et je compte bien garder le secret le plus longtemps possible. De toute façon, ce n'est pas vraiment important que je suis une Championne, n'est-ce pas? Je ne suis pas supérieure à une autre de par mon titre. Oui, voilà. Ne lui disons pas. Il est mieux ainsi. Comme ça, on évite toute prise de tête complètement inutile. Pour simplement... profiter de la soirée et de la présence d'une agréable personne. J'aime bien ce plan. Je rigole intérieurement en me disant qu'il s'agit de la meilleure option possible.
Je sursaute cependant quand je sens Cesar me tirer de nouveau vers le buffet. Arceus, ce garçon n'a vraiment rien de patient. Je proteste un peu, mais je me ravise lorsque je vois la sélection de plats qui jonche la table... Un véritable paradis. Je me défais de la poigne du garçon, riant un peu devant sa présentation de la table. C'est un véritable paradis sur terre. Je n'ai qu'à regarder toutes ces victuailles pour me sentir encore plus affamée. La Ouisticram descend de mon épaule pour se laisse glisse sur mon bras, pour mieux observer ce spectacle silencieux et pourtant ô combien vibrant. Je veux tout manger! Ou du moins, goûter à tout ce qui se présente à moins. Je n'avais pas calculé qu'une soirée pareille pourrait comprendre un buffet aussi imposant. De façon régulière, des employés viennent recharger les plats. Des effluves savoureuses s'échappent des assiettes fumantes, des montagnes d'hors d'oeuvres et des salades colorées... Par où commencer? Je suis sans mots. Je m'empresse de récupérer une assiette, sans ajouter un seul mot, en commençant à servir. Lorsque je parviens à la fin de la table, je n'ai pas pu ajouter à mon plat la moitié de ce qu'on me proposait. Même si mon assiette déborde, je compte bien me resservir encore et encore! D'un pas enjoué, je me dirige vers une table où j'invite mes deux compagnons à prendre place. Je me jette dans ma nourriture, en papotant également.
«Alors Anaïs, tu es venue seule? Je dois dire que tu as l'air aussi peu à l'aise que moi à porter une robe!»
Un sourire amusé se peint à mon visage. Je ne cherche pas à me moquer d'elle, bien au contraire, mais plutôt à partager avec elle un malaise qui est bien présent. Heureusement, ce morceau de tissu est confortable, et me rend plus belle que je ne l'ai jamais été. C'est justement cette idée qui continue de me troubler. Près de moi, Emiko déguste une salade de macaronis, son plat favori, avec quelques rouleaux printaniers.
«C'est bon ma belle? Je pourrais manger pendant des heures!»
Sauf que quelques minutes plus tard, lorsque mon assiette est terminée, je me cale contre ma chaise, le ventre un peu distendu, complètement pleine.
«Bouah! Je ne mangerai plus jamais de ma vie!»
Je frotte mon ventre avec un air satisfait. De son côté, la Ousticram s'est réfugiée contre mes genoux, câline comme après tous les repas. À ce moment, je commence à reprendre conscience de ce qui m'entoure. La musique me parvient, et je me redresse d'un bond, surexcitée.
«Oh c'est mon morceau favori!»
Autant le dire tout de suite, j'ai environ des milliers de chansons favorites. Peu importe. Cette chanson, fort entraînante, me plaît beaucoup et je l'écoute souvent pour m'entraîner. Réalisant que j'ai l'air de quelqu'un qui a peut-être envie de danser, je me mets à rougir et me rassois, en faisant mine d'être très occupée à caresser la tête de la Ouisticram.
Résumé:
Charlie se prépare une assiette et dirige ses amis vers une table où elle... se goinfre Elle se lève d'un bond en disant qu'il s'agit de sa chanson favorite, mais se rassoit rapido en réalisant que sa phrase pourrait être interprétée comme une invitation à danser. robe de Charlie
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Winter L. Kenway Modératrice en Chef
Age : 27 Messages : 134 Date d'inscription : 17/12/2014
Âge du personnage : 28 ans Métier / Études : Diplômée en communication Pseudonyme(s) : . Grima
~> Pseudonyme de championne Nimue
~> Pseudonyme d'infomatrice
Winnie aime les fêtes, ce n'est pas une nouveauté. Enfin, ça dépend. Toutefois, qu'on l'oblige à venir l'avait fait grincer des dents et elle avait grommelé pendant une quinzaine de minutes, avant de se rendre compte qu'au final, ce n'était pas une si mauvaise chose. Si toutes les élites de la compétition devaient venir, et elle avait pesté en se rendant compte que cela voudrait dire qu'une certaine personne serait là ce soir, cela signifiait qu'elle pourrait en rencontrer et donc apprendre à connaître ceux qui étaient ses collèges, et qu'elle ne connaissait que par quelques très vagues propos de la presse, ce qu'elle jugeait complètement superflu, et la valeur de ladite presse étant très discutable, elle ne s'y fiait pas. Elle aurait préféré passer un peu plus de temps avec ses parents et ses sœurs, mais soit. Elle aurait tout le temps du réveillon et du jour de Noël pour ça, alors il n'y avait pas lieu à s'inquiéter. Elle avait mis un petit temps à choisir son cadeau, avant de porter son choix sur une peluche de Caninos où l'on pouvait mettre une bouilloire à l'intérieur ; idéal pour les enfants, donc. Pour en revenir au sujet, disons que les gala de charité étaient quelque chose qu'elle avait du mal à accepter dans le principe, puisqu'elle estimait que l'argent et les efforts utilisés pour organiser un pareil événement étaient peut-être superflus, mais soit. Elle se prendrait au jeu, et verrait bien ce que la soirée lui apporterait.
Étant donné qu'on l'attendait en tant que Grima, elle avait décidé qu'elle viendrait habillée ainsi, dans ses vêtements les plus habituels sous cette identité ; de toute façon, les robes et elle n'avaient jamais été de grandes amies. Bien évidemment, sa présence serait moins attendue que celle des autres élites, et ça l'arrangeait bien : attirer l'attention n'était pas son but, puisqu'elle désirait plutôt se familiariser avec les autres et l'ambiance générale. Elle aurait bien invité Jade ou April, mais elle n'avait pas non plus envie de trop les mêler à Grima, étant donné qu'elle savait mieux que quiconque à quel point cela aurait pu être une mauvaise idée. Comme simple fantaisie, elle s'était permis de ramener un chapeau de feutre noir, tout simplement parce qu'elle en avait envie. Enfin bon. Avec un soupir bref, elle avait quitté la chambre d’hôtel qu'elle avait réservé pour la nuit et était donc arrivée un peu en avance, car la ponctualité était une chose à laquelle elle détestait manquer.
Elle avait longuement hésité à garder un de ses pokémon auprès d'elle, mais s'était rappelée qu'avoir un de ses compagnons à ses côtés serait peut-être plus marquant, alors elle avait choisi Orion. Circé aurait été bien trop incontrôlable et elle aurait préféré éviter que cette chipie n'aille déranger les autres personnes présentes au gala, et Orphée n'aurait pas été à l'aise au milieu d'autant de personnes. Et puis, de toute façon, l'or et le rouge n'étaient-elles pas les couleurs de Noël... ? Le Goupelin serait donc parfait pour cette tâche, d'autant plus qu'il avait cette prestance et cette aura imposante que Winnie adorait. Orion la suivait comme une ombre, discret mais vif et majestueux tout à la fois, tandis que sa dresseuse s'écartait un peu de la foule pour écouter en silence le discours du maître coordinateur. Elle n'a pas manqué de remarquer la maigreur inquiétante de Monsieur Image, ni ses traits visiblement déformés par la fatigue et la maladie. Pas de pitié chez elle toutefois ; elle avait tellement de fois vu la misère, la maladie et autres malheurs infligés à l'humanité pour ne plus être attristée en les voyant. Ce n'était pas un manque d'empathie, mais tout simplement une sorte de lassitude. Quand le discours fut terminé, elle caressa machinalement la tête du Goupelin, ne sachant sur le coup pas quoi faire. En jetant un regard circulaire dans la salle, son attention fut alors captivé par un jeune homme habillé tout de noir. Elle serra alors instinctivement les dents et son regard s'aiguisa un peu lorsqu'elle remarqua qu'il était occupé à signer quelques autographes, un grand sourire sur son visage définitivement trop séduisant pour qu'il ne soit innocent ou alors c'était tout simplement elle qui sur-interprétait et elle se doutait bien du pourquoi, ce qui ne faisait que l'énerver davantage. Et elle qui croyait qu'elle en avait fini avec ces stupides, idiotes, inutiles et imbéciles émotions... Elle s'insulta mentalement d'une telle bêtise avant de se retourner brusquement et rageusement vers le buffet, avec la ferme intention de boire un verre et se forcer à penser à autre chose. Orion haussa moqueusement les sourcils, et la jeune femme aux cheveux bleus leva les yeux au ciel, sachant très bien ce que son ami pensait de tout ça ; le léger rictus sur son visage en disait loin, de toute façon.
Après avoir saisi un verre de tequila, elle commença lentement à le boire, jusqu'à remarquer une jeune femme aux cheveux rouges s'approcher. Elle reconnut sans peine la gagnante de la dernière compétition, ou du moins de la partie qui l'intéressait, soit les concours. Décidant qu'engager la conversation ne serait pas une mauvaise idée, elle choisit alors la façon la plus banale qui soit pour discuter avec quelqu'un d'inconnu.
« Gin, tequila ? Il y a des cocktails plus loin si il faut, mais ils sont moins alcoolisés. »
Un léger regard sur l'habillement de l'autre fit naître un léger sourire sur ses lèvres.
« Je vois que les stylistes se sont encore dépassés. On vous a vous aussi un peu forcé à venir, ou... ? »
Une légère teinte d'humour pour détendre l'atmosphère, et essayer de faire passer discrètement le fait qu'elle s’incrustait un peu, ce qu'elle aurait admis sans le moindre soucis. Orion, quant à lui, se mit à grignoter discrètement et voler ici et là quelques petits apéritifs, l'air innocent alors que des miettes de pâte feuilletée traînaient sur les coins de son visage. En remarquant ça, Winnie se retint de glousser et lui lança un regard mi-blasé mi-amusé, habituée à l'estomac sans fond du Goupelin.
Kadapwet:
Donc Winnie est un peu à l'écart, habillée en tant que Grima, et écoute attentivement le discours. Elle finit par remarquer Méphisto qui est en train de signer quelques autographes et décide alors très calmement et dans une coïncidence absolue (arheum) d'aller boire un verre où elle aborde Riku pour discuter un peu ° 3°. Pokémon présent(s) : Orion le Goupelin
Adélia G. Turnac Administratrice Fondatrice
Messages : 510 Date d'inscription : 10/07/2014
Âge du personnage : 23 ans Métier / Études : Médecine, en stage dans une clinique privée Pseudonyme(s) : Adélia Frey, sa fausse identité, le nom sous lequel elle se présente Mascarade, surnom de Compétitrice
Je ronchonne, je grogne, je proteste. Rien n'y fait. Vous m'avez vu lorsque je chigne? Semblable à un pauvre chaton un peu frustré. L'effet n'y est pas du tout, alors qu'il aurait du être spectaculaire pour parvenir à convaincre ma cousine de lâcher son entreprise. Ses prunelles voraces parcourent la foule des yeux, à la recherche d'un homme qui pourra danser avec moi. Il ne manque pas de beaux jeunes gens ici, bien au contraire. Sauf que je suis de très mauvaise foi, et chaque nouveau candidat se voit incendié dès que Mercy ouvre la bouche pour me suggérer des cavaliers potentiels. Celui-là est marié, l'autre a sa copine tout près, celui-ci a vraiment l'air très louche, l'autre semble avoir trop bu... Bref, toutes les raisons sont bonnes pour faire de la vie de la rose un enfer tant qu'elle tente de m'imposer sa volonté. Avec deux verres de champagne dans le corps, je me sens rajeunir, devenir plus frivole, plus farouche et surtout, beaucoup moins mature. Je ne vais pas lui laisser entendre raison, c'est vraiment n'importe quoi. Seulement l'idée d'aller me présenter à un inconnu pour lui demander de danser avec moi m'insupporte. Je n'y arriverais jamais et je ne ferais que me couvrir de ridicule. Mercedes et ses idées stupides. Je croise les bras sur ma poitrine en tentant de paraître le plus invisible possible.
Toute cette foule m'étourdit, même si la musique parvient quelque peu à calmer mes envies de me jeter par une fenêtre. Je me sens étourdie, sensation qui doit probablement me venir de ces deux verres de champagne, et l'animation autour de moi me trouble. J'ai l'impression désagréable d'être toute petite et maladroite, malgré mes talons hauts qui mettent en valeur mes jambes. Ce sentiment, je l'ai vécu souvent, lors des soirées organisées par ma mère à la Grande Maison. J'aurais bien aimé ne jamais revivre ces impressions désagréables. Je me souviens sans mal de mes errances entre ces inconnus pourtant importants, leurs rires si faux, leurs airs distingués. Encore aujourd'hui je me sens tellement insignifiante dans cette foule, mais aussi en danger. Je regrette à présent d'être venue. J'ai besoin d'un autre verre de champagne et vite. En voyant que je me suis arrêtée pour m'emparer d'un autre verre de champagne, Mercedes se retourne vers moi, visiblement soucieuse. Je la comprends. Je ne bois que très peu. Je n'apprécie pas particulièrement le goût de l'alcool, sauf que le vin et le champagne font exception. Je prends une grande gorgée en offrant un regard plein d'animosité à ma cousine. Elle secoue la tête.
«Tu es vraiment impossible. T'amuser un peu ne te fera pas de mal, franchement. Décoinces-toi un peu!»
«Je me décoince si j'en ai envie!»
«Dédé, tu agis comme si tu avais six ans, là.»
Je m'apprête à lui tirer la langue, quand je sens que quelqu'un me bouscule. Je sursaute en voyant que je reconnais de qui il s'agit. Aussitôt, ma frustration s'envole. Reiko! Comme je suis heureuse de la voir. Voilà quelqu'un qui comprendra parfaitement comment je me sens dans toute cette foule, pas comme ma cousine qui attire tous les regards et que tout le monde adore. Alors que la jeune femme me fait une accolade, je lui rends son câlin avec énergie, soulagée au-delà des mots. Je lui glisse à l'oreille:
«Tu viens de me sauver la vie... Ma cousine voulait me trouver un cavalier!»
Je me recule quelque peu, gardant ma main valide contre son épaule. Comme si je craignais qu'elle ne s'enfuit. Je porte ma coupe à mes lèvres avant de répondre à sa question.
«Je suis l'invitée d'honneur de Victoria, ici présente. Tu la reconnaîtras peut-être, c'est elle la grande gagnante de la Compétition Dressage 2013-2014. Et aussi... ma cousine!»
Mercedes s'avance pour se présenter, offrant un sourire aimable à la Conseillère.
«C'est un honneur de te rencontrer, Reiko. J'ai beaucoup entendu parler de toi, par Lia et par les magasines à ragots. Félicitations pour ta nomination au poste de Conseillère!»
Je souris. Je me sens beaucoup plus détendue depuis mon amie brunette est présente elle aussi. Au moins pour le moment, Mercy semble avoir oublié son plan de me faire danser avec un homme.
«Hé Reiko, t'as envie de danser?»
J'offre ma main à la jeune femme en me remettant à danser un peu. Après tout, si nous nous trouvons sur la piste de danse, aussi bien en profiter!
Hors Jeu:
Adélia est sauvée par Reiko et la serre fow fow parce qu'elle lui sauve vraiment la vie ;w; Elle lui présente Mercy et l'invite à danser avec elles. Robe de Adélia
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Maxwell R. Young Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 375 Date d'inscription : 01/08/2013
Âge du personnage : 32 ans Métier / Études : Maître Coordinateur de profession Pseudonyme(s) : • Monsieur Image, ce surnom affectueux, prêté par mes fans, qui me désigne pendant mes performances.
• Silver Spirit, ou Spirit, tout simplement, mon pseudonyme au sein de la Résistance.
Toutes les raisons évoquées par Weston me paraissaient tellement frêles, comme répétées à lui-même pour se soulager des remords qu'il avait du vivre. Je n'en croyais pas un seul mot. Je savais qu'il avait craint de m'affronter, de se mesurer à mon jugement. De me décevoir l'effrayait, je pouvais le sentir. Il rejetait toujours tout sur ses épaules, portait ses échecs tels des poids qui de jour en jour l'alourdissait. Je ne lui en voulais pas pour ses erreurs, mais je m'enrageais à penser qu'il répétait toujours les mêmes. Que de ses actions, j'allais probablement devoir l'enterrer. Je n'allais pas le laisser faire, mais les reproches ne serviraient à rien. Il n'apprenait jamais rien ainsi. Je l'avais appris, intégré depuis des années. Je le laissais poursuivre son chemin, en tâchant de le guider le mieux possible. J'en avais cependant un peu marre de ses excuses. Si seulement il arrivait à se montrer honnête avec moi et simplement me dire que c'était difficile pour lui de me décevoir. J'aurais tellement envie de l'entendre de sa bouche. Des excuses, il s'en cherchait constamment, comme maintenant alors que je lui demandais pourquoi je ne le trouvais pas en train de se vouer à quelconque rituel dansant en compagnie de sa dulcinée. Une canne n'empêchait pas de danser, bien au contraire. Vu le nombre de fois où j'avais du y faire appel, je le savais bien. Je soupirai en secouant la tête, reportant mon attention sur la seule jeune femme du groupe.
Elle resplendissait. Son sourire, son énergie. Elle me rendait espoir. Je lui offris un regard affectueux qu'elle ne du pas saisir, portant une signification particulière seulement pour ceux me connaissant bien. Je lui signifiais en effet toute ma gratitude. De ne pas me traiter différemment, d'être toujours aussi pétillante et naturelle qu'à son habitude. J'espérais vivement avoir de nouveau à faire à elle lors des finales. J'espérais être capable de mener à bien un match de cette ampleur. J'avais du mal à soutenir le rythme d'un simple entraînement d'une dizaine de minutes pour le moment. Les médicaments me prenaient toute mon énergie, tout comme le cancer qui m'affaiblissait considérablement. Je ressentis une bouffée de frustration à l'idée d'être privé de Coordination. Non. Je ne laisserais pas la maladie l'emporter sur mon corps. Je veillerais à être frais et disponible pour le fameux moment où on aurait besoin de mes services. J'en faisais la promesse silencieuse. Pour le moment, je tentais de percer le mystère de l'inaction de Riku, en haussant simplement les épaules devant sa réponse. Je lui faisais confiance après tout. Elle irait danser lorsque cela lui plairait.
«Cesse de te chercher des excuses, Weston. Tu seras parfait. Puis personne ne t'oblige à élaborer une chorégraphie. Simplement de bouger pourrait faire un bien fou. Peut-être m'y adonnerais-je moi-même, lorsque j'aurai retrouvé cette anguille de Rainbow. C'est à croire qu'il m'évite!»
Un sourire niais se peint sur mon visage en évoquant mon amoureux. Il avait été fort pour moi ces derniers temps. Mon petit soleil de toujours. Je savais que de danser me fatiguerait considérablement. Mais j'avais envie de vivre. Peu importe les conséquences. Riku nous proposa de nous rapporter quelque chose et je refusai poliment:
«Merci, j'ai pensé à prendre un peu d'eau.»
Je lui montrai la bouteille d'eau que je portais dans un petit sac que je portais en bandoulière. Ce sac contenait de quoi m'entretenir ce soir, un peu d'eau et mes médicaments notamment, ainsi que les balles réduites de plusieurs de mes compagnons. Je remerciai en regardant s'éloigner la rousse d'un sourire. Décidément, il m'en faudrait beaucoup pour le décrocher ce soir. Je me retournai vers Weston. Une question me brûlait les lèvres, et s'il était fort personnelle, je décidai de la dissimuler sous une autre question, qui pouvait paraître banale à première vue.
«Comment va Victoria?»
Ma façon de lui demander comment la jeune femme et lui arrivaient à surmonter les épreuves des dernières semaines. Je me doutais que la rose devait lui avoir posé une sorte d'ultimatum, ce qui expliquait en partie la conférence de presse d'il y avait une semaine. Je m'inquiétais quelque peu pour elle. J'avais l'habitude avec Weston. Mais elle vivait avec lui d'une façon bien plus intime. J'espérais qu'elle ne se blessait pas trop. Qu'elle tenait le coup pour lui. Elle ignorait, bien sûr, à quel point il pouvait avoir besoin d'elle.
Reiko Sawamura Débutant
Messages : 105 Date d'inscription : 30/09/2014
Âge du personnage : 22 ans Métier / Études : Conseillère Spectre Pseudonyme(s) : Cherazade - Conseillère Spectre
Niveau : 65 Team active :
Corail - Prinplouf♀ - Torrent - Douce
Nina - Nidorina ♀ - Point Poison - Malin
Ptyranidur ♂ - James - Prognathe - Brave
Evoli ♂ - Athos - Adaptabilité - Calme
Ptéra* ♀ - Lady - Tête de Roc - Jovial
Team spécifique :
Frank - Ectoplasma ♂ - Lévitation - Calme
Être moi n’est pas facile. Être Reiko, la bizarre, l’étrange de la famille, celle qu’on a envoyé au loin, n’a jamais été facile. Et aujourd’hui n’y fait pas exception. Aujourd’hui on me demande de me tenir haute et fière devant ces journalistes et ces généreux samaritains. Aujourd’hui, on me demande de ne pas être Reiko. Ne pas être Reiko. C’est si facile à dire. Je ne suis pas brave. Je ne supporte pas le bruit, je ne supporte pas les mouvements dans tous les sens. Je suis nerveuse alors qu’on me demande une simple tâche comme sourire à un photographe, alors tenter d’imaginer les émotions qui se battent en moi lorsqu’aujourd’hui je dois paraitre en tant que Cherazade la grande. Tentez de comprendre mon mal-être. Tentez de comprendre mon étourdissement. Cet étourdissement pourrait bien me faire prendre mes jambes à mon cou et quitter cette salle en courant pour ne plus jamais y revenir. Une part de moi désir le faire. Une part de moi veut parfois rendre ce trop grand titre à Constance, celle qui le méritait tant plus que moi. Mais alors que je regarde cette jeune femme devant moi, au sourire radieux alors qu’elle me rend à son tour une accolade, j’en oublie presque cet étourdissement. J’ai entre ces quatre murs oppressants une amie, une confidente, une alliée pour affronter ce monde trop grand pour moi. J’ai à mes côtés un petit rayon de soleil qui m’empêche de tout abandonner. Ça peut paraitre si niais, voire même ridicule de penser ainsi, mais c’est ainsi que je me sens. En ce moment, alors que ce monde m’est si étranger, elle est là, elle, à m’offrir ce sourire radieux avant de m’ouvrir à cet univers en me présentant sa fameuse cousine.
-Mademoiselle Hills! C’est un honneur de vous rencontrer! J’ai tant entendu parler de vous! Adée tu aurais DU me dire que tu étais cousine avec la grande championne de l’île!
Le rose aux joues, je m’incline légèrement devant cette jeune femme pour qui j’éprouve un grand respect. Celle qui a su offrir à Constance une chance de participer une dernière fois à la compétition. Celle qui se trouve à être la femme la plus forte d’Enola. Une personne à qui j’aimerais tant ressembler un jour… Forte, passionnée, prête à tout affronter, et avouons-le, plutôt canon. Entendre cette jeune championne s’adresser à moi me donne presque le tournis. Je sens les papillons voler en moi alors qu’elle m’avoue avoir lu dans les magazines à mon sujet. Comment cette personne aussi sûre d’elle et puissante peut-être s’intéresser à la petite Reiko qui n’est au fond pas grand-chose? Je l’ignore, mais je n’ai pas le temps de lui poser la question que ma bonne amie m’offre la main avec la proposition de danser. J’hésite l’espace d’un instant, un peu déçue de ne pas avoir eu l’occasion de passer plus de temps avec mademoiselle Hills, mais je finis par me laisser tenter par la brunette qui semble compter sur moi. Allons, je n’ai rien à perdre! Me laissant contaminer par les mouvements d’Adélia, j’accepte de me remuer le popotin à mon tour, riant aux éclats. Quand est-ce que j’ai dansé ainsi pour la dernière fois, si on ne compte pas ces soirées de folies à danser seule dans mon salon avec une brosse à cheveux comme micro? À vrai dire, je crois bien qu’il s’agit de la première fois, et je dois dire que j’aime bien la sensation! Un large sourire étirant mon visage, je me laisse aller à ce rythme endiablé, oubliant totalement ces gens qui se frottent à moi. Je me surprends même à chanter même si je ne suis absolument pas sûre des paroles. Je danse. Je danse et je me fiche du reste. Les flash de caméras, la sueur contre mon dos, ou même ce beau blond contre qui je viens me heurter… Attendez… QUOI!?!
Maladroite, la Reiko? En une soirée, me voilà rentrant dans ma deuxième personne, et cette fois, ce n’est pas ma bonne amie qui se tient devant moi, mais bien un homme. Un homme que je reconnais immédiatement. Ma respiration se coupe, mes mains se mettent à trembler, ma gorge devient un désert. Ces cheveux d’or, cette carrure d’homme, ces yeux d’un bleu percent, et cette canne.
-Dis-donc ma chérie, je comprends que tu t’amuse, mais faudrait pas me rendre plus infirme que je ne le suis déjà!
Je reconnais immédiatement cet homme contre qui je suis collée. Weston Elric, alias Phantom, l’homme des femmes, le champion d’Anula. Il est là, contre moi, m’offrant malgré lui une parcelle de sa chaleur, de son odeur, de son sourire. Visiblement, me voir rougir l’amuse car bientôt il se met à rire de bon cœur. Le jeune blond doit être habitué à procurer cet effet aux pauvres sottes comme moi. Voyant à quel point je suis inefficace dans cette situation, il se charge de prendre les choses en main, et pose sa main libre contre mon épaule pour me retourner dans l’autre direction, et je renvoyer délicatement vers mon amie qui n’en a sans doute pas manqué une seconde.
-Allez ma jolie, retourner danser!
Vous voyez cette tomate qui bouge comme un tas de cannes de conserves? Eh bien c’est moi. Moi qui viens d’être touchée par Weston Elric. S’il-vous-plait, faites que Monsieur Image ne se joigne pas à lui, ou sinon j’explose!
(c)Golden
Résumé:
Reiko accepte l'invitation d'Adélia à aller shake her booty, et comme par hasard elle tombe sur Westy la pauvre ne se peut plus (eh oui encore une fois), et retourne danser, si on peut l'appeler comme ça, avec Adée^^
Weston Elric Habitué
Age : 31 Messages : 615 Date d'inscription : 29/11/2013
Âge du personnage : 26 Pseudonyme(s) : Phantom (Champion dresseur)
Niveau : 60 Team active :
- Dracaufeu ♂ - Kyle - Braisier - Jovial
Bien sûr que mes excuses ne servent à rien. À vrai dire, je n’y crois pas moi-même. Bien sûr que j’ai mal. Bien sûr que la douleur est encore présente, et sans doute le sera-t-elle pendant encore quelques temps. Mais je sais aussi qu’elle n’est pas suffisante pour m’empêcher de bouger. Cette canne ne m’empêche en rien de danser. Je sais qu’il ne s’agit que d’excuses bidon pour éviter de me retrouver dans cette situation qui me fait affronter mon handicap de face. Malgré les semaines qui ont passées à toute allure, je ne l’accepte toujours pas. Et sans doute ne l’accepterai-je jamais. La canne? Je dois faire avec, et mes sentiments envers elle se sont calmés. Non, toute cette animosité s’adresse plutôt à ce qui se cache derrière cet objet métallique. La bêtise, la douleur, la tristesse que mes amis ont dû endurer. Que Mercy a dû endurer. Cette histoire l’a sans doute touchée plus que moi. Parce qu’au final, cette nuit-là, si j’étais mort, ma douleur se serait arrêtée. Je n’aurais fait face à aucune conséquence, aucunes représailles. Mais eux… Mais elle, elle se serait effondrée. Ils l’auraient vécu, eux. Ma mort. Mes funérailles. Mon enterrement. La vie avec un oreiller vide. Ils auraient vue mon visage dans les chroniques nécrologiques. Ils auraient vendus mes quelques biens. Ils auraient pris soins de mes Pokémon. Ils auraient souffert. Pour moi, à cause de moi. C’est ça que représente la canne. C’est ça que je serre entre mes doigts tous les jours du matin au soir. C’est ça qui se tient près de mon lit alors que Mercy et moi devenons intimes le soir. C’est elle qui m’observe m’accrocher à cette jeune femme que j’ai déjà trop blessée. Je ne veux pas lui imposer cet objet représentant tout ceci une nouvelle fois ce soir alors qu’elle devrait s’amuser. Ce soir c’est sa soirée. Ce soir c’est leur soirée. Mes amis tentent de me communiquer que cette chose n’en est qu’une parmi tant d’autres, mais peu importe leurs encouragements ou leurs blagues, je peine à le voir de leur œil.
Resserrant une nouvelle fois mon emprise sur la canne, je prends une nouvelle gorgée de ma coupe, ne réalisant pas que je viens de la vider. Avec toute cette émotion montant en moi à l’insu de mes deux amis, je ne m’étais même pas remarquer vider mon vers de champagne. Et à présent, me voilà à trois. Me voilà à ma limite. Et bien que l’offre de Riku me tente fortement, je m’efforcer de respecter mon engagement. Une promesse faite à moi-même, mais surtout à Victoria avec qui j’en suis venu à ce chiffre dans la cuisine de sa maison, avant notre départ. Trois vers, pas un de plus, malgré tout ce qui pourra se passer ce soir. -T’es mignonne mais je dois moi aussi refuser. J’irai me chercher une orangeade ou une connerie comme ça plus tard.
Avec un sourire légèrement sarcastique, je glisse un clin-d’œil à la jeune coordinatrice avant que celle-ci me laisse seule face à Maxwell qui m’affronte aussitôt avec une question semblant d’abord banale, mais qui j’en suis certain cache lourd. Comment va Victoria. Comment va ma Mercy qui m’aide à me redresser le matin quand la douleur est trop vive. Comment va ma petite Mercy qui s’efforce de me sourire quand je suis au plus profond du baril. Arceus, comment va-t-elle…
-Victoria, elle est forte…
Je pousse un léger soupir en détournant mon regard, secouant légèrement la tête. Forte est peu dire. Parfois, je me demande bien si la rose ne mange pas des chevaux en cachette pour puiser toute cette force.
-Je ne sais pas comment elle fait, mais elle tient le coup. Mieux que moi. Elle encaisse les coups les uns après les autres pour moi, et elle trouve encore la force de m’en donner un peu. Quand elle m’a ramener à la maison, c’était pas beau à voir mais bordel que ça m’a fait du bien. Il me fallait une claque comme ça qui laisserait une belle marque rouge. D’après moi il y a un robot de cacher sous cette fille, c’est pas possible d’être… comme ça.
D’où nous sommes, je peux apercevoir une crinière rose au milieu de cette foule. Voilà ma source d’énergie qui en a toujours suffisamment pour trouver le moyen de rire et danser comme si de rien était. Simplement à la regarder, je sens une vague de chaleur m’envahir. Aussitôt, une forte envie de la rejoindre s’empare de moi. Malgré la canne. Malgré la crainte.
-Max? Sa t’embête si je vais la voir?
Je ne l’ai pas remarqué, mais simplement à l’observer de loin, un sourire s’est dessiné sur mon visage. Canne ou pas canne, il faut que j’y aille. Il faut que je partage cette soirée avec la femme que j’aime. Avec celle qui m’a sorti du noir. Celle à qui je dois d’être encore ici ce soir. Cette fois j’en suis certain, je dois y aller. Je glisse une petite tape amicale sur l’épaule du maître coordinateur, puis je m’éloigne en direction de la piste de danse où se trouve la femme que j’aime. Déterminé à danser à ses côtés malgré mes faibles capacités ce soir. Et à force que je m’approche d’elle, je sens le rythme entrer en moi. Au fond, Max a raison. Un handicap ce n’est pas la fin du monde. Je ne peux pas le laisser contrôler ma vie. Ni la sienne. D’un pas beaucoup plus énergique, je m’avance si rapidement que je percute brusquement une jeune femme vêtue d’un kimono rouge et or. La jeune femme aux airs asiatiques semble complètement troubler devant moi, et semble incapable de prononcer un mot.
-Dis-donc ma chérie, je comprends que tu t’amuse, mais faudrait pas me rendre plus infirme que je ne le suis déjà!
J’échappe un rire en la voyant rougir d’un coup. Celle-là est en mode fangirl ce soir, mais malheureusement pour elle, elle n’a aucune chance de profiter. Ce beau mâle appartient à la rose un peu plus loin qui ne l’a toujours pas remarqué. De toute évidence, la petite danseuse rouge tomate n’a aucune idée de ce qui se passe, et je dois prendre les devants pour la renvoyer en piste.
-Allez ma jolie, retourne danser!
Lui offrant un petit élan, je renvoi la jeune fille d’où elle est venue avant de continuer ma route jusqu’à la ravissante championne que j’attrape par la taille. Un sourire séducteur au visage, je l’attire vers moi avant de lui glisser un baiser charnel. Ma place est à ses côtés ce soir.
(c)Golden
Résumé:
Weston papote encore un peu avec Max avant de décider d'aller rejoindre Mercy. Il fonce dans Reiko en chemin, mais continu rapidement jusqu'à Mercy qu'il vient embrasser :)
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
Age : 27 Messages : 875 Date d'inscription : 11/07/2013
Âge du personnage : 20 ans Métier / Études : Bac ES / Modeste écrivain de livres pour enfants Pseudonyme(s) : . Sirius - Maître Dresseur Golden Wings - Résistant Ted Ibert - nom d'écrivain
- Tu viens, Sam ? La soirée est par là. - J'arrive, Tristan.
Cela fait une bonne minute qu'il se regarde dans le miroir espérant presque faire une hallucination. Il peine en effet à croire que le jeune homme à travers la glace n'est autre que lui. Comme d'autres invités, le gala est une occasion d'essayer des tenues différentes de celles d'ordinaire et certains ne se retrouvent pas dans ces vêtements hors du commun. Samaël en fait partie. Impossible pour lui de se dire que son reflet est bien l'image de lui-même comme il est actuellement et pas un portail qui lui permet de voir son 'soi' plus âgé. Vêtu de son smoking impeccable et de son nœud de papillon soigneusement placé, il fait preuve d'une élégance rare dont il est peu accoutumé mais qui lui va étrangement à ravir. En se voyant ainsi, il a l'impression d'avoir pris quelques années de plus. Tristan lui-même a été agréablement surpris de le voir dans cet accoutrement et il n'a pas hésité à lui dire qu'il paraissait plus mature et sérieux. Porter des costumes ne dérange pas l'adolescent, mais il préfère largement les styles plus décontractés. En comparaison, son ami, bien qu'il soit plus vieux, paraît plus réservé, même s'il n'est pas à envier non plus ; sa propre tenue de soirée achève de lui affubler un certain charme qu'il possédait déjà. Le Weber n'est pas si mal à l'aise, cependant ; bien qu'il ait été quelques temps en prison et qu'il ait donc un lointain souvenir ce que le mot 'élégant' veut vraiment dire dans ce genre de condition, on peut dire qu'il ne peut pas être plus excité à l'idée de passer son premier Noël avec ses proches depuis cinq ans. Cinq longs hivers qu'il a passé loin de sa famille et de la chaleur de son foyer. Cinq Noël qu'il a perdu, dans cette cellule glacée et morne, alors que la majorité des enfants de l'île recevaient chaque années des cadeaux et de l'amour. Les présents, Tristan s'en ait toujours moqués. Cela lui fait plaisir, bien sûr, mais à partir du moment où il était avec sa famille et qu'ils passaient les fêtes ensemble, les paquets passaient toujours en second plan. Au Bloc, jamais ses proches ne lui avaient autant manqué, et savoir qu'il n'allait pas recevoir de cadeaux était bien le cadet de ses soucis. Fort heureusement, les autres prisonniers et lui s'étaient serrés les coudes, pour tenir. Tous avaient des familles qui les attendaient, mais chacun savait qu'ils ne les reverraient pas avant longtemps, si ce n'est jamais, pour quelques uns.
Ikaël n'a jamais perdu espoir quant aux retrouvailles avec sa femme et son fils. Il a toujours su qu'il reverrait au moins soit l'un, soit l'autre au moins une fois avant de mourir. S'il devait pourrir en prison, ce ne serait pas sans avoir embrasser une dernière fois celle qui a toujours partagé sa vie ou celui pour qui il a toujours dédié la sienne. Sa volonté à été faite il y a un peu moins de un an, juste avant son suicide. Un câlin, quelques mots, un sourire, un regard brillant de fierté, et un cœur qui s'est arrêté de battre. Sam se souviendra toujours du moindre petit détail du fameux moment où son paternel a voulu en finir pour épargner à son fils qu'il ne se fasse torturer si on lui demandait des informations qu'il ne pourrait jamais donner. Depuis ce jour, Sam s'en est toujours voulu. Il se savait être la faiblesse de son géniteur et s'est pourtant fait capturé comme un idiot le jour de la rafle, ce qui a conduit à la perte de celui qu'il a toujours admiré. Des cauchemars à propos de ça, il en a fait des tas, et en est même tombé malade. A l'aide de ses amis, Sam a pu remonter la pente et à survivre malgré sa dépression lorsqu'il a été libéré et les nombreuses terreurs nocturnes dont il a été la cible. Tout ça est terminé, à présent ; mais cela fera bientôt un an que la rafle aura eu lieu et il ne peut s'enlever cette idée de la tête, malgré le gala et la fête de Noël prévue spécialement pour apporter aux habitants une touche de gaieté, d'espoir, et de lumière. Mais l'Enodril sera bien le seul à ne pas pouvoir profiter pleinement des festivités, au grand dam de Tristan qui ne sait pas comment lui remonter le moral mais qui aimerait vraiment l'aider. Le nounours va déjà bien mieux qu'il y a quelques jours, notamment par ses nuits d'insomnie qu'il rattrape peu à peu en raison de l'état de son copain qui s'est largement amélioré ces derniers temps. Mais cela ne l'empêche pas d'être toujours un peu en deuil. Après le premier janvier, néanmoins, il a promis à Tristan qu'il irait vraiment mieux lui aussi et qu'il pourra enfin tourner la page. Mais cela ne suffit pas au plus âgé qui aurait voulu qu'il la tourne dès aujourd'hui.
Le dresseur soupire légèrement, avant de se tourner vers le couloir menant au stade et de l'emprunter, cadeau en main, au même rythme que Tristan qui marche à ses côtés. En arrivant dans la grande salle, ils ont tous deux le souffle coupé devant la beauté du lieu, et le compétiteur décoche même un sourire, émerveillé, quand il contemple la neige qui tombe doucement sur les invités, ainsi que les Pokémons de type glace qui la forme et finissent de rendre l'endroit féerique. Papa aurait adoré voir ça, se dit le jeune brun avant de déposer son cadeau avec ceux des autres, suivi de l'Hôte de Pension. Sam n'a pas tellement la tête à faire la fête en ce moment, mais s'il est surtout là, c'est pour faire des dons et aider comme il le peut. Ce n'est pas pour rien en effet qu'il a doublé le nombre de ses matchs pour gagner suffisamment d'argent afin de contribuer à son tour à l'événement. Comparé à d'autres, ce n'est pas grand chose, mais tout don est bon à prendre ; alors il n'hésite pas. Remarquant quelques enfants autour, il fait même appelle à sa Dragmara pour qu'elle fasse office de toboggan si jamais des petits voulaient monter sur son dos, et aide en même temps à la création de neige et de glace qui font toute la magie du lieu. Cependant, Sam ne restera pas. Il a déjà prévu de s'en aller, et c'est ce qu'il compte faire. S'il a reconnu des proches avec qui une discussion lui ferait à coup sûr le plus grand bien, il ne peut pas se permettre de prendre part à la soirée alors qu'il sait qu'il ne va faire que tout gâcher. Cette soirée doit être synonyme de joie et de renouveau pour tous ceux qui ont souffert mais qui font face aujourd'hui à l'adversité. Elle devait donc être également le nouveau point de départ pour Sam qui a eu beaucoup de mal à supporter d'être à moitié orphelin alors qu'il était prêt à faire tellement d'efforts et que, même s'il s'était habitué à son absence, il avait continuellement prié Arceus pour que son père revienne un jour. Mais cette année a été assez mouvementé, c'est le moins qu'on puisse dire. Cependant il mentirait s'il disait avoir un quelconque regret. Certes, il a connu quelques malheurs, mais ils ont été suivis par de la joie, aussi ; et ses expériences ont contribué à sa propre évolution, le faisant tellement grandir en si peu de temps qu'il peine aujourd'hui à se regarder dans un miroir sans se demander s'il ne rêve pas.
La musique retentit, les convives dansent, le buffet se dégarnit pour se remplir l'instant suivant, et on dirait que pas une tâche sombre ne pourrait réellement noircir cet heureux tableau festif. Même le Maître Coordinateur, atteint pourtant d'une grave maladie, semble rayonner autant que n'importe qui, si ce n'est même plus. Toutefois, le dresseur n'a pas changé d'avis : maintenant qu'il a fait ce qu'il voulait faire, il désire s'en aller. Il ne veut pas que sa mélancolie atteigne qui que ce soit et vienne entacher une fête si réussie. Il est censé avoir encore quelques jours avant de s'autoriser à se morfondre vraiment, mais ça l'a rattrapé jusqu'ici, et impossible maintenant de s'enlever de la tête l'idée que seulement une semaine et deux jours le séparent du nouvel an, qui ne sera qu'un rappel extrêmement douloureux, et pas uniquement pour lui. Alors tant pis si Tristan proteste ; si sa stupide nostalgie veut vraiment refaire surface, il est hors de question que ça soit ici. Mais déjà, son ami le retient par le bras.
- Hé !... Tu ne comptes quand même pas t'en aller comme ça ! - Tristan, regarde-moi. Je n'ai pas le cœur à faire la fête aujourd'hui. - Mais... c'est Noël ! Tu ne peux quand même pas t'en aller à une des fêtes les plus importantes de l'année ! - Crois-moi, j'aimerais rester. Mais je pense beaucoup trop à ce qui va arriver après. Si je suis venu, c'est surtout pour aider, mais je ne vais faire que tout ruiner. - Mais moi j'veux que tu restes et que tu penses à autre chose ! C'est mon premier Noël depuis que je suis libre et si je suis ici c'est avant tout grâce à toi ! - Justement, je ne veux pas t'empêcher de t'amuser. Je sais bien que tu ne vas arrêter de t'inquiéter pour moi. - Mais tu ne p- - Dans quelques temps, Tristan, je te promets que ça ira mieux. - Mais regarde, tous nos proches sont là ! Tu ne peux quand même pas tourner le dos à Solène, à Faust, à... à... àààà....
La phrase du Weber reste en suspens. Il vient de poser ses yeux marrons parmi les invités, mais il y en a une qui a particulièrement capté son attention. Elle est là, sur la piste de danse, à côté d'une autre ravissante femme. Mais même si beaucoup de regards sont attirés par la rose, c'est sa compagne que le jeune homme ne quitte plus depuis quelque secondes. Il a l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Elle ressemble à Adélia, mais Tristan doute que ce soit elle. Cette robe bleue semblable à un tutu de danseuse étoile, mais qui lui fait plus ressembler à une étoile qu'à une danseuse, ces cheveux châtains qu'on aurait envie de caresser, ces prunelles dans lesquelles on se plaît à plonger... Lui qui n'a jamais prêté attention à ce genre de détails ne peut ce soir pas s'empêcher de contempler cette sublime jeune femme qu'il a vraiment l'impression de connaître. Mais ça ne peut pas être elle...
- Si tu continues à la dévorer des yeux comme ça, tu vas finir par lui sauter dessus, ne peut s'empêcher de dire le cadet, amusé par la face de Magicarpe que tire l'autre. - Hein ?... Quoi ?... Est-ce que tu... la connais ?... - Bien sûr ! Adélia est une très bonne amie de Faust, et c'est elle qui s'est occupé de moi pendant mon séjour à l'hôpital, après l'attaque de Sulfura. Elle est vraiment merveilleuse, tu sais. - Adélia... ? Euh... Quoi ?! Mais non, ça ne peut pas être...!
Et pourtant, si. Les yeux de Tristan s'écarquille, et il sent son cœur battre légèrement plus rapidement lorsqu'il se rend compte que si : la fille qu'il a sauvé ce jour-là et celle qui se tient à présent sur cette piste de danse sont la même personne. Il ne peut plus nier la ressemblance frappante, à présent, et maintenant que Sam le lui a fait remarqué, cela lui paraît comme une évidence, et il se demande comment il a fait pour ne pas la reconnaître plus tôt, alors qu'elle rayonne parmi tous les convives et qu'il comprend que, comme cette fois-là, il ne peut plus plus détacher sa vue d'elle. Inconsciemment, un de ses pieds à même fait un pas en avant.
- La mystérieuse fille dont tu n'as pas arrêté de me parler... C'était elle, pas vrai ?
L'hôte de pension cligne des paupières et se tourne vers le cadet. Le petit sourire doux sur son visage en dit assez. Il a deviné juste, et cela suffit à Tristan pour le faire rougir. Ah... qu'il lui en avait parlé, de cette inconnue dont il avait sauvé la vie ! Mais le Weber a toujours refusé de dire son nom, même à Samaël. Pourtant, ce n'était pas les occasions qui manquaient, et il a bien failli faire la gaffe à quelques reprises. Mais à chaque fois, il s'est ravisé, par respect pour celle qui a enchanté sa nuit. Mais il ne s'attendait vraiment pas à la voir ici, et même s'il ne l'avouera jamais, il la trouve encore plus belle que dans ses souvenirs.
- Qu'est-ce que t'attends, Don Juan ? Va la voir ! Tu dois profiter de la vie ! - Qu-... ? N-n-non ! Ce... ce n'est pas ce que tu cr-
Mais trop tard. Il sent la main de l'Enodril le pousser dans le dos, l'incitant à aller parler à Adélia. Le Weber, maintenant semblable à une tomate, se retourne pour rattraper l'ourson et le contredire sur ses intentions, mais ce dernier a déjà disparu dans la foule. Même si Tristan a envie de le poursuivre pour ne pas à aller voir celle qu'il n'arrête pas de fixer depuis tout à l'heure, gêné, il n'en a en même temps pas la foi. Une partie de lui désire aller effectivement vers la jeune femme, mais l'autre, plus timide et maladroite, n'ose pas. Il est cependant extrêmement soulagé de voir qu'elle va bien et qu'elle ne semble pas malheureuse dans la vie. Peut-être qu'elle a trouvé quelqu'un... Après quelques minutes d'hésitation, il finit par se dire qu'il doit avoir l'air bien bête à rester là, tel un merlan frit, en admiration devant une fille qu'il n'a vu qu'une seule fois et dont il connaît en réalité si peu de choses, mais qui lui a laissé un souvenir quand même marquant, notamment par cette chanson dont il a, depuis leur rencontre, inlassablement essayé de se rappeler. Mais il garde en lui cette douce voix qui réchauffe son cœur quand il en a besoin et il voulait tant garder son odeur chez lui qu'il n'a même pas pensé un seul instant à changer les draps dans lesquels elle a dormi. Tristan se donne une bonne claque mentale, se demandant ce qui lui prend tout à coup, et décide finalement d'aller lui parler, ne serait-ce que pour prendre de ses nouvelles, un large sourire au visage qu'il ne peut définitivement contenir à sa vue.
- Hey, Ad-...
Soudain, il se fige et a un brusque mouvement de recul lorsqu'une autre fille vient la voir pour l'enlacer et qu'elle commence à engager avec elle la conversation. Il s'agit ni plus ni moins que de la Conseillère Spectre, et à les voir si proche, le cerveau un peu débile de Tristan commence alors à s'imaginer des choses. Est-ce qu'elles sont...? Oui, il est désespérant, mais il ne peut s'en empêcher. Tout d'un coup honteux et confus, comme s'il avait fait une bêtise, il se ravise et détourne le regard. Il marche doucement à reculons et finit par heurter maladroitement le buffet, avant de s'accrocher à la table. Son sourire disparaît peu à peu, et sans savoir pourquoi, il sent une contraction douloureuse au niveau de la poitrine. Il aimerait se donner une véritable claque, mais se dit que ce ne serait pas très malin, étant donné qu'il est en public et qu'il ne comprend décidément rien à rien à ses propres agissements.
Le pas lent, son jeune ami en mène encore moins large. Las, il soupire. Il aimerait tellement participer aux festivités, lui aussi... Mais dans son état, c'est impossible. Pas pour le moment. Mais il est sûr, il a promis, que ça irait mieux dans quelques jours. Il sait que ça sera mieux. Cela ne peut en être autrement. Son deuil aura duré un an au total, mais il sera passé. Il a besoin d'avancer, de continuer sans penser encore à ce qui est arrivé en janvier, sans penser à tout le ridicule et le pathétisme dont il a fait preuve, sans oublier l'inquiétude qu'il a apporté à ses proches, et la honte qu'il a ressenti, notamment quand il a su que Solène était enceinte et qu'il savait que ce ne serait pas bon pour le bébé qu'elle se fasse du soucis. Pendant des mois la culpabilité le rongeait, et il avait encore et encore les images de la prison qui défilaient dans sa tête et se muaient dans des cauchemars atroces qui l'empêchaient de dormir. Le regard légèrement baissé, il soupire une nouvelle fois. Il aimerait tant que Natsume soit là... Mais il ne peut pas le forcer à venir juste pour lui, surtout qu'il sait qu'il n'est pas très 'fête' lui non plus. Mais il aimerait juste se blottir dans ses bras et oublier ainsi ce qui va arriver dans très peu de temps. A l'heure du coucher, il sait qu'il le reverra, comme d'habitude, mais il joue l'égoïste maintenant et prie Arceus pour vite le revoir. En attendant, il fuit, se cache, et évite le regard des autres, en particulier de ses proches, qu'il ne veut pas plus inquiéter que ça. Et puis, on le bouscule.
- Oh... Oh, je... Je suis désolée, je ne t'avais pas vue. Est-ce que tout va bien ?
Il a chuté au sol, mais rien de grave. Il secoue juste la tête pour reprendre ses esprit et observe celle qui l'a poussé, et qui bafouille des excuses à n'en plus finir, gênée. Sam ne lui en veut pas, et se relève en s'époussetant un peu, avant de rassurer la jeune adolescente. Mais cette dernière semble soudainement s'illuminer.
- Oh, mais... Tu es le garçon des peluches !
... Gné ? Ne comprenant pas sur le moment ce qu'elle veut dire par là, il la dévisage discrètement, conscient d'un coup qu'il a déjà vu cette fille quelque part et qu'il doit se rappeler où avant que la situation ne devienne encore plus embarrassante. Mais il a beau essayer de se rappeler où il a pu l'avoir déjà vu, ces longs cheveux blonds arrivant à la poitrine et ces jolis yeux verts ne lui disent vraiment rien. Elle est mignonne, et l'Enodril sait lui-même qu'il l'a déjà croisé, mais impossible de se remémorer. Ce n'est pas comme si ses pensées étaient toujours dirigées vers le lapinou de ses rêves, de toute façon, aheum. Mais elle finit de toute façon par le devancer.
- Dis dis dis, tu veux bien danser avec moi ? - Euh je pense pas qu- - Allez dis oui, s'il te plaiiit ! Cela me ferait tellement plaisir !
Devant son air de chaton battu, il hésite. Non seulement il n'a pas envie de danser, enfin surtout avec quelqu'un qu'il connaît à peine, mais en plus il ne sait pas du tout comment faire. Néanmoins, c'est Noël, et à Noël, on se doit de faire plaisir aux autres. Alors Sam finit par accepter et hoche la tête, avant de se faire entraîner sur la piste de danse à contrecœur. Ce qu'il ne sait pas, c'est que la fille en question ne l'a pas tellement bousculé sans faire exprès. Mais il est bien trop naïf pour le voir, tout yandere qu'il est. Alors il fait de son mieux pour ne pas faire de faux pas, même s'il n'a jamais appris, et réussit plutôt bien à danser malgré son inexpérience. De plus, sa partenaire semble ravie. Il ne peut cependant s'empêcher d'être mal à l'aise, mais fait de son mieux pour le cacher, ne voulant pas gâcher la joie de cette inconnue qui ne semble pas connaître la définition de 'espace personnel'. Tout à coup, il a comme un flash.
- Tu es celle à qui j'ai gagné un Grenousse, c'est ça ? - Exact ! Mais je ne m'attendais pas à te voir ici. Au fait, je m'appelle Jadina. Et toi, c'est quoi ton petit nom ? - S-Samaël.
Sa cavalière rit doucement avant de se rapprocher davantage, tout en continuant de danser. Mais lui, il a juste envie de fuir et se retient de soupirer une nouvelle fois. Il devait trouver une solution pour partir le plus rapidement possible et vite !
Réalisé par BlueBerry pour Orange
En gros:
Sam et Tristan arrive dans la salle mais le cadet a envie de partir et s'ensuit une discussion sur le fait que l'aîné veut qu'il reste. Mais Tristan croise Adélia par hasard et l'admire discrètement avant de se faire pousser par Sam pour qu'il s'avance vers elle. Tristan se ravise cependant en voyant Reiko s'approcher d'Adélia et s'imagine aussitôt des trucs, et il se retourne vers le buffet. Sam, quant à lui, veut s'en aller mais se fait retenir par une adolescente qui l'oblige à danser avec lui et il est donc piéger sur la piste de danse. Voilà. °3°
Adélia G. Turnac Administratrice Fondatrice
Messages : 510 Date d'inscription : 10/07/2014
Âge du personnage : 23 ans Métier / Études : Médecine, en stage dans une clinique privée Pseudonyme(s) : Adélia Frey, sa fausse identité, le nom sous lequel elle se présente Mascarade, surnom de Compétitrice
Le mot «vous» fait quelque peu grimacer ma cousine. Elle n'aime pas particulièrement qu'on la vouvoie, ce que je ne comprends guère. Un truc culturel me dit-elle souvent. Malgré tout, elle ne laisse rien paraître de son malaise de se faire vouvoyer, probablement honorée par les paroles enthousiastes de la jeune femme. Moi? Je pourrais me mettre à ronronner tellement je suis heureuse. J'ai enfin l'occasion de présenter ma cousine à ma très bonne amie. Maintenant que Reiko le dit, je réalise qu'en effet je ne lui ai jamais dit pour Mercedes. Oups? Je me contente d'hausser les épaules en la gratifiant d'un petit regard désolé. Je n'avais pas pensé de lui avouer, elle saura me pardonner cet oubli, j'imagine. Malgré moi, je suis plutôt fière de mon coup. De rassembler ainsi deux parts de ma vie que j'adore. Qui sait? Peut-être que Mercy et Reiko deviendront de bonnes amies. Leurs personnalité se présentent tels des contraires. L'une forte, téméraire et sympathique, l'autre plus prudente, timide et doucereuse. Au final, je les adore toutes les deux beaucoup. Ma cousine doit le sentir car elle est pleine d'attentions envers la brunette. Elle s'avance vers elle pour lui serrer la main. Je sens qu'elle apprécie déjà la Conseillère, simplement car elle mon amie et que je tiens moi-même beaucoup à elle. Autant de gestes qui me touchent de sa part.
«Ce n'est pas bien grave. Nous aurons l'occasion de faire plus ample connaissance de toute façon ce soir, nous pourrons rattraper cet oubli de Lia!»
Je me mets à rougir quelque peu, un peu embarrassée par les taquineries de la rose. Bon, ça va, j'ai compris le message. J'hausse les épaules et me mets à danser avec Reiko en riant de bon coeur. Elle semble s'être détendue, ce qui me plaît à voir. Moi aussi, elle m'a aidé à me détendre. Au moins, nous avons la musique, nous nous avons l'une et l'autre et tant que nous nous trouverons ensemble, nous n'aurons rien à craindre de cette foule. De peur de la perdre, je reste tout près d'elle, amusée par le plaisir qu'elle prend à faire onduler son corps dans tous les sens. Comme elle est jolie à s'amuser ainsi! Comme si le monde lui appartenait. Reiko est si jeune, un monde d'opportunités se présentent à elle. Elle est Conseillère, ravissante, gentille comme tout. J'aimerais tellement qu'elle puisse voir à quel point l'avenir se dessine devant elle plutôt que de douter et de vivre dans ses fantaisies! Parlant de fantaisie, c'est le moment que je choisit Weston pour revenir vers nous. Une nouvelle collision a lieu, entre le Champion et la Conseillère cette fois, et celle-ci reste figée en le contemplant d'un air absent. Terre appelle Reiko? Lorsqu'il s'éloigne, je me mets à rire.
«Ohlà, ma chère, il va falloir que tu t'habitues. Phantom est le copain de Victoria.»
Justement, il a surpris la rose par derrière, s'emparant d'elle pour lui offrir un baiser digne d'un film d'amour. Je me sens fondre alors que la rose lui rend son baiser avec la même fougue. Ce qu'ils sont beaux ensemble! Oui, ce n'est pas toujours facile entre eux, mais ils sont forts, complices. Ils s'aiment. Une bouffée de jalousie me ronge. Je me détourne pour ne rien entendre de leur échange. Dire que moi je suis condamnée, pour le moment, au célibat! Je soupire avant de continuer à danser. Tant pis, j'ai trouvé Reiko et c'est tout ce qui m'importe pour le moment. Puis je suis heureuse pour Mercedes. Juste... parfois j'aimerais qu'elle soit moi... fabuleuse. En me détournant d'elle, j'ai une vue vers le buffet. Il me faudra m'y aventurer tôt ou tard, je commence à voir un peu faim. J'espère qu'il y aura de quoi contenter ma dent végétarienne! J'y trouverai aussi probablement un nouveau verre de champagne. Ce qu'il est délicieux ce soir. En parcourant la longue table du regard, une silhouette drapée dans un belle tenue de soirée attire mon attention. Tout en dansant, je me plais à admirer ce beau jeune homme de loin, avant de réaliser qu'elle me paraît familière. Je me raidis lorsque l'inconnu se retourne et que je peux voir son visage. Alors mon sang ne fait qu'un tour dans mes veines.
Tristan Weber. En chair et en os. Plus beau même que dans mes souvenirs. Sitôt je l'aperçois que mon visage s'enflamme et je me butte à mes propres pieds, perdant l'équilibre et me retrouvant les fesses sur le sol. Aussitôt, Mercedes vient m'aider à me relever, en me demandant ce qui se passe.
«Tu as trop bu ou quoi?»
«N... non j'ai bu que trois verres... Ce sont mes talons qui... m'ont fait perdre l'équilibre.»
Mensonge flagrant. Je pose les yeux vers Reiko. J'espère qu'elle n'aura pas suivi mon regard en direction de la table de buffet, vers ce beau jeune homme qui se trouve là, contre toute attente. Mon coeur bat à la chamade. Et si je devais le croiser ce soir? Que lui dirais-je? Confuse, je me relève, tant bien que mal. Je devrais aller lui parler. Mais... Il est probablement très occupé, n'est-ce pas? Oui, voilà. Beaucoup trop occupé. Puis je ne peux pas laisser Reiko avec le couple fusionnel que forme Mercy et Weston. Celle-ci a passé un bras autour de celui du beau blond.
«On dirait qu'il va falloir surveiller ma pauvre cousine, Westy.»
Je réalise que Weston aussi aurait pu surprendre mon regard vers la table. Il se trouvait non loin de moi au moment où je l'ai vu, même que j'ai failli le renverser en tombant. Un centimètre plus loin et il se retrouvait sur le sol lui aussi. Je rougis en tâchant de rester calme. Oui, c'est mal parti.
Hors Jeu:
Adélia taquine un peu Reiko après sa rencontre avec Weston. Elle tombe cependant à la renverse quand elle voit le beau Tristan au loin, près du buffet. Et là elle a peur que quelqu'un aille surpris son regard Robe de Adélia
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Cesar Richter Administratrice
Messages : 165 Date d'inscription : 27/04/2014
Âge du personnage : 24 ans, né un 13 décembre Métier / Études : Vagabond Niveau : 42 Team active : .
Anaïs et Charlie (et ne parlons même pas de Cesar) sont tous trois ravis d’enfin accéder au buffet. Cesar se mit à gouter à tout ce qui se trouvait sur la table dans un ordre totalement anarchique. Il lui importait bien peu d’avaler les desserts avant les plats ou les entrées après les trous normands, de toute façon tout ce qui passait sous son palais était d’une saveur absolument unique et inouïe, comme il n’en avait jamais gouté d’autres! Mais il fut un certain moment ou Cesar se rendit compte que jamais il n’arriverait à finir toutes cette bouffe… C’est lui ou les assiettes se remplissaient toutes seules? Il leva un œil hagard au ciel pour vérifier si la nourriture ne tombait dans les assiettes pas comme la neige tombe sur le sol (bah, oui, c’est Noël, après tout, tout est possible, hein). Mais, visiblement non. Mais il préféra continuer de croire au fait que les assiettes se remplissent toute seule que ce qui était en réalité : des serveurs viennent sans cesse les réapprovisionner pour éviter que de trop gros gourmands comme Cesar les vide et qu’il n’y en ai plus pour personne. Enfin, un peu comme Charlie, bien qu’il eut résisté plus longtemps et bien rempli et dévoré quatre ou cinq assiettes, le jeune homme aux cheveux d’argent fut finalement rassasié et avait soudainement l’impression qu’il aurait pu rouler tant son ventre lui semblait sur le point de craquer! Mais, il appréciait la sensation, bizarrement… Probablement parce que le souvenir de parfois avoir été affamé l’avait marqué, donc, quand il y avait tant à manger, Cesar mangeait copieusement. En revanche, il n’avait pas touché à l’alcool et s’était contenté de soda.
« Oh bah, par les gros pieds d’Heatran, j’en peux plus! J’ai trop bouffé, mais c’était tellement bon! Mais je n’ai… aucun regret! »
Fit-il en soufflant et en lâchant un rot plutôt sonore. Il se couvrit la bouche avec les deux mains, espérant que Charlie et Anais ne l’aient pas entendu. Il s’affala sur une chaise aux côtés de la Championne et tenta de capter son regard pour lui envoyer un sourire… Mais Charlie semblait regarder autre part… Il avait l’étrange impression que la jeune femme évitait un peu de le regarder depuis qu’ils étaient arrivés. Ce doit-être parce qu’il a roté un peu fort, comme un malpoli. Oui, ça doit être ça! Et tout d’un coup, Charlie se leva, et manifesta sa joie en entendant le début d’une nouvelle chanson qui fit changer le rythme du pas des danseurs sur la piste de danse. Cette musique était plus entrainante et plus dynamique que ses prédecesseuses, et c’est vrai qu’elle donnait envie de danser. Pourtant, Charlie se rassit sur sa chaise. Curieux, Cesar l’observa faire, et se leva à son tour, pour lui donner sa main, et tendit l’autre vers Anaïs.
« Eh, si on allait danser tous ensemble? Tous les cinq! Charlie, Anaïs, Emiko, Symphonie et moi! »
Sans attendre de réponse, Cesar se mit à trotter en direction de la piste sur laquelle il commença à danser de façon totalement nawakesque, sans aucunement se préoccuper des rires un peu moqueurs des gens autour de lui. Et avec des grands gestes de bras, il invitait ses amies a venir le rejoindre.
« Allez, les filles, vous venez? Ça va être trop chouette! »
EVENT N°4
LIS MOIIII:
Rien de nouveau, Cesar s'empiffre et mange trop. Pourtant, ce n'est pas ça qui l’empêche d'aller danser sur la piste après avoir vu l’enthousiasme de Charlie pour la chanson. Il invite Charlie, Anaïs et leurs Pokémon à le rejoindre sur la piste tout en faisant le con ° 3°
Riku A. Nagel Administratrice
Messages : 453 Date d'inscription : 08/01/2014
Âge du personnage : 22 ans, née un 29 septembre Métier / Études : Championne Coordinatrice de Zazambes Pseudonyme(s) : ★ Miss Anarchy, Championne coordinatrice de Zazambes
Niveau : 66 Team active : ★
★ Bob - Bizarre - Sans Limite
★ Lance-Soleil
★ Tarja - Modeste - Contestation
★ Eboulement
★ Marilyn - Bizarre - Corps Gel
★ Vibrobscur
★ Janis - Discrète - Intimidation
★ Seisme
★ Lemmy - Hardi - Statik
★ Danse-Pluie
★ Floor - Naïve - Matinal
★ Ball-Ombre
Team spécifique : ★★
★ Jimmy - Discret - Essaim
★ Toxik
★ Ripper - Jovial - Brise-Moule
★ Tonnerre
★ Dio - Malpoli - Armurbastion
-
★ Li - Maligne - Force Pure
Je prend congé de mes deux estropiés favoris pour me diriger vers le coin boissons du buffet. Les deux jeunes hommes sont bien sages ce soir car ils ne veulent rien… Et ma fois, je suppose que c’est compréhensible. Maxwell doit être interdit de boire autre chose que de l’eau ou certains autres trucs assez précis, et West… Tiens, ça me surprend de le vois s’abstenir celui-là! Je lui lance un regard interloqué en partant, me disant que je saurais bien le pourquoi du comment un jour. Enfin, tout de même… Je ne dois pas être habituée a voir Weston sobre, ça doit-être ça. Je suis d’excellente humeur après cette petite entrevue, et me dirige vers une pile de verre derrière laquelle sont alignés un certain nombre de bouteilles, vantant chacune des noms d’alcool connus, qui me font devenir indécise. Et par ailleurs, quelqu’un semble avoir remarqué mon hésitation. Je lève les yeux vers la personne qui vient de s’adresser à moi, et découvre une jeune femme plutôt grande dont le visage entouré par des cheveux bleus ne m’est pas inconnu. Je reste un moment interdite en tentant de me remémorer ou je puis bien l’avoir aperçu. Je me redresse face à elle quand j’ai le déclic. Mais bien sur! Althéa a été remplacée tout récemment, à Vanawi! Et ces cheveux bleus, c’est l’element qui m’a le plus marqué, en plus des quelques extraits des concours que j’ai pu voir de cette jeune femme… Grima! Ça y est, je m’en souviens. Désormais toute sourire à l’idée d’être par le hasard des circonstances privilégiée pour rencontrer la nouvelle Championne qui risque d’être la coqueluche de la soirée si elle se fait remarquer, je réponds finalement à sa question.
« J‘ vais me prendre un Gin, j’crois! »
Fis-je, sans perdre mon naturel, et en m’empressant d’aller choper un verre et la bouteille de la boisson concernée. On verra plus tard pour les cocktails. Du coin de l’œil, j’aperçois un Goupelin en train de se bâfrer, que je suppose être celui de grima, au vu des regards qu’elle lui lance, et en me fiant à certains extraits vidéos d’elle que j’ai eu la chance de voir.
« J’ai reçu une invit', mais ça me plaisait de venir! Y’a une ambiance sympa et puis, c’est l’occase de pouvoir rencontrer des gens. Enfin… genre, tu vois, j’m'attendais pas à tomber direct sur Grima! C’est quand même cool! »
Quand je me sais partager une passion commune avec mon interlocuteur, je me permets généralement d’être familière, au risque de choquer. Mais qu’importe. Cette jeune femme à la crinière bleue me semble plutôt cool. Et puis, après, tout, ça ne me gêne pas tant de la connaître avant d’avoir à l’affronter. Justement, cela ferait que j’aurais plus hâte encore de la connaître à travers le match que nous partagerons un jour ou l’autre.
« D’ailleurs… Ça tombe plutôt bien, mon prochain concours… Ce sera à Vanawi! »
J’ai déjà décidé de ma prochaine destination. Je crois que j’ai un peu trainé depuis mon dernier… Il s’agirait pas de laisser Mascarade ou Edwin me passer devant! Enfin, qu’importe, je les retrouverais certainement en fin de compet de toute manière… J’aurais d’ailleurs bien aimé que Mascarade se pointe ce soir, d’ailleurs. Mais peut-être est-elle là, sous sa forme humaine, décidée à passer inaperçue? Dommage, j’aurais vraiment kiffé de lui demander un combat là, maintenant, tout de suite.
« Bordel, faut vraiment que je me retienne de ne pas provoquer en duel tous les coordinateurs du coin… »
Janis siffle gentiment à mon oreille, et je m’aperçois que j’ai pensé à vois haute. Joan, elle, se marre et je lui répond d’un sourire narquois, sourire en coin que j'adresse ensuite à Grima. Je suis pas douée, je sais, mais qu'importe.
★
LIS MOIIIII:
Riku prend congé de Maxwell et Weston pour aller boire. Elle commence a causer avec Winter tout en profitant du moment pour se servir un verre ^^
Edwin Leclair Débutant
Messages : 255 Date d'inscription : 06/12/2013
Âge du personnage : 27 ans Pseudonyme(s) : /
Niveau : 60 Team active :
Dracaufeu ♂ - Ifrit
- Brasier - Brave - Dracaufite Y
Alakazam ♂ - Kinésis
- Synchro - Calme - MT Zone magique
Germignon ♀ -Jenny
- Engrais - Malin
Minidraco ♀ - Lady
- Mue - Prudente
Togépi ♀ - Faith
- Sérénité - Modeste
Barpau ♀ - Meraxès
- Adaptabilité - Gentille
Un an, déjà une année complète passé sur cette île aux diverses couleurs, j'en ai ris, j'en ai pleuré, j'en ai franchis, j'en ai perdu, ce qui en résulte au final à une personne plus forte, j'ai vécu une année dont je devais toujours travailler fort sur ce que je voulais accomplir, certes, je n'avais pas gagné le Grand Festival, mais j'en ai sorti gagnant, enfin si on doit le voir ainsi, l'expérience acquis va me servir à être plus fort cette année. À Zazambes, je me préparai pour une journée espérant faire des connaissances. En fait, c'est un grand évènement annuel pour amasser des dons pour une cause en particulier, cette année c'est pour les enfants malades de l'hôpital de Zazambes. C'est une cause noble dont je ne vais pas râter. Je vais donner, certes pas beaucoup, je ne suis pas riche non plus, mais je vais donner! Même que...j'y avais pensé de capturer un pokémon tout mignon, mais je me suis dis, si je ne connais pas le pokémon, je ne veux pas que l'enfant qui le recevra soit prit avec un pokémon qu'il n'aimerait pas. Mais bon, l'argent peut faire l'affaire comme don.
Je me suis levé très tôt ce matin pour me procurer un billet pour l'évènement au stade de Nuva Eja. D'ailleurs, il paraît qu'il neige là-bas, étrange! Mes pokémons m'attendaient dans le salon, je sortis de ma chambre avec tout mon ensemble, je leur demandai :
« Alors les amis? Qu'est-ce que vous en pensez? C'est un ensemble que je me suis acheté la semaine passée pour aujourd'hui. »
Ifrit le Dracaufeu croisa les bras comme pour évaluer le tout pour finalement me faire un sourire en coin et approuver de la tête. Les autres s'exclamèrent en criant de joies. Ah que je les aime mes pokémons, toujours là pour me supporter moralement et ils ont le don commun de me redonner le sourire. Enfin, je suis vêtu d'un "suit" complet toxedo chic d'une couleur argenté - grisé. Je me sens bien dans cet ensemble, je n'ai pas l'impression d'être dans un costume pour les concours pokémon, mais pour sortir, s'afficher et attirer l'attention un peu. Quoi que je ne suis pas célèbre non plus, je ne suis qu'un coordinateur compétiteur qui tente de percer dans le métier de coordinateur. Je m'adressai à mes amis :
« Je vais tous vous amener, mais je ne pourrais pas tous vous faire sortir de votre pokéball. Il va y avoir beaucoup de monde et disons que je ne veux pas avoir à vous superviser non plus hein, mais je vous promets que si l'occasion se présente, je vais faire appelle à vous. Donc, Ifrit, Kinésis, Mermaid, Jenny, Mystique et Lady, êtes-vous prêts? »
Ils me répondirent avec un autre cri de joie harmonisé par chacun de leur cris respectifs. Je fis rentrer tout le monde dans leur pokéball, mise-à-part mon cher Kinésis, l'Alakazam qui me rejoint afin de me téléporter le plus prêt du lieu des fêtes. J'apparus en compagnie de Kinésis que je remerciai en lui faisant un grand câlin affectueux. Puis je le remis dans sa pokéball afin de faire sortir Jenny la Germignon. Je lui souris et la prit dans mes bras, j'entrepris les quelques minutes de marches pour atteindre le lieu. Je présentai le billet, puis j'entrai dans la place. J'arrivai à temps pour rejoindre la partie d'ouverture de la soirée. Je vis Maxwell! Nice, c'est lui qui va ouvrir le tout. J'espérais à une performance complète de sa part. L'hôte de la soirée nous souhaita de joyeuse fête et il nous invita d'aller donner encore plus. À la fin, un Tylton s'éleva dans les airs en performant, son aura verdâtre était que parfait, délicieux pour les yeux! L'aura se fond dans l'air pour finalement entourer Maxwell et le déposer à tête. Il a rasé ses beaux cheveux? Dommage car il était très beau avec ses cheveux, mais bon, on ne peut pas décider pour lui quelle coupe de cheveux lui mettre. Bref, je flânais par-ci et par-là afin de...je ne sais pas pourquoi en fait, Jenny, dans mes bras réussie à se faufiler hors de mes bras et se dirigea vers l'endroit où on servait le buffet et les boissons. Mais je la perdis de vu assez rapidement. Il y avait beaucoup de monde, j'eu peur de la perdre dans cette foule. Je pris la décision d'aller voir où elle était et ce qu'elle faisait, je fis des "pardon, excusez-moi" pour me faufiler à travers les gens, je modifiai mon chemin puisque j'entendis quelques cris que je reconnus aussitôt : c'est Jenny! Je me dirigea vers les sons, puis je tombai finalement sur Jenny qui sautait de joie devant...Riku! God bless Riku, je m'adressai à Jenny :
« Hey ma belle, fait-moi plus peur comme ça toi, attend-moi la prochaine fois que tu vas ailleurs...»
Mon regard se releva vers la jeune femme coordinatrice que je connais bien : Miss Anarchy. Je lui fis un sourire sincère et je saluai ma chère amie :
« Bonsoir Riku! Content de voir un visage familier dans ce lieu. Ça va bien? »
Puis, je vis Jenny dire un salut à la Charpenti de mon amie, l'attitude positive de mon pokémon et de sa bonne humeur ne passeront pas inaperçus. Je me pris quelque chose à boire, je pris un verre assez faible en alcool. Je ne voulais pas me saouler non plus, ce n'est pas le but de la soirée, n'est-ce pas? Mon regard turquoise se retourna vers Riku, je ne lui fis un sourire sincère. Ayant entendu ses paroles plus tôt, je lui dis avec un sourire afin de maintenir la conversation :
« Comme ça, tu veux affronter tous les coordinateurs que tu vois? J'avoue que je ne détesterai pas te voir en action! »
Dis-je en buvant une petite gorgée de mon verre, mes paroles étaient sincères, j'ai vu son match contre Maxwell pendant le Grand Festival, et je l'ai également suivis dans ces matchs de cette année. Riku est forte et je me suis nourris de son énergie sur scène pour me motiver à aller plus loin aussi. Je vis l'Abo de mon amie, très jolie. Jenny discuta avec eux.
Voilà, Edwin arrive à l'event en se téléportant près de l'entrée avec Kinésis. Il converse en ce moment avec Riku. Voilà très compliqué hein? :P -Pokémons dans pokéballs : -Pokémons hors balle :
Anaïs M. Rinel Newbie
Messages : 76 Date d'inscription : 16/12/2014
Âge du personnage : 16 Métier / Études : Lycéenne (terminale L) et bassiste Niveau : 20 Team active : - Coupenotte ♀ - Symphonie - Rivalité - Docile
- Brocélôme ♀ - Prélude - Medic Nature - Joviale
- Nucléos ♀ - Mélodie - Garde Magik - Bizarre
Anaïs se prépara elle aussi une assiette. Tout sur cette table lui paraissait absolument délicieux, mais elle décida de ne pas en prendre de trop non plus : elle se sentait déjà suffisamment serrée dans sa robe pour cela. Alors, après avoir choisit ce qui lui plaisait le plus, sans oublier un petite assiette pour Symphonie, elle rejoignit Charlie et Cesar à table. La Coupenotte se jeta sur sa nourriture, tandis que l'adolescente picorait dans son assiette, avalant des bouchées de plus en plus grosses au fur et à mesure que les saveurs atteignaient son palais. Oui, c'était vraiment bon. Et puis, finalement, elle allait peut-être en reprendre... et tant pis pour la robe. Elle fut rassurée de savoir qu'elle n'était pas la seule à être mal à l'aise dans ce genre d'habits. Franchement, elle avait l'impression qu'il n'y avait qu'elle, parmi tous ces gens, à ne pas avoir l'habitude de porter un accoutrement comme celui-ci. Ce n'était donc pas le cas. Et, même si elle trouvait que la robe allait plutôt bien à Charlie, on voyait bien que ce n'était pas non plus son style préféré.
« Non, je suis venue avec mes parents, et mon frère.»
Tout en disant cela, elle jeta un coup d’œil autour d'elle. Elle savait que ses parents étaient dans un coin à discuter, peut-être même qu'ils s'étaient installés à une table. En tout cas, pas une seule trace de la chevelure blonde de Théodore. Où est-ce qu'il avait bien plus passer, celui-là ? Il n'avait peut-être même pas cherché à suivre sa sœur. Mais elle doutait fort qu'il est décidé de rejoindre ses géniteurs. Boh, il devait avoir trouvé quelqu'un qu'il connaissait. Quoi qu'il en soit, il n'était pas dans les parages. Dans une autre situation, Anaïs l'aurais sûrement cherché. Mais là, elle avait trouvé des personnes avec qui discuter, alors, pas la peine. Laissons-le à ses occupations.
« Et... vous êtes venus tous les deux, toi et Cesar ? »
Elle avait utilisé le tutoiement automatiquement. Sûrement parce qu'elle se sentait assez bien et qu'elle s'imaginait que ça ne blesserait pas son interlocutrice. Et puis, Charlie n'avait pas l'air si vieille que ça, si ? Non, elle lui semblait certes plus âgée qu'elle, mais pas de beaucoup.
Comme elle l'avait envisagé, Anaïs se releva pour aller se servir encore une fois. C'était beaucoup trop bon. Cependant, elle veilla à ne pas faire d'excès. Elle ne voulait pas être malade non plus. Elle surveilla aussi son Pokemon qui, si elle n'était pas surveillée, aurait sûrement déjà dévorée tout le buffet. Elle en était bien capable. A la maison, ce n'était pas rare qu'elle pique quelque chose dans un placard, ce qui avait le dont d'énerver les parents Rinel. Au bout d'un moment, Anaïs sentit qu'elle ne devrait pas en prendre plus. Elle poussa un petit soupir de soulagement. Ses deux interlocuteurs n'en pouvaient plus non plus. Ce buffet était interminable, personne ne savait quand il allait se finir. Même Symphonie dut s'allonger quelques instants afin de digérer.
La musique changea, et Charlie se leva d'un coup. Apparemment, c'était son morceau favori. Pourtant, elle se rassit presque aussi rapidement que quand elle s'était levée. Peut-être n'osait-elle tout simplement pas danser toute seule. Ce fut Cesar qui prit la relève et, se levant, tandis une main vers les deux jeunes filles, leur proposant de l'accompagner danser. Voilà une idée qui plaisait à Anaïs : la musique, la danse, surtout quand elle n'était pas toute seule, c'était son truc. Cette idée eu aussi l'air de plaire à la Coupenotte, qui se releva sur ses quatre pattes.
« Bonne idée, allons-y ! »
Proposez à l'adolescente de danser et toute la timidité qu'elle aurait pu avoir jusqu'à ce moment s'envolera. Elle ne pouvait pas vraiment résister à ce genre de proposition. Et puis, Cesar avait l'air vraiment enjoué de sa demande, d'autant plus qu'il se mit à danser vers la piste, faisant afficher un sourire sur les lèvres de la bassiste. Elle le rejoint donc, Symphonie sur les talons. Bon, sa robe la serrait toujours, et elle venait de manger, mais elle oublia vite toutes ces sensations quand elle se mit à bouger son corps sur le rythme de la musique. Bon bah, la soirée était pas si mal que ça, après réflexion...
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Anaïs s'installe à table avec Charlie et Cesar, et se régale à s'en faire péter le ventre. Et puisqu'elle est de bonne humeur, elle rejoint Cesar sur le dancefloor \o/
Age : 27 Messages : 668 Date d'inscription : 24/05/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Diplôme d'élevage, L2 Sciences Pseudonyme(s) : . Wakagi
~> Nom de chercheur Athéris
~> Pseudonyme de soigneur
« Kat, arrête ! - Natsume, je te jure que si tu continues, je vais t'étrangler avec cette cravate, alors sois gentil et tiens-toi bien ! Déjà qu'il t'a fallu quinze minutes pour la mettre... - C'est pas de ma faute, je n'en mets jamais ! - Heureusement, tu serais toujours en retard, sinon. - Je croyais que tu étais de mon côté, Nova ! - Je suis du côté qui ne me fera pas dormir sur le canapé ce soir, hein, qu'on soit clairs. - Traîtresse ! - Non non, je vois mes intérêts, voilà tout. Mais sinon, je suis d'accord avec elle. Calme-toi un peu, tu aurais presque l'air constipé. - Je n'aurais pas l'air constipé si vous ne m'aviez pas forcé à venir ! - Des détails, des détails... Avance et arrête de geindre, ça devient lassant. - Grmph... Quel intérêt à ce que je vienne, déjà ? Si il faut j'aurais envoyé de mon argent de poche pour ce truc de charité, pas besoin que je me ramène habillé comme ça ! J'ai des trucs à faire moi je vous signale ! - Quoi, torturer de pauvres feuilles blanches en inscrivant dessus des centaines de calculs incompréhensibles ? Allons, tu me ferais presque passer pour quelqu'un de très sociable, là. - Je te maudis toi et toute ta descendance jusqu'à quarante-six générations ! - Ça tombe bien, je ne comptais pas en avoir. »
Très honnêtement, un jour, Natsume devrait commencer à se demander si Katya et Nova n'étaient tout simplement pas là pour rendre sa vie plus difficile et le martyriser pour le simple plaisir de la chose. Quand Faust avait distribué des places pour l’événement, Natsume s'était contenté de remercier poliment son cousin, mais avait bien précisé qu'il ne viendrait pas. Au pire, il enverrait un peu d'argent par courrier, mais c'était tout. Sauf que, têtu comme il était, le Donovan ne l'avait pas écouté et lui avait mis la place dans une main et était parti juste après, le forçant ainsi à la garder. Natsume, à ce moment, avait décidé, un peu plus par instinct de contradiction qu'autre chose, que sa décision était définitive et qu'il passerait le 23 bien au chaud dans sa chambre à regarder des films, voilà tout. Sauf que bien sûr, rien ne va jamais dans le sens que Natsume aimerait et comme montré précédemment, Katya et Nova, sadiques qu'elles étaient, l'avaient forcé à venir en le tirant presque par la peau du cou. Il avait voulu émettre des objections, mais quand il avait eu le droit à un regard mauvais de la borgne et de son maudit Spectrum, il s'était vite rétracté. Non pas qu'il soit peureux, intimidé ou docile, mais disons que la dernière fois qu'il avait fait quelque chose contre sa volonté, il s'était retrouvé en costume de lapin pour Halloween, alors il aimerait bien éviter un nouveau cas de ce genre pour Noël. Non parce que question ridicule cette année, il avait soupé, merci bien. Mais toutefois, il se demandait si le désir de Katya qu'il soit présent n'était pas un peu lié à ce qui s'était passé avant le 18 de ce mois, et l'état pathétique dans lequel il avait été durant toute la première moitié de décembre. Pour cette raison, il avait un peu moins protesté, le mot clé étant 'un peu'. Bref. Tout ça pour dire qu'il se retrouvait dorénavant ici, et qu'il grommelait dans sa barbe en priant pour que ça se termine vite. Il aurait bien voulu venir en pull et en jeans, comme d'habitude, mais Katya avait fait les gros yeux en l'entendant et l'avait tiré aussi sec dans un magasin où ils avaient miraculeusement réussi à trouver un costume à sa taille. Donc oui, il avait un peu galéré avec la cravate, car comprenez bien qu'il avait plus l'habitude des blouses, des lunettes de sécurité et autres, mais le résultat était là. Si Nova avait eu un sifflement admirateur lorsqu'il était sorti de la cabine d'essayage la première fois, ce n'était pas pour rien, mais ça Natsume l'avouerait jamais, bien trop peu sûr peu confiant en son apparence pour cela. Toutefois, devant les accoutrements de ses amies, il s'était lui-même permis d'avouer à haute voix qu'elles avaient l'air magnifiques.
Katya avait opté pour une robe noire qui découvrait ses épaules et suivait gracieusement son corps, avec des bottines de la même couleur. Quant à Nova, moins à l'aise dans les robes, avait choisi de porter un veston bleu et un pantalon noir. Même malgré la fatigue inscrite sur le visage de Nova, la perte de poids visible qu'elle avait subi et les cernes qui creusaient et alourdissaient son visage, son sourire n'avait pas diminué et elle riait comme si de rien n'était, comme si ce n'était pas le dernier Noël qu'elle vivait alors que c'était bien le cas, et qu'il n'y avait rien à faire contre ça hormis profiter du temps.
« Mais ces chaussures sont beaucoup moins confortables que des baskets ! Si c'est pour les gosses, ça ne devrait déranger personne que j'en porte, non ? - Vois l'avantage, ça te donne quelques centimètres en plus ! - Ah-ah. Hilarant, Kat. »
Le japonais leva les yeux au ciel, et la borgne gloussa encore un peu plus. Il n'y avait rien à faire, il était perdu de toute façon. Ils finirent par se taire et écoutèrent le discours du maître coordinateur, durant lequel Natsume ne fut pas très attentif, préférant chercher du regard une certaine personne dont il doutait de la présence. Sauf que voilà, vu le monde, difficile de ne pas s'y perdre et ses recherches ne le menèrent à rien, sinon de remarquer Faust plus loin, mais ce n'était pas vraiment lui qu'il cherchait, non. Sauf que quand les invités finirent par se disperser et qu'il remarqua enfin l'élu de son cœur...
« Natsume, tu veux bien arrêter de baver, s'il te plaît ? Aies un peu de pitié pour ceux qui vont nettoyer après, au moins. »
Pris en flagrant délit de mattage intensif, l'éleveur sursauta brusquement, les joues écarlates. Il changea la direction de son regard à contrecœur, et le posa sur le visage de Katya qui gloussait à gorge déployée, très amusée par l'embarras de l'adolescent qui ne savait plus où se mettre. « J-je ne bave pas ! - Pas pour l'instant, mais vu ton état de statue et le fait que tu avais gardé la bouche ouverte pendant un laps de temps discutable, je crois que c'était sur le point d'arriver. - Tu peux parler, vu la tête que tu as fait quand Nova est venue, hein... - Mais je ne l'ai jamais nié, lapinou. Qu'est-ce que tu attends, donc ? Un panneau pour te dire d'y aller ? - M-mais, euh... Il est avec un ami, j'veux pas le déranger... »
Nova et Katya levèrent les yeux au ciel en symbiose. 'Abruti irrécupérable' fut leur pensée commune.
« Je ne crois pas que tu vas le déranger, là. Et puis on dirait qu'il a l'air un peu morne, non... ? »
Il n'en fallut pas plus pour que Natsume se décide (enfin) à aller auprès de son copain. Sauf que bien évidemment, comme l'abruti qu'il est, il hésite un peu. Les mots de Nova reviennent alors dans son esprit et il le détaille en silence, et s'interroge alors sur ce qui pouvait bien causer ce trouble. Il se rabroua mentalement toutefois ; inutile de se faire des idées. Il lui poserait la question en temps voulu, si il était d'accord pour répondre évidemment puisqu'il ne l'aurait jamais poussé si il ne le désirait pas. Alors qu'il allait le rejoindre, une jeune fille le bouscula alors, mais Natsume, qui d'ordinaire ne faisait pas du tout confiance à son instinct et préférait les faits aux impressions, fronça presque automatiquement les sourcils. C'était excessif et il le savait. Il savait de lui-même que ce sentiment de méfiance était stupide. Par contre, quand elle l'invita à danser, là, il ne se voilà plus la face. Son visage se fit neutre, presque froid, et il s'insulta mentalement à de nombreuses reprises de cet élan de jalousie qui ne lui ressemblait pas. Il n'était pas possessif ou jaloux en temps normal, mais là, une partie de son esprit grognait et lui criait presque dessus pour qu'il se dépêche d'aller tirer son copain loin des bras de cette fille qui... Ah tiens, ça y est, il la reconnaissait. Le monde était vraiment petit, puisque c'était celle qu'ils avaient rencontré lors de leur tout premier rendez-vous, et qui avait déjà auparavant fait naître chez lui un sentiment de jalousie ma foi bien désagréable. L'histoire se répétait, sauf que cette fois, elle était un peu plus proche de Samaël, ce qui équivalait à un 'trop proche' chez lui à ce instant.
Il se retint de faire quoi que ce soit, étant donné qu'il était tout simplement en train de sur-réagir et qu'il n'avait qu'à attendre patiemment qu'elle le lâche, même si il serrait les dents en attendant. Non, tout simplement, il ne supportait pas cette vision et supportait encore moins sa réaction qui était tout bonnement puérile et stupide. Mais bon, tout le monde se doute bien qu'il n'allait pas rester comme ça sans rien faire et qu'il finirait bien par craquer, parce que la patience n'avait jamais été son fort. En la voyant se rapprocher, ce fut fini. Le déclic dont il avait besoin était arrivé et il marcha alors calmement mais d'un pas décidé vers les deux, sans avoir l'air énervé pour le moins du monde. Il ne l'était pas de toute façon, mais disons que cela équivalait plus à de la frustration dans ce cas. La frustration de voir une fille passer ainsi ses bras autour de son copain, qu'elle soit aussi proche et que ça n'ait pas l'air de la gêner plus que ça d'outrepasser de loin l'espace personnel de l'Enodril. Une fois arrivé à côté d'eux, il fit son plus beau sourire (qu'il força plus qu'un peu) et tapota gentiment mais fermement l'épaule de la jeune fille aux cheveux blonds. Dès qu'elle se retourna, il prit la parole, ne voulant pas perdre davantage de temps.
« Excusez-moi de vous déranger, mais il faut qu'il me suive, c'est important. »
Et une excuse de merde, une ! Mais même si Natsume est un menteur de merde, il est toutefois cette fois étrangement convaincant, avec sa voix douce mais qui ne laisse en même temps pas de place à un 'non'. Pour appuyer son propos, il passa un bras autour de la taille de son copain, son sourire toujours présent sur son visage, quoique il ressemblait dorénavant plus à un rictus un poil moqueur qu'autre chose. La signification dudit rictus, difficile d'en douter... Pas touche, l'est à moi. Voilà, ridicule jusqu'au bout. Sans demander l'avis de l'une ou de l'autre, il poussa un peu Samaël à le suivre, non sans une certaine dose de suffisance peinte sur son visage une fois qu'il ne fut plus face à la jeune fille. C'est qu'en plus, il était très content de lui, ce con. Une fois qu'ils furent un peu plus loin, ce sourire arrogant toujours sur son visage, il se mit enfin à parler.
« Alors ? Tu avais tant de mal que ça à lui dire au revoir ? »
Légère provocation à but avant tout humoristique, qu'il jugeait correct comme moyen d'entamer la conversation. De toute façon, il savait bien que sa jalousie n'était pas passée inaperçue, mais ça il s'en fichait. Il resserra un peu sa prise autour de sa taille sans vraiment faire attention, le souvenir suffisant à ramener chez lui un peu de possessivité qui en était d'ordinaire assez dépourvu. Devant cette vision, Katya et Nova durent retenir un gros éclat de rire avant de se diriger vers le buffet.
Résumé:
Alors alors... Katya et Nova trainent Natsume jusqu'à la soirée, et celui-ci finit par remarquer Sam et sa situation épineuse. Ne tenant pas, il file vers lui et sa cavalière avant de l'éloigner de la jeune fille. Quant à Katya et Nova, elles vont manger
Charlotte S. Laurens Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 485 Date d'inscription : 28/04/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Championne Dresseur de Zazambes Pseudonyme(s) : Tabitha, surnom de dresseuse
La musique fait partie de mon existence. Elle est un moteur qui m'a souvent permis d'avancer. Si je n'ai aucun talent particulier pour l'exercer, j'en cherche constamment le contact. J'essaie de diversifier le plus possible mon répertoire, de découvrir de nouveaux artistes et de dénicher des perles rares avant même qu'elles deviennent populaires. Il s'agissait d'une passion de mon père qui lui jouait de la guitare et chantait un peu, à ses heures, lorsque l'envie lui prenait. Je n'ai jamais eu le courage de reprendre son vieil instrument qui est accroché à un mur dans la cabane de la réserve d'Érode où j'habitais autrefois avec ma soeur. Le regarder simplement me fait du mal. Je me contente donc de partager cet intérêt avec mon défunt en appréciant le caractère unique de chaque chanson. J'aime particulièrement les chansons entraînantes qui savent motiver. Parfaites pour les entraînements, j'y puise une part de mon énergie. Je me sers aussi très souvent de la rythmique présente dans certains morceaux comme outil d'enseignement privilégié avec mes Pokémon, ou même avec Cesar. J'ai l'habitude de joindre mes mouvements à un certain rythme, afin de donner aux mouvements encore plus de force. Enfin. Tout ceci pour dire que de me limiter à me rasseoir par peur de mal paraître est bien dommage. Moi qui apprécie danser, je ressens un véritable malaise par rapport à la façon dont je me sens.
J'aimerais être plus courageuse. J'aimerais savoir quoi faire en ce moment. J'aimerais que Sky soit là pour me guider. Je crois qu'il aurait été du genre taciturne, à se cacher dans un coin en considérant la foule de son regard farouche. Un véritable prédateur silencieux se fondant à son décor. Je serais restée à ses côtés, silencieuse mais rassurée. Il n'existait pas de mots entre mon maître et moi. Sa seule présence aurait suffit à apaiser toute cette gêne, tout cet affolement qui me caractérise en ce moment. J'aurais réussi à faire confiance à Cesar, à me faire confiance. À vrai dire, j'ai véritablement envie de danser. J'aime bien Anaïs, je sens qu'il s'agit du genre de fille avec qui je pourrais bien m'entendre, que je pourrais respecter. Pour ce qui est de Cesar eh bien mes sentiments à son égard ne font plus aucun doute. Il est mon meilleur ami avec Lily, et je l'adore. Pourquoi je dois m'en faire parce qu'il porte un beau complet? Je crois que son rot, aussi déplacé soit-il, m'aide à remettre les choses en perspective. D'ailleurs, son comportement grossier me tire un petit rire, presque mauvais. Tiens, voilà ce que nous en pensons de votre soirée!
Lorsque le jeune homme se lève pour s'avancer vers la piste de danse, rejoint rapidement par Anaïs, je me surprends à ne me trouver aucune force. Je les observe s'éloigner, sans trouver le courage de me lever. Ils se sont mis à danser, secouer leurs corps au rythme de ma chanson favorite du moment, et je suis incapable de me joindre à eux. Je soupire. Ce soir, définitivement, quelque chose se produit sans que ne parvienne à l'identifier. Lasse, j'en viens finalement à me lever, quand je vois avec surprise un jeune homme un peu plus âgé que moi marcher à reculons et se buter à la table de buffet. Comme il semble un peu perdu, je m'approche de lui en faisant signe à Cesar que j'arrive dans un instant. Ce garçon m'apparaît familier, je suis à peu près sûre de l'avoir déjà vu quelque part, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.
«Ça va, monsieur? Vous êtes pâle!»
Je souris au brunet. Décidément, je me surprends à me montrer sympathique et ouverte ce soir. Dommage que le courage ne suive pas cette amélioration soudaine. Au moment où je scrute le jeune homme, inquiète, je sens quelque chose tirer la jupe de ma robe. Il s'agit d'Emiko qui me pointe la piste de danse. Visiblement, elle a envie de m'amuser elle aussi.
«Hé, je vous reconnais, vous êtes l'Hôte de Pension de Zazambes! La classe! Vous ne devriez pas rester seul, venez donc danser!»
Je lui souris en m'éloignant en direction de Cesar. Qu'il en fasse ce qu'il en veut après tout, je n'irai pas le forcer! Je rejoins donc mon ami à la chevelure d'argent à petits pas de course. Calculant mal la force de mes jambes, je lui fonce un peu dedans, ou du moins j'atterris à moitié dans ses bras en rigolant.
«Oops! Désolée Cesar!»
Je me recule en posant une main sur sa poitrine histoire de conserver mon équilibre, précaire sur ces talons. Ce contact m'électrise soudain, et je sursaute sans la retirer. Une douce sensation a envahit mes doigts et se répand le long de mon bras, venant affoler mon coeur. Ce toucher m'est agréable, probablement encore plus que les câlins que nous avons déjà échangés et qui toujours me plongent dans la gêne. Je réalise au bout d'un moment interminable (probablement près d'une minute) que j'ai toujours ma main contre son torse, comme si elle s'y était scotchée. Je la retire vivement. Le froid s'abat sur ma paume. Je me retourne vers Anaïs, qui n'a du rien manquer de ce moment. Sans surprise, je me change en tomate ambulante, me raclant la gorge pour faire taire mon embarras.
«Ahem... Il est bon ce morceau hein?»
Résumé:
Charlie reste d'abord figée en voyant Anaïs et Cesar aller danser, mais finit par se lever. Elle croise Tristan qui recule en direction du buffet et s'y bute, et lui demande s'il va bien. Elle le reconnaît comme étant l'Hôte de Pension de sa ville et l'invite à danser afin qu'il ne reste pas seul (à toi de voir Tris s'il accepte ou non). Elle rejoint Cesar et lui fonce à moitié dedans, prenant appui sur lui en posant une main sur son torse... puis elle aime bien le contact donc elle reste comme ça beaucoup plus longtemps que les conventions sociales le dictent Puis naturellement elle rougit et tente de faire comme si rien ne s'était passé. robe de Charlie
(c)Golden
Winter L. Kenway Modératrice en Chef
Age : 27 Messages : 134 Date d'inscription : 17/12/2014
Âge du personnage : 28 ans Métier / Études : Diplômée en communication Pseudonyme(s) : . Grima
~> Pseudonyme de championne Nimue
~> Pseudonyme d'infomatrice
Si Noël était d'ordinaire une fête qui donnait la bonne humeur à une majorité de personnes, l'impression que Winnie avait de son interlocutrice était que ce n'était pas seulement l'ambiance festive qui la mettait d'humeur aussi joviale et énergique. Tant mieux : elle préférait de loin ceux qui profitaient de la vie et pétaient la forme que les dépressifs en herbe. La jeune femme aux cheveux bleus prit négligemment un toast qu'elle engloutit bien rapidement, avant de rappeler son Goupelin à l'ordre en tapant deux fois du pied au sol. Orion, comprenant le message, se contenta de lever les yeux au ciel avant de tenter de se concentrer sur autre chose que le succulent buffet qui était pourtant tout près de lui. Tâche bien difficile en somme, mais vu le regard que lui avait lancé sa dresseuse, il allait éviter de la tester. Elle cligna un peu des yeux, surprise de l'entendre dire que tomber sur elle était 'cool', avant qu'un léger sourire amusé n'étire ses lèvres et qu'elle glousse silencieusement. Flattée, ça, oui. Elle ne jugeait pas que sa présence soit si importante, mais étant donné qu'elle était la dernière championne à être arrivée dans le cercle des élites, cette réaction n'était pas si étonnante que ça. Elle aurait dû se douter que pour passer inaperçu, c'était assez mal parti. Pas que ça la dérangeait, hein, que son ego soit flatté était tout de même bien plaisant à ses yeux, il ne fallait pas non plus la prendre pour un ange extrêmement humble et dénué de la moindre fierté, ce serait une grossière erreur.
Le tutoiement ne la dérangea pas pour le moins du monde, et ce fut même un point positif en faveur de Miss Anarchy aux yeux de Winnie, qui préférait de loin parler ainsi que de rester dans une politesse froide et qui interdisait toute complicité. Elle l'aimait déjà bien, en somme, et apprendre qu'elle n'allait pas tarder à venir à Vanawi la défier en concours avait suscité son intérêt. Un bref sourire se dessina sur son visage, avant que sa remarque sur le fait qu'elle devait se retenir de ne pas aller défier les autres coordinateurs la fasse glousser un peu. Tandis qu'elle se servait un verre de tequila et le sirotait tranquillement car elle ne désirait pas finir éméchée à la fin de cette soirée, elle remarquait enfin l'Abo et la Charpenti d'Anarchy ; de bien belles créatures qui feraient sans doute des merveilles en concours, un jour. Il faudrait qu'elle pense à aller voir quelques extraits vidéos de ses performances, tiens, quand elle aurait le temps. Elle avait déjà vu celui de son match avec Monsieur Image, comme d'innombrables autres coordinateurs, mais le reste lui était encore méconnu.
« Ça, je le comprends... Je dirais bien qu'à quoi bon se retenir, mais ce ne serait pas très mature de ma part... Enfin, qui se fout de la maturité, d'un côté... ? D'un coté, ce ne serait pas un excellent exemple à donner à un gala de charités pour enfants, je dois l'avouer. »
Son ton est volontairement joueur, provocant presque son interlocutrice à s'en donner à cœur joie, et c'est tout naturel venant d'elle. Mais bon, elles n'étaient pas là pour ça non plus, aussi tentant que ça soit. Elle avait tout de même une réputation à construire, même si elle détestait de tout son être être enchaînée par les conventions sociales et autres singeries du genre. Il fallait faire avec, néanmoins, aussi agaçant que ce soit. Alors qu'elle caressait distraitement la tête d'Orion, un jeune homme vint les rejoindre, reconnaissant visiblement Anarchy comme 'Riku', et Winnie nota dans un coin de son esprit le nom de la jeune femme pour ne pas l'oublier. Le nouveau venu ne lui disait pas grand chose, mais elle connaissait plus les coordinateurs des tournois clandestins que ceux des officiels, qu'elle n'avait recommencé à suivre qu'il y a un peu plus d'un an. Elle l'avait peut-être vu dans un enregistrement vidéo ou deux, mais ses souvenirs étaient trop flous pour qu'elle arrive véritablement à en tirer quelque chose de correct. Tant pis. Amusée par les propos de celui qui les avait rejoint, elle ne pu s'empêcher d'y amener son grain de sel.
« Je crois que personne ici ne détesterait la vision, à mon avis. Et vous êtes... ? »
Ben oui, il faut bien demander le nom de la personne à laquelle on parle, aussi simple que ce soit.
Résumé:
Donc Winnie tape la discute avec Riku, puis lorsqu'elles sont rejointes par Edwin, elle approuve ses propos et finit par lui demander son nom, citout Pokémon présent(s) : Orion le Goupelin.
Aloïs F. Legrand Débutant
Messages : 195 Date d'inscription : 05/10/2013
Âge du personnage : 28 ans Métier / Études : Cuisinier Pseudonyme(s) : Mister Prince
Niveau : 30 Team active : Marie
Skitty ♀ - Joli Sourire - Foufou
Ève
Chlorobule ♀ - Tempo perso - Prudent
Jasmine
Démanta ♀ - Glissade - Modeste
Belle
Rozbouton ♀ - Médic Nature - Calme
Maui
Mystherbe ♂ - Chlorophylle - Malpoli
Team spécifique : Anna
Mistigrix ♀ - Infiltration - Timide
Suspendu à chacun de ses souffles, chacune de ses paroles, mon regard ne le quitte pas d'une seconde durant tout son discours. Mon cœur pourtant se serre alors que je sais au fond de moi qu'il est malade et qu'il continue malgré tout de sourire et d'être présent, car c'est quelqu'un d'important, admiré de tous, et qu'il reste à jamais ma plus grande idole, celui que je continuerai de suivre jusqu'au bout. Tenant ma petite-amie par la main, mon sourire ne quitte pas mes lèvres, tant je suis heureux. Même quand Pandora s'envole pour découvrir le crâne chauve de Maxwell, j'applaudis avec les autres et le regarde, qui descend de l'estrade dans une de ses élégantes tenues qui ferait baver beaucoup de stylistes. Quand sa maladie a été annoncé au grand jour, je ne peux plus nier que j'ai été profondément attristé et abattu. On est peu de chose, je le sais très bien ; je n'ai pas cru Maxwell physiquement immortel, mais c'est bien la dernière chose qu'il méritait. C'est la preuve néanmoins que la vie continue, malgré certaines choses comme ça, alors s'il peut continuer à vivre, nous n'avons qu'à en faire autant. Pour la première fois, j'ai réussi à trouver un équilibre dans ma propre existence, et je dois maintenant profiter de chaque instant. Pour un sale type comme moi, je me considère quand même plutôt chanceux, à vrai dire.
Vêtu de mon traditionnel costume de Noël vert foncé à nœud de papillon rouge, les doigts entrelacés dans ceux de Makenzie, j'attends que la foule se disperse pour reconnaître quelques personnes connues, m'empêchant ainsi de baver sur la tenue de ma compagne que je trouve tout simplement sublime. Comme tous les Elites, j'ai été un peu obligé de venir à ce gala, mais je ne me plains absolument pas. Parce que je suis généreux quelque part et que je sais que ma sœur me regarde de là-haut, je n'ai bien sûr pas oublié de faire quelques précieux dons importants pour l'hôpital, et j'ai même eu l'idée de passer commande dans un magasin de jouets pour distribuer des cadeaux aux enfants qui n'ont pas la chance d'en recevoir cette année. Cela me rappelle d'ailleurs les hivers qu'on passait dans la rue, ma sœur et moi ; je devais travailler encore plus pour avoir quelque chose à lui offrir et lui donner un repas à peu prêt 'festif'. Je faisais en sorte qu'elle croit que c'était le Père Noël qui le lui apportait, mais même si c'est ce qu'elle disait effectivement, elle n'en croyait pas un mot, et était assez intelligente pour comprendre que cela venait de moi. Alors même si je suis un enfoiré de première 'un peu' taré sur les bords, je donnerais volontiers tout mon fric pour des gosses sans le sou.
En parlant d'enfants, j'ai un petit rire en pensant à nos jumeaux qui nous attendent à la maison avec leur baby-sitter. Mais vous vous doutez bien que je n'ai pas pris n'importe laquelle pour s'occuper de mes petits chéris. J'ai été surpris de connaître le côté 'maternel' dont ma meilleure amie pouvait faire preuve, mais je fais entièrement confiance à Julianne pour garder mes enfants. Heureusement que je n'ai pas précisé à Makenzie qu'elle fait partie du Régime, cependant ; je voulais vraiment avoir son accord pour donner l'opportunité à l'ingénieure de passer du temps avec Noah et Maëlle. Je me demande parfois si elle aimerait elle-même devenir mère ; mais quand je l'observe avec des bébés, je suis tellement attendri qu'il est impossible pour moi de me dire qu'elle ferait une mauvaise maman. Cela me ferait sans doute bizarre de voir Julianne avec un gamin, mais je ne m'inquiéterais pas le moins du monde, pour tout vous avouer.
- Je vais aller saluer quelques amis. On se retrouve plus tard, d'accord ?
J'embrasse doucement l'hôtesse de pension avant de lui faire un petit sourire tendre et de détacher ma main de la sienne. Je m'approche du buffet et goûte quelques petits fours pour vérifier moi-même que mes directives ont bien été suivies. Mais dès la première bouchée, je suis aux anges. J'ai demandé en effet à aider également en cuisine, et même si je n'aime pas me vanter, je suis plutôt fier de mes choix question nourriture pour la soirée. Etant Champion Coordinateur, je devais malheureusement quitter les cuisines pour me préparer et revêtir mon costume, mais j'avais fait bien attention à laisser des consignes aux autres chefs pour qu'ils ne soient pas trop perdus ; mais j'ai eu raison de leur faire confiance, car ils ont véritablement fait un travail remarquable.
Mon regard océan scrute la salle pour chercher quelques têtes connues. Je vois en effet quelques champions qui sont présents, mais je finis par m'attarder finalement sur deux belles jeunes femmes que je mets un peu de temps à reconnaître. Mais j'écarquille ensuite les yeux, abasourdi, en reconnaissant la nouvelle Championne Coordinatrice de Vanawi ainsi que la Coordinatrice qui a gagné la Compétition l'an passé : Riku Nagel. Si je serais normalement venu les saluer pour faire plus ample connaissance avec elles, mes pensées sont en réalité ailleurs. Je mordille ma lèvre inférieur, soudainement un peu stressé. S'il y a Riku, alors il y a peut-être aussi... Je me fraie un chemin parmi les convives et regarde de tous côtés, anxieux, mais un sourire intéressé et curieux sur le visage. Je cherche, encore et encore, mais en vain, la fameuse tête blonde à lunettes que j'ai l'air pressé de revoir. Je tente de me calmer, ne me sachant pas si impatient, fait un nouveau tour discrètement dans l'espoir de l'apercevoir. 'Dans l'espoir'... Je suis moi-même étonné à vrai dire de la frustration et de la déception que je ressens alors que je ne trouve Alex nulle part. Je baisse légèrement le regard, un peu peiné, et soupire, avant de faire taire cette pointe d'amertume que je ressens jusque dans ma poitrine. Haha... on dirait bien que ce couillon me manque un peu plus que je ne le pensais...
Réalisé par BlueBerry pour Orange
En gros:
Aloïs arrive avec Makenzie dans sa tenue de Noël pour écouter le discours de Maxwell. Il s'éloigne suite vers le buffet pour goûter vite fait et aperçoit Riku et Winter. Puis il chercher Alex mais fait sa mine déçue parce qu'il le trouve pas et qu'ils peuvent pas faire des trucs gay et fabulous ensemble. :derp :