J'avais envie de te revenir! {Pv. Max <3

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J'ouvrais les yeux sur le pont du Ferry qui m'emmenait vers Nuva-Eja. Je m'étais réveillé très tôt ce matin pour prendre ce bateau et arriver vite sur l'île de mon Maxwell. Je voulais lui faire une surprise, et je ne l'avais pas prévenu de ma venue. J'y allais en totale improvisation, aussi, sans renseignements, juste quelques vêtements pour la nuit et mes Pokémon. Je n'avais pas emporté tout l'élevage, évidemment! M'étant donc levé tôt, j'avais dormi pendant presque tout le trajet. Pirila était assoupie sur mes genoux, et je passais une main dans son duvet blanc, la réveillant doucement. Nono était à l'avant du pont, et se penchait un peu pour regarder la coque du bateau fendre l'eau turquoise. Splotto était grimpé sur sa tête, et s’émerveillait de la même façon. J’appelais les garçon à moi en leur proposant le gouter et ils ne se firent pas prier. Je sortais quelques baies et des gâteaux que nous commençâmes à consommer alors que l'île qui nourrissait les rêves de tous les compétiteurs se rapprochait. Ils étaient d'ailleurs nombreux, déjà, à aller s'y entraîner ou défier le Conseil et le Maître. Solène Weber... je n'étais pas sans savoir les rumeurs qui courraient sur elle et Maxwell, même si je sais que c'était une invention pour que mon amoureux protège ses arrières, je crois que ces deux-là étaient proches d'une façon ou d'une autre. Le haut parleur annonça que nous allions bientôt accoster, et mon cœur fit un bond joyaux dans ma poitrine... Enfin! Max, j'arrive!

Je mettais le pied à terre et baladais mon regard sur les plages de sable blanc, la jungle au loin, et la mer bleutée brillant au soleil de l'après-midi. Maxwell avait de la chance de vivre si bien entouré. Il devait être célèbre dans le coin, les gens devaient savoir ou il habitait... Tout naif que je suis, je demandais à une vieille dame souriante assise sur un banc si elle savait ou demeurait Maxwell Roméo Young, le Maître Coordinateur. La petite vioque ricana dans sa barbe avant de jeter sa main vers l'arrière, me désignait un immense manoir en haut d'une colline... Ne me dites pas que... Eh bien si. C'était ça la maison de Maxwell, je ne pouvais pas la rater! Je me sentais intimidé d'un coup. Si j'arrivais et que je tombais sur les domestiques, qu'on me demandait d'ou je sortais... Sans compter qu'il y avait certainement une sécurité de ouf sur ce domaine! Quoique, ce n'était pas le genre de Max de mettre des barrières partout, je ne crois pas.

Après m'être fait indiquer le chemin, je partais sur la route qui grimpait vers la colline, sur le chemin, je chantonnais un peu avec mes Pokémon, j'étais fou de joie. Nono aussi avait l'air content, de prendre des petites vacances, d'une, mais aussi de revoir Pandora... Hu, hu ,hu. Je l'avais taquiné plusieurs fois avec ça en quelques semaines... Quel coquin ce Nono! Aussi, Splotto avait réclamé son Bo. Quand à Pirila, elle laissait les choses venir, et vrombissait, toute guillerette à mes côtés. J'arrivai devant le portail ouvert... Chouette! Max devait être à l'intérieur. Je vérifiais vivement que personne ne me suive et me mettais à courir dans l'allée du jardin. J'arrivais vite devant la porte, tout essoufflé. Après avoir contemplé le magnifique jardin, j'utilisais la large poignée pour frapper à la porte. Comme je n'eus pas de réponse j'utilisais la cloche... Toujours rien. Zut... J'attendais quelques minutes mais personne ne vint. Je ressayait deux autres fois mais rien à faire, il ne semblait pas avoir âme qui vive dans la baraque. Zut de zut! Je descendais sur les marches, et y posais mes fesses, un peu tristounet. Max rentrerait bien à un moment ou à un autre! J'aurais dû m'en douter, il était très occupé, je n'aurais pas dû arriver comme ça sans prévenir personne, et surtout le principal intéressé.

Je commençais à lâcher soupir sur soupir, et envoyais Nono et Splotto mes éternels impatients jouer dans le jardin, leur faisait promettre de ne rien abîmer. Pirila reposa sa tête contre ma cuisse pour me consoler. Je lui grattais la tête avec un geste affectueux... Attendons encore un peu, il viendra! Je passais une bonne heure ainsi, à regarder mes compagnons jouer et à surveiller l'entrée du domaine... Max... Allez, viens! J'étais vraiment une midinette, je me pointais la bouche en cœur et j'étais certain de le trouver. Je savais que j'étais du genre fusionnel... Mais pas à ce point.
Puis, d'un coup, je me levais. J'avais aperçu comme un éclair de lumière au bout du chemin, et une silhouette se profila à l'ombre des arbres. Mon sourire se fit radieux en m'apercevant qu'il s'agissait bien de Maxwell. Comme j'étais venu, je courrais vers le bas de la colline, coupant les virages du chemin sans faire attention.

« Maaaaaaaaax! Surpriiiiiiiii- »

Oups. Uwaaaaaaah! J'avais trébuché dans un foutu caillou et je manquais de dégringoler et de rouler jusqu'à lui. Au lieu de ça, je tombais en avant, mais me redressais avant de manger le sol et repartais à tout allure sur la pente... Ouhalalaaaaaa! Attention devant! Je faisais des mouvements de bras à l'adresse de Max pour lui expliquer que je n'arrivais plus à m'arrêter, mais je devais mal m'exprimer. Alors je pilais net devant lui, mais rechutais de nouveau en avant, tombant alors sur Maxwell dans un espèce d'enlacement maladroit. Nous atterrissions dans l'herbe confortable sans nous faire mal, et je secouais mon visage pour reprendre mes esprits... Fiou. Tout cela sous le regard incrédule de mes Pokémons.

« Ouf... Euh... Surprise! »

Ah, ce qu'il m'avait manqué! Je ne tardais pas et l'enlaçais de plus belle, tant pis si on était par terre, comme deux idiots... Je voulais le prendre dans mes bras, tout simplement.

Sujet: Re: J'avais envie de te revenir! {Pv. Max <3 Mer 2 Oct 2013 - 21:30

J'avais envie de te revenir!

Quelle ne fut pas ma déception en trouvant la Pension vide. Comme si on m'aspirait de tout mon air. Qu'on me sciait les jambes. Je faisais le tour des installations, caressant quelques Pokémon que je reconnaissais aisément comme l'Escargaume rencontré quelques semaines plus tôt. Je ne pouvais contenir ma tristesse aux yeux de ces Pokémon qui m'accompagnaient: Tarek, Callie ainsi que Pearl, la Spoink tout juste capturée. Je m'accroupis dans les marches, cherchant à retrouver courage ou contenance alors que les trois plus jeunes de mon équipe m'entouraient de leur présence réconfortante. Malgré leurs efforts, rien ne pouvait éloigner cette tristesse épaisse qui me recouvrait tout entier, m'empêchant même de réfléchir. Mes mains entourèrent ma poitrine qui se serrait dangereusement. Franchement Maxwell. Il n’était pas là… et alors? Je le retrouverais, assurément, bientôt. Je ne pouvais cependant m’empêcher de rager à l’idée de ces longues journées de marche vers la Pension pour la découvrir dépourvue de cet habitant qui me charmait tant. En fait, Tarek avait mal calculé son déplacement en utilisant Téléport et nous nous étions retrouvés dans la Jungle d’Anula plutôt que chez mon amoureux. J’avais voyagé toute la matinée dans les hautes falaises des montagnes du Nord et je me trouvais totalement épuisé, à présent. Je n’avais qu’une envie : me soulager en pleurant. Mais j’avais déjà perdu trop de temps à pleurer. Maintenant, je me trouvais là, sur le seuil de sa porte, à chercher désespérément une solution à mon problème. Je pourrais lui laisser une note, je pensai, il saurait que j’ai visité. Je ne pouvais entrer par effraction… Sentir son odeur, me retrouver dans son petit monde après tout ce que nous y avions vécu… Je ne pouvais pas.

«Cher Emilio. Tu me manques cruellement. Je suis passé ce matin sans te trouver, mais sache que je reviendrai, aussi tôt que demain. Puis le jour suivant. Et l’autre d’après. Je reviendrai jusqu’à te trouver.

Maxwell.»

Je glissai le mot sous la porte d’entrée avant de me tourner vers mes trois compagnons, qui m’observaient toujours avec la même inquiétude. Callie sauta dans mes bras et je caressai ses longs poils bruns d’un air distrait. Pendant ce temps, Tarek se blottissait contre ma jambe pour m’envoyer des ondes positives grâce à la pensée. Une technique si efficace, que je me sentis aussitôt ramollir. Le petit savait s’y prendre avec moi. Ma colère se dissipa presque en entier, me laissant avec une étrange impression de vide. Dans un soupir, j’adressai un clin d’œil au petit Tarsal. Sans lui, ces derniers temps, je me serais probablement laissé perdre complètement dans ma douleur. Je m’en voulais de lui infliger ma peine, parfois, mais elle était trop vive pour la dissimuler, surtout à son radar à émotions. Je soupirai avant de lui faire signe. Nous devions rentrer à présent. Rester ici ne ferait qu’attiser la tristesse. Je rappelai Pearl à sa Poké Ball avant d’attraper la main de Tarek. Je me sentis alors aspiré dans un étroit tunnel. La terre tourna un instant et je me retrouvai devant la clôture de fer qui délimitait le manoir.

«Bravo pour ce Téléport, Tarek, tu as été génial.»

Une voix, lasse, qui se voulait encourageante. Je détestais me sentir enfermé chez moi, à ruminer. Je soupirai longuement, restant figé devant les portes. Je n’avais qu’une envie : me doucher et me changer, avant de passer un après-midi à évacuer mes frustrations dans un entraînement intensif en compagnie de ma nouvelle équipe. J’étais même décidé à faire participer Myst, cette fois. Elle n’échapperait plus à son destin, maintenant, pas question! Sale et épuisé, je remontai la pente, les mains dans les poches, l’Evoli sur l’épaule. Je sursautai donc quand j’entendis une voix me parvenir du haut de la colline. Une voix familière, qui brisa aussitôt l’étau qui m’enserrait la poitrine. Comme un appel du ciel. Ce voix m’appelait, me désirait. Mon regard se redressa et je le vis. Emilio. Emilio. Ma respiration reprit. La vie s’engouffra par mes narines, comme une grande goulée d’air frais. Mon soleil se lançait vers moi, les bras grands ouverts. Je… Je devais devenir fou. À l’imaginer alors qu’il me manquait tant… Je me faisais pitié, là vraiment. Je ne me savais pas si convainquant dans mon imagination. Ses cheveux blonds brillant de mille reflets, l’éclat pur de son regard émeraude… Je ne réalisai qu’une fois par terre que je ne rêvais, pas du tout.

Ses bras m’enlacèrent et les miens suivirent le mouvement. Son corps se blottissait contre le mien et je le prenais, le serrant fort contre moi. Je ne le lâcherais plus jamais. Ces jours sans lui, transformées en semaines, m’avaient été comme des éternités. Je ne supporterais plus jamais d’en être séparé. Plus jamais. Surprise? La plus agréable de toutes! Il était venu me chercher, juste quand j’atteignais enfin sa Pension! Connectés, élus l’un pour l’autre, nos pensées se profilaient au même rythme car nous avions eu la même idée. Sans plus attendre, je l’embrassais avec passion, goûtant avec délice à ces lèvres qui m’avaient tant manqué. J’avais tout oublié autour de moi, y compris mes Pokémon… Callie et Tarek échangeaient maintenant des regards confus tandis que je les ignorais royalement, m’agrippant de plus belle à mon amour. Bon sang. Mon cœur battait à la chamade alors que la nervosité me prenait aux trippes. Comment faisait-il pour me faire sentir ainsi, à chaque fois? J’avais tout oublié de mes tourments, laissant s’éterniser ce baiser tendre alors que ma main avait encadré son visage.

«Emilio… Emilio… Tu es venu… J’étais chez toi, juste maintenant… J’étais tellement triste de ne pas te voir… J’ai cru que… tu étais un mirage!» je lui soufflai quand il prit fin.

Je passai une main dans sa chevelure blonde, grisé d’amour. Nous étions seuls au monde. Il devait avoir pris le ferry de Vanawi pour arriver jusqu’ici… Oh Emilio… Je l’aimais tant. Il pouvait certainement lire dans mon regard toute l’affection que je lui portais.

«Tu m’a tant manqué, Emilio. Arceus que je t’aime!»

Messages : 406 Date d'inscription : 19/06/2013

Arnold Durand n'était pas ce genre de journaliste qu'on accueillait à bras ouverts, lui offrant interviews & séances photos avec plaisir. C'était plutôt le genre prédateur, qui poursuivait ses proies sans relâche à la recherche d'un scoop, discret & affamé, ne les laissant tranquilles qu'en ayant trouvé un ragot croustillant susceptible de lui rapporter quelques Opals tintants & trébuchants. Un peu comme Rita Skeeter dans Harry Potter, vous voyez? Non? Si je vous dit la femme Pokémagi se transformant en Statitik pour mieux espionner ses cibles, cela vous revient? Parfait. Dans le langage courant sinon, on pourrait assimiler Arnold à un paparazzi, bien qu'il préfère de loin le terme de "journaliste dénicheur" ; on se demande bien pourquoi, d'ailleurs.

Ces derniers temps, Arnold s'était mis en tête de découvrir quelque chose sur Maxwell Young, aussi nommé Monsieur Image dans le monde de la Compétition. Ce grand homme mystérieux malgré ses nombreuses apparitions dans les médias, devait bien cacher un grand nombre de secrets intéressants n'est-ce pas? C'était presque criminel de n'en dire si peu sur lui alors qu'il apparaissait tant! Depuis quelques jours donc, le journaliste errait autour de la demeure du Coordinateur, cherchant sans relâche LE secret qui pourrait lui rapporter. Mais s'il s'était attendu à ça..! Ce jour-là, en fin d'après-midi, une véritable mine d'or lui tomba sur les bras, prenant la forme d'un jeune blondinet venu lui aussi au manoir de Monsieur Image. Un jeune homme visiblement déterminé à le voir puisqu'il avait passé bien une heure à l'attendre, sous le regard de plus en plus intrigué d'Arnold qui ne cessait de poser ses yeux bruns sur lui à chacune de ses allées & venues sur la colline.

Finalement, l'objet de ses investigations apparut au bas de la pente, remontant en silence vers la demeure avec deux de ses pokémons. & alors que le journaliste se cachait en urgence derrière un arbre pour ne pas se faire repérer, l'incroyable arriva. D'un coup, comme électrisé par l'arrivée de Maxwell Young, le blondinet toujours en attente sur le pas de la porte du manoir se mit à courir, dévalant la pente pour se jeter sur l'homme aux cheveux d'argent sous le regard ébahi du journaliste. Oh, voilà qu'ils s'enlaçaient désormais, désormais allongés dans l'herbe après une belle chute, dans une position plus que compromettante.. Il n'en fallut évidemment pas plus à Arnold pour dégainer son appareil photo, muni de son plus bel objectif.

- Ça.. Ça c'est un scoop qui vaut de l'or.

Si je vous dit qu'il avait littéralement des étoiles dans les yeux tout en faisant le point, vous me croyez? & bien, vous devriez. Il en sautillait presque comme un Spoink surexcitée derrière son arbre, tout en prenant le cliché. Il voyait déjà les gros titres annonçant son article.. Il n'était pas encore au bout de ses surprises. Il manqua presque de lâcher une exclamation d'enthousiasme qui aurait indubitablement dévoilé sa présence quand le Coordinateur, ne se contentant pas seulement de répondre à cette étreinte, venait même d'embrasser son visiteur blond avec une passion qui ne laissait aucun doute.

- Par le caleçon d'Arceus! C'est le scoop de ma vie! Bon sang bon sang bon sang.. Les médias vont s'arracher mon article. C'est de l'or, des Opals comme s'il en pleuvait! Gniaaaahah!

Marmonnant dans sa barbe à vive allure, le voilà de nouveau en train de mitrailler le couple de photos. Il avait bien failli se trahir avec cette exclamation refoulée en dernière seconde.. Mais pour le coup, ses longues journées de recherche derrière Monsieur Image avaient porté des fruits fort alléchants.. Que de titres sympathiques allaient orner les journeaux d'ici peu.. "Maxwell Young gay! Mais que va devenir Sunny?", ou encore "Maxwell Young dans les bras d'un autre homme, quelle déception pour sa fiancée!". Aha.. Il s'en frottait les mains d'avance, tout en quittant aussi discrètement que possible la colline, rêvant déjà à son article.

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Ben ça, pour une coïncidence. Si on était pas connectés pas une sorte de destin là, je... Je ne sais plus. Tous nos Pokémon regardaient la scène, bouche bée, immobiles comme si le temps s'était arrêté. J'aurais aimé qu'il stoppe son cours, mais c'était tout comme. Il n'y avait plus que Max et moi, qui nous embrassions tendrement allongés sur l'herbe du jardin, nous avions complètement oublié ou nous étions et que nous avions l'air potentiellement ridicules. Entre deux déclarations d'amour enflammées, nous continuions de nous embrasser avec la même passion que la première fois... Max... Il avait l'air si heureux. Il était allé chez moi, nous nous manquions atrocement, il semblerait, mais je comptais bien remédier très vite à combler ce vide. Ne vous méprenez pas sur mes paroles, il n'y avait rien de lubrique, là vraiment. Et je ne me justifie pas!!

« Je suis là, Max! Je t'adore.. Je t'aiiiiiiime! »

Et je fondais sur sa bouche à nouveau. Ça ne finira donc jamais? Non. Je ne voulais plus que cela finisse. J'avais été si angoissé ces derniers jours que tout alors retombait, allait se faire voir chez les grecs...

« Je ne veux plus partir Max. Je suis a toi, et tu es à moi... »

Ouhla... Ouhlalala! Je me sentais tout drôle, ça faisait tellement solennel, tout ça! J'allais l’effrayer si ça continuait... Non pas que je ne le pensais pas mais... Bon, je l'aimais tellement, Max, aussi, l'amour me rend complètement gaga. Enfin, c'est lui qui me rend gaga. Après un long silence ou nous échangeâmes au bas mot milles baisers, j'entendis Nono qui fit un bruit fort étrange... Un espèce de râle entre le « Nooooo » et le « Quoiiiiiiiii? ». Ça valait peut-être une explication, le secret était dévoilé au grand jour, enfin, ça restait dans une sphère privée. Est-ce que Nono comprenait mon retard pour le travail de l'autre matin? Hum... je ne préférerais pas! Je finis par rompre ce délicieux contact et me relevais en entraînant Max d'une main tenant la sienne. Nous restâmes main dans la main, à simplement nous contempler, et je sentais mes yeux s'humidifier. Rah, non, zut! Pas pleurer, Mil-Mil! Je commençais à rire comme un gros bêta, passant d'un opposé à l'autre à la vitesse de la lumière. Mes Pokémon étaient d'autant plus largués... Bon, je leur dit?

« Hummm... euh... Ben, vous voyez, Max et moi, on s'aime beaucoup. Vraiment beaucoup! Et quand on s'aime beaucoup ben on... On se fait des bisous partout! »

Puis je riais de plus belle. En me plongeant dans ses iris d’améthyste, une vague de bien-être et de bonheur m'envahit, ma main dans la sienne me réchauffait plus que raison. C'était tellement incomparable. J'avais envie de lui, pas uniquement au sens charnel, je voulais tout, sa compagnie, son simple contact, le tenir encore et encore dans mes bras, rouler avec lui dans l'herbe, lui faire de chatouilles, des papouille, de la ratatouille, le porter jusqu'à la chambre, lui faire l'amour passionnément toute la nuit, regarder les étoiles avec lui, le voir ouvrir les yeux à mes côtés, aller jouer au jokari en petit maillot de bain rainbow sur la plage... Oui tout ça! Je riais de plus belle et j'enlaçais Max sans lâcher sa main, respirant encore et encore son odeur qui m'enivrait tant. J'avais hésité à me laver pour garder son odeur, c'est dire!

Puis voyant que le ciel s'assombrissait déjà, je l’entraînais à ma suite du le chemin qui nous portait vers la gigantesque maison de Max. j'avais tellement hâte de visiter, découvrir ou il vivait, pour l’imaginer bien au chaud dans son chez soi quand il ne serait pas avec moi.

« J'ai trop envie de visiter! Ça doit être trop bien de jouer à cache-cache chez toi! »

Je riais, je continuais de rire sans m'arrêter ni faiblir. Arceus, s'il te plaît, arrête le temps. Fais que tout soit toujours ainsi!

Sujet: Re: J'avais envie de te revenir! {Pv. Max <3 Jeu 10 Oct 2013 - 2:09

J'avais envie de te revenir!

Son enthousiasme me contaminait, sans que je ne puisse m’en protéger. Pourquoi l’aurais-je souhaité, finalement? Je me laissais bercer par ce parfait petit bonheur, le tenant tout près de moi sans vouloir le relâcher. Oui, mon bonheur portait un nom, il s’appelait même Emilio Rainbow. Il m’embrassait à nouveau et j’en oubliais même où je me trouvais, devant mon manoir qui attirait tous les jours des dizaines de visiteurs, de fans ou de journalistes qui ne demandaient qu’à emporter avec eu une partie de mon intimité, cette intimité que je gardais jalousement. Mais avec lui, je n’avais plus aucune retenue, même devant mes Pokémon. Il n’existant réellement plus que lui et moi et cette herbe qui nous berçait, complice de nos embrassades d’adolescents éperdus. Je respirais son air et c’était tout ce qui comptait pour moi. Au diable le reste du monde et les bombes qui tombent. Dans mon petit plaisir égoïste, je ne pensais même plus à cette guerre sur Enola, seulement à lui, à lui, qui m’avait tant manqué. Je m’imprégnais de son odeur, réalisant avec horreur que je n’étais pas affublé pour me présenter devant lui! Avec mes pantalons abîmés, mes vêtements sales, et, soyons honnête… J’avais sué durant cette balade! Sué de peur quand Tarek s’était avancé devant le petit Machoc! Oh Arceus. Je rougis de honte à l’idée que mon bien-aimé me voit ainsi.

J’oubliai rapidement pour rougir de plus belle. Emilio s’était arrêté quand il réalisa que nos Pokémon assistaient à ce spectacle, complètement interdits. Je me figeai, tout comme lui, scrutant la réaction de mes deux bébés. Tarek souriait, visiblement ému. Ses joues avaient rosi, tout comme les miennes. Callie pour sa part, jouait avec un papillon un peu plus loin. Voilà qui prouvait qu’elle s’en fichait bien, au final, de mes histoires de cœur! Emilio chercha réconfort auprès de moi et je lui souris, savourant le vert pur de son regard, y puisant moi-même une force. Une force née de notre affection. Je me retins de caresser une fois de plus son visage aux traits fins pour plutôt serrer sa main. Il me prit contre lui et je répondis à son étreinte avec délice. Puis le ciel menaça de nous tomber sur la tête et il était temps de rentrer. La saison des pluies à Enola, mesdames et messieurs! Je me relevai en sa compagnie, à contre-cœur. J’aurais souhaité m’étendre au soleil encore un peu avec lui, mais je ne pouvais combattre le ciel. Ainsi, je me dirigeai avec lui vers ma demeure qui me semblait soudainement beaucoup plus accueillante de sa présence. Je rappelai Callie et Tarek près de moi, qui nous emboîtèrent le pas joyeusement.

«Jouer à cache-cache? Je ne sais pas… Je n’ai jamais tenté le coup, à vrai dire. Je passe le plus clair de mon temps sur le terrain extérieur à m’entraîner, à vrai dire, ou encore dans la bibliothèque à dévorer un bouquin.»

Je souris. Je réalisais qu’en fait, il n’en connaissait pas tant sur moi, encore. Mon ami, plus joueur, proposait une partie enfantine dont l’idée sembla plaire aussitôt à la cadette du groupe. L’Evoli sautillait autour de moi avec un regard insistant, trop mignonne pour mon propre bien. Je m’en emparai avec un soupir avant d’ouvrir la porte d’entrée.

«L’idée pourrait être bonne, mais je verrai à te faire la visite ainsi qu’à tes Pokémon avant de tenter le coup. Sinon j’ai bien peur que tu ne me retrouves jamais.»

Je lui adressai un clin d’œil avant de perdre tout sourire. Gloria, une de mes employés, accourait déjà en ma direction, en fronçant le nez devant mon allure négligée qui me ressemblait si peu. Elle devait penser que quelque chose s’était produit pour que je me retrouve dans cet état. Je soupirai avant de l’arrêter d’un geste.

«Gloria, aujourd’hui vous avez congé. Je veux tout le monde en vacances, sauf le gardien.»

«Mais… mais… Monsieur Young…»

«Gloria, je double votre salaire pour la journée si vous me laissez tranquille aujourd’hui.»

Elle ne se fit pas prier. Enfin, nous serions tranquilles! Je retrouvai aussitôt le sourire en menant mon amoureux à l’intérieur de la demeure. La pluie s’abattit sur les carreaux et je me sentis soulagé de voir que nous avions pu entrer à temps! Malheureusement, mes plans d’entraînement pour l’après-midi se retrouvaient à l’eau, littéralement. Moi qui voulais pratiquer Danse-Pluie! Voilà qu’il pleuvait des cordes déjà. Pauvre Turbo, il serait déçu. Je sursautai. Turbo! Il serait probablement heureux de retrouver son bon ami Splotto! Je le laissai sortir de sa Poké Ball et, en effet, il se dirigea aussitôt vers son confrère pour le saluer avec une joie non dissimulée. J’attrapai la main d’Emilio, y portant un bref baiser avant de lui sourire.

«Mon cher, je te ferai visiter ma demeure et devrai m’éclipser pour une douche rapide. Je crains ne pas être à mon meilleur aujourd’hui…»

Je désignai mes vêtements sales, rougissant un peu.

«Je te laisse le loisir de choisir : l’aile Nord avec la bibliothèque, les chambres ainsi que le solarium, ou encore l’aile Sud avec les salons, la salle à dîner et la cuisine? Quand tes Pokémon et toi connaîtrez bien le manoir, je vous laisserez tous jouer à cache-cache et me joignerai à vous quand je serai présentable!»

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Je découvrais en permanence des nouvelles choses sur Maxwell, pour mon plus grand plaisir. Nous étions tombés amoureux sans vraiment très bien nous connaître, en réalité. Il semblerait que nous ne soyons pas de ces gens qui se confient facilement, préférant tout aborder avec le sourire, regarder droit devant avec le sourire, en évitant de repenser au passé. Enfin, ça, ça valait pour moi... J'étais a la fois tellement heureux de revoir Maxwell mais... Je continuais de m'inquiéter pour je ne sais quoi. Alors qu'il était juste là, tout vivant et resplendissant! Moi, Emilio Rainbow, je voulais le protéger pour qu'il garde à jamais son sourire. Son expression lors de nos adieux l'autre fois... C'était trop dur, j'avais failli pleurer devant lui, et je m'étais effondré dès qu'il avait disparu de ma vue. J'ai fait promettre Nono de ne rien lui dire, il ne devait pas voir la moindre de mes faiblesses, je voulais aller de l'avant. Max ne disparaîtrait pas comme Sky, car je serais toujours là pour lui. Tant de promesses que je lui faisais déjà alors que nous nous connaissions tant et à la fois si peu.
Apprendre quelques autres passions de mon amoureux me fit plaisir à un point que je n'aurais jamais imaginé! Je n'avais pas grand chose à lui dire pour ce qui est de la lecture... Je n'étais pas très cultivé, il fait dire, je viens d'une famille de fermiers, faut dire, moué! Chuis un gars d'la cambrousse! Les insectes, c'était mon seul domaine d’érudition, et Maxwell devait savoir bien plus de choses sur le monde! Je riais de nouveau quand il me dit qu'il avait peur que je me perde, peut m'importait, il me tardait de visiter le manoir! J'allais me jeter à son cou à nouveau pour lui voler un baiser, mais c'est alors qu'une dame sortit de la demeure. Ben alors! J'avais frappé et personne n'avait répondu! Ils me snobbent ou quoi? Je ne peux pas lui en vouloir, à cette bonne dame, elle a dut penser que j'étais un fanboy. Mais est-ce qu'elle nous avait vu?

Une pointe d'effroi m'envahit quand je vis Max jeter des regards et des mots des plus froids à Gloria, et la chassa presque pour la journée. J'avais déjà eu ce genre d'aperçu avec Antonio l'autre jour mais tout cela m'interpellait, il n'était pas gentil et roucoulant seulement avec moi, quand même? Ou alors c'est que je le rendais schizophrène... je pars un peu loin là! Je vis Gloria partir sans demander son reste à l'annonce d'une augmentation de salaire, ah, l'argent. Et enfin, nous pûmes entrer dans le hall de la maison. J’émis un sifflement et des «ooooooh», des «waaaaaah» ebahis en voyant que la baraque était aussi grande à l'intérieur que vue de l'extérieur. Je n'aurais peut-être pas du siffler car j'avais aussi appelé la pluie. Zut. Splotto avait commencé à gambader avec Turbo dans la maison, je faisais confiance à la petite louttre qui le guiderait très bien comme Splotto l'avait fait pendant leur passage à l'elevage. Je sentais que Nono était tout fébrile derrière moi... Hum, j'avais ma petite idée sur les raisons de son impatience.

« Max... Tu sais que Nono a beaucoup manqué la présence de Pandora, ces derniers temps? »

En entendant mes mots, mon Scarhino sursauta et fonça sur moi pour me donner des coups de pattes pour me faire taire, je riais et tirais mon amoureux par la main en acceptant sa proposition. J'entendais les mots cuisine puis bibliothèque, j'avais faim, pour changer, mais j'avais aussi envie de voir la bibli ou Max devait passer du temps, sans parler de sa chambre. Après une brève moue inspirée de réflexion, je hochais la tête pour confirmer ma décision.

« Le Sud mon capitaine! Allons vers le Sud! Même si j'ai aucune idée de quelle direction c'est ici! »

Je lui volais un baiser et ricanais à nouveau. Je devais arrêter avec ça, il allait se lasser... J'avais vraiment l'air bête! Je fixais son regard, tout sourire, il me donnait des idées à force de parler d'aller tout seul sous la douche. J'avais un peu envie de le guérir de ce léger traumatisme de notre entrevue dans la salle de bain l'autre fois... Ah, si j'avais su! On aurait pu y penser plus tôt! A mi-voix cette fois-ci, je lui glissait quelques mots à l'oreille, à l'abri des sens curieux de Nono et des autres.

« J'aurais bien besoin d'une douche, moi aussi... Mais pas tout seul, bien sur. »

Puis je remettais mon sourire niais et attirais Max vers l'escalier tel un enfant qui voulait découvrir ses cadeaux de noël.

« On y va, on y va! »

Sujet: Re: J'avais envie de te revenir! {Pv. Max <3 Dim 20 Oct 2013 - 3:46

J'avais envie de te revenir!

Je me sentais… si léger, si heureux. Était-ce possible de posséder un tel pouvoir sur une personne? Pouvait-il ensoleiller la vie des autres ainsi, si gratuitement, sans rien demander en retour? M’était-il réellement permis de le prendre son affection ainsi et de m’en nourrir ainsi. Il m’était comme une lumière au bout du tunnel, après cette semaine encore une fois éprouvante. Après cet échec de la part de Tarek de nous mener convenablement à la Pension du jeune homme, mon long voyage jusqu’à celle-ci, ma quasi noyade et l’évolution éclair d’Artémis, j’avais bien des choses à lui raconter! Mais tout viendrait à temps, et puis je mourrais d’envie de me blottir contre lui, à l’écouter pendant des heures, de tout ou rien. Son enthousiasme me prenait et je me surprenais à nous imaginer jouer à la cachette tout l’après-midi, moi qui tombait pourtant de fatigue et qui avait prévu un entraînement en compagnie de mes Pokémon. Je changeais, avec lui. Je devenais plus calme, plus détendu et surtout plus souriant que jamais. Mes sourires, je lui offrais sans aucune retenue. Je ris d’ailleurs comme un imbécile quand il évoqua une affection de la part de Nono envers la jolie Pandora. Celle-ci devait errer quelque part dans le manoir, ainsi elle ne surprit pas cet aveu de la part de l’insecte lorsqu’il se jeta sur son dresseur pour le faire taire. À la connaître, elle se serait probablement trouvé très gênée de cette attention.

«Je ne dirai rien, promis.» fis-je à l’intention du Scarhino en posant une main rassurante sur son épaule costaude.

Comme Emilio choisit l’aile Sud, je le menai lentement vers celle-ci, avant de me faire voler un baiser! Ah, cruel blondinet, j’avais envie de bien plus, mais le regard innocent de Callie, non loin de moi, me tenait tranquille. Je ne souhaitais évidemment pas la traumatiser, la pauvre, même si je doutais qu’une telle chose puisse être possible. Trop maligne, la petite, pour se laisser impressionner par quoi que ce soit! Ce qui suivit me prit cependant de court et je ne pus m’empêcher de rougir telle une pauvre pivoine idiote! Arceus, Maxwell, un peu de retenue! Trop difficile, j’imaginais déjà son corps sous le jet chaud de la douche avec une pointe de culpabilité. Évidemment que sa proposition me tentait, me tentait beaucoup. Un peu de temps seul à seul, je ne vivais que pour cette idée! Mais pour le moment, je devais agir en bon hôte. De plus, je mourrais de faim. Je n’avais rien avalé depuis ma collation dans les montagnes… Mon estomac grognait violemment.

Ainsi s’entama la visite. J’expliquais l’utilité de chaque pièce, particulièrement les nombreux salons et petites pièces de repos que j’appréciais tant. Je lui désignai la salle dite «de cinéma» où je visionnais souvent de vieilles prestations de Coordinateurs connus ou encore les miennes. La salle à manger, qui pouvait aisément recevoir vingt personnes. La cuisine, où je lui proposai un goûter simple de fruits et de fromages, que j’avalai avec délice, compte tenu de ma faim. Je lui racontais comment Tarek m’avait fait une peur innommable contre un Machoc sauvage, ou encore comment Artémis m’avait sauvé la vie. Je l’écoutais aussi, même si je me découvrais un intérêt particulier pour la parole. Je m’arrêtai finalement, l’estomac plein, pour reprendre la visite. Je nous dirigeai enfin vers l’aile Nord, ma préférée de toutes. La salle de bal, utilisée pour mes prestations quelques fois, et aussi la bibliothèque! Je passai rapidement par les nombreuses chambres du deuxième étage, n’osai montrer la mienne, même si en fait, Emilio la connaîtrait bien assez tôt.

«Voilà je crois que nous avons fait le tour! Il resterait le terrain extérieur, ce que nous ne pourrons découvrir cet après-midi, compte tenu de la pluie. Moi qui avait prévu m’entraîner!»

Je souris en découvrant l’évidente déception de Turbo. Lui aussi aurait bien aimé travailler sur sa performance à venir. Son enthousiasme me charmait. Je lui caressai la tête avec affection. Pandora profita de ce moment pour apparaître près de nous, et vint aussitôt se blottir contre moi. Je lui avais manqué, comme je pouvais voir. Je pris le temps de lui offrir tout mon amour avant de lui demander, sous le ton de la confidence :

«Ma chère Pandora, pourrais-je te demander d’occuper les Pokémon de mon invité, un moment? J’ai quelque chose à montrer à Emilio avant de passer sous la douche.»

Mon alliée s’empressa d’accepter, ce dont je la remerciai avec chaleur. Dans un brouhaha bienheureux, les Pokémon disparurent au coin du couloir et je me retournai vers mon amoureux. Je ne mis pas longtemps à l’embrasser vers moi pour l’embrasser un peu plus fougueusement que je ne l’avais d’abord calculé.

«Ta proposition tient-elle toujours?» je demandai malicieusement, enfiévré par sa présence, m’imprégnant de son odeur délicieuse.

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Pauvre Nono, il lui tardait tellement de voir Pandora que son secret était déjà dévoilé. Il allait faire la tête... Il avait tendance a se renfrogner en la présence de Max, je l'avais remarqué, peut-être de la jalousie ou de la responsabilité car mon amour n'avait pas le droit d'accaparer tout mon temps. Eh bien Nono devrait s'y habituer! Il avait tiré une moue de vieux con quand Max lui avait fait sa promesse toute gentille, et je lui envoyais un regard foudroyant de reproche, il n'étais pas chez lui, bon sang! J'avais le droit de fréquenter qui je voulais, crotte de Vivaldaim! Mon Scarhino n'avait pas connu Sky, alors une autre chose rentrerait peut-être en compte est qu'il trouvait étrange que je sois si proche d'un autre homme... Bon, il s'en rendrait bien compte un jour, mais il faudrait lui mettre les points sur les « i ». Je soupirais et regardais Max un peu confus alors que Nono s'éloignait derrière ses compagnons et entamais la visite en nous suivant de loin.

« Désolé, Max, Nono est un peu... Désolé, il est mal élevé ce gros balourd... »

Enfin, je découvrais la demeure de mon ami, cela ma faisait à la fois plaisir et bizarre... Je pourrais très bien l’imaginer dans son environnement quand je penserais à lui, maintenant, c'était rassurant. De savoir qu'il était si bien logé. Un maison si grande aurait pu paraître terriblement froide et triste car habitée d'un seul homme, mais ici, c'était tout l'inverse. Je poussais des sifflements ou des exclamations à chaque nouvelle pièce, car chacune d'elle était envahie d'une énergie particulière qui pétillait dès que l'on passait la porte... Tout était si plein de vie, je ne sais pas si Max se rendait compte de la magie que dégageait ce manoir! Je fus ravi de notre escale dans la cuisine, et je crois que mon ventre le fit bien comprendre, en émettant quelques ronronnements satisfaits quand je commençais à digérer. Quant à Nono, il avait vite oublié de faire la tête, car Pandora avait rejoint la troupe de visiteurs, et le voilà tout mielleux. Max m'avait compté ses aventures en montagne à la recherche d'un oiseau bleu avec beaucoup d'entrain, son Tarsal avait fait des merveilles, je ne m'étonnais plus des progrès de sa capacité Teleport, il me fallait vraiment trouver un pokémon psy aussi! La pluie battait dehors, nous avions décidément le truc pour attirer les averses, nous deux, pourtant, personne n'avait chanté pour la faire tomber, cette pluie. On était tombés le jour ou Arceus vidangeait le ciel, c'est tout, enfin je crois. Et puis... N'étions nous pas bien au chaud, tous les deux, à l'intérieur?

« J'avais envie de revoir Turbo à l’œuvre aussi, c'est dommage... Tu crois qu'il pourrait monter quelque chose avec Splotto, tous les deux? Genre... Splotto qui jette de la boue sur le sol humide, Turbo glisse dedans et... PAF! Des feux d'artifice en boue et Splotto danse dessous! »

Pardonne ma niaiserie et mon ignorance en la matière, Max! Peut-être que ça ne serait pas génial, mais par là, j'avais vraiment envie de m’intéresser à lui de plus près, je voulais qu'il me dise des choses. Il y a des gens qui racontent toute leur vie dès le premier jour, et c'est très chiant, et d'autres qui ne disent jamais rien... Et Max était de cette dernière catégorie, avoir encore une multitude de choses à découvrir me rendait joyeux et triste à la fois d'être si ignorant... Jamais Max ne m'avait parlé de son passé... Il devait avoir été blessé, pour se cacher à ce point. Je secouais la tête pour chasser mes sombres idées et me concentrer sur Max qui avait fait prendre congés au Pokémon... Nous étions seuls alors... Enfin seuls. Si ma proposition tenait toujours? Comme toute réponse, j'approchais son visage du mien et prenais ses lèvres dans un geste tendre, le caressant des mienne et finissant par y déposer des baisers tandis que mes bras entouraient sa taille, remontant dans son dos.

« Je te suivrais mon amour! »

Ah, voilà... J'avais envie de lui, maintenant... Le sentir près de moi comme ça, depuis trop longtemps déjà que cela n'était arrivé. Je le voulais uniquement a moi, tout de suite. J'embrassais ses joues et descendais doucement vers son cou pour lui faire comprendre l'envie qui m'animait et reprenais sa main dans la mienne pour qu'il me guide vers sa salle de bain...

/HRP: Pardon, j'ai pas vraiment fait avancer... Emilio n'est pas chez lui donc je ne savais pas bien comment continuer =S Dis-moi si tu veux que je rajoute des choses!/

Sujet: Re: J'avais envie de te revenir! {Pv. Max <3 Jeu 24 Oct 2013 - 19:48

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Sujet: Re: J'avais envie de te revenir! {Pv. Max <3 Jeu 24 Oct 2013 - 21:22

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/HRP: C'est coooourt ;w; Pardon ;w;/

Sujet: Re: J'avais envie de te revenir! {Pv. Max <3 Mar 29 Oct 2013 - 1:26

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Sujet: Re: J'avais envie de te revenir! {Pv. Max <3 Dim 10 Nov 2013 - 1:18

J'avais envie de te revenir!

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J'enfouissais mon visage dans le cou de Max, me laissant bercer par l'écoulement de l'eau et ses douces paroles. Je fermais les yeux en laissant mon souffle reprendre son cours normal doucement, et profitant des dernières gouttes de l'enivrement qui donnaient encore quelques frissons de plaisir à mon corps. Un dernier soupir de bonheur quand il me disais qu'il m'aimait, et serrer ses bras plus fort encore pour continuer d'enlacer nos corps nus. Puis Max renifla, plusieurs fois. Les yeux ronds et remplis d'inquiétude, j'embrassais son cou et le regardais, interdit, pleurer un peu contre moi. Ce... Ce n'était pas bien? Je n'avais pas été assez... Non, c'était autre chose il... j'avais dit quelque chose qui ne fallait pas? Bien sûr que j'allais rester, je ne sortirais pas sous une pluie torrentielle pour prendre le Ferry, et j'étais là pour lui! Un peu paniqué, je prenais son visage entre mes mains et embrassais doucement son front, ses joues et ses yeux aux coins desquels les larmes avaient crée de petites rigoles salées.

« Je reste Max... Je t'en prie, ne pleure pas... C'est tellement merveilleux, tout ça! »

Le l'enlaçais de plus belle pour le bercer, caressait doucement sa chair nue pour le réconforter et lui soufflais des mots doux à l'oreille. Je l'aimais tant... Je ne voulais pas le revoir triste. Je voulais qu'il éclate de joie, avec moi. Bientôt, nous pourrons crier notre amour sur tous les toits -bon quand même pas mais, je voulais que les gens voient aussi que nous sommes heureux-, quand Max sera prêt, je serais toujours à ses côtés.

« Je ne vais pas partir Max... Je suis si content d'être enfin là avec toi. »

Je continuais de l'enlacer sans sentir la moindre lassitude. J'avais seulement besoin de lui contre moi, nu ou non, ce n'était plus sexuel, c'était seulement du pur bonheur. Le sentir tenir à moi et réciproquement, nos deux corps se comprenant mutuellement... Je crois qu'il n'y avait pas moment plus merveilleux qui vaille la peine d'être vécu. J'étendis mon bras pour attraper une serviette après avoir refermé le robinet d'eau et entourait le corps de Maxwell avec, faisant ensuite de même avec le mien. Je restais le plus contre lui possible, je ne voulais plus me décoller, même si il faudrait bien un jour. Peu à peu, sans geste brusque, je rompais doucement notre contact, déposais encore un baiser sur les lèvres de Max, et allais pour me sécher et rassembler mes vêtements. J'explorais encore la pièce du regard, comme si je n'avais pas eu assez le temps de l'explorer avant que l'on fasse l'amour, je crois que je garderais toujours une image coquine de cette salle de bain, désormais.

« Eh bien Monsieur le Champion Coordinateur vous aurais-je époustouflé de ma performance? »

Je rougissais, un peu honteux d'avoir l'air si prétentieux d'un coup, mais mon envie de détendre l'atmosphère était revenue. A vrai dire, du point de vue sexuel, j'avais inversé mes habitudes en passant de Max à Sky, donc bien sûr, tout ça découlait de mon instinct, mais est-ce qu'au moins, Max était aussi comblé que moi? J'étais en train de remettre mon caleçon et j'embrassais encore du regard le corps nu de Max, subtilement caché par la serviette de bain.

« Enfin je... J'espère que c'était... Bien, pour toi... euh, faut me dire si je m'y prend mal, ahem. »

C'était débile, tout ça parce que je l'avais vu pleurer, je ne pensais vraiment qu'à moi, dire des trucs comme ça alors que Max était triste... Quel abruti!

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J'avais envie de te revenir! {Pv. Max <3

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