Quand on est trop radin pour prendre un audioguide. {Phoebe

Quand on est trop radin pour prendre un audioguide.

Hm, y’a pas a dire, c’est toujours bien joli, tout ces jolis objets alignés dans des vitrines. Ce sont que des cailloux pour la plupart, mais des cailloux qui portent avec eux une longue histoire, celle d’une île qui en a vu de belles durant toute son histoire. Ce grand musée d’histoire naturelle, c’est une des raisons pour lesquelles je continue de me risquer à Bagin, cela malgré le fait que mon épaule, mon pied, et ma main, me fassent souffrir en souvenir de ce qui m’est arrivé il y a plus de deux ans. Oh, mais, ce ne serait pas moi de faire quelque chose sans la moindre excitation d'un potentiel danger! Néanmoins. Ludwig, mon jeune frère, est en ce moment dans une des pièces d’activités pour enfants du musée, il en a encore pour tout mon temps pour admirer la beauté des vestiges du passée entreposés dans la grande bâtisse -une des plus anciennes, et qui tient bon- de la ville.

De telles explorations me renvoient souvent au fait que j’aurais certainement du persévérer dans les études au lieu de faire l’imbécile, me pressant pour fuguer à peine ma majorité atteinte pour… Bah, pour glandouiller. Même si j’ai vite trouvé un job pas mal rémunéré, bien que fortement contestable. Enfin. La taille de ma bibliothèque atteste de mon amour pour le cinéma, le théâtre, les lettres et l’histoire.. Dommage que je n’ai rien pu faire de cette culture. Je pensais qu’elle me servirait mieux, en me lançant dans cette carrière d’acteur vedette propulsé quelques petits mois avant qu’on l’oublie.. Mais, nous sommes dans un monde ou tout le monde se fout bien de votre originalité, dès qu’elle menace d’apparaître au grand jour. Ahlala. C’est là toute l’histoire de ma vie! Je n’ai pas l’envie de me mettre en colère pour briser mon portable par terre, ni de m’appesantir là-dessus, et réajuste mes lunettes teintées sur mon nez, m’assurant encore que mon accoutrement neutre au possible, si différent de mes costard extravagants, me fait passer inaperçu. Mes cheveux plaqués en désordre, il n’y a guère que leur couleur qui pourrait me trahir aux yeux de ceux qui me connaissent et me veulent mort. Mais bon, ils n’iront pas arrêter tous les blondins trois bonnes heures à s’amuser dans un bas à sable miniature de jeunes architectes en herbe, pinceaux et autres outils à la main, bien occupé à déterrer des Armaldo et des Kabutops. Ce qui me laisse du vide à combler. Même si j'aurais vachement aimé jouer à déterrer des fossiles aussi. Bouh. Ce serait marrant, mais bon, sachant que mon frangin risquerait de m’attendre, on va éviter les folies.

Je me remets en route, déambulant aux côtés des squelettes et différents objets du quotidien des ancêtres des natifs Enolians. J’entre dans la salle consacrée à la colonisation d’Enola par ce cher Monsieur d’Aigues et son équipage français, il y a de cela des siècles. En me régalant sur les cartes, le grand tableau situé au fond de la salle m’interpelle toujours. Il représente Mister d’Aigues en train de tenter de marchander avec les natifs « pure laine », de manière assez peu pacifiste si l’on regarde de près, certains détails ne trompent pas sur les intentions des autochtones de défendre leur territoire, refusant l’invasion occidentale. Mains dans les poches, et exalté par l’esprit belliqueux camouflé volontairement pour donner bonne figure à l’occident, je ne remarque pas tout de suite la jeune femme aux cheveux colorés de vert qui s’est jointe à l’admiration de ce celèbre tableau historique dans la mémoire collective Enolianne.

« Mouais, vu comme ça, on pourrait presque croire que les indigènes étaient les seuls qui étaient incivilisés et barbares, pour se défendre, hm? » Fis-je, en pensant à voix haute, un peu pour déclencher une réaction chez la jeune femme aussi, et peut-être engager une conversation. « Hm. Je suis mauvaise langue. En réalité, il paraît que ce Monsieur d’Aigues est passé par l’apprentissage des coutumes locales pour se faire accepter… On a vu des colonisations plus violentes dans l’Histoire, que celle-ci. Ça fait une jolie histoire à raconter aux gamins, non? »

Ce serait mentir d’admettre que je ne veux pas étaler ma science bêtement et gratuitement, là. Mais bon, parfois, je suis un peu humain, et je me sens l’humeur de lier avec les gens, aléatoirement. Elle peut très bien choisir de m’envoyer péter aussi, d’ailleurs, je ne le prendrais pas mal. Enfin, qui sait.

Avec Phoebe Garmon

Petite sortie au musée pour nerdiser gaiement.

Phoebe Garmon Ft.

Alexander Nagel

Cela faisait déjà quelques années que la jeune Rhodienne vivait dans la région de Enola et pourtant, elle avait l’impression qu’elle débarquait tout juste de son bateau. Tout semblait si nouveau, si… étrange encore à ses yeux. Et pourtant, elle avait pris de l’âge entre temps. Mais que trop peu d’expérience apparemment. Suffisait de la voir réagir en foule. Ou surtout, si simplement sa Lippouti qui demeurait encore, une simple Lippouti, accrochée au bras de sa mère. Mais était-ce réellement une mauvaise chose ? Peut-être, mais cela rassurait la jeune femme d’abord et avant tout. Et ainsi, elle parvenait à sortir de temps à autre à travers la région, d’abord pour se familiariser encore avec son nouvel environnement, mais surtout, prendre ses aises.
Elle ne pouvait tout de même pas vivre, cachée de tous pour la durée entière de sa vie, il n’y avait aucun plaisir à vivre de la sorte ! Et puis, à ce rythme, la folie serait au rendez-vous…

Ce pourquoi la jeune femme se préparait, après une sieste dans une auberge pour prendre un bain de foule. Mais en ville cette fois. Et si l’idée ne l’inspirait en aucun cas, elle se savait avec Aveil. Sa si précieuse Lippouti qui brossait sa tignasse dorée avant de lui offrir son plus adorable sourire et tendre les bras en direction de l’humaine pour mieux se lover contre cette dernière. Bien entendu, Phoebe ne pouvait lui refuser cette demande affectueuse, elle en avait aussi besoin en fait…
Ainsi, après un long et profond soupire, la jeune femme passait enfin la porte de l’auberge pour mieux se diriger au cœur de la ville. Non sans sentir son propre cœur se débattre par la même occasion mais cette fois, elle était déterminée à poursuivre sa route. Elle ignorait ou ses jambes la trainait en cet instant, mais elle suivait sans chercher à répliquer.

Du moins, avant d’arriver vers un bâtiment ma foie…. Assez intriguant… ? Et cette bannière au dessus des portes d’entrée….

« … Mu… cé… ? Mou…. Zé… ? Mu… »

Elle se tût rapidement, par crainte qu’on puisse l’entendre sans doute ? Et sans plus attendre, voilà qu’elle avait passé la fameuse porte d’entrée, non sans resserrer nerveusement la Lippouti contre sa poitrine par la même occasion. Et après avoir payé un billet d’admission, elle pouvait enfin pleinement explorer cette endroit si… Étrange… ? Pourquoi il y avait des cailloux exposés ici et là et des dessins géants qui ne ressemblait à rien…. ?
C’était à ne rien comprendre en fait. Si bien que Phoebe restait devant un tableau pendant 5 longues minutes, cherchant à comprendre ce qu’il y avait d’aussi intéressant…
Du moins, avant qu’une voix ne surgisse de nulle part…?
Bien que dans le doute, elle n’y portait pas trop attention, elle n’était pas la seule ici présente ici.

Et justement, cette même voix résonnait de nouveau, forçant la jeune femme à poser ses mirettes rubicondes sur un blondinet qui, visiblement s’adressait à elle… ? Mais pourquoi…?

« … »

Dans le doute, elle resserrait encore son étreinte contre la pauvre Lippouti qui gémit faiblement de douleur face à cette étreinte de plus en plus forte…

« … Monsieur d’Aigues ? »

Colonisation…?
Plus violente… ?
Elle peinait franchement à traduire son charabia mais pour ne pas passer pour une sombre idiote, elle se contentait de lui sourire timidement et hocher tout doucement la tête.

« … Bien sûr…
Un peu de réalité change des contes de fées débile qu’on nous implante inutilement dans le crâne… »

… Peut-être qu’elle avait bien suivit le sujet… ? Il parlait d’histoire pour enfant… Forcément, elle avait bien comprit ses propos… ? Elle était tellement incertaine en cet instant et si elle venait de dire une connerie au final… ?

Quand on est trop radin pour prendre un audioguide.

Je crois que j’ai tiré ma voisine d’une admiration silencieuse. Probablement l’ai-je un peu dérangée aussi. Bah, tant pis, je ne m’excuserais pas pour ça. J’ai pas le souvenir de m’être excusé une seule fois depuis des années, tiens. Enfin! Quand je termine mon speech, elle m’observe, muette, et relève le nom du célèbre explorateur. Hm, maintenant que j’y pense, c’est peut-être une touriste? Peut-être n’est-elle pas francophone non plus, et qu’elle n’a donc rien pigé à mon discours. Qu’à cela ne tienne. J’allais ouvrir la bouche pour lui répondre, mais elle reprend, prouvant par là qu’elle sait parler le français malgré tout. Elle n’est peut-être simplement pas loquace. Bah, ça me donne plus de place pour m’exprimer! Personnellement, j’aime mieux qu’on fasse rêver les gosses, en fait, c’est à un jeune âge que notre immagination est la plus fertile, elle se doit d’être nourrie de conte rocambolesques! Probablement que j’en ai lu un peu trop pour ma part, au point de vivre dans une réalité parralèle dans mes conceptions et ce genre de chose… M’enfin, j’aime bien. Enfin, avant d’en rajouter sur le sujet, je crois qu’une courte explication pourrait s’avérer utile et sympa.

« Je parle d’Eugène d’Aigues, l’explorateur français qui a découvert l’île au temps des grandes découvertes, au 17ème siècle, et qui a enclenché l’occidentalisation d’Enola. »

Bref sourire, fier de mon exposé.

« Et sinon, je trouve ça bien de bercer les gamins d’histoires à dormir debout! Ils en ont besoin! »

Surtout ici, comme certains diront. Et de base, les enfants inventeront spontanément leur propre réalité, comme mon petit frère le fait si souvent en jouant au chevalier Louttre Doré, nouant avec son Mateloutre et son Mustébouée. Pour ma part, on peut dire que je ne suis pas vraiment sorti de l’enfance, à cet égard.

« Plus ou moins tous les contes de fées sont niais et bien pensants mais.. bah, si ils aiment ça. » J’ai appris a devenir un peu plus tolérant là-dessus avec Ludwig, même si je cautionne pas des masses. « Mais rien ne vaut les bonnes anecdotes et vérités historiques marrantes! Et pour la colonisation d’Enola, je voulais juste dire que malgré les conflits, Monsieur d’Aigue a voulu venir en pacifiste, contrairement à d’autres explorateurs et naturalistes plus sanguinaires. »

Ma foi, je préfère les sanguinaires, mais bon, chacun son truc.

« J’imagine que tu n’avais jamais visité le musée d’histoire naturelle, avant? »

Mon réflexe d’utiliser le « tu » et jamais le « vous » en français. Un réflexe de mes origines anglo-saxonnes où on ne fait la différence que dans un registre de langue plus qu’avec des pronoms

Avec Phoebe Garmon

Petite sortie au musée pour nerdiser gaiement.

Phoebe Garmon Ft.

Alexander Nagel

Initialement, Phoebe était entrée dans ce bâtiment pour se changer les idées mais surtout, se cacher de cette foule. Ce couper de tout contact humain pour l'espace de quelques instants à peine. Souffler, ne pas laisser son anxiété prendre le dessus sur sa raison. Mais au final, même en entrant ici, elle ne pouvait visiblement se cacher des autres. Puisque justement, un étranger avait commencé à s'adresser à elle... Et si elle n'avait que peu comprit son charabia, par mesure de politesse, elle avait tentée de lui répondre du mieux qu'elle le pouvait mais au final, ce fut une erreur. Puisqu'une réplique jaillit. Puis une seconde. Et plus les phrases devenaient longues, plus Phoebe serait son coeur se crisper... Et plus son étreinte se resserrait contre la pauvre Lippouti qui bondit finalement hors de cette étreinte trop forte. Ce qui arrachait un léger couinement de surprise chez l'humaine qui jeta un bref coup d'oeil vers le Pokémon et souffler un silencieux 'pardon'.

Heureusement la Lippouti ne semblait pas lui en vouloir, comme elle restait proche d'elle, une main posée contre sa jambe alors que ses grands yeux se posait sur le blondinet que son humaine peinait à comprendre et suivre surtout...

« . . . »

Laisser les enfants rêver ?
Alimenter leur imagination ?
La Colonisation d'Enola ?
Nerveusement, voilà qu'elle se mordait la lèvre, non sans jeter un coup d’œil vers Aveil en espérant trouver un indice sur comment réagir proprement cette fois. Du moins, avant cette question qui lui arrachait quelques rougeurs et la poussait à baisser la tête pour masquer son visage rougit derrière sa frange verte... C'était si évident... ?
Elle ignorait elle-même ce qu'elle faisait ici bien franchement...

« ... Est-ce si... évident... ? »
Elle poussa un faible soupire avant de relever la tête et poser son regard sur le jeune homme, non sans avoir replacé ses lunettes par la même occasion.
« Malheureusement, d'où je viens, nous n'avons pas ce genre de luxe.... »

Oh, elle n'allait pas s'appitoyer sur son sors mais elle n'allait pas se mentir, Rhode ne croulait pas dans le luxe et c'était bien connue à travers ses habitants. Il y avait quelques villes plus aisés et au calme que Pyrite mais sans plus. Ciel, il n'avait pas même de Ligue officielle ! Quelques Colisée mais justement... Ce n'avait pas le même but ni même mentalité.
Mais pour ne pas lui permettre de poser davantage de questions sur ses fameuses origines, elle s'efforça d'un sourire alors qu'elle enchaînait au mieux...

« Mais vous semblez en connaitre énormément sur la région. Êtes-vous d'ici ?

Si elle devait jouer les touristes pour sembler le plus banal possible et ne pas s'attirer d'ennuie, autant jouer le jeu. Et puis, cela pourrait devenir intéressant par la même occasion.

Quand on est trop radin pour prendre un audioguide.

Hein? Je ne juge pas l’apparence de quelqu’un! Comment aurais-je pu deviner à l’habit du moine qu’elle n’a jamais mis les pieds dans ce musée. Enfin. C’était une simple question. A laquelle elle répond de manière assez vague, et un peu à côté de la plaque. Peut-être n’écoute-t-elle pas vraiment, j’ai dû la déranger dans son monde, dans ses pensées. Ce n’est pas très sympa de la part de mes tendances d’introverti de continuer de l’ennuyer ainsi, certes. Sauf que voila, l’empathie et moi, ça marche pas. Du coup, je continue. Je ne peux pas m’en empêcher. Apparemment, elle n’a jamais trop vu de musée, ce qui expliquerait qu’elle ait l’air perdue. Eh, au moins, ce n’est pas un gros relou du style « eh mamzelle t’a l’air perdue, ça tombe bien, moi aussi, j’essaie de trouver le chemin jusqu’à ton cœur » qui l’a abordée, elle aurait pu plus mal tomber.

« Oh. Je vois. »

Me contentais-je de lui répondre, sans insister cette fois-ci. Ce serait mentir de dire que je ne la teste pas un tout petit peu. Ah, je suis vraiment le pire des salopards, je ne peux pas me réprimer.

« Et, non, j'en sais pas spécialement plus qu'un autre. Je vis sur cette île depuis sept ans désormais, et j’aime beaucoup ce musée. Enfin, c’est dans mes habitudes de me plonger dans l’histoire d’un endroit quand j’y viens… C’est important pour mieux savoir où l’on vit, tu trouves pas? » Je réfléchis un instant, hésitant sur la suite. « Besoin d’une visite guidée? A quelques salles, il y a des énormes squelettes de dinosaures retrouvés dans les fouilles des montagnes du nord! C’est ma salle préférée! »

Après celle dédiée aux vielles armes, en fait, mais elle est vraiment chouette, la salle des dinos. Je souris comme un gamin tout guilleret en m’imaginant observer les grands squelettes avec des étoiles dans les yeux.

Avec Phoebe Garmon

Petite sortie au musée pour nerdiser gaiement.

Phoebe Garmon Ft.

Alexander Nagel

Oh mais en fait, jamais Phoebe n’avait vu le monde en fait. Elle avait vécue cachée de tous pendant plus de la moitié de sa vie, à subir le chaos humain, cachée dans la terreur complète. Et voilà qu’elle se retrouvait brusquement à la lumière du jour, à devoir se battre pour faire sa place et étudier en quatrième vitesse pour ne pas passer pour l’abrutie de la campagne, coupée de l’univers entier.
Et pourtant, elle était là, debout, vivante, relativement en santé physiquement. Mentalement sans doute un peu moins. Mais pour l’heure, elle tentait en vain de suivre les propos de son interlocuteur. L’observer, l’analyser. Comprendre pourquoi il s’adressait à elle plutôt qu’une autre. Après tout, qu’avait-elle d’intéressant à lui offrir ? Sans doute était-ce que par ennuie ? Pour tuer le temps ? Il s’adressait à la première venue ? Difficile à dire mais elle s’efforçait de lui être réceptive malgré tout. Et ce, sans comprendre le quart de ses dires en fait…

Mais en découvrant que lui-même n’était pas d’ici, elle pu enfin comprendre pourquoi il avait un léger accent. Ce détail arrachait d’ailleurs un fin sourire à la belle. Elle n’était donc pas l’unique étrangère dans les environs donc ? Et il semblait être bien installé et en connaissance de ses environs. C’était forcément encourageant pour elle, non ? Bien que les derniers mots du jeune homme la fit sourire un peu plus faiblement. Connaitre l’histoire de nos environs ? Elle connaissait à peine les légendes de Rhode, donc Enola ? Mais qui sait…

« En effet. »

Et voilà que son sourire devenait plus grand encore en réalisant qu’un étranger voulait bien passer du temps avec elle. Même la guider et partager sa connaissance avec elle. Était-ce vraiment possible ? Mais surtout, était-ce bien la réalité ?
Incertaine, elle jetait un regard à sa Lippouti avant de la reprendre en douceur dans ses bras avant de la guider vers son épaule. Bien entendu, le jeune Pokémon s’empressa de grimper sur son perchoir et s’accrocher à la tête verte de son humaine.

« Avec plaisir, oui. »

Elle ignorait franchement ce qui pouvait bien l’attendre en le suivant donc mais voilà que sa curiosité était éveillée et en besoin d’être comblée. Ce qui changeait franchement de ses habitudes du coup.

« Mais, si je peux me permettre, est-ce possible de connaitre le prénom de mon guide ? Autre que Le blondinet BG du musée… »

…. Serait-ce possible qu’elle se décoince soudainement ?
Entre ce fin petit sourire et ce léger voile rosé présent sur son visage. Au final, décider de braver ses craintes et sortir n’était peut-être pas une si mauvaise chose au final…

Quand on est trop radin pour prendre un audioguide.

Je n’avais pas remarqué que mon interlocutrice n’était pas seule : au départ, j’ai presque cru que sa Lippouti était une peluche. Je n’ai surement pas fait attention, mais malgré les mauvaises expériences de Lippoutou un peu cougar sur les bords que j’ai croisé à la belle époque où je parcourais les glaciers avec Riku, à la recherche d’une Kokiyas, ce bébé Pokémon a l’air plutôt gentille. Je suis vraiment un vieux garçon, à vivre reculé, et à gagater sur mes Pokémon moches et méchants. Je n’avais pas encore eu de la chance d’en voir. Il faut dire que ces espèces ne sont pas des plus recherchées et populaires, en plus d’être rare de base. Au moins, je n’aurais pas perdu ma journée! Après avoir de nouveau écouté mon speech d’intello prétentieux, elle accepte de me suivre pour aller voir les dinosaures. Avec un sourire enfantin jovial, je me mets en route en lui faisant signe de me suivre, tout content.

En cours de route, elle me demande mon nom, ce qui sera effectivement plus pratique pour communiquer. Cela même si la suite de sa réplique me fait m’étouffer dans un rire très bref. Par le leggins de Giratina, non, pitié! Madame aux cheveux verts, tu trouves BG quelqu’un de vraiment dégoutant qui se complaît dans sa dégueulassitude, arrêtes tout de suite! Ignorant cette partie de son laius, je lui réponds quand même.

« Tu peux m’appeler Alex. » Bonjour le prénom commun qui passe partout, quand même. N’empêche que j’aime mon prénom d’origine (merci papa –maman d’avoir pris la première lettre du dico des prénoms pour ensuite prendre au pif), d’autant plus car il est commode pour passer inaperçu. « Et toi, alors? »

On arrive dans la salle des grands squelettes et je m’enjaille déjà. Il est bôôôôô le T-Rex! Je veux me réincarner dans une des ces bestioles. Même si elles existent plus désormais. Tristesse.

« C’est quoi ton dinosaure favori, ou ton Pokémon fossile préféré? » Je m’interromps et fais volte-face. « Oh, y’a un Kabutops là-bas!! » Bah, c’est une reconstitution seulement. « Le mien est plus beau. »

Avec Phoebe Garmon

Petite sortie au musée pour nerdiser gaiement.

Phoebe Garmon Ft.

Alexander Nagel

Tiens donc ?
C'était une première pour Phoebe, un étranger daignait bien lui confier son prénom. Ou surnom, peu importe. Mais elle avait enfin un prénom à coller sur un visage. Plutot que s'inventer des histoires et personnalités pour chaque visage qu'elle croisait. Ça la changeait et lui donnait une raison supplémentaire pour sourire. C'était nouveau et agréable franchement. Mais bien sûr, la question suivant cette présentation n'était que des plus naturelles. D'autant plus qu'elle en répliquait le plus simplement possible...

« Phoebe, enchantée, Alex. »

Et une étape de plus venait d'être franchie pour la petite tête verte !
C'est qu'elle faisait du progrès la petite et ce, sans complètement le réaliser en plus. Mais elle avait de quoi être fière après coup. Elle était là, à parler avec un humain, un ex étranger qui plus est. Et il désirait partager ses connaissances avec elle ! Comment ne pas être ravie d'un tel retournement de situation ? Mais en plus de suivre son fameux guide vers la salle des dino, elle se figea soudainement non face à sa plus récente question. Mais en entendant cette réponse déjà soufflée.

Elle connaissait fort peu de chose mais était fière des maigres connaissances qu'elle avait vu son historique de vie. Et justement, des rares Pokémon qu'elle avait jadis entendu parlé, Kabutops lui été familier. Mas découvrir en plus que son interlocuteur en possédait un bien vivant ?! Car forcément, avec cette phrase, il devait bien avoir résurrecté un fameux fossil de Kabuto...

« ... Tu... Tu as vraiment un Kabutops...? »

Car clairement, la réplique n'avait plus rien d'intéressant, tout comme les autres squelettes de la salle fraîchement pénétrée. Elle n'avait qu'un désire en ce moment et c'était en savoir plus sur ce potentiel Kabutops... Et peut-être même le voir de ses propres yeux ? Sans doute était-ce trop espéré de la part de Phoebe mais elle avait un intense besoin de voir ce légendaire fossile en vrai. En chair et en os. Ou plutot en roque ? Vu le type supposé de ce Pokémon.

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Fiby? Fibie? Je ne sais pas bien comment s’écrit le prénom de mon interlocutrice, mais l’essentiel c’est de bien savoir le prononcer. Dans tous les cas, ça a le mérite d’être original, comme patronyme! Je lui rend son « enchanté » avec un air enjoué, et lui présente donc la fameuse salle où sont exposés dinosaures et fossiles. Phoebe semble surprise et bien plus intéressée par cette salle que la précédente, et réagit assez vivement à mes propos à propos du Kabutops (un de mes Pokémon préférés à la base). Je me remémore ses propos de tantôt, lorsqu’elle avait dit ne pas avoir le luxe de pouvoir visiter des musés là d’où elle vient. Et autant que je sache, il est rare, en dehors des zones de faible développement, que le patrimoine manque. Enfin, ce ne sont que des suppositions. Mais cela pourrait expliquer que dans son pays d’origine, les possibilités technologiques liés à la reconstitution quasi parfaite des Pokémon fossiles ne soient pas connues et ne courent pas les rues. Avec un large sourire, je lui réponds, enchanté de pouvoir lui parler d’un de mes compagnons d’arme favori.

« Eh bah… Oui! La technologie a fait des progrès prodigieux à cet égard, du coup, on peut vraiment avoir des Pokémon fossiles domestiques! » Et si elle ne me croit pas, eh bien, me voila qui sort mon téléphone, et lui montre une photo de Kaizer, mon Kabutops a l’air patibulaire (normal, pour un Kabutops, aussi). « Voila, si tu en doutais, c’est lui. Je ne te le montrerais pas en vrai… C’est pas franchement la créature la plus aimable du monde. »

Et par là, je veux dire qu’il la mangerait certainement avec délice. Et qu’il bouloterait aussi la Lippouti dans la foulée si il a un petit creux. Quoique, non, Kaiser n’est pas aussi anthropophages sur d’autres… Mais je m’égare, et vous ne voulez pas que ce paragraphe devienne glauque à souhaits. Bref, parenthèse close. Je montre à mon accompagnatrice les différentes espèces reconstituées en modèles à échelle 1 exposés dans la grande salle.

« A part ceux-là, tu n’avais jamais pu voir de Pokémon fossiles? Ils restent rares, faut dire… Ma-- Enfin, quelqu’un que je connais, possède un Charkos, comme celui qui se trouve là-bas! »

Fis-je, en pensant un peu amèrement à Riku, et en désignant le glorieux modèle de Charkos.

« D’ailleurs, tu as d’autres Pokémon à part ta Lippouti? »

Intarissable quand on en vient aux Pokémon, le Alex, comme d’habitude.

Avec Phoebe Garmon

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Phoebe Garmon Ft.

Alexander Nagel

La région éloignée et renfermée de Rhode était aussi méconnu qu'elle était riche dans sa pauvreté et son terrible taux de criminalités dans les moindres recoins de la zone. La violence faisait tellement rage que peu de Pokémon sauvages se trouvaient là-bas tout bonnement, ce qui était un fort gros indice pour décourager quiconque de s'en approcher. Ou simplement songer à visiter Rhode.

Donc pouvoir fuir sa demeure et se cacher au sein d'Enola fut sans doute la meilleure chose possible pour notre jeune Phoebe qui était comme, émerveillée par les moindres propos d'Alex. Il semblait connaitre tant de chose et semblait fort confiant dans chacun des mots qu'il prononçait. Il y avait une légère touche d'humour qui était aussi plaisante à entendre pour la jeune femme, ça la changeait tellement de ses habitudes, ce ne pouvait qu'être bien au final ! Mais une légère déception se manifestait alors que le blond jeune homme lui montrait des photos du fameux Kabutops via son portable. Elle aurait franchement aimée le voir apparaître sous son nez mais il avait sans doute ses raisons pour le conserver dans sa ball à l'heure actuelle.
Et par la même occasion, elle pouvait offrir une oeillade aux autres fossiles qui étaient dressés ici et là dans l'immense salle qui leur était dédiée.

« Non jamais mais je ne m'en plains pas trop, je peux me rattraper aujourd'hui. »

À quoi bon être négative à fond ?
Elle ne serait qu'une victime en agissant de la sorte et puis, elle pouvait voir multiples répliques des fameux fossiles des siècles précédents ! Ce serait bête de faire la difficile et se lamenter sur son parcours de vie avant d'arriver à cette journée fort précise !
D'autant plus que la question de son interlocuteur suffit pour la faire sourire et la pousser à doucement caressée la joue de la fameuse Lippouti qui souriait de plus belle en ayant droit à son lot d'attention à son tour !

« Une Laporeille oui.
Mais Aveil, ma Lippouti, conserve une place très... Précieuse à mes yeux. »

Évidemment, elle adorait sa petite Laporeille mais Aveil représentait tant de chose, un regain d'espoir, sa soudaine liberté, un renouveau, un second souffle. Une deuxième chance surtout. Et puis, la petite poupée de glace la rassurait par sa simple présence en fait. Sans doute une raison primaire pourquoi le jeune Pokémon n'était jamais dans sa ball ou presque. Phoebe avait besoin d'elle pour conserver son calme et cette dernière était bien au courant de ce besoin que ressentait son humaine à son égard. Mais encore une fois, pour ne pas devenir lourde et déplaisante, elle s'empressait d’enchaîner le plus naturellement possible...

« Et toi ? Je présume que tu as d'autres Pokémon autre que ton Kabutops ? »

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Sans attendre, et un sourire se formant sur son visage, Phoebe s’apprête à me parler de ses autres alliés. Elle n’en possède qu’un autre pour le coup, une Laporeille. Oh, des bestioles intéressantes, ces espèces de lapins a l’air innocent. Pour n’en citer que deux, de Lockpins, celle de Solène Weber et celle de Cassey sont des combattantes fort intéressantes, en plus d’être capables de Mega-Evolution. Je souris un peu malgré moi lorsqu’elle me parle de son lien particulier avec Aveil, la Lippouti. Pour détester l’humanité de manière générale, j’ai développé des liens parfois forts avec mes propres alliés.

« Ah, oui, je vois ce que tu veux dire! » Je marque une pause. « En tout cas, ces deux-là te feront une équipe intéressante et atypique, une fois évoluées. »

Je n’aurais pas l’outrecuidance de lui gâcher la surprise en lui montrant mon Pokédex. Ce serait fort dommage! Toujours sourire, voila que je me mets à rire de manière un peu nerveuse à la question de la jeune femme aux cheveux verts. Comment dire ça autrement que « J’ai une armée de 27 fidèles Pokémon qui me rendent tous plus fiers les uns que les autres? »! Pas que je sois devenu modeste mais…

« Bah, ça dépend, tu as combien d’heures devant toi, pour que je te les cite tous? » Dis-je, rigolard. Puis, je dissipe le mystère, tout en restant plutôt évasif, mais pas moins fier en pensant à mes chers alliés, auxquels je suis fort attaché. « Il se peut que j’en ai 26 autres, en fait. Donc, tous te les citer prendrait du temps… Ça va du Scorvol taré au Passerouge prétentieux, en passant par la mémère Granbull et le Steelix bête et méchant… Ouais, ça prendrait du temps, ahah! »

En même temps, une telle armée m’a permis de remporter la compétition. Je hausse les épaules, comme si tout cela était parfaitement normal.

« M’enfin, c’est un peu normal : si je veux me prétendre un bon dresseur, il me faut avoir de nombreux alliés afin de connaître les différents types et leurs points forts. D’ailleurs, j’adore les types acier! Ils sont tellement bourrins et badass! Surtout les Mysdibules, ils sont adorables. » Ou pas, tout le monde n'a pas la même définition du mot "adorable". Je m’emporte comme un gamin, avec des étoiles dans les yeux. Et cela me fait penser à une autre question que je pourrais poser à Phoebe. « Comme tu m’as dit que tu n’étais pas d’ici, tu es donc certainement venue pour la compétition. Tu as une spécialité particulière? »

La conversation continue ainsi d’aller bon train, tandis que nous continuons notre tour de la sale des fossiles, et que je m’extasie -comme toujours- sur les photos prises (présumèment) d’Heatran, et les immenses squelettes d’encore plus anciennes espèces.

Avec Phoebe Garmon

Petite sortie au musée pour nerdiser gaiement.

Phoebe Garmon Ft.

Alexander Nagel

Si ses connaissances étaient fortement limités dans le domaine des Pokémon et les multiples créatures existantes, sa curiosité demeurait plus présente que jamais et ce, à chaque occasion qu'elle avait de découvrir un tout nouveau monstre de poche. Bien que très peu pouvait faire dans une poche en fait... Ce surnom était un peu débile mais sans doute était-ce dû à leur capacité de se transformer en source d'énergie et être contenu dans une ball qui elle-même, pouvait rétraicir et donc là, faire dans une poche ? Hum à méditer....

*... Une équipe atypique et intéressante...*

Voilà que Phoebe haussait un sourcil et reposait son regard sur le blondinet toujours près d'elle, non sans tendre une main pour caresser sa Lippouti. Étrangement, tout le monde lui disait que ses choix étaient loin d'être commun dans ses Pokémon. Est-ce que les Lippouti ou Laporeille étaient aussi rare ? Ou bien incompris sans doute plutôt.. ? Mais elle n'en dit rien, autre que souffler un doux merci. Elle n'aimait pas faire les choses comme tout le monde après tout, c'était... Lassant ? Sans doute était-ce le mot qu'elle recherchait inconsciemment.
Mais plus elle tendait l'oreilles quant au propos de son interlocuteur, plus sa curiosité revenait de plein fouet et même un bête sourire caressait ce doux visage. Il avait autant de Pokémon ? Car oui, sur plus de sept cent créatures possible, une vingtaine était énorme aux yeux de la jeune femme. À sa défense, elle n'avait que deux compagnons et un oeuf bien logé dans son sac. D'ailleurs, elle devrait lui accorder un peu de temps à cet oeuf prochainement...

Oh et bien entendu, plusieurs noms de Pokémon lui était totalement inconnu, du moins à l'exception du dernier monstre nommé. Si bien qu'une soudaine lueur semblait avoir apparu dans le regard de la jeune femme. Les Mysdibule se trouvait bien ici ?!
C'était un des rares Pokémon qu'elle avait eu l'occasion de voir chez elle... De loin bien entendu mais son adorable minois et sa force brute l'avait clairement charmé à l'époque. Et en plus découvrir que Alex même en possèdait un ?!

« Tu... Tu possèdes vraiment un Mysdibule ?! »

Clairement, ce fut plus fort qu'elle, si bien qu'elle avait pratiquement criée sur le coup tant elle semblait... intriguée par cette information ? Mais la nouvelle question de blondie la poussait à se reprendre et froncer les sourcils... Allait-il vraiment lui poser des question sur Rhode... ?

« ... »

Peut-être pas finalement.
Cela méritait un soupire alors qu'elle détournait la tête un bref instant, elle se devait de réfléchir rapidement.
Devait-elle dire qu'elle avait fuit sa région pour recommencer à zéro ?
Ce serait un peu louche...
Mais elle n'était pas ici pour la compétition à la base... Mais sans doute serait-ce plus sage de jouer cette carte pour l'instant oui...

« Coordination.
Du moins, j'aspire à mes débuts prochainement dans le domaine... Et toi ? »

À voir le nombres de compagnon à ses cotés, sans doute était-il davantage un dresseur qu'un coordinateur. Quant à poser des questions bête, au moins cela créait de la conversation. Et forçait Phoebe à sortir de sa bulle habituelle surtout.

Quand on est trop radin pour prendre un audioguide.

Oh, donc j’ai affaire à une coordinatrice. Comme Riku. Je me demande si elle s’est déjà intéressée à ce que fait ma cousine, du coup. Mais si elle est arrivée depuis peu, j’imagine qu’elle n’en a pas forcément eu l’occasion. Enfin, je me dirais bien que j’irais voir son match contre Riku, mais vu qu’on est plus en bons termes, j’en sais foutre rien. Je renonce au soupir que j’allais pousser pour forcer un sourire (97% de mes sourires sont faux, de toute manière, alors, bon) à destination de la jeune femme. La coordination reste tout à faire respectable et tout comme les combats, cette discipline met au jour la personnalité des plus doués. Je me demande à quoi ressemblerait le style de Phoebe. Probablement que je ne la connais pas assez pour en juger. Quelque chose d’assez classe, probablement perfectionniste, sans bavures, beau mais pas moins redoutable. ‘Fin, j’en sais rien, finalement. Un jour peut-être, qui sait. Je n’aurais pas l’outrecuidance de lui demander une démonstration, ce serait indiscret, et il faut croire que je ne suis pas d’humeur assez intrusive, présentement.

« Ah, sympa! On te verra bientôt sur les écrans, du coup! Bonne chance, je te cache pas qu’il y a de la concurrence pour arriver jusqu’à Monsieur Image, le Maître. »

Mais si elle est motivée et parvient à se distinguer, elle n’aura aucun problème pour y parvenir. On verra bien. Je ne la connais pas assez pour juger sa « force ». Je m’apprête par la suite à l’interrogation qu’elle m’a renvoyé, tandis qu’on débarque sur une des terrasses du musée.

« Je suis plutôt combats, pour ma part, j’ai fait la compétition dresseur l’an dernier. Mais peut-être que je m’essaierais à la coordination un jour, j’aime relever des défis. Sinon, comme je t’ai dit, j’aime beaucoup les Pokémon acier, j’aimerais tous les capturer, donc, oui, j’ai bien un Mysdibule, il s’appelle Lorelei. Tu connais bien cette espèce? J’aimerais en avoir pleins, si je pouvais! »

Ce serait tellement mimi, une ribambelle de Mysdibule… Ah, si seulement Lorelei acceptait de se reproduire un peu, des bébés Mysdibule courraient partout dans le parc.. Huhu. Ce serait adorable. Enfin, sans transition, comme on est sur un terrasse, et qu’une table semble libre, je la designe à Phoebe d’un signe de main.

« Tu veux manger quelque chose? Je t’invite pas, hein, je suis radin. C’est juste histoire de se poser pour discuter. »

Fis-je, alors que je m’avance déjà vers une chaise pour m’y asseoir. On m’a déjà dit que j’étais du genre à ne pas trop laisser le choix aux gens, et que malgré le fait d’avoir été mal élévé, je peux me montrer très peu galant. Bah, oui, tout à fait. Mais bon, on est pas forcés de manger, et au pire, elle pourra très bien retourner à la visite. On est revenus au point de départ, mais il reste d’autres galeries du musée qu’elle n’a peut-être pas découvertes.

« Si tu restes, tu voudrais bien me parler un peu de Rhodes? Ça m’intéresse. »

Avec Phoebe Garmon

Petite sortie au musée pour nerdiser gaiement.

» Ce qui arrive quand on est trop timide [Ft. Katya S. Peterson]
» Le test de la mort (OS nawak mais pas trop quand même)
» Il fait trop chaud pour travailler [C]
» Rp contre du bon chocolat pour prendre trois gramme et plein de chips qui veux ?
» Quand on est doué pour les gaffes {PV Aline

Quand on est trop radin pour prendre un audioguide. {Phoebe

Quand on est trop radin pour prendre un audioguide. {Phoebe

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