Age : 27 Messages : 668 Date d'inscription : 24/05/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Diplôme d'élevage, L2 Sciences Pseudonyme(s) : . Wakagi
~> Nom de chercheur Athéris
~> Pseudonyme de soigneur
Il est très, très vilain de la part de Natsume de taquiner sur ce sujet-là vu que lui-même déteste être le sujet de ce genre de vannes. Toutefois, comme il avait envie de l'embêter un peu puisqu'il en avait les moyens, il ne s'était pas gêné et riait intérieurement de façon tout à fait sadique. C'était qu'il s'amusait en plus, même si voir que Charlotte ne comprenait pas ce qu'il insinuait le décevait un peu : son côté taquin d'emmerdeur professionnel chignait un peu. Enfin, pas qu'il aurait pu dire quoi que ce soit à qui que ce soit, cet abruti qui ne comprenait jamais rien sur le sujet, sauf quand on le lui expliquait clairement (Katya en avait par ailleurs toujours des migraines rien qu'à y penser). Tout ça pour dire qu'il était très content de ce qu'il faisait et ne regrettait absolument rien. Charlie s'excusa de cette interruption brusque, et l'éleveur se contenta d'un sourire bref pour lui faire comprendre que ce n'était rien de dramatique. Alors certes, cela l'avait un peu déstabilisé et fait oublier la légère transe dans laquelle il était plongé une fois blotti dans les bras de son copain, mais au final, il avait été tellement content de voir Charlotte que cela lui avait fait passer au dessus de ce léger détail. Disons qu'avec les derniers événements, il avait eu tendance à se replier sur lui-même et à oublier un peu tout le reste, à son grand regret maintenant qu'il était sorti de cette phase hautement insupportable qu'avait été toute la première moitié du mois de décembre. Et en se repliant, il avait également pris bien moins de nouvelles des autres, donc par conséquent de Charlotte également, non pas par désintérêt mais plutôt à cause du fait qu'il ne se sentait pas la force de mentir à la question 'tout va bien ?'. Mais maintenant, il pouvait dire honnêtement que oui, tout allait bien. Il ne savait pas si c'était temporaire ou non ; il s'en foutait, au final, tant qu'il pouvait profiter de ces instants de répit.
Le rappel de l'incident d'il y a un certain déjà le fit glousser légèrement. Mettre une raclée à des cambrioleurs armés par leur seule force combinée, ce n'était pas rien, bien que Natsume avait gardé de cette escapade une vilaine trace au cou pendant quelques jours. Mais même en repensant aux risques qu'ils avaient pris et au danger qu'ils avaient encouru, le lapin recommencerait sûrement si la décision devait être prise de nouveau. Stupide et un peu trop téméraire quelquefois malheureusement. Au final, il s'était trouvé une amie, ce qui n'était pas quelque chose qui lui déplaisait, et puis... Ce qui va suivre mérite un bon gros facepalm, mais il souriait encore comme un imbécile dans sa tête quand il pensait à la magnifique attaque de Tsubaki une fois méga-évoluée. La simple pensée de ce Lance-Soleil suffisait à lui faire se dire que ça en avait valu le coup. Oui oui, il a quelques problèmes cérébraux, mais ce n'était vraiment pas nouveau.
Puis, après quelques instants, Charlotte finit par rougir comme une tomate, à un point où Natsume aurait vraiment dû se sentir mal d'avoir dit ce qu'il avait dit, mais... Ouais, il jubilait juste de l'effet provoqué pour l'instant, ce sadique du dimanche. Il s'attendait à ce qu'elle soit gênée, mais la réaction à laquelle il a eu le droit le déconcerta un peu, et il haussa les sourcils, surpris. Un tel comportement puant la défensive était un peu louche, et même si il était horriblement naïf et pas doué sur ce sujet, il était tout de même capable de sentir que quelque chose n'allait pas dans la phrase de Charlotte. 'Juste de bons amis', hein ? Il avait un doute... Et les propos de Cesar juste après vinrent confirmer ce qu'il pensait... Ou du moins lui firent adopter très, très rapidement, la plus belle poker face qu'il maîtrisait pour ne pas montrer qu'il était intérieurement mort de rire. D'accord : il voulait bien admettre qu'il n'avait strictement AUCUNE légitimité pour parler de ça, ayant été lui-même le pire des abrutis à ce sujet, mais là, il avait un peu pitié de Cesar et Charlie tant leurs comportements et paroles trahissaient leurs pensées. Arceus, dites-moi que je n'ai pas été comme ça non plus... Nan, t'as été pire tête de con. Arhem, toutes les excuses de la joueuse, mais ça devait sortir. Bref. Des gloussements amusés sortirent toutefois de sa gorge sans qu'il ne puisse les contrôler, mais ce n'était pas comme si il en avait envie : ce n'était pas moqueur, mais disons que c'était trop beau pour passer à côté de l'occasion. Et puis...
« Ah, toutes mes excuses, j'aurais juré que c'était le contraire ; vu votre proximité, en même temps... Enfin, j'ai eu des doutes, désolé ! »
En rajouter une couche : fait. Décidant toutefois qu'il avait assez parlé sur ce point, il se força à ne pas en dire plus et à trouver un autre sujet, puisque ce serait juste cruel de prolonger cette torture qui, même si elle était très amusante, devait s'arrêter à un moment donné.
« Tu as été obligée de venir, je suppose... ? Enfin, t'as la classe habillée comme ça aussi ! »
Et un sourire de débile, c'est fait aussi. Réalisant soudainement quelque chose, il tiqua et porta son attention sur le jeune homme aux cheveux argentés.
« Ah, donc vous vivez ensemble ? Mais je doute qu'elle puisse atteindre l'état de mes cheveux, ceci dit... C'est vraiment aussi grave que ça, les matins ? »
Il accompagna sa phrase d'un petit rictus taquin et joueur à l'adresse de Charlotte, signe qu'il cherchait à l'embêter plus qu'autre chose en disant cela. Bon, il passait d'une taquinerie à une autre, mais dans le cas présent, il estimait être un peu moins cruel ainsi qu'en soulevant quelques doutes sur le caractère platonique de la relation de Cesar et de la championne. Et puis bon, c'était comme ça qu'il se montrait devant les personnes qu'il appréciait le plus... Ouais, il ne regrettait absolument rien du tout.
Résumé:
Natsu en rajoute une petite couche avant de se maîtriser pour ne pas se montrer tout bonnement cruel, lâche un petit compliment en direction de Chacha puis décide de l'embêter un peu en demandant à Cesar si la coupe de cheveux de Charlie le matin est si dramatique que ça. Bref, bonjour à la puérilité . Pokémon présent(s) : ///.
Charlotte S. Laurens Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 485 Date d'inscription : 28/04/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Championne Dresseur de Zazambes Pseudonyme(s) : Tabitha, surnom de dresseuse
Niveau : 60 Team active :
Akemi la Galifeu ♀ - Brasier - Naïve
Alastor le Carchacrok ♂ - Voile Sable - Rigide
Eryn la Crocorible ♀ - Intimidation - Joviale
Edwin l'Hariyama ♂ - Isograisse - Gentil
Astrid la Pandarbare ♀ - Poing de Fer - Calme
Miornir l'Hippoducus ♂ - Sable Volant - Brave
Team spécifique :
Soren le Lucario ♂ - Attention - Solo
Asaki le Grotichon ♂ - Brasier - Modeste
Fukuo le Bagguiguane ♂ - Mue - Jovial
Hayate le Karaclée ♂ - Fermeté - Pressé
Sujet: Re: Event no°4; «I lived» Mar 13 Jan 2015 - 0:53
I LIVEDEvent no°4
Le froid s'est abattu contre moi. Qu'ai-je fait? J'observe ma main vide avec une horreur grandissante alors que je réalise que j'ai laissé filer cette sensation chaleureuse qui s'est insinuée en moi depuis notre premier contact spontané sur la piste de danse. Mes doigts remuent contre un pan de ma robe, y cherchant quelconque trace de chaleur, en vain. Un long frisson me saisit ainsi qu'une certaine lourdeur, une... une... déception. Oui, voilà, je suis déçue. Je ne saurais pas expliquer pourquoi ni comment, mais cet écart qui nous définit présentement a jeté un froid non seulement contre mon corps, mais aussi quelque part en moi. Qu'est-ce que je viens de dire, si ce n'est de me défendre d'une réalité que Natsume a décidé de déformer? Pourquoi dois-je me sentir si mal de les avoir prononcées si mes intentions étaient simplement de l'ordre de remettre en perspective une banale diffamation? J'ai l'impression étrange et fort désagréable d'avoir prononcé des mots interdits et blessants, qui font de moi la victime au final. Mon coeur se serre alors que je me mords la lèvre en regrettant chaque foutu mot que je viens de dire, tout en espérant que Cesar m'appuiera. J'ai besoin d'entendre de sa bouche de quoi rassurer la frénésie qui s'est emparée de moi, comme si un plan se dessinait sous mes yeux et qu'on ne m'avait pas consulté. J'ignore encore que je suis loin d'être au bout de mes peines.
La réponse de Cesar ne me rassure qu'à moitié. Il parle de la danse que nous venons d'échanger et je me recroqueville à moitié contre moi-même en rougissant de plus belle. Cette part de notre existence que nous venons de partager elle me semble beaucoup trop intime pour être discutée de façon si libérale de la part de mon ami. Je ressens une pointe de panique lorsqu'il évoque des choses que j'ai ressenties moi-même envers lui. Il sentait bon et sa présence était douce et rassurante à mes côtés. Mon bien-être a donc été partagé de son côté, et cette pensée me tire un léger sourire qui se fond rapidement en horreur. Natsume et son amoureux n'avaient pas à savoir tout ceci mais j'imagine qu'à présent il est bien trop tard. Ils ont pour eux une part de nous deux que je voulais garder pour moi. Et au vu des gloussements très peu subtils de la part du japonais, je crois que Cesar a seulement renforcé l'impression faussée du garçon plutôt que de le convaincre du bien-fondé de notre amitié.
«Quelle proximité?»
Tentative vraiment très vaine de repousser ses doutes. À quoi bon. Il peut bien croire ce qu'il veut de toute façon. Je secoue la tête. Voilà que c'est lui qui en remet. À mon plus grand soulagement, cependant, il laisse aller et change de sujet. Je soupire avec soulagement en répondant à sa question et à son compliment... en rougissant bien sûr.
«Merci c'est gentil, tu... tu as aussi la classe Shimomura. Je veux dire plus que d'habitude.»
Oui, même s'il n'est qu'un imbécile fini qui va bien finir par se prendre une baffe de ma part un jour, il n'en reste pas moins que le japonais pue la classe, comme toujours. Je lui offres un léger sourire fort aimable, qui encore une fois disparaît lorsque Cesar ouvre sa grande bouche pour se moquer de moi. Quoi, c'est un complot ou quoi? Je me passe une main sur l'arrête du nez en grognant à voix basse.
«Arrête Cesar...»
Je ne trouve pas d'argument. Il a raison. Si je suis active et réveillée aux première lueurs du jour, mes premiers pas hors du lit ne me portent pas tellement justice. Je secoue la tête, m'étouffant presque avec ma salive lorsque Natsume porte un nouveau sous-entendu qui cette fois, ne m'échappe nullement. Je me mets à rougir de plus belle.
«Ehhhhhh ohhhhh! Ça ne veut pas dire qu'on vit ensemble qu'on dort dans le même lit hein! Tu sauras Natsume qu'on a chacun notre lit et il ne se passe rien du tout! Et et et Cesar il... il est pas mieux hein!»
Maturité niveau : 4 ans. Je régresse, c'est impossible. Je porte mes deux mains à mon visage en secouant la tête.
«Vous êtes pas drôles....»
Je me morfonds, en voulant mourir d'embarras. Oui, je sais. Personne ne me prend en pitié, là. Je jette un regard au copain de Natsume, avec une pointe d'espoir. Il ne pourrait pas m'aider contre ces deux idiots, lui?
Résumé:
Encore une fois, c'est pas glorieux. Charlie tente de se défendre des niaiseries de Cesar et des allusions de Nat... en s'enfonçant encore plus xD robe de Charlie
(c)Golden
Anaïs M. Rinel Newbie
Messages : 76 Date d'inscription : 16/12/2014
Âge du personnage : 16 Métier / Études : Lycéenne (terminale L) et bassiste Niveau : 20 Team active : - Coupenotte ♀ - Symphonie - Rivalité - Docile
- Brocélôme ♀ - Prélude - Medic Nature - Joviale
- Nucléos ♀ - Mélodie - Garde Magik - Bizarre
Sujet: Re: Event no°4; «I lived» Mar 13 Jan 2015 - 9:46
I lived
Event n°4
Anaïs ne savait pas pourquoi elle avait accepté. En fait, elle ne savait pas si elle avait vraiment réfléchi. Elle avait été un peu, comment dire… prise de court, et cela avait fait qu’elle n’avait pas retrouvé tous ses esprits après que le jeune homme lui ai sauvé sa robe. De plus, l’aide de son frère ne l’avait pas… aidée, justement. Et ce n’était pas véritablement une aide, non, bien au contraire. Il l’avait tout simplement poussée. Encouragée à dire oui à cet inconnu qu’elle n’avait jamais vu et qu’elle ne verrait peut-être jamais plus après cette soirée. Sa Coupenotte elle aussi avait eu l’air absolument ravie que sa dresseuse se soit trouvée un cavalier. Et cela même si la musique est un slow. Un slow ouais, le truc sur lequel l’adolescente n’a jamais dansé. Elle se laissa quand même entraîner sur la piste. Bon, elle connaissait les mouvements, pour les avoir vu maintes et maintes fois à diverses occasion. Fallais juste qu’elle réussisse à s’en souvenir, et à ne pas se tromper. Elle aurait l’air de quoi si elle marchait sur les pieds de son partenaire de danse? D’une idiote, tout simplement. Elle pria doucement Arceus pour que ça n’arrive pas, avant de reporter son attention sur celui qui l’avait prise par la taille, et qui se présentait. Tristant donc. Et c’était aussi quelqu’un qui avait un rôle plutôt important sur cette île, même si Anaïs devait avouer qu’elle ne connaissait pas le nom des hôtes de pension qui s’y trouvait. Et puisqu’elle n’allait que très rarement à Zazambes, il y avait très peu de chances pour qu’elle est déjà croisée cette personne quelque part.
Tout en dansant, elle essaya d’oublier de penser qu’elle venait tout juste de rencontrer son cavalier. Bon, c’était une danse comme un autre, non? C’était le but de danser, ce soir, peu importe avec qui on le faisait. Et puis, un slow, c’était juste une musique lente, quelque peu ennuyante pour la jeune fille. Pas trop son genre, en clair. Toutefois, elle savait l’apprécier, et fit tout pour se dire qu’elle devait plutôt se concentrer sur sa danse. Et profiter de la soirée. Après tout, elle se serait peut-être véritablement ennuyée si elle était restée au niveau du buffet, quoique les discussions avec son frère pouvaient se révéler intéressantes, elle se serait sentit un peu honteuse de rester plantée à cet endroit toute la soirée. Elle jeta un coup d’oeil vers cet endroit d’ailleurs, juste pour voir Théodore qui l’observait, un sourire, presque moqueur, aux lèvres. Elle lui lança un regard noir qui le fit soupirer et détourner son attention de la scène. Ouf. Elle aurait tourné au rouge pivoine s’il avait continué à la fixer ainsi. Elle regarda aussi autour d’elle pour vérifier que ses parents n’étaient pas dans le coin. Elle n’avait vraiment pas envie de discuter avec eux. Elle dansait bien avec qui elle voulait, et elle n’avait pas à se justifier, mais connaissant ses géniteurs, elle savait qu’ils lui poseraient plein de questions en rapport avec ce cavalier, et elle n’avait pas la motivation d’y répondre.
Soudain, la bassiste se rendit compte qu’elle ne s’était pas présentée. Ah, bravo. Tu lui demandes son nom mais tu donne pas le tiens. Joli. Tristan lui posa d’ailleurs la question. Ce n’était pas très poli d’avoir agit ainsi, mais elle ne se sentait pas totalement à son aise, entre les différents coup d’oeil autour d’elle pour surveiller les membres de sa familles, et la concentration sur sa danse.
« Je m’appelles Anaïs Rinel. Je suis musicienne. Et, euh, non, je ne participe pas à la compétition. Ça ne m’intéresse pas vraiment. »
Elle ajouta un grand sourire à ces paroles. Oui, vraiment, elle n’avait pas envie de se lancer dans quelque chose comme la compétition. Elle y réfléchirait peut-être plus tard, mais pour le moment, ça ne lui disait rien. Bizarrement, elle se sentait plus à l’aise au fur et à mesure que le temps passait. Elle commençait à se détendre, se disant que, si elle continuait à stresser, ce moment n’allait servir à rien. Elle accorda son tempo au rythme de la musique, s’habituant peu à peu aux mouvements qu’il est nécessaire de réaliser pendant un slow.
Cependant, elle se sentait toujours aussi gênée de rester silencieuse. Elle ne savait toutefois pas si Tristan avait, lui, envie de parler. Elle hésitait toujours dans ces cas-là, même si, au final, ça irait mieux pour elle si ils discutaient. Tout en continuant à danser, elle se mit à réfléchir, se demandant quel sujet de conversation elle pourrait bien aborder sans paraître trop intrusive et ne pas avoir l’air d’un idiote en hésitant sur ses mots.
« Vous êtes venus seul? Je veux dire… vous avez été invité? »
Elle ne faisait pas ça que pour parler pour ne rien dire, c’était une vraie question. Dans ce sens, je veux dire qu’elle s’intéressait vraiment à la réponse, elle n’avait pas prononcé ses paroles pour tenter d’apaiser sa gêne. Elle se disait d’ailleurs que, étant donné le métier de Tristan, il n’avait peut-être pas payé son billet. L’adolescente n’y connaissait pas grand chose en élevage, mais elle savait tout de même que les hôtes de pensions (il en existait un dans chaque grande ville de l’île) était plutôt importants. De plus, elle n’avait pas pu voir si Tristan était accompagné ou non, en tout cas, il n’était pas venu avec un cavalière. Peut-être était-il seul? Possible. Ce devait être le cas de certains invités ici. Et Anaïs se dit à cet instant que, si ça ne dépendait que d’elle, elle ne serait pas venu. Même si la soirée se trouvait être moins ennuyeuse qu’elle ne l’aurait pensé.
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Ana' danse, se présente à son tour à Tristan et lui demande si il est venu ici seul et s'il a été invité. Rien de grandiose, mais c'est déjà ça. A ajouter qu'elle regarde de temps en temps autour d'elle pour être sûr que ses parents ne la voie pas.
Âge du personnage : 22 ans, née un 29 septembre Métier / Études : Championne Coordinatrice de Zazambes Pseudonyme(s) : ★ Miss Anarchy, Championne coordinatrice de Zazambes
Niveau : 66 Team active : ★
★ Bob - Bizarre - Sans Limite
★ Lance-Soleil
★ Tarja - Modeste - Contestation
★ Eboulement
★ Marilyn - Bizarre - Corps Gel
★ Vibrobscur
★ Janis - Discrète - Intimidation
★ Seisme
★ Lemmy - Hardi - Statik
★ Danse-Pluie
★ Floor - Naïve - Matinal
★ Ball-Ombre
Team spécifique : ★★
★ Jimmy - Discret - Essaim
★ Toxik
★ Ripper - Jovial - Brise-Moule
★ Tonnerre
★ Dio - Malpoli - Armurbastion
-
★ Li - Maligne - Force Pure
Sujet: Re: Event no°4; «I lived» Mer 14 Jan 2015 - 11:30
J’ai peut-être flippé d’avoir froissé une grande ponte de la compétition, et par conséquent de me faire chauffer les oreilles voir disqualifier, mais je dois dire que finalement, Mephisto les plutôt sympathique et surtout, très marrant dans son genre. Je rigole franchement à ses remarques un peu débiles. Je suis assez d’accord avec ce qu’il entend, en fait, dans un combat, quand on est poussé dans ses derniers retranchements, c’est plus l’instinct que la réflexion qui va prévaloir sur l’autre, alors, les neurones, dans ce genre de contexte.. J’en pense un peu la même chose que lui. J’envoie des sourires au jeune homme ainsi qu’à la jolie Absol qui l’accompagne, et qui ne me quitte plus des yeux depuis que son maître a commencé à me parler. C’est un peu étrange de se sentir à ce point explorée sous toutes les coutures, mais certains Pokémon protecteurs et attentifs à leur dresseurs tiennent souvent à bien identifier leurs divers interlocuteurs, de façon a savoir leur maitre en sécurité. Je ne sais si c’est exactement le cas de cette Absol, mais elle et Mephisto sont de toutes évidences très proches. Et, de l’autre côté, il y a les fauteurs de trouble, comme ce Dimoret, et ma Charpenti, qui n’obéissent qu’une fois sur deux et font des bêtises. Mais nous, humains, que sommes-nous face à ces bestioles aussi pénibles qu’adorables, hein? Des faibles! Les Pokémon possèdent notre âme! Enfin, je m’éloigne du sujet, là. D’autant plus que mon nouvel interlocuteur me pose une question. Si me sentir observée ce soir par des appareil photos et des caméras me gêne? Je m’y attendais, pour tout dire, ce soir. Et puis… Je ne comprends pas trop toute cette mode chez les Elites de toujours se planquer sous des déguisements, des tenues, des masques, des noms. J’utilise bien un pseudonyme pour ma part, mais je n’ai jamais déclaré secret le fait que Riku Nagel est Miss Anarchy.
« Bof, pas vraiment… Je n’ai rien à cacher, moi, alors ça me plaît d’être affichée. De toute façon, là, tout ce qu’ils veulent, c’est avoir des clichés de compétiteurs qui serrent des mains à d’autres et aux Elites pour régaler les yeux des fans! Je peux pas leur refuser ça! Sans le public, y’aurait pas de compet’, et je pourrais pas autant m’amuser! »
C’est peut-être naïf comme discours mais c’est comme ça. je n’ai pas peur des médias et me fous bien de ce qu’ils peuvent dire sur moi. Je ne cherche pas nécessairement à me faire une réputation respectable, je m’appelle Anarchy, après tout… L’essentiel, ce sont mes concours, mon art. Tant qu’on ne m’empêche pas de faire ceux-là, et qu’on m’y encourage, même, qu’est-ce qui pourrait bien m’indisposer?
Mes yeux vont pour se diriger de nouveau vers Joan et le Dimoret de Mephisto, mais la voila de nouveau disparu… Pour grimper sur l’immense sapin de Noël en plein milieu du stadium. Bien entendu, elle se décourage vite et repars gambader dans la foule. Je soupire bruyamment avec agacement, car je m’aperçois qu’il va falloir que j’aille encore la poursuivre et fausser compagnie à mes interlocuteurs avant qu’elle ne fasse n’importe quoi. Je m’éclaircit la gorge et finis mon verre cul-sec avant d’envoyer un sourire d’excuse au Conseiller Ténèbres et à Grima un peu plus loin., toujours a boire adossée au buffet.
« Bon, va falloir que j’aille poursuivre cette terrible Charpenti avant qu’elle ne fasse des catastrophes nucléaires dans le stade… Mephisto, et Grima c’était un plaisir! Je vous laisse tous les deux, au moins vous ne vous ennuierez pas! A plus tard, peut-être! »
Ah, si je savais ce que disais, et que je connaissais mieux la relation de ces deux-là… Enfi,, j’ai peut-être bien fait, au final! Je finis cul-sec mon verre et pars à la poursuite de Joan a travers la foule… Et puis bon, ce sera l’occase de nouvelles rencontres! Et je crois qu'une fois que j’aurais Joan sous la main, j'irais me défouler sur la piste de danse!
★
LIS MOIIIII:
Riku continue de causer avec Faust, puis s'aperçoit que Joan a disparu, donc elle va la poursuivre dans la foule.
Pour après, vous pouvez dire que vos persos croisent Riku et font la conversation avec elle si vous voulez, elle reste dans le coin, et ira certainement faire un tour sur la piste de danse. Si vous tenez a plus interagir avec elle, dites-moi, je pourrais éventuellement refaire un ou deux posts xD En principe, c'est le dernier post de Riku pour cet event. Elle reste dans les parages jusqu'à la fin de la soirée, mais j'en ai un peu marre d'enchainer avec elle donc, normalement, je ferais pas d'autres posts x) Ça dépend un peu de ce qui se propose par la suite en fait, mais bon, j'ai un peu la flemme /PAAAAAN/ Je la ferais ptet agir dans les posts de Alex ou Cesar x) Sauf si quelqu'un lui propose une danse, éventuellement... *fuit*
Edwin Leclair Débutant
Messages : 255 Date d'inscription : 06/12/2013
Âge du personnage : 27 ans Pseudonyme(s) : /
Niveau : 60 Team active :
Dracaufeu ♂ - Ifrit
- Brasier - Brave - Dracaufite Y
Alakazam ♂ - Kinésis
- Synchro - Calme - MT Zone magique
Germignon ♀ -Jenny
- Engrais - Malin
Minidraco ♀ - Lady
- Mue - Prudente
Togépi ♀ - Faith
- Sérénité - Modeste
Barpau ♀ - Meraxès
- Adaptabilité - Gentille
Sujet: Re: Event no°4; «I lived» Jeu 15 Jan 2015 - 7:59
I lived
Je sentis un léger malaise chez la jeune femme. Je ne veux surtout pas l'obliger à venir danser. Malgré tout, elle finit par accepter. Son amie sembla encore plus enjouée qu'elle. Je haussai les épaules, c'est peut-être une jeune femme timide et je dois respecter ça. J'irai en douceur pour ne pas la mettre mal à l'aise, disons que je ne suis pas celui qui va obliger l'autre à faire quoi que ce soit pour avancer. Donc, son amie est "Adé" et elle se nomme Reiko. L'autre ayant présenté l'autre. Ce fut étrange pendant une seconde, mais j'oubliai le tout en lui tendant la main. Adé me dit qu'elle était enchantée de me connaître, je lui fis un sourire rapide en lui répondant rapidement :
« Et de même! »
Puis mon regard se porta sur Reiko. Je lui fis un sourire, mais pas comme à l'habitude, un genre de sourire timide, voir charmeur-timide. Je ne suis pas le genre d'homme qui fait les premiers pas ou qui va inciter l'autre à m'aimer. Je ne pousse jamais personne à m'aimer et je n'influence jamais volontairement les décisions de m'aimer. Je remis Jenny dans sa pokéball pour ne pas à avoir une attention autre. Près de la jeune femme, je l'invitai à me suivre vers la piste de danse. Je n'eu pas de misère à nous trouver un spot pour que la jeune femme et moi puissent danser. La musique du moment fut une musique rythmée. Je me tournai machinalement vers Reiko avec un regard faussement moqueur et je lui fis un léger clin d'oeil, puis je commençai à bouger mon corps au rythme de la musique, je ne suis pas le meilleur danseur, mais je sais comment danser. Je me rapprochai de ma nouvelle connaissance dansant et en la regardant, amusé. À mesure que le temps avançait, plus que je commençais à avoir chaud. Je m'amusai vraiment à danser ainsi avec Reiko, je ne regrettai pas d'avoir accepté. Je m'approchai d'elle, plus précisément vers ses oreilles pour pouvoir lui parler, oui car la musique est forte, j'haussai un peu le ton pour qu'elle puisse m'entendre :
« Alors, est-ce que tu t'amuses? »
Lui demandais-je, simplement. Puis, la musique changea pour un slow, ouf, ce n'est pas pour Reiko et moi...enfin, je ne la connais pas et je ne veux pas avoir l'air d'un gros dragueur qui charme les femmes pour coucher avec elles, nah! Je l'invitai plutôt à faire une toute petite pause pour faire connaissance. Je remarquai des gens que je connais de face : j'y vis le jeune Natsume à qui j'ai confié ma chère Freya, je vis également Sam, un gentil dresseur que j'ai rencontré l'année dernière. Oh, tien Cesar...avec Charlotte! Celle-ci fut habillé par une jolie robe, je ne suis pas habitué de la voir ainsi, oui, elle est jolie ma chère protégée. J'évitai son regard, elle est peut-être fâchée contre moi, ouais, la manière dont je me suis comporté à notre match laissait à désiré. Bref, je m'adressai à Reiko, je lui dis avec un sourire invitant :
« Hey, j'ai des amis à te présenter, ils sont supers gentils, allez vient. »
Lui dis-je en prenant la main, au passage, je saluai Nate :
« Salut Natsu! Content de te voir. »
Lui dis-je en lui envoyant la main et un clin d'oeil amical. Je vis Samaël tout près de Nate :
« Bonsoir Sam! Content de te voir ici! »
Puis, se fut le tour de Cesar et Charlotte. D'ailleurs, j'avais l'impression d'arriver en plein milieu d'une conversation. D'ailleurs, mon regard se posa sur ma protégée qui semblait rougir, être dans un état inconfortable, quoi faire? Je décidai de briser cette ambiance lourde pour leur dire salut :
« Tiens, salut Cesar! Charlotte! Fait plaisir de te voir aussi. »
Lui dis-je en lui envoyant un sourire sincère. Je suis toujours en compagnie de Reiko, je lui fis un sourire et lui demanda :
« Est-ce que tu les connais? On ne sait jamais...le monde est petit hehe. »
Edwin amène Reiko sur la piste de danse, il est content de danser avec la conseillère. Puis, lors du "slow", il propose de faire une pause. En chemin, il salue Natsume, Samaël, puis au final arrive pile au moment d'embarras de Chacha et finit par saluer Cesar et Charlotte. Voilà
-Pokémons dans pokéballs :
Cesar Richter Administratrice
Messages : 165 Date d'inscription : 27/04/2014
Âge du personnage : 24 ans, né un 13 décembre Métier / Études : Vagabond Niveau : 42 Team active : .
Lisa Lisa - Paratonnerre - Assurée
Jojo - Chlorophylle - Foufou
Kars - Herbivore - Gentil
Suzie - Regard Vif - Maligne
Vanilla - Engrais - Timide
Speedywagon - Turbo - Pressé
Team spécifique : .
Santana - Lavabo - Relax
Jolyne - Glissade - Douce
Sujet: Re: Event no°4; «I lived» Jeu 15 Jan 2015 - 11:47
I LIVED
Aussi étrange que cela puisse paraître, on dirait que les affirmations de Cesar n’arrangeaient pas vraiment la malaise de son amie… Pourtant, il n’a rien dit de méchant! Au contraire, c’est plutôt gentil de dire à quel point il apprécie Charlie… Comme une amie, hein! Ah, c’est peut-être ça, il a oublié d’affirmer comme Charlie qu’ils sont amis, ça doit-être ça qui la gêne comme ça… Mais en même temps, le grand garçon n’a pas des masses envie des les faire passer juste pour des amis, il faut bien le dire. Pourquoi, il ne sait pas vraiment, et plus qu’ami, comment voudrait-il être avec Charlotte? Bah, il ne sait pas. Le dénommé Natsume n’est pas du tout méchant, il est même très sympathique a Cesar, il est rigolo, et c’est vrai que sa coupe de cheveux est bien pire que celle de Charlotte au réveil, sauf que lui, c’est sa coiffure ordinaire, on dirait! Un vrai montage capillaire Himalayen! Depuis qu’il a reçu un ordre de Charlie d’arrêter de parler, Cesar l’avait plutôt mal pris et était retourné à une mine boudeuse. Nan mais, d’abord, il essaie de pas lui faire perdre là face et de détendre l’atmosphère, nan mais! Les bras croisés sur le torse, il continua d’écouter la conversation des deux amis qui se sont rencontrés à la banque, et une nouvelle diarrhée verbale de son amie le fit se réveiller. Ah, elle le voit bien, là, qu’elle a besoin de lui pour sauver la situation! Un énorme sourire refit surface sur le visage de Cesar, au point qu’il pourrait faire peur, et son moulin à parole se remit immédiatement en place. « Tout à fait, je t’arrête tout de suite Natsumémé! On ne dort pas dans le même lit! Après je voudrais bien dormir dans le même lit que Charlie mais ce serait en TOUTE AMITIÉ! VOILA! PARCE QUE VOILA ET AUSSI… VOILA! »
MAIS POURQUOI IL SE MET A CRIER CE PAUVRE ANDOUILLE? Chut, les caps, on se calme! En plus, Cesar n’est même pas en colère ni rien, c’est juste qu’il voulait bien insister sur le fait que… Voila. Mais vola quoi au juste? Ah, il n’a pas envie d’en savoir plus, lui-même, à vrai dire. Cesar lui-même commence a se sentir un peu gêné, à ce rythme, ses mots sur l’amitié sonnent mal dans sa bouche, et il a la sale impression d’avoir du mentir. Son sourire s’estompe, mais, heureusement, voila quelqu’un qui vient redresser la situation.
« Edwiiiiiiin youpla-boum! C’est le roi des muffins! »
Eh, oui, c’est bien lui! Ce jeune homme que Cesar a rencontré pendant son escale sur l’Ile du Paradis! On dirait qu’il connaît tout le monde, à commencer par Charlotte… Ah, mais oui, ne lui avait-elle pas dit qu’il lui avait donné un Pokémon, et qu’il était venu demander un combat à la championne un jour? Ce doit-être ça. C’est vrai ce qu’il dit, en plus, Enola est bien petite, si il connaît en plus Natsume et Samaël! C’est super, Cesar est actuellement en train de se transformer en machine à laver en mode séchage (comprendre qu’il tourne a plein régime et qu’il vivre sur place), il est absolument fou de joie, c’est la première fois qu’il se retrouve entouré d’autant de gens qu’il apprécie, et d’autres qu’il ne connaît pas, mais qui lui semblent tous super sympa!
« Edwin, c’est qui ta copine? Tu t’appelles comment mam’zelle? »
A force, Charlie risque de le trouver lourd, car sans même s’en rendre compte, le grand garçon s’était serrée contre elle pour lui reprendre la main, dans son enthousiasme, et certainement pour bien être sûr d’être encore sur terre, et ne pas s’envoler au plafond dans sa joie.
EVENT N°4
LIS MOIIII:
Donc, Cesar est en train de ptere des arc-en-ciel dans tous les sens, il est méga super content et raconte des bétises sur l'histoire des chambre et des lits sans se rendre compte qu'il est relou pour Charlie Quand Edwin arrive, il l’accueille avec grande joie, et demande a Reiko qui elle est. Dans sa joie, il a repris la main de Charlie dans la sienne sans s'en rendre compte, aussi ° 3°
Samaël Enodril Modératrice Combat/Capture
Age : 27 Messages : 875 Date d'inscription : 11/07/2013
Âge du personnage : 20 ans Métier / Études : Bac ES / Modeste écrivain de livres pour enfants Pseudonyme(s) : . Sirius - Maître Dresseur Golden Wings - Résistant Ted Ibert - nom d'écrivain
Difficile pour lui d'oublier le jour où son copain a bien failli y penser lors d'une prise d'otage dans une banque qu'il a réussi malgré tout à sauver grâce à sa ruse et l'aide d'une jeune fille plutôt bonne dresseuse. Mais on ne peut pas reprocher à Sam d'avoir oublier le nom de ladite fille en question alors que, sur le coup, lorsque le lapin était revenu en compagnie de Faust et que la situation lui a été clairement expliqué, disons qu'il a sévèrement été paniqué. Certes, le Shimomura était sain et sauf et aucun mort n'avait été déploré, mais rien que l'image mentale que Sam avait eu en tête toute la nuit d'après et les marques sur le cou de son petit-ami que ce dernier essayait vainement de cacher lui ont suffit pour se faire un sang d'encre et doubler la dose de câlins pendant au moins une bonne semaine. Mais peut-être aurait-il dû faire plus attention aux louanges que le cadet lui faisait à propos de Charlotte ; car mine de rien, elle lui a porté secours et rien que pour ça, l'Enodril aurait voulu la remercier d'avoir ramené 'son' abruti en vie. Il a cru cependant ne plus jamais entendre parler d'elle. N'étant pas particulièrement attentif aux médias, il aurait même dû savoir le rôle qu'elle joue dans la Compétition. Mais même ça, il l'ignore, et de toute façon elle ne se présente pas sous son vrai nom. A partir du moment où Natsume vient d'échapper de peu à la mort, il n'y a plus rien d'autre qui compte pour le nounours à part lui, pas même le ridicule dont il fait preuve en pensant d'une telle façon. Si certes il ne connaît pas les deux nouveaux venus, le ton qu'emploie Natsume l'égard de la jeune fille confirme bien le fait qu'ils se sont déjà rencontrés et c'est à ce moment-là qu'il se détend en entendant les explications de son copain et les présentations qui les suivent. Dès lors, il affiche un léger sourire plus doux et se décontracte, avant de serrer la main de la dresseuse et de son camarade.
- Enchanté. Natsume m'a beaucoup parlé de vous.
Il se fustige mentalement d'avoir l'air si tendu alors qu'il aurait dû accueillir convenablement la nouvelle venue, étant une amie de Natsume et n'ayant surtout pas l'air méchante, qui plus est. Elle s'excuse, même, et il ne peut que lui pardonner de sa petite intrusion imprévue mais non si agressive que ça. Après tout, il y en aura d'autres, des danses avec le lapinou. Ou du moins, il réussira un jour ou l'autre à l'inciter s'il en a l'occasion ! C'est idiot de demander une danse juste pour être plus proche physiquement de lui, étant donné qu'il n'est plus dans la situation d'il y a quelques mois, et étant donné qu'il peut lui faire un câlin quand ça lui chante, mais c'était après tout une expérience à tenter de toute façon et voir tous ces couples danser lui avait donné... envie ? Enfin de toute façon le nounours ne réfléchit que très peu souvent alors ce n'est même plus étonnant de sa part. Il serre donc la main de Charlotte et de César en essayant de paraître moins réservé et resserre inconsciemment sa prise sur son petit-ami en les écoutant parler. Etant donné qu'ils se lancent des taquineries entre amis, Sam n'ose pas trop parler, même s'ils semblent tout à fait sympathiques. Mais en entendant son copain, il sait à quel point celui-ci jubile de pouvoir embêter Charlotte là-dessus. Il rit néanmoins intérieurement, sachant à quel point ils ont été tout aussi ridicules, si ce n'est plus, lorsqu'ils étaient eux-même dans cette situation. Enfin... Il ne sait pas trop si la brune et le garçon aux cheveux gris sont réellement dans cette phase ou s'ils ne le savent pas encore, mais même l'Enodril les trouve un peu trop proches pour qu'il n'y ait pas quelque chose derrière. Il ne peut cependant s'empêcher de glousser au moment où ils démentent tous deux les propos de l'éleveur en rougissant, même s'il sait très bien qu'ils auraient été pareil avec ce dernier à leur place. Sauf qu'il n'aurait jamais osé demander une danse à Natsume s'il n'était pas sûr que ses sentiments soient réciproques, et comme il avait déjà une pensée pessimiste à ce sujet la dernière fois...
S'il avait été un peu plus intime avec eux, il n'aurait pas hésité à en rajouter une couche, mais quand bien même il s'apprêtait presque à avoir pitié des joues de la jeune fille, une autre, un peu plus loin, attire son attention. La blonde de tout à l'heure le regarde discrètement, en le scrutant de ses yeux verts, une lueur étrange et confuse y dansant. Qu'est-ce qu'elle me veut, encore ? Allait-elle au moins le laisser tranquille rien qu'une seconde ? Eh bien apparemment, oui. A sa grande surprise, et à celle de Jadina, un homme blond superbement habillé vient poser une main sur son épaule, avant de lui murmurer à l'oreille et de lui saisir le bras pour l'embarquer. Juste avant de partir, néanmoins, l'homme en question se retourne vers Sam pour le fixer intensément, et l'Enodril manque de sursauter, avant de porter son regard à un autre endroit. Des yeux violets, tirant sur le mauve, comme il n'en avait jamais vu auparavant. En faisant jouer ses doigts avec ceux de Natsume, il tente de ne pas penser aux prunelles qu'il vient de voir, et qui semblaient lui faire passer un message dangereux, comme une menace. Peut-être qu'il se trompe, cependant. Sa main vient d'elle-même se poser sur la tête du Shimomura et il le rapproche un peu plus de lui et vient même poser son menton au-dessus de sa masse de cheveux, se plaisant à enfouir son nez dedans et à discrètement sentir son odeur parfurmée. Mais une voix le tire de sa rêverie mentholée. Une voix qu'il reconnaît, d'ailleurs, et il lève aussitôt la tête vers le garçon au teint bronzée qui s'approche d'eux en compagnie d'une autre jeune fille, sans doute sa partenaire de danse. Heureux de revoir son ami, Sam lui retourne son salut.
- Ed' ! Ça alors, ça faisait un bail ! Heureux de te retrouver ici. Hé, mais ça te va plutôt bien le costume !
Et c'est reparti pour le sourire idiot. Mais il est content de le revoir. C'est d'ailleurs lors du Noël de l'an passé qu'il l'avait rencontré. Mais en un an il s'en est passé, des choses. Suffit de voir qui est la personne qui lui tient la main aujourd'hui, sans parler de sa taille qui a un peu augmenté depuis la dernière fois. Il a grandit, pas seulement au niveau du physique. Il ne saurait dire pourtant ce qui a le plus changé chez lui. Au moins, la dernière fois il avait encore cet espoir naïf de retrouver un jour son géniteur en vie et de le ramener à la maison. Il ignorait que c'était en réalité un rêve stupide et vain qui ne verrait jamais le jour. Peut-être qu'il le savait à ce moment-là, au fond, mais qu'il refusait d'admettre que c'était peine perdu. Tiens, d'ailleurs cela fera un an que la rafle aura eu lieu. Edwin était-il sur les lieux à ce moment-là ? A-t-il été emprisonné aussi ? Oh, peu importe ; ce ne sont pas des questions à poser et il n'a de toute façon pas envie d'y repenser maintenant, même si le nouvel an approche à grand pas, accompagné du souvenir affreux de ce qui s'est passé l'an dernier. Il remercie déjà Arceus de ne pas avoir envoyé Natsume sur l'île pendant cette période ; il n'ose même pas imaginer ce qui se serait passé si son copain avait été enfermé et torturé. Le japonais n'a pas eu une vie facile, mais il a au moins échappé à Dio, c'est ce qu'il se dit ; et la joueuse rit intérieurement comme une sadique de faire en sorte que son perso soit assez stupide et aveugle pour ne pas remarquer que son tortionnaire et son geôlier favoris sont en ce moment-même à cette soirée, et que l'un des deux blondinets vient d'avoir une idée tout à fait débile et puérile. Mais comme dit Edwin, le monde est petit...
Sincèrement, il n'a aucune idée de ce qu'il fait. S'il lui est arrivé de danser avec ses sœurs, comme avec Maelys lors du mariage de Solène, il n'a jamais fait de slows de toute sa vie et se retrouve de ce fait plutôt mal à l'aise quand il est aussi proche d'une fille. Mais après tout, c'est bien lui qui le lui a demandé, non ? Il doit assumer, maintenant. Ce n'est pas que ça ne lui fait pas plaisir, au contraire ; il sait que l'Enodril l'aurait bassiné avec ça toute la soirée, sinon, à lui dire qu'il devrait pas rester planter là et qu'il y a des tas de filles qui rêvent de danser. En effet, il a bien aperçu quelques jeunes filles attendant un cavalier, mais même pour proposer, le Weber demeure inexpérimenté, alors qu'il s'agit juste de quelques mots, pourtant. Mais sans doute restera-t-il toujours aussi gêné en présence de la gente féminine aussi proche physiquement de lui. Porter Adélia dans ses bras pour la conduire dans son lit n'était pourtant pas un problème, pas vrai, Tristan ? Haaaan regardez-le, il rougit. Ah, tiens, il insulte la joueuse, aussi.
L'hôte de pension est loin d'être un dragueur né, et encore, il n'aime pas vraiment la drague. Mais parfois il regrette de ne pas être plus extraverti. Il a beau avoir grandi avec des sœurs, mais bizarrement, il n'a jamais été pareil avec des garçons qu'avec des filles. Mais même s'il refuse de se l'avouer, depuis sa rencontre avec Adélia, il s'est produit quelque chose. Il n'était pas tant embarrassé que ça face à elle, pourtant ils n'étaient que tous les deux. Cependant, il n'a même pas douté de sa force quand il l'a porté jusqu'à son lit, alors qu'il se serait demandé en tant normal s'il était assez musclé pour pouvoir la soulever, lui qui doute parfois de ses capacités. Ce n'était pourtant pas la fatigue qui lui manquait, et il a bien failli s'endormir lui aussi quand elle a commencé à chanter sa berceuse de sa voix douce et légère. Puis, mentalement, il se frappe. Pourquoi pense-t-il à son amie un moment pareil ? Ce n'est pas très juste pour la fille qui a accepté de danser avec lui, alors qu'elle le connaissait à peine. Essayant de sortir une certaine odeur de vanille de sa tête, il écoute sa cavalière qui se présente à son tour. Le jeune homme tente dès lors de se détendre et rend l'adorable sourire d'Anaïs. Il admire les musiciens, ceux qui ont un talent particulier dans un domaine, à vrai dire. Lui qui n'a pas de compétence particulière qui pourrait le démarquer de d'autres, hormis celui de soigner, il ne peut s'empêcher d'envier plus particulièrement les artistes. Il a de nombreuses fois pensé à apprendre jouer d'un instrument, mais il n'a jamais su choisir lequel.
- J'ai réussi à obtenir des places grâce à de la famille. Mais je suis venu avec un ami qui participe à la Compétition. C'est l'adolescent, là-bas.
D'un mouvement de la tête, il lui indique le nounours, déjà autour d'une bande d'amis qu'il a sûrement retrouvé. Tristan jalouse un peu le caractère de Sam, parfois. Il est tout aussi maladroit en sentiments que lui, mais il est bien moins réservé. Qu'il maudit ces années de prison qui l'ont tenues éloigné du reste de l'île, empêchant par la même occasion de profiter de son adolescence... Mais il a quand même eu bien plus de chance que l'Enodril, et c'est quand il y pense qu'il est motivé à sourire à la vie qui lui est tendue et à passer le plus de temps possible avec ceux qu'il aime ; car même s'il lui arrive de s'inquiéter sur ce qu'il peut faire, c'est dans les moments comme ceux qu'il a passé avec Adélia qu'il sait vraiment que ce qu'il a fait est bien.
- Et vous ? Vous êtes venue seule ? Ou avec le garçon de tout à l'heure ? Et... vous jouez de quel instrument ?
Calme, calme, Tristan, commence pas à l'agresser. Une question à la fois. Il décontracte ses doigts, et le contact sur le corps de la cadette se fait plus doux, moins rigide. Il doit essayer de se détendre et de profiter de la soirée. Sans le faire exprès, il s'est rapproché de la musicienne. Ses pas se font moins hésitant, également. Peut-être arrivera-t-il à s'amuser, finalement ?
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En gros:
Alooors... °3° Sam écoute Natsume, Charlotte et César parler entre eux sans rien dire mais en se moquant un peu des allusions de son copain, jusqu'à ce qu'Ed finisse par arriver. Il lui renvoie son salut et le complimente même sur sa tenue. Tristan danse toujours avec Anaïs mais finit par se détendre et veut en savoir un peu plus sur sa cavalière, sans se rendre compte qu'Adélia les observe. Voilà voilà °3°
Reiko Sawamura Débutant
Messages : 105 Date d'inscription : 30/09/2014
Âge du personnage : 22 ans Métier / Études : Conseillère Spectre Pseudonyme(s) : Cherazade - Conseillère Spectre
Niveau : 65 Team active :
Corail - Prinplouf♀ - Torrent - Douce
Nina - Nidorina ♀ - Point Poison - Malin
Ptyranidur ♂ - James - Prognathe - Brave
Evoli ♂ - Athos - Adaptabilité - Calme
Ptéra* ♀ - Lady - Tête de Roc - Jovial
Team spécifique :
Frank - Ectoplasma ♂ - Lévitation - Calme
Si Aiko a toujours su bien agir devant les garçons, je n’ai jamais véritablement suivi sa trace de ce côté-là. Ma sœur ainée était plutôt douée pour se faire approcher de la gent masculine et surtout pour répondre à leur approche. Déjà à quinze ans elle avait un petit copain que je trouvais d’ailleurs plutôt beau garçons à l’époque. De toute évidence, Aiko a hérité de la débrouillardise et de l’assurance de ma mère, alors que j’ai dû me contenter du côté réservé et timide de mon père. Je n’ai jamais eu les détails de leur rencontre, mais je serais prête à parier que ma mère est celle qui a fait les premiers pas vers mon paternel… Enfin, quoi qu’il en soit, je n’en suis pas moins gênée devant le jeune homme me dépassant de plus d’une tête. L’idée de l’accompagner sur la piste de danse m’effraie terriblement, mais je ne peux toutefois m’empêcher de sourire discrètement à cette idée. Mes contacts avec les garçons sont plutôt rares, mais ils ne me déplaisent pas pour autant.
Le dénommé Edwin rappelle son petit Pokémon à sa balle, mais je n’ai pas le temps d’être déçue car bientôt le jeune homme m’invite à le suivre jusqu’à la piste de danse. Légèrement rouge, j’accepte de le suivre. Une fois arrivés à un endroit un peu plus dégagé, le garçon au teint foncé se retourne vers moi, un drôle d’air sur le visage, et m’offre un petit clin d’œil avant de se mettre à bouger au rythme de la musique. C’est moi ou… mais il me drague? Je ne peux retenir un petit sourire amusé à cette pensée. Je vous jure, les garçons hein! Dès qu’ils vous mettent la main dessus, ils pensent aussitôt qu’ils nous tiennent. Que nous soyons au Japon où sur une petite île perdue du pacifique, au final, un garçon reste un garçon. Je ne m’offusque pourtant aucunement de ces intentions que je lui prête, et je m’en trouve d’ailleurs quelques peu flattés. Si ce jeune homme trouve qu’il y a du matériel à draguer sur moi, alors je ne peux qu’en être ravie. Je ne suis certainement pas celle qui cherche à attirer leur attention à tout prix, mais je reste tout de même une fille…
À mon tour contaminé par ces rythmes endiablés, je finis par imiter Edwin, m’activant au son de la musique sans me soucier de ce que peuvent penser les autres autour de moi. Je n’ai sans doute aucun style, et peut-être même que je ressemble à un ver de terre qu’on vient de couper en deux, mais je ne m’en soucie pas. Je m’amuse aux côtés de mon grand bronzé, et c’est tout ce qui compte. Il n’est d’ailleurs pas bien plus doué que moi dans l’art de la danse, mais lui non plus ne semble pas s’en soucier plus qu’il ne le faut. Et c’est tant mieux ainsi!
Ne s’arrêtant pas de danser, Edwin s’approche de mon oreille pour me souffler une question que, malgré qu’il ait haussé la voix, je ne comprends pas immédiatement. Mais je finis par deviner ses paroles en me fiant surtout sur le contexte. Un sourire radieux se dessine sur mon visage, et ne désirant pas hurler à m’en arracher les cordes vocales simplement pour un oui, je me contente de lui offrir de vigoureux signes de tête en guise de réponse. Si je m’amuse? Je ne sais même pas si ce mot suffirait à décrire mon état. Il y a longtemps que je ne m’étais pas laissé aller ainsi aux côtés du sexe opposé, et je commence à croire que je devrais m’adonner à ce genre d’activités plus souvent, même si nous savons tous que dans les faits, ça n’arrivera pas. Raison de plus pour profiter de ce moment. Toutefois, alors que la chanson prend fin, ce n’est pas un nouveau morceau rythmé qui se met à jouer mais plutôt une chanson un peu plus douce. Autour de nous, les couples commencent à se former, et je comprends aussitôt ce qui va suivre. C’est l’heure du fameux slow de la soirée! Mon regard est redevenu timide, et je le relève vers Edwin pour connaitre la suite des choses. Est-ce que nous allons… danser ce slow? Une partie de moi dit oui, mais bien entendu, je n’ose pas lui proposer. Et comme le jeune homme décide plutôt de m’inviter à faire une petite pause, je ne peux m’empêcher de m’en vouloir de ne pas avoir proposé. Voilà ce qu’on récolte quand on ne prend pas d’initiatives… Cachant tant bien que mal ma déception, je suis le jeune homme vers ces amis qu’il désire me présenter, sursautant légèrement alors que celui-ci m’attrape la main. Et malgré moi, un petit sourire victorieux vient s’inscrire sur mon visage.
Le jeune homme me dirige jusqu’à un petit groupe composé de quatre personnes. Personnellement, j’aurais sans doute préférer continuer à danser… Je n’ai jamais été bien douée avec les rencontres, et comme je ne connais pas la grande majorité, je ne peux pas tout à fait dire que je me trouve dans mon élément…
-Elle on la connaît, Reiko. Tu te souviens?
Je sursaute légèrement en voyant la petite Kaoru sortir de derrière moi pour me pointer la jeune fille à la robe d’un bleu de nuit. Décidemment, les manières de la jeune fille ne s’améliorent aucunement... Mais maintenant qu’on me le fait remarquer, je reconnais effectivement la jeune Charlotte Laurens, avec qui j’ai déjà échangé quelques banalités à quelques reprises au karaté. Nous étions inscrites à la même école d’arts martiaux il y a quelques années de cela. Je lui offre un petit sourire et un signe de la main un peu gêné avant de me tourner vers les trois autres, qui eux pour le coup ne me disent absolument rien. Je m’incline légèrement devant les amis d’Edwin, m’apprêtant à me présenter quand l’un d’eux est plus rapide que moi. Q-q-q-quoi!!? Copine? Il a bien dit copine!? Rouge tomate, je me redresse d’un bond, ce qui semble véritablement amuser la jeune Kaoru qui se met à éclater de rire.
-Je-je-je-je, non, enfin, on vient de se rencontrer, je suis… Enfin, pas sa copine, non. Je m’appelle Reiko, c’est mon amie qui m’a forcer à danser, enfin, c’est pas qu’elle m’a forcer, j’ai adoré ça, Edwin, mais enfin… Je… suis pas sa copine.
Si j’étais rouge avant, je suis à présent écarlate. Voilà pourquoi je n’aime pas les rencontres…
(c)Golden
Résumé:
Reiko suit Ed jusqu'à petit groupe d'amis, et s'humilie complètement devant eux :B
Charlotte S. Laurens Administratrice Fondatrice
Age : 31 Messages : 485 Date d'inscription : 28/04/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Championne Dresseur de Zazambes Pseudonyme(s) : Tabitha, surnom de dresseuse
Niveau : 60 Team active :
Akemi la Galifeu ♀ - Brasier - Naïve
Alastor le Carchacrok ♂ - Voile Sable - Rigide
Eryn la Crocorible ♀ - Intimidation - Joviale
Edwin l'Hariyama ♂ - Isograisse - Gentil
Astrid la Pandarbare ♀ - Poing de Fer - Calme
Miornir l'Hippoducus ♂ - Sable Volant - Brave
Team spécifique :
Soren le Lucario ♂ - Attention - Solo
Asaki le Grotichon ♂ - Brasier - Modeste
Fukuo le Bagguiguane ♂ - Mue - Jovial
Hayate le Karaclée ♂ - Fermeté - Pressé
Sujet: Re: Event no°4; «I lived» Mer 28 Jan 2015 - 1:21
I LIVEDEvent no°4
Je ne sais pas pourquoi, j'ai la terrible impression de m'enfoncer de plus en plus à mesure que j'ouvre la bouche. Une sensation fort frustrante, à laquelle je ne trouve aucune autre solution que de rester entièrement silencieuse, mais au vu de tous les sous-entendus ridicules qui circulent bien contre mon gré, je ne peux faire autrement que de me défendre. Je dois faire comprendre à Natsume qu'il est entièrement trompé sur mon cas, c'est très important même si je ne sais pas vraiment pourquoi tout ceci m'irrite autant. Je me sens comme emballée, un peu paniquée. Je ne sais plus quoi faire, ainsi je reste ainsi, dans une expression faciale un peu stupide, la bouche ouverte à la recherche de mots qui se font invisibles. Je la referme en boudant un peu, rougissant en réalisant que je n'aide pas du tout mon cas, mais il faut dire que Cesar avait prévu nous enfoncer encore plus. Ce qu'il vient de dire me prend totalement de court. Il aimerait... dormir dans le même lit que moi? Je n'ai jamais même considéré cette idée, même s'il m'arrive parfois d'envisager de me joindre à lui la nuit quand j'ai des cauchemars, mais je ne l'ai jamais fait, de peur qu'il ne découvre mon sombre passé. L'idée me tire une tronche complètement désordonnée alors que je secoue la tête avec gêne. J'aurais bien aimé que mes yeux ne brillent pas autant.
Parce que simplement l'idée de me retrouver allongée près de Cesar, dans la chaleur de ses bras accueillants, suffit de me faire perdre pied. Je me mets à sourire, un sourire différent, distrait, presque rêveur, et surtout profondément heureux. Je caresse mon bras d'un air timide, observant le profil de mon ami en ne me souciant pas un seul moment de ses cris soudains. Je ne pense plus à rien déjà, et tout embarras m'a quitté. J'ai tellement perdu conscience de ce qui m'entoure que je remarque à peine qu'Edwin, mon bel ange gardien, s'est approché. Il est accompagné d'une jeune fille que je reconnaîtrais entre mille, même si mes premiers souvenirs sont un peu flous. Reiko Sawamura, alias Cherazade, la toute nouvelle Conseillère. Morte de jalousie, je tâche de ne pas me montrer exécrable, d'autant plus qu'elle est vraiment gentille. Nous avons eu l'occasion de nous connaître lors de nos cours de karaté, il y a quelque temps déjà. Malgré tout, j'aurais tellement aimé me retrouver à sa place... En grande Conseillère! Imaginez... Malgré tout, la main qui vient se faufiler dans la mienne me fait oublier cette convoitise. Je me contente d'adresser un doux sourire à la jeune femme. Par contre, je réserve beaucoup plus d'enthousiasme à son cavalier.
«Edwin! Ça fait un bail! Je ne savais pas que tu connaissais Cesar, wow, le monde est petit! Tu dois passer à l'Arène bientôt, Lee a évolué! C'est un magnifique Karaclée maintenant, et même que je crois qu'il a évolué grâce à toi, à notre match l'autre jour.»
Je suis heureuse, je souris, en serrant la main de Cesar un peu plus. Cette fois je n'ai pas envie qu'il la laisse partir. La pauvre Reiko semble aussi embarrassée que moi tout à l'heure et je la comprends. Je décide de ne pas encourager quiconque voudrait l'agacer de la même façon que moi tout à l'heure. Si je ne la connais pas beaucoup, je sais qu'elle est très timide. Mon regard se met à arpenter les danseurs autour de moi. Tout le monde a l'air si heureux! La soirée va de bon train. Au final, ce n'était pas si mal de venir ici. J'ai eu l'occasion de revoir mon ami Natsume et de rencontrer son petit copain, qui a l'air sympathique bien que peu loquace. Ce n'est pas grave au final. En parcourant la foule des yeux, je tombe sur Anaïs. Oh mince! Je me souviens qu'elle nous a laissé à l'écart pendant que nous dansions. La pauvre a du se sentir de trop. Le morceau sur lequel elle dansait vient de se terminer, et j'y vois là l'occasion parfaite.
«Viens Cesar, on a abandonné un peu Anaïs, c'était pas super sympa, allons la voir!»
Je souris aux autres.
«C'était sympa de vous retrouver, je vais voir une amie mais on se recroisera certainement ce soir!»
J'adresse un dernier salut à la bande, avant de m'avancer parmi les danseurs. J'attrape Anaïs par l'épaule à l'aide de ma main valide.
«Hé Anaïs! Je t'ai cherchée partout, tu viens? J'ai encore des questions à te poser sur Coupenotte!»
J'adresse un sourire franc à l'adolescente, en saluant rapidement son cavalier, l'Hôte de Pension.
«Désolé, joli garçon!»
En riant, je m'éloigne en tirant ma nouvelle amie et mon am... ami Cesar à ma suite, en direction des tables.
Résumé:
Bon j'espère que je n'ai rien oublié... Après une séance de gagatage, Charlie invite Edwin à passer à l'Arène un de ces quatre et salue missy Reiko. Elle voit ensuite Anaïs qui vient de finir sa danse et va la kidnapper mwahaha. Ahem. Et of course quelle ne lâche pas la main de Cesar un seul instant Elle se dirige vers les tables, mais si Nana ou Cesar la convainquent, elle dansera à nouveau. robe de Charlie
(c)Golden
Winter L. Kenway Modératrice en Chef
Age : 27 Messages : 134 Date d'inscription : 17/12/2014
Âge du personnage : 28 ans Métier / Études : Diplômée en communication Pseudonyme(s) : . Grima
~> Pseudonyme de championne Nimue
~> Pseudonyme d'infomatrice
Sujet: Re: Event no°4; «I lived» Jeu 29 Jan 2015 - 20:07
Event n°4
"I lived"
Oui, décidément, s'occuper de son verre et de tout sauf de l'espèce d'abruti qui avait un peu trop rapidement à son goût attiré son attention semblait être une hypothèse qu'elle avait tout à fait envie de suivre. Mais alors qu'Orion lui jetait des regards curieux et réprobateurs à la fois en la voyant s'éloigner peu à peu de l'endroit où se trouvaient Anarchy et Méphisto, elle ne pu s'empêcher de vider le reste de son verre, rien que pour calmer ses nerfs qui étaient soudainement devenus bien plus sensibles. Elle réprima un soupir frustré ; elle avait toujours eu le défaut d'être tout particulièrement possessive depuis qu'elle était enfant, et elle-même, malgré sa mauvaise foi qui mériterait presque d'être notée tant elle peut être grandiose, savait pertinemment que la jalousie, perfide sentiment qui ne provoquait rien d'autre que des conflits et une exacerbation de l'égoïsme, ne partirait pas du jour au lendemain. Déjà avant, elle avait souvent eu du mal à la contenir, et elle détestait ressentir ce genre de choses alors que tout cette histoire était et sera définitivement terminée. En réalité, elle était plus énervée par le fait d'être un tout petit peu jalouse qu'elle n'était véritablement jalouse ; les joies d'arriver à se prendre la tête sur rien, mes amis. Toutefois, la présence d'Orion et le fait d'arriver à discuter avec quelques personnes ici et là la firent décompresser et très vite, son expression habituelle de sympathie factice et de bonne humeur puante fut de retour. De temps à autre, elle se demanda ce qu'elle faisait ici en fait, alors qu'elle aurait pu être avec sa famille au lieu de se complaire dans des soirées caritatives de ce genre, et qui en temps normal l'horripilaient au plus haut point, mais en se rappelant ce que son poste de championne lui ramenait et lui permettait d'avoir, en plus du fait qu'au fond c'était pour la bonne cause, elle fit avec sa frustration et pria juste pour que le temps passe vite. Plus vite elle serait rentrée, et plus vite elle en aurait fini ; quitte à se coucher tard pour pouvoir faire son heure de natation journalière.
Néanmoins, alors qu'elle restait seule près d'une table à grignoter distraitement, elle sentit alors un bras saisir le sien, la tirant vers la piste, et alors qu'elle s'apprêtait à repousser brusquement celui ou celle qui s'était permis ce rapprochement non désiré, elle reconnut une masse de cheveux hérissés qui la firent buguer et tandis qu'Orion faisait une tête assez derpique, Winnie ne pu pas empêcher la poker face la plus absolue de venir se peindre sur son visage. Non très sérieusement, ce devait être une blague d'une quelconque divinité farceuse, ou alors d'une espèce de chieuse derrière l'écran qui avait envie de se venger de l'élan d'inspiration qu'elle lui avait donné pendant les quinze derniers jours, mais ce n'est que théorie. Même maintenant qu'ils étaient en position de danse, ses yeux lui lançaient des éclairs et le conseiller paraissait étrangement mal à l'aise, comme si il se doutait qu'il était déjà mort que ou trente fois dans les pensées de la championne coordinatrice. « Ne me tue pas, par pitié. - Donne-moi une seule raison de ne pas le faire et de ne pas t'écraser les pieds juste avant, et j'y réfléchirais. - Écoute, c'était ça ou danser avec un gars qui redéfinit la définition d'espace personnelle à trois millimètres cinquante, alors tu m'excuseras mais ça tient de ma survie. - Trois millimètres cinquante, vraiment ? - Fallait bien que je trouve un chiffre ! - Là n'est pas le sujet. Ce que je veux dire, c'est que tu as moins d'une minute avant de me lâcher ou je m'assure que la photo qui sera en première page de tous les magazines de l'île sera celle de toi en train de manger le sol, et sans sel. - Charmant... Mais c'est qu'on nous a vu, alors, euh... - Quoi, ne me dit pas que tu accordes de l'importance à ce que disent les médias ? Et puis tu devrais savoir qu'à ce niveau, ta réputation est d'être gay et dans une relation enflammée et passionnelle avec ton colocataire et meilleur ami, hein. - Ne m'en parle pas, on a inventé un bingo des clichés sur les articles à notre sujet la dernière fois... Tu savais que le truc avec les préférences de type revient les trois quarts du temps ? - Ravie de le savoir, mais le point reste le même : lâche-moi où alors gère la scène qui va venir après, et tu sais que j'en suis tout à fait capable. - Je te demande une minute. C'est pas la mer à boire, non ? - Actuellement, si. Et tu m'énerves. Vraiment. - ... Reste que la minute est largement passée, avec cette discussion. Désolé pour le dérangement... ? - C'est ça, prends-moi pour une idiote. Maintenant va t'occuper de gérer tes pokémon au lieu de faire le malin sur la piste de danse et revenir comme un chiant couinant près de moi. - Winnie, sérieusement... - Bonne soirée, Méphisto. »
Et sans dire un mot de plus, elle le laissa, satisfaite de constater qu'il ne la retenait pas. Elle ne sait pas trop ce qu'il fit après, mais tout ça pour dire qu'elle décida que le mieux à faire, c'était peut-être de rester un peu en retrait et d'attendre que le temps passe. Elle était revenue au point de départ en un sens, mais au moins elle avait la satisfaction puérile de s'être vengée, et donc son humeur était remontée. Tout ça pour dire quoi ? Ah oui, pas grand chose au final.
Résumé:
Légère prise de tête entre Winnie et Faust, et elle finit par s'éloigner vers une table tandis que Faust est parti on ne sait où, probablement pour glandouiller ° 3° Pokémon présent(s) : Orion le Goupelin.
Natsume Shimomura Modératrice en Chef
Age : 27 Messages : 668 Date d'inscription : 24/05/2014
Âge du personnage : 19 ans Métier / Études : Diplôme d'élevage, L2 Sciences Pseudonyme(s) : . Wakagi
~> Nom de chercheur Athéris
~> Pseudonyme de soigneur
Sujet: Re: Event no°4; «I lived» Jeu 29 Jan 2015 - 22:57
Event n°4
"I lived"
Natsume est, la plupart du temps, quelqu'un d'assez détaché des gens et des événements en général, ne jugeant pas nécessaire d'apporter son attention à ce qui lui paraît superflu, insignifiant ou inutile. Par conséquent, on pourrait vite penser en le connaissant pas qu'il est dénué de tout humour et se contente de son sarcasme incisif (qui était probablement le seul domaine dans lequel il avait une totale confiance en lui d'ailleurs) pour rembarrer les autres quand il a le besoin ou l'envie, mais ce serait se tromper magistralement. Ses taquineries à l'égard de Charlotte n'avaient rien de méchant, mais c'était une manière un peu sadique de sa part de se venger de toutes celles que lui avaient fait la championne ; la nature de leur relation faisait qu'ils préféraient s'envoyer des piques pour se montrer leur amitié, ce qui allait très bien au plus jeune vu sa fierté démesurée et son incapacité à admettre ce qu'il pense véritablement la plupart du temps. Même en sachant qu'il était cruel de sa part de jouer ainsi avec la dresseuse, il n'arrivait pas vraiment à avoir un quelconque regret et ne pouvait que se dire qu'il se calmerait, maintenant au moins parce que la tuer de gêne serait peut-être un peu trop vilain de sa part. Toutefois, il dû se mordre très fortement la lèvre pour ne pas éclater de rire devant les propos de Cesar ; si rien que le fait que Charlie parle de lit l'avait fait tiquer de par le fait qu'il n'avait jamais mentionné quelque chose comme cela, voir l'autre confirmer à haute voix son envie de partager ses nuits avec elle était juste... Il ne savait pas exactement, mais disons que c'était hilarant et révélait bien au grand jour ce qu'il avait cru deviné tout à l'heure ; toutefois, il se mêlerait pas davantage de ça. Bah oui, il voulait bien taquiner, mais lui-même savait très bien à quel point ce genre de soucis pouvait vite devenir un casse-tête infâme pour le cerveau qui, si il était poussé, devenait prompt à la panique et aux mauvaises décisions. Il suffisait de voir comment il avait réagi, lui, pour en avoir l'exemple parfait. Bon, on ne reparlera pas de son exceptionnelle capacité à gérer ses émotions, hein, on tient à garder le sarcasmomètre intact, mais depuis cette expérience, il avait jugé intelligent de ne pas trop se permettre d'empiéter sur celles des autres.
Alors qu'il gloussait un peu tout en laissant Samaël jouer avec ses doigts, il ne fit pas trop attention au reste et ne remarqua que trop tard que son attention semblait ailleurs, sans savoir exactement pourquoi. Si sa curiosité lui faisait se poser des questions, il se dit toutefois qu'il s'ennuyait peut-être tout simplement, ce qui était compréhensible. Mais néanmoins, il fronça un peu les sourcils et lui jeta un regard interrogatif, perdu. Il ne dit toutefois rien et ne protesta sûrement pas lorsque l'autre le rapprocha un peu et posa son menton juste au dessus de sa tête, et l'éleveur retint difficilement un sourire niais, réaction naturelle que ce contact produisait chez lui. Ce furent alors deux autres personnes qui vinrent les rejoindre ; un jeune homme que Natsume n'eut aucun mal à reconnaître étant donné qu'il s'agissait d'Edwin, celui qui lui avait confié Freya, et une jeune femme dont le visage rappelait vaguement quelque chose à l'adolescent, sans qu'il ne se rappelle exactement quoi. Il avait l'impression d'avoir la réponse à portée de main d'ailleurs, mais rien à faire : son cerveau refusait de coopérer. Il sourit en direction des deux autres afin de les saluer, et Natsume constata non sans surprise qu'ils connaissaient tous plus ou moins Edwin, ce qui confirmait en effet au lapin que le monde était bel et bien très petit. Peu après cela, Cesar et Charlie finirent par partir, et ils se retrouvèrent donc à quatre. Ayant remarqué l'embarras de la jeune femme, il décida de l'aider un peu à se tirer de cette gêne en lui adressant la parole ; et puis un silence complet aurait été tout particulièrement gênant.
« Excusez-moi mademoiselle, mais... J'ai comme l'impression de vous avoir déjà vu quelque part. C'est une impression ou... ? »
Il ne savait pas pourquoi, mais il avait comme l'impression que si Faust avait vu cela, il se serait filmé. Ne s'intéressant absolument pas à la compétition, il ne connaissait donc pas les visages des différentes élites et même si de par le fait qu'il était le cousin de Méphisto on aurait pu penser qu'il aurait au moins retenu le nom des membres de la ligue, mais non. Ou alors le fait qu'il avait dû voir sa tête dans l'un des magazines que le conseiller ténèbres s'amusait à regarder de temps en temps pour s'en moquer allégrement et rire un bon coup. Il continua toutefois de jouer avec les doigts de son petit-ami, un peu mal à l'aise à cause du fait qu'il ne parvenait pas vraiment à trouver quelque chose à dire. Bon, d'accord, s'interroger sur l'identité de la cavalière d'Edwin était une chose, mais il savait qu'une fois cela demandé, il serait à court de choses à dire et sentait venir le silence. Mais bon, après, il pouvait aussi se tromper. Lui, capable de se prendre la tête pour des choses inutiles qui ne sont même pas encore arrivées ? Meuh non, vous pensez bien que ce n'est pas le genre de la maison... Ah, zut. Le sarcasmomètre vient de péter.
Résumé:
Nat ne sait pas trop quoi faire, et du coup il demande à Reiko si ils ne se sont pas vu quelque part, vu que son visage lui dit quelque chose et qu'il est un peu bête Pokémon présent(s) : ///.
Adélia G. Turnac Administratrice Fondatrice
Messages : 510 Date d'inscription : 10/07/2014
Âge du personnage : 23 ans Métier / Études : Médecine, en stage dans une clinique privée Pseudonyme(s) : Adélia Frey, sa fausse identité, le nom sous lequel elle se présente Mascarade, surnom de Compétitrice
Niveau : 65 Team active :
MAJESTA Ectoplasma ♀, Lévitation, naïve
PUMPKIN Emolga ♀, Statik, fofolle
AMADEUS Haydaim ♂, Herbivore, malin
GOTHAM Bruyverne ♂, Infiltration, hardi
BENTLEY Tengalice* ♂, Chlorophylle, pressé
MOZART Noctunoir ♂, Pression, calme
Sujet: Re: Event no°4; «I lived» Ven 30 Jan 2015 - 1:02
I lived
Event no°4
J'ai toujours manqué de courage. Il fut un temps, depuis longtemps résolu et oublié, où je croyais toujours en posséder. Si je me sais battante, si je me sais survivante, il n'en reste pas moins qu'au moindre défi, je ne me sens jamais brave, prête ou déterminée. Si je continue à avancer, malgré l'adversité et mes propres peurs, c'est que quelque part encore, il me reste un peu de respect pour moi-même, une faible étincelle, source d'énergie intarissable malgré tout. Combien j'aurais aimé m'en avoir, aujourd'hui surtout. À mesure que le temps s'effrite sur mon immobilité figée, je sens ce malaise grandir en moi. Cette perspective, à l'orée de ma conscience, que la seule responsable de cet état de crainte permanent n'est nul autre que moi. Que jusqu'à présent, je n'ai fait que survivre, en dehors des Concours, la seule passion que je m'autorise à vivre sans crainte. Et pourtant... Je m'y cache derrière un masque, dissimule ce fait à mes proches. Pour reprendre le contrôle sur mon existence, dois-je cesser donc de considérer ce monde de ce point de vue distant et méfiant? Ces danseurs qui oscillent sous mes yeux doivent-ils nécessairement tous me vouloir du mal? Et celui dont je n'arrive pas à me détacher le regard à présent... Pourquoi ai-je tant de mal à y croire? Avec un soupir, je me retourne, allant chercher près de la table un hors d'oeuvre sans viande. J'y mords sans conviction. Je n'ai pas faim, mais il me faut manger. J'ai bien assez bu.
Je mastique avec lenteur, en pivotant avec maladresse sur mes talons pour observer Tristan. Il est beau comme un coeur, comme la première fois. Il s'adresse à sa jeune cavalière, que je reconnais finalement comme étant Anaïs, une jeune fille que j'ai eu quelques fois l'occasion de côtoyer. Une chic fille, vraiment. Il lui parle avec attention, les joues un peu rosées sous l'effet de la gêne probablement. Moi qui a cru à tord que j'étais la seule susceptible de provoquer chez lui de telles réactions! Surpassée par une gamine de seize ans, je fais bien pâle figure, dira-t-on. J'aurais du être celle dans ses bras à ce moment là de la chanson, là où la mélodie s'éclipse pour ne laisser qu'un battement de coeur diffus et quelques mots susurrés par le chanteur. Je suis à peu près certaine que parmi les nombreux talents du jeune homme, la danse en fait partie. Pourquoi est-ce que je me suis mise à gronder à voix basse moi? Un homme qui passe près de moi me regarde d'un drôle d'air et je lui réponds quelque chose comme : «Bah quoi?». Il s'éloigne en direction du buffet sans demander son reste. Je dois me calmer. Attendre mon moment pour aller lui parler. Il n'est plus question de faire marche arrière à présent. Tristan est là, et je sais que si je quitte ce soir sans lui avoir remis la lettre, je n'aurai plus jamais le courage de lui offrir. L'alcool donne des ailes dit-on.
Que faire? Je considère plusieurs options. Interrompre leur danse m'est si alléchant que je m'y risque presque, par n'importe quel moyen possible. Or, je ne peux pas, ce n'est pas sain d'esprit! Je me secoue. Je vais simplement me montrer patiente. Je le peux, n'est-ce pas? Je ne peux plus regarder ailleurs à présent, le regard rivé sur le brunet. Vraiment on va me croire obsédée si je n'arrête pas mon manège. Au moment où je me décide à regarder ailleurs, un mouvement au coin de mon oeil vient d'attirer mon attention. La chanson tire à sa fin, et Anaïs et Tristan semblent se détacher. Mieux encore, une jeune fille, vive comme l'éclair, vient empoigner le bras de l'adolescente et l'emmener plus loin. Je rêve! C'est le moment où jamais. Les jambes tremblantes, je m'avance en direction de l'Hôte de Pension, incertaine et nerveuse. En réalisant que j'aurai bien meilleure allure que lors de notre première rencontre, je prends un peu plus confiance. Se présente à lui une jeune femme complètement différente, drapée dans une jolie robe d'un bleu tel le ciel, la chevelure châtain volant en belles boucles contre ses frêles épaules, le visage intact désormais animé d'une fine couche de maquillage qui met en valeur ses traits, les joues rosies par la boisson, juchée sur ses talons hauts... Le jour et la nuit dira-t-on. Me reconnaîtra-t-il?
Se souviendra-t-il de moi, même? Mon coeur s'emballe alors que je pose une main sur son épaule. Ma bouche est sèche tel le désert. L'alcool qui engourdit mes sens me redonner un peu de courage et je me mets à sourire un peu bêtement en le voyant se retourner vers moi.
«Hé Tristan! C'est moi, Adélia... Je ne sais pas si vous vous souvenez...»
Mon ton est faux et forcé et terrible, même pour mes propres oreilles. Coucou Tristan, je suis la fille qui est atterrie sur ton perron en sang en traînant son gros cerf derrière elle et qui s'est enfuie comme une lâche au matin, tu te souviens? Bordel de merde, je suis vraiment une triple idiote. Je me fais bousculer à moitié par un danseur à moitié ivre et peine à rester sur mes pieds mais me reprends avec un sourire que j'aurais voulu plus confiant.
«Je suis désolée de vous déranger ce soir mais il fallait que je vous parle... Je... vous ai écrit une lettre mais... Je n'ai jamais eu le courage de vous l'envoyer... Et je sais que ce n'est pas trop le moment là, maintenant, sur la piste de danse alors que vous portez ce beau... beau costume qui fait que vous êtes carrément trop charmant mais... Il faut vraiment que je vous la donne maintenant vous comprendez?»
En fait, je ne crois pas qu'il aura compris quoi que ce soit. Ce que je viens de dire ne fait aucun sens. Je crois que j'ai tenté à la fois d'expliquer pour la lettre, le complimenter sur son accoutrement et de m'excuser pour tout. Mmm... Mots, ce serait vraiment le moment de coopérer, maintenant, s'il vous plaît. Je soupire. À défaut de m'enfoncer d'avantage, aussi bien lui remettre la lettre. Je la pose dans ses mains, de façon presque brutale. Le papier est abîmé. Je l'ai lue et relue, et l'ai traînée avec moi à tout moment depuis que je l'ai écrite, il y a plusieurs mois déjà. Avec appréhension, j'emprisonne ma poitrine de mes bras, en me remémorant les mots qui y sont inscrits et que je connais désormais par coeur.
Cher Tristan, J'espère que ces mots ne vous effrayeront pas. Que vous saurez les comprendre à leur juste valeur. Que je saurai vous les transmettre de façon à peu près correcte. Je suis bien loin d'être une écrivaine, mais ici je dois exprimer ce que je n'ai pu vous dire en face. Il est des gens qui changent le courant d'une vie Tristan, et je crois que pour moi, vous en êtes une. Vous ignorez à quel point je puis vous êtes reconnaissante. Vous m'avez non seulement sauvé la vie, mais vous m'avez aussi rendu l'espoir qu'il existe encore sur cette terre des êtres d'extrême gentillesse. Vous me rendez espoir en l'humanité, oui. J'espère encore une fois que je ne vous paraîtrai pas lyrique ou très intense. Je parle ici du coeur. J'espère vous revoir, apprendre à vous connaître, devenir votre amie peut-être si vous m'y laissez, sauf que je crains. Je crains tellement de choses, Tristan, mais je suis fatiguée. Alors aujourd'hui, j'ai décidé de changer les choses et de ne plus avoir peur de ce que je n'arrive pas à comprendre. Accepteriez-vous une humble invitation à dîner en ma compagnie? Je vous préparerais un repas digne de ce nom. Il s'agirait pour moi d'une façon de vous remercier, même cela n'est que bien maigre comparé à tout ce que vous avez pu faire pour moi. Nous en fixerons la date si vous êtes d'accord, sentez-vous bien à l'aise. Je comprendrais parfaitement que vous refusiez.
Prenez bien soin de vous, et encore une fois merci du fond du coeur, Adélia
Hors Jeu:
Après avoir eu l'air totalement creepy, Adélia va finalement voir Tristan sur la piste de danse et lui remet la lettre qu'elle veut lui remettre depuis de mois. Robe de Adélia
(c)Golden
Anaïs M. Rinel Newbie
Messages : 76 Date d'inscription : 16/12/2014
Âge du personnage : 16 Métier / Études : Lycéenne (terminale L) et bassiste Niveau : 20 Team active : - Coupenotte ♀ - Symphonie - Rivalité - Docile
- Brocélôme ♀ - Prélude - Medic Nature - Joviale
- Nucléos ♀ - Mélodie - Garde Magik - Bizarre
Sujet: Re: Event no°4; «I lived» Ven 30 Jan 2015 - 16:32
I lived
Event n°4
C'était la première fois qu'Anaïs participait à ce genre d’événement, et à vrai dire, elle ne s'était pas du tout attendue à ce que cela se passe comme ça. Elle avait cru qu'elle resterait avec sa famille, qu'elle grignoterait le buffet en regardant ses parents et probablement son frère danser, qu'elle s'ennuierait et passerait son temps à jouer et discuter avec Coupenotte, quelque part dans la salle, comptant les heures avant que ça se termine. Sauf que ça n'avait pas du tout été le cas et, entre la rencontre avec Charlie et Cesar et l'invitation à danser de Tristan, sa soirée se passait plus vite qu'elle ne l'imaginait.
Anaïs n'entendait plus que la musique. Elle ne se concentrait plus que sur ses pas de danse et son cavalier. Rien que sur ça, faisant totalement abstraction de ce qu'il se passait autour. Elle n'avait aucun intérêt à faire attention à quelque chose. Elle voulait réussir parfaitement ses pas de danse pour ne pas se taper la honte et se couvrir de ridicule. Ça fait un moment qu'elle pensait à cela, mais elle ne voulait absolument pas que cela arrive. Elle en avait eu peur au début, puis s'était rendu compte que, si elle ne se mettait à penser qu'à cela et à rien d'autre, elle allait justement se tromper, marcher sur le pied de son cavalier, le faire tomber à la renverse... et dans ce cas, elle n'aurait plus qu'à aller se cacher dans un coin jusqu'à la fin de la soirée. Et puis, si son frère l'observait encore... Enfin bref, elle s'était décidée à se concentrer sur le rythme de la musique et sur les pas de Tristan. On était à une soirée dansante. Peu importe qu'elle danse avec des gans qu'elle connaît ou non. Ça ne voulait rien dire de particulier. C'est ce qu'elle se persuadait, espérant que personne ne se ferait des idées. Si l'éleveur était venu avec des amis, Anaïs ne voulait surtout pas le mettre mal à l'aise.
« Je suis venue avec ma famille, le garçon de tout à l'heure est mon frère... Et... je suis bassiste »
Elle s'était détendue et sa voix s'était fait moins hésitante. Ayant oublié volontairement qu'il y avait des gens autour, elle se sentait mieux, et comptait bien rester ainsi jusqu'à la fin du slow. Elle n'ose pas vraiment poser d'autres questions, mais le silence n'est pas gênant.
Et finalement, le morceau se termine. Dans un même mouvement, les danseurs s’arrêtent, les couples se séparent et le bruit ambiant reprend petit à petit, animé de conversation en tout genre. Anaïs recule de quelques pas et reste silencieuse un instant, regardant Tristan. Oui, elle vient de danser un slow. Avec un inconnu. Sans faire d'erreurs. Le rouge lui monte une fois de plus aux joues, et un seul mot arrive à sortir de sa bouche.
« Merci. »
De toute façon, avant qu'elle n'ai pu ajouter quoi que ce soit, une main se pose sur son épaule. L'adolescente sursaute, surprise, puis offre un sourire gêné après qu'elle se soit retournée et reconnue Charlie. Est-ce qu'elle l'a vu danser ? Même si ce n'était pas le cas, elle a du comprendre ce qu'il s'est passé. Bon, de toute façon, elle ne posa pas de questions dessus et proposa à Anaïs de venir les rejoindre.
« Hum, oui, j'arrive ! »
Elle adresse un dernier signe de tête en remerciement à son cavalier. Elle a tout de même passé un bon moment. Symphonie, qui a du observer toute la scène, rejoint sa dresseuse en courant et en poussant des petits cris de joie. La musicienne lui sourit et la prenant dans les bras. Peu importe ce que la petite à vu ou non, elle s'est de toute façon pas ennuyée, et n'est pas rester toute seule pendant un slow ce qui, mine de rien, est parfois aussi gênant que de se mettre à danser avec un inconnu.
Anaïs retourne une dernière fois la tête vers l'endroit qu'elle vient de quitter. Elle aperçoit alors une jeune fille qui se dirige vers Tristan et... elle la reconnaît. Elle est un peu loin, mais est sûre qu'il s'agit d'Adélia. Sans savoir pourquoi, elle déglutit. Est-ce que... est-ce qu'elle les as vus ? Et si c'est le cas, qu'est-ce qu'elle en pense ? L'adolescente décide presque inconsciemment de ne pas s'en occuper. Tout ce qu'elle espère, c'est qu'Adélia ne s'est pas fait d'idées. En fait, elle essaye juste d'imaginer que c'est par le fruit du hasard qu'elle et là, et qu'elle ne les a pas vus ensembles.
Se dirigeant vers les tables, elle reporte son attention sur Cesar et Charlie. C'est vrai, ils ont dansé ensemble, probablement durant tout le slow. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle les a quittés, à la base, pour les laisser tous les deux. Bien sûr, elle n'avait pas prévu qu'elle danserait elle aussi... mais le temps réserve bien des surprises. Bonnes ou mauvaises, on ne sait jamais ce qui va nous arriver. Et pour sûr, Anaïs se s'attendait pas à devoir faire un slow. C'était son tout premier. Et elle s'en souviendrait sûrement toute sa vie.
« Je me demande quelle musique ils vont mettre, maintenant. Vous allez continuer à danser ? »
Read me pleaaase!:
Ana' répond à Tristan puis finit le slow avec lui. Elle le remercie timidement et suit ensuite Charlie et Cesar. Elle aperçoit Adélia et se demande avec gêne si elle l'a vu danser ou non, même si elle ne se pose pas plus de questions. Pour finir, elle demande à ses deux amis s'ils veulent continuer à danser, et voilà!
Age : 27 Messages : 875 Date d'inscription : 11/07/2013
Âge du personnage : 20 ans Métier / Études : Bac ES / Modeste écrivain de livres pour enfants Pseudonyme(s) : . Sirius - Maître Dresseur Golden Wings - Résistant Ted Ibert - nom d'écrivain
S'il pouvait ronronner, il le ferait, sans nul doute ; comme à chaque fois qu'il est aussi proche de son petit-ami. Il fermerait presque les yeux pour s'endormir, s'il s'y autorisait. L'intérêt de sortir avec un hérisson, c'est que sa touffe de cheveux peut servir d'oreiller, au moins ! Voilà quelques secondes maintenant que l'Enodril écoute la conversation tout en plongeant son nez dans la coiffure massive de l'éleveur, se demandant comment des cheveux aussi piquants peuvent être aussi confortables. Mais même si ce n'est pas la fatigue qui manque, il ne se permettrait jamais de somnoler debout, et surtout pas à une telle soirée où il peut retrouver tous ses amis et en rencontrer de nouveaux. Mais, pendant un instant, il rouvre les yeux, et ces derniers semblent regarder un point invisible au sol. Bêtement, un mince sourire se dessine sur ses lèvres quand il réalise à quel point sa vie a changé, comparé au Noël de l'an dernier. Certes, il y a eu pas mal de côtés négatifs, mais il n'oublie cependant pas les meilleures choses qui sont arrivé aux cours des derniers mois, et la main qui joue avec la sienne est la preuve même de son évolution. Sa vie n'est pas si moche, tout compte fait, voilà ce à quoi il pense, et cette réflexion suffit à lui faire pousser un soupir d'aise. C'est vrai, il est connu pour sa malchance et sa maladresse légendaires, mais s'il a réussi à trouver l'amour et à se faire des amis précieux durant son voyage, alors peut-être n'a-t-il pas autant de défauts qu'il ne le croit...
S'il se perdrait bien dans le cuir chevelu de son copain pour s'y reposer, celui-ci semble avoir compris que quelque chose n'allait pas au moment où l'ourson a eu cet échange de regards terrifiants avec cet inconnu blond aux yeux mauves qu'il est sûr ne jamais avoir vu. Mais peut-être qu'il s'agissait du père de la jeune fille, et, les ayant vu danser ensemble, qu'il n'a pas apprécié qu'un garçon s'en approche d'aussi près. Enfin, c'est surtout elle qui avait réduit la distance entre eux, hein. Mais il a bien vite fait de rassurer son petit-ami avec un bref sourire et un mouvement de la tête pour lui faire comprendre qu'il n'y avait rien. N'allez pas croire qu'il n'avait pas apprécié la petite jalousie de Natsume, bien au contraire, mais il préférait largement lui faire oublier ça.
Son attention se porte plutôt sur Edwin et la jeune fille qui l'accompagne ; et si Sam semble l'avoir déjà vu quelque part autre qu'à cette soirée, il ne se rappelle plus d'où. Sans doute pense-t-il simplement en vérité au moment où son ami zieutait un peu trop du côté d'Adélia. En parlant de Tristan, le dresseur avoue être légèrement surpris de le trouver dans train de danser avec une jeune fille, mais cela ne peut être que bon pour lui, ayant besoin de s'ouvrir un peu plus aux autres. Il se demande en revanche pourquoi il n'a pas pensé à demander à Adélia, alors que la jeune femme les observe de loin. Confus, si le compétiteur s'apprête à avertir le Weber, il est cependant devancé par Charlotte et César qui se dirigent déjà vers le brun et sa cavalière dans le but semblerait-il de déloger l'un l'autre pour prendre à part la plus jeune, en saluant le reste du groupe.
C'est en remarquant qu'Adélia s'est rapproché de Tristan que Sam choisit d'avoir une idée complètement stupide et s'éloigne brièvement du japonais pour faire sortir Cheza de sa Pokéball. La Bulbizarre pousse un rugissement enjoué avant de sauter dans les bras de son dresseur et de se frotter contre lui, n'oubliant quand même pas de saluer le Shimomura en jouant avec ses lianes. Le nounours se penche vers la femelle plante et poison pour lui souffler quelques mots discrètement afin que personne d'autre n'entende, et cette dernière émet un bruit semblable à un ronronnement amusé et excité, avant de sauter à terre et d'aller mettre en marche le plan de son dresseur. Satisfait de son coup et se retenant même de ricaner sadiquement, l'adolescent se tourne enfin vers Reiko pour se présenter.
- Haha ! T'en fais pas, on aime bien taquiner. Ravi de te rencontrer, Reiko. Je suis Samaël, et voici Natsume, mon copain. Tu es une amie d'Adélia, n'est-ce pas ?
Epanoui et gloussant intérieurement tel un gamin devant ce qu'il a préparé pour son ami si timide, l'enolian a bien vite fait de se rapprocher de l'éleveur et l'entoure même de ses bras avant de lui faire un bisou sur la joue, le regard à la fois porté sur Reiko, à la fois sur le Weber qui a parfois du mal à exprimer ce qu'il ressent. Il a donné une mission ben précise à sa Bulbizarre et a bien hâte de voir ça à l'oeuvre. Désolé Tristan, mais c'est pour ton bien.
Le concerné ne se doute en rien du plan qui le concerne, mais nul doute qu'il en aurait rougi de la tête au pied s'il en avait eu vent. Heureusement, il n'aura pas à être aussi ridicule en présence de la jeune fille dont il tente de suivre le mouvement. Il a la nette impression, mais peut-être est-ce seulement lui, qu'Anaïs est légèrement plus détendue. Ce n'est pas comme s'il y avait eu une soudaine pression, mais en lui demandant une danse, Tristan n'a pas vraiment réfléchi, à vrai dire. Cela était venu presque spontanément, et depuis, il essaye de ne pas paraître crispé et d'avoir l'air décontracté, de peur de marcher sur les pieds de l'adolescente ou même de la faire fuir, alors qu'elle a si gentiment accepté la requête d'un garçon qu'elle connaissait à peine. Mais en fin de compte, le Weber a réussi à trouver un équilibre, et c'est finalement comme une rencontre, en fait, mais par la danse. Il s'y était attendu, en même temps, à voir de nouvelles personnes. A défaut de ne pas avoir pu dire bonsoir à Adélia, il a au moins... sauvé la robe d'Anaïs ? Ce n'est pas grand chose dans les faits, mais au moins il n'a pas à attendre près du buffet. Attendre quoi, au juste ? Que la fille qu'il observait depuis tout à l'heure vienne d'elle-même le voir juste parce qu'il était trop timide pour aller le faire par ses propres moyens ? Sans doute, oui. Pauvre Tristan, tu es bien ridicule, ce soir. Ta seule consolation aura été de te dire que tu as pu éviter à une jeune fille de se faire tâché. Mais pour toi, ce n'est pas si mal. Eh puis, hé ! Elle est plutôt sympa ! Peut-être que tu pourrais oublier Adélia deux minutes (ou un peu plus) et te concentrer sur ta gentille et mignonne cavalière ?
Tiens, son visage s'éclaire en l'entendant dire qu'elle est en fait bassiste. Cette Anaïs est décidément de plus en plus intéressante, se dit Tristan qui a pourtant peur de l'ennuyer avec ses questions stupides, mais qui ne sont là que pour qu'elle se sente plus à l'aise et qu'elle pense à autre chose qu'à leur proximité. Aussitôt, le regard noisette de l'aîné se tourne discrètement vers le garçon de tout à l'heure, qui n'est autre que le grand frère de la musicienne. Il a l'air plutôt sympa, lui aussi. Joue-t-il également d'un instrument ? Est-ce qu'ils font au moins partie d'un groupe ? Si Tristan voulait lui poser la question, la danse s'arrête aussitôt que la musique s'arrête, et ils sont obligés de se détacher. Ils rougissent tous deux, le garçon plus légèrement, mais cette danse n'était pas du tout déplaisante. Tristan espère au moins qu'Anaïs a autant apprécié que lui et qu'il ne l'a pas importuné de par sa présence. A son remerciement, qui le touche pour une raison qu'il ignore, il sourit comme un idiot et répond un simple « Y'a pas d'quoi ! ». Mais avant qu'ils n'aient pu parler davantage, une main se glisse sur l'épaule d'Anaïs, et Tristan reconnaît aussitôt la nouvelle Championne de Zazambes. Cette dernière entraîne la bassiste avec elle, avant de s'excuser auprès de Tristan. Mais si celui-ci fait un signe de la main et un petit sourire amusé, saluant les deux jeunes filles, il ne comprend que trop tard le terme qu'a employé la dresseur type combat à son égard. Aussitôt, ses joues virent au rouge vif en quelques secondes à peine, et il balbutie un charabia tout à fait incompréhensible dans lequel il tente de dire qu'il n'est pas si 'joli'. Mais de toute façon, il parle tout seul, à présent ; ses interlocutrices sont parties plus loin.
Il tente de calmer ses rougissements, mais il n'est pas au bout de ses peines lorsqu'une autre personne l'interpelle en posant une main sur son épaule à lui. Aussitôt, l'Hôte de Pension sursaute, et se retourne, avant d'écarquiller les yeux et de manquer de tomber à la renverse, tandis que son cœur rate un battement. C'est elle, c'est Adélia. Il n'y a aucun doute là-dessus ; le Weber pourrait la reconnaître entre milles. Mais si c'est le même visage angélique et les mêmes yeux doux que la dernière fois, cette jeune femme est différente de celle qu'il a secouru la dernière fois. Elle est encore plus belle, plus rayonnante que dans ses souvenirs, et si au naturel elle est déjà pareille à une fée, le maquillage et la magnifique robe qu'elle porte ce soir lui font davantage ressembler à une véritable princesse de conte. C'est bien la dernière personne qu'il s'attendait à voir derrière lui, mais autant dire que si la vue de son amie le fait rosir, il remercie Arceus de l'avoir mené jusqu'à lui, même si sa maladresse fait qu'il aura bien du mal à placer un mot. Il ne peut contenir un petit sourire un peu trop niais lorsqu'il remarque qu'elle se souvient effectivement de lui, ne pouvant s'empêcher de la contempler dans sa superbe tenue qui met ses formes en valeur. Cela fait un contraste remarquable avec la dernière fois, mais c'était dans un contexte plus intime, à ce moment-là. Il est au moins soulagé de savoir qu'elle ne l'a pas oublié, alors qu'elle n'aurait au aucun intérêt à se rappeler d'un garçon aussi simplet et insignifiant. Et pourtant il reconnaît bien là sa voix si douce, qui s'excuse, semble chercher les mots, et... le complimente ?! Perdu dans son 'observation', il hoche très stupidement la tête, comprenant en fait à moitié ce qu'elle veut dire. Mais ce qu'Adélia dit sur son charme, même si ça met du temps à arriver, finir par atteindre le cerveau, et, prenant peu à peu conscience des paroles de son amie, se met aussitôt à redevenir aussi rouge qu'une tomate, se mordant la lèvre inférieure pour ne pas bafouiller n'importe quoi et se rendre encore plus ridicule.
La lettre tombe dans la paume du brun, et celui-ci, incrédule, la regarde avec des yeux curieux, sortant enfin de sa transe bizarre. Il la détaille quelques secondes, mais ne l'ouvre pas. Comme s'il venait de se réveiller, il la serre finalement entre ses doigts et la range, le rouge descendant progressivement. Le Weber prend de discrètes inspirations pour se calmer, évitant de scruter Adélia en face. Quand il se sent enfin, il relève de nouveau son visage vers elle. Et le voilà une nouvelle fois dans cet espèce d'état second qui le rendrait aussi mou qu'un marshmallow.
- Aurais-je... seulement pu vous... oublier, même si... je l'avais... voulu ?...
Son cœur tambourine. La revoir, ici, et dans cette tenue, lui fait un drôle d'effet. Elle n'est plus en danger. Elle n'est plus la frêle soigneuse dont il s'est occupé. Plus de sang, plus de vêtements déchirés, plus de yeux fatigués. Il n'a devant lui qu'une jeune femme ravissante et pleine de vie. Mais une si belle ne peut pas être seule, pas vrai ?... N'est-elle pas venu avec un cavalier ? N'y a-t-il pas des hommes qui l'attendent impatiemment pour danser ? Cette idée fait serrer les dents à Tristan, qui se fustige mentalement tout de suite après, se demandant ce qui lui prend d'un coup. Il se contente d'afficher un sourire, quoiqu'un peu peiné, n'étant pas doué pour dissimuler ses émotions.
- Merci p-pour la lettre. Je.. Je la lirai la p-plus tard. Vous n'allez pas d-danser ? Il y a... il y a sûrement des hommes qui n'attendent que v-vous.
Sa main tremble faiblement alors qu'il place avec soin la lettre d'Adélia dans la doublure de sa veste. On ne sait jamais, s'il s'agit d'une mauvaise nouvelle qu'elle devait lui annoncer, il préfère ne pas la lire ici. De toute façon, cela ne concerne qu'eux, et qui sait dans quelles mains cette lettre peut tomber à une soirée. Mais maintenant qu'elle le lui a remis, Tristan se demande pourquoi elle ne part pas. Pourquoi elle ne va pas batifoler avec d'autres hommes. Pourquoi n'est-elle pas déjà en train de rejoindre un groupe d'amis. Pourquoi rester avec lui. Et lui, que fait-il ? Il attend. Mais il ne sait pas quoi. Il estime qu'avec ses balbutiements, il ne ferait que lui faire perdre du temps. Alors au moment même où il s'apprête à s'excuser auprès d'elle, ne voulant pas être une gêne pour Adélia si jamais quelqu'un d'autre attendait son départ pour danser avec elle, il remarque avec surprise que quelque chose les encercle. Des espèces de fils verts qui les entourent au niveau de leur taille, sans toutefois les toucher, et qui bougent pour dessiner un rond plus précis. Des lianes ?...
- Que-...
Mais les lianes en question, peu importe d'où elles viennent, sont plus rapides et plus vives que sa propre réaction. D'un coup sec et brusque, elles resserrent leur emprise sur les deux jeunes gens et les rapprochent considérablement, de telles sortes à ce que leurs corps soient complètement collés l'un l'autre (et si même après cette description l'image mentale ne vous vient toujours pas, revoyez le début des 101 Dalmatiens /PAN/). Les yeux écarquillés, muet de stupeur, mais la bouche entrouverte, Tristan n'est désormais plus qu'un Voltorbe humain, alors que ses prunelles marrons plongent dans celles bleues d'Adélia, et qu'il se rend compte que la distance qui sépare leur visage ne se résume plus qu'à une histoire de quelques petits centimètres. Il ferme les yeux, mort de gêne.
- P-P-P-Pardon !... Je-je-je vou-voulais pa-as...
Il a de plus en plus chaud, et surtout de plus en plus de mal à respirer. Enfin, l'emprise des lianes se desserrent ; mais Tristan ne pense même pas à s'éloigner, encore trop sonné par ce rapprochement inattendu. Cependant, un regard discret et bref derrière la jolie brune lui permet de voir ce qu'il craignait : Cheza ramenant ses lianes vers elle, et rejoignant aussitôt son dresseur. Celui-ci lance d'ailleurs un sourire un peu trop sournois à son goût, ainsi qu'un clin d'œil, avant de donner une caresse affectueuse à la Bulbizarre pour la remercier, et de se remettre à câliner son petit-ami, comme si de rien n'était. Grognant mentalement contre son jeune ami, il n'oublie pas qu'il est toujours aussi près d'Adélia, et il oublie bien vite ses envies meurtrières pour mourir lui-même d'embarras. Son regard est presque fuyant, et sa main vient masser sa nuque, preuve de sa maladresse.
- V-Vous voulez que... qu'on...
Il n'arrive plus à trouver les mots qu'il faut. Mais un seul pour l'instant lui vient clairement à l'esprit, dirigé contre l'adolescent qui n'hésite pas à l'emmerder pour son propre amusement de voir l'aîné galérer comme pas possible. Connard.
Réalisé par BlueBerry pour Orange
En gros:
Sam louche sur Tristan et Adé et fait la connaissance de Reiko après avoir fait sortir Cheza sa Bulbizarre pour lui confier une mission très spéciale Tristan dire au revoir à Anaïs mais rougit sous le compliment de Charlotte, puis se retourne vers Adélia pour essayer de lui parler à peu près correctement Puis Cheza les entoure de ses lianes pour qu'ils soit collés l'un contre l'autre avant de les libérer quelques secondes après. Mais bien sûr Tristan est devenue une tomate entre-temps et veut demander à Adélia une danse, mais il y arrive assez moyennement.
Adélia G. Turnac Administratrice Fondatrice
Messages : 510 Date d'inscription : 10/07/2014
Âge du personnage : 23 ans Métier / Études : Médecine, en stage dans une clinique privée Pseudonyme(s) : Adélia Frey, sa fausse identité, le nom sous lequel elle se présente Mascarade, surnom de Compétitrice
Cette lettre, j'y ai mis tout mon coeur. Certes, ces quelques lignes peuvent paraître extrêmes, voir un peu trop dramatique. Certainement, je ne suis pas Coordinatrice pour rien, j'ai en moi un certain lyrisme qui me colle à la peau désormais. Or, je n'ai pu formuler mes émotions autrement. Je dois tout à Tristan. Où en serais-je si ce n'était de lui, ce fameux soir dans les rues de Zazambes? À mes yeux, il n'est rien de moins qu'un ange, un être hors du commun. Je suis avide de le connaître d'avantage, si bien que je tiens à peine en place, malgré son malaise évident. Il aurait du me mettre la puce à l'oreille, or, avec mes facultés affaiblies, je ne suis pas tellement apte à reconnaître de façon efficace des indices que j'ai plutôt de facilité à distinguer chez les autres habituellement. Je me contente de sourire, comme dans une sorte de rêve duquel je n'ai pas envie de me réveiller. Maintenant que j'ai trouvé le courage d'affronter Tristan, je me sens tout simplement bien à ses côtés, me délectant de sa compagnie, de sa gêne habituelle qui au fond, m'attendri. Probablement que sans ces quelques verres de champagne, je me serais trouvée tout aussi timide que lui, mais je réalise à présent que c'est ridicule. Nous ne sommes plus vraiment des inconnus n'est-ce pas? Je crois que d'une façon, nous sommes amis, ou du moins nous tentons de l'être. Nous avons découvert des parts cachées l'un de l'autre. J'ai appris qu'il a été enfermé par le Régime, et lui qu'à l'occasion, j'en suis la fugitive. Il m'a même emmené au lit, ce n'est pas rien!
Pourtant, toutes mes convictions s'écroulent lorsque j'interprètes sa gêne pour de l'embarras. Je vois un sourire peiné apparaître contre ses lèvres, la lettre disparaître dans son veston. Pourquoi? Où la met-elle? J'y ai placé tous mes mots, toute mon émotion. Pourquoi ne lit-il pas maintenant? Prise de panique, je ne sais d'abord pas comment répondre devant ses mots qui me blessent, telle une gifle en pleine figure. Est-il en train... de me chasser? Je sens mon visage trahir la moindre de mes émotions. Mon immense déception se peindre dans chacun de mes traits. J'aurais cru qu'il... Aurait voulu me parler? Un peu plus longtemps, avant de me renvoyer vers un cavalier que je n'ai pas. N'aurait-il pas voulu que ce soit lui? Je me remémore sa danse en compagnie d'Anaïs. Peut-être l'attend-t-il simplement pour continuer ce qu'ils ont si bien commencé. Alors, je ne suis qu'une gêne supplémentaire n'est-ce pas? J'ai compris le message, Tristan. Tu t'exposes quand je suis là, à un danger que tu ne pourrais même pas soupçonner. Alors je laisserai ta vie en paix. Je souris, retenant les larmes qui tentent de s'échapper de mes yeux rendus émotifs sous l'effet de l'alcool.
«Je n'ai pas de cavalier. Personne n'a pensé m'inviter.»
Mon ton est presque sec. Sitôt les mots s'échappent de ma bouche que je les regrette. Je me sens rejetée, j'ignore pourquoi. J'aurais cru qu'il serait content de me voir, mais après je semble oublier que je le connais à peine. J'imagine que je m'en remettrai, de cette amitié qui ne verra jamais le jour. Je m'apprête à partir quand une force me tire brusquement vers l'avant, directement... dans les bras de Tristan! Celui que je cherchais justement à fuir. Je trébuche un peu contre mes talons, dois me rattraper in extremis en m'accrochant à lui. Je lève les yeux vers lui en rougissant à chaque seconde. Le brun de ses iris me sidère. Bordel d'Arceus qu'il est mignon. Je veux dire... vraiment trop mignon. Je réalise que j'ai été vraiment sotte de le nier jusqu'à présent. Tristan Weber, tu es trop canon. J'adore ce malaise dans lequel il semble baigner. J'aime qu'il ne me repousse pas, étrangement. Peut-être qu'il ne déteste pas tant ma présence, après tout? Pour ma part, de façon totalement intentionnelle, je fais mine d'être un peu sonnée et je ne lâche pas son veston.
«Ça va, mais toi tu n'as rien?»
J'ignore toujours ce qui a provoqué cette brusque embardée l'un vers l'autre. Le destin peut-être? Hein, mais je dis vraiment n'importe quoi moi. Je crois que l'alcool me rattrape, décidément. Ou alors est-ce son délicieux parfum. Je ne saurais dire, mais l'envie de glisser quelques petits baisers dans ce cou à la courbe parfaite est bien tentante... Non mais! Adélia Turnac, un peu de tenue quand même! Je ne vais pas embrasser Tristan, je n'en ai pas du tout envie de toute façon et loin de moi l'idée d'embrasser un presque inconnu, quand même. Fin du débat. De toute façon, il n'y a pas eu de débat du tout et... hein quoi, Tristan m'a posé une question? Je suis rouge comme une tomate à présent. Il me propose de danser. Oui, danser c'est bien, c'est très bien. J'hoche la tête avant de prendre un petit pas de recul. Je respire un bon coup, encore étourdie par l'électricité que j'ai ressenti au contact du jeune homme. J'ai vraiment trop bu moi. L'alcool me fait perdre mes moyens. Danser avec lui me paraît une bonne idée. Nous apprendrons peut-être à nous connaître ainsi, s'il en a envie. Je me souviens avec amertume la façon qu'il a tenté de me renvoyer vers d'autres garçons. Au moins il semble comprendre, maintenant, que c'est avec lui que j'ai envie de danser.
«Ça me ferait très plaisir de danser avec vous, Tristan.»
Je lui propose ma main et tends l'oreille. La musique a changé, est devenue suave, sexy, endiablée. Un air de salsa très entraînant, qui me fait aussitôt bouger au rythme de la musique. Je me laisse beaucoup plus aller que tout à l'heure, emportée par l'air rythmé. Mes boucles volent au-dessus de ma tête qui oscille au même rythme que la musique. Je me rapproche de lui quelque peu, sans toutefois exagérer, même si je meurs d'envie de ne pas être raisonnable.
«Je connais quelques pas de salsa, vous avez envie d'apprendre?»
Mon ton, qui se voulait charmant et aussi sexy que cette musique ressemble plus au cri enjoué d'une fillette sympathique. Bon, vous le saurez, je n'ai jamais su draguer qui que ce soit... même si ici mon intention n'aurait pas été de le draguer mais bien de faire un effet plutôt comique avec la musique. Rien à voir avec le fait qu'il est carrément trop canon.
«Un pas comme ça, puis l'autre ainsi... Ouais voilà, comme ça! Et bouge tes hanches, tu es en train de danser pas de marcher à la façon militaire!»
Je ris en lui apprenant quelques pas de danse. Je pousse un peu contre sa hanche pour l'encourager à se laisser un peu aller. Pour ma part, je ne me gêne pas du tout pour me déhancher! Je ne me rend pas compte que soudainement, je suis passée vers le tutoiement, comme tout naturellement.
Hors Jeu:
Quel bordel, ce post... Bref, je m'excuse platement pour ce post, je sais pas ce qui s'est passé... Donc, Adélia est déçue parce qu'elle croit que Tristan veut pas lui parler, mais quand les lianes de la Bulbi de Sam la propulsent contre Tristan elle est un peu gaga.. Puis elle accepte de danser avec lui et lui montre quelques pas de salsa. Mais pour les pensées, je préfère pas les résumer PS: Le truc du cou c'est... La joueuse ne fait surtout pas une obsession étrange sur les cous nononon Robe de Adélia
(c)Golden
Edwin Leclair Débutant
Messages : 255 Date d'inscription : 06/12/2013
Âge du personnage : 27 ans Pseudonyme(s) : /
Niveau : 60 Team active :
Dracaufeu ♂ - Ifrit
- Brasier - Brave - Dracaufite Y
Alakazam ♂ - Kinésis
- Synchro - Calme - MT Zone magique
Germignon ♀ -Jenny
- Engrais - Malin
Minidraco ♀ - Lady
- Mue - Prudente
Togépi ♀ - Faith
- Sérénité - Modeste
Barpau ♀ - Meraxès
- Adaptabilité - Gentille
Un sourire sincère se fit naître à mes lèvres lorsque César m’interpella comme titre de roi des muffins. Cet homme va visiblement me surprendre à tous les jours. Puis, mon ami me demanda qui était ma copine à mes côtés. Hum, je rougis en sentant mes pommettes se réchauffer. Je n’ai pas du tout honte de Reiko...au contraire...mais ce n’est pas ma petite amie, je viens tout juste de la connaître. Je la regardai avec un air gêné, j’allais répondre à César :
« Euh non Cé… »
Mais Reiko prit les devant en se défendant que non elle n’était pas ma petite amie, qu’on vient tout juste de se rencontrer, tout ça en un rythme très accélérée comme pour corriger la situation. Elle n’avait pas tord, mais intérieurement, j’espérai qu’elle ne se lasse pas de moi et qu’on pourrait se revoir après cet évènement, si elle le veut bien sûr. Je passai une main derrière les cheveux, signe que je suis un peu gêné. Me connaissant, ça va passer. Je confirmai les dires à Reiko en m’adressant amicalement à mon ami César :
« Ouais...on vient tout juste de se connaître César. Mais j’avoue que je ne détesterais pas la revoir...un jour… »
Est-ce que j’ai vraiment dit cela? Je me rendis compte après quelques secondes, mon regard se tourna vers ma cavalière, je lui fis un sourire timide, ouais...bravo pour la subtilité de pro Ed’ -_- Oui bon, j’ai envie de la connaître plus bon! Est-ce mal? Puis, s’il y a affinité après, pourquoi pas? Bref, j’entendis la voix de Samaël qui me répondit à mon salut. Je l’écoutai parler et à mesure qu’il me parlait, je ne pouvais qu’acquiescer à ce qu’il disait. Je lui fis un grand sourire, j’avais l’air d’un grand frère qui vient de retrouver un petit frère. Ouais...bon, je ne connais pas en détail Sam, mais je ne sais pas, il est chouette et gentil, il aurait fait un parfait p’tit frère. Je galère dans mes pensées moi là, il complémenta ma tenue, je lui répondis, toujours avec mon sourire bien à moi :
« Hey merci! De même! Je suis tellement content de te voir ici. Je me demandais ce que tu étais devenu, disons que je n’ai pas eu de tes nouvelles depuis...oh my god, déjà un an, le temps passe vite! J’ai cru que tu avais quitté Enola..bref, content que tu sois toujours là. »
Dis-je avec conviction et sincérité. Puis finalement, Charlotte s’exclama à ma présence, j’ai cru qu’elle était en train de m’ignorer, mais non, elle était peut-être sur un nuage ou quelque chose du genre. Je vins à sa rencontre et je ne pu m’empêcher de lui faire une accolade amicale avec un bisou sur chaque joue. Je suis content de la voir également.
« Je suis content de te voir également, oh! Sérieux! Mon petit Lee d’amour a évolué! Woah, je suis hyper content. Il doit être hyper heureux là où il est, tout ça grâce à toi. Oui, faudra que je vienne faire un tour à l’arène dès que possible. »
Puis je revins vers Reiko, puis je lui dis :
« Charlotte est une très bonne amie, je lui ai confié Lee mon Débugant récemment et je suis très content d’apprendre qu’il a évolué. »
J’avais l’air d’un gamin qui vient d’apprendre une superbe nouvelle. Mais bon, je me calmai pour ne pas que ma cavalière pense que je suis un débile sortit de l’asile. C’était plus fort que moi, ce qui concerne mes pokémons, je suis cent pour cent ouïe à leur état, ils sont comme mes enfants.
Puis, Natsume vint à notre rencontre afin de demander à Reiko qui elle était, j’allais la présenter, mais Samaël prit les devant en introduisant Natsume comme son...copain! Un grand sourire se forma et je donnai une tape amicale à l’épaule de mon ami dresseur :
« Woah! Sérieux!? Je suis content pour vous deux! »
Dis-je avec toute la sincérité possible. Puis j’envoyai un pouce positif à mon ami Natsume. Je trouve leur couple vraiment chouette. Je laissai donc Reiko se présenter. Sinon, je vis Charlotte partir avec César, je leur saluai du regard en leur envoyant un clin d’oeil amical. La musique changea et je me mis tranquillement à danser, ben quoi, tant qu’à être sur la piste de danse, faut se bouger le popotin non? Je restai tout près de Reiko, je restai sage à danser sur place, d’un côté, j’espérai que ma chère Reiko vienne me rejoindre.
Edwin est hyper heureux de voir ses amis, bisou amical à sa chère protégée, félicite Sam pour son couple avec Natsu :) Continue à danser en espérant que Reiko revienne danser avec lui